Panne générale à Cuba: retour progressif du courant

L’électricité revenait progressivement dimanche à Cuba, 48 heures après un nouveau blackout total, les autorités prévoyant un retour à la normale lundi “aux premières heures de la matinée”. Selon les autorités, le réseau électrique national, qui s’est effondré vendredi soir après une avarie, a pu être reconnecté sur l’ensemble de l’île, permettant à la population de retrouver graduellement du courant. “Le système national d’électricité (SEN) est de nouveau opérationnel de Pinar del Río à Guantanamo”, les deux provinces situées aux extrémités de l’île, a annoncé l’Union électrique cubaine (UNE), la compagnie nationale. L’entreprise “prévoit qu’aux premières heures de la matinée (lundi), tout le pays sera desservi”.A La Havane, capitale de 2,1 millions d’habitants, 66% des foyers ont de la lumière et les autorités prévoient qu’entre 90 et 95% seront desservis d’ici la fin de la soirée. Alex Picart, 60 ans, un habitant de Guanabacoa, localité à l’est de La Havane, où le courant est revenu dès l’aube, n’a pas caché son émotion d’être un des premiers à être reconnectés au service électrique.”Vraiment, à 5 heures du matin, c’était la ruée, on rechargeait les téléphones, les lampes, on amenait l’eau dans les réservoirs, il y avait un bruit énorme qui réveillait les voisins, bref, c’était un événement!”, a-t-il raconté à l’AFP. La panne s’est produite en début de soirée vendredi dans une sous-station située dans la banlieue de La Havane, provoquant la déconnexion du réseau électrique dans tout le pays. Le quotidien des Cubains s’est vu perturbé pendant tout le week-end, la panne générale privant nombre d’entre eux d’eau et de gaz. Les communications téléphoniques ont été rendues difficiles et les transports publics ont été paralysés. Il s’agit de la quatrième panne généralisée en moins de six mois sur l’île de 9,7 millions d’habitants. Le pays a déjà subi trois déconnexions totales pendant le dernier trimestre 2024. Deux avaient duré plusieurs jours et la dernière environ 24 heures. La population est aussi confrontée depuis de longs mois à des coupures quasi quotidiennes de quatre ou cinq heures dans la capitale. Dans les provinces, les délestages peuvent durer 20 heures.Cuba est en proie depuis cinq ans à une profonde crise économique et le réseau électrique vétuste souffre d’avaries fréquentes et de pénuries de combustible. Les huit centrales électriques du pays, presque toutes inaugurées dans les années 1980 et 1990, tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance.Des centrales flottantes et les générateurs, qui complètent le système énergétique national, sont alimentés par des combustibles que Cuba, sous embargo américain depuis 1962, importe difficilement.Face à l’urgence, le gouvernement met les bouchées doubles pour installer au moins 55 parcs solaires de technologie chinoise en 2025. Selon les autorités, ces parcs produiront 1.200 mégawatts, soit 12% du total national.

Panne générale à Cuba: retour progressif du courant

L’électricité revenait progressivement dimanche à Cuba, 48 heures après un nouveau blackout total, les autorités prévoyant un retour à la normale lundi “aux premières heures de la matinée”. Selon les autorités, le réseau électrique national, qui s’est effondré vendredi soir après une avarie, a pu être reconnecté sur l’ensemble de l’île, permettant à la population de retrouver graduellement du courant. “Le système national d’électricité (SEN) est de nouveau opérationnel de Pinar del Río à Guantanamo”, les deux provinces situées aux extrémités de l’île, a annoncé l’Union électrique cubaine (UNE), la compagnie nationale. L’entreprise “prévoit qu’aux premières heures de la matinée (lundi), tout le pays sera desservi”.A La Havane, capitale de 2,1 millions d’habitants, 66% des foyers ont de la lumière et les autorités prévoient qu’entre 90 et 95% seront desservis d’ici la fin de la soirée. Alex Picart, 60 ans, un habitant de Guanabacoa, localité à l’est de La Havane, où le courant est revenu dès l’aube, n’a pas caché son émotion d’être un des premiers à être reconnectés au service électrique.”Vraiment, à 5 heures du matin, c’était la ruée, on rechargeait les téléphones, les lampes, on amenait l’eau dans les réservoirs, il y avait un bruit énorme qui réveillait les voisins, bref, c’était un événement!”, a-t-il raconté à l’AFP. La panne s’est produite en début de soirée vendredi dans une sous-station située dans la banlieue de La Havane, provoquant la déconnexion du réseau électrique dans tout le pays. Le quotidien des Cubains s’est vu perturbé pendant tout le week-end, la panne générale privant nombre d’entre eux d’eau et de gaz. Les communications téléphoniques ont été rendues difficiles et les transports publics ont été paralysés. Il s’agit de la quatrième panne généralisée en moins de six mois sur l’île de 9,7 millions d’habitants. Le pays a déjà subi trois déconnexions totales pendant le dernier trimestre 2024. Deux avaient duré plusieurs jours et la dernière environ 24 heures. La population est aussi confrontée depuis de longs mois à des coupures quasi quotidiennes de quatre ou cinq heures dans la capitale. Dans les provinces, les délestages peuvent durer 20 heures.Cuba est en proie depuis cinq ans à une profonde crise économique et le réseau électrique vétuste souffre d’avaries fréquentes et de pénuries de combustible. Les huit centrales électriques du pays, presque toutes inaugurées dans les années 1980 et 1990, tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance.Des centrales flottantes et les générateurs, qui complètent le système énergétique national, sont alimentés par des combustibles que Cuba, sous embargo américain depuis 1962, importe difficilement.Face à l’urgence, le gouvernement met les bouchées doubles pour installer au moins 55 parcs solaires de technologie chinoise en 2025. Selon les autorités, ces parcs produiront 1.200 mégawatts, soit 12% du total national.

Why are proposed deep-sea mining rules so contentious?

After more than a decade of negotiations, a new round of talks to finalize a code to regulate deep-sea mining in international waters begins Monday in Jamaica, with hopes high for adoption this year.The International Seabed Authority (ISA), an independent body established in 1994 under a UN convention, has been working since 2014 on the new rules for developing mineral resources on the ocean floor.The huge task has gathered pace, under pressure from corporate concerns eager to cash in on the untapped minerals.Canada’s The Metals Company plans to file the first commercial mining license request in June, through its subsidiary Nori (Nauru Ocean Resources Inc.), which hopes to extract polymetallic nodules from the Pacific.Here is a look at the proposed rules, and why they have sparked intense debate:- What does this mining code entail? -Under the UN Convention on the Law of the Sea (UNCLOS), the ISA must both oversee any exploration or mining of coveted resources (such as cobalt, nickel, or manganese) in international waters, and protect the marine environment.For activists worried about the protection of hard-to-reach ocean ecosystems, this twin mandate is nonsensical. Some groups, and more and more countries, are asking for a moratorium on seabed mining.With no consensus, the ISA-led negotiations have continued.The ISA Council, made up of 36 of the authority’s 169 member states, will spend the next two weeks trying to bridge the gaps on finalizing the code.They are working from a 250-page “consolidated text” already riddled with parenthetical changes, and comments on disagreements.But then there are dozens of amendments filed by countries, companies and non-governmental organizations.Emma Wilson of the Deep Sea Conservation Coalition told AFP there were “over 2,000 textual elements that are still being discussed — and that those debates were  “not close to being resolved.”- How would seabed mining work? -Any entity wishing to obtain a contract to mine the ocean floor must be sponsored by a specific country.Those applications for mining licenses would first go through the ISA’s legal and technical commission, which NGOs say is too pro-industry and opaque. The commission would evaluate the financial, technical and environmental aspects of the proposed plans, and then make a recommendation to the ISA Council, the final decision-maker.But some worry that rules already set by UNCLOS would make it too difficult to reject any favorable recommendations.The draft code calls for initial contracts lasting 30 years, followed up with extensions of five years at a time.- What about environmental protection? -Potential mining companies must conduct a survey of the possible environmental risks of their activities, but details on these surveys are still up in the air, with negotiators not yet even agreed on how to define the terms. More and more countries, along with NGOs, highlight that even the idea of surveying potential impact is effectively impossible, given the lack of scientific data about the zones. And some Pacific states insist that the code explicitly state the need to protect “underwater cultural heritage,” but that is under debate.- What about compliance? -The draft text calls for inspections and evaluations for deep-sea mining companies, but how such a system would work is under debate. Some even think such mechanisms are ultimately not all that feasible.- Will there be profit-sharing? -Under UNCLOS, resources on the ocean floor are seen as the “common heritage of mankind.”The mining code under consideration stipulates that each company must pay royalties to the ISA based on the value of the metals. But what percentage should they pay?A working group has proposed royalties of anywhere from three to 12 percent, while African states believe 40 percent is more just.

Trump begins mass layoffs at Voice of America

President Donald Trump’s administration on Sunday began mass layoffs at Voice of America and other US-funded media, making clear its intent to gut outlets long seen as critical for US influence.Just a day after all employees were put on leave, staff working on a contractual basis received an email notifying them that they were terminated at the end of March.The email, confirmed to AFP by several employees, told contractors that “you must cease all work immediately and are not permitted to access any agency buildings or systems.”Contractors make up much of VOA’s workforce and dominate staffing in the non-English language services, although recent figures were not immediately available.Many contractors are not US citizens, meaning they likely depend on their soon-to-disappear jobs for visas to stay in the United States.Full-time VOA staff, who have more legal protections, were not immediately terminated but remain on administrative leave and have been told not to work.Voice of America, created during World War II, broadcast around the world in 49 languages with a mission to reach countries without media freedom. Trump signed an executive order Friday targeting VOA’s parent US Agency for Global Media in his latest sweeping cuts to the federal government.The agency had 3,384 employees in the 2023 fiscal year. It had requested $950 million for the current fiscal year.With VOA in limbo, some of its services have switched to playing music for lack of new programming.The sweeping cuts also froze Radio Free Europe/Radio Liberty, formed in the Cold War to reach the former Soviet bloc, and Radio Free Asia, established to provide reporting to China, North Korea and other Asian countries with heavily restricted media.Other US-funded outlets being gutted include Radio Farda, a Persian-language broadcaster blocked by Iran’s government, and Alhurra, an Arabic-language network established after the Iraq invasion in the face of highly critical coverage by Qatar-based Al-Jazeera.The White House in a statement Saturday said that “taxpayers are no longer on the hook for radical propaganda,” a charge rarely leveled before Trump at staid VOA, long aimed at countering communism.Trump regularly criticizes media coverage of him and has questioned the wisdom of funding VOA when it has a “firewall” ensuring its editorial independence.The cuts come as China and Russia invest heavily in state media to compete with Western narratives, with China often offering free content to outlets in the developing world.In an editorial on the demise of VOA, China’s state-run Global Times said that “the monopoly of information held by some traditional Western media is being shattered.””As more Americans begin to break through their information cocoons and see a real world and a multidimensional China, the demonizing narratives propagated by VOA will ultimately become a laughingstock of the times,” it said.

Les Houthis revendiquent une attaque contre un porte-avions américain en mer Rouge

Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont revendiqué dimanche une attaque contre un porte-avions américain en mer Rouge et affirmé qu’ils frapperaient des cargos américains, en riposte aux frappes menées par les Etats-Unis qui ont tué, selon Washington, plusieurs de leurs chefs.Le chef des Houthis, Abdel Malek al-Houthi, a appelé les Yéménites à se rassembler lundi “par millions” pour protester contre ces frappes qui ont visé samedi notamment Sanaa, la capitale du Yémen, et fait 53 morts, dont cinq enfants, et 98 blessés, selon les rebelles.Dans un discours à la télévision, il a annoncé que les Houthis viseraient des navires de marchandises américains en mer Rouge tant que les Etats-Unis “poursuivraient leur agression”.D’après des médias houthis, Washington a de nouveau procédé à des frappes dans la nuit de dimanche à lundi, en ciblant une usine d’égrainage de coton dans la région d’Hodeida (ouest) et le poste de pilotage du “Galaxy Leader”, un navire capturé il y a plus d’un an par les rebelles.Face à l’escalade, l’ONU a demandé aux Etats-Unis et aux Houthis “l’arrêt de toute activité militaire”.Les frappes américaines, qui ont visé samedi des bastions rebelles au Yémen après des menaces contre le commerce maritime et contre Israël, ont tué “plusieurs dirigeants houthis clés”, a affirmé dimanche le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz. Il a averti l’Iran que “trop c’est trop”.En riposte, “les forces armées ont mené une opération militaire (…) visant le porte-avions américain USS Harry Truman et les navires de guerre qui l’accompagnent dans le nord de la mer Rouge”, ont déclaré dimanche les Houthis, affirmant avoir tiré 18 missiles et un drone.Les Etats-Unis n’ont pas confirmé cette attaque.Le président américain Donald Trump avait promis samedi “l’enfer” aux “terroristes houthis” et sommé l’Iran de cesser de soutenir ces rebelles, qui ont multiplié les attaques contre le commerce maritime au large du Yémen depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.L’Iran a condamné des frappes “barbares” et rejeté les menaces de M. Trump.Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen, dont Sanaa, avaient averti samedi que leurs forces étaient “prêtes à répondre à l’escalade par l’escalade”.Les Houthis font partie avec notamment le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Hezbollah au Liban de ce que l’Iran appelle l'”axe de la résistance” face à Israël.Ces deux mouvements ont condamné les raids américains, qui selon le ministère de la Santé des Houthis ont touché Sanaa, le gouvernorat de Saada, dans le nord du Yémen, et la ville de Radaa, dans le centre.Des images diffusées par les médias houthis montrent des enfants et une femme parmi des blessés soignés aux urgences d’un hôpital.- “Absolument terrifiants” -“Je n’ai jamais eu autant peur depuis le début de la guerre” au Yémen, a confié un habitant de Sanaa, Malik, père de trois enfants, évoquant des bombardements “absolument terrifiants”.”Mes enfants hurlaient et pleuraient dans mes bras. C’est la première fois que je prononce la Chahada”, la prière récitée avant la mort, a assuré cet homme de 43 ans.”Nous utiliserons une force létale écrasante jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif”, a prévenu Donald Trump en annonçant ces premières frappes américaines au Yémen depuis son retour à la Maison Blanche.Le Commandement central américain, qui a publié des vidéos d’avions de combat décollant et d’une bombe détruisant un complexe, a fait état de “frappes de précision” lancées pour “défendre les intérêts américains, dissuader les ennemis et rétablir la liberté de navigation”.Depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, les Houthis ont mené plusieurs attaques de missiles contre Israël et des navires accusés de liens avec ce pays, affirmant agir “en solidarité avec les Palestiniens”.Les attaques ont cessé après l’entrée en vigueur d’une trêve le 19 janvier. Mais après le refus d’Israël de permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien, les rebelles ont annoncé le 11 mars leur intention de les reprendre. – Entretien Rubio-Lavrov -Lors d’une conversation téléphonique avec son homologue russe Sergueï Lavrov, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a affirmé dimanche que “la poursuite des attaques houthies contre les navires militaires et commerciaux américains en mer Rouge ne (serait) pas tolérée”.M. Lavrov, dont le pays est proche de l’Iran, a répondu que toutes les parties devraient s’abstenir de recourir à la force au Yémen.Ces attaques ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Selon le Pentagone, les Houthis ont “attaqué des navires de guerre américains 174 fois et des navires commerciaux 145 fois depuis 2023”.Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie depuis 2014 à une guerre civile opposant les Houthis au gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite. La guerre a fait des centaines de milliers de morts et plongé ce pays de 38 millions d’habitants dans l’une des pires crises humanitaires, selon l’ONU. 

Ligue 1: Dembélé, une semaine au boulot

Le leader de l’attaque du PSG Ousmane Dembélé, déjà buteur mardi à Liverpool en Ligue des champions, a conclu une semaine folle dimanche (3-1) lors du “classique” contre l’OM en Ligue 1 en marquant son 30e but de la saison toutes compétitions confondues.Plus l’année 2025 avance, plus ses statistiques s’envolent: l’international français – qui retrouve les Bleus et Clairefontaine lundi – en est à 22 buts cette année, au moins cinq de plus que tout autre joueur sur la même période dans le top 5 européen… devant un certain Kylian Mbappé (17).Sur l’ensemble de la saison, l’ancien Barcelonais a un total de 30 buts (dont 21 en championnat) et six passes décisives en 37 matches.Cette semaine, Dembélé a conforté encore plus ce nouveau statut de buteur intenable, impensable il y a encore trois mois pour celui qui multipliait les frappes non cadrées et des ratés parfois improbables.Dimanche soir, c’est bien avec la tranquillité et la sérénité d’un grand attaquant qu’il a ouvert le score, alors que Paris était assez malmené par l’OM. Lancé en profondeur par Fabian Ruiz et après avoir manqué son contrôle face au gardien Geronimo Rulli, il a finalement réussi à éliminer le portier et à conclure d’une frappe (du droit) dans le but vide (1-0, 17e).Dans la surface, il a désormais une facilité déconcertante des deux pieds, ce qui le rend encore plus imprévisible, comme pour ses dribles et ses passes – même s’il a encore eu quelques imprécisions: il a frappé trop fort en une touche sur un centre de Désiré Doué (51e) et a touché le poteau sur une frappe enroulée du droit (60e).Dans la foulée de l’engagement marseillais, il a exercé de nouveau un gros pressing sur le gardien, comme pendant tout le match, car en plus d’être efficace, il a une activité défensive impressionnante, en multipliant les courses à haute intensité.Sorti dix minutes avant la fin du match, il a été ovationné par le Parc des princes, qui a scandé son nom.Malgré de gros efforts successifs, il connait très peu de pépins physiques grâce au turnover et au contrôle strict de l’hygiène vie imposés par le staff de Luis Enrique pour l’ensemble de l’équipe. Une rigueur payante pour “Ous”, qui a souvent eu des blessures pendant sa carrière.- “Un joueur exceptionnel” -“C’est un joueur qui nous aide beaucoup, il a encore marqué ce soir, on est très content de jouer avec lui, c’est un joueur exceptionnel”, a salué Désiré Doué en zone mixte à propos de son coéquipier, aligné en faux numéro 9 depuis la fin de l’automne par Luis Enrique.C’est à la suite de ce repositionnement – à la pointe de l’attaque mais aussi dans le coeur du jeu – et de sa non-convocation contre Arsenal en Ligue des champions, le 1er octobre, que la saison d’Ousmane Dembélé a basculé.Luis Enrique avait alors décidé de ne pas emmener son attaquant à Londres à cause d’un retard à l’entraînement et d’un comportement inapproprié. Depuis cet évènement, le Normand a pris ses responsabilités et même dans les matches les plus importants, ce qui le rend indispensable et le place naturellement en leader de l’attaque et du vestiaire – surtout après le départ de Kylian Mbappé cet été.En plus d’être décisif dimanche, il l’a été plus tôt dans la semaine face à Liverpool en 8e de finale retour de Ligue des champions pour envoyer ses coéquipiers en quart de finale (1-0, 4-1 tab). A Anfield, il a marqué un vrai but d’attaquant, à l’affut pour profiter d’une bourde des Reds, en plus d’avoir eu une grosse dépense d’énergie. Au bout de l’effort, il a aussi parfaitement tiré le troisième tir au but. Cette forme et ce repositionnement vont-ils pousser le sélectionneur des Bleus à le changer de poste ? “Ce n’est pas fixe car le but est d’avoir une animation offensive la plus dangereuse possible pour l’adversaire”, a répondu jeudi Didier Deschamps, qui l’a convoqué pour les quarts de finale de la Ligue des nations contre la Croatie (20-23 mars).

Colombia warns Trump against drug blacklisting

Colombia’s defense minister on Sunday warned Donald Trump’s administration against blacklisting his country for failing to curb drug exports, saying the decision would bring yet more cocaine to the United States.Washington is currently weighing whether to “decertify” Colombia as a partner in the battle against drugs, a move that could restrict millions in US military aid and be a hammer blow to Colombia’s reputation.In an interview with AFP, recently appointed defense minister Pedro Sanchez said decertification would mean “we simply lose the ability to contain the threat.”  “Not being able to contain it would go against the interests of the United States. Because more cocaine would arrive and the United States would not be stronger, more prosperous, or safer.” “Fracturing relations and cooperation between our states is an opportunity for drug trafficking,” Sanchez insisted. Colombia has launched a diplomatic offensive to avoid blacklisting ahead of a September US review. But many officials are privately pessimistic that blacklisting can be avoided, putting at risk nearly half a billion dollars in annual US funding. Since President Gustavo Petro came to power in 2022, the area under coca cultivation has increased by about 70 percent, according to Colombian government and UN estimates. Trump has taken a hardline stance against drugs entering the United States from Mexico and Canada, hitting both countries with tariffs as apparent punishment. And there is no love lost between Trump and Colombia’s similarly pugilistic president Petro. The pair recently got into a spat on social media over migrant deportations, prompting Trump to threaten sanctions on Colombia. – Plan Colombia -The United States has poured billions of dollars into Colombia’s security forces over decades, helping to beat back insurgent groups and cartels that produce 90-plus percent of cocaine in the United States. But Petro’s signature policy of “total peace” has led to fewer military operations against drug-running militias and an abandonment of forced coca eradication. Sanchez admitted that “total peace” had led to an increase in the strength of some armed groups. “They grew because they betrayed the goodwill of the national government,” he said.He revealed that armed fighters had increased by about 1,500 in the last year alone. Decertification would be a major blow to the Colombian military, just as it tries to rebuild strength and retake territory from insurgent leftist guerrilla groups. Sanchez said the military’s capabilities had been degraded in recent years, as military spending had been cut. “They are weaker in certain capabilities, in intelligence, for example. We have fallen a little short in advancing rapidly in disruptive technology, such as drones and anti-drone weapons,” he said.  “We don’t have the same aircraft flying that we had 10 years ago.”The United States decertified Colombia once before, during the presidency of Ernesto Samper, whose 1994 campaign was accused of receiving money from the Cali cartel. Some vital aid was frozen and foreign investment to Colombia dipped.Eventually, the US resumed funding and, with a new government in Bogota, established “Plan Colombia” — a billion-dollar US plan to overhaul the Colombian security services. Despite today’s challenges, Sanchez said the military’s goal was to assert territorial control over all Colombia. ELN guerrillas currently control a swathe of land near the Venezuelan border, where fighting has displaced about 56,000 people. In a recent interview with AFP, ELN commanders vowed to repel a government counteroffensive and said years of “total peace” risk turning into “total war.”Sanchez dismissed the ELN as a “narco-criminal group” and vowed they would be met with “full force.”He also pledged to retake a major coca-growing region in the south of the country, a virtual microstate run by the Estado Mayor Central (Central General Staff). Sanchez admitted retaking territory was a “wicked problem,” but said it would be achieved.  “We’re going to have to make a lot of sacrifice, we’re even going to have tears, but in the end, we’re going to achieve it.”  

Espagne: le Barça signe une folle remontada face à l’Atlético et reprend la tête

Mené 2-0 à la 70e minute de jeu sur la pelouse du Metropolitano, le FC Barcelone a signé une remontada express en douchant l’Atlético Madrid sur le fil (4-2), dimanche dans le choc au sommet de la Liga, et conservé sa première place devant le Real.Vainqueur dans la douleur sur une frappe déviée de son prodige Lamine Yamal à la 92e minute (3-2) et un quatrième but de Ferran Torres à la 98e (4-2), le Barça (1er, 60 points) frappe un grand coup en repoussant l’Atlético (3e, 56 points) à quatre longueurs et reste idéalement placé dans la course au titre, à égalité de points avec le Real (2e, 60 points) mais un match en retard à disputer contre Osasuna.Les Catalans, auteurs d’une réaction de champions, sont revenus de nulle part pour conserver leur destin entre leurs mains et prolonger la semaine noire de l’Atlético, qui n’a toujours pas digéré son élimination cruelle en huitième de finale de la Ligue des champions face à son rival madrilène aux tirs au but (1-0, 4-2 t.a.b).Tout s’est emballé à une vingtaine de minutes de la fin du temps réglementaire, lorsque le colosse norvégien Alexander Sorloth, déjà bourreau du Barça à l’aller (2-1), a pensé avoir donné la victoire aux siens (70e), en confirmant l’avantage donné par l’Argentin Julian Alvarez en fin de première période (45e).Les Colchoneros, en tête avec de la réussite, ont alors semblé payer leurs énormes efforts de la semaine et ont totalement craqué physiquement, en encaissant quatre buts, inscrits par l’inévitable Robert Lewandowski (72e), le supersub espagnol Ferran Torres, auteur d’un improbable doublé (78e, 90e+8) et le prodige Lamine Yamal (90e+2), dont la frappe a été déviée dans ses filets par l’ex-Lillois Reinildo.Les hommes d’Hansi Flick, qui ont frôlé la correction, demeurent toujours invaincus en 18 matchs disputés en 2025 et passeront la trêve internationale en tête du championnat, avant de se rendre à nouveau au Metropolitano le 2 avril en demi-finale retour de la Coupe du Roi.- Autre remontada du Betis -Vainqueur de justesse (1-0) à Séville (10e, 36 points) plus tôt dans l’après-midi, l’Athletic Bilbao (4e, 52 points) a conforté sa quatrième place, qualificative pour la Ligue des champions.Mené 2-0 à la mi-temps à Leganés (18e, 27 points), le Betis Séville (6e, 44 points) a imité le Barça pour s’imposer finalement 3-2 en inscrivant trois buts dans les 30 dernières minutes, par son capitaine Isco, sur pénalty, l’ancien Marseillais Cédric Bakambu et le Colombien Cucho Hernandez. Le club andalou, qualifié pour les quarts de finale de Ligue conférence jeudi, revient à hauteur de Villarreal (5e, 44 points), battu 2-1 par le Real samedi, mais qui a un match en retard à jouer. La Real Sociedad (12e, 35 points), éliminée par Manchester United jeudi en 8e de finale de Ligue Europa, reste loin des places européennes après son nul (2-2) face au Rayo Vallecano (9e, 37 points).Â