Kenyan president and opposition veteran sign political dealFri, 07 Mar 2025 13:12:26 GMT
Kenyan President William Ruto signed a political cooperation deal with his former arch-rival Raila Odinga on Friday in a bid to boost his presidency after months of turmoil.Ruto’s popularity has been dwindling after plans for new taxes sparked massive youth-led protests last year that saw at least 60 people killed, according to rights groups.The protests …
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Motion de censure contre le gouvernement après la pire catastrophe ferroviaire en Grèce
Le Parlement se prononce vendredi sur une motion de censure soumise par l’opposition de gauche contre le gouvernement conservateur pour sa gestion de la pire catastrophe ferroviaire en Grèce, qui continue, deux ans après, de susciter l’émoi du pays.Le parti de droite Nouvelle Démocratie du Premier ministre Kyriakos Mitsotakis reconduit au pouvoir quelques mois après ce drame pour un nouveau mandat de quatre ans, dispose de 156 députés sur 300 sièges du Parlement, une majorité suffisante pour survivre à cette motion.Depuis trois jours les élus de la majorité gouvernementale et ceux de l’opposition ont croisé le fer lors de débats houleux. Les partis de gauche accusent le gouvernement de “dissimulation” des véritables causes de l’accident ferroviaire du 28 février 2023 qui continue de provoquer une vive émotion dans le pays.Le vote de la motion de censure est attendu vendredi soir.Plus de 3.000 élèves et étudiants, selon la police, ont commencé à manifester vendredi en début d’après-midi dans le centre d’Athènes, bouclé à la circulation. “Aucune dissimulation”, “Pour respirer, on va les renverser”, était inscrit sur une banderole. Le syndicat communiste Pame a également appelé à un rassemblement en fin d’après-midi.Il y a une semaine, plus de 300.000 personnes avaient manifesté à travers le pays, à l’occasion du deuxième anniversaire du pire accident ferroviaire en Grèce, l’une de plus grande mobilisation vue dans le pays ces dernières années.La collision frontale des deux trains a été suivie d’un énorme incendie dont les causes n’ont pas été éclaircies, ce qui alimente la controverse. “Un carburant inconnu” serait à l’origine de “l’énorme boule de feu” qui a tué plusieurs survivants après la collision, selon un rapport d’expetrs publié récemment.- Polémique -Une commission parlementaire, constituée mercredi, doit enquêter sur les responsabilités pénales éventuelles d’un ancien secrétaire d’Etat accusé d’avoir autorisé le nettoyage rapide du site de l’accident, entraînant la perte de preuves essentielles pour la justice.  Quarante personnes au total ont été poursuivies jusqu’ici, mais aucune n’a encore été jugée.L’accident a été imputé à la vétusté du réseau ferroviaire et à “l’erreur” du chef de gare de Larissa, inculpé pour “homicides par négligence”. Selon des médias, il avait été muté à ce poste sans avoir les compétences requises.Selon un sondage récent, la majorité des Grecs impute des “responsabilités pénales” à la classe politique.”Face à un gouvernement arrogant et corrompu, la société a perdu sa confiance dans la Nouvelle Démocratie”, a martelé au Parlement mercredi Nikos Androulakis, chef des socialistes du Pasok, principal parti d’opposition à l’origine de la motion de censure.Jeudi, il a encore accusé le gouvernement “de mentir pour une tragédie qui a bouleversé la Grèce”.Le ministre adjoint au ministère de l’Economie, Nikos Papathanasis a accusé l’opposition “d’instumentaliser” l’affaire de Tempé dans le but de “renverser le gouvernement”.Pour sa part le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a reconnu “les lacunes chroniques de l’Etat”, qui avec “des erreurs humaines fatales”, ont provoqué ce drame.”La tâche ardue de la modernisation des trains a effectivement été en retard”, a-t-il souligné mercredi au Parlement.C’est surtout la compagnie publique grecque OSE, chargée du réseau ferroviaire, qui est mise en cause. L’entreprise d’exploitation du réseau Hellenic Train – achetée en 2017 par le groupe italien Ferrovie dello Stato Italiane (FS) dans le cadre d’un vaste programme de privatisations – se défend de ne gérer que le transport des passagers et du fret.- Traumatisme -Faisant allusion aux manifestations, M. Mitsotakis a appelé les Grecs à se méfier “des tribunaux populaires” et à avoir confiance dans la justice.”Nous vivons deux ans après le traumatisme de Tempé un deuil commun que certains cercles cherchent à transformer en un sujet de division”, a-t-il indiqué.Il s’est dit confiant dans le rejet de la motion de censure grâce à son “groupe parlementaire solidement uni”.Une motion de censure similaire avait été rejetée l’année dernière.
Motion de censure contre le gouvernement après la pire catastrophe ferroviaire en Grèce
Le Parlement se prononce vendredi sur une motion de censure soumise par l’opposition de gauche contre le gouvernement conservateur pour sa gestion de la pire catastrophe ferroviaire en Grèce, qui continue, deux ans après, de susciter l’émoi du pays.Le parti de droite Nouvelle Démocratie du Premier ministre Kyriakos Mitsotakis reconduit au pouvoir quelques mois après ce drame pour un nouveau mandat de quatre ans, dispose de 156 députés sur 300 sièges du Parlement, une majorité suffisante pour survivre à cette motion.Depuis trois jours les élus de la majorité gouvernementale et ceux de l’opposition ont croisé le fer lors de débats houleux. Les partis de gauche accusent le gouvernement de “dissimulation” des véritables causes de l’accident ferroviaire du 28 février 2023 qui continue de provoquer une vive émotion dans le pays.Le vote de la motion de censure est attendu vendredi soir.Plus de 3.000 élèves et étudiants, selon la police, ont commencé à manifester vendredi en début d’après-midi dans le centre d’Athènes, bouclé à la circulation. “Aucune dissimulation”, “Pour respirer, on va les renverser”, était inscrit sur une banderole. Le syndicat communiste Pame a également appelé à un rassemblement en fin d’après-midi.Il y a une semaine, plus de 300.000 personnes avaient manifesté à travers le pays, à l’occasion du deuxième anniversaire du pire accident ferroviaire en Grèce, l’une de plus grande mobilisation vue dans le pays ces dernières années.La collision frontale des deux trains a été suivie d’un énorme incendie dont les causes n’ont pas été éclaircies, ce qui alimente la controverse. “Un carburant inconnu” serait à l’origine de “l’énorme boule de feu” qui a tué plusieurs survivants après la collision, selon un rapport d’expetrs publié récemment.- Polémique -Une commission parlementaire, constituée mercredi, doit enquêter sur les responsabilités pénales éventuelles d’un ancien secrétaire d’Etat accusé d’avoir autorisé le nettoyage rapide du site de l’accident, entraînant la perte de preuves essentielles pour la justice.  Quarante personnes au total ont été poursuivies jusqu’ici, mais aucune n’a encore été jugée.L’accident a été imputé à la vétusté du réseau ferroviaire et à “l’erreur” du chef de gare de Larissa, inculpé pour “homicides par négligence”. Selon des médias, il avait été muté à ce poste sans avoir les compétences requises.Selon un sondage récent, la majorité des Grecs impute des “responsabilités pénales” à la classe politique.”Face à un gouvernement arrogant et corrompu, la société a perdu sa confiance dans la Nouvelle Démocratie”, a martelé au Parlement mercredi Nikos Androulakis, chef des socialistes du Pasok, principal parti d’opposition à l’origine de la motion de censure.Jeudi, il a encore accusé le gouvernement “de mentir pour une tragédie qui a bouleversé la Grèce”.Le ministre adjoint au ministère de l’Economie, Nikos Papathanasis a accusé l’opposition “d’instumentaliser” l’affaire de Tempé dans le but de “renverser le gouvernement”.Pour sa part le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a reconnu “les lacunes chroniques de l’Etat”, qui avec “des erreurs humaines fatales”, ont provoqué ce drame.”La tâche ardue de la modernisation des trains a effectivement été en retard”, a-t-il souligné mercredi au Parlement.C’est surtout la compagnie publique grecque OSE, chargée du réseau ferroviaire, qui est mise en cause. L’entreprise d’exploitation du réseau Hellenic Train – achetée en 2017 par le groupe italien Ferrovie dello Stato Italiane (FS) dans le cadre d’un vaste programme de privatisations – se défend de ne gérer que le transport des passagers et du fret.- Traumatisme -Faisant allusion aux manifestations, M. Mitsotakis a appelé les Grecs à se méfier “des tribunaux populaires” et à avoir confiance dans la justice.”Nous vivons deux ans après le traumatisme de Tempé un deuil commun que certains cercles cherchent à transformer en un sujet de division”, a-t-il indiqué.Il s’est dit confiant dans le rejet de la motion de censure grâce à son “groupe parlementaire solidement uni”.Une motion de censure similaire avait été rejetée l’année dernière.
Australian casino firm strikes deal to avoid liquidity crunch
Australian casino operator Star Entertainment said Friday it has reached an agreement to sell its stake in a major resort in return for a cash lifeline to stay afloat.Shares in the group, which employs more than 8,000 people, have been suspended from trading since March 3 after it failed to post half-year financial results citing liquidity woes.Star’s business — including casinos, bars, restaurants and hotels at resorts in Sydney, Brisbane and the Gold Coast — has been hovering close to entering administration.The firm said Friday evening it had reached a binding heads of agreement with two Hong Kong-based joint venture partners — Chow Tai Fook and Far East Consortium — to get much-needed liquidity.Under the deal, Star will relinquish its 50-percent stake in the Brisbane casino resort to its partners while gaining full ownership of the Gold Coast operations, it said in a statement to the Australian Securities Exchange.The deal provided the troubled group with an upfront cash payment of Aus$53 million (US$33 million), with Aus$35 million of that already received Friday. “The Star intends to use these proceeds for short-term liquidity purposes as it seeks to implement other liquidity initiatives,” the company said.The agreement was subject to various conditions including gaining regulatory approval.Star said it had separately signed a financing commitment for a bridge facility of Aus$250 million with investment firm King Street Capital, and it was also negotiating a larger debt refinancing proposal with a potential lender.The casino firm last traded at Aus$0.11 a share with a market capitalisation of Aus$316 million — a far cry from its Aus$5 billion-plus value of seven years ago. Its finances were squeezed by the cost of developing the Brisbane resort, the threat of an anti-money laundering fine, and stricter regulation in the industry, according to the Australian Financial Review.The company has previously been accused of not adequately policing criminal infiltration and doing little to vet the sources of money coming into the business.Â
Cancer du sein et alcool, des liaisons dangereuses sous-estimées par les femmes
Les Françaises, en particulier les jeunes, le savent-elles ? Environ 8.000 des 61.000 nouveaux cancers du sein par an sont dus à l’alcool et boire un verre par jour suffit à accroître le risque.”En consultation, assez souvent, les femmes ne s’interrogent pas sur les facteurs de risques les plus évidents, comme l’alcool, mais sur les déodorants ou les soutien-gorges, dont elles ont entendu parler sur les réseaux sociaux. Or ce ne sont pas ceux démontrés scientifiquement”, dit à l’AFP Emmanuelle Mouret-Fourme, médecin oncogénéticienne à l’Institut Curie.Pourtant, “plus de 50 études mettent en évidence le lien entre consommation d’alcool et cancer du sein”, souligne-t-elle.”L’alcool est un perturbateur endocrinien, c’est vraiment l’un des plus gros facteurs de risque qui existe, devant l’obésité”, explique Suzette Delaloge, oncologue spécialiste du cancer du sein. Pourtant “c’est super difficile de se dire que boire de l’alcool augmente le risque de cancer du sein. Ca n’est pas très intuitif, les personnes ont du mal à adhérer à ça”, admet-elle.Le programme pionnier de l’institut Gustave-Roussy qu’elle supervise, Interception, propose une prévention personnalisée aux femmes à “risque augmenté” de cancer du sein (génétique familiale…) avec un accompagnement global, notamment nutritionnel, incluant l’alcool.Un lien direct entre consommation d’alcool et cancer a été établi pour sept cancers, dont le sein: ceux du côlon-rectum, de l’oesophage, du foie, de la cavité buccale, du pharynx et du larynx. Toutes les boissons alcoolisées sont concernées: bière, vin, spiritueux.”Souvent, on pense que c’est en descendant le long du tube digestif que l’alcool est dangereux”, note Emmanuel Ricard, porte-parole de la Ligue contre le cancer. Or “il se répand dans le sang et touche tous les organes”.Une fois ingéré, l’alcool est métabolisé et l’éthanol (alcool pur) produit alors de l’acétaldéhyde, un composé toxique qui peut dégrader l’ADN des cellules mammaires. En outre l’alcool perturbe l’équilibre hormonal, notamment les niveaux d’Å“strogène, au rôle crucial dans la prolifération des cellules cancéreuses. – “Profondément tabou” -Or “si, pour le cancer du foie, on estime risqué de consommer trois à quatre verres standards par jour, il y a une très grande sensibilité pour le cancer du sein: un verre par jour suffit”, explique M. Ricard.En février, la Haute Autorité de santé a alerté sur la vulnérabilité accrue des femmes face à l’alcool: il entraîne chez elles des dommages plus graves et plus rapides -ou spécifiques comme le cancer du sein- que chez les hommes. Ces risques doivent être mieux évalués et accompagnés au plan médical, a-t-elle recommandé.Il y a dix ans, après son cancer du sein, Laure Guéroult-Accolas a fondé Patients en réseau, une plateforme qui facilite le quotidien de malades et de leurs proches. “On a créé des groupes d’échanges sur la sexualité, le tabac, le travail… Et pas l’alcool ! C’est une question profondément taboue”, expose-t-elle.Parmi les patientes du réseau, Yannick, 62 ans, s’est étonnée récemment, après une plongée sous-marine avec d’autres ex-malades, de les voir déboucher une bière une fois sorties de l’eau. “Elles ont affirmé que c’était indiqué, parce que +reminéralisant+. Lorsque j’en ai douté, je me suis fait jeter”, rapporte-t-elle.Les jeunes femmes en particulier ne sont pas forcément conscientes des risques de leur consommation, banalisée -au mépris de la loi Evin de 1991- par des influenceurs sur les réseaux sociaux, selon un rapport d’Addiction France, qui a recensé 11.300 contenus valorisant l’alcool de 2021 à 2024.”J’ai deux filles: depuis qu’elle est jeune adulte, l’aînée fait la fête avec ses amis et ils picolent comme des fous”, affirme Mme Guéroult-Accolas. Selon l’Organisation mondiale de la santé, bien d’autres facteurs accroissent le risque de cancer du sein: âge, obésité, antécédents familiaux, exposition aux radiations, antécédents gynécologiques, tabagisme, certains traitements hormonaux de la ménopause…Mais un cancer du sein sur deux touche une femme qui n’est pas concernée par les risques identifiés, et d’autres facteurs doivent être explorés, comme le travail de nuit, la pollution, l’alimentation transformée, les perturbateurs endocriniens des cosmétiques, notamment. Avec 105,4 cas pour 100.000 habitants en métropole, la France a la plus forte incidence de cancer du sein au monde. Détectée tôt, la femme en guérit dans 9 cas sur 10.
Vaste opération militaire dans l’ouest de la Syrie, 52 Alaouites exécutés selon une ONG
Une ONG a affirmé que les forces de sécurité syriennes avaient “exécuté” vendredi 52 membres de la minorité alaouite, lors d’une vaste opération dans le nord-ouest de la Syrie contre des combattants fidèles à l’ex-président Bachar al-Assad.Les autorités du pays ont envoyé vendredi des renforts et lancé d’importantes opérations de ratissage dans cette région, après des violences sans précédent qui ont fait au total 124 morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Un couvre-feu a été prolongé jusqu’à samedi dans les régions côtières de Lattaquié, bastion de la communauté alaouite à laquelle appartient le président déchu, et celle de Tartous, plus au sud.Le rétablissement de la sécurité dans le pays profondément divisé est le défi le plus urgent pour le nouveau pouvoir, issu d’une coalition de groupes rebelles islamistes qui a renversé Bachar al-Assad le 8 décembre après 13 ans de guerre civile.A Jablé, à une dizaine de kilomètres au sud de Lattaquié, un habitant a raconté que des “batailles urbaines” faisaient rage.”Pendant la nuit, nous pouvions entendre des tirs et des explosions, alors qu’arrivaient des renforts massifs”, a déclaré cet homme, prénommé Ali, joint par l’AFP depuis Damas. “Les gens restent enfermés chez eux. Tout le monde a peur. L’arrivée des véhicules militaires et des convois venus de partout n’a rien de rassurant”, a-t-il ajouté.Le responsable de la sécurité de Lattaquié, Moustafa Kneifati, a fait état d’une attaque “planifiée et préméditée” contre des positions gouvernementales dans cette région. L’OSDH a affirmé que 52 Alaouites avaient été “exécutés” vendredi par les forces de sécurité dans deux localités proches de Lattaquié, Al-Shir et Al-Mukhtariya, se basant sur des vidéos et des témoignages. L’ONG et des militants ont publié des vidéos montrant des dizaines de corps en vêtements civils empilés dans la cour d’une maison. Dans une autre vidéo, des hommes en tenue militaire ordonnent à trois personnes de ramper l’une derrière l’autre avant de leur tirer dessus à bout portant.L’AFP n’a pas pu authentifier ces vidéos.- “Groupes hors-la-loi” -Les forces syriennes comptent dans leurs rangs de nombreux anciens combattants de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), le groupe islamiste qui avait pris la tête de la coalition rebelle, après la décision des nouvelles autorités de dissoudre l’ancienne armée ainsi que les différentes factions rebelles.  L’Arabie saoudite a condamné des violences commises par des “groupes hors-la-loi” contre les forces de sécurité. La Turquie, frontalière de la Syrie, a mis en garde contre toute provocation menaçant la paix “en Syrie et dans la région”.Des images diffusées par l’agence de presse officielle Sana ont montré vendredi des combattants des nouvelles forces de sécurité à bord de pickups, armes pointées vers le ciel, entrant dans les villes de Baniyas et Tartous.D’autres images tournées par l’AFP à Al-Bab, dans le nord de la Syrie, montrent des combattants en treillis de l’Armée nationale syrienne, une faction pro-turque, se préparant à gagner Lattaquié pour soutenir les nouvelles autorités.En 24 heures, les combats ont fait 72 morts, dont 36 membres des forces de sécurité, ainsi que 32 combattants armés et quatre civils, selon l’OSDH.”De vastes opérations de ratissage ont débuté dans des villes, villages, localités et montagnes environnantes”, dans les provinces de Lattaquié et de Tartous, après l’arrivée de renforts militaires, a indiqué vendredi Sana, citant une source des forces de sécurité.Cette source a indiqué que cette opération visait des membres “des milices d’Assad et ceux qui les ont soutenues et aidées”.- “Pas de pardon” -A Jablé, les forces de sécurité ont capturé jeudi Ibrahim Houweïja, ancien chef des services de renseignement de l’armée de l’air, selon Sana. Cet homme est “accusé d’avoir commis des centaines d’assassinats à l’époque du criminel Hafez al-Assad”, le père de Bachar al-Assad, a indiqué l’agence, et il est notamment soupçonné d’avoir assassiné le chef druze libanais Kamal Joumblatt en 1977. Le directeur provincial de la sécurité a également indiqué que les forces gouvernementales avaient affronté des hommes armés fidèles à un commandant des forces spéciales de l’ère Assad, Souheil al-Hassan, surnommé “le Tigre”, dans un autre village de la région, Beit Aana.Selon l’OSDH, les forces syriennes ont eu recours à des tirs d’hélicoptères dans ce secteur. Alors que des renforts quittaient jeudi soir la région d’Idleb, un ancien bastion des forces rebelles dans le nord-ouest de la Syrie, des habitants s’y sont rassemblés pour manifester contre les partisans d’Assad.”Il n’y a pas de pardon ou de réconciliation avec les restes du régime, car ils n’ont pas cessé de nous tuer de sang-froid”, a lancé un manifestant, Talal Homsi.Â
Vaste opération militaire dans l’ouest de la Syrie, 52 Alaouites exécutés selon une ONG
Une ONG a affirmé que les forces de sécurité syriennes avaient “exécuté” vendredi 52 membres de la minorité alaouite, lors d’une vaste opération dans le nord-ouest de la Syrie contre des combattants fidèles à l’ex-président Bachar al-Assad.Les autorités du pays ont envoyé vendredi des renforts et lancé d’importantes opérations de ratissage dans cette région, après des violences sans précédent qui ont fait au total 124 morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH).Un couvre-feu a été prolongé jusqu’à samedi dans les régions côtières de Lattaquié, bastion de la communauté alaouite à laquelle appartient le président déchu, et celle de Tartous, plus au sud.Le rétablissement de la sécurité dans le pays profondément divisé est le défi le plus urgent pour le nouveau pouvoir, issu d’une coalition de groupes rebelles islamistes qui a renversé Bachar al-Assad le 8 décembre après 13 ans de guerre civile.A Jablé, à une dizaine de kilomètres au sud de Lattaquié, un habitant a raconté que des “batailles urbaines” faisaient rage.”Pendant la nuit, nous pouvions entendre des tirs et des explosions, alors qu’arrivaient des renforts massifs”, a déclaré cet homme, prénommé Ali, joint par l’AFP depuis Damas. “Les gens restent enfermés chez eux. Tout le monde a peur. L’arrivée des véhicules militaires et des convois venus de partout n’a rien de rassurant”, a-t-il ajouté.Le responsable de la sécurité de Lattaquié, Moustafa Kneifati, a fait état d’une attaque “planifiée et préméditée” contre des positions gouvernementales dans cette région. L’OSDH a affirmé que 52 Alaouites avaient été “exécutés” vendredi par les forces de sécurité dans deux localités proches de Lattaquié, Al-Shir et Al-Mukhtariya, se basant sur des vidéos et des témoignages. L’ONG et des militants ont publié des vidéos montrant des dizaines de corps en vêtements civils empilés dans la cour d’une maison. Dans une autre vidéo, des hommes en tenue militaire ordonnent à trois personnes de ramper l’une derrière l’autre avant de leur tirer dessus à bout portant.L’AFP n’a pas pu authentifier ces vidéos.- “Groupes hors-la-loi” -Les forces syriennes comptent dans leurs rangs de nombreux anciens combattants de Hayat Tahrir al-Sham (HTS), le groupe islamiste qui avait pris la tête de la coalition rebelle, après la décision des nouvelles autorités de dissoudre l’ancienne armée ainsi que les différentes factions rebelles.  L’Arabie saoudite a condamné des violences commises par des “groupes hors-la-loi” contre les forces de sécurité. La Turquie, frontalière de la Syrie, a mis en garde contre toute provocation menaçant la paix “en Syrie et dans la région”.Des images diffusées par l’agence de presse officielle Sana ont montré vendredi des combattants des nouvelles forces de sécurité à bord de pickups, armes pointées vers le ciel, entrant dans les villes de Baniyas et Tartous.D’autres images tournées par l’AFP à Al-Bab, dans le nord de la Syrie, montrent des combattants en treillis de l’Armée nationale syrienne, une faction pro-turque, se préparant à gagner Lattaquié pour soutenir les nouvelles autorités.En 24 heures, les combats ont fait 72 morts, dont 36 membres des forces de sécurité, ainsi que 32 combattants armés et quatre civils, selon l’OSDH.”De vastes opérations de ratissage ont débuté dans des villes, villages, localités et montagnes environnantes”, dans les provinces de Lattaquié et de Tartous, après l’arrivée de renforts militaires, a indiqué vendredi Sana, citant une source des forces de sécurité.Cette source a indiqué que cette opération visait des membres “des milices d’Assad et ceux qui les ont soutenues et aidées”.- “Pas de pardon” -A Jablé, les forces de sécurité ont capturé jeudi Ibrahim Houweïja, ancien chef des services de renseignement de l’armée de l’air, selon Sana. Cet homme est “accusé d’avoir commis des centaines d’assassinats à l’époque du criminel Hafez al-Assad”, le père de Bachar al-Assad, a indiqué l’agence, et il est notamment soupçonné d’avoir assassiné le chef druze libanais Kamal Joumblatt en 1977. Le directeur provincial de la sécurité a également indiqué que les forces gouvernementales avaient affronté des hommes armés fidèles à un commandant des forces spéciales de l’ère Assad, Souheil al-Hassan, surnommé “le Tigre”, dans un autre village de la région, Beit Aana.Selon l’OSDH, les forces syriennes ont eu recours à des tirs d’hélicoptères dans ce secteur. Alors que des renforts quittaient jeudi soir la région d’Idleb, un ancien bastion des forces rebelles dans le nord-ouest de la Syrie, des habitants s’y sont rassemblés pour manifester contre les partisans d’Assad.”Il n’y a pas de pardon ou de réconciliation avec les restes du régime, car ils n’ont pas cessé de nous tuer de sang-froid”, a lancé un manifestant, Talal Homsi.Â
Syria monitor says security forces ‘execute’ 52 Alawites after fierce clashes
A Syrian war monitor said  Friday said that security forces “executed” 52 members of the Alawite minority, a day after deadly clashes with gunmen loyal to toppled president Bashar al-Assad.Thursday’s violence saw the fiercest attacks on the country’s new authorities since Assad was ousted in a lightning offensive by Islamist-led rebels in December.Restoring security has been one of the most daunting challenges facing the new authorities since Assad’s ouster, which ended more than 13 years of civil war sparked by his crackdown on pro-democracy protests.The Britain-based Syrian Observatory for Human Rights said “security forces executed 52 Alawite men in the towns of Al-Shir and Al-Mukhtariya in the Latakia countryside” based on videos it verified, as well as testimonies it received from relatives of the dead.The Observatory and activists released footage showing dozens of bodies in civilian clothing piled in the yard of a house, with blood stains nearby and women wailing.In another clip, men in military garb appear to order three people to crawl on the ground behind each other before opening fire on them at close range.AFP could not independently verify the images.Syria’s new authorities had earlier launched a sweeping security operation after Thursday’s clashes left at least 72 people dead.A curfew was imposed in the coastal provinces of Latakia and Tartus, heartland of the ousted president’s Alawite religious minority, until Saturday.Security forces began what official news agency SANA described as a “large-scale” operation in the two provinces, following the arrival of reinforcements.The operation “targeted remnants of Assad’s militias and those who supported them”, a security official cited by SANA said, as he called on civilians to “stay in their homes”.The defence ministry said it had sent reinforcements to the port cities of Latakia and Tartus.According to the Observatory’s latest toll, at least 124 people have been killed since the clashes erupted on Thursday.They include 72 people killed in the fighting, among them 36 members of the security forces, 32 gunmen and four civilians, the monitor said.The Britain-based Observatory also reported dozens of people wounded and others taken prisoner by both sides.Authorities have also imposed a curfew in Syria’s confessionally divided third city Homs.Mustafa Kneifati, a security official in Latakia, said that in “a well-planned and premeditated attack, several groups of Assad militia remnants attacked our positions and checkpoints, targeting many of our patrols” around the coastal town of Jableh.Kneifati said security forces would “work to eliminate their presence”.”We will restore stability to the region and protect the property of our people,” he said.SANA said that during their operation, security forces detained Ibrahim Huweija, a general who was “accused of hundreds of assassinations” under the rule of Assad’s father and predecessor, Hafez al-Assad.- ‘Everyone’s afraid’ -Ali, a farmer living in Jableh, told AFP he saw “urban battles and street fighting”.”All night, we heard the sounds of gunfire and explosions,” he said.”Everyone’s afraid… we are trapped at home and we can’t go out.”Thursday’s clashes saw security forces conduct helicopter strikes after they clashed with gunmen loyal to Assad-era special forces commander Suhail al-Hassan in the village of Beit Ana.The strikes had prompted leaders of the Alawite community to call for “peaceful protests”, saying they had targeted “the homes of civilians”.Tensions had erupted after residents of Beit Ana, the birthplace of Suhail al-Hassan, prevented security forces from arresting a person wanted for trading arms, the Observatory said.Security forces subsequently launched a campaign in the area, resulting in clashes with gunmen, it added.The killing of at least four civilians during an operation in Latakia also sparked tensions, the monitor said on Wednesday.Security forces launched the campaign in the Daatour neighbourhood of the city on Tuesday after an ambush by “members of the remnants of Assad militias” killed two security personnel, state media reported.Islamist rebels led by Hayat Tahrir al-Sham launched an offensive that toppled Assad on December 8, when he fled to Russia with his family.Multiple high-ranking Assad loyalists have also fled since the former president’s ouster, but many others remain in the country.Syria’s new security forces have since carried out extensive campaigns seeking to root out Assad loyalists from his former bastions.Residents and organisations have reported violations during those campaigns, including home seizures, field executions and kidnappings.Syria’s new authorities have described the violations as “isolated incidents” and vowed to pursue those responsible.Ahmed al-Sharaa, whose Islamist group led the rebel offensive, has since become interim president.Saudi Arabia, which Sharaa visited last month, reaffirmed its support for the new authorities, as did neighbouring Turkey.”Such provocations must not be allowed to become a threat to the peace of Syria and our region,” Turkish foreign ministry spokesman Oncu Keceli posted on X.