Thousands protest in Tehran and the region against Israel

Thousands of people rallied in Tehran, Baghdad and Beirut on Friday after weekly prayers to protest Israel’s strikes on Iran, chanting slogans against Israel and its main backer, the United States.Images on Iran’s state television showed protesters in Tehran holding up photographs of commanders killed since the start of the war, while others waved the flags of Iran and the Lebanese militant group Hezbollah.”This is the Friday of the Iranian nation’s solidarity and resistance across the country,” the news anchor said.”I will sacrifice my life for my leader,” read a protester’s banner, referring to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei.According to state television, protests took place in other cities around the country, including in Tabriz in northwestern Iran and Shiraz in the south.Last week, Israel launched a blistering attack on Iran, prompting Tehran to retaliate with barrages of missiles aimed at Israel.Mohammad Javad Haj Ali Akbari, the Imam leading Tehran’s prayers, told worshippers that Israel had attacked Iran out of “despair”, the official IRNA news agency reported.He accused Israel of launching a “psychological war” to “pit the people of the country against the government”.”Their plans were precise, but their calculations were laughable,” the Imam said.With warnings of all-out regional war intensifying, fears are growing over an intervention by Iran-backed Iraqi factions, who have threatened Washington’s interests in the region if it were to join Israel in its war against Iran. – ‘No right’ -In Iraq, thousands of supporters of powerful cleric Moqtada Sadr rallied after Friday prayers in Baghdad and other cities, AFP correspondents said.Sadr, who has previously criticised Tehran-backed Iraqi armed factions, retains a devoted following of millions among Iraq’s majority community of Shiite Muslims.”No to Israel! No to America!” chanted demonstrators gathered in the Sadr City district of Baghdad, the cleric’s stronghold in the capital.”It is an unjust war… Israel has no right” to hit Iran, said protester Abu Hussein.”Israel is not in it for the (Iranian) nuclear (programme). What Israel and the Americans want is to dominate the Middle East,” added the 54-year-old taxi driver.In the city of Kufa, protesters set fire to Israeli and American flags.Iraq is both a significant ally of Iran and a strategic partner of the United States.In Lebanon, hundreds of Hezbollah supporters took to the streets in the group’s stronghold in Beirut’s southern suburbs. Men, women and children waved the flags of Iran, Hezbollah and Lebanon, with some holding pictures of Khamenei.”It is my duty to stand with (Iran) against the Zionist Israeli enemy,” said Adnan Zaytoun, 60.Hezbollah, which suffered heavy blows in its latest confrontation with Israel last year, has not expressed any intention to intervene militarily on Iran’s side.To supporters like Zaytoun, ‘”if anyone attacks us, we will defend ourselves, but we do not support war.”Fadel Saad, an 18-year-old student, “We are here to show the American and Israeli enemies that we are resilient and will not be defeated… even if they destroy our homes over our heads.”In Yemen’s capital Sanaa and other areas, tens of thousands of people gathered for protests organised by the Iran-backed Huthis, according to their official media outlets.burs/tgg-rh/jsa

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Le retour prometteur mais fragile du gypaète barbu dans le Vercors

Dans une clairière perchée du Vercors, Spirale ouvre grand son bec et tape le sol, apeuré: ce poussin vautour né en captivité subit les derniers préparatifs avant sa mise en liberté, inconscient de participer au fragile succès du plus vaste programme européen de réintroduction d’espèce, celui des gypaètes barbus.Malgré ses plus de cinq kilos et ses serres déjà bien acérées, ce gypaète né dans un zoo en Bavière, n’est encore qu’un poussin de trois mois, aux mêmes petits cris de détresse que n’importe quel oisillon.Sa mission? Repeupler ces massifs des Préalpes d’où il a disparu depuis plus d’un siècle à cause de l’homme, après le succès de sa réintroduction dans les Alpes, entamée en 1986. Avec l’espoir de stabiliser un jour l’espèce du Maroc jusqu’aux Balkans.À quelques mètres de la cavité rocheuse où Spirale va être déposée avec Troubadour, son congénère du même âge arrivé du parc du Puy-du-fou (Vendée), une vingtaine d’enfants, bénévoles et gardiens de la réserve naturelle assistent médusés aux préparatifs.Sur l’herbe, Pascal Orabi, le coordinateur en France du programme européen LIFE Gyp’Act, tient fermement l’animal: deux bagues clipsées aux pattes, un boîtier GPS sur le dos et un coup de pinceau de décolorant sur quelques plumes.”Ça nous permet de reconnaître l’oiseau lors de son envol sur les premières périodes de sa vie”, explique le spécialiste des vautours au sein de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).Au-dessus de lui, une dizaine de vautours moines et fauves ainsi qu’un gypaète adulte virevoltent, intrigués. Seul le percnoptère, la quatrième espèce de vautour vivant en France, manque à l’appel.”Si tu n’avais pas les autres vautours, il n’y aurait pas de gypaète”, dit Pascal Orabi. Car ce rapace protégé, toujours classé “en danger” d’extinction en France, ne se nourrit que d’os, grâce à son estomac très acide, mais nécessite que les autres nécrophages lui préparent la carcasse.À l’avenir, Spirale fera peut-être comme Adonis, un de ses prédécesseurs ayant parcouru 22.000 km en Europe en un an, la moitié de la circonférence de la Terre, atteignant la Roumanie avant de revenir nicher en France.- Maillon pastoral -Pour l’heure, les deux poussins sont remis dans leurs cages, chargés sur le dos de deux volontaires et conduits le long d’un sentier escarpé vers la falaise.”On va effectuer une surveillance en continu de 6H00 à 21H00″, dit Nicolas Renous, agent de la Réserve naturelle des hauts plateaux du Vercors, non loin de la cabane où se relaiera l’équipe et leurs jumelles, à 100 m de la cavité.”On note les comportements, les battements d’ailes, on regarde s’ils se nourrissent, (…) s’ils se bataillent pas trop”, détaille-t-il, jusqu’au jour où ils prendront leur envol dans un mois environ.La méthode a fait ses preuves mais requiert de la patience: dans les Alpes, “il a fallu lâcher 72 oiseaux pour assister à la première reproduction, réussie en 1996, dix ans plus tard”, raconte Pascal Orabi. Au total, ce premier programme aura permis le retour de 260 gypaètes “qui ont produit 522 oiseaux”.Fort du succès, un deuxième programme a été financé par l’Union européenne, qui court jusqu’en 2028, et vise cette fois à peupler le Vercors et les Grandes Causses, dans l’Aveyron, afin de créer un couloir jusqu’à la population des Pyrénées.Dans le Vercors, Spirale et Troubadour sont les 22e et 23e gypaètes réintroduits depuis 15 ans. “C’est une réussite parce qu’on a deux couples qui nichent sur des falaises là-derrière et un troisième couple commence à traîner”, raconte Benoît Petton, conservateur de la réserve.”Le gypaète barbu était présent en Europe il y a 1,5 million d’années, il a fallu qu’il rencontre Homo Sapiens pour être précipité vers une phase d’extinction, donc c’est la moindre des choses” de le réintroduire, justifie Pascal Orabi.Si cet argument ne suffisait pas, rappelle-t-il, sa réintroduction “a restauré un maillon essentiel de l’écosystème pastoral”, évitant aux éleveurs de redescendre chez l’équarrisseur de lourds cadavres de brebis ou de vaches. Le rapace joue aussi un rôle sanitaire, éliminant les risques de foyers pathogènes issus d’animaux en putréfaction, ajoute-t-il, citant l’anthrax ou la brucellose.Mais le succès reste fragile car les dangers persistent: outre celle, historique, des lignes à haute tension, “la deuxième menace en Europe et en France, c’est les tirs et les empoisonnements”, suivi par le péril émergent des éoliennes.

Le retour prometteur mais fragile du gypaète barbu dans le Vercors

Dans une clairière perchée du Vercors, Spirale ouvre grand son bec et tape le sol, apeuré: ce poussin vautour né en captivité subit les derniers préparatifs avant sa mise en liberté, inconscient de participer au fragile succès du plus vaste programme européen de réintroduction d’espèce, celui des gypaètes barbus.Malgré ses plus de cinq kilos et ses serres déjà bien acérées, ce gypaète né dans un zoo en Bavière, n’est encore qu’un poussin de trois mois, aux mêmes petits cris de détresse que n’importe quel oisillon.Sa mission? Repeupler ces massifs des Préalpes d’où il a disparu depuis plus d’un siècle à cause de l’homme, après le succès de sa réintroduction dans les Alpes, entamée en 1986. Avec l’espoir de stabiliser un jour l’espèce du Maroc jusqu’aux Balkans.À quelques mètres de la cavité rocheuse où Spirale va être déposée avec Troubadour, son congénère du même âge arrivé du parc du Puy-du-fou (Vendée), une vingtaine d’enfants, bénévoles et gardiens de la réserve naturelle assistent médusés aux préparatifs.Sur l’herbe, Pascal Orabi, le coordinateur en France du programme européen LIFE Gyp’Act, tient fermement l’animal: deux bagues clipsées aux pattes, un boîtier GPS sur le dos et un coup de pinceau de décolorant sur quelques plumes.”Ça nous permet de reconnaître l’oiseau lors de son envol sur les premières périodes de sa vie”, explique le spécialiste des vautours au sein de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).Au-dessus de lui, une dizaine de vautours moines et fauves ainsi qu’un gypaète adulte virevoltent, intrigués. Seul le percnoptère, la quatrième espèce de vautour vivant en France, manque à l’appel.”Si tu n’avais pas les autres vautours, il n’y aurait pas de gypaète”, dit Pascal Orabi. Car ce rapace protégé, toujours classé “en danger” d’extinction en France, ne se nourrit que d’os, grâce à son estomac très acide, mais nécessite que les autres nécrophages lui préparent la carcasse.À l’avenir, Spirale fera peut-être comme Adonis, un de ses prédécesseurs ayant parcouru 22.000 km en Europe en un an, la moitié de la circonférence de la Terre, atteignant la Roumanie avant de revenir nicher en France.- Maillon pastoral -Pour l’heure, les deux poussins sont remis dans leurs cages, chargés sur le dos de deux volontaires et conduits le long d’un sentier escarpé vers la falaise.”On va effectuer une surveillance en continu de 6H00 à 21H00″, dit Nicolas Renous, agent de la Réserve naturelle des hauts plateaux du Vercors, non loin de la cabane où se relaiera l’équipe et leurs jumelles, à 100 m de la cavité.”On note les comportements, les battements d’ailes, on regarde s’ils se nourrissent, (…) s’ils se bataillent pas trop”, détaille-t-il, jusqu’au jour où ils prendront leur envol dans un mois environ.La méthode a fait ses preuves mais requiert de la patience: dans les Alpes, “il a fallu lâcher 72 oiseaux pour assister à la première reproduction, réussie en 1996, dix ans plus tard”, raconte Pascal Orabi. Au total, ce premier programme aura permis le retour de 260 gypaètes “qui ont produit 522 oiseaux”.Fort du succès, un deuxième programme a été financé par l’Union européenne, qui court jusqu’en 2028, et vise cette fois à peupler le Vercors et les Grandes Causses, dans l’Aveyron, afin de créer un couloir jusqu’à la population des Pyrénées.Dans le Vercors, Spirale et Troubadour sont les 22e et 23e gypaètes réintroduits depuis 15 ans. “C’est une réussite parce qu’on a deux couples qui nichent sur des falaises là-derrière et un troisième couple commence à traîner”, raconte Benoît Petton, conservateur de la réserve.”Le gypaète barbu était présent en Europe il y a 1,5 million d’années, il a fallu qu’il rencontre Homo Sapiens pour être précipité vers une phase d’extinction, donc c’est la moindre des choses” de le réintroduire, justifie Pascal Orabi.Si cet argument ne suffisait pas, rappelle-t-il, sa réintroduction “a restauré un maillon essentiel de l’écosystème pastoral”, évitant aux éleveurs de redescendre chez l’équarrisseur de lourds cadavres de brebis ou de vaches. Le rapace joue aussi un rôle sanitaire, éliminant les risques de foyers pathogènes issus d’animaux en putréfaction, ajoute-t-il, citant l’anthrax ou la brucellose.Mais le succès reste fragile car les dangers persistent: outre celle, historique, des lignes à haute tension, “la deuxième menace en Europe et en France, c’est les tirs et les empoisonnements”, suivi par le péril émergent des éoliennes.

Le retour prometteur mais fragile du gypaète barbu dans le Vercors

Dans une clairière perchée du Vercors, Spirale ouvre grand son bec et tape le sol, apeuré: ce poussin vautour né en captivité subit les derniers préparatifs avant sa mise en liberté, inconscient de participer au fragile succès du plus vaste programme européen de réintroduction d’espèce, celui des gypaètes barbus.Malgré ses plus de cinq kilos et ses serres déjà bien acérées, ce gypaète né dans un zoo en Bavière, n’est encore qu’un poussin de trois mois, aux mêmes petits cris de détresse que n’importe quel oisillon.Sa mission? Repeupler ces massifs des Préalpes d’où il a disparu depuis plus d’un siècle à cause de l’homme, après le succès de sa réintroduction dans les Alpes, entamée en 1986. Avec l’espoir de stabiliser un jour l’espèce du Maroc jusqu’aux Balkans.À quelques mètres de la cavité rocheuse où Spirale va être déposée avec Troubadour, son congénère du même âge arrivé du parc du Puy-du-fou (Vendée), une vingtaine d’enfants, bénévoles et gardiens de la réserve naturelle assistent médusés aux préparatifs.Sur l’herbe, Pascal Orabi, le coordinateur en France du programme européen LIFE Gyp’Act, tient fermement l’animal: deux bagues clipsées aux pattes, un boîtier GPS sur le dos et un coup de pinceau de décolorant sur quelques plumes.”Ça nous permet de reconnaître l’oiseau lors de son envol sur les premières périodes de sa vie”, explique le spécialiste des vautours au sein de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).Au-dessus de lui, une dizaine de vautours moines et fauves ainsi qu’un gypaète adulte virevoltent, intrigués. Seul le percnoptère, la quatrième espèce de vautour vivant en France, manque à l’appel.”Si tu n’avais pas les autres vautours, il n’y aurait pas de gypaète”, dit Pascal Orabi. Car ce rapace protégé, toujours classé “en danger” d’extinction en France, ne se nourrit que d’os, grâce à son estomac très acide, mais nécessite que les autres nécrophages lui préparent la carcasse.À l’avenir, Spirale fera peut-être comme Adonis, un de ses prédécesseurs ayant parcouru 22.000 km en Europe en un an, la moitié de la circonférence de la Terre, atteignant la Roumanie avant de revenir nicher en France.- Maillon pastoral -Pour l’heure, les deux poussins sont remis dans leurs cages, chargés sur le dos de deux volontaires et conduits le long d’un sentier escarpé vers la falaise.”On va effectuer une surveillance en continu de 6H00 à 21H00″, dit Nicolas Renous, agent de la Réserve naturelle des hauts plateaux du Vercors, non loin de la cabane où se relaiera l’équipe et leurs jumelles, à 100 m de la cavité.”On note les comportements, les battements d’ailes, on regarde s’ils se nourrissent, (…) s’ils se bataillent pas trop”, détaille-t-il, jusqu’au jour où ils prendront leur envol dans un mois environ.La méthode a fait ses preuves mais requiert de la patience: dans les Alpes, “il a fallu lâcher 72 oiseaux pour assister à la première reproduction, réussie en 1996, dix ans plus tard”, raconte Pascal Orabi. Au total, ce premier programme aura permis le retour de 260 gypaètes “qui ont produit 522 oiseaux”.Fort du succès, un deuxième programme a été financé par l’Union européenne, qui court jusqu’en 2028, et vise cette fois à peupler le Vercors et les Grandes Causses, dans l’Aveyron, afin de créer un couloir jusqu’à la population des Pyrénées.Dans le Vercors, Spirale et Troubadour sont les 22e et 23e gypaètes réintroduits depuis 15 ans. “C’est une réussite parce qu’on a deux couples qui nichent sur des falaises là-derrière et un troisième couple commence à traîner”, raconte Benoît Petton, conservateur de la réserve.”Le gypaète barbu était présent en Europe il y a 1,5 million d’années, il a fallu qu’il rencontre Homo Sapiens pour être précipité vers une phase d’extinction, donc c’est la moindre des choses” de le réintroduire, justifie Pascal Orabi.Si cet argument ne suffisait pas, rappelle-t-il, sa réintroduction “a restauré un maillon essentiel de l’écosystème pastoral”, évitant aux éleveurs de redescendre chez l’équarrisseur de lourds cadavres de brebis ou de vaches. Le rapace joue aussi un rôle sanitaire, éliminant les risques de foyers pathogènes issus d’animaux en putréfaction, ajoute-t-il, citant l’anthrax ou la brucellose.Mais le succès reste fragile car les dangers persistent: outre celle, historique, des lignes à haute tension, “la deuxième menace en Europe et en France, c’est les tirs et les empoisonnements”, suivi par le péril émergent des éoliennes.

Dutch footballer Promes extradited over cocaine smuggling case

Former Ajax and Dutch international footballer Quincy Promes has been extradited from Dubai to the Netherlands, prosecutors said Friday, after a conviction for smuggling more than a tonne of cocaine.A Dutch court sentenced the former winger in February 2024 to six years behind bars, finding him guilty of helping to smuggle 1,363 kilogrammes (3,000 pounds) of cocaine from Brazil in 2020.In a separate case, the 33-year-old had already been sentenced to 18 months in prison and ordered to pay compensation for stabbing his cousin over a stolen necklace.An appeal is ongoing in both cases.A spokeswoman for prosecutors confirmed to AFP local media reports that Promes was on his way to the Netherlands after the extradition.Promes was arrested in Dubai in March 2024 but Dutch prosecutors said that was for a local offence unrelated to the cases in the Netherlands.He won 50 caps for the Netherlands, scoring seven goals, and was part of the side that lost to the Czech Republic in the last 16 of the Euro 2020 championships, which was played in 2021 due to Covid.He has not worn the orange jersey since.In 2019, Promes joined Dutch giants Ajax in Amsterdam, after a 15-million-euro ($17.2 million) transfer from Spanish La Liga outfit Sevilla. In 2021, he left the Dutch capital for Moscow and has played for Spartak ever since, following a previous stint from 2014-2018, during which he was named Russia’s footballer of the year.

World Bank and IMF climate snub ‘worrying’: COP29 presidency

The hosts of the most recent UN climate talks are worried international lenders are retreating from their commitments to help boost funding for developing countries’ response to global warming.This anxiety has grown as the Trump administration has slashed foreign aid and discouraged US-based development lenders like the World Bank and the International Monetary Fund from focussing on climate finance.Developing nations, excluding China, will need an estimated $1.3 trillion a year by 2035 in financial assistance to transition to renewable energy and climate-proof their economies from increasing weather extremes.But nowhere near this amount has been committed.At last year’s UN COP29 summit in Azerbaijan, rich nations agreed to increase climate finance to $300 billion a year by 2035, an amount decried as woefully inadequate. Azerbaijan and Brazil, which is hosting this year’s COP30 conference, have launched an initiative to plug the shortfall that includes expectations of “significant” contributions from international lenders.But so far only two — the African Development Bank and the Inter-American Development Bank — have responded to a call to engage the initiative with ideas, said COP29 president Mukhtar Babayev.”We call on their shareholders to urgently help us to address these concerns,” he told climate negotiators at a high-level summit in the German city of Bonn this week.”We fear that a complex and volatile global environment is distracting” many of those expected to play a big role in bridging the climate finance gap, he added.His team travelled to Washington in April for the IMF and World Bank’s spring meetings hoping to find the same enthusiasm for climate lending they had encountered a year earlier.But instead they found institutions “very much reluctant now to talk about climate at all”, said Azerbaijan’s top climate negotiator Yalchin Rafiyev.This was a “worrisome trend”, he said, given expectations these lenders would extend the finance needed in the absence of other sources.”They’re very much needed,” he said.The United States, the World Bank’s biggest shareholder, has sent a different message.   On the sidelines of the April spring meetings, US Treasury Secretary Scott Bessent urged the bank to focus on “dependable technologies” rather than “distortionary climate finance targets.”This could mean investing in gas and other fossil fuel-based energy production, he said.- Money matters -Under the Paris Agreement, wealthy developed countries — those most responsible for global warming to date — are obligated to pay climate finance to poorer nations.But other countries, most notably China, do make their own voluntary contributions.Finance is a source of long-running tensions at UN climate negotiations.Donors have consistently failed to deliver on past finance pledges, and committed well below what experts agree developing nations need to prepare for the climate crisis.The issue flared again this week in Bonn, with nations at odds over whether to debate financial commitments from rich countries during the formal meetings.European nations have also pared back their foreign aid spending in recent months, raising fears that budgets for climate finance could also face a haircut.At COP29, multilateral development banks (MDBs) led by the World Bank Group estimated they could provide $120 billion annually in climate financing to low and middle income countries, and mobilise another $65 billion from the private sector by 2030. Their estimate for high income countries was $50 billion, with another $65 billion mobilised from the private sector. Rob Moore, of policy think tank E3G, said these lenders are the largest providers of international public finance to developing countries. “Whilst they are facing difficult political headwinds in some quarters, they would be doing both themselves and their clients a disservice by disengaging on climate change,” he said. The World Bank in particular has done “a huge amount of work” to align its lending with global climate goals. “If they choose to step back this would be at their own detriment, and other banks like the regionally based MDBs would likely play a bigger role in shaping the economy of the future,” he said. The World Bank did not immediately respond to a request for comment.