Trump talks up Tesla in White House show of support for Musk

President Donald Trump sought to boost plummeting Tesla share prices Tuesday by briefly turning the White House into a showroom, announcing he was buying one of the electric cars made by close advisor Elon Musk and threatening anti-Musk protesters with “hell.”The unprecedented product endorsement by a sitting president came after Tesla shares cratered amid market fears spurred by Trump’s tariffs and backlash to Musk’s controversial role in slashing the US government.Despite his troubles, Musk still announced that he plans to double Tesla production in the United States in the next two years.”I said, ‘you know, Elon, I don’t like what’s happening to you, and Tesla’s a great company,'” Trump told reporters while stood alongside Musk, his top donor, in front of a red Tesla on the White House south portico.”He has never asked me for a thing, and he’s built this great company, and he shouldn’t be penalized because he’s a patriot,” Trump continued.On returning to the White House in January, Trump gave Musk the task of slashing government spending and headcounts running the Department of Government Efficiency (DOGE). But DOGE’s cost-cutting has hit increasing resistance, including protests, court rulings and some pressure from lawmakers. The turmoil has tarnished the Tesla brand, with sales plummeting in Europe, its share price tumbling and multiple reports of cars being vandalized. Unhappy Tesla owners have even slapped bumper stickers on their vehicles saying they purchased them “before Elon went crazy.”Trump warned of a crackdown on protesters.Asked by a reporter if protesters should be “labeled domestic terrorists,” Trump said “I’ll do it.””You do it to Tesla and you do it to any company, we’re going to catch you and you’re going to go through hell,” he said.Musk said that thanks to Trump’s “great policies” and “as an act of faith in America” that Tesla would double vehicle output in the United States within two years.Musk also said that production would start in Texas next year of a self-driving “cyber-cab” vehicle that will not have a steering wheel or pedals. “It’ll either self drive or not drive at all, but it’ll self drive,” he commented.Trump posted on his Truth Social platform earlier that he would buy a Tesla “as a show of confidence and support” for Musk.”To Republicans, Conservatives, and all great Americans, Elon Musk is ‘putting it on the line’ in order to help our Nation, and he is doing a FANTASTIC JOB!,” Trump wrote.He called the South African-born Musk “a truly great American”.Musk, the world’s richest person, responded on his X platform, thanking the president.- Tesla shares recover -While Musk enjoys Trump’s confidence, polling shows the multi-billionaire is deeply unpopular among ordinary Americans, and his government cuts have sparked angry confrontations between Republicans and their constituents.Tesla has lost more than one-third of its market value since mid-December as Musk deepens his association with Trump.But the automaker’s share prices rallied Tuesday after closing more than 15 percent down on Monday, amid uncertainty over Trump’s import tariffs and threats.Tesla has also seen sales drop across Europe following Musk’s controversial support for far-right groups, including the Alternative for Germany (AfD) party during Germany’s recent election campaign.Tesla sales in Germany — Europe’s biggest auto market — plunged more than 76 percent year-on-year in February, official data showed. Overall sales across the European Union almost halved, year-on, in January.In early March, a dozen Teslas were torched at a dealership in France in what authorities treated as an arson attack. The firm’s facilities have also been vandalized in the United States. Musk said his X platform was hit Monday by a major cyberattack.

Les Groenlandais votent en masse dans l’ombre de Trump

Les Groenlandais ont voté en masse mardi lors de législatives susceptibles d’esquisser un calendrier menant à l’indépendance, un scrutin marqué par les sorties de Donald Trump qui convoite l’île arctique avec une insistance parfois menaçante.Signe, peut-être, d’un effet Trump, la participation a, selon des responsables électoraux, été élevée dans l’unique bureau de vote de Nuuk, la capitale. Initialement prévu à 20H00 (22H00 GMT), l’horaire de fermeture a été étendu d’une demi-heure pour permettre à tous les électeurs faisant la queue de déposer leur bulletin.Convaincu de pouvoir s’emparer “d’une manière ou d’une autre” du territoire autonome danois, le président américain a tenté jusqu’à la dernière minute de peser sur les élections, provoquant stupéfaction, rejet et, plus rarement, enthousiasme parmi les 57.000 habitants.Chef du parti Inuit Ataqatigiit (IA, gauche écologiste), le Premier ministre sortant du Groenland, Mute Egede – dont c’était le 38e anniversaire -, a quant à lui voté en début de matinée, sans faire de déclarations. “Notre pays se trouve dans l’Å“il du cyclone”, a-t-il lancé la veille sur Facebook. “Le monde extérieur nous regarde de près et nous avons vu récemment à quel point ils essaient d’influencer notre pays”.Les résultats du vote, qui vise à renouveler les 31 sièges de l’Inatsisartut, le Parlement local, sont attendus dans la nuit.La campagne a tourné autour des questions de santé, d’éducation, d’économie mais aussi des liens futurs avec le Danemark qui continue d’exercer les fonctions régaliennes (diplomatie, défense, monnaie…) sur l’île.- L’indépendance, mais à quel prix? -A près de 90% inuits, les Groenlandais déplorent avoir été traités historiquement comme des citoyens de second rang par l’ex-puissance coloniale accusée d’avoir étouffé leur culture, procédé à des stérilisations forcées et retiré des enfants à leurs familles.  Un sentiment renforcé par la diffusion récente à la télévision publique danoise d’un documentaire – critiqué et finalement retiré – affirmant que le Danemark avait tiré d’énormes bénéfices de l’exploitation d’une mine de cryolite sur l’île, pourtant souvent présentée comme un fardeau financier.   A l’image de l’immense majorité de la population, les principaux partis groenlandais souhaitent tous l’indépendance, mais ils divergent sur le calendrier.Certains la veulent rapidement comme les nationalistes de Naleraq, principale force d’opposition, tandis que les autres, comme les deux composantes de la coalition sortante, IA et Siumut (sociaux-démocrates), la conditionnent aux progrès économiques du Groenland.Recouvert à 80% de glace, le territoire est économiquement dépendant de la pêche, qui représente la quasi-totalité de ses exportations, et de l’aide annuelle d’environ 530 millions d’euros versée par Copenhague, soit 20% du produit intérieur brut (PIB) local.Pour les indépendantistes les plus impatients, le Groenland pourrait voler de ses propres ailes grâce à ses ressources minérales. Mais le secteur minier reste pour l’heure ultra-embryonnaire, plombé par des coûts d’exploitation élevés.”Nous sommes à l’aube d’un changement énorme pour l’indépendance du Groenland et la lutte pour qui nous sommes en tant qu’Inuit”, a déclaré à l’AFP l’influenceuse Qupanuk Olsen, candidate de Naleraq, avant de glisser son bulletin.- Polarisation accrue -Après avoir déjà lancé l’idée d’acheter le Groenland durant son premier mandat, s’attirant une fin de non-recevoir des autorités danoises et groenlandaises, Donald Trump martèle sa volonté de mettre la main – sans exclure la force – sur le territoire jugé important pour la sécurité américaine.Dans la nuit de dimanche à lundi, il a de nouveau promis, sur son réseau Truth Social, sécurité et prospérité aux Groenlandais qui souhaiteraient faire partie des Etats-Unis.Selon un sondage paru en janvier, quelque 85% des Groenlandais excluent cette éventualité.”J’en ai assez de ses menaces vides”, indique Anders Martinsen, un employé du fisc de 27 ans. “Il y a beaucoup de Groenlandais qui perçoivent les Etats-Unis différemment avec Trump à la présidence, qui sont un peu moins disposés à coopérer même si c’est ce qu’ils voudraient faire au fond d’eux”.”Garder notre pays pour nous, c’est ce qui m’importe le plus”, renchérit un autre électeur, Lars Fredsbo.Les déclarations de Donald Trump ont pesé sur la campagne électorale.Les nationalistes de Naleraq voient dans l’intérêt américain pour l’île un levier dans de futures négociations avec le Danemark.Mais ces sorties refroidissent aussi parfois les ardeurs indépendantistes et incitent au maintien des liens avec Copenhague, au moins pour l’instant. “Si nous devenons indépendants, Trump pourrait devenir trop agressif, c’est ce qui me fait peur”, affirme un électeur qui s’identifie comme Ittukusuk et qui juge que “rester avec le Danemark est plus important que jamais”.Pour les analystes, l’immixtion de Donald Trump dans la campagne contribue à polariser le débat mais ne devrait pas influer sur l’issue du scrutin.

Les Groenlandais votent en masse dans l’ombre de Trump

Les Groenlandais ont voté en masse mardi lors de législatives susceptibles d’esquisser un calendrier menant à l’indépendance, un scrutin marqué par les sorties de Donald Trump qui convoite l’île arctique avec une insistance parfois menaçante.Signe, peut-être, d’un effet Trump, la participation a, selon des responsables électoraux, été élevée dans l’unique bureau de vote de Nuuk, la capitale. Initialement prévu à 20H00 (22H00 GMT), l’horaire de fermeture a été étendu d’une demi-heure pour permettre à tous les électeurs faisant la queue de déposer leur bulletin.Convaincu de pouvoir s’emparer “d’une manière ou d’une autre” du territoire autonome danois, le président américain a tenté jusqu’à la dernière minute de peser sur les élections, provoquant stupéfaction, rejet et, plus rarement, enthousiasme parmi les 57.000 habitants.Chef du parti Inuit Ataqatigiit (IA, gauche écologiste), le Premier ministre sortant du Groenland, Mute Egede – dont c’était le 38e anniversaire -, a quant à lui voté en début de matinée, sans faire de déclarations. “Notre pays se trouve dans l’Å“il du cyclone”, a-t-il lancé la veille sur Facebook. “Le monde extérieur nous regarde de près et nous avons vu récemment à quel point ils essaient d’influencer notre pays”.Les résultats du vote, qui vise à renouveler les 31 sièges de l’Inatsisartut, le Parlement local, sont attendus dans la nuit.La campagne a tourné autour des questions de santé, d’éducation, d’économie mais aussi des liens futurs avec le Danemark qui continue d’exercer les fonctions régaliennes (diplomatie, défense, monnaie…) sur l’île.- L’indépendance, mais à quel prix? -A près de 90% inuits, les Groenlandais déplorent avoir été traités historiquement comme des citoyens de second rang par l’ex-puissance coloniale accusée d’avoir étouffé leur culture, procédé à des stérilisations forcées et retiré des enfants à leurs familles.  Un sentiment renforcé par la diffusion récente à la télévision publique danoise d’un documentaire – critiqué et finalement retiré – affirmant que le Danemark avait tiré d’énormes bénéfices de l’exploitation d’une mine de cryolite sur l’île, pourtant souvent présentée comme un fardeau financier.   A l’image de l’immense majorité de la population, les principaux partis groenlandais souhaitent tous l’indépendance, mais ils divergent sur le calendrier.Certains la veulent rapidement comme les nationalistes de Naleraq, principale force d’opposition, tandis que les autres, comme les deux composantes de la coalition sortante, IA et Siumut (sociaux-démocrates), la conditionnent aux progrès économiques du Groenland.Recouvert à 80% de glace, le territoire est économiquement dépendant de la pêche, qui représente la quasi-totalité de ses exportations, et de l’aide annuelle d’environ 530 millions d’euros versée par Copenhague, soit 20% du produit intérieur brut (PIB) local.Pour les indépendantistes les plus impatients, le Groenland pourrait voler de ses propres ailes grâce à ses ressources minérales. Mais le secteur minier reste pour l’heure ultra-embryonnaire, plombé par des coûts d’exploitation élevés.”Nous sommes à l’aube d’un changement énorme pour l’indépendance du Groenland et la lutte pour qui nous sommes en tant qu’Inuit”, a déclaré à l’AFP l’influenceuse Qupanuk Olsen, candidate de Naleraq, avant de glisser son bulletin.- Polarisation accrue -Après avoir déjà lancé l’idée d’acheter le Groenland durant son premier mandat, s’attirant une fin de non-recevoir des autorités danoises et groenlandaises, Donald Trump martèle sa volonté de mettre la main – sans exclure la force – sur le territoire jugé important pour la sécurité américaine.Dans la nuit de dimanche à lundi, il a de nouveau promis, sur son réseau Truth Social, sécurité et prospérité aux Groenlandais qui souhaiteraient faire partie des Etats-Unis.Selon un sondage paru en janvier, quelque 85% des Groenlandais excluent cette éventualité.”J’en ai assez de ses menaces vides”, indique Anders Martinsen, un employé du fisc de 27 ans. “Il y a beaucoup de Groenlandais qui perçoivent les Etats-Unis différemment avec Trump à la présidence, qui sont un peu moins disposés à coopérer même si c’est ce qu’ils voudraient faire au fond d’eux”.”Garder notre pays pour nous, c’est ce qui m’importe le plus”, renchérit un autre électeur, Lars Fredsbo.Les déclarations de Donald Trump ont pesé sur la campagne électorale.Les nationalistes de Naleraq voient dans l’intérêt américain pour l’île un levier dans de futures négociations avec le Danemark.Mais ces sorties refroidissent aussi parfois les ardeurs indépendantistes et incitent au maintien des liens avec Copenhague, au moins pour l’instant. “Si nous devenons indépendants, Trump pourrait devenir trop agressif, c’est ce qui me fait peur”, affirme un électeur qui s’identifie comme Ittukusuk et qui juge que “rester avec le Danemark est plus important que jamais”.Pour les analystes, l’immixtion de Donald Trump dans la campagne contribue à polariser le débat mais ne devrait pas influer sur l’issue du scrutin.

C1: le PSG de Donnarumma s’offre une nuit magique à Anfield

Le Paris Saint-Germain, magistral à Anfield, a fait chuter le géant Liverpool au bout d’un combat gagné au sang froid et aux tirs au but (4-1) pour prolonger son aventure jusqu’en quarts de finale de Ligue des champions.La jeune garde de Luis Enrique arrivée avec le boulet du match aller, perdu 1-0, a dompté l’hostilité d’un stade mythique et conservé des nerfs d’acier jusqu’au bout de la nuit, devenue magique sous les gants de Gianluigi Donnarumma.Le PSG a remporté la manche retour sur un but d’Ousmane Dembélé, un de plus, qui a donné droit à une prolongation, des tirs au buts et une qualification pour les quarts de finale méritée.”On a vraiment mérité la qualification sur les deux matches, il n’y a pas photo”, a estimé le capitaine Marquinhos. “On a fait un grand match”, a-t-il insisté au micro de Canal+, “ça montre la valeur de l’équipe” capable de “venir s’imposer ici avec une équipe si jeune, une des plus jeunes de cette Ligue des champions”.Donnarumma a eu la main ferme pour repousser les tentatives de Darwin Nunez et Curtis Jones dans la séance fatidique, avec dans son dos 3.000 supporters parisiens euphoriques et extatiques.Le club français n’a pas encore d’étoile européenne sur son maillot rouge et bleu, mais il pourra espérer s’en rapprocher au tour suivant, où il défiera Aston Villa ou Club Bruges.L’aller se jouera sans Marquinhos, suspendu, mais il s’agit d’une goutte d’eau dans un océan de bonheur, pour Paris.- Poteaux sauveurs -Le puissant “You’ll Never Walk Alone” et la formidable clameur descendue des travées au coup d’envoi a semblé porter Liverpool vers l’avant avec une rage retrouvée, à milles lieues du fantôme apparu au Parc des Princes.La défense parisienne, soumise à un intense pressing, a pris l’orage dans les dix premières minutes, notamment sur le côté droit de Mohamed Salah.Mais Nuno Mendes a enlevé un tir de l’Egyptien qui filait au but (4e), puis vu son adversaire manquer le cadre (6e), comme si la chance prêtée aux Anglais lors du match aller avait changé de camp.Il y en a eu un peu, mais pas seulement, sur l’ouverture du score signée Ousmane Dembélé (12e, 0-1). Ibrahima Konaté a coupé un centre de Bradley Barcola, sans parvenir à le dégager, “Dembouz” venant pousser le ballon au fond des filets.Un tir cadré, un but, cela ressemblait à s’y méprendre au scénario de l’aller, quand l’entrant Harvey Elliot avait crucifié le PSG au bout d’un match que son équipe avait subi du début à la fin.La différence s’arrête là, car le 21e but de l’international français en 2025 est intervenu très tôt dans la partie, cette fois, et il a fallu à cette jeune équipe parisienne un courage admirable pour tenir.Les vagues rouges se sont brisées sur une arrière-garde intraitable ou presque, malgré les sueurs froides.Une des plus menaçantes est venue à la 52e minute sur une action où Trent Alexander-Arnold a tiré sur un poteau et où Dominik Szoboszlai a marqué, avant de voir son but invalidé pour un hors-jeu de Luis Diaz (52e).- Fort sur la fin -L’ailier colombien, d’une tête piquée, a été aussi frustré par un superbe arrêt de Gianluigi Donnarumma (58e), une dizaine de minutes après un contre salvateur de Willian Pacho devant Szoboszlai (57e).Liverpool avait les poteaux contre lui, aussi, puisque l’un d’entre eux a repoussé une tête de Jarell Quansah sur coup franc (79e).Offensivement, les Parisiens ont été proches du néant en seconde période: il a fallu attendre la 87e minute et une frappe de Khvicha Kvaratskhelia, non cadrée, pour inquiéter Alisson.Une toute autre histoire s’est écrite en début de prolongation, sous l’impulsion des entrants Lucas Beraldo (92e) et Désiré Doué (94e), proches de faire chavirer la soirée du bon côté pour le PSG.La qualification s’est aussi trouvée au bout des pieds de Dembélé, mais la frappe enroulée de l’attaquant a été détournée comme il fallait par le gardien brésilien (109e).Mais c’est son alter-ego qui a fini en héros.

C1: le PSG de Donnarumma s’offre une nuit magique à Anfield

Le Paris Saint-Germain, magistral à Anfield, a fait chuter le géant Liverpool au bout d’un combat gagné au sang froid et aux tirs au but (4-1) pour prolonger son aventure jusqu’en quarts de finale de Ligue des champions.La jeune garde de Luis Enrique arrivée avec le boulet du match aller, perdu 1-0, a dompté l’hostilité d’un stade mythique et conservé des nerfs d’acier jusqu’au bout de la nuit, devenue magique sous les gants de Gianluigi Donnarumma.Le PSG a remporté la manche retour sur un but d’Ousmane Dembélé, un de plus, qui a donné droit à une prolongation, des tirs au buts et une qualification pour les quarts de finale méritée.”On a vraiment mérité la qualification sur les deux matches, il n’y a pas photo”, a estimé le capitaine Marquinhos. “On a fait un grand match”, a-t-il insisté au micro de Canal+, “ça montre la valeur de l’équipe” capable de “venir s’imposer ici avec une équipe si jeune, une des plus jeunes de cette Ligue des champions”.Donnarumma a eu la main ferme pour repousser les tentatives de Darwin Nunez et Curtis Jones dans la séance fatidique, avec dans son dos 3.000 supporters parisiens euphoriques et extatiques.Le club français n’a pas encore d’étoile européenne sur son maillot rouge et bleu, mais il pourra espérer s’en rapprocher au tour suivant, où il défiera Aston Villa ou Club Bruges.L’aller se jouera sans Marquinhos, suspendu, mais il s’agit d’une goutte d’eau dans un océan de bonheur, pour Paris.- Poteaux sauveurs -Le puissant “You’ll Never Walk Alone” et la formidable clameur descendue des travées au coup d’envoi a semblé porter Liverpool vers l’avant avec une rage retrouvée, à milles lieues du fantôme apparu au Parc des Princes.La défense parisienne, soumise à un intense pressing, a pris l’orage dans les dix premières minutes, notamment sur le côté droit de Mohamed Salah.Mais Nuno Mendes a enlevé un tir de l’Egyptien qui filait au but (4e), puis vu son adversaire manquer le cadre (6e), comme si la chance prêtée aux Anglais lors du match aller avait changé de camp.Il y en a eu un peu, mais pas seulement, sur l’ouverture du score signée Ousmane Dembélé (12e, 0-1). Ibrahima Konaté a coupé un centre de Bradley Barcola, sans parvenir à le dégager, “Dembouz” venant pousser le ballon au fond des filets.Un tir cadré, un but, cela ressemblait à s’y méprendre au scénario de l’aller, quand l’entrant Harvey Elliot avait crucifié le PSG au bout d’un match que son équipe avait subi du début à la fin.La différence s’arrête là, car le 21e but de l’international français en 2025 est intervenu très tôt dans la partie, cette fois, et il a fallu à cette jeune équipe parisienne un courage admirable pour tenir.Les vagues rouges se sont brisées sur une arrière-garde intraitable ou presque, malgré les sueurs froides.Une des plus menaçantes est venue à la 52e minute sur une action où Trent Alexander-Arnold a tiré sur un poteau et où Dominik Szoboszlai a marqué, avant de voir son but invalidé pour un hors-jeu de Luis Diaz (52e).- Fort sur la fin -L’ailier colombien, d’une tête piquée, a été aussi frustré par un superbe arrêt de Gianluigi Donnarumma (58e), une dizaine de minutes après un contre salvateur de Willian Pacho devant Szoboszlai (57e).Liverpool avait les poteaux contre lui, aussi, puisque l’un d’entre eux a repoussé une tête de Jarell Quansah sur coup franc (79e).Offensivement, les Parisiens ont été proches du néant en seconde période: il a fallu attendre la 87e minute et une frappe de Khvicha Kvaratskhelia, non cadrée, pour inquiéter Alisson.Une toute autre histoire s’est écrite en début de prolongation, sous l’impulsion des entrants Lucas Beraldo (92e) et Désiré Doué (94e), proches de faire chavirer la soirée du bon côté pour le PSG.La qualification s’est aussi trouvée au bout des pieds de Dembélé, mais la frappe enroulée de l’attaquant a été détournée comme il fallait par le gardien brésilien (109e).Mais c’est son alter-ego qui a fini en héros.

US House sends Senate must-pass bill to avert government shutdown

The US House of Representatives approved a stopgap plan Tuesday to avert a government shutdown that would pile more pain on the economic chaos marring President Donald Trump’s early weeks in office.The Republican-led chamber agreed in a largely party-line vote to keep the government funded through September 30 — giving Trump the summer months to steer his agenda of tax cuts, mass deportations and boosted energy production through Congress.The drama now moves to the Republican-led Senate, which needs to provide its own rubber stamp before Friday night’s midnight shutdown deadline.But the bill needs Democratic votes and is on a knife edge.”Now it’s decision time for Senate Democrats: cast a vote to keep the government open or be responsible for shutting it down,” said House Speaker Mike Johnson, laying down the gauntlet for the upper chamber minority.Passing the first hurdle marks a big win for Johnson, who had to sell the package to backbenchers skeptical of stopgaps — known as continuing resolutions (CRs) — which mostly freeze spending rather than making cuts.The threat of a weekend shutdown comes with Wall Street reeling from Trump’s trade war and radical cuts to federal spending that have seen tens of thousands of layoffs.Traders had initially reacted with optimism to the Republican billionaire’s election, but growing fears that his tariffs will reignite inflation and spark a recession have led to a three-week market sell-off. If the Senate fails to follow the House, there will be more economic misery as the government grinds to a halt, potentially leading to tens of thousands of public employees being furloughed as federal agencies shutter.Senate Democrats are mostly opposed to the 99-page CR, which would drop domestic spending by about $13 billion while increasing defense spending by about $6 billion.Republicans call it a “clean” CR, but critics counter that it is full of partisan ideological add-ons that make it a non-starter.Among the most contentious is a provision surrendering congressional authority to block any Trump tariffs imposed under emergency economic powers.  That authority allows any member to force a vote to terminate the levies. – ‘Slush fund’ -There are cuts totaling billions of dollars from a program for veterans exposed to Agent Orange and toxic burn pits, as well as from research into medical conditions from cancer and Alzheimer’s to heart disease. There are also economies running to hundreds of millions of dollars in nuclear non-proliferation programs, rural broadband, food inspections, rent subsidies and election security funding.The latest funding fight comes with Trump pushing unprecedented federal firings as he begins unilaterally shrinking or shuttering agencies from USAID to the Department of Education.   The drive is being spearheaded by Trump aide Elon Musk, the world’s richest person, who has enraged much of the country and Congress — including Republican lawmakers — with his seemingly haphazard approach.While Musk enjoys Trump’s confidence, polling shows he is deeply unpopular with voters, and his cuts have sparked angry confrontations between Republicans and their constituents at town halls.”House Republicans are not trying to responsibly fund the government,” said Patty Murray, the top Senate Democrat in the funding negotiations. “They are trying to turn it into a slush fund for Trump and Musk to wield as they see fit so they can shift their focus entirely to tax cuts for billionaires.”Congress needs a CR because it is so evenly split that it has been unable to approve the 12 separate bills that allocate full 2025 budgets for various federal agencies.In the Senate, Democrats are under pressure to offer strong opposition to Trump’s agenda but are wary of blocking the CR, fearing that they would be blamed for the resulting shutdown.Republicans have to clear anything the House passes by a 60-vote threshold, and one conservative has indicated he will be a no, meaning Majority Leader John Thune needs the support of at least eight Democrats.

Ligue des champions: Donnarumma, enfin au rendez-vous

Magistral, le gardien du PSG Gianluigi Donnarumma, attendu au tournant après le match aller, a cette fois livré un match référence en sauvant à plusieurs reprises les siens face à Liverpool et en étant décisif lors de la séance de tirs au but.Avec l’aide de la défense parisienne impeccable, de deux poteaux et d’un but refusé pour hors-jeu, le gardien italien de 26 ans a tenu bon pendant 90 minutes (1-0 lors du temps réglementaire), toute la prolongation et lors des tirs au but.Pas spécialiste mais avec des références lors de précédentes séances, il a signé deux arrêts face à Darwin Nunez et Curtis Jones, après n’avoir rien pu faire face à Mohamed Salah. C’était le moment ou jamais et c’est admirable de le réaliser face à la puissance de feu de Liverpool, qui est habituellement une machine à marquer. Et encore plus à Anfield, qui a porté les Reds dans une ambiance folle que seul les grands soirs d’Europe proposent. Alors qu’il n’a subi que deux tirs lors de la première manche, l’Italien, qui a su enfin gérer ses émotions et a été costaud lors d’un grand rendez-vous, a cette fois dû s’employer tout au long du match, subissant 19 tirs dont trois cadrés. Mais c’est juste avant l’heure de jeu que le portier s’est parfaitement étendu de tout son long et a renvoyé d’une main ferme la tête de Luis Diaz (58e). Comme un symbole car c’est justement cette main qui avait été trop molle la semaine dernière sur le tir d’Harvey Elliott.- Liverpool a toujours marqué cette saison à Anfield en C1 -Il a aussi montré son expérience en faisant parfois jouer la montre (62e) et en demandant le calme à ses coéquipiers. Il a enfin retrouvé toute la sérénité dont il a l’habitude de faire preuve en Ligue 1 mais rarement en Ligue des champions. Son match n’a pas été sans rappeler son Euro-2020 avec l’Italie, championne d’Europe, lors duquel il a été élu meilleur joueur du tournoi.Au pied du mur d’Anfield, il a aussi été vigilant sur les centres en boxant des ballons (61e, 84e), mais aussi sur les corners (86e) et sur les frappes lointaines comme celle d’Ibrahima Konaté (16e).”Gigio” a été largement aidé par ses défenseurs – notamment par Nuno Mendes (3e) et par Willian Pacho – mais l’Italien a réussi à garder son but infranchissable, là où des grands d’Europe n’ont jamais réussi à Anfield cette saison.Liverpool a toujours marqué en Ligue des champions, et même face aux grands d’Europe: Leverkusen (4-0), le Real Madrid (2-0) et Manchester City (2-0), c’est-à-dire les champions d’Allemagne, d’Espagne et d’Angleterre.Critiqué pour ne pas avoir été décisif la semaine dernière et avoir été battu sur la seule frappe rouge, l’Italien a cette fois réalisé une prestation XXL, réussissant à répondre aux critiques au bon moment. Il a aussi répondu à la performance d’Allison – auteur de neuf arrêts dont deux difficiles – de mercredi dernier, qui selon ses mots a été le match de “(s)a vie”. Donnarumma et le PSG ont résisté à toutes les vagues de la seconde période, se livrant et en tenant bon mentalement et physiquement comme rarement. Alors que le débat sur son statut a été relancé cette semaine après plusieurs matches solides, l’Italien – en fin de contrat en 2026 et toujours en négociations pour prolonger au PSG – a réussi à faire taire les débats pendant quelques semaines, en jouant enfin son match référence.”J’ai envie de rester et de prolonger parce qu’ici c’est ma maison. Je me sens très bien ici, j’espère continuer à faire un bon travail ici”, avait-il déclaré fin janvier. Cette rencontre, où il a montré son talent et ses progrès notables dans son jeu au pied et dans ses sorties aériennes, le confortera forcément à son poste.

Trump vole au secours de Musk et fait la pub de Tesla à la Maison Blanche

La Maison Blanche s’est transformée en concession Tesla éphémère mardi à l’initiative de Donald Trump, qui a manifesté de manière très ostensible son soutien à son allié Elon Musk, patron du constructeur.”Il ne peut pas être puni pour être un patriote”, a affirmé le président américain, se tenant aux côtés du multimilliardaire et du fils de ce dernier, devant cinq voitures de la marque dont le très reconnaissable Cybertruck, à l’allure futuriste.”Je vais en acheter une” parce que c’est “un très bon produit” et parce qu’Elon Musk a été “traité de manière très injuste” a dit le républicain de 78 ans, au moment où l’action Tesla est malmenée en Bourse et alors que les ventes du constructeur souffrent.L’entrepreneur, dont la charge contre la bureaucratie fédérale n’en finit plus de secouer Washington, et le président américain sont ensuite montés dans la voiture sur laquelle ce dernier a jeté son dévolu, une Tesla rouge du modèle S.- Pas de réduction -Donald Trump, précisant qu’il paierait par chèque, a toutefois indiqué qu’il n’était “pas autorisé à rouler parce qu'(il n’avait) pas conduit de voiture depuis longtemps”, et a précisé que la voiture serait mise à la disposition de ses employés à la Maison Blanche.Le républicain a aussi assuré, sur le ton de la plaisanterie, qu’il ne demanderait pas de réduction à celui qui a été le plus généreux contributeur de sa campagne.Sur un ton plus menaçant, il a assuré, à propos des personnes qui vandaliseraient des voitures Tesla: “Nous vous attraperons et vous vivrez un enfer.”Elon Musk a de son côté déclaré qu'”en signe de confiance en l’Amérique, Tesla (allait) doubler sa production de véhicules aux Etats-Unis dans les deux années à venir”.Conseiller du président, l’hyperactif patron est un rouage essentiel de l’administration Trump et anime notamment le travail d’une Commission chargée de réduire drastiquement les dépenses de l’Etat fédéral (Doge), ce qu’il ne fait pas sans heurts.Le multimilliardaire, qui est également propriétaire du réseau social X, est devenu un épouvantail pour les opposants à Donald Trump qui l’accusent notamment d’avoir fait un salut nazi, d’outrepasser ses fonctions, de menacer les régimes sociaux, d’être l’incarnation du pouvoir derrière le trône. “Les fous de la gauche radicale, comme ils le font souvent, essaient de boycotter illégalement (…) Tesla, l’un des plus grands constructeurs automobiles du monde et le +bébé+ d’Elon”, avait déjà accusé Donald Trump sur son réseau Truth Social. – Boycott et vandalisme -Ce soutien intervient à un moment délicat pour le constructeur. Lundi, l’action du pionnier des véhicules électriques a chuté de plus de 15% à la Bourse de New York, le constructeur souffrant d’un plongeon de ses ventes et d’un net recul du secteur technologique à Wall Street. Sa valorisation boursière a été divisée par deux depuis décembre.Les prises de position d’Elon Musk ont refroidi certains acheteurs même s’il reste difficile d’évaluer à quel point le milliardaire et son soutien à l’extrême droite européenne ont pu effrayer de potentiels clients. Des appels au boycott ont été lancés ces dernières semaines. Mardi, le constructeur automobile sud-coréen Kia a indiqué qu’il n’avait pas validé une campagne publicitaire hostile à Elon Musk, diffusée en Norvège, mettant en scène une voiture Kia avec un autocollant “Je l’ai acheté après qu’Elon est devenu fou”.Aux Etats-Unis, les autorités enquêtent de leur côté sur les causes de l’incendie de quatre véhicules Tesla à Seattle (Ouest) dimanche soir, a rapporté lundi le New York Times, rappelant que plusieurs bornes de recharge avaient été auparavant incendiées près de Boston (Est).