Russie: le ministre de l’Economie dit que le pays est “au bord” de la récession

Le ministre russe de l’Economie, Maxime Rechetnikov, a estimé jeudi que le pays était “au bord” de la récession si l’Etat ne prenait pas les bonnes “décisions” dans les prochaines semaines, en plein ralentissement de la croissance après deux années de surchauffe.Si l’économie russe avait fait preuve en 2023 et 2024 d’une résilience inattendue face aux sanctions prises par les Occidentaux depuis 2022 en représailles à l’offensive russe en Ukraine, la conjoncture a changé depuis quelques mois.Les lourds investissements dans le complexe militaro-industriel pour soutenir l’armée russe ne permettent plus de tirer l’économie russe, ralentie notamment, selon certains observateurs, par la politique monétaire très stricte menée par la Banque centrale (BCR). Celle-ci veut absolument lutter contre l’inflation qui tourne à 10%.Dans ce contexte, plusieurs acteurs économiques de poids, dont le ministre Maxime Rechetnikov, poussent en privé ou publiquement pour un abaissement du taux directeur, aujourd’hui à 20%, un moyen d’encourager les dépenses.”D’après les chiffres, il y a un ralentissement”, a-t-il reconnu au forum économique de Saint-Pétersbourg, alertant même que “nous sommes déjà au bord de la récession” avec un nombre “en hausse” d’entreprises en difficulté financière, notamment à cause de prêts contractés à des taux très élevés.C’est la première fois que le ministre russe de l’Economie tire autant la sonnette d’alarme publiquement, malgré des indicateurs en berne depuis plusieurs mois.La croissance a ralenti au premier trimestre à 1,4%, son niveau le plus faible depuis les trois premiers mois de 2023, selon des chiffres officiels.”Je n’ai pas prédit (la récession), j’ai dit que nous étions au bord”, a nuancé Maxime Rechetnikov un peu plus tard, assurant que cela dépendrait, selon lui, “des décisions” prises par l’Etat russe.”Je pense que si tout est fait correctement, nous n’y serons pas confrontés”, a encore dit M. Rechetnikov devant des journalistes et des décideurs économiques, semblant mettre la pression sur la présidente de la Banque centrale, Elvira Nabioullina, pour une baisse du taux directeur.Le ministre russe a précisé qu’il ferait “une évaluation” de la situation économique “en août, lorsque la plupart des décisions auront été prises et que l’impact des décisions précédentes sera clair”.

SpaceX Starship explodes during routine test

One of Elon Musk’s SpaceX Starships exploded during a routine test in Texas late Wednesday, law enforcement officials said, in the latest setback to the billionaire’s dream of turning humanity into an interplanetary species.The Starship 36 suffered “catastrophic failure and exploded” at the Starbase launch facility shortly after 11:00 pm (0400 GMT Thursday), a Facebook post by Cameron County authorities said.A video shared with the post showed the megarocket attached to the launch arm and then a flash and a towering, fiery explosion.Musk’s Space X said the rocket was preparing for the tenth flight test when it “experienced a major anomaly while on a test stand at Starbase,” without elaborating on the nature of the complication.”A safety clear area around the site was maintained throughout the operation and all personnel are safe and accounted for,” Space X said on social media.”There are no hazards to residents in surrounding communities, and we ask that individuals do not attempt to approach the area while safing operations continue.” The Starship was not scheduled for launch on Wednesday evening when the explosion occurred during a “routine static fire test,” according to the Cameron County authorities. During a static fire, part of the procedures preceding a launch, the Starship’s Super Heavy booster would be anchored to the ground to prevent it from lifting off during the test-firing.Starbase, on the south Texas coast near the border with Mexico, is the headquarters for Musk’s space project.Musk appeared to downplay the incident early on Thursday.”Just a scratch,” he posted on his social media platform X, although without context it was unclear if he was referring to the fiery explosion of the rocket.- Megarocket -Standing 403 feet (123 meters) tall, Starship is the world’s largest and most powerful rocket and is central to Musk’s long-term vision of colonizing Mars.The Starship is billed as a fully reusable rocket with a payload capacity of up to 150 metric tons.The latest setback follows the explosion of a prototype Starship over the Indian Ocean in late May.The biggest and most powerful launch vehicle ever built had lifted off from the Starbase facility on May 27, but the first-stage Super Heavy booster blew up instead of executing its planned splashdown in the Gulf of Mexico.The previous two outings also ended poorly, with the upper stage disintegrating over the Caribbean.However, the failures will likely do little to dent Musk’s spacefaring ambitions.SpaceX has been betting that its “fail fast, learn fast” ethos, which has helped it dominate commercial spaceflight, will eventually pay off.The company has caught the Super Heavy booster in the launch tower’s giant robotic arms three times — a daring engineering feat it sees as key to rapid reusability and slashing costs.NASA is also increasingly reliant on SpaceX, whose Dragon spacecraft is vital for ferrying astronauts to and from the International Space Station.The Federal Aviation Administration approved an increase in annual Starship rocket launches from five to 25 in early May, stating that the increased frequency would not adversely affect the environment.The decision overruled objections from conservation groups that had warned the expansion could endanger sea turtles and shorebirds.burs-abs/aha/pbt

Un hôpital israélien touché après des tirs iraniens, Israël menace Khamenei

Israël a prévenu jeudi que le guide suprême d’Iran Ali Khamenei “ne peut être autorisé à continuer d’exister”, après qu’un hôpital a été touché et des dizaines de personnes ont été blessées dans plusieurs villes en Israël, cible de nouvelles salves de missiles iraniens.Au 7e jour de la guerre entre les deux pays ennemis, l’armée israélienne a dit avoir frappé avant l’aube des dizaines de sites en Iran, dont un “réacteur nucléaire inachevé” à Arak et “un site de développement d’armes nucléaires à Natanz” (centre).A Washington, le président américain Donald Trump, un allié d’Israël, n’a pas exclu une entrée en guerre des Etats-Unis pour briser le programme nucléaire de l’Iran accusé malgré ses démentis de chercher à fabriquer l’arme atomique.Après une attaque de dizaines de missiles iraniens, l’alerte a été activée le matin dans plusieurs régions d’Israël, dont Tel-Aviv, où les habitants ont couru dans les abris. Les secours ont fait état de 47 blessés.Selon Shlomi Kodesh, directeur général du centre médical de Soroka à Beersheva (sud), “après la frappe, plusieurs services ont été entièrement détruits et l’ensemble de l’hôpital a subi d’importants dégâts”. “Le bâtiment directement touché était vide. D’autres services du centre, qui accueillaient des patients, ont été touchés. Nous comptons 40 blessés, la grande majorité légèrement.””Le lâche dictateur iranien tire délibérément sur des hôpitaux et des immeubles résidentiels en Israël. Ce sont là des crimes de guerre parmi les plus graves, et Khamenei devra répondre de ses crimes”, a déclaré le ministre de la Défense Israël Katz.Ali Khamenei “considère la destruction d’Israël comme un objectif”, a-t-il ensuite affirmé. “Un tel homme ne peut être autorisé à continuer d’exister.”Des images de l’AFP ont montré une colonne de fumée noire s’échappant de l’hôpital, qui fournit des soins notamment aux soldats israéliens blessés dans la guerre à Gaza, limitrophe du sud d’Israël.Le toit d’un immeuble du complexe hospitalier semble avoir été arraché par la déflagration. Des vitres ont volé en éclats et des murs ont été noircis par la fumée. Les équipes médicales ont évacué des patients sur des brancards et des respirateurs vers des zones à l’abri.- “Dieu est avec nous” -Les Gardiens de la Révolution, armée idéologique de l’Iran, ont affirmé que “le centre de commandement et de renseignement du régime, situé près d’un hôpital, a été pris pour cible par des missiles guidés de haute précision”. “Les dictateurs terroristes iraniens ont tiré des missiles sur l’hôpital Soroka et sur des civils. Nous ferons payer un prix lourd aux tyrans”, a averti le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, après avoir affirmé lundi que tuer l’ayatollah Khamenei mettrait “fin au conflit”.M. Katz a indiqué avoir, avec le Premier ministre, ordonné une intensification des frappes en Iran pour “éliminer les menaces pesant sur l’Etat d’Israël” et “ébranler le régime des ayatollahs”.Ailleurs en Israël, à Holon et Ramat Gan, des banlieues de Tel-Aviv (centre), plusieurs immeubles ont été touchés et gravement endommagés. Des carcasses de voitures entièrement calcinées gisaient dans les rues.”La vérité, c’est que Dieu est avec nous et que le gouvernement doit continuer à faire ce qu’il fait (…) Personne ne doit s’arrêter, car tout ira bien”, a déclaré Renana, une habitante d’un immeuble touché à Ramat Gan.Depuis le début de la guerre, déclenchée le 13 juin par une attaque sans précédent d’Israël, les frappes israéliennes ont fait au moins 224 morts en Iran selon un dernier bilan officiel fourni dimanche. En Israël, les tirs iraniens ont fait 24 morts, selon le gouvernement.L’Iran “continuera à exercer son droit à l’autodéfense”, a réaffirmé jeudi le chef de la diplomatie Abbas Araghchi, qui a par ailleurs annoncé sa participation à une réunion vendredi à Genève avec ses homologues allemand, français et britannique.- Pas de décision “finale” de Trump  -Mercredi, Ali Khamenei a proclamé que son pays ne se rendrait “jamais”, après un appel de M. Trump à la reddition, et averti les Etats-Unis qu’une intervention dans la guerre conduirait à des “dommages irréparables”.Donald Trump a ensuite assuré n’avoir pas encore pris de décision “finale” sur une éventuelle participation américaine aux frappes contre l’Iran, après avoir affirmé il y quelques jours que les Etats-Unis pouvaient, s’ils le voulaient, tuer l’ayatollah Khamenei.Selon des médias américains, M. Trump a dit mardi à des conseillers qu’il avait approuvé des plans d’attaque contre l’Iran mais qu’il les retenait pour voir si Téhéran ne revenait pas sur son programme nucléaire.La Russie a mis en garde Washington contre toute “intervention militaire” qui aurait des “conséquences négatives imprévisibles”.Les Etats-Unis, qui ont déployé un troisième porte-avions, le Nimitz, vers le Moyen-Orient, sont les seuls à détenir la bombe GBU-57, unique arme susceptible d’être capable d’atteindre le coeur profondément enfoui du programme nucléaire iranien, à Fordo, au sud de Téhéran.- “Pas en capacité” -Affirmant disposer de renseignements prouvant que l’Iran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a frappé depuis le 13 juin des centaines de sites militaires et nucléaires dans ce pays et tué les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques nucléaires.Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a affirmé mercredi, que l’AIEA “n’est pas en capacité de dire qu’il existe (de la part de l’Iran) un effort direct vers la fabrication d’une arme nucléaire”.Israël, lui, maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique, et détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). burs/tp/ila

Un hôpital israélien touché après des tirs iraniens, Israël menace Khamenei

Israël a prévenu jeudi que le guide suprême d’Iran Ali Khamenei “ne peut être autorisé à continuer d’exister”, après qu’un hôpital a été touché et des dizaines de personnes ont été blessées dans plusieurs villes en Israël, cible de nouvelles salves de missiles iraniens.Au 7e jour de la guerre entre les deux pays ennemis, l’armée israélienne a dit avoir frappé avant l’aube des dizaines de sites en Iran, dont un “réacteur nucléaire inachevé” à Arak et “un site de développement d’armes nucléaires à Natanz” (centre).A Washington, le président américain Donald Trump, un allié d’Israël, n’a pas exclu une entrée en guerre des Etats-Unis pour briser le programme nucléaire de l’Iran accusé malgré ses démentis de chercher à fabriquer l’arme atomique.Après une attaque de dizaines de missiles iraniens, l’alerte a été activée le matin dans plusieurs régions d’Israël, dont Tel-Aviv, où les habitants ont couru dans les abris. Les secours ont fait état de 47 blessés.Selon Shlomi Kodesh, directeur général du centre médical de Soroka à Beersheva (sud), “après la frappe, plusieurs services ont été entièrement détruits et l’ensemble de l’hôpital a subi d’importants dégâts”. “Le bâtiment directement touché était vide. D’autres services du centre, qui accueillaient des patients, ont été touchés. Nous comptons 40 blessés, la grande majorité légèrement.””Le lâche dictateur iranien tire délibérément sur des hôpitaux et des immeubles résidentiels en Israël. Ce sont là des crimes de guerre parmi les plus graves, et Khamenei devra répondre de ses crimes”, a déclaré le ministre de la Défense Israël Katz.Ali Khamenei “considère la destruction d’Israël comme un objectif”, a-t-il ensuite affirmé. “Un tel homme ne peut être autorisé à continuer d’exister.”Des images de l’AFP ont montré une colonne de fumée noire s’échappant de l’hôpital, qui fournit des soins notamment aux soldats israéliens blessés dans la guerre à Gaza, limitrophe du sud d’Israël.Le toit d’un immeuble du complexe hospitalier semble avoir été arraché par la déflagration. Des vitres ont volé en éclats et des murs ont été noircis par la fumée. Les équipes médicales ont évacué des patients sur des brancards et des respirateurs vers des zones à l’abri.- “Dieu est avec nous” -Les Gardiens de la Révolution, armée idéologique de l’Iran, ont affirmé que “le centre de commandement et de renseignement du régime, situé près d’un hôpital, a été pris pour cible par des missiles guidés de haute précision”. “Les dictateurs terroristes iraniens ont tiré des missiles sur l’hôpital Soroka et sur des civils. Nous ferons payer un prix lourd aux tyrans”, a averti le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, après avoir affirmé lundi que tuer l’ayatollah Khamenei mettrait “fin au conflit”.M. Katz a indiqué avoir, avec le Premier ministre, ordonné une intensification des frappes en Iran pour “éliminer les menaces pesant sur l’Etat d’Israël” et “ébranler le régime des ayatollahs”.Ailleurs en Israël, à Holon et Ramat Gan, des banlieues de Tel-Aviv (centre), plusieurs immeubles ont été touchés et gravement endommagés. Des carcasses de voitures entièrement calcinées gisaient dans les rues.”La vérité, c’est que Dieu est avec nous et que le gouvernement doit continuer à faire ce qu’il fait (…) Personne ne doit s’arrêter, car tout ira bien”, a déclaré Renana, une habitante d’un immeuble touché à Ramat Gan.Depuis le début de la guerre, déclenchée le 13 juin par une attaque sans précédent d’Israël, les frappes israéliennes ont fait au moins 224 morts en Iran selon un dernier bilan officiel fourni dimanche. En Israël, les tirs iraniens ont fait 24 morts, selon le gouvernement.L’Iran “continuera à exercer son droit à l’autodéfense”, a réaffirmé jeudi le chef de la diplomatie Abbas Araghchi, qui a par ailleurs annoncé sa participation à une réunion vendredi à Genève avec ses homologues allemand, français et britannique.- Pas de décision “finale” de Trump  -Mercredi, Ali Khamenei a proclamé que son pays ne se rendrait “jamais”, après un appel de M. Trump à la reddition, et averti les Etats-Unis qu’une intervention dans la guerre conduirait à des “dommages irréparables”.Donald Trump a ensuite assuré n’avoir pas encore pris de décision “finale” sur une éventuelle participation américaine aux frappes contre l’Iran, après avoir affirmé il y quelques jours que les Etats-Unis pouvaient, s’ils le voulaient, tuer l’ayatollah Khamenei.Selon des médias américains, M. Trump a dit mardi à des conseillers qu’il avait approuvé des plans d’attaque contre l’Iran mais qu’il les retenait pour voir si Téhéran ne revenait pas sur son programme nucléaire.La Russie a mis en garde Washington contre toute “intervention militaire” qui aurait des “conséquences négatives imprévisibles”.Les Etats-Unis, qui ont déployé un troisième porte-avions, le Nimitz, vers le Moyen-Orient, sont les seuls à détenir la bombe GBU-57, unique arme susceptible d’être capable d’atteindre le coeur profondément enfoui du programme nucléaire iranien, à Fordo, au sud de Téhéran.- “Pas en capacité” -Affirmant disposer de renseignements prouvant que l’Iran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a frappé depuis le 13 juin des centaines de sites militaires et nucléaires dans ce pays et tué les plus hauts gradés ainsi que des scientifiques nucléaires.Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a affirmé mercredi, que l’AIEA “n’est pas en capacité de dire qu’il existe (de la part de l’Iran) un effort direct vers la fabrication d’une arme nucléaire”.Israël, lui, maintient l’ambiguïté sur sa propre possession de l’arme atomique, et détient 90 ogives nucléaires, selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). burs/tp/ila

Surpeuplées, les prisons vont vers “un point de rupture”, alertent des directeurs pénitentiaires

Les prisons françaises sont proches d'”un point de rupture” du fait de la surpopulation, alertent dans un communiqué jeudi des directeurs pénitentiaires, sortant de leur devoir de réserve pour enjoindre le gouvernement d’adopter “un plan d’action d’urgence”. “La surpopulation pénale conduit les établissements pénitentiaires à un point de rupture”, a averti le congrès du Syndicat national des directeurs pénitentiaires-Cfdt (SNDP-Cfdt) dans un communiqué.”Nous rendons aujourd’hui à la société des personnes potentiellement plus dangereuses qu’au jour de leur incarcération”, a indiqué le syndicat (non majoritaire dans la profession) qui représente des directeurs de prison et de services pénitentiaires d’insertion et de probation. Le SNDP-Cfdt remettra vendredi au ministère de la Justice une motion adoptée mardi lors de son congrès pour enjoindre “le garde des Sceaux de mettre en œuvre un plan d’action urgence”, a précisé le syndicat à l’AFP.En France, au 1er mai 2025, 83.681 personnes étaient détenues pour 62.570 places, soit une densité carcérale globale de 133,7%, selon les chiffres du ministère de la Justice.La surpopulation est responsable de conditions de détention “indignes” et met “dangereusement” à mal la sécurité des personnels, a souligné le syndicat dans son communiqué.”L’objectif de réinsertion des personnes détenues est durablement obéré”, ont ajouté ces directeurs pénitentiaires.”Les annonces politiques, qui s’accumulent et, parfois, se contredisent, ne répondent pas à l’urgence du moment et ne font aujourd’hui que déplacer voire aggraver les problèmes”, juge le syndicat.Les ministres de la Justice Gérald Darmanin et de l’Intérieur Bruno Retailleau ont multiplié les propositions choc début juin, après les violences commises en marge de la victoire du PSG en Ligue des champions le 31 mai 2025.Le garde des Sceaux avait notamment proposé de “faire évoluer radicalement la loi” en supprimant les aménagements de peine obligatoires et le sursis.

Nouveau revers pour SpaceX après l’explosion d’une mégafusée Starship au Texas

Les projets spatiaux du multimilliardaire Elon Musk, propriétaire de SpaceX, ont connu dans la nuit de mercredi à jeudi un nouveau revers après l’explosion de sa mégafusée Starship sur son pas de tir lors d’un test de mise à feu à Starbase, au Texas, sans faire de blessés.”Mercredi à 23h01 (locales), lors d’un essai statique de routine à Starbase, au Texas, le Starship 36 de SpaceX a subi une défaillance catastrophique et a explosé”, ont indiqué sur leur page Facebook les autorités du comté de Cameron (Texas).”Heureusement, aucune blessure n’a été signalée à ce stade, ont-elles précisé. Des protocoles d’urgence ont été rapidement mis en place et une enquête est en cours pour déterminer la cause de l’incident”.Une vidéo de l’explosion montre la fusée – haute comme un immeuble d’environ 40 étages et la plus puissante jamais conçue – sur son pas de tir, avant de s’embraser dans une gigantesque boule de feu. “Le Starship qui se préparait pour le dixième test en vol a connu une anomalie majeure alors qu’il était sur un banc d’essai à Starbase”, a confirmé SpaceX dans un message sur X, précisant qu’une “zone de sécurité autour du site a été maintenue tout au long de l’opération” et que “tout le personnel est sain et sauf”.”Notre équipe de Starbase travaille activement pour sécuriser le site de test et ses environs immédiats en collaboration avec les autorités locales”, a ajouté l’entreprise, qui assure qu’il “n’y a aucun danger pour les résidents”.”Juste une égratignure”Il était encore difficile d’évaluer la gravité de l’accident et son impact sur le programme spatial. Elon Musk a néanmoins semblé minimiser ses conséquences, dans une réaction laconique sur X jeudi: “Juste une égratignure”.Les tests de mise à feu statique font partie des procédures précédant un lancement: un moteur de fusée ou un ensemble de moteurs est alors allumé, tandis que le véhicule reste fixé à la plateforme de lancement. La fusée n’était pas prévue pour être lancée mercredi soir lorsque l’explosion s’est produite.L’accident de la nuit de mercredi à jeudi écorne un peu plus l’image de SpaceX, même si les accidents de parcours s’inscrivent dans la stratégie affichée de l’entreprise: lancer de multiples prototypes afin de corriger au fur et à mesure les problèmes rencontrés en situation de vol.Le précédent accident date de moins d’un mois. Le 27 mai, Starship était parvenue à aller dans l’espace, mais son vaisseau, le Super Heavy booster, avait explosé avant sa redescente prévue sur Terre.Lors de deux précédents essais en janvier et mars, l’étage supérieur avait explosé au début du vol, provoquant des pluies de débris incandescents au-dessus des Caraïbes et des dégâts minimes.- Incertitudes pour SpaceXLe richissime entrepreneur compte sur cette mégafusée pour mener à bien son projet fou de conquête de la planète Mars. Il s’est imposé ces dernières années comme un acteur incontournable du secteur spatial, et s’est vu confier plusieurs missions cruciales du gouvernement. Ce partenariat est cependant devenu plus incertain après sa rupture avec le président Donald Trump.Ses fusées emmènent dans l’espace des astronautes de la Nasa, servent à des missions hautement sensibles du Pentagone et devaient bientôt jouer un rôle central dans le retour tant attendu des Américains sur la Lune.Des associations environnementales ont porté plainte en 2023 contre les autorités américaines, les accusant d’avoir mal évalué l’impact de ces lancements alors que la base spatiale de l’entreprise au Texas est située à proximité de zones naturelles protégées.En dépit de ces critiques, le régulateur américain de l’aviation, la FAA, a donné début mai son feu vert à l’augmentation de la cadence des lancements de Starship, de 5 à 25 vols annuels.

Nouveau revers pour SpaceX après l’explosion d’une mégafusée Starship au Texas

Les projets spatiaux du multimilliardaire Elon Musk, propriétaire de SpaceX, ont connu dans la nuit de mercredi à jeudi un nouveau revers après l’explosion de sa mégafusée Starship sur son pas de tir lors d’un test de mise à feu à Starbase, au Texas, sans faire de blessés.”Mercredi à 23h01 (locales), lors d’un essai statique de routine à Starbase, au Texas, le Starship 36 de SpaceX a subi une défaillance catastrophique et a explosé”, ont indiqué sur leur page Facebook les autorités du comté de Cameron (Texas).”Heureusement, aucune blessure n’a été signalée à ce stade, ont-elles précisé. Des protocoles d’urgence ont été rapidement mis en place et une enquête est en cours pour déterminer la cause de l’incident”.Une vidéo de l’explosion montre la fusée – haute comme un immeuble d’environ 40 étages et la plus puissante jamais conçue – sur son pas de tir, avant de s’embraser dans une gigantesque boule de feu. “Le Starship qui se préparait pour le dixième test en vol a connu une anomalie majeure alors qu’il était sur un banc d’essai à Starbase”, a confirmé SpaceX dans un message sur X, précisant qu’une “zone de sécurité autour du site a été maintenue tout au long de l’opération” et que “tout le personnel est sain et sauf”.”Notre équipe de Starbase travaille activement pour sécuriser le site de test et ses environs immédiats en collaboration avec les autorités locales”, a ajouté l’entreprise, qui assure qu’il “n’y a aucun danger pour les résidents”.”Juste une égratignure”Il était encore difficile d’évaluer la gravité de l’accident et son impact sur le programme spatial. Elon Musk a néanmoins semblé minimiser ses conséquences, dans une réaction laconique sur X jeudi: “Juste une égratignure”.Les tests de mise à feu statique font partie des procédures précédant un lancement: un moteur de fusée ou un ensemble de moteurs est alors allumé, tandis que le véhicule reste fixé à la plateforme de lancement. La fusée n’était pas prévue pour être lancée mercredi soir lorsque l’explosion s’est produite.L’accident de la nuit de mercredi à jeudi écorne un peu plus l’image de SpaceX, même si les accidents de parcours s’inscrivent dans la stratégie affichée de l’entreprise: lancer de multiples prototypes afin de corriger au fur et à mesure les problèmes rencontrés en situation de vol.Le précédent accident date de moins d’un mois. Le 27 mai, Starship était parvenue à aller dans l’espace, mais son vaisseau, le Super Heavy booster, avait explosé avant sa redescente prévue sur Terre.Lors de deux précédents essais en janvier et mars, l’étage supérieur avait explosé au début du vol, provoquant des pluies de débris incandescents au-dessus des Caraïbes et des dégâts minimes.- Incertitudes pour SpaceXLe richissime entrepreneur compte sur cette mégafusée pour mener à bien son projet fou de conquête de la planète Mars. Il s’est imposé ces dernières années comme un acteur incontournable du secteur spatial, et s’est vu confier plusieurs missions cruciales du gouvernement. Ce partenariat est cependant devenu plus incertain après sa rupture avec le président Donald Trump.Ses fusées emmènent dans l’espace des astronautes de la Nasa, servent à des missions hautement sensibles du Pentagone et devaient bientôt jouer un rôle central dans le retour tant attendu des Américains sur la Lune.Des associations environnementales ont porté plainte en 2023 contre les autorités américaines, les accusant d’avoir mal évalué l’impact de ces lancements alors que la base spatiale de l’entreprise au Texas est située à proximité de zones naturelles protégées.En dépit de ces critiques, le régulateur américain de l’aviation, la FAA, a donné début mai son feu vert à l’augmentation de la cadence des lancements de Starship, de 5 à 25 vols annuels.

Les Balkans encore hantés par leur passé ? Une exposition pour sortir du “labyrinthe”

La fin du XXe siècle, marquée en ex-Yougoslavie par la guerre, la crise et la mafia, inspire une exposition à Belgrade qui emmène dans un “labyrinthe des années 90″ pour sortir du passé sombre qui hante encore les Balkans.L’exposition, qui a ouvert en juin, met en parallèle l’effondrement d’un pays prospère qui plonge dans les conflits armés, et l’optimisme du reste du monde après des années de guerre froide. Une décennie marquée par la révolution numérique, l’explosion de la pop-culture, le règne de Madonna, les tubes de Michael Jackson ou Nirvana… et le massacre de Srebrenica, les bombardements et le siège de Sarajevo.”Le labyrinthe des années 1990″ s’ouvre avec un montage vidéo rassemblant les génériques des émissions les plus populaires, des clips, et des extraits de discours de Slobodan Milosevic, le président de la Serbie puis de la Yougoslavie d’alors.Un peu plus loin, les symboles nationalistes remplacent les socialistes : noms de rue, monuments, drapeaux … pour finir sur une vidéo de chefs paramilitaires chantant au beau milieu d’une émission de divertissement.”Ça me donne envie de pleurer”, explique, visiblement bouleversée Vasna Latinovic, 63 ans. “On a tellement oublié … à quel point ce fut intense, dramatique, combien de vies ont été touchées, et combien de vies ont été tragiquement perdues”.A partir de 1991, la Yougoslavie a sombré dans le pire conflit sur le territoire européen depuis la deuxième guerre mondiale. En dix ans, plus de 130.000 personnes sont mortes, des millions ont dû fuir leur foyer, et 11.000 sont encore disparues aujourd’hui.Les images du siège de Sarajevo, de la population civile prise au piège, des camps de concentration et des files de réfugiées hantent les visiteurs comme elles ont hanté la région ces 30 dernières années.Sur un mur, des billets de banques couverts de zéro, des images des grèves ouvrières ou de policiers posant avec une danseuse nue rappellent l’inflation, la crise économique et l’atmosphère de décadence.- Sortie -“Nous avons, littéralement, construit un labyrinthe pour pousser la métaphore – pour montrer que nous sommes entrés dans un labyrinthe dans les années 1990 dont nous n’avons toujours pas trouvé la sortie”, explique l’une des curatrices de l’exposition, l’historienne serbe Dubravka Stojanovic.Au cœur du dispositif narratif, l’année 1995 – une année pivot pour l’ex-Yougoslavie, marquée notamment par le massacre de Srebrenica – 8.000 hommes et adolescents musulmans abattus par les forces séparatistes serbes. Un génocide pour la justice internationale. Tandis qu’ici des frontières étaient dessinées dans le sang, à l’ouest la même année, l’espace Schengen naissait – effaçant celles qui séparaient les pays membres.”C’était complètement absurde… Et ces guerres n’ont apporté que de la souffrance aux innocents, tandis que les responsables n’ont jamais réellement été tenus pour responsables”, dit Cedomir, 39 ans, en quittant l’exposition.Trente ans plus tard, aucun de ceux qui ont été impliqués dans la guerre – qu’ils soient chefs d’Etats de pays membres de l’UE ou de pays aspirant à l’être, ne reconnaît les crimes commis. “Dans chaque pays, on observe la même chose : personne ne parle de sa propre responsabilité, seulement de celle des autres. Cela rend toute réconciliation impossible”, regrette Dubravka Stojanovic.”Mais tout labyrinthe se doit d’avoir une sortie”, ajoute-t-elle avec optimisme. “Et cette exposition vise justement à aider les gens à chercher et à trouver cette sortie”. Le labyrinthe comprend donc une salle dédiée aux héros — ceux qui ont refusé de participer à la guerre — et une salle en hommage aux médias indépendants et aux militants pacifistes.Les créateurs de l’exposition ont aussi tenu à montrer les moments de joie au milieu de l’obscurité : nager sous un pont bombardé, danser dans une rave party organisée au milieu des décombres, ou encore des messages d’espoir comme ce “L’amour nous sauvera” graffé sur un mur de Zagreb, en Croatie, pendant la guerre. “Peu importe la religion, la nationalité ou l’affiliation politique, l’amour ne connaît pas de frontières”, a laissé, dans le livre d’or de l’exposition, Sofia, venue de Skopje en Macédoine du Nord. “Le Labyrinthe des années 90” a déjà été présenté à Sarajevo, et dans la capitale monténégrine, Podgorica, et doit aussi passer en Croatie et en Slovénie.

La Banque d’Angleterre maintient son taux directeur à 4,25%

La Banque d’Angleterre a sans surprise maintenu jeudi son taux directeur à 4,25%, dans la lignée de la décision de la Réserve fédérale (Fed) américaine mercredi, jouant la prudence face aux incertitudes liées aux droits de douane de Donald Trump et à la guerre au Moyen-Orient.”Le monde est hautement imprévisible”, a déclaré le gouverneur de la banque centrale britannique, Andrew Bailey, soulignant cependant que les taux d’intérêts restaient “sur une trajectoire descendante”.”Nous constatons des signes de refroidissement du marché du travail au Royaume-Uni”, a précisé le patron de la BoE, ce qui plaiderait théoriquement vers une baisse des taux.Mais les prix de l’énergie ont en parallèle augmenté avec les tensions au Moyen-Orient, de quoi potentiellement doper l’inflation, souligne l’institution dans le compte-rendu de sa réunion, sans évoquer explicitement le conflit entre l’Iran et Israël.La décision du Comité de politique monétaire a été prise à une majorité de six membres, trois autres penchant pour une baisse d’un quart de point de pourcentage.Ce choix “souligne l’équilibre délicat que le Comité tente de trouver entre les pressions inflationnistes persistantes et les signes de ralentissement de l’économie”, résume Richard Flax, analyste chez Moneyfarm.La BoE continue de prôner “une approche graduelle et prudente” sur les futures coupes, après une réduction d’un quart de point le mois dernier, la quatrième depuis août 2024.Pour Yael Selfin, économiste en chef chez KPMG, l’institution “ouvre la porte à une baisse des taux en août en gardant un œil sur les prix de l’énergie”.D’après des chiffres officiels publiés mercredi, l’inflation a légèrement ralenti en mai au Royaume-Uni, à 3,4% sur un an, contre 3,5% en avril, mais reste loin de la cible de 2% de la BoE.L’institution anticipe que la hausse des prix se maintienne à ce niveau pour le reste de l’année.En avril, le produit intérieur brut britannique a lui reculé plus qu’attendu, de 0,3%, sous le poids des récentes hausses d’impôts du gouvernement travailliste et des droits de douane américains -dont certains ont été allégés par un récent accord entre Londres et Washington.”L’incertitude commerciale continuera certainement d’avoir un impact sur l’économie britannique”, estime la BoE.La Fed a elle aussi opté mercredi pour un statu quo sur ses taux directeurs, dans une fourchette entre 4,25% et 4,50%, dégradant au passage ses prévisions pour l’économie américaine.Dans la foulée de l’annonce de la BoE, vers 11H35 GMT (13H35 à Paris), la livre sterling prenait 0,16% face à la devise américaine, à 1,3445 dollar.