Vives condamnations après les propos contre Israël de rappeurs au festival de Glastonbury

Le gouvernement britannique et les organisateurs du festival de Glastonbury ont fermement condamné dimanche les propos anti-israéliens proférés la veille sur scène par le duo de rappeurs britanniques Bob Vylan et sur lesquels la police enquête.Samedi, tandis qu’ils se produisaient sur la scène West Holts du festival, l’un des deux membres de Bob Vylan a appelé la foule à scander “Mort, mort aux IDF !”, les forces de défense israéliennes. Leur concert était retransmis en direct par la BBC sur sa plateforme dédiée au festival.La police a déclaré sur X qu’elle examinait les vidéos de leur performance “pour déterminer si des infractions ont pu être commises requérant l’ouverture d’une enquête criminelle”.”C’était affreux, pour être honnête, et je pense que la BBC et Glastonbury doivent expliquer comment nous avons pu assister à un tel spectacle sur nos écrans”, a déclaré dimanche le ministre de la Santé Wes Streeting sur Sky News.Face à la polémique, les organisateurs du festival ont également condamné ces propos dimanche.”Nous sommes consternés (…), leurs slogans ont largement dépassé les bornes (…). Il n’y a pas de place à Glastonbury pour l’antisémitisme, les discours de haine ou l’incitation à la violence”, a réagi le festival sur les réseaux sociaux dimanche.L’ambassade d’Israël avait plus tôt dénoncé sur X “la rhétorique de haine et incendiaire” à laquelle il a été recouru pendant le festival, dénonçant “la normalisation d’un langage extrémiste et de glorification de la violence”.”Je ne suis pas sûr d’être d’accord”, avec les mots choisis par Bob Vylan “mais je pense sans aucun doute que remettre en cause ce qui se passe là-bas (à Gaza) est juste”, a affirmé à l’AFP Joe McCabe, un festivalier de 31 ans rencontré dimanche.”Les célébrités devraient utiliser leur voix d’une bonne manière mais je pense qu’il y a une limite, on ne peut pas être aussi agressif”, a estimé Maria Philpott, une autre festivalière, âgée de 26 ans.- “Profondément offensants” -Cette édition du festival était scrutée du fait de la présence du groupe de rap nord-irlandais Kneecap, dont l’un des trois membres, Liam O’Hanna, a été inculpé d'”infraction terroriste” pour avoir arboré en concert un drapeau du Hezbollah.Montés sur scène peu après Bob Vylan, ils ont accusé Israël d’être un Etat “criminel de guerre”, réitéré leur soutien aux Palestiniens, scandant à plusieurs reprises “Free Palestine !” et appelant la foule à reprendre des insultes à l’encontre du Premier ministre travailliste britannique Keir Starmer.De nombreux spectateurs brandissaient des drapeaux palestiniens dans le public de ce festival particulièrement populaire, qui avait attiré plus de 200.000 personnes en 2024.Avant leur prestation, Keir Starmer avait estimé qu’il n’était pas “approprié” que Kneecap se produise au festival.  “Les personnes qui n’aiment pas la politique de l’événement peuvent aller ailleurs”, avait défendu Michael Eavis, cofondateur du festival du Somerset (sud-ouest de l’Angleterre), dans un article paru dans un journal gratuit destiné aux festivaliers.Face aux pressions, la BBC avait fait savoir que leur performance ne serait pas diffusée en direct. Des extraits sont en revanche disponibles sur sa plateforme.Un porte-parole du ministère de la Culture a souligné que la ministre, Lisa Nandy avait parlé au directeur général de la BBC au sujet du concert de Bob Vylan.De son côté, la BBC a reconnu que certains propos tenus par le duo était “profondément offensants” et que leur concert ne serait pas accessible sur ses plateformes.Interrogé sur la réaction de l’ambassade israélienne, le ministre de la Santé Wes Streeting a appelé l’ambassade à “balayer devant sa porte” et à “prendre davantage au sérieux la violence de ses propres citoyens contre les Palestiniens”, évoquant notamment les violences de colons israéliens en Cisjordanie.Il a également dénoncé la situation humanitaire dans la bande de Gaza, du fait des représailles militaires israéliennes à la suite de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sud d’Israël. 

Hong Kong: dissolution de l’un des derniers partis d’opposition face à une “immense” pression

L’un des derniers partis d’opposition encore actifs à Hong Kong s’est officiellement dissous, a annoncé dimanche sa dirigeante en évoquant une “immense pression politique”, alors que la Chine mène depuis plusieurs années une intense répression contre les voix dissidentes.”Face à une pression politique immense et après mûre réflexion, notamment sur les conséquences pour nos membres et camarades, nous avons pris la difficile décision de nous dissoudre”, a déclaré dans un communiqué la Ligue des Sociaux-Démocrates (LSD).La présidente du LSD, Chan Po-ying, a indiqué lors d’une conférence de presse que la décision de dissoudre le parti, annoncée vendredi, avait été prise à l’unanimité et que le mouvement n’avait “pas d’autre choix”.Interrogée sur d’éventuelles pressions exercées par des intermédiaires de Pékin, Chan Po-ying s’est refusée à tout commentaire.La LSD, fondée en 2006, était à une époque considérée comme la faction radicale du mouvement prodémocratie à Hong Kong. Le parti a aussi critiqué les inégalités sociales et économiques dans une ville ayant parmi les plus importants écarts de richesse au monde.A son apogée, le parti détenait trois sièges au Conseil législatif de Hong Kong. Il avait défrayé la chronique en 2008 lorsque le chef du parti de l’époque, Raymond Wong, avait jeté des bananes sur le dirigeant de Hong Kong pendant son discours de politique annuel, pour protester contre des coupes dans l’aide sociale.L’image de fauteuse de troubles de la LSD s’était atténuée dans les années 2010, lorsque des partis plus jeunes et plus radicaux avaient émergé pour contester la mainmise chinoise.Son déclin a commencé lorsque Pékin a imposé une loi de sécurité nationale à Hong Kong en 2020, après des manifestations prodémocratie massives l’année précédente que les dirigeants chinois ont vues comme un défi à leur pouvoir.- “Survivre” -La Chine et le pouvoir hongkongais ont affirmé que cette loi était nécessaire pour calmer les troubles politiques, mais pour de nombreux critiques, le texte a permis d’étouffer les dissidents et de restreindre les droits des citoyens.”Je ne crois pas que Hong Kong évoluera vers un système démocratique dans un avenir proche. Je ne veux pas nourrir de faux espoirs”, a déclaré dimanche la présidente du LSD, indiquant avoir perdu foi dans le cadre du “Un pays, deux systèmes” qui avait régulé la rétrocession de l’ancienne colonie britannique à la Chine en 1997.Six membres du parti ont été emprisonnés au cours des cinq dernières années, selon la LSD.Chan Po-ying a salué sa formation pour avoir été le premier parti hongkongais à avoir fait de l’égalité LGBT+ un sujet central. “J’espère sincèrement que, dans le futur, il y aura toujours des voix dans la société qui défendront les marginalisés”, a-t-elle ajouté.Elle a appelé la population “d’un côté à survivre et de l’autre à essayer d’exercer ses droits de citoyen”.Le vice-président de la LSD, Dickson Chau, a pour sa part indiqué que certains passants lui manifestaient de petits signes de soutien, comme lui adresser un signe de tête amical ou lui offrir une boisson.Mais des années de pression politique ont eu un impact sur sa vie personnelle, a-t-il dit à l’AFP. “Ces quatre dernières années, je me suis constamment inquiété que quelqu’un (vienne frapper) à ma porte pour m’arrêter ou perquisitionner chez moi”, a-t-il confié.Le LSD est l’un des derniers grands partis d’opposition en date à disparaître. Le parti civique a cessé ses activités en 2023 et le parti démocrate a entamé en février un processus de dissolution. Le Conseil législatif de Hong Kong ne compte désormais plus aucun opposant depuis que les autorités ont modifié les règles électorales en 2021 afin que seuls les “patriotes” puissent y occuper un siège.Pour Maya Wang, de l’ONG de défense des droits humains Human Rights Watch, la dissolution de la LSD montre le niveau de la répression menée à Hong Kong par la Chine.Selon Fernando Cheung, le porte-parole d’Amnesty International Hong Kong Overseas, la dissolution du LSD “vient souligner la quasi-élimination des partis politiques pan-démocratiques et des organisations de la société civile de Hong Kong”.

Hong Kong: dissolution de l’un des derniers partis d’opposition face à une “immense” pression

L’un des derniers partis d’opposition encore actifs à Hong Kong s’est officiellement dissous, a annoncé dimanche sa dirigeante en évoquant une “immense pression politique”, alors que la Chine mène depuis plusieurs années une intense répression contre les voix dissidentes.”Face à une pression politique immense et après mûre réflexion, notamment sur les conséquences pour nos membres et camarades, nous avons pris la difficile décision de nous dissoudre”, a déclaré dans un communiqué la Ligue des Sociaux-Démocrates (LSD).La présidente du LSD, Chan Po-ying, a indiqué lors d’une conférence de presse que la décision de dissoudre le parti, annoncée vendredi, avait été prise à l’unanimité et que le mouvement n’avait “pas d’autre choix”.Interrogée sur d’éventuelles pressions exercées par des intermédiaires de Pékin, Chan Po-ying s’est refusée à tout commentaire.La LSD, fondée en 2006, était à une époque considérée comme la faction radicale du mouvement prodémocratie à Hong Kong. Le parti a aussi critiqué les inégalités sociales et économiques dans une ville ayant parmi les plus importants écarts de richesse au monde.A son apogée, le parti détenait trois sièges au Conseil législatif de Hong Kong. Il avait défrayé la chronique en 2008 lorsque le chef du parti de l’époque, Raymond Wong, avait jeté des bananes sur le dirigeant de Hong Kong pendant son discours de politique annuel, pour protester contre des coupes dans l’aide sociale.L’image de fauteuse de troubles de la LSD s’était atténuée dans les années 2010, lorsque des partis plus jeunes et plus radicaux avaient émergé pour contester la mainmise chinoise.Son déclin a commencé lorsque Pékin a imposé une loi de sécurité nationale à Hong Kong en 2020, après des manifestations prodémocratie massives l’année précédente que les dirigeants chinois ont vues comme un défi à leur pouvoir.- “Survivre” -La Chine et le pouvoir hongkongais ont affirmé que cette loi était nécessaire pour calmer les troubles politiques, mais pour de nombreux critiques, le texte a permis d’étouffer les dissidents et de restreindre les droits des citoyens.”Je ne crois pas que Hong Kong évoluera vers un système démocratique dans un avenir proche. Je ne veux pas nourrir de faux espoirs”, a déclaré dimanche la présidente du LSD, indiquant avoir perdu foi dans le cadre du “Un pays, deux systèmes” qui avait régulé la rétrocession de l’ancienne colonie britannique à la Chine en 1997.Six membres du parti ont été emprisonnés au cours des cinq dernières années, selon la LSD.Chan Po-ying a salué sa formation pour avoir été le premier parti hongkongais à avoir fait de l’égalité LGBT+ un sujet central. “J’espère sincèrement que, dans le futur, il y aura toujours des voix dans la société qui défendront les marginalisés”, a-t-elle ajouté.Elle a appelé la population “d’un côté à survivre et de l’autre à essayer d’exercer ses droits de citoyen”.Le vice-président de la LSD, Dickson Chau, a pour sa part indiqué que certains passants lui manifestaient de petits signes de soutien, comme lui adresser un signe de tête amical ou lui offrir une boisson.Mais des années de pression politique ont eu un impact sur sa vie personnelle, a-t-il dit à l’AFP. “Ces quatre dernières années, je me suis constamment inquiété que quelqu’un (vienne frapper) à ma porte pour m’arrêter ou perquisitionner chez moi”, a-t-il confié.Le LSD est l’un des derniers grands partis d’opposition en date à disparaître. Le parti civique a cessé ses activités en 2023 et le parti démocrate a entamé en février un processus de dissolution. Le Conseil législatif de Hong Kong ne compte désormais plus aucun opposant depuis que les autorités ont modifié les règles électorales en 2021 afin que seuls les “patriotes” puissent y occuper un siège.Pour Maya Wang, de l’ONG de défense des droits humains Human Rights Watch, la dissolution de la LSD montre le niveau de la répression menée à Hong Kong par la Chine.Selon Fernando Cheung, le porte-parole d’Amnesty International Hong Kong Overseas, la dissolution du LSD “vient souligner la quasi-élimination des partis politiques pan-démocratiques et des organisations de la société civile de Hong Kong”.

La canicule s’intensifie, la vigilance orange étendue à 84 départements lundi

L’épisode de canicule va encore gagner en intensité et s’étendre la semaine prochaine en France, où 84 départements ont été placés en vigilance orange à partir de lundi, plongeant presque tout le pays dans une chaleur étouffante au moins jusqu’en milieu de semaine prochaine, alors que l’été débute à peine.Dimanche, des “températures maximales affichant souvent entre 35 et 38°C sur le sud du pays” avec des pointes à 40°C sur le Midi méditerranéen ont été relevées et seuls les bords de Manche peuvent profiter de températures inférieures à 30°C, selon Météo-France.Cet “épisode caniculaire intense”, qui a débuté vendredi, s’étendra lundi à la quasi totalité de l’Hexagone: “Les températures maximales seront stationnaires sur le pourtour méditerranéen, comprises entre 37 et 40°C. Sur le reste du pays, elles seront souvent comprises entre 34 et 38°C, très ponctuellement 39/40°C”, a ajouté Météo-France.84 départements seront alors en vigilance orange, contre 73 dimanche, avant le “paroxysme” de l’épisode attendu pour mardi et mercredi, “avec des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C voire un peu plus très localement et des maximales atteignant 36 à 40°C avec quelques pointes à 41°C”.Une réunion interministérielle de crise consacrée à la canicule a été convoquée dans la soirée à Beauvau pour “repasser toutes les consignes” notamment en matière de “santé”, a annoncé le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau sur BFMTV.Le ministère de l’Education a déjà rappelé les mesures à prendre dans les écoles pour faire face aux très fortes chaleurs, qui peuvent aller, dans certains cas, jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile.La ville de Tours, comme d’autres communes en France, a déjà tranché et annoncé fermer toutes ses écoles lundi et mardi après-midi pour “protéger les enfants et les personnels”.Cette 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules, qui frappe la France depuis le 19 juin, touche aussi durement la biodiversité.”Avec cette chaleur suffocante, la température peut dépasser 40 degrés dans certains nids”, s’est alarmé le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Allain Bougrain Dubourg auprès de l’AFP.Dans les Côtes-d’Armor, où les marées vertes sont courantes, la maire d’Hillion Annie Guennou a décidé de fermer l’accès à une de ses plages en raison du dépassement de seuil du gaz toxique dû aux algues vertes échouées en putréfaction, un phénomène renforcé par la chaleur, a-t-elle déclaré à Ouest-France.- “Pas habituel” -Dimanche à 10H00, les températures supérieures à 20°C se révélaient “fréquentes sur la moitié sud du pays”, avec 22°C à Paris, 28°C à Lyon et 34°C à Marseille, selon Météo-France, qui relevait également 35°C à Perpignan.Le thermomètre a aussi rapidement dépassé les 30 degrés dans le nord de Bordeaux et la plage du lac a été prise d’assaut dès les premières heures de la journée par des familles à la recherche d’ombre sous les pins.”Chez nous, dans l’appart, c’est tout simplement un enfer. On vit dans le noir, c’est un four”, résume Evan Bernard, venu avec son fils de 18 mois.Les touristes et les Parisiens cherchaient aussi un peu de fraicheur dans la capitale, où la barre des 30°C a été franchie.”Ce n’est pas habituel, mais il faut s’y habituer parce que ça sera plus fréquent”, prédit Catherine Delourt, retraitée attablée en terrasse, interrogée par l’AFPTV.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge, où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, où il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado, les températures devraient encore dépasser 40°C dans une large partie du pays. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.En France, le numéro vert canicule a été réactivé dès samedi matin, mairies et préfectures multiplient en outre les recommandations à destination des publics les plus vulnérables.

La canicule s’intensifie, la vigilance orange étendue à 84 départements lundi

L’épisode de canicule va encore gagner en intensité et s’étendre la semaine prochaine en France, où 84 départements ont été placés en vigilance orange à partir de lundi, plongeant presque tout le pays dans une chaleur étouffante au moins jusqu’en milieu de semaine prochaine, alors que l’été débute à peine.Dimanche, des “températures maximales affichant souvent entre 35 et 38°C sur le sud du pays” avec des pointes à 40°C sur le Midi méditerranéen ont été relevées et seuls les bords de Manche peuvent profiter de températures inférieures à 30°C, selon Météo-France.Cet “épisode caniculaire intense”, qui a débuté vendredi, s’étendra lundi à la quasi totalité de l’Hexagone: “Les températures maximales seront stationnaires sur le pourtour méditerranéen, comprises entre 37 et 40°C. Sur le reste du pays, elles seront souvent comprises entre 34 et 38°C, très ponctuellement 39/40°C”, a ajouté Météo-France.84 départements seront alors en vigilance orange, contre 73 dimanche, avant le “paroxysme” de l’épisode attendu pour mardi et mercredi, “avec des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C voire un peu plus très localement et des maximales atteignant 36 à 40°C avec quelques pointes à 41°C”.Une réunion interministérielle de crise consacrée à la canicule a été convoquée dans la soirée à Beauvau pour “repasser toutes les consignes” notamment en matière de “santé”, a annoncé le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau sur BFMTV.Le ministère de l’Education a déjà rappelé les mesures à prendre dans les écoles pour faire face aux très fortes chaleurs, qui peuvent aller, dans certains cas, jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile.La ville de Tours, comme d’autres communes en France, a déjà tranché et annoncé fermer toutes ses écoles lundi et mardi après-midi pour “protéger les enfants et les personnels”.Cette 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules, qui frappe la France depuis le 19 juin, touche aussi durement la biodiversité.”Avec cette chaleur suffocante, la température peut dépasser 40 degrés dans certains nids”, s’est alarmé le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Allain Bougrain Dubourg auprès de l’AFP.Dans les Côtes-d’Armor, où les marées vertes sont courantes, la maire d’Hillion Annie Guennou a décidé de fermer l’accès à une de ses plages en raison du dépassement de seuil du gaz toxique dû aux algues vertes échouées en putréfaction, un phénomène renforcé par la chaleur, a-t-elle déclaré à Ouest-France.- “Pas habituel” -Dimanche à 10H00, les températures supérieures à 20°C se révélaient “fréquentes sur la moitié sud du pays”, avec 22°C à Paris, 28°C à Lyon et 34°C à Marseille, selon Météo-France, qui relevait également 35°C à Perpignan.Le thermomètre a aussi rapidement dépassé les 30 degrés dans le nord de Bordeaux et la plage du lac a été prise d’assaut dès les premières heures de la journée par des familles à la recherche d’ombre sous les pins.”Chez nous, dans l’appart, c’est tout simplement un enfer. On vit dans le noir, c’est un four”, résume Evan Bernard, venu avec son fils de 18 mois.Les touristes et les Parisiens cherchaient aussi un peu de fraicheur dans la capitale, où la barre des 30°C a été franchie.”Ce n’est pas habituel, mais il faut s’y habituer parce que ça sera plus fréquent”, prédit Catherine Delourt, retraitée attablée en terrasse, interrogée par l’AFPTV.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge, où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, où il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado, les températures devraient encore dépasser 40°C dans une large partie du pays. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.En France, le numéro vert canicule a été réactivé dès samedi matin, mairies et préfectures multiplient en outre les recommandations à destination des publics les plus vulnérables.

La canicule s’intensifie, la vigilance orange étendue à 84 départements lundi

L’épisode de canicule va encore gagner en intensité et s’étendre la semaine prochaine en France, où 84 départements ont été placés en vigilance orange à partir de lundi, plongeant presque tout le pays dans une chaleur étouffante au moins jusqu’en milieu de semaine prochaine, alors que l’été débute à peine.Dimanche, des “températures maximales affichant souvent entre 35 et 38°C sur le sud du pays” avec des pointes à 40°C sur le Midi méditerranéen ont été relevées et seuls les bords de Manche peuvent profiter de températures inférieures à 30°C, selon Météo-France.Cet “épisode caniculaire intense”, qui a débuté vendredi, s’étendra lundi à la quasi totalité de l’Hexagone: “Les températures maximales seront stationnaires sur le pourtour méditerranéen, comprises entre 37 et 40°C. Sur le reste du pays, elles seront souvent comprises entre 34 et 38°C, très ponctuellement 39/40°C”, a ajouté Météo-France.84 départements seront alors en vigilance orange, contre 73 dimanche, avant le “paroxysme” de l’épisode attendu pour mardi et mercredi, “avec des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C voire un peu plus très localement et des maximales atteignant 36 à 40°C avec quelques pointes à 41°C”.Une réunion interministérielle de crise consacrée à la canicule a été convoquée dans la soirée à Beauvau pour “repasser toutes les consignes” notamment en matière de “santé”, a annoncé le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau sur BFMTV.Le ministère de l’Education a déjà rappelé les mesures à prendre dans les écoles pour faire face aux très fortes chaleurs, qui peuvent aller, dans certains cas, jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile.La ville de Tours, comme d’autres communes en France, a déjà tranché et annoncé fermer toutes ses écoles lundi et mardi après-midi pour “protéger les enfants et les personnels”.Cette 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules, qui frappe la France depuis le 19 juin, touche aussi durement la biodiversité.”Avec cette chaleur suffocante, la température peut dépasser 40 degrés dans certains nids”, s’est alarmé le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) Allain Bougrain Dubourg auprès de l’AFP.Dans les Côtes-d’Armor, où les marées vertes sont courantes, la maire d’Hillion Annie Guennou a décidé de fermer l’accès à une de ses plages en raison du dépassement de seuil du gaz toxique dû aux algues vertes échouées en putréfaction, un phénomène renforcé par la chaleur, a-t-elle déclaré à Ouest-France.- “Pas habituel” -Dimanche à 10H00, les températures supérieures à 20°C se révélaient “fréquentes sur la moitié sud du pays”, avec 22°C à Paris, 28°C à Lyon et 34°C à Marseille, selon Météo-France, qui relevait également 35°C à Perpignan.Le thermomètre a aussi rapidement dépassé les 30 degrés dans le nord de Bordeaux et la plage du lac a été prise d’assaut dès les premières heures de la journée par des familles à la recherche d’ombre sous les pins.”Chez nous, dans l’appart, c’est tout simplement un enfer. On vit dans le noir, c’est un four”, résume Evan Bernard, venu avec son fils de 18 mois.Les touristes et les Parisiens cherchaient aussi un peu de fraicheur dans la capitale, où la barre des 30°C a été franchie.”Ce n’est pas habituel, mais il faut s’y habituer parce que ça sera plus fréquent”, prédit Catherine Delourt, retraitée attablée en terrasse, interrogée par l’AFPTV.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge, où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, où il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado, les températures devraient encore dépasser 40°C dans une large partie du pays. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations, tout en le réchauffant progressivement.En France, le numéro vert canicule a été réactivé dès samedi matin, mairies et préfectures multiplient en outre les recommandations à destination des publics les plus vulnérables.

Israeli court postpones Netanyahu appearance in graft trial

An Israeli court on Sunday postponed Prime Minister Benjamin Netanyahu’s testimony in his corruption trial after he requested a delay, as US President Donald Trump called for the case to be thrown out.”Following the explanations given… we partially accept the request and cancel at this stage Mr Netanyahu’s hearings scheduled” for this week, the Jerusalem district court said in its ruling, published online by Netanyahu’s Likud party.Netanyahu’s lawyers had asked the court to excuse him from testifying over the next two weeks so he could focus on security issues following a ceasefire with Iran and amid ongoing fighting in Gaza where Israeli hostages are held.They had submitted Netanyahu’s schedule to the court to demonstrate “the national need for the prime minister to devote all his time and energy to the political, national and security issues at hand”.The court initially rejected the lawyers’ request but said in its ruling on Sunday that it had changed its judgement after hearing arguments from the prime minister, the head of military intelligence and the chief of the Mossad spy agency.- Trump backing -Trump on Saturday said in a post on his Truth Social platform that the United States was “not going to stand” for the continued prosecution, prompting Netanyahu to thank him in a message on X.Earlier in the week, the US president had described the case against the Israeli premier as a “witch hunt”, saying the trial “should be CANCELLED, IMMEDIATELY, or a Pardon given to a Great Hero”.Israeli opposition leader Yair Lapid reacted by saying that Trump “should not interfere in a judicial trial in an independent country”.Netanyahu has denied any wrongdoing in the corruption affair and his supporters have described the long-running trial as politically motivated.In one of the cases, he and his wife, Sara, are accused of accepting more than $260,000 worth of luxury goods such as cigars, jewellery and champagne from billionaires in exchange for political favours.In two others, Netanyahu is accused of attempting to negotiate more favourable coverage from two Israeli media outlets.The prime minister has requested multiple postponements to the trial since it began in May 2020.- Rival urges Netanyahu to quit -During his current term, which started in late 2022, Netanyahu’s government has proposed far-reaching judicial reforms that critics say were designed to weaken the courts and prompted massive protests that were only curtailed by the onset of the Gaza war.In an interview with Israel’s Channel 12 that aired on Saturday, former prime minister Naftali Bennett accused Netanyahu of deepening divisions in Israeli society, and said that he “must go”.Netanyahu “has been in power for 20 years… that’s too much, it’s not healthy,” Bennett said.The former right-wing premier managed to form a coalition in 2021 that ousted Netanyahu from the premiership after 12 consecutive years, but it collapsed before the end of the following year.Bennett is rumoured to be planning a comeback, with public opinion polls suggesting he may have enough support to oust Netanyahu again. He declined to comment on that prospect in Saturday’s interview.