Deal with bandits brings uneasy peace in Nigeria’s Kaduna stateWed, 12 Mar 2025 07:30:09 GMT

A peace deal between authorities and gangs in Nigeria’s Kaduna state has put a dent in deadly attacks and kidnappings — a welcome respite in the country’s battered northwest, though the agreement remains on shaky ground.Kaduna is one of several states in the northwest and centre of the country that have for years been terrorised …

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Guerre commerciale: L’acier taxé aux Etats-Unis, l’UE riposte

Les droits de douane de 25% sur l’acier et l’aluminium voulus par Donald Trump sont devenus effectifs mercredi, entraînant une riposte immédiate de l’Union européenne et marquant une nouvelle étape dans la guerre commerciale entre les Etats-Unis et ses principaux partenaires commerciaux.Le président américain avait déjà taxé les importations d’acier et d’aluminium durant son premier mandat (2017-2021) mais ces nouvelles taxes se veulent “sans exception et sans exemption”, avait-il assuré lors de leur annonce, début février.Elles vont plus loin que celles du premier mandat de Trump en couvrant aussi toute une gamme de produits transformés. Le Canada, la Chine, l’Union européenne, le Japon ou encore l’Australie sont concernés. Le but affiché par le locataire de la Maison blanche est de protéger l’industrie sidérurgique américaine, qui voit sa production baisser d’année en année, confrontée à une concurrence de plus en plus vigoureuse, provenant notamment d’Asie.En réponse, la Commission européenne a annoncé qu’elle allait taxer une série de produits américains allant des bateaux au bourbon en passant par les motos, à partir du 1er avril.L’UE “regrette profondément” les mesures décidées par le président Donald Trump, a déclaré la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, estimant que la réplique européenne était “forte mais proportionnée”. – “Les prix vont augmenter” -“Les droits de douane sont mauvais pour les affaires et encore pires pour les consommateurs”, a-t-elle estimé. “Des emplois sont en jeu. Les prix vont augmenter. En Europe et aux Etats-Unis”, a-t-elle martelé, se disant prête au dialogue.Ces droits de douane américains sont “totalement injustifiés”, a aussi réagi mercredi le Premier ministre australien Anthony Albanese. “Ce n’est pas un geste amical”, a déclaré le chef du gouvernement australien aux journalistes, après avoir échoué à négocier une exemption de dernière minute.Londres s’est de son côté dit “déçu” mercredi, mais sans annoncer de contre-mesures immédiates.Les Etats-Unis importent environ la moitié de l’acier et de l’aluminium utilisés dans le pays, pour des secteurs aussi variés que l’automobile ou l’aviation, la pétrochimie ou les produits de consommation de base, telles les conserves.”Les deux industries les plus consommatrices d’acier aux Etats-Unis sont le secteur automobile et la construction, qu’il s’agisse de bâtiments résidentiels ou commerciaux”, a souligné Clarke Packard, chercheur au Cato Institute.Depuis le début de son mandat, Donald Trump a fait un usage extensif des droits de douane, les utilisant à la fois comme outil de négociations avec les partenaires commerciaux des Etats-Unis, incitation à l’implantation d’entreprises dans le pays et source de revenus pour les finances fédérales.Il a tout d’abord visé le Canada, le Mexique, de 25%, et la Chine, de 10% avant de porter le taux à 20%, accusant les trois pays de ne pas agir suffisamment pour lutter contre le trafic de fentanyl, un puissant opioïde cause d’une grave crise sanitaire dans le pays.Mais les produits canadiens et mexicains importés aux Etats-Unis et respectant le cahier des charges de l’accord de libre-échange Canada-Etats-Unis-Mexique (ACEUM) ont finalement été exemptés jeudi, épargnant de fait une large part des importations.Les droits de douane visant les produits chinois ont en revanche été maintenus et ont poussé Pékin à annoncer des représailles, visant en particulier des produits agricoles provenant d’Etats américains ayant largement vote en faveur de Donald Trump en novembre dernier.Le président américain a également menacé brièvement mardi le Canada de doubler les droits de douane sur l’acier et l’aluminium avant de reculer dans la même journée.D’autres matières premières, telles que le bois de construction ou les produits laitiers canadiens, ont été menacés et M. Trump a régulièrement répété, depuis le 20 janvier, son intention d’imposer des droits de douane aux importations européennes.Certains pays ont tenté de convaincre le président américain de les exempter, à l’image du Japon, dont le ministre de l’Economie, Yoji Muto, a fait le déplacement à Washington pour discuter du sujet avec ses homologues américains, mais sans grand succès de son propre aveu.Cette frénésie d’annonce de nouvelles taxes à l’importation pèse de plus en plus sur les marchés: Wall Street a ainsi effacé lors des dernières la quasi totalité des gains réalisés depuis l’élection de Donald Trump, sur fond de crainte de récession aux Etats-Unis.

Ligue des champions: Ayyoub Bouaddi, la jeunesse triomphante du Losc

Étincelant et imperméable à la pression du Westfalenstadion lors du match aller face au Borussia Dortmund (1-1) malgré ses 17 ans, Ayyoub Bouaddi guidera encore le milieu de terrain lillois en huitième de finale retour de Ligue des champions mercredi (18h45).Il est rare qu’un joueur obtienne le statut de titulaire dans un club disputant la Ligue des champions avant même d’atteindre la majorité. Ayyoub Bouaddi est de ceux-ci.Phénomène de précocité, le Franco-Marocain n’en finit plus de brûler les étapes: plus jeune joueur de l’histoire à disputer un match de coupe d’Europe entre clubs à seulement 16 ans et 3 jours en Ligue Conférence la saison dernière, il est devenu un joueur indispensable aux Dogues.Entre-temps, il y eut son 17e anniversaire, fêté le 2 octobre par un succès au Stade Pierre-Mauroy contre le Real Madrid (1-0). Aligné d’entrée ce soir-là, le natif de Senlis éclot aux yeux de l’Europe, nullement impressionné contre l’un des plus grands clubs au monde.Il ne l’était pas plus au Westfalenstadion, malgré son “Mur jaune”, ses quelque 80.000 spectateurs, et l’enjeu d’un huitième de finale aller de la plus prestigieuse compétition européenne entre clubs.- “La même sérénité que Benjamin André” -“Je pense qu’il a fait certainement son meilleur match lors du match aller, commente son entraîneur Bruno Genesio. Il a beaucoup progressé. On avait beaucoup parlé d’une phrase d’Aimé Jacquet à Robert Pirès: il fallait qu’il muscle un petit peu son jeu, c’est ce qu’il fait progressivement.”Le jeune homme aux longs cheveux noirs impressionne par son activité tout au long des matchs, ses déplacements souvent malins et la propreté de son jeu.”Je trouve qu’il montre beaucoup de sérénité technique par rapport à ses débuts, estime l’entraîneur lyonnais de 58 ans. Peut-être qu’il avait un peu plus de déchets. Aujourd’hui, je pense qu’il a encore quelques axes d’amélioration, ce qui est normal à son âge. Je les garde pour moi et pour lui: il ne faut pas dévoiler des choses qui pourraient donner des idées à notre adversaire.”Le longiligne (1,86 mètre, 72 kilos) milieu du Losc forme, avec Benjamin André et Ngal’ayel Mukau, le trio du 4-3-3 mis en place par Bruno Genesio depuis plusieurs semaines.Bouaddi démontre une maturité comparable à celle d’André, deux fois plus âgé que lui.”Il apporte quasiment la même sérénité que Benjamin André sauf qu’il n’a pas le même âge, glisse Bafodé Diakité. Il impressionne par son calme, sa maturité, et on est content de l’avoir. Quand on affronte des équipes qui viennent nous presser, c’est le genre de joueurs à qui on peut donner le ballon et se dire: +il va s’en sortir, contrôler la pression et jouer juste+. Il a une très grande carrière qui l’attend.”- Concours d’éloquence et licence de maths -Blagueur à l’entraînement, la veille de la rencontre face au BVB, notamment durant le traditionnel toro, Ayyoub Bouaddi est pour l’instant protégé par le club nordiste, qui contrôle sa parole médiatique.Il est pourtant maître des mots autant que du ballon, si l’on se fie au concours d’éloquence qu’il a remporté à l’Élisée à 15 ans.Précoce dans tous les domaines, Bouaddi a obtenu un bac scientifique avec un an d’avance, et effectue depuis une licence de mathématiques à distance.”Ça fait aussi partie de la manière dont j’ai été éduqué par ma famille: quand tu fais des études à côté, ça te permet de garder ton esprit éveillé, racontait-il en novembre en amont d’un match des Espoirs (deux sélections) contre l’Italie. Pour moi, les maths peuvent m’aider à comprendre plus rapidement le jeu, notamment tactiquement.”Des chiffres au terrain, Ayyoub Bouaddi va vite, très vite.

Ligue des champions: Lille face à Dortmund et à sa propre histoire

Un succès pour l’histoire ? Après son match nul (1-1) à Dortmund, Lille rejoindra pour la première fois les quarts de finale de la Ligue des champions en cas de victoire à domicile contre le club allemand mercredi (18h45).Dans le Westfalenstadion et son immense Südtribune, vague jaune et noire capable d’engloutir tout adversaire, le Losc a d’abord tangué puis dompté la houle pour obtenir le droit de croire aux quarts.Il n’en a jamais été aussi proche, après quatre défaites en autant de huitièmes de finale disputés contre Manchester United (1-0 deux fois) en 2007 et face à Chelsea (2-0, 2-1) en 2022.Mais il est crucial de se délester du poids de l’histoire et de la perspective vertigineuse d’en écrire une page, selon l’entraîneur Bruno Genesio: “C’est un des dangers qui nous guettent: penser à ça avant de penser au match, au jeu. Il faut simplement se concentrer sur ce qu’on a à faire pour atteindre cet objectif. Et quand on l’aura atteint, on aura le temps de savourer et de parler de tout ça.”Lille pourra compter sur le soutien du Stade Pierre-Mauroy et ses quelque 48.000 spectateurs. L’enceinte de la banlieue lilloise ne résonne jamais autant que lors des soirées européennes, comme le quart de finale retour de la Ligue conférence contre Aston Villa la saison dernière, où les Dogues avaient dû jeter les armes dans une arène bouillante.Pour l’occasion, les ultras du club ont demandé aux supporters de se vêtir de rouge pour former un autre mur, plus impressionnant et solide encore que celui du BVB.- Crise à Dortmund -Sur le terrain, les joueurs de Bruno Genesio ont assuré un succès précieux dans ce même stade contre Montpellier (1-0) samedi pour entretenir leur bonne dynamique. Tout le contraire du club de la Ruhr, qui a perdu à domicile contre Augsbourg (1-0) un peu plus tôt dans l’après-midi, ce qui hypothèque les chances du dixième de Bundesliga de disputer la prochaine Ligue des champions.De quoi accroître les tensions au sein du club et provoquer la colère de l’entraîneur Niko Kovac, pour qui “il n’y avait pas d’agressivité, pas d’intensité, pas de circulation de balle” de la part de ses joueurs, qui n’ont “pas créé d’occasions, de situations de but”.Mais la méforme des Allemands en championnat ne doit pas occulter “l’exploit” que constituerait un succès des Nordistes, selon leur gardien Lucas Chevalier. “On joue le dernier finaliste de la Ligue des champions, donc je ne pense pas qu’on soit favori, estime-t-il. Dortmund est en difficulté en Bundesliga, mais ça n’enlève rien à ses qualités. On sait très bien que dans le contexte de la Ligue des champions, les équipes affichent parfois des niveaux différents.”Bruno Genesio va même plus loin, rappelant qu’une crise “peut créer un sentiment de révolte et resserrer les rangs”. “On sait toute la force des équipes allemandes dans ces moments-là: savoir se reconcentrer, se remobiliser sur un événement, prévient-il. On s’attend à un match disputé où il va falloir faire beaucoup de choses parfaitement pour l’emporter.”- Lille a “tout à gagner” -Toutefois le résultat obtenu à Dortmund et les attentes qui accompagnent la stature du club allemand, vainqueur de la plus prestigieuse compétition européenne entre clubs (1997) et finaliste à deux reprises (2013, 2024), placent le club nordiste en position favorable, selon Lucas Chevalier: “C’est eux qui viennent avec plus de pression puisque le Losc, c’est le maximum qu’il a fait, les huitièmes. On a tout à gagner. C’est sûr qu’avec la performance qu’on a faite là-bas, ça nous laisse espérer.”Pour ce faire, les Lillois doivent s’appuyer sur leur deuxième période joueuse et emballante, tant dans la prise d’initiative que dans les courses et les passes, et éviter de reproduire leur premier acte où ils ont été trop attentistes.

US tariffs of 25% on steel, aluminum imports take effect

The United States broadened its slate of tariffs Wednesday as sweeping levies on steel and aluminum imports took effect “with no exceptions or exemptions” as promised by the White House — despite countries’ efforts to avert them.President Donald Trump’s 25 percent duties on both metals will likely add to the cost of producing various goods from home appliances to automobiles and cans used for drinks, threatening to raise consumer prices down the road.”It wouldn’t surprise me to see the tariffs pretty quickly show up in prices,” Cato Institute research fellow Clark Packard told AFP.He added that auto manufacturing and construction — spanning both residential and commercial buildings — are among the biggest users of steel in the country.The European Commission said Wednesday it would impose “a series of countermeasures” from April 1 in response to the “unjustified trade restrictions” from the United States.”We deeply regret this measure,” European Commission chief Ursula von der Leyen said in a statement, adding: “As the US are applying tariffs worth $28 billion, we are responding with countermeasures worth” the equivalent in euros.Trump has imposed steep tariffs on major US trading partners Canada, Mexico and China since returning to office, allowing only a partial rollback for his country’s neighbors while vowing fresh levies from April 2.The latest duties will again impact Canada heavily, with the country supplying about half of US aluminum imports and 20 percent of its steel imports, according to a recent note by EY chief economist Gregory Daco.Besides Canada, Brazil and Mexico are also key US suppliers of steel, while the United Arab Emirates and South Korea are among the major providers of aluminum.Wednesday’s levies stack atop earlier ones. This means some Canada and Mexico steel and aluminum products likely face a 50 percent tariff rate unless they are compliant with the US-Mexico-Canada Agreement (USMCA).Uncertainty over Trump’s trade plans and worries that they could tip the world’s biggest economy into a recession have roiled financial markets, with Wall Street indexes tumbling for a second straight day on Tuesday.But Trump has played down fears over his handling of the economy, saying Tuesday he does not see a downturn coming while dismissing losses on Wall Street.- ‘Bumpy’ transition -Trump’s trade decisions have come with volatility, with the president threatening to double the tariff rate on Canadian steel and aluminum to 50 percent less than a day before the levies were due to kick in.Canada’s Ontario province had decided to impose an electricity surcharge on three American states in retaliation for earlier US levies, prompting Trump’s furious response.Washington and Ottawa swapped angry tariff warnings throughout the day as trade tensions surged, and Trump doubled down on provocative plans to annex his country’s northern neighbor.But Ontario halted the surcharge after talks with Washington.White House spokesman Kush Desai said Trump “used the leverage of the American economy” in order to “deliver a win for the American people.”Ontario Premier Doug Ford, US Commerce Secretary Howard Lutnick and US Trade Representative Jamieson Greer are set to meet in Washington on Thursday “to discuss a renewed USMCA ahead of the April 2 reciprocal tariff deadline,” according to a US-Canada joint statement.Asked about Trump’s oscillation on tariffs, White House senior counselor Peter Navarro told reporters that the process was “a negotiation.””It is a transition,” he added. “It’s going to be at times, perhaps a little bumpy.”- Massive uncertainty -Even before the latest tariffs took effect, manufacturers have scrambled to find cost-effective domestic suppliers.The mere threat of protectionism, said the Cato Institute’s Packard, has allowed US steel and aluminum firms to raise their prices.”It’s creating massive amounts of uncertainty,” he added.Some US manufacturers using American steel consider the tariffs a positive development as these have boosted their business.But others warn that tariffs merely add to the cost of imports while allowing US-made goods to become equally expensive.Daco of EY also noted that the new steel and aluminum levies go further than measures Trump imposed in 2018 — covering a range of finished products atop of raw steel and aluminum.There is also a higher rate on aluminum imports this time and with duties layering onto existing restrictions this is “likely to make foreign sourcing more expensive across multiple industries.”The lack of exemptions Wednesday also comes despite US partners like Australia and Japan visiting Washington in recent days to push for exclusions.Australian Prime Minister Anthony Albanese said Wednesday the tariffs were “entirely unjustified” but that his country would not retaliate.It is unclear if Trump will, as he did in his first administration, eventually grant relief to some countries and cut deals with others.Looking ahead, Trump has vowed separate reciprocal levies as soon as April 2 to remedy trade practices Washington deems unfair, raising the potential for more products and trading partners to be specifically targeted.

US tariffs of 25% on steel, aluminum imports take effect

The United States broadened its slate of tariffs Wednesday as sweeping levies on steel and aluminum imports took effect “with no exceptions or exemptions” as promised by the White House — despite countries’ efforts to avert them.President Donald Trump’s 25 percent duties on both metals will likely add to the cost of producing various goods from home appliances to automobiles and cans used for drinks, threatening to raise consumer prices down the road.”It wouldn’t surprise me to see the tariffs pretty quickly show up in prices,” Cato Institute research fellow Clark Packard told AFP.He added that auto manufacturing and construction — spanning both residential and commercial buildings — are among the biggest users of steel in the country.The European Commission said Wednesday it would impose “a series of countermeasures” from April 1 in response to the “unjustified trade restrictions” from the United States.”We deeply regret this measure,” European Commission chief Ursula von der Leyen said in a statement, adding: “As the US are applying tariffs worth $28 billion, we are responding with countermeasures worth” the equivalent in euros.Trump has imposed steep tariffs on major US trading partners Canada, Mexico and China since returning to office, allowing only a partial rollback for his country’s neighbors while vowing fresh levies from April 2.The latest duties will again impact Canada heavily, with the country supplying about half of US aluminum imports and 20 percent of its steel imports, according to a recent note by EY chief economist Gregory Daco.Besides Canada, Brazil and Mexico are also key US suppliers of steel, while the United Arab Emirates and South Korea are among the major providers of aluminum.Wednesday’s levies stack atop earlier ones. This means some Canada and Mexico steel and aluminum products likely face a 50 percent tariff rate unless they are compliant with the US-Mexico-Canada Agreement (USMCA).Uncertainty over Trump’s trade plans and worries that they could tip the world’s biggest economy into a recession have roiled financial markets, with Wall Street indexes tumbling for a second straight day on Tuesday.But Trump has played down fears over his handling of the economy, saying Tuesday he does not see a downturn coming while dismissing losses on Wall Street.- ‘Bumpy’ transition -Trump’s trade decisions have come with volatility, with the president threatening to double the tariff rate on Canadian steel and aluminum to 50 percent less than a day before the levies were due to kick in.Canada’s Ontario province had decided to impose an electricity surcharge on three American states in retaliation for earlier US levies, prompting Trump’s furious response.Washington and Ottawa swapped angry tariff warnings throughout the day as trade tensions surged, and Trump doubled down on provocative plans to annex his country’s northern neighbor.But Ontario halted the surcharge after talks with Washington.White House spokesman Kush Desai said Trump “used the leverage of the American economy” in order to “deliver a win for the American people.”Ontario Premier Doug Ford, US Commerce Secretary Howard Lutnick and US Trade Representative Jamieson Greer are set to meet in Washington on Thursday “to discuss a renewed USMCA ahead of the April 2 reciprocal tariff deadline,” according to a US-Canada joint statement.Asked about Trump’s oscillation on tariffs, White House senior counselor Peter Navarro told reporters that the process was “a negotiation.””It is a transition,” he added. “It’s going to be at times, perhaps a little bumpy.”- Massive uncertainty -Even before the latest tariffs took effect, manufacturers have scrambled to find cost-effective domestic suppliers.The mere threat of protectionism, said the Cato Institute’s Packard, has allowed US steel and aluminum firms to raise their prices.”It’s creating massive amounts of uncertainty,” he added.Some US manufacturers using American steel consider the tariffs a positive development as these have boosted their business.But others warn that tariffs merely add to the cost of imports while allowing US-made goods to become equally expensive.Daco of EY also noted that the new steel and aluminum levies go further than measures Trump imposed in 2018 — covering a range of finished products atop of raw steel and aluminum.There is also a higher rate on aluminum imports this time and with duties layering onto existing restrictions this is “likely to make foreign sourcing more expensive across multiple industries.”The lack of exemptions Wednesday also comes despite US partners like Australia and Japan visiting Washington in recent days to push for exclusions.Australian Prime Minister Anthony Albanese said Wednesday the tariffs were “entirely unjustified” but that his country would not retaliate.It is unclear if Trump will, as he did in his first administration, eventually grant relief to some countries and cut deals with others.Looking ahead, Trump has vowed separate reciprocal levies as soon as April 2 to remedy trade practices Washington deems unfair, raising the potential for more products and trading partners to be specifically targeted.

L’UE riposte aux droits de douane sur l’acier en taxant une série de produits américains

La Commission européenne a annoncé mercredi matin qu’elle appliquerait des droits de douane “forts mais proportionnés” sur une série de produits américains à partir du 1er avril, en réponse aux taxes américaines de 25% sur l’acier et l’aluminium.L’UE “regrette profondément” les mesures décidées par le président Donald Trump, a déclaré la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, dans un communiqué. “Les droits de douane sont des taxes. Elles sont mauvaises pour les affaires et encore pires pour les consommateurs”, a-t-elle ajouté. “Des emplois sont en jeu. Les prix vont augmenter. En Europe et aux Etats-Unis”.La Commission européenne estime que les mesures américaines affecteront 28 milliards de dollars de marchandises, soit 26 milliards d’euros. Elle a annoncé que la réplique de l’UE toucherait le même montant de marchandises américaines.Les droits de douane de 25% sur l’acier et l’aluminium voulus par le nouveau locataire de la Maison blanche sont devenus effectifs mercredi à 00H01 (04H01 GMT), marquant une nouvelle étape dans la guerre commerciale entre les Etats-Unis et ses principaux partenaires commerciaux.Le Canada, la Chine, l’Union européenne, le Japon ou encore l’Australie sont concernés, alors que le but affiché de M. Trump est de protéger l’industrie sidérurgique américaine, qui voit sa production baisser d’année en année, confrontée à une concurrence de plus en plus vigoureuse, provenant notamment d’Asie.Le président américain avait déjà taxé les importations d’acier et d’aluminium durant son premier mandat (2017-2021) mais cette nouvelle taxe se veut “sans exception et sans exemption”, a-t-il assuré lors de leur annonce, début février.- Bateaux, motos, bourbon -La réplique européenne s’effectuera en deux temps. Au 1er avril, les contre-mesures de l’UE mises en place en 2018 et 2020 en réponse aux droits de douane américains du premier mandat de Donald Trump seront automatiquement rétablies, leur suspension arrivant à expiration au 31 mars. “Pour la première fois, ces mesures de rééquilibrage seront mises en Å“uvre dans leur intégralité. Des droits de douane seront appliqués sur des produits allant des bateaux au bourbon en passant par les motos”, a expliqué la Commission européenne.Mais les nouveaux droits de douane américains entrés en vigueur mercredi vont beaucoup plus loin que ceux du premier mandat de Trump. Par conséquent, la Commission européenne a lancé le 12 mars une procédure pour imposer des contre-mesures supplémentaires à l’encontre des États-Unis afin d’arriver au même impact que les mesures américaines. La première étape de cette procédure est une phase de “consultation de deux semaines avec les parties prenantes de l’UE” afin de garantir que “les bons produits” seront visés et “assurer une réponse efficace (…) réduisant au minimum les perturbations pour les entreprises et consommateurs européens”. Ces mesures additionnelles devraient entrer en vigueur mi-avri.