La canicule s’intensifie, la quasi-totalité de la France assommée par la chaleur

L’épisode de canicule va encore gagner en intensité dimanche en France, où 73 départements ont été placés en vigilance orange, plongeant presque tout le pays dans une chaleur étouffante, au moins jusqu’en milieu de semaine prochaine, alors que l’été débute à peine.La quasi-totalité de l’Hexagone est concernée par un “épisode caniculaire intense” qui a débuté vendredi, à l’exception des Hautes-Alpes, de la Corse-du-Sud et d’une bande allant du Finistère à la Moselle, a indiqué Météo-France.Il faudra s’attendre dimanche à des “températures maximales affichant souvent entre 35 et 38°C sur le sud du pays” avec des pointes à 40°C sur le Midi méditerranéen. Trente-deux degrés Celsius sont prévus à Paris et seuls les bords de Manche compteront des températures inférieures à 30°C, selon les météorologues.Mais le “paroxysme” de la vague de chaleur sera atteint en début de semaine.La canicule se poursuivra en lundi “avec des températures encore en hausse, excepté sur le pourtour méditerranéen où elles seront stationnaires”, a ajouté Météo-France, qui prévoit que le pic de l’épisode caniculaire (lors duquel des maximales de 39°C à 40°C seront “assez fréquentes”) survienne “autour de mardi ou mercredi selon les régions”.Les 73 départements en vigilance orange dimanche le seront aussi lundi, a annoncé Météo-France dans son bulletin de 06H00.Le ministère de l’Education a rappelé dimanche les mesures à prendre dans les écoles pour faire face aux très fortes chaleurs, qui peuvent aller, dans certains cas, jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile.La ville de Tours, comme d’autres communes en France, fermera toutes ses écoles lundi et mardi après-midi pour “protéger les enfants et les personnels”.Cette 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules, qui frappe la France depuis le 19 juin, touche aussi durement la biodiversité.”Avec cette chaleur suffocante, la température peut dépasser 40 degrés dans certains nids”, s’est alarmé le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Allain Bougrain Dubourg auprès de l’AFP.Dans les Côtes d’Armor, où les marées vertes sont courantes, la maire d’Hillion Annie Guennou a décidé de fermer l’accès à une de ses plages en raison du dépassement de seuil du gaz toxique dû aux algues vertes échouées en putréfaction, un phénomène renforcé par la chaleur, a-t-elle déclaré à Ouest France.- “On vit dans le noir” -Dimanche à 10H00, les températures encore supérieures à 20°C se révélaient “fréquentes sur la moitié sud du Pays”, avec 22°C à Paris, 28°C à Lyon et 34°C à Marseille, selon Météo-France, qui relevait également 35°C à Perpignan.Dans le nord de Bordeaux, le thermomètre a vite dépassé les 30 degrés et la plage du lac a été prise d’assaut, dès les premières heures de la journée par des familles à la recherche d’ombre sous les pins.”Chez nous, dans l’appart, c’est tout simplement un enfer. On vit dans le noir, c’est un four”, résume Evan Bernard, venu avec son fils de 18 mois.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, avec 17 villes d’Italie placées en alerte rouge (niveau 3), dont Milan et Turin. Au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge, où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado, les températures pourraient encore dépasser 40°C dimanche, à Séville et dans une large partie du pays. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.En France, le numéro vert canicule, qui permet d’obtenir des conseils “pour se protéger et protéger son entourage”, a été réactivé dès samedi matin et mairies et préfectures multiplient les recommandations à destination des publics les plus vulnérables.

La canicule s’intensifie, la quasi-totalité de la France assommée par la chaleur

L’épisode de canicule va encore gagner en intensité dimanche en France, où 73 départements ont été placés en vigilance orange, plongeant presque tout le pays dans une chaleur étouffante, au moins jusqu’en milieu de semaine prochaine, alors que l’été débute à peine.La quasi-totalité de l’Hexagone est concernée par un “épisode caniculaire intense” qui a débuté vendredi, à l’exception des Hautes-Alpes, de la Corse-du-Sud et d’une bande allant du Finistère à la Moselle, a indiqué Météo-France.Il faudra s’attendre dimanche à des “températures maximales affichant souvent entre 35 et 38°C sur le sud du pays” avec des pointes à 40°C sur le Midi méditerranéen. Trente-deux degrés Celsius sont prévus à Paris et seuls les bords de Manche compteront des températures inférieures à 30°C, selon les météorologues.Mais le “paroxysme” de la vague de chaleur sera atteint en début de semaine.La canicule se poursuivra en lundi “avec des températures encore en hausse, excepté sur le pourtour méditerranéen où elles seront stationnaires”, a ajouté Météo-France, qui prévoit que le pic de l’épisode caniculaire (lors duquel des maximales de 39°C à 40°C seront “assez fréquentes”) survienne “autour de mardi ou mercredi selon les régions”.Les 73 départements en vigilance orange dimanche le seront aussi lundi, a annoncé Météo-France dans son bulletin de 06H00.Le ministère de l’Education a rappelé dimanche les mesures à prendre dans les écoles pour faire face aux très fortes chaleurs, qui peuvent aller, dans certains cas, jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile.La ville de Tours, comme d’autres communes en France, fermera toutes ses écoles lundi et mardi après-midi pour “protéger les enfants et les personnels”.Cette 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules, qui frappe la France depuis le 19 juin, touche aussi durement la biodiversité.”Avec cette chaleur suffocante, la température peut dépasser 40 degrés dans certains nids”, s’est alarmé le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Allain Bougrain Dubourg auprès de l’AFP.Dans les Côtes d’Armor, où les marées vertes sont courantes, la maire d’Hillion Annie Guennou a décidé de fermer l’accès à une de ses plages en raison du dépassement de seuil du gaz toxique dû aux algues vertes échouées en putréfaction, un phénomène renforcé par la chaleur, a-t-elle déclaré à Ouest France.- “On vit dans le noir” -Dimanche à 10H00, les températures encore supérieures à 20°C se révélaient “fréquentes sur la moitié sud du Pays”, avec 22°C à Paris, 28°C à Lyon et 34°C à Marseille, selon Météo-France, qui relevait également 35°C à Perpignan.Dans le nord de Bordeaux, le thermomètre a vite dépassé les 30 degrés et la plage du lac a été prise d’assaut, dès les premières heures de la journée par des familles à la recherche d’ombre sous les pins.”Chez nous, dans l’appart, c’est tout simplement un enfer. On vit dans le noir, c’est un four”, résume Evan Bernard, venu avec son fils de 18 mois.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, avec 17 villes d’Italie placées en alerte rouge (niveau 3), dont Milan et Turin. Au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge, où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado, les températures pourraient encore dépasser 40°C dimanche, à Séville et dans une large partie du pays. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.En France, le numéro vert canicule, qui permet d’obtenir des conseils “pour se protéger et protéger son entourage”, a été réactivé dès samedi matin et mairies et préfectures multiplient les recommandations à destination des publics les plus vulnérables.

La canicule s’intensifie, la quasi-totalité de la France assommée par la chaleur

L’épisode de canicule va encore gagner en intensité dimanche en France, où 73 départements ont été placés en vigilance orange, plongeant presque tout le pays dans une chaleur étouffante, au moins jusqu’en milieu de semaine prochaine, alors que l’été débute à peine.La quasi-totalité de l’Hexagone est concernée par un “épisode caniculaire intense” qui a débuté vendredi, à l’exception des Hautes-Alpes, de la Corse-du-Sud et d’une bande allant du Finistère à la Moselle, a indiqué Météo-France.Il faudra s’attendre dimanche à des “températures maximales affichant souvent entre 35 et 38°C sur le sud du pays” avec des pointes à 40°C sur le Midi méditerranéen. Trente-deux degrés Celsius sont prévus à Paris et seuls les bords de Manche compteront des températures inférieures à 30°C, selon les météorologues.Mais le “paroxysme” de la vague de chaleur sera atteint en début de semaine.La canicule se poursuivra en lundi “avec des températures encore en hausse, excepté sur le pourtour méditerranéen où elles seront stationnaires”, a ajouté Météo-France, qui prévoit que le pic de l’épisode caniculaire (lors duquel des maximales de 39°C à 40°C seront “assez fréquentes”) survienne “autour de mardi ou mercredi selon les régions”.Les 73 départements en vigilance orange dimanche le seront aussi lundi, a annoncé Météo-France dans son bulletin de 06H00.Le ministère de l’Education a rappelé dimanche les mesures à prendre dans les écoles pour faire face aux très fortes chaleurs, qui peuvent aller, dans certains cas, jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile.La ville de Tours, comme d’autres communes en France, fermera toutes ses écoles lundi et mardi après-midi pour “protéger les enfants et les personnels”.Cette 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules, qui frappe la France depuis le 19 juin, touche aussi durement la biodiversité.”Avec cette chaleur suffocante, la température peut dépasser 40 degrés dans certains nids”, s’est alarmé le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Allain Bougrain Dubourg auprès de l’AFP.Dans les Côtes d’Armor, où les marées vertes sont courantes, la maire d’Hillion Annie Guennou a décidé de fermer l’accès à une de ses plages en raison du dépassement de seuil du gaz toxique dû aux algues vertes échouées en putréfaction, un phénomène renforcé par la chaleur, a-t-elle déclaré à Ouest France.- “On vit dans le noir” -Dimanche à 10H00, les températures encore supérieures à 20°C se révélaient “fréquentes sur la moitié sud du Pays”, avec 22°C à Paris, 28°C à Lyon et 34°C à Marseille, selon Météo-France, qui relevait également 35°C à Perpignan.Dans le nord de Bordeaux, le thermomètre a vite dépassé les 30 degrés et la plage du lac a été prise d’assaut, dès les premières heures de la journée par des familles à la recherche d’ombre sous les pins.”Chez nous, dans l’appart, c’est tout simplement un enfer. On vit dans le noir, c’est un four”, résume Evan Bernard, venu avec son fils de 18 mois.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, avec 17 villes d’Italie placées en alerte rouge (niveau 3), dont Milan et Turin. Au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge, où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado, les températures pourraient encore dépasser 40°C dimanche, à Séville et dans une large partie du pays. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.En France, le numéro vert canicule, qui permet d’obtenir des conseils “pour se protéger et protéger son entourage”, a été réactivé dès samedi matin et mairies et préfectures multiplient les recommandations à destination des publics les plus vulnérables.

Une Britannique finit une course record à travers l’Australie

L’ancienne footballeuse britannique Fran Hurndall a terminé dimanche une course de charité de 3.800 kilomètres à travers l’Australie, réalisant ainsi le temps le plus rapide jamais enregistré pour une femme.Avec pour objectif de collecter des fonds pour les victimes de violences domestiques, Mme Hurndall a parcouru la distance entre Perth et Sydney en 60 jours, selon son équipe, malgré une blessure au tendon d’Achille et des ampoules infectées.”La course a été un véritable parcours du combattant et la lutte physique et mentale ont été incroyables”, a déclaré la jeune femme de 33 ans dans un communiqué.”Ce que j’ai dû endurer n’est absolument rien comparé à la lutte de ces femmes qui vivent chaque jour sous la menace de la violence domestique”.Fran Hurndall a terminé 17 jours plus tôt que le précédent record féminin revendiqué en 2023, a déclaré une porte-parole de l’équipe, ajoutant qu’elle avait l’intention de déposer son exploit auprès du Guinness des records.

Une Britannique finit une course record à travers l’Australie

L’ancienne footballeuse britannique Fran Hurndall a terminé dimanche une course de charité de 3.800 kilomètres à travers l’Australie, réalisant ainsi le temps le plus rapide jamais enregistré pour une femme.Avec pour objectif de collecter des fonds pour les victimes de violences domestiques, Mme Hurndall a parcouru la distance entre Perth et Sydney en 60 jours, selon son équipe, malgré une blessure au tendon d’Achille et des ampoules infectées.”La course a été un véritable parcours du combattant et la lutte physique et mentale ont été incroyables”, a déclaré la jeune femme de 33 ans dans un communiqué.”Ce que j’ai dû endurer n’est absolument rien comparé à la lutte de ces femmes qui vivent chaque jour sous la menace de la violence domestique”.Fran Hurndall a terminé 17 jours plus tôt que le précédent record féminin revendiqué en 2023, a déclaré une porte-parole de l’équipe, ajoutant qu’elle avait l’intention de déposer son exploit auprès du Guinness des records.

Après Nice, Cannes limite le nombre de paquebots géants dans sa baie

La ville de Cannes (Alpes-Maritimes) a décidé de limiter dès 2026 les paquebots géants dans sa baie en n’autorisant qu’un seul de ces navires transportant plus de 3.000 personnes à y mouiller chaque jour et “jamais deux en même temps”, a-t-elle indiqué samedi dans un communiqué.Cannes ne disposant pas de port susceptible d’accueillir ces navires, ceux-ci venaient jusqu’à présent mouiller dans la baie, les passagers étant ensuite conduits à terre par des navettes.Sans pouvoir de police en matière environnementale lui permettant d’intervenir au-delà de la bande des 300 mètres près du littoral, la ville a pris cette mesure via un engagement contractuel avec la société concessionnaire de la gestion du terminal de croisières, contrat approuvé vendredi à l’unanimité en conseil municipal.Selon les dispositions du contrat, le nombre d’escales de gros porteurs va baisser de près de 50% dès l’an prochain, passant à 34 escales en 2026 puis à 31 en 2027, tandis que la jauge d’accueil sera plafonnée à 6.000 croisiéristes par jour.À l’horizon 2030, la ville explique vouloir poursuivre cette “trajectoire environnementale vertueuse” avec la volonté d’accueillir uniquement les navires d’une jauge maximale de 1.300 passagers.”Il ne s’agit pas d’être contre les croisières mais d’accueillir, à terme, seulement des unités plus petites, plus esthétiques, plus modernes et respectueuses de l’environnement”, explique David Lisnard, maire LR de la ville, dans ce communiqué, rappelant qu’il demande depuis dix ans à l’État, sans succès, d’accorder aux maires des pouvoirs de police accrus sur ce sujet.Cruise Lines International Association (Clia), “en tant qu’association représentative de l’industrie de la croisière”, a réagi à cette annonce en déplorant “une décision qui impose des restrictions injustifiées à un secteur permettant à des millions de personnes de découvrir le monde, tout en contribuant activement à la vitalité des villes portuaires”.En 2024, la baie de Cannes a accueilli 175 escales et 460.000 croisiéristes, qui arrivent parfois sur des paquebots géants pouvant transporter plus de 5.000 passagers.En 2019, le maire de Cannes avait imposé aux compagnies une charte environnementale sous peine de bloquer les excursions de passagers.De son côté, le maire de Nice et président de la métropole Nice Côte d’Azur Christian Estrosi, qui avait signé en janvier un arrêté visant à interdire à partir de juillet les escales des navires de plus de 900 passagers dans la rade de Villefranche-sur-mer, a finalement fait volte-face, optant pour une simple limitation.Ainsi, à partir du 1er juillet dans la rade de Villefranche-sur-mer, 65 escales seront autorisées chaque année, mais jamais plus d’un bateau par jour et ceux-ci ne pourront pas transporter plus de 2.500 passagers. Parallèlement, seuls les navires de moins de 450 passagers pourront accoster dans le port de Nice. 

Après Nice, Cannes limite le nombre de paquebots géants dans sa baie

La ville de Cannes (Alpes-Maritimes) a décidé de limiter dès 2026 les paquebots géants dans sa baie en n’autorisant qu’un seul de ces navires transportant plus de 3.000 personnes à y mouiller chaque jour et “jamais deux en même temps”, a-t-elle indiqué samedi dans un communiqué.Cannes ne disposant pas de port susceptible d’accueillir ces navires, ceux-ci venaient jusqu’à présent mouiller dans la baie, les passagers étant ensuite conduits à terre par des navettes.Sans pouvoir de police en matière environnementale lui permettant d’intervenir au-delà de la bande des 300 mètres près du littoral, la ville a pris cette mesure via un engagement contractuel avec la société concessionnaire de la gestion du terminal de croisières, contrat approuvé vendredi à l’unanimité en conseil municipal.Selon les dispositions du contrat, le nombre d’escales de gros porteurs va baisser de près de 50% dès l’an prochain, passant à 34 escales en 2026 puis à 31 en 2027, tandis que la jauge d’accueil sera plafonnée à 6.000 croisiéristes par jour.À l’horizon 2030, la ville explique vouloir poursuivre cette “trajectoire environnementale vertueuse” avec la volonté d’accueillir uniquement les navires d’une jauge maximale de 1.300 passagers.”Il ne s’agit pas d’être contre les croisières mais d’accueillir, à terme, seulement des unités plus petites, plus esthétiques, plus modernes et respectueuses de l’environnement”, explique David Lisnard, maire LR de la ville, dans ce communiqué, rappelant qu’il demande depuis dix ans à l’État, sans succès, d’accorder aux maires des pouvoirs de police accrus sur ce sujet.Cruise Lines International Association (Clia), “en tant qu’association représentative de l’industrie de la croisière”, a réagi à cette annonce en déplorant “une décision qui impose des restrictions injustifiées à un secteur permettant à des millions de personnes de découvrir le monde, tout en contribuant activement à la vitalité des villes portuaires”.En 2024, la baie de Cannes a accueilli 175 escales et 460.000 croisiéristes, qui arrivent parfois sur des paquebots géants pouvant transporter plus de 5.000 passagers.En 2019, le maire de Cannes avait imposé aux compagnies une charte environnementale sous peine de bloquer les excursions de passagers.De son côté, le maire de Nice et président de la métropole Nice Côte d’Azur Christian Estrosi, qui avait signé en janvier un arrêté visant à interdire à partir de juillet les escales des navires de plus de 900 passagers dans la rade de Villefranche-sur-mer, a finalement fait volte-face, optant pour une simple limitation.Ainsi, à partir du 1er juillet dans la rade de Villefranche-sur-mer, 65 escales seront autorisées chaque année, mais jamais plus d’un bateau par jour et ceux-ci ne pourront pas transporter plus de 2.500 passagers. Parallèlement, seuls les navires de moins de 450 passagers pourront accoster dans le port de Nice. 

“Plus aucune indulgence” à l’égard de Bayrou, prévient Faure (PS)

Le Parti socialiste n’aura “plus aucune indulgence” à l’égard du Premier ministre François Bayrou et aura une position très ferme lors de la discussion du budget 2026, a prévenu dimanche sur LCI son premier secrétaire Olivier Faure.Les socialistes, qui avaient permis au centriste de se maintenir à Matignon par leur neutralité sur le budget de cette année, ont déposé une motion de censure contre le gouvernement après l’échec du conclave entre les partenaires sociaux sur les retraites. Elle sera examinée mardi par l’Assemblée nationale.”Nous souhaitons que François Bayrou ne soit plus Premier ministre et qu’il y ait un véritable changement, que nous trouvions un interlocuteur à Matignon”, a déclaré le chef de file des socialistes. Il répondait à l’ex-président François Hollande qui a annoncé qu’il voterait la censure, la voyant comme un simple “coup de semonce” car elle n’a aucune chance d’être adoptée puisque le Rassemblement national a décidé de ne pas s’y associer.”On n’a plus aucune indulgence, plus aucune”, a martelé Oliver Faure. “Il n’y aura pas deux fois la même main tendue”, a-t-il ajouté, accusant notamment le gouvernement d’avoir gelé des crédits qui avaient été négociés avec les socialistes.Le PS estime aussi que le Premier ministre n’a pas respecté l’engagement de revenir immédiatement vers le Parlement après l’échec du conclave des retraites. Ils espéraient que pourrait y être discutée une remise en cause de l’âge de départ en retraite à 64 ans.Pour le budget 2026, dont François Bayrou doit tracer les grandes lignes après le 14 juillet, “nous poserons d’entrée de jeu les sujets sur lesquels nous ne négocierons pas davantage”, a prévenu Olivier Faure. “Et après ça, on verra ce qu’ils font. S’ils ne bougent pas, nous ne bougerons pas”, a-t-il ajouté.La fragilité du gouvernement Bayrou et la possibilité d’une censure à l’automne sur le budget ont relancé les spéculations sur une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale qui redeviendra possible le 8 juillet.Olivier Faure n’a pas exclu qu’en cas d’élections anticipées le PS fasse de nouveau alliance avec la France insoumise, le parti de Jean-Luc Mélenchon.”S’il y a une menace d’extrême droite et que la seule façon d’interrompre la progression de l’extrême droite, c’est de reconstituer un accord avec l’ensemble de la gauche, je le ferai. Je le ferai parce que je crois que nous le devons à nos concitoyens, ce serait trop grave d’avoir aujourd’hui un Trump miniature à Matignon”, a-t-il affirmé.