US moves to protect all species of pangolin, world’s most trafficked mammal

The United States on Monday moved to extend federal protections to all species of pangolins — a step that would tighten trade restrictions and highlight the urgent conservation plight of the world’s only scaly mammals.Found in the forests, woodlands, and savannas of Africa and Asia, pangolins are small, nocturnal creatures known for their distinctive appearance, slow and peaceful demeanor, and habit of curling into a ball when threatened.Often likened to a walking pinecone, they use long, sticky tongues to feast on ants and termites, give birth to a single pup each year —  and are the most heavily trafficked mammals on Earth. Their keratin scales are coveted in traditional medicine, and their meat is also considered a delicacy in some regions.Despite steep population declines driven by poaching, habitat loss, and inbreeding, only one species — Temminck’s pangolin of Africa — is currently protected under the US Endangered Species Act. Monday’s proposal by the US Fish and Wildlife Service would extend that status to all eight known species.In a statement, the agency said it intends to list the four Asian species — Chinese, Indian, Sunda, and Philippine — as well as the three other African species: white-bellied, black-bellied, and giant pangolins.”I’m delighted the United States is doing its part to save these adorably odd creatures,” said Sarah Uhlemann, international program director at the Center for Biological Diversity. “Pangolins are on the razor’s edge of extinction, and we need to completely shut down any US market for their scales. There’s no good reason for anybody to ingest any part of a pangolin.”Pangolins are currently protected under the Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora (CITES), which prohibits international trade for commercial purposes and allows it only under exceptional circumstances.Still, the illegal trade persists.In April, Nigerian authorities seized nearly four tons of trafficked pangolin scales — representing the slaughter of some 2,000 animals. In November 2024, Indonesian officials intercepted another 1.2 tons.US demand remains a factor. Between 2016 and 2020, border officials intercepted 76 shipments of pangolin parts, including scales and products marketed for traditional medicine, according to public data.

Prison à vie en Allemagne pour un médecin syrien tortionnaire sous Assad

Un médecin syrien, tortionnaire d’opposants au régime de Bachar al-Assad, a été condamné lundi par la justice allemande à la prison à vie pour “crimes contre l’Humanité”, au terme d’un procès fleuve de plus de trois ans à Francfort.Arrivé en Allemagne en 2015, où il a exercé comme chirurgien orthopédique jusqu’à son arrestation en 2020 après avoir été reconnu par d’autres réfugiés syriens, Alaa Moussa était jugé pour de multiples crimes sur des détenus dans des hôpitaux militaires de Damas et de Homs durant la guerre civile en Syrie.Aujourd’hui âgé de 40 ans, l’accusé, vêtu d’un jean et d’une chemise claire, a écouté le verdict en fixant la table devant lui ou le plafond. Il était entré dans la salle en se cachant sous la capuche de son blouson. Sa condamnation à la peine maximale assortie d’une période de sûreté a été applaudie par des victimes ou des parents de victimes, présents au tribunal. Ce médecin réfute toutes les accusations, parmi lesquelles celles d’avoir incendié les parties génitales d’un adolescent, préalablement aspergées d’un désinfectant à base d’alcool, et d’avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups. Son avocat, Ulrich Endres, a indiqué à l’AFP qu’il comptait faire appel du jugement.- “Plaisir à torturer” -En rendant son verdict, le juge Christoph Koller a affirmé qu’il “avait tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres”, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 “s’inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d’Assad” aux manifestations.”Il voulait punir les opposants –avérés ou supposés– au régime et prenait plaisir à les torturer”, a-t-il dit. Dénonçant “une violation massive des droits de l’Homme” par l’accusé, le magistrat a souligné que le verdict était aussi une façon de montrer “que la souffrance des victimes n’est pas oubliée”.Le régime syrien d’Assad a tenté jusqu’à sa chute, en décembre 2024, “d’exercer une influence sur la procédure” allemande, a-t-il poursuivi, évoquant des menaces sur des proches des témoins. Lors de son procès commencé le 19 janvier 2022, entouré de hautes mesures de sécurité, Alaa Moussa avait été confronté à 56 témoins, dont des ex-collègues médecins et des anciennes victimes, au cours de 188 jours d’audience. Certains avaient témoigné masqués et beaucoup avaient fait état de menaces et d’intimidation à l’encontre de leur famille restée au pays alors que l’ombre des services secrets syriens planait sur les audiences.- “S’attendre à être puni” -Parmi les témoins, un ancien lieutenant d’Alep, âgé aujourd’hui d’une quarantaine d’années, emprisonné après avoir refusé de tirer sur des manifestants en novembre 2011.Il avait affirmé avoir vu Alaa Moussa infliger des injections à des malades allongés sur le sol, décédés peu après, dans l’hôpital militaire où il sévissait.”Aucun tortionnaire, quel que soit le lieu où il a commis son crime, ne peut être certain d’échapper à la justice. Il devra toujours s’attendre à être puni pour ses actes”, a asséné le juge Christoph Koller.L’Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle.Il y a deux semaines, la justice allemande avait ainsi condamné à la prison à vie un ancien chef d’une milice syrienne soutenant l’ex-président Bachar al-Assad, reconnu coupable notamment de meurtre, d’actes de torture et de séquestration entre 2012 et 2014.Lors du premier procès au monde sur des exactions du régime de Bachar al-Assad tenu en Allemagne, Anwar Raslan, un ex-gradé des services de renseignement syriens, avait été condamné en janvier 2022 à la prison à vie pour le meurtre de 27 prisonniers et des faits de torture sur au moins 4.000 autres, en 2011 et 2012, dans la prison Al-Khatib.Des procès sur les crimes commis en Syrie ont également eu lieu ailleurs en Europe, notamment en France et en Suède.Le conflit en Syrie, déclenché par des protestations pacifiques violemment réprimées en 2011, a fait plus d’un demi-million de morts, déplacé des millions de personnes et ravagé l’économie et les infrastructures du pays.ald-clp/smk/ial/

Prison à vie en Allemagne pour un médecin syrien tortionnaire sous Assad

Un médecin syrien, tortionnaire d’opposants au régime de Bachar al-Assad, a été condamné lundi par la justice allemande à la prison à vie pour “crimes contre l’Humanité”, au terme d’un procès fleuve de plus de trois ans à Francfort.Arrivé en Allemagne en 2015, où il a exercé comme chirurgien orthopédique jusqu’à son arrestation en 2020 après avoir été reconnu par d’autres réfugiés syriens, Alaa Moussa était jugé pour de multiples crimes sur des détenus dans des hôpitaux militaires de Damas et de Homs durant la guerre civile en Syrie.Aujourd’hui âgé de 40 ans, l’accusé, vêtu d’un jean et d’une chemise claire, a écouté le verdict en fixant la table devant lui ou le plafond. Il était entré dans la salle en se cachant sous la capuche de son blouson. Sa condamnation à la peine maximale assortie d’une période de sûreté a été applaudie par des victimes ou des parents de victimes, présents au tribunal. Ce médecin réfute toutes les accusations, parmi lesquelles celles d’avoir incendié les parties génitales d’un adolescent, préalablement aspergées d’un désinfectant à base d’alcool, et d’avoir administré une injection létale à un détenu qui avait résisté aux coups. Son avocat, Ulrich Endres, a indiqué à l’AFP qu’il comptait faire appel du jugement.- “Plaisir à torturer” -En rendant son verdict, le juge Christoph Koller a affirmé qu’il “avait tué deux personnes et blessé grièvement neuf autres”, soulignant que ces actes commis en 2011 et 2012 “s’inscrivaient dans la réaction brutale du régime dictatorial et injuste d’Assad” aux manifestations.”Il voulait punir les opposants –avérés ou supposés– au régime et prenait plaisir à les torturer”, a-t-il dit. Dénonçant “une violation massive des droits de l’Homme” par l’accusé, le magistrat a souligné que le verdict était aussi une façon de montrer “que la souffrance des victimes n’est pas oubliée”.Le régime syrien d’Assad a tenté jusqu’à sa chute, en décembre 2024, “d’exercer une influence sur la procédure” allemande, a-t-il poursuivi, évoquant des menaces sur des proches des témoins. Lors de son procès commencé le 19 janvier 2022, entouré de hautes mesures de sécurité, Alaa Moussa avait été confronté à 56 témoins, dont des ex-collègues médecins et des anciennes victimes, au cours de 188 jours d’audience. Certains avaient témoigné masqués et beaucoup avaient fait état de menaces et d’intimidation à l’encontre de leur famille restée au pays alors que l’ombre des services secrets syriens planait sur les audiences.- “S’attendre à être puni” -Parmi les témoins, un ancien lieutenant d’Alep, âgé aujourd’hui d’une quarantaine d’années, emprisonné après avoir refusé de tirer sur des manifestants en novembre 2011.Il avait affirmé avoir vu Alaa Moussa infliger des injections à des malades allongés sur le sol, décédés peu après, dans l’hôpital militaire où il sévissait.”Aucun tortionnaire, quel que soit le lieu où il a commis son crime, ne peut être certain d’échapper à la justice. Il devra toujours s’attendre à être puni pour ses actes”, a asséné le juge Christoph Koller.L’Allemagne a déjà poursuivi et jugé des auteurs de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre commis hors de son territoire, notamment des Syriens et des Irakiens, au nom du principe juridique de compétence universelle.Il y a deux semaines, la justice allemande avait ainsi condamné à la prison à vie un ancien chef d’une milice syrienne soutenant l’ex-président Bachar al-Assad, reconnu coupable notamment de meurtre, d’actes de torture et de séquestration entre 2012 et 2014.Lors du premier procès au monde sur des exactions du régime de Bachar al-Assad tenu en Allemagne, Anwar Raslan, un ex-gradé des services de renseignement syriens, avait été condamné en janvier 2022 à la prison à vie pour le meurtre de 27 prisonniers et des faits de torture sur au moins 4.000 autres, en 2011 et 2012, dans la prison Al-Khatib.Des procès sur les crimes commis en Syrie ont également eu lieu ailleurs en Europe, notamment en France et en Suède.Le conflit en Syrie, déclenché par des protestations pacifiques violemment réprimées en 2011, a fait plus d’un demi-million de morts, déplacé des millions de personnes et ravagé l’économie et les infrastructures du pays.ald-clp/smk/ial/

US warship reported heading toward Mideast as Iran, Israel fight

The aircraft carrier USS Nimitz was leaving Southeast Asia on Monday after cancelling plans to dock in Vietnam, amid reports it is headed to the Middle East to boost the US presence as Israel and Iran do battle.At 13:45 GMT, the carrier was traveling through the Malacca Strait toward the Indian Ocean, according to Marine Traffic, a ship-tracking site.A Vietnamese government official confirmed to AFP that a planned reception aboard the USS Nimitz on June 20, as part of the ship’s expected June 19-23 visit to Danang, had been cancelled.  The official shared a letter from the US embassy announcing that the Defense Department was cancelling the event due to “an emergent operational requirement.” The US Embassy in Hanoi declined to comment to AFP, as did a spokesman for the Nimitz.The movement of one of the world’s largest warships came on day four of the escalating air war between Israel and Iran, with no end in sight despite international calls for de-escalation.Israel’s strikes have so far killed at least 224 people, including top military commanders, nuclear scientists and civilians, according to Iranian authorities.In retaliation, Iran said it had struck Israel with a salvo of missiles and warned of “effective, targeted and more devastating operations” to come.US ambassador to Israel Mike Huckabee on Monday said that Iran’s missile barrage had lightly damaged a building used by the American embassy in Tel Aviv.

US warship reported heading toward Mideast as Iran, Israel fight

The aircraft carrier USS Nimitz was leaving Southeast Asia on Monday after cancelling plans to dock in Vietnam, amid reports it is headed to the Middle East to boost the US presence as Israel and Iran do battle.At 13:45 GMT, the carrier was traveling through the Malacca Strait toward the Indian Ocean, according to Marine Traffic, a ship-tracking site.A Vietnamese government official confirmed to AFP that a planned reception aboard the USS Nimitz on June 20, as part of the ship’s expected June 19-23 visit to Danang, had been cancelled.  The official shared a letter from the US embassy announcing that the Defense Department was cancelling the event due to “an emergent operational requirement.” The US Embassy in Hanoi declined to comment to AFP, as did a spokesman for the Nimitz.The movement of one of the world’s largest warships came on day four of the escalating air war between Israel and Iran, with no end in sight despite international calls for de-escalation.Israel’s strikes have so far killed at least 224 people, including top military commanders, nuclear scientists and civilians, according to Iranian authorities.In retaliation, Iran said it had struck Israel with a salvo of missiles and warned of “effective, targeted and more devastating operations” to come.US ambassador to Israel Mike Huckabee on Monday said that Iran’s missile barrage had lightly damaged a building used by the American embassy in Tel Aviv.

Plus qu’une dizaine de foyers encore privés d’eau à Perpignan après une rupture de canalisation

Seule une dizaine de foyers du centre-ville de Perpignan restait lundi après-midi privée d’accès à l’eau potable en raison d’une fuite de canalisation qui a touché jusqu’à “6.000 abonnés”dimanche, selon Veolia.Au total, “une dizaine d’abonnés reste impactée par la coupure”, a affirmé peu après 16H00 la mairie de Perpignan, dans un communiqué, alors qu’ils étaient encore environ 500 à la mi-journée. Par ailleurs, le lieu de la fuite a été identifié, dans une rue toute proche du centre historique, a-t-elle précisé.Cette “casse sur une canalisation, non visible”, selon les mots d’une porte-parole d’Eau Agglo Perpignan/Veolia, s’est produite dimanche matin. Dans les milliers de foyers concernés, “on a constaté une chute de pression au robinet des abonnés”, a-t-elle souligné, ou de “l’eau colorée”, selon la mairie.Lundi matin, Veolia indiquait que même si l’eau avait été rétablie dans la majorité des foyers concernés, elle restait impropre à la consommation humaine dans l’attente de résultats d’analyses sanitaires.Ces dernières n’ont cependant révélé “aucun problème de qualité de l’eau”, a indiqué dans l’après-midi la mairie dans un communiqué précisant que “même si l’eau est trouble, elle est désormais propre à la consommation”.Une porte-parole de l’Agence régionale de Santé (ARS) a confirmé à l’AFP que l’instance avait donné son accord à Eau agglo pour “lever les restrictions”.L’eau est donc effectivement de nouveau consommable même si les résultats définitifs des analyses effectuées par l’ARS elle-même ne seront connus que “mercredi ou jeudi”, a-t-elle souligné.Seul le “public très vulnérable”, c’est-à-dire les personnes à haut risque en matière de santé doivent continuer à boire de l’eau en bouteille, tout comme les habitants d’un EHPAD du centre-ville, a précisé l’ARS. Cette fuite d’environ 10.000 m3 d’eau (soit l’équivalent de trois à quatre piscines olympiques) intervient dans un département des Pyrénées-Orientales confronté depuis trois ans à une sécheresse persistante, la préfecture rappelant régulièrement les nécessaires mesures d’économies d’eau.- Manque d’informations -Selon le dernier point de la préfecture à ce sujet, en date du 1er juin, la ville de Perpignan est d’ailleurs en situation d'”alerte” jusqu’au 31 juillet (sur une échelle qui comprend quatre niveaux: Vigilance, Alerte, Alerte renforcée, Crise).Depuis plusieurs jours et cette semaine encore, la cité catalane est par ailleurs confrontée à des températures élevées (plus de 30 degrés l’après-midi).La mairie de Perpignan qui avait mis en place des distributions de packs de bouteilles d’eau minérale dimanche soir puis tôt lundi matin les a désormais levées, à charge pour Veolia d’approvisionner les derniers foyers encore coupés, selon la mairie. Selon Veolia, l’ensemble des usagers concernés avait été prévenu de la situation par téléphone.Aux points de distribution d’eau, des Perpignanais concernés se plaignaient néanmoins lundi matin du manque d’informations reçues. “J’ai essayé de consulter sur Facebook les pages d’information, j’ai juste trouvé un post qui parlait de cette panne. Ce n’était pas clair”, a déploré Abdellalih, venu se ravitailler.”Ça fait neuf ans que je vis à Perpignan, j’ai jamais vécu un incident pareil (…) le problème n’a pas été bien expliqué”, a-t-il ajouté.Clodia, venue avec un caddy pour récupérer les bouteilles d’eau (un pack par personne) a estimé également n’avoir “pas eu beaucoup d’informations”.”Vers 9H00, j’allais me doucher mais il n’y avait pas beaucoup d’eau. J’ai ouvert tous les robinets et ça ne sortait nulle part. J’ai dû aller (…) chez mon copain pour me doucher, et laver mon uniforme de travail”, a-t-elle raconté à une correspondante de l’AFP. 

En visite en Autriche, Zelensky évoque l’achat d’armes américaines

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en visite lundi à Vienne, a dit vouloir parler avec son homologue américain Donald Trump de l’achat par Kiev de matériel militaire à Washington.”L’un des sujets dont je discuterai avec le président Trump, au cours d’une rencontre, concernera un lot de défense que l’Ukraine est prête à acheter”, a-t-il déclaré, espérant rencontrer le locataire de la Maison Blanche en marge du sommet du G7 au Canada.”Nous devons tous oeuvrer pour que l’alliance entre l’Amérique et l’Europe ne se désagrège pas. C’est dans l’intérêt de tous”, a-t-il insisté, disant “ne pouvoir imaginer, même aujourd’hui, comment vivre et lutter sans l’aide des Etats-Unis”.Il s’exprimait pendant une conférence de presse aux côtés du chef de l’Etat autrichien Alexander Van der Bellen, rencontré dans le cadre de ses efforts visant à assurer la poursuite du soutien occidental face à l’invasion russe.- “Poursuite du soutien à l’Ukraine” -Volodymyr Zelensky ne reste que quelques heures en Autriche, l’un des derniers pays de l’Union européenne (UE) à ne l’avoir pas encore reçu depuis l’invasion de son pays en février 2022. Dans un communiqué, la présidence ukrainienne a souligné que les deux présidents avaient évoqué en “tête-à-tête” puis au sein d’un “format élargi” la “poursuite du soutien à l’Ukraine”. Au programme également, la participation du secteur économique autrichien à la reconstruction de l’Ukraine, où l’Autriche était avant la guerre l’un des plus gros investisseurs.Les dirigeants se concentrent sur le “déminage humanitaire, la récupération d’énergie, la sécurité alimentaire et la construction d’abris”. Le ministère autrichien des Affaires étrangères a ajouté que la coopération sur la reconstruction et la santé allait entre autres être renforcée, le “savoir-faire” de Vienne pouvant être utile.Le gouvernement a dit avoir versé 320 millions d’euros d’aide humanitaire à l’Ukraine et aux Etats voisins. L’Autriche, qui n’est pas membre de l’Otan, “est certes neutre militairement mais elle ne l’est en aucun cas sur le plan politique”, a rappelé M. Van der Bellen.Ses relations auparavant bonnes avec la Russie se sont notablement dégradées depuis le début du conflit en Ukraine. Mais elle conserve des liens économiques avec Moscou : l’une des principales banques autrichiennes, la Raiffeisen, est la plus grande banque occidentale toujours présente sur le sol russe. Volodymyr Zelensky avait dénoncé son maintien en 2022.Le parti d’extrême droite FPÖ, qui arrive en tête dans les sondages mais qui siège dans l’opposition, a vivement critiqué sa visite. “Notre population a le droit de savoir pourquoi l’Autriche compromet sa crédibilité en matière de politique étrangère, enterre sa neutralité et met ainsi en péril sa propre sécurité”, a déclaré son chef Herbert Kickl.

En visite en Autriche, Zelensky évoque l’achat d’armes américaines

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en visite lundi à Vienne, a dit vouloir parler avec son homologue américain Donald Trump de l’achat par Kiev de matériel militaire à Washington.”L’un des sujets dont je discuterai avec le président Trump, au cours d’une rencontre, concernera un lot de défense que l’Ukraine est prête à acheter”, a-t-il déclaré, espérant rencontrer le locataire de la Maison Blanche en marge du sommet du G7 au Canada.”Nous devons tous oeuvrer pour que l’alliance entre l’Amérique et l’Europe ne se désagrège pas. C’est dans l’intérêt de tous”, a-t-il insisté, disant “ne pouvoir imaginer, même aujourd’hui, comment vivre et lutter sans l’aide des Etats-Unis”.Il s’exprimait pendant une conférence de presse aux côtés du chef de l’Etat autrichien Alexander Van der Bellen, rencontré dans le cadre de ses efforts visant à assurer la poursuite du soutien occidental face à l’invasion russe.- “Poursuite du soutien à l’Ukraine” -Volodymyr Zelensky ne reste que quelques heures en Autriche, l’un des derniers pays de l’Union européenne (UE) à ne l’avoir pas encore reçu depuis l’invasion de son pays en février 2022. Dans un communiqué, la présidence ukrainienne a souligné que les deux présidents avaient évoqué en “tête-à-tête” puis au sein d’un “format élargi” la “poursuite du soutien à l’Ukraine”. Au programme également, la participation du secteur économique autrichien à la reconstruction de l’Ukraine, où l’Autriche était avant la guerre l’un des plus gros investisseurs.Les dirigeants se concentrent sur le “déminage humanitaire, la récupération d’énergie, la sécurité alimentaire et la construction d’abris”. Le ministère autrichien des Affaires étrangères a ajouté que la coopération sur la reconstruction et la santé allait entre autres être renforcée, le “savoir-faire” de Vienne pouvant être utile.Le gouvernement a dit avoir versé 320 millions d’euros d’aide humanitaire à l’Ukraine et aux Etats voisins. L’Autriche, qui n’est pas membre de l’Otan, “est certes neutre militairement mais elle ne l’est en aucun cas sur le plan politique”, a rappelé M. Van der Bellen.Ses relations auparavant bonnes avec la Russie se sont notablement dégradées depuis le début du conflit en Ukraine. Mais elle conserve des liens économiques avec Moscou : l’une des principales banques autrichiennes, la Raiffeisen, est la plus grande banque occidentale toujours présente sur le sol russe. Volodymyr Zelensky avait dénoncé son maintien en 2022.Le parti d’extrême droite FPÖ, qui arrive en tête dans les sondages mais qui siège dans l’opposition, a vivement critiqué sa visite. “Notre population a le droit de savoir pourquoi l’Autriche compromet sa crédibilité en matière de politique étrangère, enterre sa neutralité et met ainsi en péril sa propre sécurité”, a déclaré son chef Herbert Kickl.

Wall Street avance malgré l’escalade Israël-Iran

La Bourse de New York évolue en hausse lundi, les investisseurs se montrant confiants quant à l’absence de généralisation régionale du conflit entre Israël et l’Iran, dans l’attente de l’issue de la réunion de la banque centrale américaine (Fed) mercredi.Vers 13H55 GMT, le Dow Jones avançait de 1,03%, l’indice Nasdaq gagnait 1,32% et l’indice élargi S&P 500 prenait 1,04%.”Le fait que la situation (entre Israël et l’Iran, ndlr) reste sous contrôle et qu’il n’y ait pas d’effondrement total au Moyen-Orient, ni de guerre (…) pour le moment, a permis aux marchés de souffler un peu”, estime auprès de l’AFP Adam Sarhan, de 50 Park Investments.L’Iran a tiré lundi des missiles sur plusieurs grandes villes d’Israël, où le bilan s’est alourdi de onze morts au quatrième jour de l’escalade militaire entre les deux pays, en réponse à des frappes aériennes israéliennes sur le territoire iranien.Israël a de son côté dit viser en Iran des “dizaines” de sites de missiles sol-sol et des installations militaires dans l’ouest du pays. Ont aussi été bombardées la capitale et la ville sainte de Machhad à l’extrémité nord-est de l’Iran.Les frappes israéliennes ont fait au moins 224 morts et plus d’un millier de blessés en Iran, selon un bilan officiel établi dimanche.L’absence de généralisation du conflit constitue “une grande bouffée d’oxygène pour le marché, car la situation entre Israël et l’Iran a entraîné une forte baisse des cours vendredi”, rappelle Adam Sarhan.Lundi, “il y a également un intérêt naturel pour des achats à bon compte (…) soutenu par la Chine qui a publié des ventes au détail plus élevées que prévu pour le mois de mai (…) ce qui a contribué à tempérer certaines des inquiétudes concernant la croissance mondiale”, note Patrick O’Hare, de Briefing.com.Selon l’analyste, “les acteurs du marché attendent avec impatience un certain nombre de décisions des banques centrales cette semaine, notamment la décision de la Banque du Japon ce soir et la décision du comité monétaire de la Fed mercredi”.Les acteurs de la finance sont presque unanimes: la banque centrale américaine va opter pour le statu quo pour la quatrième fois d’affilée, dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.”Trump a clairement indiqué qu’il voulait que la Fed réduise ses taux”, ce que l’institution monétaire s’est refusée de faire depuis décembre, souligne Adam Sarhan.”Si la Fed nous donne un ou plusieurs indices qu’elle est prête à réduire les taux, cela pourrait être très haussier pour le marché”, prévoit l’analyste.Sur le marché obligataire, vers 13H50 GMT, le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans se tendait à 4,43%, contre 4,40% à la clôture vendredi.Au tableau des valeurs, le géant de la sidérurgie U.S. Steel bondissait (+5,08% à 54,84 dollars) après que le président américain Donald Trump a signé vendredi un décret portant sur son acquisition par Nippon Steel, la conditionnant au respect d’un “accord de sécurité nationale”.La plateforme de streaming Roku s’envolait de 8,53% à 80,70 dollars après avoir annoncé un partenariat avec Amazon au niveau des téléviseurs connectés. Le but est d’offrir aux annonceurs publicitaires une plateforme commune regroupant les utilisateurs des deux services.Les activités de la société de tests génétiques californienne 23andMe, en faillite, vont être rachetées par sa fondatrice Anne Wojcicki pour 305 millions de dollars, a annoncé l’entreprise vendredi, alors que le laboratoire américain Regeneron était initialement pressenti pour cette acquisition.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

A l’Assemblée, bataille en vue autour de la relance du nucléaire

Définir le futur énergétique de la France, c’est l’objectif du texte examiné à partir de lundi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Les partisans de l’atome devraient s’unir pour réintroduire la relance du nucléaire supprimée en commission. Pour le Rassemblement national, ce serait l’opportunité d’engranger une nouvelle victoire autour de cette proposition de loi du sénateur Daniel Gremillet, qui doit ensuite inspirer le décret fixant la feuille de route énergétique du pays.Le gouvernement doit le publier d’ici la fin de l’été, avant la fin de la navette parlementaire, a rappelé dimanche le ministre de l’Industrie et de l’Énergie Marc Ferracci, soulignant le besoin du décret pour certaines filières afin de “lancer des investissements”.”Nous ne remettrons pas en question le cap de la décarbonation, ni le principe d’un mix électrique équilibré, reposant sur les énergies renouvelables et le nucléaire”, a-t-il dit à propos de la feuille de route.”Notre position est constante : pas de décret avant qu’une loi sérieuse ait été votée” au Parlement, a prévenu en retour lundi le député RN Jean-Philippe Tanguy.Si le texte est étudié à l’Assemblée, c’est d’abord parce que le groupe de Marine Le Pen a agité fin avril la menace de la censure et obtenu du Premier ministre François Bayrou son inscription à l’ordre du jour.Jean-Philippe Tanguy a promis lundi que son groupe mettrait l’accent dans les débats à l’Assemblée sur “le coût de production et le prix (pour les consommateurs) le plus bas possible”, reprochant au gouvernement Bayrou de projeter un prix de “100 euros le mégawatt-heure”. “Autant ne rien faire”, a-t-il lancé.Les élus écologistes ont eux fustigé le fait d’en passer par une proposition de loi “issue de la droite sénatoriale”, et non par un projet de loi qui aurait permis une étude d’impact.”Est-ce que vous avez entendu la droite parler des énergies renouvelables, de la réduction de la consommation ? Non. Ils se cachent derrière le nucléaire pour faire semblant d’œuvrer pour le climat”, a dénoncé la députée EELV Julie Larnoes.- Le nucléaire au cœur du débat – Après un examen chaotique en commission, au cours duquel l’article fixant les objectifs du secteur nucléaire a été supprimé, le rapporteur, le député macroniste et ancien ministre Antoine Armand, a déposé des amendements pour réintroduire une relance massive de l’atome, qui semble convenir au Rassemblement national.Elle prévoit notamment de nouvelles capacités nucléaires, équivalent à engager la construction de 14 nouveaux EPR au plus tard en 2030. Une position plus tranchée que celle du gouvernement.”Les amendements déposés par le rapporteur sur les objectifs de nucléaire et sur la suppression des objectifs pour les énergies intermittentes vont dans le bon sens pour nous”, a estimé le député RN Maxime Amblard.A contrario, la recherche d’un accord entre le rapporteur et les socialistes semble au point mort.- Quelle place pour les énergies renouvelables ? -Le groupe de Boris Vallaud défend, lui, une relance de l’atome qu’il estime “raisonnable”, face au retard pris dans le développement des énergies renouvelables, en engageant la construction de huit nouveaux EPR d’ici 2035. Il propose d’attendre cinq ans et un retour d’expérience sur la construction des nouveaux réacteurs, avant de s’engager sur des capacités supplémentaires.”Nous avons présenté au rapporteur nos positions (…) mais nous n’avons pas eu de retour”, a déploré auprès de l’AFP Karim Benbrahim (PS).Comme le reste de la gauche, les socialistes déplorent que le texte ne fixe plus de part des énergies renouvelables à atteindre, ne parlant maintenant plus que d’énergies “décarbonées”. Ce changement sémantique ouvre, selon eux, la voie à une production électrique sans énergies renouvelables. “Une ligne rouge”, prévient Karim Benbrahim. Le texte actuel prévoit à présent de porter d’ici 2030 la part d’énergie décarbonée à 58% au moins de la consommation d’énergie en France, alors que le pays doit se mettre sur la voie de la neutralité carbone en 2050.Aujourd’hui, la consommation d’énergie en France dépend encore à hauteur de 60% de combustibles fossiles, majoritairement importés, selon le dernier rapport du gestionnaire du transport de l’électricité, RTE.Dans le reste de la gauche, les Insoumis et les écologistes sont farouchement opposés à toute relance de l’atome.A la demande de la présidente du groupe LFI Mathilde Panot le débat devra faire l’objet d’au moins 40 heures de débats dans l’hémicycle et devrait donc s’étendre tout au long de la semaine.