L’Allemagne de Merz fait le pari du “No limit” pour se réarmer

L’Allemagne prend un virage encore impensable il y a peu en préparant des investissements sans précédent pour se réarmer, un pari politique du futur chancelier Friedrich Merz amorcé sous la pression du désengagement de Donald Trump vis-à-vis des Européens.L’annonce, mardi soir, du chef des conservateurs allemands, dix jours après sa victoire aux législatives, envoie un signal fort en pleine tempête provoquée par le rapprochement de Donald Trump avec la Russie.Pour les Vingt-Sept dirigeants de l’UE, qui participeront jeudi à un sommet crucial sur la sécurité du continent et l’aide à l’Ukraine, cet électrochoc allemand s’ajoute au projet de la Commission européenne, annoncé le même jour, de mobiliser près de 800 milliards d’euros pour des projets de défense.Si c’est bien le chancelier sortant Olaf Scholz qui représentera l’Allemagne au sommet, Friedrich Merz fait également le déplacement et a déjà rencontré mercredi à Bruxelles le Secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte.Les sommes annoncées par Berlin “sont une surprise, tout comme la rapidité avec laquelle cela s’est fait”, souligne Jacob Ross, politologue au centre de réflexion DGAP, alors que le camp conservateur CDU/CSU et ses partenaires sociaux-démocrates (SPD) ont à peine entamé les discussions pour former une coalition gouvernementale.”Certaines décisions changent le pays pour longtemps”, commente l’hebdomadaire Die Zeit. L’accord de mardi “sur des prêts jusqu’alors inimaginables pourrait en faire partie”.Les partenaires européens, et notamment Paris “vont se demander quelles seront les conséquences pour leurs propres économies, pour la zone euro, pour les rapports de force en Europe”, ajoute M. Ross, politologue au centre de réflexion DGAP.- Plafond levé -Première économie de la zone euro, en récession depuis deux ans, et sous pression du retournement d’alliance des Etats-Unis, son allié historique, l’Allemagne veut renforcer son armée et relancer la croissance.Dans le domaine de la défense, le plafond national que s’est fixé constitutionnellement le pays pour limiter son endettement va de facto être levé. Pour le futur chancelier, la seule règle qui vaille est désormais celle du “quoi qu’il en coûte”.L’objectif est d’atteindre un volume d'”au moins cent milliards d’euros par an” de dépenses militaires, a dit une responsable du SPD, Manuela Schwesig, soit deux fois plus que ce qui est prévu actuellement. Cela rapprocherait l’Allemagne du seuil annuel de 3% du PIB correspondant au nouvel objectif que pourraient bientôt retenir les pays de l’Otan. Le ministre de la Défense, Boris Pistorius, a parlé d'”un jour historique” pour l’Allemagne”, qui va pouvoir assumer “un rôle moteur” pour renforcer l’Otan et l’Europe.Le deuxième volet des annonces porte sur les infrastructures du pays, longtemps négligées : les rails, les routes, les écoles, les réseaux de communication vont bénéficier d’un fonds spécial de 500 milliards d’euros sur dix ans.L’ensemble du plan d’investissements “bazooka” pourrait être présenté à la chambre des députés sortante le 13 mars, selon la presse allemande, pour un vote le 17 mars, avant même que ne se réunisse la nouvelle assemblée issue des récentes législatives.- Confiance ébranlée -“Pour la sécurité, ce sera +No limit+”, a promis Markus Söder, dirigeant conservateur bavarois qui a négocié l’accord avec les sociaux-démocrates.”Pour beaucoup d’entre nous, la confiance fondamentale en l’Amérique est au moins profondément ébranlée”, a reconnu M. Söder.L’Allemagne voit dans la douleur Washington se détourner de l’Europe et menacer de refermer le parapluie militaire sous la protection duquel elle s’est placée depuis la Seconde guerre mondiale.Un nouveau séisme géopolitique après le choc de l’invasion russe de l’Ukraine depuis février 2022. En réaction, Berlin avait déjà annoncé un “changement d’époque” pour sa défense et sa diplomatie. Mais l’enveloppe exceptionnelle de cent milliards d’euros alors décidée pour moderniser l’armée s’est vite révélée insuffisante.Le pari politique de Friedrich Merz n’est toutefois pas sans risque pour ce défenseur de la rigueur budgétaire et des baisses d’impôt.”A peine élu, le futur chancelier allemand prend un virage à 180 degrés”, s’émeut le tabloïd Bild mercredi rappelant que le chef de l’opposition “avait promis de ne pas s’endetter davantage (…). Maintenant, il veut des dettes gigantesques (…)”.Le parti d’extrême droite AfD, devenu la seconde force politique à la chambre des députés, après avoir doublé son score aux législatives, l’a accusé d’avoir “menti aux électeurs”.

Stocks rally on tariff relief hopes, German spending plan

European and Asian stock markets rallied on Wednesday, buoyed by Germany’s plan to massively boost spending on defence, signals that US President Donald Trump could ease huge tariffs and China’s economic targets.But Wall Street stocks and the dollar slid as a survey showed a sharp slowdown in hiring by private firms in the United States and data demonstrated a massive build-up of US crude oil stockpiles, both suggesting that economic growth is faltering.The surge in US crude stockpiles sent the main US oil contract down four percent and the main international contract, Brent, fell below $70 per barrel to its lowest level since 2021.In European trading, Frankfurt surged 3.4 percent after the likely next chancellor, Friedrich Merz, announced the spending plans in the hope of also reviving Europe’s biggest economy.The yield on 10-year German government bonds posted its biggest daily increase since reunification in an indication of the magnitude of the change in spending and debt policy.European defence and manufacturing stocks also climbed.The Paris stock exchange gained 1.6 percent while Milan jumped 2.4 percent. London dipped less than 0.1 percent.”This is huge,” Kathleen Brooks, research director at XTB trading platform said in reaction to the news out of Germany.”For years, economists have said that Germany needed to change its spending rules to get out of the economic hole. It’s taken a Conservative chancellor-in-waiting to pull the trigger,” she added.Sentiment during the European and Asian trading sessions was boosted by comments from US Commerce Secretary Howard Lutnick, who said late on Tuesday that he thought Trump would “work something out” with regards to Canada and Mexico, whose goods were hit with 25 percent levies.”Markets would take even the slightest rollback from Trump as a positive sign, helping to settle nerves following concerns about a full-blown trade war,” said Russ Mould, investment director at investment platform AJ Bell.But hopes for overall tariff relief faded after Lutnick said that Trump was now looking at excluding certain sectors from the higher levies.Global stocks tumbled on Tuesday after US tariffs on China, Mexico and Canada took effect and the three countries retaliated, while fears grew that Europe could be Trump’s next target. Meanwhile, US bond yields fell sharply as investors fled to safety from riskier equities.- Chinese economy -In Asia, investors welcomed China’s economic targets for the coming year and the prospect of tariff relief, with Hong Kong closing up almost three percent.China set an annual growth target of around five percent and vowed to make domestic demand its main economic driver, as lawmakers attended the annual meeting of the National People’s Congress.Beijing also announced a rare hike in fiscal funding, allowing its budget deficit to reach four percent of its GDP this year.It comes alongside a pledge to create 12 million new jobs in China’s cities and a push for two percent inflation this year.The world’s second-largest economy is also planning to increase defence spending by 7.2 percent, the same as last year.But observers have tempered expectations for an expected stimulus given that China is facing strong economic headwinds, especially in light of US tariffs.These include a persistent property sector debt crisis, stubbornly low consumer demand and stuttering employment for young people. – Key figures around 1430 GMT -New York – Dow: DOWN 0.1 percent at 42,470.71 pointsNew York – S&P 500: DOWN 0.4 percent at 5,756.29 New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.4 percent at 18,209.40London – FTSE 100: DOWN less than 0.1 percent at 8,755.84 (close)Paris – CAC 40: UP 1.6 percent at 8,173.75 (close)Frankfurt – DAX: UP 3.4 percent at 23,081.03 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.2 percent at 37,418.24 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: UP 2.8 percent at 23,594.21 (close)Shanghai – Composite: UP 0.5 percent at 3,341.96 (close)Euro/dollar: UP at 1.0770 from 1.0485 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.2871 from $1.2694  Dollar/yen: DOWN at 148.56 from 149.32 yenEuro/pound: UP at 83.69 pence from 82.60 pence West Texas Intermediate: DOWN 4.0 percent at $65.50 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 3.4 percent at $68.64 per barrelburs-rl/bc

Début du Carême à Rome sans le pape, hospitalisé depuis 20 jours

Les cardinaux ont célébré mercredi le début du Carême catholique en l’absence du pape François, hospitalisé depuis 20 jours pour une double pneumonie source d’inquiétudes grandissantes.”Nous nous sentons profondément unis à lui en ce moment et nous le remercions pour ses prières et ses  souffrances pour le bien de toute l’Eglise et du monde entier”, a déclaré le cardinal italien Angelo De Donatis, qui a lu à sa place l’homélie de la messe du mercredi des Cendres écrite par le pontife de 88 ans, à la Basilique Sainte-Sabine sur la colline de l’Aventin à Rome.Le mercredi des “Cendres” marque le début du Carême à 40 jours de Pâques, la fête la plus importante du calendrier catholique. La messe a été précédée par une procession sur l’Aventin. François “s’est bien reposé pendant la nuit”, a annoncé le Vatican mercredi matin. Selon une source vaticane, son état reste “stable”, et il a porté un masque à oxygène ces deux dernières nuits car cela lui permet de mieux dormir. Durant la journée, il reçoit de l’oxygène “à haut débit” par les narines.”Nous touchons du doigt la fragilité dans l’expérience de la maladie, de la pauvreté, de la souffrance qui s’abat parfois soudainement sur nous et nos familles”, écrit le pape dans cette homélie, dont la tonalité résonne avec sa propre situation.Selon son dernier bulletin de santé diffusé mardi soir, François n’a pas de fièvre et demeure “alerte et lucide”. Son pronostic vital reste “réservé”, les médecins estimant qu’il n’est pas encore hors de danger.Le chef des 1,4 milliard de catholiques n’a pas fait d’apparition publique depuis son hospitalisation, et aucune photo de lui n’a été fournie par le Vatican. Il a manqué la prière hebdomadaire de l’Angélus ces trois derniers dimanches, une première depuis son élection en 2013.Le pape ne participera pas non plus aux traditionnels “exercices spirituels”, une retraite qui se déroule chaque année au début du Carême avec la Curie, le personnel de l’administration centrale du Saint-Siège.- Repos et prière -A l’hôpital Gemelli de Rome, où il est hospitalisé depuis le 14 février, le jésuite argentin alterne repos, prière et physiothérapie pour venir à bout d’une pneumonie qui touche ses deux poumons et lui occasionne des épisodes de détresse respiratoire.Lundi, il a été en proie à “deux épisodes d’insuffisance respiratoire aiguë, causés par une accumulation importante de mucus endobronchique et un bronchospasme consécutif”, ce qui a rendu nécessaire l’aspiration d’abondantes sécrétions.Ces nouvelles crises, différentes selon le Vatican des deux précédentes, ont rappelé la fragilité de l’état de santé du pape, dont le tableau clinique reste “complexe”, et ravivé l’inquiétude des fidèles.Son équipe médicale ne s’est toujours pas prononcée sur la durée de son hospitalisation, la plus longue du pontificat, ni sur celle de sa convalescence, s’il parvient à surmonter cette épreuve.Religieux et fidèles continuent de venir devant l’hôpital pour déposer fleurs et bougies à son intention. Parmi eux, Domenica Patania, une Italienne de 63 ans, prie pour lui “car en ce moment particulier nous avons vraiment besoin de lui, de son soutien et de sa proximité”. “Nous voulons qu’il soit en bonne santé pour encore beaucoup d’années”, a-t-elle confié à l’AFPTV.Entre-temps, le Vatican se retrouve plongé dans l’incertitude, ses fonctionnaires poursuivant leur travail tout en étant suspendus aux bulletins médicaux.François, dont la chambre est située au 10e étage de l’hôpital Gemelli, a malgré tout reçu ses plus proches collaborateurs et poursuivi son travail quand son état le permettait, ce qui n’a pas été le cas ces derniers jours.Selon le cardinal vénézuélien Edgar Peña Parra, le numéro trois du Saint-Siège qui lui a rendu visite dimanche, le pape “porte sur son corps des signes de fragilité et de la maladie, comme tout être humain”.L’hospitalisation du souverain pontife intervient après qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années : en surpoids, souffrant de douleurs au genou, il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et des infections respiratoires à répétition.A l’âge de 21 ans, il avait frôlé la mort à cause d’une pleurésie et le lobe supérieur de son poumon droit avait dû lui être retiré.Ces problèmes de santé ont relancé les interrogations sur la capacité de François à assumer ses fonctions, et les conjectures sur sa possible démission.

Début du Carême à Rome sans le pape, hospitalisé depuis 20 jours

Les cardinaux ont célébré mercredi le début du Carême catholique en l’absence du pape François, hospitalisé depuis 20 jours pour une double pneumonie source d’inquiétudes grandissantes.”Nous nous sentons profondément unis à lui en ce moment et nous le remercions pour ses prières et ses  souffrances pour le bien de toute l’Eglise et du monde entier”, a déclaré le cardinal italien Angelo De Donatis, qui a lu à sa place l’homélie de la messe du mercredi des Cendres écrite par le pontife de 88 ans, à la Basilique Sainte-Sabine sur la colline de l’Aventin à Rome.Le mercredi des “Cendres” marque le début du Carême à 40 jours de Pâques, la fête la plus importante du calendrier catholique. La messe a été précédée par une procession sur l’Aventin. François “s’est bien reposé pendant la nuit”, a annoncé le Vatican mercredi matin. Selon une source vaticane, son état reste “stable”, et il a porté un masque à oxygène ces deux dernières nuits car cela lui permet de mieux dormir. Durant la journée, il reçoit de l’oxygène “à haut débit” par les narines.”Nous touchons du doigt la fragilité dans l’expérience de la maladie, de la pauvreté, de la souffrance qui s’abat parfois soudainement sur nous et nos familles”, écrit le pape dans cette homélie, dont la tonalité résonne avec sa propre situation.Selon son dernier bulletin de santé diffusé mardi soir, François n’a pas de fièvre et demeure “alerte et lucide”. Son pronostic vital reste “réservé”, les médecins estimant qu’il n’est pas encore hors de danger.Le chef des 1,4 milliard de catholiques n’a pas fait d’apparition publique depuis son hospitalisation, et aucune photo de lui n’a été fournie par le Vatican. Il a manqué la prière hebdomadaire de l’Angélus ces trois derniers dimanches, une première depuis son élection en 2013.Le pape ne participera pas non plus aux traditionnels “exercices spirituels”, une retraite qui se déroule chaque année au début du Carême avec la Curie, le personnel de l’administration centrale du Saint-Siège.- Repos et prière -A l’hôpital Gemelli de Rome, où il est hospitalisé depuis le 14 février, le jésuite argentin alterne repos, prière et physiothérapie pour venir à bout d’une pneumonie qui touche ses deux poumons et lui occasionne des épisodes de détresse respiratoire.Lundi, il a été en proie à “deux épisodes d’insuffisance respiratoire aiguë, causés par une accumulation importante de mucus endobronchique et un bronchospasme consécutif”, ce qui a rendu nécessaire l’aspiration d’abondantes sécrétions.Ces nouvelles crises, différentes selon le Vatican des deux précédentes, ont rappelé la fragilité de l’état de santé du pape, dont le tableau clinique reste “complexe”, et ravivé l’inquiétude des fidèles.Son équipe médicale ne s’est toujours pas prononcée sur la durée de son hospitalisation, la plus longue du pontificat, ni sur celle de sa convalescence, s’il parvient à surmonter cette épreuve.Religieux et fidèles continuent de venir devant l’hôpital pour déposer fleurs et bougies à son intention. Parmi eux, Domenica Patania, une Italienne de 63 ans, prie pour lui “car en ce moment particulier nous avons vraiment besoin de lui, de son soutien et de sa proximité”. “Nous voulons qu’il soit en bonne santé pour encore beaucoup d’années”, a-t-elle confié à l’AFPTV.Entre-temps, le Vatican se retrouve plongé dans l’incertitude, ses fonctionnaires poursuivant leur travail tout en étant suspendus aux bulletins médicaux.François, dont la chambre est située au 10e étage de l’hôpital Gemelli, a malgré tout reçu ses plus proches collaborateurs et poursuivi son travail quand son état le permettait, ce qui n’a pas été le cas ces derniers jours.Selon le cardinal vénézuélien Edgar Peña Parra, le numéro trois du Saint-Siège qui lui a rendu visite dimanche, le pape “porte sur son corps des signes de fragilité et de la maladie, comme tout être humain”.L’hospitalisation du souverain pontife intervient après qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années : en surpoids, souffrant de douleurs au genou, il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et des infections respiratoires à répétition.A l’âge de 21 ans, il avait frôlé la mort à cause d’une pleurésie et le lobe supérieur de son poumon droit avait dû lui être retiré.Ces problèmes de santé ont relancé les interrogations sur la capacité de François à assumer ses fonctions, et les conjectures sur sa possible démission.

US signals possible exemptions in Canada, Mexico tariffs

US Commerce Secretary Howard Lutnick said an announcement on Canada and Mexico tariffs was expected later Wednesday, signaling potential relief for specific sectors such as automobiles, a day after the steep levies took effect.President Donald Trump’s sharp 25 percent tariffs on US imports from Canada and Mexico — with a lower rate for Canadian energy — kicked in Tuesday, sending global markets tumbling and straining ties between the neighbors.Ottawa swiftly announced retaliatory tariffs, while Mexican President Claudia Sheinbaum plans to unveil her response at a mass rally on Sunday.The US president has nominally cited illegal immigration and fentanyl trafficking in imposing the measures, though he frequently lambasts alleged trade imbalances when discussing the issue.Some sectors such as automobiles are expected to be hit particularly hard by the tariffs, with parts crossing North American borders multiple times during production.Trump is listening to “offers” from Canada and Mexico, Lutnick told Bloomberg Television on Wednesday.He said he expects an announcement to be made Wednesday afternoon.Lutnick dismissed the possibility of lifting the levies completely, but said Trump is mulling market segments where he could provide temporary relief.”The president gets to make the decision,” Lutnick said. “But our expectation is that it’ll be categories.””It will be 25 percent but it’ll be, there will be some categories left out. It could well be autos, could be others as well,” he said.During Trump’s first term, he renegotiated a free trade pact with Mexico and Canada, touting it at the time as the “fairest, most balanced, and beneficial trade agreement” in US history.- ‘Other trading partners’ -Sheinbaum, at her morning press conference Wednesday, said Mexico has to take “important decisions for the future of the country,” adding that “if necessary, other trading partners will be sought.”Expressing a preference for a negotiated solution, she said she anticipates speaking to Trump by phone on Thursday about the tariffs.She vowed retaliatory action and called for supporters to gather in Mexico City’s main square on Sunday to hear details on her government’s response.Beyond the steep tariffs that took effect on Canada and Mexico, Lutnick maintained Wednesday that broader reciprocal tariffs, tailored to all US trading partners, are still coming on April 2.The levies could affect Mexico and Canada further, addressing their broader trade with the United States, he said.Trump has vowed “reciprocal tariffs” targeting friend and foe to remedy potential practices deemed as unfair.While some of these duties could come immediately, Lutnick told Bloomberg that others could take “over a month or two to come online.”This week, Trump also inked an order doubling an additional tariff rate on Chinese imports from 10 percent to 20 percent, also over the country’s alleged role in illicit fentanyl entering the United States.The latest US duties pile atop existing ones on various Chinese products.Beijing hit back swiftly, condemning Washington’s “unilateral imposition” of levies and promising 10 percent and 15 percent tariffs on a range of US agricultural imports.Economists warn that tariff hikes stand to bog down economic growth and add to inflation in the world’s biggest economy.The mounting trade war could complicate Trump’s stated aims of bringing cost of living relief to households.

Israelis bid farewell to hostage in emotional kibbutz funeral

Dozens of mourners gathered Wednesday in Nir Oz, a kibbutz in southern Israel near Gaza, to bid farewell to Ohad Yahalomi, whose body was returned by Hamas last month.The nature guide was seized during the Palestinian Islamist movement’s October 7, 2023 attack on Israel, when nearly a quarter of Nir Oz’s residents were killed or taken hostage.”Sixteen years of joy and light, and the light has now gone out,” Ohad’s widow Bat Sheva told the crowd of mourners, sniffling through her tears.”How do I move forward without you? Where am I going?” she asked as a relative held her by the shoulder to comfort her.Yahalomi, a French-Israeli national, was 49 when he was abducted.His body was not returned until February 27, in a hostage-prisoner exchange under a ceasefire deal that began on January 19.”On October 7th you went out to protect us, and it is so suitable for you, a part of you and this is your essence, to protect your family, where everyone is connected to each other with strong bonds of love,” the widow said.- Wounded while fighting -“On October 7th you went out to protect us, and it is so suitable for you, a part of you and this is your essence, to protect your family, where everyone is connected to each other with strong bonds of love”, Bat Sheva said, breaking up in tears as a relative help her through her speech.During the October 7 attack that triggered the war in Gaza, the Yahalomi family tried to take shelter in their home’s safe room, according to his widow Bat-Sheva Yahalomi.The door wouldn’t lock, so Yahalomi stood in front of it with a pistol. He was wounded in a shootout before being abducted. Their family home remains riddled with bullet holes from the attack.His wife and their three children were also taken hostage but attempted to escape. Only the mother and two daughters managed to flee, leaving behind 12-year-old Eitan. He was released in November 2023 during a brief truce.Ohad Yahalomi was declared dead in January 2024 in a video released by a Hamas-affiliated group. The Israeli army confirmed his death only after his body was returned.A nature enthusiast, Yahalomi worked for the Israel Parks and Nature Authority. An expert on scorpions, he had even written a guide on them.”We’ve lost a formidable person,” his friend Yael Lotem told AFP.”I find it very hard that the country still hasn’t managed to bring all the hostages home,” said the 64-year-old resident of nearby Gvulot kibbutz.”It was possible to bring them all back alive, but that didn’t happen,” said Lotem, whose daughter and grandchildren were also taken hostage on October 7 but released after 51 days in captivity.More than 100 mourners watched silently as his coffin, wrapped in an Israeli flag, was lowered into the sandy soil of the kibbutz cemetery.Tulips and sunflowers covered his grave in a mound as high as the mourners’ thighs.- ‘Magical caracter’ -Moshe Lotem, 69, struggled to hold back tears as he spoke about the man he considered “like a son”.”Ohad was someone very special. He didn’t distinguish between people; he helped anyone he could,” he said.”When I learned he had been taken, I was relieved, because I thought he would be able to look after my daughter and grandchildren.”I was sure that with his magical personality, he could soften Hamas a little, show them human kindness,” he added. “I couldn’t believe he wouldn’t come back.”Yael Mitzafon, 51, another family friend, also believed he would survive.”I felt like he could come back alive. That didn’t happen, and I was deeply shocked,” she said.”It’s important for his family to see their friends present here and elsewhere,” she added.She thought about her own son, the same age as Eitan Yahalomi.”And if it had been the other way around? It’s really hard.”

Lesotho says ‘shocked and embarrassed’ by Trump commentsWed, 05 Mar 2025 16:43:29 GMT

Lesotho was taken aback by US President Donald Trump’s mockery of the southern African nation, its foreign minister said Wednesday, as the country’s main LGBTQ rights organisation denied receiving funds from Washington.Trump called Lesotho a country “nobody has ever heard of” as he defended his sweeping cuts in aid during an address to Congress Tuesday. He …

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Emotion aux obsèques d’un otage franco-israélien dans le kibboutz martyr de Nir Oz

“Seize ans de joie et de lumière, et cette lumière est maintenant éteinte” souffle, digne et en larmes, la veuve du Franco-Israélien Ohad Yahalomi, enlevé lors de l’attaque du 7-Octobre contre le kibboutz Nir Oz et dont le corps a été rendu fin février par le Hamas.”Et moi, je marche dans l’ombre, je tâtonne. Perdue, comment puis-je aller de l’avant sans toi. Où vais-je?”, ajoute Bat-Sheva Yahalomi, mercredi lors des funérailles de son époux devant plusieurs dizaines de personnes dans ce kibboutz martyr de l’attaque du Hamas.Le soir du 7 octobre 2023, un quart des habitants de Nir Oz avaient disparu, soit morts soit enlevés.”Le 7 octobre, tu es sorti pour nous protéger, c’est bien toi, de protéger ta famille où tout le monde est lié aux autres avec des liens d’amour si forts”, rappelle Bat-Sheva Yahalomi.Depuis la matinée, une foule nombreuse a rendu un dernier hommage à Ohad Yahalomi, portant des drapeaux israéliens ou jaunes, en signe de solidarité avec les otages, au passage du convoi funéraire vers le kibboutz agricole situé en lisière de la bande de Gaza où il a été enterré lors d’une cérémonie privée. “Je suis très, très triste, c’est très difficile, nous avons perdu quelqu’un de formidable”, explique à l’AFP Yaël Lotem, 65 ans, une amie proche de M. Yahalomi qui est venue avec son mari Moshé.Ohad Yahalomi, qui avait 49 ans le jour de son enlèvement, était le dernier otage franco-israélien encore aux mains du mouvement islamiste palestinien à Gaza. Sa dépouille a été rendue le 27 février dans le cadre d’un échange de corps d’otages contre la libération de Palestiniens détenus par Israël, en application de l’accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier.- Blessé en résistant -Lors de l’attaque du Hamas sur le sud d’Israël ayant déclenché la guerre, la famille Yahalomi avait essayé de se réfugier dans le mamad, la pièce sécurisée de leur maison, selon le récit de Bat-Sheva Yahalomi, veuve d’Ohad.Mais la porte ne fermant pas, il s’était posté devant avec un pistolet. Blessé dans un échange de tirs, il avait été enlevé.Emmenés séparément, sa femme et leurs trois enfants ont tenté d’échapper à leurs ravisseurs, mais seules la mère et les deux filles y sont parvenues, laissant le garçon, Eitan, 12 ans, derrière elles.Il a été libéré lors de la première et courte trêve entre Israël et le Hamas fin novembre 2023.La maison familiale porte encore les stigmates de l’attaque avec de nombreux impacts de balles. Ohad Yahalomi avait été annoncé mort en janvier 2024 dans une vidéo diffusée par un groupe allié du Hamas, mais l’armée israélienne n’a jamais confirmé cette information avant le retour de sa dépouille.Amoureux des grands espaces, Ohad Yahalomi était employé de l’Autorité des parcs et de la nature. Il était spécialiste des scorpions sur lesquels il avait écrit un guide.”Je trouve très difficile que le pays n’ait pas encore réussi à ramener tous les otages. C’était possible de les ramener tous vivants mais ça n’est pas arrivé”, dit Mme Lotem. Sa fille et ses petits-enfants, qui avaient aussi été enlevés le 7 octobre 2023, ont été libérés après 51 jours de captivité lors de la première trêve. – “Personnalité magique” -Moshé Lotem, 69 ans, ne peut retenir ses larmes en évoquant celui qu’il considérait “comme un fils”.”Quand j’ai appris son enlèvement, j’étais heureux, parce que je me disais qu’il pourrait veiller sur ma fille et ses enfants”, affirme M. Lotem.”J’étais sûr qu’avec sa personnalité magique, il pourrait faire plier un peu le Hamas et leur montrer la gentillesse humaine”, ajoute-t-il. “Je ne pouvais pas croire qu’il ne reviendrait pas”.”Tout ce qu’on peut faire, c’est venir ici, avec des drapeaux pour montrer notre force et notre solidarité” assure Yaël Mitzafon, 51 ans, une autre amie de la famille Yahalomi.