Ivorian painter Aboudia takes teen rebellion to top of the art worldFri, 14 Mar 2025 06:33:54 GMT

With his paintings of Ivory Coast’s street kids, Aboudia has taken his teenage misfit mutiny to the very top, becoming one of the world’s bestselling artists along the way.”When I was a teenager I wanted to paint but my father didn’t want me to,” Aboudia told AFP, remembering how artist was a synonym for “loser” …

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La Lune se pare de rouge lors d’une éclipse totale

La Lune a commencé à rougir vendredi à la faveur d’une éclipse totale, un spectacle céleste peu fréquent qui sera suivi deux semaines plus tard par une éclipse partielle du Soleil.L’éclipse lunaire – la première de l’année – sera visible dans sa phase de totalité depuis le continent américain, une grande partie des océans Pacifique et Atlantique ainsi qu’à l’extrême Ouest de l’Europe et de l’Afrique. Ce phénomène se produit environ deux fois par an, quand le Soleil, la Terre et la Lune sont parfaitement alignés, et que la Lune est dans sa phase pleine. L’astre glisse dans l’ombre de la Terre, qui fait alors écran aux rayons solaires, et perd peu à peu son éclat blanc.Mais lors de ce phénomène, la Lune n’efface pas entièrement la lumière, et prend une couleur rougeâtre.En effet, la seule lumière solaire qui atteint la Lune est “courbée et dispersée” lorsqu’elle traverse l’atmosphère terrestre, a expliqué à l’AFP Daniel Brown, astronome à l’université britannique Nottingham Trent.Ce phénomène est similaire à la façon dont la lumière peut devenir rose ou rouge lors des levers ou des couchers de soleil sur Terre, a-t-il ajouté.Plus il y a de nuages et de poussières dans l’atmosphère terrestre, plus la Lune apparaît rouge.- Dans la matinée en Bretagne -L’éclipse durera environ six heures et sa phase de totalité – quand l’astre est complètement dans l’ombre de la Terre – un peu plus d’une heure.En Amérique du nord, elle devrait apparaître vers 05H09 GMT.En France métropolitaine, l’éclipse totale sera visible entre 07H26 et 08H31 localement, selon l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides.Seuls les habitants de l’ouest de la Bretagne pourront donc profiter de la phase de totalité en toute fin de nuit si le ciel est dégagé. Ailleurs, la Lune sera déjà couchée.Quelques jours plus tard, le 29 mars, c’est une éclipse partielle de Soleil qui couvrira un partie du globe terrestre.Elle sera visible sur l’est du Canada, l’Europe, le nord de la Russie et le nord-ouest de l’Afrique.Comme dans le cas de l’éclipse lunaire, une éclipse solaire se produit lorsque le Soleil, la Lune et la Terre sont parfaitement alignés. Mais cette fois, c’est la Lune qui s’interpose entre le Soleil et la Terre et occulte l’astre, totalement ou en partie.Le Soleil sera occulté à 31,4% à Quimper, 23,5% à Paris, mais seulement 9,9% à Nice, selon l’IMCCE.Même dans le cas d’une éclipse partielle, le Soleil ne doit pas être observé directement à l’œil nu, mais uniquement à l’aide de lunettes spéciales. Ses rayons peuvent brûler la rétine, avec des conséquences irréversibles.

“N’ouvrez pas la porte !” La terreur des immigrés d’une ville ciblée par Trump

Depuis fin janvier, Maoro* n’est pas sorti de chez lui. Ce sans-papiers qui vit depuis 37 ans au Colorado reste reclus dans sa maison, par peur de croiser la police de l’immigration américaine.”C’est pire qu’une prison”, confie à l’AFP cet ouvrier du bâtiment d’Aurora, ville de l’Ouest américain au cÅ“ur des promesses d’expulsions massives de Donald Trump. “Je me sens déjà malade à force de ne pas aller travailler.”Incapable de payer son loyer, ce Mexicain n’a jamais eu aussi peur que depuis le retour au pouvoir du milliardaire républicain. Sa fille américaine fait désormais les courses pour lui.Lorsque trois hommes en uniforme ont frappé chez lui récemment, le quinquagénaire a appliqué le conseil des nombreuses affiches placardées dans son quartier par les associations locales : “N’ouvrez pas la porte !”Sa terreur est largement partagée dans cette banlieue cosmopolite de Denver, où cohabitent des dizaines de nationalités. L’église et la mosquée se dépeuplent, le carrefour où les immigrants proposent d’effectuer des petits boulots à la journée est clairsemé, et le centre commercial rempli de restaurants latinos a reçu en février 10.000 visiteurs de moins que d’habitude.La police de l’immigration (ICE) a organisé des descentes spectaculaires à Denver et Aurora, le 5 février. Des agents lourdement armés, parfois équipés de béliers et soutenus par des véhicules blindés, ont effectué des arrestations dans plusieurs immeubles.- “Opération Aurora” -Depuis qu’une vidéo montrant des latino-américains en armes forcer les appartements d’un immeuble a enflammé la toile l’été dernier, Donald Trump assure que le gang vénézuélien Tren de Aragua a “pris le contrôle” d’Aurora.Peu importe les démentis du maire républicain – invoquant des incidents isolés -, la baisse de la criminalité depuis deux ans et la récente fermeture de l’immeuble en question. Le tribun a érigé la ville en symbole d’une “Amérique occupée”, lors d’un meeting en octobre, où il a donné le nom de code “opération Aurora” à son vaste plan d’expulsions massives aux Etats-Unis.Face à cette instrumentalisation, les immigrés du coin ont l’impression de servir de boucs émissaires.”Tout ce qui va mal aux Etats-Unis maintenant, c’est à cause de Tren de Aragua”, ironise Alexander Jimenez, un Vénézuélien qui a fui le régime de Nicolas Maduro il y a un an. “Ce n’est pas possible.”Ce grand-père limite ses déplacements et se cache avec dix membres de sa famille, en attendant que leur demande d’asile soit examinée. Depuis les descentes, ses petits-enfants refusent d’aller à l’école, de peur que la police attende leurs parents à la sortie.”Ils voient à la télévision ce qui se passe, qu’ils emmènent les Vénézuéliens et tous ceux qui ne sont pas d’ici, de ce pays”, soupire-t-il, conscient que les opérations menées par ICE ne ramassent pas que des criminels.Contactée par l’AFP, la police de l’immigration a refusé de communiquer le profil des migrants arrêtés lors des descentes du 5 février. – Autodéfense -Sur les réseaux sociaux, elle avait initialement expliqué viser “plus de 100 membres” de Tren de Aragua. Mais selon Fox News, chaîne proche de l’administration Trump, une trentaine de personnes ont été arrêtées, dont un seul membre de gang.”Ce ciblage des criminels par ICE est utilisé comme prétexte pour arrêter d’autres personnes innocentes, qui n’ont pas de casier judiciaire”, enrage Nayda Benitez, membre de la Colorado Immigrant Rights Coalition.Son association multiplie les cours d’autodéfense juridique. En espagnol, en arabe ou en anglais, les immigrés y apprennent qu’ils n’ont pas à ouvrir leur porte si les forces de l’ordre n’ont pas de mandat judiciaire, qu’ils peuvent garder le silence, et qu’ils ne doivent signer aucun papier.Des conseils qui ont ému Susana* aux larmes. Expulsée en 2017, au début du premier mandat de Donald Trump, cette Mexicaine sans histoire a passé cinq ans séparée de ses quatre enfants américains, avant de revenir au Colorado. “Quand tu découvres que tu as des droits, c’est quelque chose de fort, parce que tu te dis: +si seulement j’avais su+”, confie cette femme de ménage de 47 ans, qui regrette d’avoir trop parlé lors de ses interactions avec les autorités. “Je savais qu’il y avait une Constitution”, souffle-t-elle. “Mais je ne savais pas que cette Constitution me protégeait en tant que migrante.”*Prénoms modifiés

Après les vins, les fromages français “vigilants” face à la menace de taxes américaines

Brie, emmental et autres produits laitiers français craignent d’être les prochaines victimes agroalimentaires des droits de douane supplémentaires annoncés par le président américain Donald Trump, après ses menaces sur les vins et les champagnes, symboles de “l’art de vivre” à la française.En 2024, la France a exporté pour 342 millions d’euros de produits laitiers vers les Etats-Unis, selon les chiffres des douanes. Les fromages en représentent deux tiers, soit environ 25.000 tonnes par an, surtout du brie (pour 48 millions d’euros), de l’emmental et des produits “à haute valeur ajoutée comme les AOP hors lait cru”, puisque ce dernier est quasiment banni d’importation dans le pays, selon François-Xavier Huard, PDG de la Fédération nationale de l’industrie laitière (Fnil).Le total, en valeur, représente à peine un dixième des 3,8 milliards d’exportations de vins et spiritueux français, menacés jeudi de voir leurs droits de douane américains monter à 200%. Mais les produits laitiers n’en restent pas moins la deuxième catégorie de produits agroalimentaires exportée vers les Etats-Unis.”C’est un marché stratégique, en croissance puisqu’il a doublé en dix ans”, explique à l’AFP François-Xavier Huard. Actuellement, les fromages et autres produits laitiers sont taxés à hauteur de 10% pour entrer aux Etats-Unis.- French “art de vivre” -“On aimerait parfois être moins symboliques de l’art de vivre à la française. On se retrouve assez vite dans les méandres des guerres commerciales” qui se jouent surtout sur l’acier ou les voitures électriques, ajoute-t-il.Au cours du premier mandat de Donald Trump, les exportations de produits laitiers avaient subi un “coup d’arrêt, surtout en 2019, avec des pertes d’environ 14 millions d’euros sur les fromages” cette année-là quand des droits de douane de 25% leur avaient été imposés par l’administration américaine.”On s’attend à peu près à 25%, en plus des 10% existants”, ajoute M. Huard, Donald Trump ayant annoncé début mars qu’il comptait imposer des droits de douane sur les produits agricoles entrant aux Etats-Unis à compter du 2 avril.Le secteur pointe toutefois un manque de visibilité, les annonces se limitant pour le moment à “deux posts sur le réseau social du président”. Et tous les produits ne seront pas logés à la même enseigne.”Quand il achète du Brie ou de la Mimolette d’Isigny, le consommateur américain, un peu comme celui qui achète son vin et son champagne, sera en capacité de payer quelques dollars de plus”, affirme François-Xavier Huard. Pour des produits moins haut de gamme, quand il existe des marchés de substitution, comme le beurre (30 millions d’euros exportés), avec par exemple le beurre néozélandais, la situation sera plus compliquée, ajoute le PDG de la Fnil.- Sujet européen -Les géants du secteur comme Savencia, Bel ou Lactalis, qui disposent de sites de production aux Etats-Unis, pourront compenser avec la production locale mais celle-ci ne pourra pas remplacer les produits liés à des territoires (AOP) et les plus petits producteurs risquent de trinquer.Une réciprocité des droits de douane sur les fromages américains n’aurait quasiment aucun impact vu les très faibles volumes exportés par les Etats-Unis vers l’Europe.François-Xavier Huard évoque la possibilité de “baisser les prix de certains produits pour garder un pied dans le marché” américain ou de reporter une partie de la production vers d’autres zones géographiques. “La difficulté, c’est qu’on a d’autres marchés qui se tendent ou qui sont en train de se fermer: la Chine qui représente 600 millions d’euros par an, l’Algérie pour quasiment 150-200 millions. Les trois ajoutés représentent environ un milliard d’euros en valeur sur les neuf milliards exportés par an”, souligne-t-il.Il se dit vigilant: “aujourd’hui, on arrive à valoriser les 23 milliards de litres de lait français collectés parce qu’on exporte, il faut qu’on arrive à maintenir cette visibilité pour les producteurs de lait”.Une réunion de l’European Dairy Association, qui représente les transformateurs de lait européens, doit avoir lieu en mars à Bruxelles, avec des représentants de la Commission européenne. Car l’inquiétude n’est pas que française: l’Italie devance la France en matière d’exportations fromagères vers les Etats-Unis. Les Pays-Bas et l’Espagne sont aussi concernés.

Meta tests ‘Community Notes’ to replace fact-checkers

Social media giant Meta on Thursday announced it would begin testing its new “Community Notes” feature across its platforms in the United States next week, as it shifts away from third-party fact-checking toward a crowd-sourced approach to content moderation.Meta’s chief executive Mark Zuckerberg announced the new system — popularized by the Elon Musk-owned platform X — in January as he appeared to align himself with the incoming Trump administration, including naming a Republican as the company’s head of public policy.The change of system, which Meta will start testing on Tuesday, came after years of criticism from supporters of President Donald Trump, among others, that conservative voices were being censored or stifled under the guise of fighting misinformation, a claim professional fact-checkers vehemently reject.Meta has also scaled back its diversity initiatives and relaxed content moderation rules on Facebook and Instagram, particularly regarding certain forms of hostile speech.AFP currently works in 26 languages with Facebook’s fact-checking scheme.The initiative will allow users of Facebook, Instagram and Threads to write and rate contextual notes on various content.Meta said approximately 200,000 potential contributors in the United States have already signed up across the three platforms. The new approach requires contributors to be over 18 with accounts more than six months old that are in good standing.During the testing period, notes will not immediately appear on content and the company will gradually admit people from the waitlist and thoroughly test the system before public implementation.- ‘Arbiter of truth’ -Studies have shown Community Notes can help dispel some falsehoods such as vaccine misinformation, but researchers caution that it works best for topics where there is broad consensus.Research also shows that Community Notes on X often rely on the findings of professional fact-checking programs, which Meta has scrapped in the United States.”Meta has long said it doesn’t want to be an ‘arbiter of truth,’ but it has funded those arbiters for the past several years, and it’s not clear whether anyone will step up to replace it,” tech writer Casey Newton wrote in an online commentary. “If no one does, Community Notes will suffer both on X and on Meta’s platforms.”Meta’s new approach ignores research that shows Community Notes users are often spurred by “partisan motives” and tend to over-target their political opponents, according to Alexios Mantzarlis, director of the Security, Trust, and Safety Initiative at Cornell Tech.Meta, however, emphasized that the notes will only be published when contributors with differing viewpoints agree on their helpfulness.”This isn’t majority rules,” the company said.Moreover, unlike fact-checked posts that often had reduced distribution, flagged content with Community Notes will not face distribution penalties.Notes will be limited to 500 characters, must include supporting links and will initially support six languages commonly used in the United States: English, Spanish, Chinese, Vietnamese, French and Portuguese.”Our intention is ultimately to roll out this new approach to our users all over the world, but we won’t be doing that immediately,” the company said.”Until Community Notes are launched in other countries, the third party fact checking program will remain in place for them,” it added.Meta said that it would not be “reinventing the wheel” and will use X’s open-source algorithm as the basis of its system.UN Secretary-General Antonio Guterres last month warned that the rollbacks to fact-checking and moderation safeguards were “reopening the floodgates” of hate and violence online.