Les Houthis revendiquent deux attaques contre un porte-avions américain en mer Rouge

Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont revendiqué dimanche et lundi deux attaques contre un porte-avions américain en mer Rouge et affirmé qu’ils frapperaient des cargos américains, en riposte aux frappes menées par les Etats-Unis qui ont tué, selon Washington, plusieurs de leurs chefs.Le chef des Houthis, Abdel Malek al-Houthi, a appelé les Yéménites à se rassembler lundi “par millions” pour protester contre ces frappes qui ont visé samedi notamment Sanaa, la capitale du Yémen, et fait 53 morts, dont cinq enfants, et 98 blessés, selon les rebelles.Les Houthis ont déclaré dimanche avoir mené en riposte “une opération militaire (…) visant le porte-avions américain USS Harry Truman et les navires de guerre qui l’accompagnent dans le nord de la mer Rouge”, affirmant avoir tiré 18 missiles et un drone.Lundi matin, ils ont revendiqué une “seconde” attaque contre ce porte-avion dans le nord de la mer Rouge, disant l’avoir visé “avec de nombreux missiles balistiques et de croisière ainsi qu’avec des drones, dans un engagement qui a duré plusieurs heures”.Les Etats-Unis n’ont pas confirmé ces attaques.D’après des médias houthis, Washington a pour sa part procédé à des frappes dans la nuit de dimanche à lundi, en ciblant une usine d’égrainage de coton dans la région d’Hodeida (ouest) et le poste de pilotage du “Galaxy Leader”, un navire capturé il y a plus d’un an par les rebelles.Le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) s’est borné dans la nuit à dire que ses forces “continuent les opérations contre les terroristes Houthis soutenus par l’Iran”, sans plus de détails.Abdel Malek al-Houthi a prévenu que les Houthis viseraient par ailleurs des navires de marchandises américains en mer Rouge tant que les Etats-Unis “poursuivraient leur agression”.- Escalade -Face à l’escalade, l’ONU a demandé aux Etats-Unis et aux Houthis “l’arrêt de toute activité militaire”.Le président américain Donald Trump avait promis samedi “l’enfer” aux “terroristes houthis” et sommé l’Iran de cesser de soutenir ces rebelles, qui ont multiplié les attaques contre le commerce maritime au large du Yémen depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.Les frappes américaines, qui ont visé samedi des bastions rebelles au Yémen après des menaces contre le commerce maritime et contre Israël, ont tué “plusieurs dirigeants houthis clés”, a affirmé dimanche le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz. L’Iran a condamné des frappes “barbares” et rejeté les menaces de M. Trump.Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, dont Sanaa, avaient averti samedi que leurs forces étaient “prêtes à répondre à l’escalade par l’escalade”.Les Houthis font partie avec notamment le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Hezbollah au Liban de ce que l’Iran appelle l'”axe de la résistance” face à Israël.Ces deux mouvements ont condamné les raids américains, qui selon le ministère de la Santé des Houthis ont touché Sanaa, le gouvernorat de Saada, dans le nord du Yémen, et la ville de Radaa, dans le centre.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, les Houthis ont mené plusieurs attaques de missiles contre Israël et des navires accusés de liens avec ce pays, affirmant agir “en solidarité avec les Palestiniens”.Les attaques ont cessé après l’entrée en vigueur d’une trêve le 19 janvier. Mais après le refus d’Israël de permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien, les rebelles ont annoncé le 11 mars leur intention de les reprendre. – Entretien Rubio-Lavrov -Lors d’une conversation téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a affirmé dimanche que “la poursuite des attaques houthies contre les navires militaires et commerciaux américains en mer Rouge ne (serait) pas tolérée”.M. Lavrov, dont le pays est proche de l’Iran, a répondu que toutes les parties devraient s’abstenir de recourir à la force au Yémen.Ces attaques ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie depuis 2014 à une guerre civile opposant les Houthis au gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite. La guerre a fait des centaines de milliers de morts et plongé ce pays de 38 millions d’habitants dans l’une des pires crises humanitaires, selon l’ONU. 

Giant mine machine swallowing up Senegal’s fertile coastMon, 17 Mar 2025 02:19:19 GMT

Like something from the science fiction film “Dune”, the “world’s biggest mining dredger” has been swallowing acre after acre of the fertile coastal strip where most of Senegal’s vegetables are grown.The jagged 23-kilometre-long (14-mile) scar the gigantic rig has left mining for zircon — which is used in ceramics and the building industry — is so …

Giant mine machine swallowing up Senegal’s fertile coastMon, 17 Mar 2025 02:19:19 GMT Read More »

Trump admin begins mass layoffs at Voice of America

President Donald Trump’s administration on Sunday began mass layoffs at Voice of America and other US-funded media, making clear its intent to gut outlets long seen as critical for US influence.Just a day after all employees were put on leave, staff working on a contractual basis received an email notifying them that they were terminated at the end of March.The email, confirmed to AFP by several employees, told contractors that “you must cease all work immediately and are not permitted to access any agency buildings or systems.”Contractors make up much of VOA’s workforce and dominate staffing in the non-English language services, although recent figures were not immediately available.Many contractors are not US citizens, meaning they likely depend on their soon-to-disappear jobs for visas to stay in the United States.Most full-time VOA staff, who have more legal protections, were not immediately terminated but remain on administrative leave and have been told not to work.Voice of America, created during World War II, broadcast around the world in 49 languages with a mission to reach countries without media freedom. Liam Scott, a VOA reporter who covers press freedom and disinformation, said he was notified that he also reported that he was being dismissed as of March 31.The Trump administration’s destruction of VOA and sister outlets “are part of its efforts to dismantle the government more broadly — but it’s also part of the administration’s broader assault on press freedom and the media,” he wrote on X. “I’ve covered press freedom for a long time, and I’ve never seen something like what’s happened in the US over the past couple of months.”With VOA in limbo, some of its services have switched to playing music for lack of new programming.- Sweeping cuts -Trump signed an executive order Friday targeting VOA’s parent US Agency for Global Media in his latest sweeping cuts to the federal government.The agency had 3,384 employees in the 2023 fiscal year. It had requested $950 million for the current fiscal year.The sweeping cuts also froze Radio Free Europe/Radio Liberty, formed in the Cold War to reach the former Soviet bloc, and Radio Free Asia, established to provide reporting to China, North Korea and other Asian countries with heavily restricted media.Other US-funded outlets being gutted include Radio Farda, a Persian-language broadcaster blocked by Iran’s government, and Alhurra, an Arabic-language network established after the Iraq invasion in the face of highly critical coverage by Qatar-based Al-Jazeera.The White House said in a statement Saturday that “taxpayers are no longer on the hook for radical propaganda,” a charge rarely leveled before Trump at the staid VOA, long aimed at countering communism.Trump regularly criticizes media coverage of him and has questioned the wisdom of funding VOA when it has a “firewall” ensuring its editorial independence.Trump, with the advice of tech billionaire Elon Musk, has vowed to drastically reduce the size of government to make way for tax cuts. His administration has already ended the vast majority of foreign development assistance and moved to eviscerate the Education Department.The moves come as China and Russia invest heavily in state media to compete with Western narratives, with China often offering free content to outlets in the developing world.In an editorial on the demise of VOA, China’s state-run Global Times said that “the monopoly of information held by some traditional Western media is being shattered.””As more Americans begin to break through their information cocoons and see a real world and a multidimensional China, the demonizing narratives propagated by VOA will ultimately become a laughingstock of the times,” it said.

Panne générale à Cuba: retour progressif du courant

L’électricité revenait progressivement dimanche à Cuba, 48 heures après un nouveau blackout total, les autorités prévoyant un retour à la normale lundi “aux premières heures de la matinée”. Selon les autorités, le réseau électrique national, qui s’est effondré vendredi soir après une avarie, a pu être reconnecté sur l’ensemble de l’île, permettant à la population de retrouver graduellement du courant. “Le système national d’électricité (SEN) est de nouveau opérationnel de Pinar del Río à Guantanamo”, les deux provinces situées aux extrémités de l’île, a annoncé l’Union électrique cubaine (UNE), la compagnie nationale. L’entreprise “prévoit qu’aux premières heures de la matinée (lundi), tout le pays sera desservi”.A La Havane, capitale de 2,1 millions d’habitants, 66% des foyers ont de la lumière et les autorités prévoient qu’entre 90 et 95% seront desservis d’ici la fin de la soirée. Alex Picart, 60 ans, un habitant de Guanabacoa, localité à l’est de La Havane, où le courant est revenu dès l’aube, n’a pas caché son émotion d’être un des premiers à être reconnectés au service électrique.”Vraiment, à 5 heures du matin, c’était la ruée, on rechargeait les téléphones, les lampes, on amenait l’eau dans les réservoirs, il y avait un bruit énorme qui réveillait les voisins, bref, c’était un événement!”, a-t-il raconté à l’AFP. La panne s’est produite en début de soirée vendredi dans une sous-station située dans la banlieue de La Havane, provoquant la déconnexion du réseau électrique dans tout le pays. Le quotidien des Cubains s’est vu perturbé pendant tout le week-end, la panne générale privant nombre d’entre eux d’eau et de gaz. Les communications téléphoniques ont été rendues difficiles et les transports publics ont été paralysés. Il s’agit de la quatrième panne généralisée en moins de six mois sur l’île de 9,7 millions d’habitants. Le pays a déjà subi trois déconnexions totales pendant le dernier trimestre 2024. Deux avaient duré plusieurs jours et la dernière environ 24 heures. La population est aussi confrontée depuis de longs mois à des coupures quasi quotidiennes de quatre ou cinq heures dans la capitale. Dans les provinces, les délestages peuvent durer 20 heures.Cuba est en proie depuis cinq ans à une profonde crise économique et le réseau électrique vétuste souffre d’avaries fréquentes et de pénuries de combustible. Les huit centrales électriques du pays, presque toutes inaugurées dans les années 1980 et 1990, tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance.Des centrales flottantes et les générateurs, qui complètent le système énergétique national, sont alimentés par des combustibles que Cuba, sous embargo américain depuis 1962, importe difficilement.Face à l’urgence, le gouvernement met les bouchées doubles pour installer au moins 55 parcs solaires de technologie chinoise en 2025. Selon les autorités, ces parcs produiront 1.200 mégawatts, soit 12% du total national.

Panne générale à Cuba: retour progressif du courant

L’électricité revenait progressivement dimanche à Cuba, 48 heures après un nouveau blackout total, les autorités prévoyant un retour à la normale lundi “aux premières heures de la matinée”. Selon les autorités, le réseau électrique national, qui s’est effondré vendredi soir après une avarie, a pu être reconnecté sur l’ensemble de l’île, permettant à la population de retrouver graduellement du courant. “Le système national d’électricité (SEN) est de nouveau opérationnel de Pinar del Río à Guantanamo”, les deux provinces situées aux extrémités de l’île, a annoncé l’Union électrique cubaine (UNE), la compagnie nationale. L’entreprise “prévoit qu’aux premières heures de la matinée (lundi), tout le pays sera desservi”.A La Havane, capitale de 2,1 millions d’habitants, 66% des foyers ont de la lumière et les autorités prévoient qu’entre 90 et 95% seront desservis d’ici la fin de la soirée. Alex Picart, 60 ans, un habitant de Guanabacoa, localité à l’est de La Havane, où le courant est revenu dès l’aube, n’a pas caché son émotion d’être un des premiers à être reconnectés au service électrique.”Vraiment, à 5 heures du matin, c’était la ruée, on rechargeait les téléphones, les lampes, on amenait l’eau dans les réservoirs, il y avait un bruit énorme qui réveillait les voisins, bref, c’était un événement!”, a-t-il raconté à l’AFP. La panne s’est produite en début de soirée vendredi dans une sous-station située dans la banlieue de La Havane, provoquant la déconnexion du réseau électrique dans tout le pays. Le quotidien des Cubains s’est vu perturbé pendant tout le week-end, la panne générale privant nombre d’entre eux d’eau et de gaz. Les communications téléphoniques ont été rendues difficiles et les transports publics ont été paralysés. Il s’agit de la quatrième panne généralisée en moins de six mois sur l’île de 9,7 millions d’habitants. Le pays a déjà subi trois déconnexions totales pendant le dernier trimestre 2024. Deux avaient duré plusieurs jours et la dernière environ 24 heures. La population est aussi confrontée depuis de longs mois à des coupures quasi quotidiennes de quatre ou cinq heures dans la capitale. Dans les provinces, les délestages peuvent durer 20 heures.Cuba est en proie depuis cinq ans à une profonde crise économique et le réseau électrique vétuste souffre d’avaries fréquentes et de pénuries de combustible. Les huit centrales électriques du pays, presque toutes inaugurées dans les années 1980 et 1990, tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance.Des centrales flottantes et les générateurs, qui complètent le système énergétique national, sont alimentés par des combustibles que Cuba, sous embargo américain depuis 1962, importe difficilement.Face à l’urgence, le gouvernement met les bouchées doubles pour installer au moins 55 parcs solaires de technologie chinoise en 2025. Selon les autorités, ces parcs produiront 1.200 mégawatts, soit 12% du total national.

Why are proposed deep-sea mining rules so contentious?

After more than a decade of negotiations, a new round of talks to finalize a code to regulate deep-sea mining in international waters begins Monday in Jamaica, with hopes high for adoption this year.The International Seabed Authority (ISA), an independent body established in 1994 under a UN convention, has been working since 2014 on the new rules for developing mineral resources on the ocean floor.The huge task has gathered pace, under pressure from corporate concerns eager to cash in on the untapped minerals.Canada’s The Metals Company plans to file the first commercial mining license request in June, through its subsidiary Nori (Nauru Ocean Resources Inc.), which hopes to extract polymetallic nodules from the Pacific.Here is a look at the proposed rules, and why they have sparked intense debate:- What does this mining code entail? -Under the UN Convention on the Law of the Sea (UNCLOS), the ISA must both oversee any exploration or mining of coveted resources (such as cobalt, nickel, or manganese) in international waters, and protect the marine environment.For activists worried about the protection of hard-to-reach ocean ecosystems, this twin mandate is nonsensical. Some groups, and more and more countries, are asking for a moratorium on seabed mining.With no consensus, the ISA-led negotiations have continued.The ISA Council, made up of 36 of the authority’s 169 member states, will spend the next two weeks trying to bridge the gaps on finalizing the code.They are working from a 250-page “consolidated text” already riddled with parenthetical changes, and comments on disagreements.But then there are dozens of amendments filed by countries, companies and non-governmental organizations.Emma Wilson of the Deep Sea Conservation Coalition told AFP there were “over 2,000 textual elements that are still being discussed — and that those debates were  “not close to being resolved.”- How would seabed mining work? -Any entity wishing to obtain a contract to mine the ocean floor must be sponsored by a specific country.Those applications for mining licenses would first go through the ISA’s legal and technical commission, which NGOs say is too pro-industry and opaque. The commission would evaluate the financial, technical and environmental aspects of the proposed plans, and then make a recommendation to the ISA Council, the final decision-maker.But some worry that rules already set by UNCLOS would make it too difficult to reject any favorable recommendations.The draft code calls for initial contracts lasting 30 years, followed up with extensions of five years at a time.- What about environmental protection? -Potential mining companies must conduct a survey of the possible environmental risks of their activities, but details on these surveys are still up in the air, with negotiators not yet even agreed on how to define the terms. More and more countries, along with NGOs, highlight that even the idea of surveying potential impact is effectively impossible, given the lack of scientific data about the zones. And some Pacific states insist that the code explicitly state the need to protect “underwater cultural heritage,” but that is under debate.- What about compliance? -The draft text calls for inspections and evaluations for deep-sea mining companies, but how such a system would work is under debate. Some even think such mechanisms are ultimately not all that feasible.- Will there be profit-sharing? -Under UNCLOS, resources on the ocean floor are seen as the “common heritage of mankind.”The mining code under consideration stipulates that each company must pay royalties to the ISA based on the value of the metals. But what percentage should they pay?A working group has proposed royalties of anywhere from three to 12 percent, while African states believe 40 percent is more just.

Trump begins mass layoffs at Voice of America

President Donald Trump’s administration on Sunday began mass layoffs at Voice of America and other US-funded media, making clear its intent to gut outlets long seen as critical for US influence.Just a day after all employees were put on leave, staff working on a contractual basis received an email notifying them that they were terminated at the end of March.The email, confirmed to AFP by several employees, told contractors that “you must cease all work immediately and are not permitted to access any agency buildings or systems.”Contractors make up much of VOA’s workforce and dominate staffing in the non-English language services, although recent figures were not immediately available.Many contractors are not US citizens, meaning they likely depend on their soon-to-disappear jobs for visas to stay in the United States.Full-time VOA staff, who have more legal protections, were not immediately terminated but remain on administrative leave and have been told not to work.Voice of America, created during World War II, broadcast around the world in 49 languages with a mission to reach countries without media freedom. Trump signed an executive order Friday targeting VOA’s parent US Agency for Global Media in his latest sweeping cuts to the federal government.The agency had 3,384 employees in the 2023 fiscal year. It had requested $950 million for the current fiscal year.With VOA in limbo, some of its services have switched to playing music for lack of new programming.The sweeping cuts also froze Radio Free Europe/Radio Liberty, formed in the Cold War to reach the former Soviet bloc, and Radio Free Asia, established to provide reporting to China, North Korea and other Asian countries with heavily restricted media.Other US-funded outlets being gutted include Radio Farda, a Persian-language broadcaster blocked by Iran’s government, and Alhurra, an Arabic-language network established after the Iraq invasion in the face of highly critical coverage by Qatar-based Al-Jazeera.The White House in a statement Saturday said that “taxpayers are no longer on the hook for radical propaganda,” a charge rarely leveled before Trump at staid VOA, long aimed at countering communism.Trump regularly criticizes media coverage of him and has questioned the wisdom of funding VOA when it has a “firewall” ensuring its editorial independence.The cuts come as China and Russia invest heavily in state media to compete with Western narratives, with China often offering free content to outlets in the developing world.In an editorial on the demise of VOA, China’s state-run Global Times said that “the monopoly of information held by some traditional Western media is being shattered.””As more Americans begin to break through their information cocoons and see a real world and a multidimensional China, the demonizing narratives propagated by VOA will ultimately become a laughingstock of the times,” it said.

Les Houthis revendiquent une attaque contre un porte-avions américain en mer Rouge

Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont revendiqué dimanche une attaque contre un porte-avions américain en mer Rouge et affirmé qu’ils frapperaient des cargos américains, en riposte aux frappes menées par les Etats-Unis qui ont tué, selon Washington, plusieurs de leurs chefs.Le chef des Houthis, Abdel Malek al-Houthi, a appelé les Yéménites à se rassembler lundi “par millions” pour protester contre ces frappes qui ont visé samedi notamment Sanaa, la capitale du Yémen, et fait 53 morts, dont cinq enfants, et 98 blessés, selon les rebelles.Dans un discours à la télévision, il a annoncé que les Houthis viseraient des navires de marchandises américains en mer Rouge tant que les Etats-Unis “poursuivraient leur agression”.D’après des médias houthis, Washington a de nouveau procédé à des frappes dans la nuit de dimanche à lundi, en ciblant une usine d’égrainage de coton dans la région d’Hodeida (ouest) et le poste de pilotage du “Galaxy Leader”, un navire capturé il y a plus d’un an par les rebelles.Face à l’escalade, l’ONU a demandé aux Etats-Unis et aux Houthis “l’arrêt de toute activité militaire”.Les frappes américaines, qui ont visé samedi des bastions rebelles au Yémen après des menaces contre le commerce maritime et contre Israël, ont tué “plusieurs dirigeants houthis clés”, a affirmé dimanche le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz. Il a averti l’Iran que “trop c’est trop”.En riposte, “les forces armées ont mené une opération militaire (…) visant le porte-avions américain USS Harry Truman et les navires de guerre qui l’accompagnent dans le nord de la mer Rouge”, ont déclaré dimanche les Houthis, affirmant avoir tiré 18 missiles et un drone.Les Etats-Unis n’ont pas confirmé cette attaque.Le président américain Donald Trump avait promis samedi “l’enfer” aux “terroristes houthis” et sommé l’Iran de cesser de soutenir ces rebelles, qui ont multiplié les attaques contre le commerce maritime au large du Yémen depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.L’Iran a condamné des frappes “barbares” et rejeté les menaces de M. Trump.Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, dont Sanaa, avaient averti samedi que leurs forces étaient “prêtes à répondre à l’escalade par l’escalade”.Les Houthis font partie avec notamment le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Hezbollah au Liban de ce que l’Iran appelle l'”axe de la résistance” face à Israël.Ces deux mouvements ont condamné les raids américains, qui selon le ministère de la Santé des Houthis ont touché Sanaa, le gouvernorat de Saada, dans le nord du Yémen, et la ville de Radaa, dans le centre.Des images diffusées par les médias houthis montrent des enfants et une femme parmi des blessés soignés aux urgences d’un hôpital.- “Absolument terrifiants” -“Je n’ai jamais eu autant peur depuis le début de la guerre” au Yémen, a confié un habitant de Sanaa, Malik, père de trois enfants, évoquant des bombardements “absolument terrifiants”.”Mes enfants hurlaient et pleuraient dans mes bras. C’est la première fois que je prononce la Chahada”, la prière récitée avant la mort, a assuré cet homme de 43 ans.”Nous utiliserons une force létale écrasante jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif”, a prévenu Donald Trump en annonçant ces premières frappes américaines au Yémen depuis son retour à la Maison Blanche.Le Commandement central américain, qui a publié des vidéos d’avions de combat décollant et d’une bombe détruisant un complexe, a fait état de “frappes de précision” lancées pour “défendre les intérêts américains, dissuader les ennemis et rétablir la liberté de navigation”.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, les Houthis ont mené plusieurs attaques de missiles contre Israël et des navires accusés de liens avec ce pays, affirmant agir “en solidarité avec les Palestiniens”.Les attaques ont cessé après l’entrée en vigueur d’une trêve le 19 janvier. Mais après le refus d’Israël de permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien, les rebelles ont annoncé le 11 mars leur intention de les reprendre. – Entretien Rubio-Lavrov -Lors d’une conversation téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a affirmé dimanche que “la poursuite des attaques houthies contre les navires militaires et commerciaux américains en mer Rouge ne (serait) pas tolérée”.M. Lavrov, dont le pays est proche de l’Iran, a répondu que toutes les parties devraient s’abstenir de recourir à la force au Yémen.Ces attaques ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Selon le Pentagone, les Houthis ont “attaqué des navires de guerre américains 174 fois et des navires commerciaux 145 fois depuis 2023”.Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie depuis 2014 à une guerre civile opposant les Houthis au gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite. La guerre a fait des centaines de milliers de morts et plongé ce pays de 38 millions d’habitants dans l’une des pires crises humanitaires, selon l’ONU.Â