Le pape François reçoit à l’hôpital un gâteau pour ses 12 ans de pontificat

Le pape François a reçu jeudi du personnel de l’hôpital où il se trouve toujours, sans date de sortie prévue, un gâteau avec des bougies pour ses 12 ans à la tête de l’Eglise catholique, tandis que l’incertitude persiste sur l’avenir de son pontificat.Quand François pourra-t-il quitter l’hôpital Gemelli de Rome ? Dans quel état ? Sera-t-il capable de poursuivre sa mission ? Les interrogations se multiplient autour du souverain pontife de 88 ans après sa double pneumonie, source d’inquiétudes depuis le 14 février, même si ses médecins ont écarté tout danger immédiat.S’il n’est plus dans un état “critique”, l’évêque de Rome bénéficie toujours d’une assistance respiratoire, via des canules nasales en journée et un masque à oxygène la nuit.Jeudi matin, le pape a poursuivi sa thérapie ainsi que la kinésithérapie motrice, avant de prier, a fait savoir le Vatican. D’après le dernier bulletin médical diffusé la veille au soir, son état de santé “reste stable” et “une radiographie du thorax a confirmé les améliorations”.- “Il faut du temps” -Dans la soirée de jeudi, la salle de presse du Vatican a déclaré qu’il avait continué dans l’après-midi les exercices spirituels et la physiothérapie respiratoire, évoquant en outre le gâteau qui lui avait été offert.Un nouveau bulletin médical sera rendu public vendredi soir mais il n’est pas exclu que le bulletin matinal soit supprimé prochainement, selon la même source.”Il faut du temps pour qu’un corps de 88 ans atteint d’une double pneumonie se rétablisse, y compris en termes d’énergie et de force”, a ajouté la salle de presse.Le chef des 1,4 milliard de catholiques s’est vu remettre des centaines de dessins et messages d’enfants en provenance du monde entier ces derniers jours, a souligné le Vatican.Cette hospitalisation, la quatrième et la plus longue depuis son élection le 13 mars 2013, porte néanmoins un sérieux coup d’arrêt au rythme effréné que s’était jusqu’ici imposé le jésuite argentin en dépit des avertissements de son entourage.Selon les médecins, il faut des semaines pour se relever d’une telle épreuve. Sans doute davantage pour François, qui s’était vu retirer le lobe supérieur du poumon droit à 21 ans et a connu ces dernières années une multlipication des alertes de santé, dont deux opérations sous anesthésie générale et des infections respiratoires à répétition.- “Point d’interrogation” -“La suite du pontificat reste en point d’interrogation pour l’instant, y compris pour François lui-même”, confie à l’AFP le père Michel Kubler, un ancien rédacteur en chef du quotidien catholique français La Croix.”Il ne sait pas à quoi va ressembler sa vie une fois de retour au Vatican et se réserve donc sans doute la possibilité de renoncer à sa charge s’il n’y arrivait plus”, ajoute-t-il.La récente convocation d’un consistoire (réunion de cardinaux), le format choisi par son prédécesseur Benoît XVI pour annoncer à la stupeur générale sa renonciation à ses fonctions, a ravivé les conjectures sur un possible geste identique de la part de François. Mais aucune date n’a été fixée et il a pris ses distances avec cette hypothèse ces dernières années, jugeant qu’elle ne devait pas devenir “une mode”.Pendant son absence, François, qui n’est plus apparu en public depuis le 14 février, a délégué des messes à de hauts responsables du Saint-Siège tout en maintenant certaines activités comme signer des documents et recevoir ses proches collaborateurs.Le calendrier apparaît délicat à l’approche des fêtes de Pâques, une période de l’année extrêmement chargée, et en plein Jubilé, l'”année sainte” de l’Eglise catholique avec son lot d’évènements culturels et religieux et ses quelque 30 millions de fidèles attendus.Difficile, dans les conditions actuelles, d’imaginer le pape retrouver le même rythme qu’auparavant.”C’est probablement la fin du pontificat tel qu’on l’a connu jusqu’ici” avec sa cadence riche d’audiences, de voyages à l’étranger et de multiples engagements, prévient Michel Kubler.- Réformes inachevées -Principale interrogation qui en découle : la poursuite des réformes engagées par François depuis 12 ans.Homme de terrain et de contact, Jorge Mario Bergoglio n’a pas seulement introduit un changement de style au Vatican : ses réformes ont modifié en profondeur la vie de l’Eglise.Remise en ordre des finances, place des laïcs et des femmes, décentralisation, ouverture aux divorcés remariés et aux fidèles LGBT+, évangélisation, lutte contre les violences sexuelles : nombre de décisions ont déjà été concrétisées dans des textes officiels.Cette politique a valu en interne à François une opposition farouche, qui est allée crescendo ces dernières années, à l’image de la levée de boucliers provoquée par l’ouverture des bénédictions aux couples de même sexe fin 2023.”Qu’on l’apprécie ou non, il a fait bouger les lignes mais beaucoup de choses restent encore en attente”, rappelle une source vaticane sous le couvert de l’anonymat.Dernier chantier en date, le Synode sur l’avenir de l’Eglise – une grande réunion mondiale d’évêques à laquelle le pape a associé pour la première fois des laïcs et des femmes – a voulu instaurer une horizontalité inédite, jusque dans les diocèses.Mais la question très controversée du diaconat féminin a été laissée en suspens et les thèmes les plus sensibles ont été confiés à dix groupes de travail qui doivent rendre leurs conclusions en juin.

Israel defence minister confirms air strike in Damascus

Defence Minister Israel Katz confirmed the Israeli Air Force conducted a strike in Damascus on Thursday, with the military saying it had hit a “command centre” of the Palestinian Islamic Jihad group.A war monitor reported one person killed, with Syrian state media saying the strike had targeted a building in the capital.Islamic Jihad fought alongside Hamas against Israel in Gaza before a fragile truce began in January.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu vowed that such strikes would be carried out across the region against “whoever attacks us”.”There will be no immunity for Islamic terrorism against Israel,” Katz said in a statement. “We will not allow Syria to become a threat to the state of Israel.” The Israeli military said the “command centre was used to plan and direct terrorist activities by the Palestinian Islamic Jihad” against Israel.A source in Islamic Jihad said a building belonging to the group had been hit by Israeli jets, adding there were “martyrs and wounded” in the strike.Ismail Sindawi, Islamic Jihad’s representative in Syria, told AFP the targeted building had been “closed for five years and nobody from the movement frequented it”. Israel was just sending a message, Sindawi said.Syria’s official news agency SANA reported that three civilians were wounded, including one woman in a critical condition. It said the strike targeted an office that had been “abandoned since the liberation of Damascus”, when Islamist-led rebels toppled president Bashar al-Assad in December.An AFP photographer saw the facade of the three-storey building completely destroyed and flames coming out from a balcony.Netanyahu vowed to carry out more such strikes if needed.”We attacked an Islamic Jihad headquarters in the heart of Damascus. We did this because we have a clear policy: Whoever attacks us or plans to attack us — we strike them,” Netanyahu said in a video statement.”And this applies not only in Syria but everywhere, including Lebanon,” where Israel and Iran-backed Hezbollah engaged in more than a year of hostilities until a ceasefire was reached in November.- Hundreds of air strikes -On Thursday evening, the Israeli military said it had carried out a strike in eastern Lebanon.”A short while ago, the IDF (military) conducted a strike on infrastructure at a site used by Hezbollah for manufacturing and storing strategic weapons in the Beqaa area in Lebanon,” the military said in a statement.In November, Israel and Hezbollah agreed to a US-French mediated truce that has largely halted more than a year of fighting between the two sides, including two months of full-blown war in which Israel sent in ground troops.While the ceasefire continues to hold, Israel has periodically carried out air strikes in Lebanon that it says are to prevent Hezbollah from rearming or returning to the area along its northern border.Since Assad’s overthrow, Israel has also carried out hundreds of air strikes in Syria and deployed troops to a UN-patrolled buffer zone on the strategic Golan Heights.Netanyahu has previously said southern Syria must be completely demilitarised, warning that his government would not accept the presence of the forces of the new authorities near its territory.The strike in Damascus came just before Syria’s leader Ahmed al-Sharaa hailed the start of a “new history” for his country, signing into force a constitutional declaration regulating a five-year transitional period and laying out rights for women and freedom of expression.Israeli Foreign Minister Gideon Saar has repeatedly warned that world leaders should be wary of the new leadership in Syria, warning that a “jihadist group” was now ruling the country.Sharaa was the head of the Islamist group Hayat Tahrir al-Sham (HTS), which led the toppling of Assad and has its roots in the Syrian branch of Al-Qaeda. It has since sought to moderate its image, but is still listed as a terrorist organisation by the United States and other governments.After years of diplomatic isolation under Assad, diplomats from the West and Syria’s neighbours have reached out to Syria’s new rulers. Even before Assad’s fall, during the Syrian civil war that broke out in 2011, Israel carried out hundreds of strikes in the country, mainly on government forces and Iranian-linked targets.

Le gouvernement promet une relance de la politique de la ville

Après plus d’un an de silence, le gouvernement a promis jeudi de relancer les concertations sur l’avenir de la politique de la ville, une réponse au cri d’alarme lancé par sept associations d’élus pour qui les habitants des quartiers prioritaires “sont en train de craquer”. “Je suis heureuse de vous confirmer aujourd’hui que le prochain comité interministériel des villes se tiendra le 17 avril 2025 à Montpellier”, a annoncé la ministre déléguée à la Ville Juliette Méadel devant un parterre d’élus et d’associations réunis à Epinay-sous-Sénart (Essonne).Education, sécurité, logement, santé, emploi, cohésion sociale… Ce comité réuni sous la houlette du Premier ministre et qui rassemble l’ensemble des ministres doit permettre de définir les nouvelles priorités de la politique de la ville, pensée pour résorber les inégalités entre les quartiers prioritaires (QPV) et le reste du territoire.Trois réunions de consultations se tiendront en amont: le 17 mars avec le monde associatif, le 28 mars avec les représentants du monde économique et les bailleurs sociaux, et le 3 avril avec les associations d’élus. Juliette Méadel répond à “l’appel d’Epinay” lancé peu auparavant par sept associations d’élus locaux (Ville et Banlieue, Association des maires de France, Association des petites villes, Villes de France, France urbaine, Intercommunalités de France, Amif), une initiative rare sur le modèle de l’appel de Grigny, qui appelait à défendre les quartiers populaires en 2017.Les maires dressent le constat sans équivoque d’un creusement des inégalités territoriales et d’une paupérisation accélérée des 5,7 millions d’habitants des quartiers prioritaires depuis la crise du Covid.”L’appel d’Épinay-sous-Sénart doit être un moment historique de prise de conscience et de prise de décision (…) parce que les habitants sont en train de craquer”, a averti Damien Allouch, maire PS d’Epinay, jugeant que “si tout ça ne fonctionne pas dans quelques mois, ce sera l’extrême droite qui sera au pouvoir”.”Nous souhaitons (…) que les habitants aient accès aux mêmes droits et services, c’est-à-dire au droit commun qui prévaut sur l’ensemble du territoire national”, a déclaré Gilles Leproust, président de Ville et Banlieue. – “Tout se déglingue” -Les maires demandent au gouvernement de se doter d’une “feuille de route interministérielle” pour les quartiers et “d’assortir pour chaque ministère des objectifs chiffrés de réduction de l’inégalité des chances”. Dans un contexte budgétaire contraint que risque d’aggraver la situation géopolitique internationale, les élus de banlieue redoutent par ailleurs “l’extinction silencieuse de la politique de renouvellement urbain” portée par l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), alors que les financements de l’Etat se font déjà attendre pour les projets actuels.La ministre du Logement Valérie Létard a indiqué qu’elle se rendra fin mars à la Commission européenne pour trouver de nouveaux modes de financement de l’agence.”On voit bien que tout se déglingue”, a fustigé de son côté l’ex-ministre de la Ville et père de la rénovation urbaine Jean-Louis Borloo, alertant au passage sur le risque d’un démantèlement d’Action Logement, premier financeur des programmes de rénovation urbaine.Lors du dernier CIV, l’ex-Première ministre Elisabeth Borne avait annoncé 84 mesures, dont le fait de ne plus attribuer de logements dans ces quartiers aux ménages bénéficiant du droit au logement opposable, au nom de la mixité sociale. La mesure avait ulcéré à gauche.Les 84 mesures annoncées n’ont pas toutes pu être mises en oeuvre, a reconnu Mme Méadel, disant préférer “quelques priorités ramassées”.La ministre a réaffirmé ses trois priorités, dont l’amélioration du cadre de vie dans et à proximité des HLM avec la création d’un “comité de suivi” trimestriel. “Dans un département sur deux, nous avons de gros problèmes de gestion des encombrants (voitures-ventouses, machines à laver)”, a-t-elle déclaré.Les deux autres priorités sont l’enfance et l’adolescence, avec la poursuite des “cités éducatives” et la mise en place d’accueils psychologiques pour les jeunes, ainsi que le développement économique des quartiers, à travers la massification du micro-crédit pour les femmes.”On ne traitera pas la question santé mentale des enfants si on ne s’attaque pas à la question de la précarité sociale, c’est-à-dire permettre à un enfant de grandir correctement, pas seul, de pouvoir se nourrir, se soigner et étudier”, a-t-elle ajouté.

NATO’s ‘Trump whisperer’ treads carefully on Greenland and defense

He’s been dubbed the “Trump whisperer,” but NATO chief Mark Rutte struggled to get a word in Thursday as the US president mused about annexing Greenland and criticized allies over defense spending.The former Dutch prime minister visited the White House seeking to convince a skeptical Donald Trump to maintain US commitment to the transatlantic alliance and to Ukraine.Trump opened by praising Rutte — who has gained a reputation for being able to manage the mercurial president — for doing a “fantastic job” in the new role he took on just a few months ago.But Trump was soon on a favorite topic about allies failing to meet spending targets. He then embarked on a new one — his plan to absorb Greenland, an autonomous territory of founding NATO member Denmark.”I think it will happen,” Trump said, before gesturing towards Rutte with his thumb and adding: “I didn’t give it much thought before but I’m sitting with a man that could be very instrumental” in the move.Trump then added: “You know Mark, we need that for international security… we have a lot of our favorite players cruising around the coast and we have to be careful,” he said, referring to rising Chinese and Russian interest in the Arctic region.The NATO chief flashed an embarrassed grin and sat back in his armchair, legs crossed, as he said that he wanted to remain “outside this discussion” of Greenland joining the United States or not.”I don’t want to drag NATO in that,” he said.But the ever diplomatic Rutte then backed up Trump’s point about Russian and Chinese interest in the Arctic region. – ‘NATO is stepping up’ -A veteran of European Union politics as the bloc dealt with Trump’s first term, Rutte now faces a difficult balancing act keeping Trump onside when it comes to NATO in his second.The US president has repeatedly called into question whether Washington would defend allies who do not boost their defense spending, causing major jitters in Europe.Trump has previously called for allies to lift annual defense spending to five percent of GDP from the current two-percent target, which NATO expected only 23 of 32 members to meet last year.Trump reiterated his criticisms on Thursday but seemed more keen to talk about how, in his account, he managed to get NATO countries to pay more during his first presidency.”When I first went to NATO … I noticed that very few people were paying,” he said. “I was able to raise hundreds of billions of dollars… the money started pouring in and NATO became much stronger because of my actions.”He also praised Rutte, adding: “NATO is stepping up. This man is a man that only knows how to step up.”In 2018, the plain-speaking Rutte went viral after loudly saying “no” and contradicting Trump in the Oval Office when they were talking about an EU trade deal — but this time he was more diplomatic.He stressed how core NATO nations including Britain and Germany were now committing to increase defense spending.The NATO boss also supported Trump’s efforts to broker a peace deal between Ukraine and Russia, saying: “Breaking the deadlock, it was crucial.” There was no mention however of Rutte’s own role in recent weeks after he helped resolve a blazing row in the Oval between Trump and Ukrainian President Volodymyr Zelensky earlier this month.Trump and Rutte’s next meeting could come when the Netherlands hosts the 2025 NATO summit later this year.”The Hague is my home town,” said Rutte.”I would love to host you there in the summer and work together to make sure that it will be a splash — a real success projecting American power on the world stage.”

Impasse au Sénat américain à la veille d’une paralysie budgétaire

Les Etats-Unis font face jeudi à la perspective d’une paralysie de l’administration fédérale, déjà ébranlée par le limogeage massif de fonctionnaires entrepris par Donald Trump, en l’absence d’accord budgétaire au Congrès.Alors que la date limite de vendredi soir minuit (04H00 GMT) approche à grands pas, les démocrates au Sénat doivent décider s’ils souhaitent apporter leurs voix à un texte républicain, et octroyer ainsi une victoire à Donald Trump, ou s’y opposer et voir les Etats-Unis plonger dans ce fameux “shutdown”.Une situation qui représenterait un véritable coup dur pour les fonctionnaires fédéraux, déjà décimés par les coupes claires d’Elon Musk dans leurs effectifs. Des centaines de milliers d’entre eux seraient en effet mis au chômage technique, tandis que d’autres devraient continuer de travailler. Dans tous les cas, aucun ne recevrait de paie jusqu’à la résolution de cette paralysie. Depuis qu’il a été placé à la tête d’une commission à l’efficacité gouvernementale (Doge) par Donald Trump, le patron de SpaceX et Tesla s’attache à démanteler certaines agences fédérales, qu’il accuse de fraude ou de gestion dispendieuse.- “De leur faute” -La proposition des républicains, déjà adoptée à la Chambre des représentants mardi, financerait l’Etat fédéral jusqu’en septembre. Une mesure temporaire qui donnerait une plus grande marge de manoeuvre en vue de l’adoption d’un budget plus conséquent dans les mois à venir — avec notamment des fonds pour certaines des mesures phares de Donald Trump, comme son programme d’expulsions de migrants.Malgré leur majorité de 53 sénateurs sur 100, les républicains auraient besoin de l’appui de plusieurs démocrates pour passer la barre des 60 voix nécessaires en vertu des règles de la chambre haute américaine.Le dilemme est donc cornélien pour les sénateurs démocrates: s’ils s’opposent sur le fond au texte en raison des importantes coupes prévues dans certaines dépenses publiques, ils s’inquiètent aussi des conséquences d’un “shutdown” pour l’économie américaine.Donald Trump, qui a usé de son influence ces derniers jours pour convaincre les élus républicains réfractaires de voter en faveur du texte, a rejeté jeudi la responsabilité de l’impasse actuelle sur les démocrates, affirmant que si paralysie il y avait vendredi soir, ce serait “de leur faute”.Avec des indices boursiers en chute et des craintes grandissantes de récession, le milliardaire républicain fait face aux premiers vents contraires de son second mandat en matière économique. Et il sait qu’une paralysie de l’Etat fédéral n’arrangerait rien.- “Retour de bâton” -Le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, a affirmé mercredi que son camp était uni contre le texte et a regretté le fait que les républicains aient choisi un “chemin partisan”, en élaborant leur proposition budgétaire “sans aucune contribution démocrate”.Le sénateur Mark Warner, réputé pour ses positions modérées, a affirmé qu’il voterait “non”, se disant contre cette “idée de donner les clés à Trump et Musk sans contrainte”.L’aile gauche du Parti démocrate fait en outre pression sur les sénateurs et les appelle à voter contre, pour s’opposer clairement à Donald Trump.L’élue progressiste Pramila Jayapal a prévenu sur la chaîne CNN que les sénateurs démocrates qui voteraient en faveur feraient face à un “énorme retour de bâton”.Pour sa collègue new-yorkaise Alexandria Ocasio-Cortez, si les républicains veulent passer leur proposition de budget et ainsi “entuber les Américains”, “ils peuvent le faire avec leurs voix et leur parti”, puisqu’ils disposent du contrôle de la Maison Blanche et des deux chambres du Congrès.Certains sénateurs démocrates ont cependant exprimé leur hésitation voire dit qu’ils voteraient à contrecoeur en faveur du texte.”Voter pour paralyser le gouvernement punira des millions de gens”, a déclaré le sénateur John Fetterman, tout en notant son “désaccord avec de nombreux points” de la proposition républicaine.

Impasse au Sénat américain à la veille d’une paralysie budgétaire

Les Etats-Unis font face jeudi à la perspective d’une paralysie de l’administration fédérale, déjà ébranlée par le limogeage massif de fonctionnaires entrepris par Donald Trump, en l’absence d’accord budgétaire au Congrès.Alors que la date limite de vendredi soir minuit (04H00 GMT) approche à grands pas, les démocrates au Sénat doivent décider s’ils souhaitent apporter leurs voix à un texte républicain, et octroyer ainsi une victoire à Donald Trump, ou s’y opposer et voir les Etats-Unis plonger dans ce fameux “shutdown”.Une situation qui représenterait un véritable coup dur pour les fonctionnaires fédéraux, déjà décimés par les coupes claires d’Elon Musk dans leurs effectifs. Des centaines de milliers d’entre eux seraient en effet mis au chômage technique, tandis que d’autres devraient continuer de travailler. Dans tous les cas, aucun ne recevrait de paie jusqu’à la résolution de cette paralysie. Depuis qu’il a été placé à la tête d’une commission à l’efficacité gouvernementale (Doge) par Donald Trump, le patron de SpaceX et Tesla s’attache à démanteler certaines agences fédérales, qu’il accuse de fraude ou de gestion dispendieuse.- “De leur faute” -La proposition des républicains, déjà adoptée à la Chambre des représentants mardi, financerait l’Etat fédéral jusqu’en septembre. Une mesure temporaire qui donnerait une plus grande marge de manoeuvre en vue de l’adoption d’un budget plus conséquent dans les mois à venir — avec notamment des fonds pour certaines des mesures phares de Donald Trump, comme son programme d’expulsions de migrants.Malgré leur majorité de 53 sénateurs sur 100, les républicains auraient besoin de l’appui de plusieurs démocrates pour passer la barre des 60 voix nécessaires en vertu des règles de la chambre haute américaine.Le dilemme est donc cornélien pour les sénateurs démocrates: s’ils s’opposent sur le fond au texte en raison des importantes coupes prévues dans certaines dépenses publiques, ils s’inquiètent aussi des conséquences d’un “shutdown” pour l’économie américaine.Donald Trump, qui a usé de son influence ces derniers jours pour convaincre les élus républicains réfractaires de voter en faveur du texte, a rejeté jeudi la responsabilité de l’impasse actuelle sur les démocrates, affirmant que si paralysie il y avait vendredi soir, ce serait “de leur faute”.Avec des indices boursiers en chute et des craintes grandissantes de récession, le milliardaire républicain fait face aux premiers vents contraires de son second mandat en matière économique. Et il sait qu’une paralysie de l’Etat fédéral n’arrangerait rien.- “Retour de bâton” -Le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, a affirmé mercredi que son camp était uni contre le texte et a regretté le fait que les républicains aient choisi un “chemin partisan”, en élaborant leur proposition budgétaire “sans aucune contribution démocrate”.Le sénateur Mark Warner, réputé pour ses positions modérées, a affirmé qu’il voterait “non”, se disant contre cette “idée de donner les clés à Trump et Musk sans contrainte”.L’aile gauche du Parti démocrate fait en outre pression sur les sénateurs et les appelle à voter contre, pour s’opposer clairement à Donald Trump.L’élue progressiste Pramila Jayapal a prévenu sur la chaîne CNN que les sénateurs démocrates qui voteraient en faveur feraient face à un “énorme retour de bâton”.Pour sa collègue new-yorkaise Alexandria Ocasio-Cortez, si les républicains veulent passer leur proposition de budget et ainsi “entuber les Américains”, “ils peuvent le faire avec leurs voix et leur parti”, puisqu’ils disposent du contrôle de la Maison Blanche et des deux chambres du Congrès.Certains sénateurs démocrates ont cependant exprimé leur hésitation voire dit qu’ils voteraient à contrecoeur en faveur du texte.”Voter pour paralyser le gouvernement punira des millions de gens”, a déclaré le sénateur John Fetterman, tout en notant son “désaccord avec de nombreux points” de la proposition républicaine.

‘Blood Moon’ rising: Rare total lunar eclipse tonight

A “Blood Moon” will bathe a large swathe of the world in red light overnight Thursday during a rare total lunar eclipse.Skygazers will be able to witness the celestial spectacle in the Americas and Pacific and Atlantic oceans, as well as in the westernmost parts of Europe and Africa.The phenomenon happens when the Sun, Earth and Moon line up, causing our planet to cast a giant shadow across its satellite.But as the Earth’s shadow creeps across the Moon, it does not entirely blot out its white glow — instead the Moon turns a reddish colour. This is because the only sunlight that reaches the Moon is “bent and scattered” as it goes through Earth’s atmosphere, Daniel Brown, an astronomer at the UK’s Nottingham Trent University, told AFP.It is similar to how the light can become pink or red during sunrises or sunsets on Earth, he added.And the more clouds and dust there are in Earth’s atmosphere, the redder the Moon will appear.The lunar eclipse, which will last around six hours on Friday morning, “is an amazing way to see the solar system in action”, Brown said.The period when the Moon is completely in Earth’s shadow — called the totality — will be just over an hour.This particular event has been dubbed the “Blood Worm Moon”, after one of the names given to March full moons by some Native Americans.- When can you see it? -In North America, the moon will start to look like a bite is being taken out of it from 1:09 am Eastern Time (0509 GMT), then the totality will be from 2:26 am to 3:31 am, according to NASA. In France, the totality will be from 7:26 am to 8:31 am local time (0626-0731 GMT), according to the French Institute of Celestial Mechanics and Ephemeris Calculation. However only the most western parts of Europe, such as France’s Brittany region, will get any chance to see the totality before the Moon sets.People in New Zealand will have the opposite problem, with the eclipse only partially visible as the Moon rises.In the United Kingdom, the weather forecast is poor but Brown said he hoped to “snatch a peak at the Moon with clouds above the horizon”.Brown dislikes the term “Blood Moon”, saying it has a negative connotation and “originates from a misinformed theory of the end of the world”.But not all societies took a negative view of these celestial shows.Some people in Africa traditionally viewed a lunar eclipse as a conflict between the Sun and Moon that could be resolved by people “demonstrating on Earth how we work together” and laying old feuds aside, Brown said.”An amazing story that should inspire us all at the moment,” he said.- Solar eclipse soon -It will be the first total lunar eclipse since 2022, but there will be another one this September.Thursday’s event will be a “Micromoon”, meaning the Moon is the farthest away it gets from Earth, making it appear about seven percent smaller than normal, according to the website Earthsky. This is the opposite of a “Supermoon”, as was seen during 2022’s lunar eclipse.Some skygazers will be in for another treat later this month — a partial solar eclipse, which is when the Moon blocks out the Sun’s light on Earth.This eclipse will be visible on March 29 in eastern Canada, parts of Europe, northern Russia and northwest Africa.Viewing even a partial solar eclipse with the naked eye is dangerous, and people advised to use special eclipse glasses or pinhole projectors.