Canada Liberals vote to replace Trudeau as PM

Canada’s Liberal Party elects a new leader this weekend to replace Justin Trudeau as prime minister and take charge of confronting the threats posed by US President Donald Trump.Trudeau, who became Liberal leader in 2013 before taking over as prime minister two years later, announced in early January that he planned to resign, overcome by dismal polling numbers and internal party dissent. Before Christmas, the opposition Conservatives looked certain to win a general election that must be held by October but could be called within weeks.  Trade chaos with the United States and Trump’s repeated musing about annexing Canada have upended the political climate and surveys show the Liberals gaining ground.  “The context is completely unprecedented. Right now the only thing that matters to Canadians is ‘who is the right person to take on Donald Trump?'” Frederic Boily of the University of Alberta told AFP.Four candidates qualified to run in the Liberal leadership race but only two are seen as viable contenders. The front-runner is Mark Carney, who led the Bank of Canada before becoming the first non-Briton to serve as governor of the Bank of England. His main challenger is Chrystia Freeland, Trudeau’s former finance minister who dramatically broke with the prime minister in December, issuing a scathing resignation letter that partly pushed him to resign. Both Carney and Freeland have anchored their campaigns on the Trump threat. Carney, who has never held elected office, has sought to remind Liberal party voters that he led Canada’s central bank through the 2008-2009 financial crisis and steered the Bank of England through the turbulence that followed the Brexit vote. “Canada faces one of the most serious crises in our history. I know how to manage crises and I know how to build strong economies,” he said during a leadership debate.Freeland has warned that Trump “is posing the gravest challenge our country has faced since the Second World War,” and highlighted her experience negotiating directly with Trump’s first administration. – Transfer of power –  The winner of the Liberal leadership race will be announced in Ottawa on Sunday. The party says that 400,000 people have signed up to vote and boasted of unprecedented fundraising in recent weeks. Trudeau declined this week to give a precise date for when he would hand over power, telling reporters he would work out transition timelines with the new Liberal leader.  When ready, Trudeau and his successor will visit Governor General Mary Simon — King Charles III’s official representative in Canada — who will task the new Liberal chief with forming a government.The date Canadians will head to the polls for a general election remains unclear.- ‘Unique crisis’? -Most polls, and betting markets, still put the Conservatives as the favourites to win the next election. But the Liberals have tried to portray Tory leader Pierre Poilievre as a Trump-like figure, citing his right-wing populist style and record of bashing favourite Trump targets with inflammatory rhetoric, including government and the media. Experts say the Liberals may be wise to call snap elections with the Trump threat front of mind, including a trade war that Trudeau says the president launched to collapse the Canadian economy to make annexation “easier.”Carney, 59, is attractive because of his “economic experience and his seriousness,” said Stephanie Chouinard, a political scientist at Canada’s Royal Military College. “He knows the global financial system and he knows the strengths and weaknesses of the Canadian economy,” she added. Surveys indicate the election will be unlike any in recent Canadian history, with historically dominant domestic issues like health care and housing costs surpassed by Trump. “This is a unique crisis, and we do not know its scope or its duration. Today, a third of Canadians see the United States as an enemy country. It is historic and creates considerable upheaval in the way Canadians think,” said pollster Jean-Marc Leger.   

Gaza: le Hamas diffuse une vidéo montrant un otage israélien vivant

Le Hamas a diffusé vendredi une vidéo montrant un otage israélien vivant, Matan Angrest, retenu à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023 sur le sud d’Israël, s’adressant à sa famille.Dans cette vidéo de plusieurs minutes dont l’AFP n’a pas été en mesure de vérifier l’authenticité, il appelle les autorités israéliennes à mettre en oeuvre la deuxième phase de l’accord de trêve, entré en vigueur le 19 janvier et dont la première phase a expiré le 1er mars. Il dit être captif depuis 511 jours, ce qui date la vidéo au 28 février.La vidéo, marquée du logo du service média de la branche militaire du Hamas, les Brigades Ezzedine al-Qassam, est publiée à la veille de discussions au Caire entre le Hamas et les médiateurs égyptiens des moyens de poursuivre le processus, alors que cette trêve reste fragile en raison de désaccords entre Israël et mouvement islamiste palestinien. “Nous sommes ébranlés par la vidéo que nous venons de voir, dans laquelle nous voyons notre Matan qui a l’air épuisé et désespéré après 518 jours passés dans les tunnels du Hamas”, a réagi la famille du jeune militaire de 22 ans dans un communiqué publié par le Forum des familles d’otages.Selon ses proches, Matan Angrest a subi des “tortures” et des “interrogatoires” en captivité. “Au-delà de l’état psychologique sévère qui est évident sur les images, sa main droite est paralysée, ses yeux et sa bouche sont asymétriques et son nez est cassé”, a souligné la famille.Matan Angrest a été enlevé à la base de Nahal Oz le 7 octobre. Il avait tenté de joindre sa famille le matin de l’attaque. Quand ils ont tenté de le rappeler, ses proches sont tombés sur le répondeur.En septembre, sa mère, Anat Angrest, a diffusé, lors d’une rassemblement pour les otages, un extrait audio de son fils, retrouvé à Gaza par l’armée israélienne, dans lequel il demande au Premier ministre Benjamin Netanyahu d’échanger des prisonniers palestiniens contre les otages.Matan Angrest, originaire de Kiryat Bialik (nord), est supporter de l’équipe de football du Maccabi Haïfa, selon ses proches.La famille du soldat a également appelé le président américain Donald Trump, qui s’est impliqué dans les négociations, à faire pression pour la conclusion d’un accord de cessez-le-feu jusqu’à ce que “le dernier otage revienne à la maison”.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, 58 sont encore retenues à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.La trêve a permis la libération de 33 otages, dont huit morts, en échange de quelque 1.800 détenus palestiniens.Mais le Hamas et Israël sont en désaccord sur la suite du processus.Israël souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril et réclame la “démilitarisation totale” du territoire, le départ du Hamas de la bande de Gaza ainsi que le retour des derniers otages avant de passer à la deuxième phase.Le Hamas de son côté réclame la mise en oeuvre de la deuxième étape de l’accord, censée aboutir à un cessez-le-feu permanent, et insiste pour rester à Gaza, qu’il dirige depuis 2007.

La Bourse de Paris finit dans le rouge, après une semaine en dents de scie

La Bourse de Paris a terminé en recul vendredi, à l’issue d’une semaine mouvementée, entre incertitudes liées aux revirements de politique douanière aux États-Unis et promesses d’investissements massifs pour la défense en Europe.Le CAC 40 a perdu 0,94%, à 8.120,80 points, en recul de 76,87 points. Sur l’ensemble de la semaine, l’indice vedette français gagne 0,11%.La place parisienne a été “victime de prises de bénéfices de la part des investisseurs, après les performances remarquables et la volatilité des derniers jours”, explique à l’AFP Amélie Derambure, gérante multi-actifs chez Amundi.Après avoir frôlé son record lundi, l’indice parisien a nettement chuté, en raison des craintes liées à l’imposition de nouveaux droits de douane américains de 25% contre le Canada et le Mexique… finalement suspendus par Donald Trump.Le CAC a ensuite été porté, comme l’ensemble des places européennes, par l’annonce mardi soir de Friedrich Merz, futur chancelier de l’Allemagne, du déblocage de plusieurs centaines de milliards d’euros, afin de renforcer son armée et son économie face au désengagement militaire américain en Europe.Ces annonces – et les discours de la Commission européenne et de plusieurs autres États européens en faveur d’une plus grande autonomie stratégique du continent – ont fait flamber certaines valeurs françaises liés à la défense.Sur l’ensemble de la semaine, le groupe Thalès a connu un bond de 23,51% et Dassault Aviation de 16,31% tandis qu’ArcelorMittal a gagné 11,08% et Alstom 15,09%.”Les marchés sont saturés d’actualités” ce qui provoque “une volatilité qui devrait perdurer”, estime Andreas Lipkow analyste indépendant.Autre point d’attention des investisseurs ce vendredi: le rapport sur l’emploi en février aux États-Unis.Selon ces données publiées vendredi, la première économie mondiale a créé le mois dernier 151.000 emplois, soit davantage qu’en janvier (125.000, chiffre révisé en baisse). Mais moins que ce qu’attendaient les analystes (autour de 170.000), selon MarketWatch.Ces données étaient attendues, alors que les investisseurs guettent depuis plusieurs semaines les signes d’un ralentissement de la croissance aux États-Unis, après une série de données décevantes.L’emploi est en effet devenu, ces derniers mois, l’un des indices les plus surveillés par les marchés pour jauger la santé et la dynamique de l’économie américaine.”Ce rapport est cohérent avec (…) un ralentissement de la croissance économique aux États-Unis”, même si il “n’indique pas de récession à ce stade”, explique Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique pour Lombard Odier IM.Côté obligataire, les taux d’intérêt de l’emprunt à dix ans français, référence, est resté stable, à 3,55% contre 3,54% la veille. Sur l’ensemble de la semaine, il a flambé de 0,40 point, comme l’ensemble de ses équivalents européens, après les annonces budgétaires du gouvernement allemand.Eutelsat dans la stratosphèreL’annonce lundi par le président américain Donald Trump d’une “pause” dans l’assistance militaire cruciale fournie par Washington à l’Ukraine a soulevé des interrogations autour du réseau Starlink d’Elon Musk, proche du président, très utilisé dans le pays depuis le début du conflit.Le titre du groupe français de satellites Eutelsat, considéré comme une alternative européenne, a quasiment été multiplié par cinq entre lundi et vendredi, à 5,84 euros.

Shares slump on Trump tariffs tinkering, jobs

World stock markets were mired in the red on Friday as investors digested a US jobs report and President Donald Trump’s unpredictable tariff tinkering.Wall Street started off positively, if gingerly, but soon fell back with the tech-heavy Nasdaq off 1.2 percent some two hours in while the broad-based S&P 500 gave up almost one percent. The Dow was down 0.7 percent.London just about held the line but in Frankfurt the DAX closed 1.75 percent down and France’s CAC 40 lost 1.0 percent.”US President Trump’s bewildering tariff policy is creating heightened uncertainty and investor concern with hedge funds having liquidated global equity positions at the fastest rate on record,” noted Axel Rudolph, senior technical analyst at online trading platform IG. On the currency markets, the euro was set for its best week in more than a decade but the dollar was set to make it five straight weeks of losses after latest data showed the US economy added fewer jobs than expected as Federal government employment declined.Trump caused disarray on trading floors after he announced Thursday he would delay tariffs on Canadian and Mexican goods covered under a North American trade agreement until April 2, days after they had taken effect following a previous delay.The decision followed a similar one-month reprieve for automakers following talks with Ford, General Motors and Jeep owner Stellantis.But Trump has said he will not modify broad tariffs for steel and aluminium imports due to take effect next week, while China was hit with 20-percent tariffs earlier this week.”Even though Donald Trump has made more goods exempt from tariffs on Canada and Mexico, it’s the constant tinkering that’s upset investors,” noted AJ Bell investment director Russ Mould.”The fact Trump keeps changing his mind confuses matters as companies have no idea what’s going on from one day to the next,” he added.The US jobs data showed the economy adding 151,000 jobs last month, up from January’s revised 125,000 figure but fewer than expected by analysts.The unemployment rate ticked up to 4.1 percent from 4.0 percent.The report paints a picture of the employment market in the first full month since Trump returned to the White House in January, amid growing blowback over unprecedented cuts to the US government spearheaded by his billionaire adviser Elon Musk.”Given the headlines around federal employment and worries about the economy, today’s jobs report was a huge focus for investors,” said Bret Kenwell, US investment analyst at eToro trading platform.”Until there’s more clarity around the current trade war and reassurance around the economy, a ‘risk-off’ mood can linger on Wall Street,” he said.In Europe, a planned spike in Germany’s defence and infrastructure spending was fuelling inflation concerns and putting pressure on the European Central Bank to pause cuts to interest rates.The ECB on Thursday reduced borrowing costs for the sixth time since June amid a struggling eurozone economy — though official data Friday showed it grew by 0.9 percent last year, higher than thought.Japan’s Nikkei shares index led losses in Asia, closing down more than two percent.Chinese markets, which had been riding a wave of stimulus-induced optimism, ended the week modestly lower.Elsewhere, bitcoin plunged as much as 5.7 percent before rallying slightly after Trump signed an executive order to establish a “Strategic Bitcoin Reserve” without planning any public purchases of the cryptocurrency.- Key figures around 1655 GMT -New York – Dow: DOWN 0.7 percent at 42,301.25 pointsNew York – S&P 500: DOWN 1.1 percent at 5,688.09New York – Nasdaq: DOWN 1.2 percent at 17,853.50London – FTSE 100: FLAT at 8,679.88 (close)Paris – CAC 40: DOWN 1.0 percent at 8,120.80 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 1.8 percent at 23,008.94 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 2.2 percent at 36,887.17 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.6 percent at 24,238 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.3 percent at 3,372.55 (close)Euro/dollar: UP at 1.0857 from 1.0787 on ThursdayPound/dollar: UP at 1.2914 from 1.2882Dollar/yen: DOWN 147.07 from 147.97Euro/pound: UP at 84.08 pence from 83.72 penceBrent North Sea Crude: UP 1.6 percent at 70.59 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.5 percent at $67.35 per barrel

Nigerian authorities raze another working-class Lagos neighbourhoodFri, 07 Mar 2025 17:13:09 GMT

Bulldozers tore through homes in Lagos’s working-class Otumara neighbourhood Friday, leaving hundreds of families homeless as Nigerian authorities demolish slums over land disputes and campaigns to sharpen the mega-city’s image.”They took us by surprise, and I don’t even know where to go now,” said resident Victoria Ajah, who was only given 30 minutes to grab …

Nigerian authorities raze another working-class Lagos neighbourhoodFri, 07 Mar 2025 17:13:09 GMT Read More »

Le budget 2026 tiendra plus compte de l’égalité femmes-hommes, selon le gouvernement

Le budget de la France pour 2026 tiendra davantage compte du principe de l’égalité entre les femmes et les hommes, en prévoyant une “étude d’impact” pour chaque article des textes budgétaires, a annoncé vendredi le gouvernement.”Jusqu’à présent, des choix budgétaires majeurs ont été effectués sans que leur incidence sur l’égalité entre les femmes et les hommes ne soit systématiquement interrogée”, ont indiqué dans un communiqué le ministère des Comptes publics et celui de l’Egalité entre les femmes et les hommes, à la veille de la Journée internationale des droits des femmes. Pour “éliminer ces biais”, le budget 2026 reposera sur “une nouvelle approche”, précise les deux ministères: “une budgétisation intégrant l’égalité entre les femmes et les hommes”. Ainsi, tous les articles des textes budgétaires feront l’objet d’une “étude d’impact” qui examinera l’effet des mesures en matière d’égalité femmes-hommes. Les dépenses de l’Etat seront aussi soumises à “une analyse qualitative” afin d'”identifier et corriger les biais de genre”. Cette démarche sera inaugurée dans le secteur de l’éducation, premier budget de l’Etat doté de près de 65 milliards d’euros. Enfin, le gouvernement prévoit aussi la mise en place d’un “outil de suivi des indicateurs”. “L’égalité femmes-hommes ne doit plus être une simple intention mais une réalité mesurable dans l’action publique. En intégrant cet objectif dès la conception de notre budget, nous faisons le choix d’une transformation structurelle et durable”, a déclaré la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, citée dans le communiqué.

Le budget 2026 tiendra plus compte de l’égalité femmes-hommes, selon le gouvernement

Le budget de la France pour 2026 tiendra davantage compte du principe de l’égalité entre les femmes et les hommes, en prévoyant une “étude d’impact” pour chaque article des textes budgétaires, a annoncé vendredi le gouvernement.”Jusqu’à présent, des choix budgétaires majeurs ont été effectués sans que leur incidence sur l’égalité entre les femmes et les hommes ne soit systématiquement interrogée”, ont indiqué dans un communiqué le ministère des Comptes publics et celui de l’Egalité entre les femmes et les hommes, à la veille de la Journée internationale des droits des femmes. Pour “éliminer ces biais”, le budget 2026 reposera sur “une nouvelle approche”, précise les deux ministères: “une budgétisation intégrant l’égalité entre les femmes et les hommes”. Ainsi, tous les articles des textes budgétaires feront l’objet d’une “étude d’impact” qui examinera l’effet des mesures en matière d’égalité femmes-hommes. Les dépenses de l’Etat seront aussi soumises à “une analyse qualitative” afin d'”identifier et corriger les biais de genre”. Cette démarche sera inaugurée dans le secteur de l’éducation, premier budget de l’Etat doté de près de 65 milliards d’euros. Enfin, le gouvernement prévoit aussi la mise en place d’un “outil de suivi des indicateurs”. “L’égalité femmes-hommes ne doit plus être une simple intention mais une réalité mesurable dans l’action publique. En intégrant cet objectif dès la conception de notre budget, nous faisons le choix d’une transformation structurelle et durable”, a déclaré la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, citée dans le communiqué.

Cinéma: une société de production jugée pour la destruction de nids de flamants roses

Une amende de “80.000 à 100.000 euros” a été requise vendredi à l’encontre de la société productrice de “Donne-moi des ailes”, accusée de la destruction de 520 Å“ufs de flamants roses pendant le tournage en Camargue du film du réalisateur Nicolas Vanier.Le tribunal correctionnel de Nîmes, où l’affaire était jugée vendredi, a mis sa décision en délibéré au 11 avril.Aventurier, écrivain et cinéaste, Nicolas Vanier s’était vu confier par la société de production parisienne Radar Film la réalisation de “Donne-moi des ailes”, qui a fait 1,5 million d’entrées en 2019.Une partie du tournage avait eu lieu en Camargue gardoise (sud) au niveau des Salins du Midi, au cÅ“ur d’une zone Natura 2000 abritant le seul site de nidification en France des flamants roses.Les 6 et 7 juin 2018, deux ULM de la production avaient survolé à basse altitude quelque 8.000 flamants roses en pleine période de couvaison. Effrayés, les oiseaux s’étaient envolés, détruisant leurs nids dans la panique et abandonnant les Å“ufs. Environ 520 Å“ufs, soit près de 11,5% de la reproduction annuelle en France de cette espèce protégée, avaient ainsi été perdus.Après six ans d’enquête, la société Radar Film, représentée par son dirigeant, Matthieu Warter, devait répondre vendredi de la “destruction non-autorisée d’œuf ou de nid”, “d’atteinte à la conservation” et de “perturbation volontaire” d’une espèce animale protégée.Le réalisateur Nicolas Vanier, le pilote de l’ULM qui s’était le plus approché des oiseaux, et le directeur de la photographie, qui se trouvait à bord, ont bénéficié d’un non-lieu.Dans son réquisitoire, le procureur a souligné le “défaut d’organisation” de Radar Film et sa “méconnaissance” des enjeux environnementaux”, alors qu’ils en avaient été largement avertis par diverses autorités et associations. Estimant notamment que les pilotes n’avaient pas été correctement informés. le magistrat a requis une amende de “80.000 à 100.000 euros” contre la société.”Cette histoire est à l’antipode de l’ADN de ce pour quoi je fais des films depuis 15 ans”, a plaidé M. Warter, dont les productions mettent à chaque fois en exergue un enfant et des animaux. Précisant ne jamais avoir voulu filmer les flamants roses, le producteur a rejeté la responsabilité de l’incident sur l’un de ses prestataires, un des deux pilotes d’ULM, le décrivant comme “un jeune homme très fier de son très bel ULM et qui, malheureusement, a fait du zèle”.”Qu’on ne vienne pas me dire qu’on n’avait pas la volonté de filmer les flamants roses. On ne fait pas de films sur les oiseaux en Camargue sans filmer les flamants roses”, a répliqué pour les parties civiles Isabelle Vergnoux, avocate de l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas).Au total, plus de 400.000 euros de dommages moraux et de dommages environnementaux ont été réclamés à Radar Film par sept ONG. 

Cinéma: une société de production jugée pour la destruction de nids de flamants roses

Une amende de “80.000 à 100.000 euros” a été requise vendredi à l’encontre de la société productrice de “Donne-moi des ailes”, accusée de la destruction de 520 Å“ufs de flamants roses pendant le tournage en Camargue du film du réalisateur Nicolas Vanier.Le tribunal correctionnel de Nîmes, où l’affaire était jugée vendredi, a mis sa décision en délibéré au 11 avril.Aventurier, écrivain et cinéaste, Nicolas Vanier s’était vu confier par la société de production parisienne Radar Film la réalisation de “Donne-moi des ailes”, qui a fait 1,5 million d’entrées en 2019.Une partie du tournage avait eu lieu en Camargue gardoise (sud) au niveau des Salins du Midi, au cÅ“ur d’une zone Natura 2000 abritant le seul site de nidification en France des flamants roses.Les 6 et 7 juin 2018, deux ULM de la production avaient survolé à basse altitude quelque 8.000 flamants roses en pleine période de couvaison. Effrayés, les oiseaux s’étaient envolés, détruisant leurs nids dans la panique et abandonnant les Å“ufs. Environ 520 Å“ufs, soit près de 11,5% de la reproduction annuelle en France de cette espèce protégée, avaient ainsi été perdus.Après six ans d’enquête, la société Radar Film, représentée par son dirigeant, Matthieu Warter, devait répondre vendredi de la “destruction non-autorisée d’œuf ou de nid”, “d’atteinte à la conservation” et de “perturbation volontaire” d’une espèce animale protégée.Le réalisateur Nicolas Vanier, le pilote de l’ULM qui s’était le plus approché des oiseaux, et le directeur de la photographie, qui se trouvait à bord, ont bénéficié d’un non-lieu.Dans son réquisitoire, le procureur a souligné le “défaut d’organisation” de Radar Film et sa “méconnaissance” des enjeux environnementaux”, alors qu’ils en avaient été largement avertis par diverses autorités et associations. Estimant notamment que les pilotes n’avaient pas été correctement informés. le magistrat a requis une amende de “80.000 à 100.000 euros” contre la société.”Cette histoire est à l’antipode de l’ADN de ce pour quoi je fais des films depuis 15 ans”, a plaidé M. Warter, dont les productions mettent à chaque fois en exergue un enfant et des animaux. Précisant ne jamais avoir voulu filmer les flamants roses, le producteur a rejeté la responsabilité de l’incident sur l’un de ses prestataires, un des deux pilotes d’ULM, le décrivant comme “un jeune homme très fier de son très bel ULM et qui, malheureusement, a fait du zèle”.”Qu’on ne vienne pas me dire qu’on n’avait pas la volonté de filmer les flamants roses. On ne fait pas de films sur les oiseaux en Camargue sans filmer les flamants roses”, a répliqué pour les parties civiles Isabelle Vergnoux, avocate de l’Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas).Au total, plus de 400.000 euros de dommages moraux et de dommages environnementaux ont été réclamés à Radar Film par sept ONG. 

Neuf ans de prison pour un instituteur ayant agressé sexuellement 25 enfants

Un instituteur de 56 ans a été condamné vendredi par le tribunal judiciaire de Mulhouse (Haut-Rhin) à neuf ans de prison pour des agressions sexuelles sur 25 enfants perpétrées entre 2004 et 2023 dans des écoles de petites communes alentour.Eric Binsinger, qui encourait dix ans de prison, a également l’interdiction définitive d’exercer un métier ou une activité en contact avec des mineurs.Les attouchements auraient débuté en 2004, mais la première plainte n’a été déposée que début 2023 après qu’une mère de famille a lu le journal intime de sa fille. Dans ce carnet, l’écolière écrivait que son maître lui avait mis la main dans la culotte, sur le sexe. La maman avait dénoncé les faits auprès de la directrice de l’établissement. L’information est remontée au niveau académique et un signalement a été fait auprès du procureur de la République de Mulhouse.L’instituteur, marié deux fois et père de quatre enfants, avait officié à Oderen, Geishouse et à Moosch (Haut-Rhin). Il encadrait aussi bénévolement une aide aux devoirs à la Maison des associations de Moosch. Très apprécié dans les villages où il a été en poste, il instaurait un climat de “famille” dans ses classes et avait noué des liens d’amitié avec certains parents. Le quinquagénaire était également actif dans le monde associatif et s’occupait de jeunes dans un club de tennis de table des environs.En 20 ans d’exercice, au moins 25 victimes ont été recensées, 24 filles et un garçon.Les enquêteurs ont par ailleurs découvert près de 42.000 fichiers à caractère pédopornographique dans le disque dur d’un ordinateur de l’école et 93.000 au domicile de l’instituteur, dont une cinquantaine de films téléchargés sur des plateformes interdites.Le prévenu a reconnu une partie des faits mais en a contesté d’autres: “J’étais dans une certaine toute-puissance et cette toute-puissance m’autorisait à faire tout et n’importe quoi”, a-t-il déclaré à la barre.”Vous devez juger un prédateur sexuel qui a commis des attouchements sur de jeunes victimes âgées entre 7 et 9 ans”, a souligné le procureur Nicolas Heitz, insistant sur un risque élevé de récidive et requérant une peine de neuf ans d’emprisonnement.”Aujourd’hui il a fini par reconnaître et a entrepris un véritable travail psychologique sur lui. Il se soigne”, a plaidé en défense Me Magali Spaety.