Léa Salamé quitte la matinale de France Inter pour le 20H de France 2

Pilier de la matinale de France Inter, Léa Salamé a annoncé jeudi son départ surprise de la radio pour prendre à la rentrée les manettes du 20H de France 2 à la suite d’Anne-Sophie Lapix.”Nous sommes heureux de pouvoir compter sur son talent et son lien fort avec le public pour porter haut, avec l’ensemble de la rédaction, notre exigence pour le grand rendez-vous du 20H”, a annoncé la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte Cunci dans un message à l’AFP.Plus tôt dans la matinée, la journaliste franco-libanaise de 45 ans avait annoncé son départ de la matinale de la première radio de France, qu’elle pilote avec Nicolas Demorand.Léa Salamé présente aussi sur France 2 le talk-show “Quelle Epoque!”, le samedi en deuxième partie de soirée, une émission qu’elle va conserver. “Grande journaliste et figure du service public, Léa a porté ces dernières années de grands rendez-vous démocratiques et citoyens et a incarné avec talent la couverture des Jeux de Paris 2024. Depuis deux ans, elle renouvelle les samedis soir du service public avec +Quelle Epoque!+”, a vanté Mme Ernotte Cunci, aussitôt après la signature du contrat avec la journaliste.Les spéculations allaient bon train depuis plusieurs jours sur la succession d’Anne-Sophie Lapix, qui incarnait le 20H de France 2 depuis huit ans. Caroline Roux, présentatrice de “C dans l’air” sur France 5, a dit non, restant “très attachée” à son émission “d’utilité publique”. Néanmoins, “j’étais très honorée de la proposition” car “dans notre métier, le JT de 20 heures est considéré comme un Graal”, a-t-elle témoigné dans Le Figaro.Le nom de Léa Salamé était également cité pour un atterrissage possible sur BFMTV, chaîne du milliardaire franco-libanais Rodolphe Saadé. – “incontournable” -Mais la journaliste star a fait le choix de rester au sein du service public.Elle est la compagne de l’eurodéputé et leader de Place Publique Raphaël Glucksmann, parmi les candidats potentiels de la gauche pour la présidentielle de 2027. Ce lien devrait la conduire à se mettre en retrait des sujets politiques et soirées événementielles si Raphaël Glucksmann se lançait effectivement.   Léa Salamé a commencé sa carrière à France 24 et iTélé (devenue CNews en 2017). Parfois sniper, toujours énergique et vive, elle a mené à partir de 2014 une interview quotidienne à 7H50 sur France Inter, avant de prendre les rênes de la matinale aux côtés de Nicolas Demorand à partir de 2017.”France Inter lui doit beaucoup” et “c’est une fierté de voir la journaliste incontournable qu’elle est devenue aujourd’hui”, a salué la directrice de la station Adèle Van Reeth dans un communiqué.Nicolas Demorand doit rester sur France Inter à la rentrée, mais pas forcément dans la matinale, un choix qu’il doit discuter avec la direction.A la télévision, Léa Salamé a été chroniqueuse dans l’émission “On n’est pas couché” de Laurent Ruquier sur France 2, entre 2014 et 2016. Elle a ensuite notamment présenté ou coprésenté “L’Emission politique”, “Vous avez la parole” et “Elysée 2022” sur la même chaîne. Elle a lancé “Quelle Epoque!” en 2022.Sa mission va être de relancer la grand-messe du 20H00 de la chaîne publique. Celui de TF1, présenté par Gilles Bouleau en semaine, fait la course en tête des audiences.Mercredi par exemple, la première partie du JT de France 2 (entre 20H00 et 20H35), a rassemblé 3 millions de téléspectateurs en moyenne, contre 4,4 millions pour celui de la première chaîne.  Depuis septembre, la durée du JT de France 2 a été allongée à une heure, pour mieux “prendre le temps de l’information” et “attirer de nouveaux publics”, selon France Télé. Evincée, Anne-Sophie Lapix, 53 ans, présentera son dernier journal le 26 juin, un départ finalement avancé. Sonia Chironi prendra sa suite jusqu’au 10 juillet, puis ce sera Julien Arnaud jusqu’à l’arrivée de Léa Salamé.Anne-Sophie Lapix a rapidement trouvé un point de chute: elle rejoindra à la rentrée la radio RTL pour y animer la tranche 18H00-20H00, ainsi que la chaîne M6 pour une interview le dimanche.

Léa Salamé quitte la matinale de France Inter pour le 20H de France 2

Pilier de la matinale de France Inter, Léa Salamé a annoncé jeudi son départ surprise de la radio pour prendre à la rentrée les manettes du 20H de France 2 à la suite d’Anne-Sophie Lapix.”Nous sommes heureux de pouvoir compter sur son talent et son lien fort avec le public pour porter haut, avec l’ensemble de la rédaction, notre exigence pour le grand rendez-vous du 20H”, a annoncé la présidente de France Télévisions Delphine Ernotte Cunci dans un message à l’AFP.Plus tôt dans la matinée, la journaliste franco-libanaise de 45 ans avait annoncé son départ de la matinale de la première radio de France, qu’elle pilote avec Nicolas Demorand.Léa Salamé présente aussi sur France 2 le talk-show “Quelle Epoque!”, le samedi en deuxième partie de soirée, une émission qu’elle va conserver. “Grande journaliste et figure du service public, Léa a porté ces dernières années de grands rendez-vous démocratiques et citoyens et a incarné avec talent la couverture des Jeux de Paris 2024. Depuis deux ans, elle renouvelle les samedis soir du service public avec +Quelle Epoque!+”, a vanté Mme Ernotte Cunci, aussitôt après la signature du contrat avec la journaliste.Les spéculations allaient bon train depuis plusieurs jours sur la succession d’Anne-Sophie Lapix, qui incarnait le 20H de France 2 depuis huit ans. Caroline Roux, présentatrice de “C dans l’air” sur France 5, a dit non, restant “très attachée” à son émission “d’utilité publique”. Néanmoins, “j’étais très honorée de la proposition” car “dans notre métier, le JT de 20 heures est considéré comme un Graal”, a-t-elle témoigné dans Le Figaro.Le nom de Léa Salamé était également cité pour un atterrissage possible sur BFMTV, chaîne du milliardaire franco-libanais Rodolphe Saadé. – “incontournable” -Mais la journaliste star a fait le choix de rester au sein du service public.Elle est la compagne de l’eurodéputé et leader de Place Publique Raphaël Glucksmann, parmi les candidats potentiels de la gauche pour la présidentielle de 2027. Ce lien devrait la conduire à se mettre en retrait des sujets politiques et soirées événementielles si Raphaël Glucksmann se lançait effectivement.   Léa Salamé a commencé sa carrière à France 24 et iTélé (devenue CNews en 2017). Parfois sniper, toujours énergique et vive, elle a mené à partir de 2014 une interview quotidienne à 7H50 sur France Inter, avant de prendre les rênes de la matinale aux côtés de Nicolas Demorand à partir de 2017.”France Inter lui doit beaucoup” et “c’est une fierté de voir la journaliste incontournable qu’elle est devenue aujourd’hui”, a salué la directrice de la station Adèle Van Reeth dans un communiqué.Nicolas Demorand doit rester sur France Inter à la rentrée, mais pas forcément dans la matinale, un choix qu’il doit discuter avec la direction.A la télévision, Léa Salamé a été chroniqueuse dans l’émission “On n’est pas couché” de Laurent Ruquier sur France 2, entre 2014 et 2016. Elle a ensuite notamment présenté ou coprésenté “L’Emission politique”, “Vous avez la parole” et “Elysée 2022” sur la même chaîne. Elle a lancé “Quelle Epoque!” en 2022.Sa mission va être de relancer la grand-messe du 20H00 de la chaîne publique. Celui de TF1, présenté par Gilles Bouleau en semaine, fait la course en tête des audiences.Mercredi par exemple, la première partie du JT de France 2 (entre 20H00 et 20H35), a rassemblé 3 millions de téléspectateurs en moyenne, contre 4,4 millions pour celui de la première chaîne.  Depuis septembre, la durée du JT de France 2 a été allongée à une heure, pour mieux “prendre le temps de l’information” et “attirer de nouveaux publics”, selon France Télé. Evincée, Anne-Sophie Lapix, 53 ans, présentera son dernier journal le 26 juin, un départ finalement avancé. Sonia Chironi prendra sa suite jusqu’au 10 juillet, puis ce sera Julien Arnaud jusqu’à l’arrivée de Léa Salamé.Anne-Sophie Lapix a rapidement trouvé un point de chute: elle rejoindra à la rentrée la radio RTL pour y animer la tranche 18H00-20H00, ainsi que la chaîne M6 pour une interview le dimanche.

La grand-tante du petit Grégory réaffirme sa “totale innocence”

La grand-tante du petit Grégory Villemin, qui doit être convoquée devant la justice en vue d’une possible mise en examen 40 ans après le meurtre du garçonnet, a réaffirmé jeudi “sa totale innocence”, selon un communiqué de ses avocats.Jacqueline Jacob, 80 ans, sera interrogée dans les prochains mois en vue d’une possible mise en examen pour “association de malfaiteurs criminelle”, avait annoncé mercredi le procureur général près la cour d’appel de Dijon, Philippe Astruc. Mme Jacob, qui avait déjà été mise en examen en 2017 avant que les poursuites ne soient abandonnées pour un problème de procédure, “réaffirme sa totale innocence et souhaite que sa présomption d’innocence ainsi que sa vie privée soient respectées”, écrivent ses trois avocats dans un communiqué.Ils rappelent que le parquet général considère “qu’aucun élément n’est de nature à constituer des indices graves ou concordants dans l’implication” de la grand-tante et soulignent “partager” cette position.Me Stéphane Giuranna, Frédéric Berna et Alexandre Bouthier “s’étonnent de la qualification de mise en examen envisagée”. L’association de malfaiteur criminelle ne figurait pas dans le code pénal au moment du meurtre de Grégory Villemin, retrouvé noyé et ligoté le 16 octobre 1984 dans une rivière des Vosges: ce chef d’accusation avait été aboli en 1983 avant d’être réintroduit en 1986.”Il ne peut y avoir ni infraction ni peine sans qu’un texte ne les prévoie”, soulignent les trois avocats.La mort du petit Grégory a suscité beaucoup d’émotions et l’enquête chaotique n’a jamais permis d’éclaircir ses circonstances. Le jour du meurtre, une lettre anonyme est adressée au père par un “corbeau” qui harcèle depuis plusieurs années la famille.Bernard Laroche, un cousin du père, est rapidement mis en cause sur la base d’accusations de sa belle-soeur, une adolescente de 15 ans, qui reviendra ensuite sur ses propos. Inculpé d’assassinat et écroué, il est remis en liberté mais Jean-Marie Villemin, convaincu de sa culpabilité, le tue en mars 1985.La mère de Grégory, Christine  Villemin, sera à son tour poursuivie, avant de bénéficier d’un non lieu. Coup de théâtre en 2017: Jacqueline Jacob, qu’une expertise en graphologie a désigné comme l’auteure d’une lettre anonyme menaçante adressée en 1983 aux parents du petit Grégory, est interpellée avec son époux Marcel.Le couple est mis en examen pour “enlèvement et séquestration suivie de mort”. Les poursuites sont finalement annulées pour vice de forme.Depuis, de nouvelles expertises ont eu lieu et la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Dijon, qui supervise le dossier, a listé en début d’année tous les “éléments qui concernent Jacqueline Jacob”, a fait savoir mercredi le procureur général, sans donner de détails.

If Iran’s Khamenei falls, what would replace him?

Israel increasingly appears eager to oust the clerical leadership that has ruled Iran since the 1979 Islamic revolution but is taking a gamble given the Iranian opposition is divided and there is no guarantee new rulers would be any less hardline, analysts say.By striking targets other than nuclear or ballistic facilities, such as Iran’s IRIB broadcaster, expectations have grown that Israel has goals beyond degrading Iranian atomic and missile capabilities and eyes removing supreme leader Ayatollah Ali Khamenei.But while President Donald Trump has warned “we know” where Khamenei “is hiding”, what would follow his removal after over three-and-a-half decades in power is shrouded in uncertainty and risk.European leaders are haunted by the aftermath of the US-led invasion of Iraq in 2003 and the NATO-led intervention in Libya in 2011.They resulted in the removal of dictators Saddam Hussein and Moamer Kadhafi but also in years of bloody mayhem in both countries.”The biggest mistake today is to seek regime change in Iran through military means because that would lead to chaos,” French President Emmanuel Macron said at the end of the G7 summit in Canada.”Does anyone think that what was done in Iraq in 2003… or what was done in Libya the previous decade was a good idea? No!” Macron said.Analysts say ousting Khamenei and his fellow clerical leaders risks creating a vacuum that could be filled by hardline elements in the Revolutionary Guards (IRGC) ideological force or the Iranian military.”Israel’s strikes seem more focused on regime change than non-proliferation,” said Nicole Grajewski, fellow at the Carnegie Endowment.”Of course Israel is targeting ballistic missile and military related facilities but they are also targeting leadership and symbols of the regime like the IRIB,” she told AFP.”If the regime were to fall, the hope would be for a liberal and democratic government.”However, there is a strong likelihood that other powerful entities like the IRGC could emerge as the replacement,” she said.- ‘No organised alternative’ -Among the highest-profile opposition figures is the US-based Reza Pahlavi, the son of ousted shah Mohammad Reza Pahlavi.He has declared that the Islamic republic is “on the verge of collapse”, accusing Khamenei of “hiding underground” like a “frightened rat”.Pahlavi has long called for the restoration of the warm relationship that existed between his late father and Israel, to reverse the Islamic republic’s refusal to recognise the existence of Israel. Monarchists would like such a rapprochement to be termed the “Cyrus Accords” after the ancient Persian king credited with freeing the Jews from Babylon.But Pahlavi is far from enjoying universal support inside Iran or among exiles.The nationalism of supporters and his ties with Israel are divisive, especially after he refused to condemn the Israeli air strikes on Iran. Another major organised group is the People’s Mujahedin (MEK), whose leader Maryam Rajavi told the European Parliament on Wednesday: “The people of Iran want the overthrow of this regime.”But the MEK is despised by other opposition factions and regarded with suspicion by some Iranians for its support of Saddam Hussein in the Iran-Iraq war.”Part of the challenge in thinking about alternatives to the Islamic Republic in case it collapses is that there is no organised, democratic alternative,” said Thomas Juneau, professor at the University of Ottawa.He said that while Reza Pahlavi is the opposition leader “who has by far the most name recognition both in and out of Iran”, his supporters “tend to exaggerate his support inside the country”.”The only alternative — and this is among the worrying scenarios — is a coup d’etat by the Revolutionary Guards or changing from a theocracy to a military dictatorship.”- ‘Unpredictable scenario’ -Analysts also warn that a potential — and often overlooked — factor for future instability could be Iran’s complex ethnic make-up.Large Kurdish, Arab, Baluch and Turkic minorities co-exist alongside the Persian population.”There will also be an effort to capitalise on ethnic divisions by hostile countries,” said Grajewski.Analysts at the US-based think tank Soufan Center said that with the survival of the Iranian regime now viewed as a “strategic failure”, the prospect of an “Iraq 2.0″ is looming.”The post-regime-change scenario remains unpredictable and could trigger regional destabilisation on a scale greater than Iraq, with global ramifications,” they said.

La justice française rendra sa décision le 17 juillet sur la libération du Libanais Georges Abdallah

La cour d’appel de Paris rendra sa décision le 17 juillet sur le sort du militant libanais propalestinien Georges Abdallah, emprisonné en France depuis 40 ans, et dont une énième demande de libération a été examinée jeudi.”J’ai dit aux juges +soit vous le libérez, soit vous le condamnez à mort+”, a déclaré son avocat Jean-Louis Chalanset aux médias à la sortie de l’audience, non publique.Condamné en 1987 à la réclusion à perpétuité pour complicité d’assassinats de diplomates américain et israélien en 1982, Georges Ibrahim Abdallah, 74 ans aujourd’hui, est libérable depuis 25 ans mais a vu sa dizaine de demandes de remises en liberté échouer.Pour cette dernière demande, la cour avait reporté en février et à la dernière minute sa décision, expliquant qu’avant toute libération il était nécessaire “au préalable” qu’il fasse un “effort conséquent” d’indemnisation des parties civiles, ce qu’il a toujours refusé de faire.Sans reconnaître son implication dans les assassinats, Georges Ibrahim Abdallah les a toujours qualifiés d'”acte de résistance” contre “l’oppression israélienne et américaine” dans le contexte de la guerre civile libanaise et l’invasion israélienne au sud-Liban en 1978.A l’audience, son avocat Jean-Louis Chalanset a cependant transmis à la cour des documents indiquant la présence sur le compte de Georges Abdallah en prison d’une somme “d’environ 16.000 euros”, “à la disposition des parties civiles si celles-ci sollicitent le versement”. Sans préciser d’où venait l’argent ni s’épancher sur la position de son client.Selon Me Chalanset, le parquet général et l’avocat de la partie civile, qui s’opposent à sa libération, ont jugés qu’il n’y avait “aucun effort” puisque “ce n’est pas son argent” et qu’il n’y avait pas de “repentir”. “J’ai rappelé que la notion de repentir n’existait pas dans le droit français”, a poursuivi Me Chalanset. Dans son arrêt de février, au delà de la question de l’argent, la cour s’était dite favorable à sa remise en liberté avec départ immédiat pour le Liban (prêt à l’accueillir), dans la lignée de la décision rendue en novembre par le tribunal d’application des peines, immédiatement suspendue par un appel du parquet antiterroriste.Georges Abdallah, tombé dans l’oubli au fil des ans alors qu’il était au moment de sa condamnation l’un des plus célèbres prisonniers de France, est un “symbole passé de la lutte palestinienne” selon cet arrêt. Il est l’ancien chef d’un groupuscule de chrétiens libanais laïcs, marxistes et propalestiniens nommé FARL (Fraction armée révolutionnaire libanaise), aujourd’hui dissous et qui n’a pas commis d’action violente depuis les années 80.

EDF et l’Etat français se mettent d’accord sur le financement de la relance du nucléaire

EDF et l’Etat sont parvenus à un accord sur le délicat plan de financement du programme de relance du nucléaire, un sujet qui avait envenimé les relations entre l’ancienne direction du groupe et son unique actionnaire, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.Le projet d’accord est “présenté ce jour au conseil d’administration d’EDF”, a indiqué à l’AFP le ministère de l’Industrie et de l’Energie. Il sera ensuite soumis à la commission européenne. L’accord est le fruit d'”échanges” menés entre l’Etat et EDF depuis le conseil de politique nucléaire réuni le 17 mars autour d’Emmanuel Macron qui avait défini les “grands paramètres” du financement de ce programme. Celui-ci prévoit la construction de six nouveaux réacteurs nucléaires EPR2 dont une première paire à Penly (Seine-Maritime), puis à Gravelines (Nord) et au Bugey (Ain).Le communiqué de l’Elysée de l’époque évoquait “un prêt de l’État bonifié couvrant au moins la moitié des coûts de construction” assorti d’un contrat sur la production nucléaire à un prix garanti par l’Etat de 100 euros maximum du mégawattheure (MWh) en euros de 2024. Si l’électricité d’EDF est vendue sur les marchés au-delà, EDF doit verser des recettes à l’Etat; en-dessous, c’est l’Etat qui compense EDF.Cet accord intervient un peu plus d’un mois après l’arrivée du nouveau PDG Bernard Fontana, qui a remplacé Luc Rémont, congédié par l’Elysée au terme d’une série de désaccords avec l’Etat, notamment sur les modalités de financement de ce programme.Sans rentrer dans les détails, Gwenaël Plagne, secrétaire du Comité social économique central d’EDF, a confirmé jeudi qu’une “entente” avait été “trouvée pour aller vers l’Europe et aller chercher ce modèle de financement”, saluant une “avancée intéressante” au lendemain d’une rencontre avec Bernard Fontana.La direction d’EDF de son côté n’a pas souhaité faire de commentaires.Ce projet d’accord va désormais être notifié à la commission européenne “dans les prochaines semaines”, selon le ministère de l’Energie.Le feu vert de Bruxelles est crucial pour prendre la décision d’investissement sur le programme, une ultime étape attendue pour 2026 qui permettra d’engager les travaux.Mais d’ici-là, EDF doit travailler sur la finalisation du devis et du calendrier des futurs réacteurs qu’il remettra à l’Etat à la fin de l’année 2025, avec l’objectif “que le programme nucléaire coûte un peu moins de 70 milliards d’euros”, avait indiqué dimanche le ministre Marc Ferracci à La Tribune. 

Iraq’s top Shiite cleric warns against targeting Iran’s leadership

Iraq’s top Shiite Muslim cleric Grand Ayatollah Ali Sistani warned against targeting Iran’s leadership and said that the Iran-Israel war could plunge the whole region into chaos.Sistani said in a statement Thursday that any targeting of Iran’s “supreme religious and political leadership” would have “dire consequences on the region”.He warned that such action against the Shiite-led Islamic republic could spark “widespread chaos that would exacerbate the suffering of its (the region’s) people and severely harm everyone’s interests”.Sistani urged the international community to “make every effort to end this unjust war and find a peaceful solution” to concerns about Iran’s nuclear programme.Sistani, an Iranian, is the highest religious authority for millions of Shiite Muslims in Iraq and around the world, with the power to mobilise a huge following in Iraq.Despite his Iranian roots, Sistani is seen as a key figure in Iraq’s recent history and has been known for pushing back against Tehran’s growing clout in the country.Israel’s Defence Minister Israel Katz said Thursday that Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei “can no longer be allowed to exist” after an Israeli hospital was hit during an Iranian missile attack.Earlier this week, Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu did not rule out plans to assassinate Khamenei.US President Donald Trump had earlier said his country would not kill Khamenei “for now”, but demanded Tehran’s “unconditional surrender” and warned he was weighing military action in the conflict.Israel launched a surprise attack Friday targeting Iran’s military and nuclear sites and killing top commanders and scientists, saying it is acting to prevent Iran from obtaining a nuclear weapon, an ambition Tehran denies.The assault has prompted Iran to retaliate with barrages of missiles on Israel, with residential areas in both countries suffering too.Iraq’s National Security Adviser Qassem al-Araji urged the European Union on Thursday to exert pressure on Israel to stop the war, ahead of a meeting between Iran and European powers.With warnings of all-out regional war intensifying, fears are growing over an intervention by Iran-backed Iraqi factions, mostly against American interests in the region.- ‘Destruction’ -Akram al-Kaabi, the leader of the pro-Iran group, Al-Nujaba, warned the United States against going after Khamenei.”If you harm a hair” of Khamenei’s head “you and your allies will be under our fire,” Kaabi said in a statement.”No soldier or diplomat will be spared,” Kaabi said. “Every person holding your nationality in our region, as well as all your direct or indirect interest will be a legitimate target,” he added.The powerful faction Kataeb Hezbollah said that Trump “made a mistake” when he spoke of Khamenei and warned the US president of “unprecedented calamities and destruction” if he goes into war in support of Israel.In Lebanon, Iran-backed militant group Hezbollah warned against threatening Khamenei, describing it as “an act of recklessness and foolishness” that would have “grave consequences”.It “constitutes an offence to hundreds of millions of believers”, added the group, which suffered heavy blows in its latest confrontation with Israel last year.