Corée du Sud: annulation du mandat d’arrêt contre le président Yoon, qui reste toutefois en prison

Un tribunal sud-coréen a annulé vendredi pour vice de procédure le mandat d’arrêt en vertu duquel le président suspendu Yoon Suk Yeol est incarcéré depuis janvier pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale, une décision qui n’entraîne toutefois pas sa remise en liberté immédiate.”Même si le tribunal décide d’annuler la détention, l’accusé n’est pas immédiatement libéré”, a déclaré l’un des avocats du président, Seok Dong-hyeon.Selon le code de procédure pénale sud-coréen, le parquet a sept jours pour faire appel, et le suspect “n’est libéré que si le procureur renonce à son droit de faire appel ou ne fait pas appel dans les délais prescrits”. Sollicité par l’AFP, le parquet n’a pas immédiatement répondu.L’équipe juridique de M. Yoon avait intenté le mois dernier un recours contre le maintien en détention de leur client, soutenant que les procureurs l’avaient inculpé un jour après l’expiration du mandat en vertu duquel il était détenu après sa tentative ratée de suspendre le régime civil en décembre.”Pour garantir la clarté de la procédure et éliminer tout doute quant à la légalité du processus d’enquête, il est approprié d’émettre une décision d’annulation de la détention”, a écrit le Tribunal du district central de Séoul dans sa décision.Le président conservateur avait plongé la Corée du Sud dans le chaos politique dans la nuit du 3 au 4 décembre en décrétant la loi martiale et en envoyant l’armée au Parlement pour tenter de le museler. Il avait dû faire marche arrière six heures plus tard, les députés étant parvenus à se réunir en urgence et à voter une motion exigeant le retour au régime civil.Yoon Suk Yeol, 64 ans, avait justifié son coup de force par le fait que le Parlement, dominé par l’opposition, bloquait l’adoption du budget de l’Etat. Dans une allocution télévisée surprise, il avait dit vouloir “protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes” et “éliminer les éléments hostiles à l’Etat”.- Procès en destitution -L’Assemblée nationale sud-coréenne avait voté la destitution de M. Yoon le 14 décembre. Le président n’est pour l’instant que suspendu de ses fonctions en attendant que la Cour constitutionnelle confirme ou infirme le vote des députés.La Cour a achevé ses audiences publiques la semaine dernière et, selon les médias sud-coréens, pourrait rendre sa décision dès la semaine prochaine. Si elle confirme la destitution, M. Yoon sera définitivement déchu et une élection présidentielle sera organisée dans les 60 jours. Dans le cas contraire, il sera réinstallé dans ses fonctions.La majeure partie du procès en destitution de M. Yoon s’est penchée sur la question de savoir s’il a violé la Constitution en déclarant la loi martiale, une mesure qui ne peut être prise que lorsqu’une intervention militaire est nécessaire pour préserver la sécurité et l’ordre public “en cas de conflit armé ou d’une urgence nationale similaire”.L’opposition l’a accusé d’avoir pris cette mesure extraordinaire sans motif valable. Les avocats de M. Yoon ont au contraire affirmé qu’il avait décrété la loi martiale pour alerter le pays sur les dangers d’une “dictature législative” exercée selon lui par le Parlement.Sous le coup d’une enquête pour “insurrection”, un crime passible de la peine de mort ou de la prison à vie et qui n’est pas couvert par l’immunité présidentielle, M. Yoon avait été rrêté le 15 janvier après s’être retranché plusieurs semaines dans sa résidence de Séoul. Il avait été inculpé le 26 janvier et placé en détention provisoire pour six mois.Son procès pénal, le premier contre un président en exercice dans l’histoire de la Corée du Sud, a démarré le 20 février devant le Tribunal du district central de Séoul par une audience préliminaire consacrée aux questions de procédure. La prochaine audience est prévue le 24 mars.Dès l’annulation du mandat d’arrêt connue, une foule de partisans de M. Yoon s’est rassemblée devant le Centre de détention de Séoul, où est incarcéré le président, laissant éclater sa joie et brandissant des drapeaux sud-coréens et américains.”Bien qu’elle se soit longtemps fait attendre, cette décision est la bienvenue”, a déclaré Kwon Young-se, député du Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon. “Il s’agit d’un moment crucial qui réaffirme l’État de droit et la justice en Corée du Sud”, s’est-il félicité.

Corée du Sud: annulation du mandat d’arrêt contre le président Yoon, qui reste toutefois en prison

Un tribunal sud-coréen a annulé vendredi pour vice de procédure le mandat d’arrêt en vertu duquel le président suspendu Yoon Suk Yeol est incarcéré depuis janvier pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale, une décision qui n’entraîne toutefois pas sa remise en liberté immédiate.”Même si le tribunal décide d’annuler la détention, l’accusé n’est pas immédiatement libéré”, a déclaré l’un des avocats du président, Seok Dong-hyeon.Selon le code de procédure pénale sud-coréen, le parquet a sept jours pour faire appel, et le suspect “n’est libéré que si le procureur renonce à son droit de faire appel ou ne fait pas appel dans les délais prescrits”. Sollicité par l’AFP, le parquet n’a pas immédiatement répondu.L’équipe juridique de M. Yoon avait intenté le mois dernier un recours contre le maintien en détention de leur client, soutenant que les procureurs l’avaient inculpé un jour après l’expiration du mandat en vertu duquel il était détenu après sa tentative ratée de suspendre le régime civil en décembre.”Pour garantir la clarté de la procédure et éliminer tout doute quant à la légalité du processus d’enquête, il est approprié d’émettre une décision d’annulation de la détention”, a écrit le Tribunal du district central de Séoul dans sa décision.Le président conservateur avait plongé la Corée du Sud dans le chaos politique dans la nuit du 3 au 4 décembre en décrétant la loi martiale et en envoyant l’armée au Parlement pour tenter de le museler. Il avait dû faire marche arrière six heures plus tard, les députés étant parvenus à se réunir en urgence et à voter une motion exigeant le retour au régime civil.Yoon Suk Yeol, 64 ans, avait justifié son coup de force par le fait que le Parlement, dominé par l’opposition, bloquait l’adoption du budget de l’Etat. Dans une allocution télévisée surprise, il avait dit vouloir “protéger la Corée du Sud libérale des menaces posées par les forces communistes nord-coréennes” et “éliminer les éléments hostiles à l’Etat”.- Procès en destitution -L’Assemblée nationale sud-coréenne avait voté la destitution de M. Yoon le 14 décembre. Le président n’est pour l’instant que suspendu de ses fonctions en attendant que la Cour constitutionnelle confirme ou infirme le vote des députés.La Cour a achevé ses audiences publiques la semaine dernière et, selon les médias sud-coréens, pourrait rendre sa décision dès la semaine prochaine. Si elle confirme la destitution, M. Yoon sera définitivement déchu et une élection présidentielle sera organisée dans les 60 jours. Dans le cas contraire, il sera réinstallé dans ses fonctions.La majeure partie du procès en destitution de M. Yoon s’est penchée sur la question de savoir s’il a violé la Constitution en déclarant la loi martiale, une mesure qui ne peut être prise que lorsqu’une intervention militaire est nécessaire pour préserver la sécurité et l’ordre public “en cas de conflit armé ou d’une urgence nationale similaire”.L’opposition l’a accusé d’avoir pris cette mesure extraordinaire sans motif valable. Les avocats de M. Yoon ont au contraire affirmé qu’il avait décrété la loi martiale pour alerter le pays sur les dangers d’une “dictature législative” exercée selon lui par le Parlement.Sous le coup d’une enquête pour “insurrection”, un crime passible de la peine de mort ou de la prison à vie et qui n’est pas couvert par l’immunité présidentielle, M. Yoon avait été rrêté le 15 janvier après s’être retranché plusieurs semaines dans sa résidence de Séoul. Il avait été inculpé le 26 janvier et placé en détention provisoire pour six mois.Son procès pénal, le premier contre un président en exercice dans l’histoire de la Corée du Sud, a démarré le 20 février devant le Tribunal du district central de Séoul par une audience préliminaire consacrée aux questions de procédure. La prochaine audience est prévue le 24 mars.Dès l’annulation du mandat d’arrêt connue, une foule de partisans de M. Yoon s’est rassemblée devant le Centre de détention de Séoul, où est incarcéré le président, laissant éclater sa joie et brandissant des drapeaux sud-coréens et américains.”Bien qu’elle se soit longtemps fait attendre, cette décision est la bienvenue”, a déclaré Kwon Young-se, député du Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon. “Il s’agit d’un moment crucial qui réaffirme l’État de droit et la justice en Corée du Sud”, s’est-il félicité.

La mégafusée Starship d’Elon Musk explose encore

Comme lors du précédent test en janvier, l’immense vaisseau Starship de la société spatiale SpaceX créée par Elon Musk a explosé jeudi en altitude, générant une constellation de débris incandescents au-dessus des Caraïbes qui a brièvement perturbé le trafic aérien.Mais le premier étage équipé d’une trentaine de puissants moteurs a néanmoins réussi à revenir et atterrir dans une manoeuvre spectaculaire et que seule SpaceX maîtrise, attrapé par deux bras mécaniques sur le pas de lancement, au Texas.”Nous avons perdu le contact avec le vaisseau”, a annoncé gravement Dan Huot, un responsable de SpaceX lors d’une retransmission vidéo. “Cela s’était déjà produit la dernière fois, donc nous avons acquis une certaine expérience en la matière”, a-t-il ajouté avec une pointe d’ironie.Des vidéos partagées jeudi sur les réseaux sociaux montrent des traînées scintillantes dans le ciel des Bahamas. Sollicité par l’AFP, le gouvernement de l’archipel n’a pas répondu dans l’immédiat.Le régulateur américain de l’aviation, la FAA, a annoncé avoir suspendu dans la foulée certains décollages dans des aéroports de Floride et de la côte Est et “brièvement ralenti des avions” afin d’éviter d’éventuelles collisions.Elle a également soumis toute reprise des lancements à une enquête de SpaceX, comme en janvier. La société a confirmé sur X que l’appareil avait fait l’objet d’un “désassemblage rapide non programmé”, l’euphémisme favori d’Elon Musk qui signifie tout simplement: une explosion.”Avant la fin de la montée, un événement énergétique dans la partie arrière du Starship a entraîné la perte de plusieurs moteurs Raptor. Cela a entraîné une perte de contrôle d’attitude et finalement une perte de communication avec le Starship. Le contact final avec le Starship a eu lieu environ 9 minutes et 30 secondes après le décollage”, a précisé le groupe dans un communiqué.SpaceX s’est engagée à “une enquête approfondie, en coordination avec la FAA”.Lors du dernier vol d’essai mi-janvier, le vaisseau avait subi le même sort, causant une pluie de débris au-dessus des Caraïbes, avec des dégâts matériels minimes dans les îles Turques-et-Caïques, situé à plus de 2.500 kilomètres du site de lancement.- Réutilisation -Haute de 123 mètres, soit la taille d’un immeuble d’environ 40 étages, la fusée Starship, que l’entreprise développe pour des voyages vers la Lune et Mars, s’était élancée dans le ciel du Texas sans encombre peu après 17H30 locales (23H30 GMT).Quelques minutes après le décollage et la séparation des deux étages, le propulseur nommé Super Heavy a entamé sa redescente pour être doucement récupéré par la tour de lancement.Une opération que l’entreprise a réussie jeudi pour la troisième fois, sous les cris de joie de ses équipes. “Wow, on ne s’en lassera jamais”, s’est exclamée Kate Tice, employée de SpaceX.Peu après, le vaisseau lui-même qui continuait son ascension est apparu tourbillonnant sur lui-même. L’entreprise a ensuite annoncé en avoir perdu le contrôle.Elon Musk ambitionne d’arriver à terme à récupérer ce vaisseau afin que la fusée entière devienne entièrement réutilisable, ce qui permettrait de réduire considérablement les coûts.- Proximité -Ces explosions sont loin d’être les premières à survenir lors d’un vol d’essai de Starship, SpaceX misant sur de multiples lancements pour corriger rapidement les problèmes rencontrés en situation réelle de vol, quitte à prendre plus de risques.Une philosophie qui a fait le succès de l’entreprise, mais n’est pas exempte de critiques.Des associations ont porté plainte contre les autorités américaines en les accusant d’en avoir mal évalué l’impact environnemental, alors que la base spatiale de l’entreprise au Texas est située à proximité de zones naturelles protégées.Et la grande proximité d’Elon Musk avec le président Donald Trump fait craindre de possibles ingérences dans les actions des autorités de régulation.Sous la présidence de Joe Biden, l’homme le plus riche au monde a souvent mis en cause la FAA, l’accusant d’exercer une surveillance excessive sur son entreprise.D’après l’agence Bloomberg, un ingénieur de SpaceX s’est rendu au siège du régulateur il y a deux semaines, exhortant ses équipes à travailler sur un programme visant à déployer des milliers de satellites Starlink, développés également par Elon Musk, sous peine de perdre leur emploi.Ce qu’a démenti SpaceX: “les récents articles sur SpaceX et la FAA sont faux”, a assuré l’entreprise sur la plateforme X, également propriété de M. Musk.

La mégafusée Starship d’Elon Musk explose encore

Comme lors du précédent test en janvier, l’immense vaisseau Starship de la société spatiale SpaceX créée par Elon Musk a explosé jeudi en altitude, générant une constellation de débris incandescents au-dessus des Caraïbes qui a brièvement perturbé le trafic aérien.Mais le premier étage équipé d’une trentaine de puissants moteurs a néanmoins réussi à revenir et atterrir dans une manoeuvre spectaculaire et que seule SpaceX maîtrise, attrapé par deux bras mécaniques sur le pas de lancement, au Texas.”Nous avons perdu le contact avec le vaisseau”, a annoncé gravement Dan Huot, un responsable de SpaceX lors d’une retransmission vidéo. “Cela s’était déjà produit la dernière fois, donc nous avons acquis une certaine expérience en la matière”, a-t-il ajouté avec une pointe d’ironie.Des vidéos partagées jeudi sur les réseaux sociaux montrent des traînées scintillantes dans le ciel des Bahamas. Sollicité par l’AFP, le gouvernement de l’archipel n’a pas répondu dans l’immédiat.Le régulateur américain de l’aviation, la FAA, a annoncé avoir suspendu dans la foulée certains décollages dans des aéroports de Floride et de la côte Est et “brièvement ralenti des avions” afin d’éviter d’éventuelles collisions.Elle a également soumis toute reprise des lancements à une enquête de SpaceX, comme en janvier. La société a confirmé sur X que l’appareil avait fait l’objet d’un “désassemblage rapide non programmé”, l’euphémisme favori d’Elon Musk qui signifie tout simplement: une explosion.”Avant la fin de la montée, un événement énergétique dans la partie arrière du Starship a entraîné la perte de plusieurs moteurs Raptor. Cela a entraîné une perte de contrôle d’attitude et finalement une perte de communication avec le Starship. Le contact final avec le Starship a eu lieu environ 9 minutes et 30 secondes après le décollage”, a précisé le groupe dans un communiqué.SpaceX s’est engagée à “une enquête approfondie, en coordination avec la FAA”.Lors du dernier vol d’essai mi-janvier, le vaisseau avait subi le même sort, causant une pluie de débris au-dessus des Caraïbes, avec des dégâts matériels minimes dans les îles Turques-et-Caïques, situé à plus de 2.500 kilomètres du site de lancement.- Réutilisation -Haute de 123 mètres, soit la taille d’un immeuble d’environ 40 étages, la fusée Starship, que l’entreprise développe pour des voyages vers la Lune et Mars, s’était élancée dans le ciel du Texas sans encombre peu après 17H30 locales (23H30 GMT).Quelques minutes après le décollage et la séparation des deux étages, le propulseur nommé Super Heavy a entamé sa redescente pour être doucement récupéré par la tour de lancement.Une opération que l’entreprise a réussie jeudi pour la troisième fois, sous les cris de joie de ses équipes. “Wow, on ne s’en lassera jamais”, s’est exclamée Kate Tice, employée de SpaceX.Peu après, le vaisseau lui-même qui continuait son ascension est apparu tourbillonnant sur lui-même. L’entreprise a ensuite annoncé en avoir perdu le contrôle.Elon Musk ambitionne d’arriver à terme à récupérer ce vaisseau afin que la fusée entière devienne entièrement réutilisable, ce qui permettrait de réduire considérablement les coûts.- Proximité -Ces explosions sont loin d’être les premières à survenir lors d’un vol d’essai de Starship, SpaceX misant sur de multiples lancements pour corriger rapidement les problèmes rencontrés en situation réelle de vol, quitte à prendre plus de risques.Une philosophie qui a fait le succès de l’entreprise, mais n’est pas exempte de critiques.Des associations ont porté plainte contre les autorités américaines en les accusant d’en avoir mal évalué l’impact environnemental, alors que la base spatiale de l’entreprise au Texas est située à proximité de zones naturelles protégées.Et la grande proximité d’Elon Musk avec le président Donald Trump fait craindre de possibles ingérences dans les actions des autorités de régulation.Sous la présidence de Joe Biden, l’homme le plus riche au monde a souvent mis en cause la FAA, l’accusant d’exercer une surveillance excessive sur son entreprise.D’après l’agence Bloomberg, un ingénieur de SpaceX s’est rendu au siège du régulateur il y a deux semaines, exhortant ses équipes à travailler sur un programme visant à déployer des milliers de satellites Starlink, développés également par Elon Musk, sous peine de perdre leur emploi.Ce qu’a démenti SpaceX: “les récents articles sur SpaceX et la FAA sont faux”, a assuré l’entreprise sur la plateforme X, également propriété de M. Musk.

Ukraine: bombardements massifs russes contre les infrastructures énergétiques

Les forces russes ont bombardé massivement dans la nuit de jeudi à vendredi les infrastructures énergétiques de l’Ukraine, a déploré le gouvernement de Kiev, quelques jours avant la tenue d’une réunion diplomatique en Arabie saoudite entre Américains et Ukrainiens.Ces bombardements interviennent au lendemain d’un sommet des 27 dirigeants européens qui, face au désengagement de Washington dans le conflit, ont affiché jeudi à Bruxelles leur volonté de renforcer les capacités de défense du continent.Une rencontre est par ailleurs prévue mardi en Arabie saoudite entre des délégations américaine et ukrainienne afin de définir “un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial”, selon l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.Le président ukrainien Volodymyr Zelenseky a de son côté annoncé jeudi qu’il se rendrait lundi lui aussi en Arabie saoudite pour y rencontrer le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.”Après cela, mon équipe restera en Arabie saoudite pour travailler avec nos partenaires américains”, a-t-il ajouté sur X, assurant que l’Ukraine veut obtenir une “paix rapide et durable” pour mettre fin à l’invasion russe.Son homologue américain Donald Trump a lui aussi indiqué qu’il comptait se rendre en Arabie saoudite, mais sans donner de date précise.- Blessés à Kharkiv -Tôt vendredi, dans plusieurs régions d’Ukraine, les infrastructures énergétiques et gazières” se sont retrouvées à nouveau sous “des bombardements massifs de missiles et de drones”, a écrit vendredi le ministre de l’Energie, Guerman Galouchtchenko sur Facebook.”Toutes les mesures nécessaires sont prises pour stabiliser l’approvisionnement en énergie et en gaz”, a-t-il ajouté.”La Russie tente de nuire aux Ukrainiens ordinaires en bombardant les installations de production d’énergie et de gaz, sans abandonner son objectif de nous priver d’électricité et de chauffage, et en causant le plus grand préjudice aux citoyens ordinaires”, a déploré le ministre.Des alertes aériennes ont été déclenchées dans tout le pays pendant la nuit, avec des dégâts et des blessés signalés dans plusieurs régions.Cinq personnes ont ainsi été blessées dans la nuit de jeudi à vendredi à Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, selon les autorités.Dans un message sur Telegram, le maire de la ville, Igor Terekhov a indiqué qu’une femme avait été retirée vivante des décombres et qu’elle recevait des soins médicaux.”Outre un bâtiment d’infrastructure critique et un bâtiment résidentiel, d’autres bâtiments ont également été endommagés”, a déclaré M. Terekhov.A Ternopil (ouest), selon le gouverneur de la région Iacheslav Negoda, “des missiles ont touché une installation industrielle critique”, sans faire de victime. Il a averti de possibles restrictions sur l’approvisionnement en gaz.Plus tôt dans la nuit, des dommages à des infrastructures critiques avaient été signalés dans la région d’Odessa, dans le sud du pays.”L’attaque a provoqué des incendies dans trois immeubles résidentiels privés. Des infrastructures critiques ont également été endommagées. Selon les premières informations, personne n’a été blessé”, ont indiqué les services d’urgence.La veille, des frappes russes sur un hôtel de Kryvyï Rig (centre) avaient fait quatre morts et plus de 30 blessés, selon les autorités.- “Réarmer l’Europe” -Des “citoyens américains et britanniques”, bénévoles pour une ONG qui étaient hébergés dans cet hôtel, ont survécu, avait précisé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Une semaine après la très vive altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, l’Ukraine fait face au gel de l’aide militaire américaine, mais aussi à l’interruption du partage de renseignements avec Kiev.Cette décision entrave la détection précoce des frappes ennemies, selon des experts interrogés par l’AFP.Face au désengagement américain, les 27 dirigeants européens, réunis en sommet exceptionnel à Bruxelles, ont donné leur feu vert jeudi au plan de la Commission européenne, baptisé “Réarmer l’Europe”, qui vise à mobiliser quelque 800 milliards d’euros, soulignant “la nécessité d’accroître substantiellement les dépenses en matière de défense”.Dans leurs conclusions, les membres de l’UE, à l’exception de la Hongrie, ont convenu notamment qu'”il ne peut y avoir de négociations sur l’Ukraine sans l’Ukraine”.

Ukraine: bombardements massifs russes contre les infrastructures énergétiques

Les forces russes ont bombardé massivement dans la nuit de jeudi à vendredi les infrastructures énergétiques de l’Ukraine, a déploré le gouvernement de Kiev, quelques jours avant la tenue d’une réunion diplomatique en Arabie saoudite entre Américains et Ukrainiens.Ces bombardements interviennent au lendemain d’un sommet des 27 dirigeants européens qui, face au désengagement de Washington dans le conflit, ont affiché jeudi à Bruxelles leur volonté de renforcer les capacités de défense du continent.Une rencontre est par ailleurs prévue mardi en Arabie saoudite entre des délégations américaine et ukrainienne afin de définir “un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial”, selon l’émissaire américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff.Le président ukrainien Volodymyr Zelenseky a de son côté annoncé jeudi qu’il se rendrait lundi lui aussi en Arabie saoudite pour y rencontrer le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.”Après cela, mon équipe restera en Arabie saoudite pour travailler avec nos partenaires américains”, a-t-il ajouté sur X, assurant que l’Ukraine veut obtenir une “paix rapide et durable” pour mettre fin à l’invasion russe.Son homologue américain Donald Trump a lui aussi indiqué qu’il comptait se rendre en Arabie saoudite, mais sans donner de date précise.- Blessés à Kharkiv -Tôt vendredi, dans plusieurs régions d’Ukraine, les infrastructures énergétiques et gazières” se sont retrouvées à nouveau sous “des bombardements massifs de missiles et de drones”, a écrit vendredi le ministre de l’Energie, Guerman Galouchtchenko sur Facebook.”Toutes les mesures nécessaires sont prises pour stabiliser l’approvisionnement en énergie et en gaz”, a-t-il ajouté.”La Russie tente de nuire aux Ukrainiens ordinaires en bombardant les installations de production d’énergie et de gaz, sans abandonner son objectif de nous priver d’électricité et de chauffage, et en causant le plus grand préjudice aux citoyens ordinaires”, a déploré le ministre.Des alertes aériennes ont été déclenchées dans tout le pays pendant la nuit, avec des dégâts et des blessés signalés dans plusieurs régions.Cinq personnes ont ainsi été blessées dans la nuit de jeudi à vendredi à Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine, selon les autorités.Dans un message sur Telegram, le maire de la ville, Igor Terekhov a indiqué qu’une femme avait été retirée vivante des décombres et qu’elle recevait des soins médicaux.”Outre un bâtiment d’infrastructure critique et un bâtiment résidentiel, d’autres bâtiments ont également été endommagés”, a déclaré M. Terekhov.A Ternopil (ouest), selon le gouverneur de la région Iacheslav Negoda, “des missiles ont touché une installation industrielle critique”, sans faire de victime. Il a averti de possibles restrictions sur l’approvisionnement en gaz.Plus tôt dans la nuit, des dommages à des infrastructures critiques avaient été signalés dans la région d’Odessa, dans le sud du pays.”L’attaque a provoqué des incendies dans trois immeubles résidentiels privés. Des infrastructures critiques ont également été endommagées. Selon les premières informations, personne n’a été blessé”, ont indiqué les services d’urgence.La veille, des frappes russes sur un hôtel de Kryvyï Rig (centre) avaient fait quatre morts et plus de 30 blessés, selon les autorités.- “Réarmer l’Europe” -Des “citoyens américains et britanniques”, bénévoles pour une ONG qui étaient hébergés dans cet hôtel, ont survécu, avait précisé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Une semaine après la très vive altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à la Maison Blanche, l’Ukraine fait face au gel de l’aide militaire américaine, mais aussi à l’interruption du partage de renseignements avec Kiev.Cette décision entrave la détection précoce des frappes ennemies, selon des experts interrogés par l’AFP.Face au désengagement américain, les 27 dirigeants européens, réunis en sommet exceptionnel à Bruxelles, ont donné leur feu vert jeudi au plan de la Commission européenne, baptisé “Réarmer l’Europe”, qui vise à mobiliser quelque 800 milliards d’euros, soulignant “la nécessité d’accroître substantiellement les dépenses en matière de défense”.Dans leurs conclusions, les membres de l’UE, à l’exception de la Hongrie, ont convenu notamment qu'”il ne peut y avoir de négociations sur l’Ukraine sans l’Ukraine”.