Monkey business: Sri Lanka to count crop-raiding nuisance wildlife

Sri Lanka will launch a nationwide census of nuisance wildlife, including monkeys and peacocks, as part of an effort to tackle the increasing threat to agriculture, the government said Wednesday.Thousands of officials and volunteers have been mobilised to count wild boar, lorises, peacocks, and monkeys near farms and homes on March 15, the agriculture ministry said in a statement.”The high price of fruit and vegetables is due to these pests,” the ministry said, adding that they hope to develop ways to deal with the animals raiding farms and home gardens.Official estimates suggest that about a third of all crops in Sri Lanka are eaten or destroyed by wild animals, including elephants, which are protected by law as they are considered sacred.The ministry said the census would be conducted in a way to avoid double counting.”The census will help provide a sustainable solution to the problem of wild animals raiding and destroying crops,” the ministry said, adding that it was seeking public support for the count.In 2023, the then agricultural minister proposed exporting some 100,000 toque macaques to Chinese zoos, but the monkey business was abandoned following protests from environmentalists.Sri Lanka removed several species from its protected list in 2023, including all three of its monkey species as well as peacocks and wild boars, allowing farmers to kill them.Elephants are also major raiders of rice farms and fruit plantations, leading to violent clashes with villagers.Official figures show that 1,200 people and more than 3,500 elephants were killed in a decade due to the worsening human-elephant conflict.The government has pledged to increase electric fences to keep elephants from raiding villages but efforts so far have failed to reduce conflicts.

Vouloir maigrir avec un coupe-faim à base de la plante Garcinia peut être dangereux

“Réduire le stockage des graisses” ou “la sensation de faim”: les promesses des “coupe-faim” à base de la plante Garcinia cambogia, masquent des effets indésirables graves et potentiellement mortels relevés dans plusieurs pays, avertissent les autorités de santé.Après avoir analysé un cas mortel d’hépatite aigüe en France et de nombreux cas d’effets sévères signalés sur le territoire ainsi qu’en Italie, aux Etats-Unis, au Canada et en Corée notamment, y compris chez des personnes dépourvues de tout antécédent médical, l’Anses “déconseille fortement à l’ensemble de la population” française de consommer cette plante, dans un avis publié mercredi.Bien qu’interdite dans les médicaments depuis 2012, la plante Garcinia cambogia -ou Tamarinier de Malabar- “continue d’être proposée dans des compléments alimentaires” pour perdre du poids -quelque 340 sont commercialisés, principalement sur internet.Or, entre 2009 et mars 2024, 38 cas d’effets indésirables ont été signalés en France: des atteintes hépatiques, psychiatriques, digestives (pancréatites), cardiaques et musculaires souvent graves.Ces effets peuvent se manifester chez des personnes ayant des antécédents de troubles psychiatriques, de pancréatite ou d’hépatite, ou encore souffrant de diabète, d’obésité ou d’hypertension, détaille l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Ils peuvent aussi toucher des personnes prenant des antidépresseurs, des traitements antirétroviraux ou des médicaments connus pour affecter la fonction hépatique.Ainsi en Italie, une femme de 45 ans, qui avait pris un complément alimentaire basé sur la plante Garcinia gummi-gutta (son autre nom) alors qu’elle était traitée contre l’asthme par un médicament connu pour affecter la fonction hépatique, est morte d’une hépatite aigüe.Mais des effets tout aussi sévères – pouvant être accrus par des interactions médicamenteuses – ont été signalés chez des consommateurs sans antécédent médical, souligne l’agence française.- Interdiction européenne ? -“Une femme âgée de 32 ans, sans antécédents médicaux, a présenté une myocardite qui l’a conduite à avoir une transplantation cardiaque”, un cas cité dans la littérature médicale, rapporte à l’AFP Aymeric Dopter, chef de l’unité d’évaluation des risques liés à la nutrition à l’Anses.”Certaines personnes vous diront: +Moi j’en ai pris et tout va très bien+, tant mieux pour elles. Mais on voit à travers ces quelques cas que des gens qui cherchaient simplement à maigrir se sont retrouvés à avoir leur santé fortement dégradée, voire sont morts à la suite de la prise de cette plante”, souligne-t-il.”Le jeu n’en vaut pas la chandelle: risquer ce type d’effet indésirable très sévère ne nous semble pas raisonnable”, tranche le responsable de l’Anses.Actuellement, le règlement européen ne s’oppose pas à l’utilisation des allégations de santé (“contrôle du poids”, “réduction du stockage des graisses” et “de la sensation de faim”, “contrôle de la glycémie et du taux de cholestérol”…) mises en avant par les fabricants de compléments alimentaires à base de Garcinia cambogia. Elles sont en cours d’examen par l’Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa). L’Efsa a aussi lancé une évaluation des risques associés à l’ingestion d’acide hydroxycitrique, présent dans le fruit de cette plante, une substance à laquelle sont attribuées des propriétés amaigrissantes.Cette expertise pourrait amener l’agence européenne à restreindre voire interdire cette substance.Le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France Philippe Besset, qui représente 7.250 des 20.000 officines en France, a réagi: “Je ne peux pas accepter qu’un produit dangereux soit vendu en pharmacie: je vais immédiatement relayer l’information auprès des pharmaciens d’officine avec une recommandation de le retirer de la vente”.”Quand il y a une alerte de l’agence du médicament, on reçoit sur l’ensemble des postes des officines françaises un message d’avertissement en rouge qui dit “Retirez le produit”. Ça arrive assez fréquemment, quand un lot est défectueux… mais cette histoire-là concerne un complément alimentaire, beaucoup de pharmaciens n’ont pas l’information”, dit-il à l’AFP.L’Anses n’ayant pas de pouvoirs de police sanitaire, une éventuelle interdiction des produits à base de Garcinia cambogia serait du ressort du ministère de l’Agriculture. Ce dernier, sollicité par l’AFP, a indiqué ne pas pouvoir donner de “précision à ce stade”, rappelant qu’il s’agissait d’une “autosaisine de l’Anses”.L’agence française espère que des listes précisant les plantes autorisées dans les compléments alimentaires, ainsi que les restrictions et avertissements encadrant leur utilisation – pas harmonisées pour l’instant au niveau de l’UE – verront le jour en Europe.Elle rappelle que “la perte de poids sans indication médicale comporte des risques, surtout quand la personne adopte des pratiques alimentaires déséquilibrées et peu diversifiées”.

Montée de tensions au Soudan du Sud: un ministre et un général alliés du vice-président arrêtés

Le ministre du Pétrole et le n°2 de l’armée du Soudan du Sud, des proches du vice-président Riek Machar, ont été arrêtés par les forces loyales au président Salva Kiir, dans un contexte de tensions croissantes entre les deux camps qui menacent le fragile accord de paix dans le pays.Ce plan de partage de pouvoir, signé en 2018 mais dont de nombreuses modalités n’ont pas été mises en Å“uvre, a mis fin à une guerre civile entre les deux parties qui a fait près de 400.000 morts et quatre millions de déplacés entre 2013 et 2018.Ces dernières semaines, un regain de tensions a été observé notamment dans l’Etat du Haut-Nil (nord-est), où l’armée dit avoir été attaquée par un groupe armé lié au vice-président, ancien chef rebelle, faisant craindre la montée d’une “violence généralisée” à plusieurs organisations. Mercredi, le ministre du Pétrole Puot Kang Chol a été interpellé selon son porte-parole.”À 2 heures du matin, l’honorable Puot Kang Chol, plusieurs membres de sa famille et ses gardes du corps ont été arrêtés dans sa résidence à Juba”, a écrit , Sirir Gabriel Yiei Ruot sur Facebook, en accusant les forces loyales au président d’avoir mené l’opération.”Aucune explication ou base légale à sa détention n’a été fournie”, a-t-il ajouté.- “Violence à grande échelle” -Mardi, le général Gabriel Duop Lam, un autre allié de M. Machar et officiellement n°2 de l’armée régulière sud-soudanaise (SSPDF) avait déjà été arrêté par le n°1 de l’armée lui-même, selon le parti du vice-président, le SPLM-IO.”Cet acte met tout l’accord (de paix) à risque”, a affirmé dans un communiqué Pal Mai Deng, porte-parole du SPLM-IO, en dénonçant une arrestation illégale.Comme le précise le texte, le général Lam est un haut responsable du SPLA-IO, la branche armée du SPLM-IO. Les SSPDF, loyales au président, ont également cerné la maison du vice-président, a affirmé la même source, sans qu’on sache si M. Machar se trouve sur place.”Ces actions érodent la confiance entre les parties et ruinent les efforts de désescalade des violences actuelles qui ont éclaté dans le comté de Nasir de l’Etat du Haut-Nil”, poursuit le communiqué, qui appelle “tous les garants de l’accord et les partenaires à intervenir afin d’éviter un retour de la violence à grande échelle”.Mi-février, des combats ont éclaté entre l’armée et des “jeunes armés” dans le comté Nasir, près du Soudan, tuant des civils et blessant un casque bleu, selon  la Mission des Nations unies dans le pays (Minuss). L’ONG Human Rights Watch (HRW) avait souligné à propos de ces affrontements que l’armée était engagée dans cette région dans un conflit permanent avec le SPLA-IO. De son côté, l’armée régulière a accusé le SPLA-IO de collaborer dans le Haut-Nil avec un groupe appelé “Armée blanche” pour les attaquer.- Attiser la violence -Fin février, plusieurs organisations multilatérales et non-gouvernementales avaient averti d’une montée de tensions dans le nord du pays, s’inquiétant d’un risque de “violence généralisée”. Elles avaient appelé à la désescalade.Mercredi, le bloc régional Igad a exprimé dans un communiqué sa “profonde inquiétude” au sujet des violences dans le comté de Nasir. Les combats “menacent de saper les gains obtenus de haute-lutte (dans le cadre de l’accord de paix) et exacerbent la situation humanitaire déjà extrême dans la région”, souligne l’Igad.   Depuis son indépendance en 2011, l’Etat le plus jeune de la planète, riche en pétrole mais extrêmement pauvre, est en proie aux violences, sur fonds de conflits ethniques persistants.L’accord de paix de 2018 prévoit notamment la rédaction d’une constitution, la tenue d’élections – plusieurs fois reportées – ainsi que le chantier d’une armée “unifiée”, censée réunir les forces armées qui se sont combattues durant la guerre civile.Lundi, le président a réuni les ministres de son gouvernement d’unité, dont M. Machar et M. Chol, pour évoquer les violences.Un rapport des Nations unies publié le 28 février a déploré que les dirigeants du Soudan du Sud attisent la violence et l’instabilité dans la jeune nation.

La mission d’Israël contre le Hamas “pas terminée”, affirme le chef de l’armée

La mission de l’armée israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza “n’est pas terminée”, a déclaré mercredi le nouveau chef d’état-major, à l’heure où la trêve qui a fait taire les armes depuis le 19 janvier apparaît menacée.”Ce n’est pas une relève comme les autres, c’est un moment historique. Le (…) Hamas a subi un coup dur, mais il n’est pas encore vaincu”, a affirmé le lieutenant général Eyal Zamir lors d’une cérémonie en marge de sa prise de fonctions.”La mission n’est pas encore terminée”, a ajouté le nouveau chef de l’armée israélienne. Premier chef d’état-major issu du corps des blindés, cet officier de 59 ans s’est forgé une réputation d’homme à poigne sur le champ de bataille.Eyal Zamir prend ses fonctions alors que le maintien de la fragile trêve entre Israël et le Hamas semble incertaine, les deux camps s’opposant sur la façon de la prolonger après l’expiration samedi d’une première phase de 42 jours. “Une très lourde responsabilité repose sur vos épaules”, a déclaré le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, pendant la cérémonie.”Les résultats de la guerre auront une importance pour des générations, nous sommes déterminés à (remporter) la victoire”, a-t-il ajouté.- “Démilitarisation totale” -Après 15 mois de guerre, la trêve a jusqu’à présent permis le retour de 33 otages retenus à Gaza depuis l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, et la libération de quelque 1.800 Palestiniens, ainsi que l’entrée d’aide humanitaire dans le territoire assiégé.Mais la suite du processus se heurte aux positions adverses des deux camps.Israël souhaite une extension de la première phase de la trêve jusqu’à la mi-avril pour permettre la libération des otages restants à Gaza, et réclame à terme la “démilitarisation totale” du territoire et l’élimination du Hamas.Le Hamas de son côté réclame la mise en oeuvre de la deuxième étape de l’accord, censée aboutir à un cessez-le-feu permanent, mais insiste pour rester dans le territoire, qu’il dirige depuis 2007. Depuis dimanche, Israël a bloqué l’entrée de l’aide humanitaire vitale pour la population. La troisième phase de l’accord négocié par les pays médiateurs – Etats-Unis, Qatar et Egypte – devrait être consacrée à la reconstruction du territoire en ruines.Mardi, les dirigeants arabes réunis au Caire ont adopté un plan pour la reconstruction de Gaza qui met de fait à l’écart le Hamas et prévoit un retour de l’Autorité palestinienne, chassée du territoire en 2007 par le mouvement islamiste.Mais Israël, qui exclut tout rôle futur à Gaza pour l’Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie occupée, l’a immédiatement rejeté.Le plan garantit, selon le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le maintien des 2,4 millions d’habitants de Gaza sur leur terre, une réponse au projet du président américain Donald Trump qui prévoit leur expulsion vers l’Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la “Riviera du Moyen-Orient”.Le communiqué final met en garde contre “toute tentative odieuse de déplacer le peuple palestinien”.Ce plan se base sur un projet égyptien dont une version initiale chiffrait à 53 milliards de dollars sur cinq ans la reconstruction de Gaza, une estimation équivalente à celle de l’ONU mais qui ne figure pas dans la déclaration finale.La première étape de la reconstruction devrait être consacrée au déblaiement des débris, au déminage et à la fourniture de logements temporaires pour abriter plus de 1,5 million de personnes.Suivront deux autres phases, la première comprenant des infrastructures essentielles et des logements permanents, la seconde des infrastructures incluant un port commercial et un aéroport.L’attaque du Hamas dans le sud d’Israël a fait 1.218 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.La riposte de l’armée israélienne a fait au moins 48.405 morts à Gaza, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

La mission d’Israël contre le Hamas “pas terminée”, affirme le chef de l’armée

La mission de l’armée israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza “n’est pas terminée”, a déclaré mercredi le nouveau chef d’état-major, à l’heure où la trêve qui a fait taire les armes depuis le 19 janvier apparaît menacée.”Ce n’est pas une relève comme les autres, c’est un moment historique. Le (…) Hamas a subi un coup dur, mais il n’est pas encore vaincu”, a affirmé le lieutenant général Eyal Zamir lors d’une cérémonie en marge de sa prise de fonctions.”La mission n’est pas encore terminée”, a ajouté le nouveau chef de l’armée israélienne. Premier chef d’état-major issu du corps des blindés, cet officier de 59 ans s’est forgé une réputation d’homme à poigne sur le champ de bataille.Eyal Zamir prend ses fonctions alors que le maintien de la fragile trêve entre Israël et le Hamas semble incertaine, les deux camps s’opposant sur la façon de la prolonger après l’expiration samedi d’une première phase de 42 jours. “Une très lourde responsabilité repose sur vos épaules”, a déclaré le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, pendant la cérémonie.”Les résultats de la guerre auront une importance pour des générations, nous sommes déterminés à (remporter) la victoire”, a-t-il ajouté.- “Démilitarisation totale” -Après 15 mois de guerre, la trêve a jusqu’à présent permis le retour de 33 otages retenus à Gaza depuis l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, et la libération de quelque 1.800 Palestiniens, ainsi que l’entrée d’aide humanitaire dans le territoire assiégé.Mais la suite du processus se heurte aux positions adverses des deux camps.Israël souhaite une extension de la première phase de la trêve jusqu’à la mi-avril pour permettre la libération des otages restants à Gaza, et réclame à terme la “démilitarisation totale” du territoire et l’élimination du Hamas.Le Hamas de son côté réclame la mise en oeuvre de la deuxième étape de l’accord, censée aboutir à un cessez-le-feu permanent, mais insiste pour rester dans le territoire, qu’il dirige depuis 2007. Depuis dimanche, Israël a bloqué l’entrée de l’aide humanitaire vitale pour la population. La troisième phase de l’accord négocié par les pays médiateurs – Etats-Unis, Qatar et Egypte – devrait être consacrée à la reconstruction du territoire en ruines.Mardi, les dirigeants arabes réunis au Caire ont adopté un plan pour la reconstruction de Gaza qui met de fait à l’écart le Hamas et prévoit un retour de l’Autorité palestinienne, chassée du territoire en 2007 par le mouvement islamiste.Mais Israël, qui exclut tout rôle futur à Gaza pour l’Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie occupée, l’a immédiatement rejeté.Le plan garantit, selon le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le maintien des 2,4 millions d’habitants de Gaza sur leur terre, une réponse au projet du président américain Donald Trump qui prévoit leur expulsion vers l’Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la “Riviera du Moyen-Orient”.Le communiqué final met en garde contre “toute tentative odieuse de déplacer le peuple palestinien”.Ce plan se base sur un projet égyptien dont une version initiale chiffrait à 53 milliards de dollars sur cinq ans la reconstruction de Gaza, une estimation équivalente à celle de l’ONU mais qui ne figure pas dans la déclaration finale.La première étape de la reconstruction devrait être consacrée au déblaiement des débris, au déminage et à la fourniture de logements temporaires pour abriter plus de 1,5 million de personnes.Suivront deux autres phases, la première comprenant des infrastructures essentielles et des logements permanents, la seconde des infrastructures incluant un port commercial et un aéroport.L’attaque du Hamas dans le sud d’Israël a fait 1.218 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.La riposte de l’armée israélienne a fait au moins 48.405 morts à Gaza, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

L’ex-ministre Sarah El Haïry prend la tête du Haut commissariat à l’Enfance

L’ancienne ministre chargée de l’Enfance et figure du MoDem Sarah El Haïry a été nommée mercredi Haut commissaire à l’Enfance, une annonce saluée avec prudence par les associations qui disent désormais attendre des “actes” et des “mesures d’urgence à brève échéance”. Cette nomination, évoquée depuis plus de trois mois, survient en pleine affaire Bétharram et en plein procès du pédocriminel Joël Le Scouarnec. Elle a été confirmée par la porte-parole du gouvernement Sophie Primas à l’issue du conseil des ministres à l’Elysée.A 35 ans, Sarah El Haïry renoue avec des sujets dont elle s’était brièvement occupée en tant que ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles, sous le gouvernement Attal, entre février et septembre 2024.De nombreux dossiers attendent l’ancienne députée de Loire-Atlantique. Interrogée à ce sujet à l’Assemblée nationale en février, sa ministre de tutelle Catherine Vautrin avait notamment évoqué “la politique de prévention des violences faites aux enfants”, “la question de l’adoption”, la politique “de soutien à la parentalité”, la “stratégie d’usage des écrans” ou le service public de la petite enfance.L’aide sociale à l’enfance (ASE) est quant à elle exsangue, frappée par une manque de professionnels et de moyens, marquée par plusieurs drames humains ces dernières années.La création du poste de Haut commissaire à l’Enfance avait été promise par Emmanuel Macron en décembre 2024, en réponse aux critiques soulevées par l’absence d’un ministère de plein exercice dédié à cette question dans le gouvernement Bayrou.Ce nouveau poste n’éteint pas les inquiétudes des associations qui craignent que le cadre retenu par l’exécutif n’apporte pas la même garantie “en matière de prérogatives gouvernementales ou dans les moyens humains et financiers pour mener des politiques ambitieuses”.Or, l’état des lieux “fait froid dans le dos”, ont souligné une centaine d’entre elles dans une tribune en février. “Plus de trois millions d’enfants vivent sous le seuil de pauvreté, au moins 2.000 d’entre eux vivent à la rue et 40.000 dans des hébergements d’urgence, des milliers d’enfants restent non scolarisés (…) 1,6 million d’enfants et d’adolescents souffrent de troubles psychiques et des milliers de mineurs isolés restent sans protection”.- “Quels moyens?” –  Selon le décret publié au Journal Officiel, le Haut commissaire à l’Enfance participe à “la mise en Å“uvre et l’évaluation des politiques” sur l’enfance. Il doit par ailleurs notamment organiser “la concertation avec les acteurs du secteur” et “coordonner au niveau interministériel la politique de l’enfance.” Une “approche globale” saluée par Florine Pruchon, responsable du pôle plaidoyer à SOS Villages d’enfants et coordonnatrice du réseau La dynamique pour les droits des enfants.”On espère vraiment que cela ne va pas être à nouveau une instance pour faire un état des lieux, des rapports”, dit-elle à l’AFP. “Il y a plein de rapports, maintenant il faut agir, il faut mettre en place une stratégie nationale globale et cohérente sur l’enfance”. Si la Haut commissaire “n’aura ni les pouvoirs ni l’autorité d’une ministre”, Sarah El Haïry “peut contribuer à animer la politique gouvernementale pour l’enfance et conduire à l’adoption de mesures d’urgence à brève échéance”, estime la Convention nationale pour la protection de l’enfance (Cnape). La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) appelle pour sa part Sarah El Haïry à une “coopération” afin que “les enfants soient, enfin, mieux protégés demain.”Pour la députée socialiste et rapporteure d’une commission d’enquête parlementaire sur l’ASE Isabelle Santiago, si la nomination a le mérite de mettre fin à “plusieurs semaines de flottement”, de nombreuses questions demeurent.”Quel budget? Quelle feuille de route? Quels poids politiques”, s’inquiète-t-elle dans un communiqué. “L’Etat doit agir au plus vite” et “ne peut pas rester un parent défaillant impunément”. 

Les smartphones, points d’entrée vulnérables face aux fraudes

Hameçonnage via SMS, deepfakes, applications malveillantes: la sécurité des smartphones, très exposés au risque d’attaques et de fraude, est au cÅ“ur des préoccupations du secteur des télécommunications et des mobiles, réuni à Barcelone pour le Salon mondiale du mobile (MWC).A la veille de l’ouverture du Salon, le fabricant chinois Honor a présenté un nouvel outil, bientôt intégré à ses smartphones: d’un simple clic sur une vidéo reçue, l’utilisateur peut demander à l’appareil de vérifier l’authenticité de la vidéo. Grâce à un outil d’intelligence artificielle (IA), et après un rapide “scan”, le téléphone indique, avec un résultat affiché comme sûr à 99%, qu’il s’agit d’une véritable vidéo ou bien d’un “deepfake”. Ces vidéos très réalistes, elle-même générées grâce à l’IA, sont difficilement détectables pour un Å“il non expert. L’Association mondiale des opérateurs télécoms, qui organise dans la capitale catalane cette grand-messe annuelle, a quant a elle développé “Scam signals”, une interface de programmation (API) destinée à protéger les utilisateurs contre les fraudes bancaires par téléphone. Le dispositif, conçu en partenariat avec l’association sectorielle du secteur financier britannique UK Finance, doit lutter contre les appels frauduleux, qui encouragent les consommateurs à autoriser des paiements sur leur application bancaire, en détectant certaines données, comme la longueur d’un appel, au moment d’une transaction bancaire. De quoi permettre aux banques, en cas de doute, de “bloquer la transaction, vérifier si tout va bien, avant de valider le virement”,  détaille Samantha Kight, directrice de la sécurité au sein de la GSMA. Mais si une telle solution est désormais adoptée par certains opérateurs télécoms au Royaume-Uni, la fraude emprunte aussi d’autres canaux, et les smartphones demeurent encore peu protégés. De quoi faire de ces objets du quotidien des cibles de choix. – Fraude bancaire en hausse -En 2024, la fraude aux applications bancaires est celle qui a connu la progression la plus importante de l’ensemble des attaques sur les mobiles, selon l’entreprise de cybersécurité Kaspersky. Selon son rapport annuel sur l’état des menaces mobiles, publié à l’occasion du MWC, les attaques pour vol de données bancaires sur smartphone via des “chevaux de troie”, des “logiciels malveillants sont conçus pour voler les identifiants des utilisateurs relatifs aux services bancaires en ligne” ont ainsi triplé en un an. Une hausse qui révèle la vulnérabilité des utilisateurs face aux applications, qui cachent parfois des dispositifs malveillants. Dans la plupart des cas de fraudes bancaires, “les utilisateurs installent une application malveillante”, détaille à l’AFP Marc Rivero, analyste au sein de l’équipe internationale de recherche et d’analyse de Kaspersky. “Par exemple, ils veulent installer un jeu, ils trouvent un lien sur internet (…) et ils téléchargent l’application. L’application semble être officielle, mais c’est une fausse, et le logiciel malveillant est installé sur l’appareil”, poursuit-il. – Menaces invisibles -Une menace qui n’existe pas uniquement via des liens dénichés sur internet. Les magasins d’applications officiels, pré-installés sur les téléphones et plus sécurisés, comportent parfois des failles. Avec toutefois une différence majeure selon les systèmes d’exploitation des smartphones, Android, ou iOS pour les iPhone. Sur ces derniers, les applications malveillantes restent bien plus rares, témoignent plusieurs experts.Pour Roxane Suau, directrice produit de Pradeo, une entreprise spécialisée dans la cybersécurité des smartphones, le danger est renforcé par des menaces quasi-invisibles. “Quand les téléphones ne sont pas protégés (par un outil de cybersécurité), on ne voit pas si quelqu’un a cliqué sur le lien de phishing ou a téléchargé un logiciel malveillant”, indique-t-elle.  “Donc c’est vrai que dans le grand public, il n’y a pas une énorme prise de conscience”. L’experte se veut toutefois mesurée: le niveau de risque auquel sont exposés les téléphones dépend en grande partie des paramètres réglés par l’utilisateur. Au-delà de la vigilance sur les applications téléchargées, elle recommande ainsi de ne pas laisser la fonction bluetooth allumée en permanence, de désactiver la connexion automatique au réseau wifi, afin de sélectionner soi-même le réseau, et d’effectuer les mises à jour de l’appareil le plus souvent possible. 

Les smartphones, points d’entrée vulnérables face aux fraudes

Hameçonnage via SMS, deepfakes, applications malveillantes: la sécurité des smartphones, très exposés au risque d’attaques et de fraude, est au cÅ“ur des préoccupations du secteur des télécommunications et des mobiles, réuni à Barcelone pour le Salon mondiale du mobile (MWC).A la veille de l’ouverture du Salon, le fabricant chinois Honor a présenté un nouvel outil, bientôt intégré à ses smartphones: d’un simple clic sur une vidéo reçue, l’utilisateur peut demander à l’appareil de vérifier l’authenticité de la vidéo. Grâce à un outil d’intelligence artificielle (IA), et après un rapide “scan”, le téléphone indique, avec un résultat affiché comme sûr à 99%, qu’il s’agit d’une véritable vidéo ou bien d’un “deepfake”. Ces vidéos très réalistes, elle-même générées grâce à l’IA, sont difficilement détectables pour un Å“il non expert. L’Association mondiale des opérateurs télécoms, qui organise dans la capitale catalane cette grand-messe annuelle, a quant a elle développé “Scam signals”, une interface de programmation (API) destinée à protéger les utilisateurs contre les fraudes bancaires par téléphone. Le dispositif, conçu en partenariat avec l’association sectorielle du secteur financier britannique UK Finance, doit lutter contre les appels frauduleux, qui encouragent les consommateurs à autoriser des paiements sur leur application bancaire, en détectant certaines données, comme la longueur d’un appel, au moment d’une transaction bancaire. De quoi permettre aux banques, en cas de doute, de “bloquer la transaction, vérifier si tout va bien, avant de valider le virement”,  détaille Samantha Kight, directrice de la sécurité au sein de la GSMA. Mais si une telle solution est désormais adoptée par certains opérateurs télécoms au Royaume-Uni, la fraude emprunte aussi d’autres canaux, et les smartphones demeurent encore peu protégés. De quoi faire de ces objets du quotidien des cibles de choix. – Fraude bancaire en hausse -En 2024, la fraude aux applications bancaires est celle qui a connu la progression la plus importante de l’ensemble des attaques sur les mobiles, selon l’entreprise de cybersécurité Kaspersky. Selon son rapport annuel sur l’état des menaces mobiles, publié à l’occasion du MWC, les attaques pour vol de données bancaires sur smartphone via des “chevaux de troie”, des “logiciels malveillants sont conçus pour voler les identifiants des utilisateurs relatifs aux services bancaires en ligne” ont ainsi triplé en un an. Une hausse qui révèle la vulnérabilité des utilisateurs face aux applications, qui cachent parfois des dispositifs malveillants. Dans la plupart des cas de fraudes bancaires, “les utilisateurs installent une application malveillante”, détaille à l’AFP Marc Rivero, analyste au sein de l’équipe internationale de recherche et d’analyse de Kaspersky. “Par exemple, ils veulent installer un jeu, ils trouvent un lien sur internet (…) et ils téléchargent l’application. L’application semble être officielle, mais c’est une fausse, et le logiciel malveillant est installé sur l’appareil”, poursuit-il. – Menaces invisibles -Une menace qui n’existe pas uniquement via des liens dénichés sur internet. Les magasins d’applications officiels, pré-installés sur les téléphones et plus sécurisés, comportent parfois des failles. Avec toutefois une différence majeure selon les systèmes d’exploitation des smartphones, Android, ou iOS pour les iPhone. Sur ces derniers, les applications malveillantes restent bien plus rares, témoignent plusieurs experts.Pour Roxane Suau, directrice produit de Pradeo, une entreprise spécialisée dans la cybersécurité des smartphones, le danger est renforcé par des menaces quasi-invisibles. “Quand les téléphones ne sont pas protégés (par un outil de cybersécurité), on ne voit pas si quelqu’un a cliqué sur le lien de phishing ou a téléchargé un logiciel malveillant”, indique-t-elle.  “Donc c’est vrai que dans le grand public, il n’y a pas une énorme prise de conscience”. L’experte se veut toutefois mesurée: le niveau de risque auquel sont exposés les téléphones dépend en grande partie des paramètres réglés par l’utilisateur. Au-delà de la vigilance sur les applications téléchargées, elle recommande ainsi de ne pas laisser la fonction bluetooth allumée en permanence, de désactiver la connexion automatique au réseau wifi, afin de sélectionner soi-même le réseau, et d’effectuer les mises à jour de l’appareil le plus souvent possible.Â