‘Chase master’ Kohli lauded after taking India to brink of Champions glory

Virat Kohli was hailed on Wednesday as the “chase master” after his latest trademark innings took India into a third successive Champions Trophy final.Kohli stroked a controlled 84 to put India within sight of their victory target of 265 in the semi-final against Australia in Dubai on Tuesday.When the 36-year-old departed India needed a manageable 40 off 44 balls and completed the win with 11 deliveries to spare. They will face South Africa or New Zealand in Sunday’s final in Dubai.Kohli brought up 8,000 runs in ODI chases during the innings, which followed an unbeaten 100 that took India past a 242-run target against arch-rivals Pakistan earlier in the tournament.”He has about 30-40 centuries while chasing, has the most runs while chasing and that’s why he has got the tag of ‘chase master’,” former India opener Virender Sehwag said on website Cricbuzz.”This chase was peanuts for him as he smiled through it.””King Kohli” has now scored 8,063 runs at a remarkable average of 64.50 when India bat second in one-day internationals — behind only all-time great Sachin Tendulkar’s 8,720 at 42.33.Kohli crafted and paced his innings to near perfection against Australia, hitting only five fours but with his renowned fitness allowing him constantly to pick up ones and twos with quick running.Former England captain Nasser Hussain said that Kohli’s skill was to keep the scoreboard ticking over by reducing dot balls to a minimum.”At one stage, in 25 deliveries he had 23 singles and a two or something,” Hussain said on Sky Sports. “He manages to knock it around and just when the opposition captain thinks, ‘I might have to bring (a fielder) up’, he knocks it over their head and takes a boundary option.”- ‘The best’ -Australia captain Steve Smith said: “He’s arguably the best chaser the game has seen. He’s done it numerous times against us.”He controls the tempo of the game really well, plays to his strengths and takes the game deep.”It was Kohli’s 74th half-century in 301 ODIs since his debut in 2008. He has 82 hundreds across the three international formats.He was denied a century when caught at long-on off leg-spinner Adam Zampa as he attempted to clear the boundary.India coach Gautam Gambhir lauded Kohli for his game awareness. “He is a phenomenal one-day cricketer,” said Gambhir. “He knows how to plan his runs, he knows how to plan whether he is batting first or chasing and he knows that he adapts to the conditions really quickly.”Kohli and captain Rohit Sharma came into the tournament with retirement rumours swirling after a lack of runs in Tests.Both retired from T20 cricket after India won the World Cup last year.”You can’t judge players thinking that obviously they haven’t got runs in red-ball cricket,” said Gambhir.”It doesn’t mean that they can’t get runs in the 50-over format. “They’ve been exceptional players in this format. They’ve done it for so many years so we had no doubt that they’re going to deliver come the big tournaments.”India won the Champions Trophy in 2002 and 2013.

Le sommet arabe adopte un plan pour reconstruire Gaza

Les dirigeants arabes ont adopté mardi un plan pour la reconstruction de la bande de Gaza mettant à l’écart le Hamas, présenté comme une alternative au projet de Donald Trump de placer le territoire sous contrôle américain mais déjà rejeté par Israël.Réunis au Caire, les dirigeants des pays de la Ligue arabe ont mis en garde contre les tentatives “odieuses” de déplacement de la population de Gaza et appelé à unifier les Palestiniens sous le parapluie de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), dont le mouvement islamiste Hamas ne fait pas partie.Ils ont convenu de créer un fonds destiné à financer la reconstruction de Gaza, détruite par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, en appelant à une contribution internationale pour accélérer le processus.La bande de Gaza serait administrée durant une période transitoire par un comité de technocrates palestiniens, avant que l’Autorité palestinienne n’en reprenne le contrôle.Le plan présenté par l’Egypte représente un montant de 53 milliards de dollars sur cinq ans, une estimation équivalente à celle de l’ONU, pour reconstruire la bande de Gaza.Le président Abdel Fattah al-Sissi a déclaré qu’il garantirait le maintien des 2,4 millions d’habitants de Gaza sur leur terre, une réponse au projet du président américain qui prévoit leur expulsion vers l’Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la “Riviera du Moyen-Orient”.Il n’a toutefois pas critiqué le plan de Donald Trump, qui avait soulevé un tollé international début février, et affirmé que le président américain était “capable de parvenir à la paix” dans la région.”Toute tentative odieuse de déplacer le peuple palestinien ou (…) d’annexer une partie des territoires palestiniens occupés plongerait la région dans une nouvelle phase de conflits (…) ce qui constitue une menace claire pour (…) la paix” au Proche-Orient, avertit cependant le communiqué final du sommet.- “Démilitarisation totale” -Cette réunion s’est tenue dans un contexte de blocage sur la suite du cessez-le-feu en place depuis le 19 janvier, entre Israël, qui a réclamé mardi la “démilitarisation totale” de Gaza, et le Hamas, qui insiste pour y rester.Le mouvement islamiste s’était emparé du pouvoir dans le territoire en 2007, après en avoir chassé l’Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas.”L’Etat de Palestine assumera ses responsabilités dans la bande de Gaza”, a affirmé devant le sommet Mahmoud Abbas, âgé de 89 ans.Le président palestinien s’est dit prêt à organiser “l’année prochaine” des élections présidentielle et législatives dans les Territoires palestiniens, “à condition que les conditions soient réunies”.Le plan présenté par l’Egypte a déjà été rejeté par Israël, qui a promis d’éliminer le Hamas mais exclut aussi tout rôle futur pour l’Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie occupée, dans le territoire.Sur X, la diplomatie israélienne a accusé cette dernière d’avoir démontré “de manière répétée sa corruption, son soutien au terrorisme et son échec à régler la question”. Elle a reproché aux pays arabes de “rejeter l’opportunité (que constitue le plan américain, ndlr) sans lui donner une chance équitable et de continuer de proférer des accusations sans fondement contre Israël”.Le Hamas a “salué” de son côté le projet arabe ainsi que la création d’un comité chargé de gérer le territoire après la guerre.La première étape de la reconstruction, d’une durée de six mois, doit être consacrée au déblaiement des débris, au déminage et à la fourniture de logements temporaires pour abriter plus de 1,5 million de personnes.Suivront deux phases de reconstruction, la première comprenant des infrastructures essentielles et des logements permanents, la seconde des infrastructures incluant un port commercial et un aéroport.Le Caire cherchera à obtenir pour son plan le soutien des nations musulmanes à l’occasion d’un sommet d’urgence de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), vendredi à Jeddah (Arabie saoudite), afin que ce projet “devienne à la fois un plan arabe et un plan islamique”, selon le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lui aussi présent au Caire, a affirmé que son organisation “soutenait fermement” le plan arabe.- Blocage -Une première phase de la trêve, d’une durée de 42 jours, a pris fin le 1er mars, après avoir permis le retour de 33 otages retenus à Gaza en échange de la libération par Israël d’environ 1.800 détenus palestiniens.Les deux camps s’opposent à présent sur la suite du processus, avec pour première conséquence le blocage imposé depuis dimanche par Israël à l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza assiégée. Israël souhaite une extension de la première phase de la trêve jusqu’à la mi-avril tandis que le Hamas insiste sur la mise en oeuvre de la deuxième étape, prévoyant un cessez-le-feu permanent et la libération de tous les otages.Le gouvernement israélien ne cesse de répéter qu’il se réserve le droit de reprendre les combats à tout moment pour anéantir le Hamas si celui-ci ne dépose pas les armes.L’attaque du Hamas dans le sud d’Israël a fait 1.218 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.La riposte de l’armée israélienne a fait au moins 48.405 morts à Gaza, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Le sommet arabe adopte un plan pour reconstruire Gaza

Les dirigeants arabes ont adopté mardi un plan pour la reconstruction de la bande de Gaza mettant à l’écart le Hamas, présenté comme une alternative au projet de Donald Trump de placer le territoire sous contrôle américain mais déjà rejeté par Israël.Réunis au Caire, les dirigeants des pays de la Ligue arabe ont mis en garde contre les tentatives “odieuses” de déplacement de la population de Gaza et appelé à unifier les Palestiniens sous le parapluie de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), dont le mouvement islamiste Hamas ne fait pas partie.Ils ont convenu de créer un fonds destiné à financer la reconstruction de Gaza, détruite par 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas, en appelant à une contribution internationale pour accélérer le processus.La bande de Gaza serait administrée durant une période transitoire par un comité de technocrates palestiniens, avant que l’Autorité palestinienne n’en reprenne le contrôle.Le plan présenté par l’Egypte représente un montant de 53 milliards de dollars sur cinq ans, une estimation équivalente à celle de l’ONU, pour reconstruire la bande de Gaza.Le président Abdel Fattah al-Sissi a déclaré qu’il garantirait le maintien des 2,4 millions d’habitants de Gaza sur leur terre, une réponse au projet du président américain qui prévoit leur expulsion vers l’Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la “Riviera du Moyen-Orient”.Il n’a toutefois pas critiqué le plan de Donald Trump, qui avait soulevé un tollé international début février, et affirmé que le président américain était “capable de parvenir à la paix” dans la région.”Toute tentative odieuse de déplacer le peuple palestinien ou (…) d’annexer une partie des territoires palestiniens occupés plongerait la région dans une nouvelle phase de conflits (…) ce qui constitue une menace claire pour (…) la paix” au Proche-Orient, avertit cependant le communiqué final du sommet.- “Démilitarisation totale” -Cette réunion s’est tenue dans un contexte de blocage sur la suite du cessez-le-feu en place depuis le 19 janvier, entre Israël, qui a réclamé mardi la “démilitarisation totale” de Gaza, et le Hamas, qui insiste pour y rester.Le mouvement islamiste s’était emparé du pouvoir dans le territoire en 2007, après en avoir chassé l’Autorité palestinienne, dirigée par Mahmoud Abbas.”L’Etat de Palestine assumera ses responsabilités dans la bande de Gaza”, a affirmé devant le sommet Mahmoud Abbas, âgé de 89 ans.Le président palestinien s’est dit prêt à organiser “l’année prochaine” des élections présidentielle et législatives dans les Territoires palestiniens, “à condition que les conditions soient réunies”.Le plan présenté par l’Egypte a déjà été rejeté par Israël, qui a promis d’éliminer le Hamas mais exclut aussi tout rôle futur pour l’Autorité palestinienne, basée en Cisjordanie occupée, dans le territoire.Sur X, la diplomatie israélienne a accusé cette dernière d’avoir démontré “de manière répétée sa corruption, son soutien au terrorisme et son échec à régler la question”. Elle a reproché aux pays arabes de “rejeter l’opportunité (que constitue le plan américain, ndlr) sans lui donner une chance équitable et de continuer de proférer des accusations sans fondement contre Israël”.Le Hamas a “salué” de son côté le projet arabe ainsi que la création d’un comité chargé de gérer le territoire après la guerre.La première étape de la reconstruction, d’une durée de six mois, doit être consacrée au déblaiement des débris, au déminage et à la fourniture de logements temporaires pour abriter plus de 1,5 million de personnes.Suivront deux phases de reconstruction, la première comprenant des infrastructures essentielles et des logements permanents, la seconde des infrastructures incluant un port commercial et un aéroport.Le Caire cherchera à obtenir pour son plan le soutien des nations musulmanes à l’occasion d’un sommet d’urgence de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), vendredi à Jeddah (Arabie saoudite), afin que ce projet “devienne à la fois un plan arabe et un plan islamique”, selon le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lui aussi présent au Caire, a affirmé que son organisation “soutenait fermement” le plan arabe.- Blocage -Une première phase de la trêve, d’une durée de 42 jours, a pris fin le 1er mars, après avoir permis le retour de 33 otages retenus à Gaza en échange de la libération par Israël d’environ 1.800 détenus palestiniens.Les deux camps s’opposent à présent sur la suite du processus, avec pour première conséquence le blocage imposé depuis dimanche par Israël à l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza assiégée. Israël souhaite une extension de la première phase de la trêve jusqu’à la mi-avril tandis que le Hamas insiste sur la mise en oeuvre de la deuxième étape, prévoyant un cessez-le-feu permanent et la libération de tous les otages.Le gouvernement israélien ne cesse de répéter qu’il se réserve le droit de reprendre les combats à tout moment pour anéantir le Hamas si celui-ci ne dépose pas les armes.L’attaque du Hamas dans le sud d’Israël a fait 1.218 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.La riposte de l’armée israélienne a fait au moins 48.405 morts à Gaza, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Trump ouvre la porte à un compromis dans sa guerre commerciale contre le Canada et le Mexique

Le gouvernement américain a ouvert mardi la porte à un compromis sur les droits de douane imposés au Canada et au Mexique, le secrétaire au Commerce Howard Lutnick assurant échanger avec ses homologues et que le président Donald Trump était “à l’écoute”.Interrogé sur Fox Business, M. Lutnick a expliqué avoir “échangé au téléphone avec les Canadiens et les Mexicains toute la journée” avant d’ajouter: “Le président est à l’écoute (..) Je pense qu’il finira par trouver une solution avec eux”. Selon lui, une décision pourrait intervenir mercredi.Un premier geste d’apaisement alors que M. Trump avait menacé un peu plus tôt dans la journée d’aller plus loin sur les importations canadiennes si Ottawa mettait en place des mesures de représailles.Dans la soirée, le président américain a cependant estimé devant le Congrès que les droits de douane allaient “rendre les Etats-Unis de nouveau riches et grands. Cela va se produire et même plutôt rapidement”, en reconnaissant néanmoins qu’il y aurait “quelques perturbations, mais nous sommes d’accord avec ça”.Les nouvelles barrières douanières américaines, qui visent le Canada, le Mexique et la Chine et viennent d’entrer en vigueur, renchérissent fortement les prix des biens traversant les frontières, que ce soit des avocats, des t-shirts ou des voitures.Les importations en provenance du Canada et du Mexique sont désormais taxées à hauteur de 25%, et 10% pour les hydrocarbures canadiens.Les produits chinois sont quant à eux frappés par des droits de douane additionnels de 20%, par rapport à la taxation en vigueur avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.Le Canada a répliqué par la mise en place “immédiate” de droits de douane ciblés de 25% sur certains produits américains, notamment la viande, les oeufs, les fruits et le vin, dont la portée va s’élargir au cours du mois, a expliqué le Premier ministre canadien, Justin Trudeau.Lors de sa conférence de presse, Justin Trudeau a estimé que le but du dirigeant américain était de “faire chuter l’économie canadienne” pour ensuite “parler d’annexion” du pays.- Du poulet au soja -Pékin a aussi répliqué mardi, annonçant des taxes de 10 et 15% sur une série de produits agricoles en provenance des États-Unis et allant du poulet au soja.Cette riposte reste toutefois un cran en dessous de l’offensive américaine, qui concerne l’ensemble des produits chinois entrant aux Etats-Unis.La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a promis quant à elle des représailles “douanières et non douanières”.Elle prévoit d’en préciser la teneur dimanche et de s’entretenir avant cela avec le président américain, “probablement jeudi”.Donald Trump – qui ne peut justifier l’imposition par décrets de nouveaux droits de douane que par une urgence liée à la sécurité nationale – reproche aux trois pays de ne pas lutter suffisamment contre le trafic de fentanyl, une drogue aux effets dévastateurs aux Etats-Unis.L’escalade sur les droits de douane a continué de faire tanguer Wall Street, qui a terminé une deuxième séance en fort recul.Ce niveau de taxation sur les importations américaines est “le plus élevé depuis la fin des années 1940” et met “un coup d’arrêt brutal à la mondialisation entamée dans l’après-guerre”, a estimé Paul Ashworth, analyste chez Capital Economics.- “Bousiller l’économie” -Trump est en train “de bousiller l’économie des autres”, se plaint Jessica Dame, une trentenaire résidant à Windsor, ville canadienne située à la frontière et où l’industrie automobile est reine.Robert Pikata, 60 ans et employé de cette ville, se dit “à la fois déçu et effrayé par l’inconnu” et se demande “comment ça va l’affecter”, lui et ses proches.Le locataire de la Maison Blanche n’a pour l’heure aucune intention d’en rester là, en dépit des craintes qui augmentent aux Etats-Unis concernant l’impact sur les entreprises et le pouvoir d’achat des ménages.D’autres taxes sur les importations américaines sont dans les tuyaux, notamment sur l’acier et l’aluminium. Doivent ensuite venir l’automobile, les médicaments, les semi-conducteurs, les produits issus de l’exploitation forestière et de l’agriculture…”Comme le président l’avait indiqué pendant la campagne, il y aura peut-être des variations de prix à court terme, mais à long terme ce sera complétement différent”, a défendu Howard Lutnick, sur la chaîne CNBC.”On aura la meilleure Amérique possible, un budget équilibré, les taux d’intérêt plongeront”, a-t-il assuré.

Trump ouvre la porte à un compromis dans sa guerre commerciale contre le Canada et le Mexique

Le gouvernement américain a ouvert mardi la porte à un compromis sur les droits de douane imposés au Canada et au Mexique, le secrétaire au Commerce Howard Lutnick assurant échanger avec ses homologues et que le président Donald Trump était “à l’écoute”.Interrogé sur Fox Business, M. Lutnick a expliqué avoir “échangé au téléphone avec les Canadiens et les Mexicains toute la journée” avant d’ajouter: “Le président est à l’écoute (..) Je pense qu’il finira par trouver une solution avec eux”. Selon lui, une décision pourrait intervenir mercredi.Un premier geste d’apaisement alors que M. Trump avait menacé un peu plus tôt dans la journée d’aller plus loin sur les importations canadiennes si Ottawa mettait en place des mesures de représailles.Dans la soirée, le président américain a cependant estimé devant le Congrès que les droits de douane allaient “rendre les Etats-Unis de nouveau riches et grands. Cela va se produire et même plutôt rapidement”, en reconnaissant néanmoins qu’il y aurait “quelques perturbations, mais nous sommes d’accord avec ça”.Les nouvelles barrières douanières américaines, qui visent le Canada, le Mexique et la Chine et viennent d’entrer en vigueur, renchérissent fortement les prix des biens traversant les frontières, que ce soit des avocats, des t-shirts ou des voitures.Les importations en provenance du Canada et du Mexique sont désormais taxées à hauteur de 25%, et 10% pour les hydrocarbures canadiens.Les produits chinois sont quant à eux frappés par des droits de douane additionnels de 20%, par rapport à la taxation en vigueur avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.Le Canada a répliqué par la mise en place “immédiate” de droits de douane ciblés de 25% sur certains produits américains, notamment la viande, les oeufs, les fruits et le vin, dont la portée va s’élargir au cours du mois, a expliqué le Premier ministre canadien, Justin Trudeau.Lors de sa conférence de presse, Justin Trudeau a estimé que le but du dirigeant américain était de “faire chuter l’économie canadienne” pour ensuite “parler d’annexion” du pays.- Du poulet au soja -Pékin a aussi répliqué mardi, annonçant des taxes de 10 et 15% sur une série de produits agricoles en provenance des États-Unis et allant du poulet au soja.Cette riposte reste toutefois un cran en dessous de l’offensive américaine, qui concerne l’ensemble des produits chinois entrant aux Etats-Unis.La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a promis quant à elle des représailles “douanières et non douanières”.Elle prévoit d’en préciser la teneur dimanche et de s’entretenir avant cela avec le président américain, “probablement jeudi”.Donald Trump – qui ne peut justifier l’imposition par décrets de nouveaux droits de douane que par une urgence liée à la sécurité nationale – reproche aux trois pays de ne pas lutter suffisamment contre le trafic de fentanyl, une drogue aux effets dévastateurs aux Etats-Unis.L’escalade sur les droits de douane a continué de faire tanguer Wall Street, qui a terminé une deuxième séance en fort recul.Ce niveau de taxation sur les importations américaines est “le plus élevé depuis la fin des années 1940” et met “un coup d’arrêt brutal à la mondialisation entamée dans l’après-guerre”, a estimé Paul Ashworth, analyste chez Capital Economics.- “Bousiller l’économie” -Trump est en train “de bousiller l’économie des autres”, se plaint Jessica Dame, une trentenaire résidant à Windsor, ville canadienne située à la frontière et où l’industrie automobile est reine.Robert Pikata, 60 ans et employé de cette ville, se dit “à la fois déçu et effrayé par l’inconnu” et se demande “comment ça va l’affecter”, lui et ses proches.Le locataire de la Maison Blanche n’a pour l’heure aucune intention d’en rester là, en dépit des craintes qui augmentent aux Etats-Unis concernant l’impact sur les entreprises et le pouvoir d’achat des ménages.D’autres taxes sur les importations américaines sont dans les tuyaux, notamment sur l’acier et l’aluminium. Doivent ensuite venir l’automobile, les médicaments, les semi-conducteurs, les produits issus de l’exploitation forestière et de l’agriculture…”Comme le président l’avait indiqué pendant la campagne, il y aura peut-être des variations de prix à court terme, mais à long terme ce sera complétement différent”, a défendu Howard Lutnick, sur la chaîne CNBC.”On aura la meilleure Amérique possible, un budget équilibré, les taux d’intérêt plongeront”, a-t-il assuré.

Trump ouvre la porte à un compromis dans sa guerre commerciale contre le Canada et le Mexique

Le gouvernement américain a ouvert mardi la porte à un compromis sur les droits de douane imposés au Canada et au Mexique, le secrétaire au Commerce Howard Lutnick assurant échanger avec ses homologues et que le président Donald Trump était “à l’écoute”.Interrogé sur Fox Business, M. Lutnick a expliqué avoir “échangé au téléphone avec les Canadiens et les Mexicains toute la journée” avant d’ajouter: “Le président est à l’écoute (..) Je pense qu’il finira par trouver une solution avec eux”. Selon lui, une décision pourrait intervenir mercredi.Un premier geste d’apaisement alors que M. Trump avait menacé un peu plus tôt dans la journée d’aller plus loin sur les importations canadiennes si Ottawa mettait en place des mesures de représailles.Dans la soirée, le président américain a cependant estimé devant le Congrès que les droits de douane allaient “rendre les Etats-Unis de nouveau riches et grands. Cela va se produire et même plutôt rapidement”, en reconnaissant néanmoins qu’il y aurait “quelques perturbations, mais nous sommes d’accord avec ça”.Les nouvelles barrières douanières américaines, qui visent le Canada, le Mexique et la Chine et viennent d’entrer en vigueur, renchérissent fortement les prix des biens traversant les frontières, que ce soit des avocats, des t-shirts ou des voitures.Les importations en provenance du Canada et du Mexique sont désormais taxées à hauteur de 25%, et 10% pour les hydrocarbures canadiens.Les produits chinois sont quant à eux frappés par des droits de douane additionnels de 20%, par rapport à la taxation en vigueur avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.Le Canada a répliqué par la mise en place “immédiate” de droits de douane ciblés de 25% sur certains produits américains, notamment la viande, les oeufs, les fruits et le vin, dont la portée va s’élargir au cours du mois, a expliqué le Premier ministre canadien, Justin Trudeau.Lors de sa conférence de presse, Justin Trudeau a estimé que le but du dirigeant américain était de “faire chuter l’économie canadienne” pour ensuite “parler d’annexion” du pays.- Du poulet au soja -Pékin a aussi répliqué mardi, annonçant des taxes de 10 et 15% sur une série de produits agricoles en provenance des États-Unis et allant du poulet au soja.Cette riposte reste toutefois un cran en dessous de l’offensive américaine, qui concerne l’ensemble des produits chinois entrant aux Etats-Unis.La présidente du Mexique, Claudia Sheinbaum, a promis quant à elle des représailles “douanières et non douanières”.Elle prévoit d’en préciser la teneur dimanche et de s’entretenir avant cela avec le président américain, “probablement jeudi”.Donald Trump – qui ne peut justifier l’imposition par décrets de nouveaux droits de douane que par une urgence liée à la sécurité nationale – reproche aux trois pays de ne pas lutter suffisamment contre le trafic de fentanyl, une drogue aux effets dévastateurs aux Etats-Unis.L’escalade sur les droits de douane a continué de faire tanguer Wall Street, qui a terminé une deuxième séance en fort recul.Ce niveau de taxation sur les importations américaines est “le plus élevé depuis la fin des années 1940” et met “un coup d’arrêt brutal à la mondialisation entamée dans l’après-guerre”, a estimé Paul Ashworth, analyste chez Capital Economics.- “Bousiller l’économie” -Trump est en train “de bousiller l’économie des autres”, se plaint Jessica Dame, une trentenaire résidant à Windsor, ville canadienne située à la frontière et où l’industrie automobile est reine.Robert Pikata, 60 ans et employé de cette ville, se dit “à la fois déçu et effrayé par l’inconnu” et se demande “comment ça va l’affecter”, lui et ses proches.Le locataire de la Maison Blanche n’a pour l’heure aucune intention d’en rester là, en dépit des craintes qui augmentent aux Etats-Unis concernant l’impact sur les entreprises et le pouvoir d’achat des ménages.D’autres taxes sur les importations américaines sont dans les tuyaux, notamment sur l’acier et l’aluminium. Doivent ensuite venir l’automobile, les médicaments, les semi-conducteurs, les produits issus de l’exploitation forestière et de l’agriculture…”Comme le président l’avait indiqué pendant la campagne, il y aura peut-être des variations de prix à court terme, mais à long terme ce sera complétement différent”, a défendu Howard Lutnick, sur la chaîne CNBC.”On aura la meilleure Amérique possible, un budget équilibré, les taux d’intérêt plongeront”, a-t-il assuré.

Arab leaders endorse plan to rebuild Gaza under Palestinian Authority

Arab leaders endorsed on Tuesday a plan to rebuild the Gaza Strip under the future administration of the Palestinian Authority, presenting an alternative to US President Donald Trump’s widely condemned proposal to take over the territory and displace its people.The prospect of the Palestinian Authority (PA) governing Gaza remains far from certain, however, with Israel having ruled out any future role for the body, and Trump having closed the Palestine Liberation Organization (PLO) liaison office in Washington during his first term while stepping up support for Israel.Trump triggered global outrage by suggesting the United States “take over” the Gaza Strip and turn it into the “Riviera of the Middle East”, while forcing its Palestinian inhabitants to relocate to Egypt or Jordan.Tuesday’s Arab League summit in Cairo — a day after Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu reiterated his support for Trump’s proposal — offered an alternative with the adoption of a “comprehensive Arab plan”.It announced the establishment of a trust fund to pay for the territory’s reconstruction, and urged the international community to back it.”All these efforts are proceeding in parallel with the launch of a political track” towards Palestinian statehood, it added, an ambition that Israeli leaders have opposed.The statement welcomed “the Palestinian decision to form a Gaza administration committee under the umbrella of the Palestinian government”.- ‘Remain on their land’ -The summit also called on Palestinian representation to be unified under the PLO, an umbrella group that is the dominant political force within the Palestinian Authority — and which excludes Hamas.The PA had previously governed Gaza before losing power there in 2007 to Islamist Hamas.Hamas, which sparked the war in Gaza with its October 7, 2023 attack on Israel, said it welcomed the summit’s plan and the proposed formation of a temporary committee “to oversee relief efforts, reconstruction and governance”.But it was unclear how willing Hamas would be to relinquish control of Gaza. Israel meanwhile said the Arab leaders’ proposal failed “to address the realities” and criticised its reliance on both the PA and the UN agency for Palestinian refugees, UNRWA.”Both have repeatedly demonstrated corruption, support for terrorism, and failure in resolving the issue”, the Israeli foreign ministry said in a statement.Palestinians, Arab states and many European governments have rejected Trump’s proposal for US control of Gaza, opposing any efforts to expel its people.Trump has recently appeared to soften his stance, saying he was “not forcing” the plan, which experts have said could violate international law.Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi said the plan would ensure Palestinians “remain on their land”, but was careful not to criticise Trump.The summit’s final communique warned against “sinful attempts to displace the Palestinian people”, saying they would “usher the region into a new phase of conflicts”.For Palestinians, any forced displacement evokes memories of the “Nakba”, or catastrophe — the mass displacement in the war that led to Israel’s creation in 1948.Sisi said Tuesday that the new management committee, composed of Palestinian technocrats, was aimed at “paving the way for the return of the Palestinian Authority to the Strip”.Veteran Palestinian leader Mahmud Abbas, also addressing the summit, said a working committee had been formed to prepare for the PA resuming its role in Gaza.UN chief Antonio Guterres endorsed the initiative in Cairo to rebuild Gaza, adding the world body was prepared to “fully cooperate”.- Ceasefire impasse -Hamas’s October 7 attack on Israel resulted in the deaths of 1,218 people, most of them civilians, while Israel’s military retaliation in Gaza has killed at least 48,405 people, also mostly civilians, data from both sides show.The war has devastated Gaza and created a dire humanitarian crisis.A fragile ceasefire since January saw an influx of humanitarian aid into Gaza, before Israel on Sunday announced it was blocking deliveries until Hamas accepted its terms for an extension of the truce.The deal’s first phase ended at the weekend, after six weeks of relative calm that included exchanges of Israeli hostages for Palestinian prisoners.While Israel has said it wants to extend the first phase until mid-April, Hamas has insisted on a transition to the deal’s second phase, which should lead to a permanent end to the war.Hours before the summit opened Tuesday, Israel’s top diplomat Gideon Saar said it demanded the “total demilitarisation of Gaza” and the removal of Hamas to proceed to the second phase of the ceasefire deal.Hamas leader Sami Abu Zuhri rejected the demand.