Au salon mondial du tourisme à Paris, les croisières en vogue

Au salon mondial du tourisme de Paris, les stands des croisières ne désemplissent pas, signe d’un intérêt grandissant des Français à la fois pour les petits bateaux en mode expédition polaire ou les mastodontes en Méditerranée.”Je vous ai déjà vues l’année dernière!”, lance une commerciale à deux clientes sur le stand Grands Espaces qui propose des croisières d’expédition dans les régions polaires lors de ce salon qui s’est ouvert jeudi et ferme ses portes dimanche.Marie-Dominique du Fontenioux, 73 ans et Laurence Bolloré Bourdin, 71 ans sont déjà parties avec cette compagnie l’année dernière à Spitzberg, en mer du Groenland. “Pour la nature et les animaux, il y a des oiseaux à foison”, se souvient Marie-Dominique du Fontenioux.Les croisières plutôt qu’une destination fixe car “on est attachées à la mer”, assure son amie Laurence Bolloré Bourdin. Les deux bretonnes se sont offert aussi en novembre dernier trois semaines sur un bateau Costa, direction les Antilles depuis Marseille. Un voyage bien différent des bateaux d’expédition polaire qui ne comptent que quelques dizaines de voyageurs.”Je voulais du soleil pas cher”, lance Marie-Dominique qui en est à sa troisième croisière alors que son amie en compte “une dizaine”.Selon Cruise Lines International Association (CLIA), la principale voix de la communauté mondiale du secteur des croisières qui doit publier dans les semaines à venir les chiffres pour 2024, le nombre de Français ayant voyagé en croisière sur les trois premiers trimestres de 2024 est en hausse de 1% à 388.000.C’est toutefois encore loin derrière les Allemands (1,9 million) et les Britanniques et Irlandais (1,8 million).”La croisière est encore un marché relativement récent en France, avec une croissance significative observée depuis un peu plus de 15 ans”, explique à l’AFP Leonardo Massa, vice-président Europe du sud de la division croisière du groupe MSC.- “Effet wahou”-Sur le stand de CroisiEurope, autre opérateur, l’animatrice confirme à l’AFP “un engouement constant” pour les croisières sur les 50 bateaux du groupe qui naviguent en Europe, sur le Mékong et en Afrique.L’entreprise basée à Strasbourg transporte essentiellement des jeunes retraités mais aussi des familles pour les destinations telles que l’Espagne, le Portugal, l’Italie. “Ce qui plaît au Français dans les croisières, c’est la qualité du service, le côté +tout compris+”, explique à l’AFP Didier Arino, qui dirige le cabinet Protourisme.Sur les grands bateaux aux milliers de cabines, souvent cibles de critiques pour leur impact environnemental, il y a “l’abondance d’activités, de nourriture, de spectacles, de boutiques”, ajoute-t-il estimant que les Français aiment “l’effet +wahou+, le gigantisme”.Qu’il s’agisse des croisières sur les énormes bateaux ou plus intimistes de découverte et d’aventure, les vacanciers veulent “sortir du quotidien et s’offrir des souvenirs”, estime M. Arino.Anne Gayot, 64 ans, se renseigne quant à elle pour sa première croisière qu’elle souhaite faire en Norvège. “Je fuis le tourisme de masse”, explique-t-elle à l’AFP, donc pas question de choisir un gros bateau et une destination soleil. Habituée des randonnées, elle voyage seule cette fois et a choisi la croisière vers une destination “pas encore trop connue”.Quant au climat, Didier Arino estime “que cela peut refroidir une partie de la clientèle qui se sent coupable surtout dans des villes comme Marseille”.Des ONG avaient d’ailleurs bloqué en septembre dernier l’arrivée de bateaux dans la ville pour dénoncer la pollution causée par ces navires.Ces dernières années, Venise ou Amsterdam ont interdit leur centre-ville aux géants des mers.”C’est pour cela que les armateurs développent des bateaux moins polluants”, selon M. Arino. Et “il y a aussi un travail à faire sur l’électrification des ports” qui leur permet de couper le moteur à quai, poursuit-il.Mais “c’est comme pour l’avion, les gens disent que c’est polluant mais le prennent quand même”, résume-t-il.  

Ukraine: Poutine devra négocier “tôt ou tard”, selon Londres

Le président russe Vladimir Poutine devra “tôt ou tard venir à la table” des négociations, a déclaré samedi le Premier ministre britannique Keir Starmer en ouvrant à Londres un sommet virtuel avec quelque 25 dirigeants alliés de l’Ukraine.”Si Poutine veut vraiment la paix, c’est très simple: il doit cesser ses attaques barbares contre l’Ukraine et accepter un cessez-le-feu”, a ajouté M. Starmer, au début de cette réunion virtuelle avec une coalition de pays “volontaires” pour aider au respect d’un éventuel cessez-le-feu avec Moscou, trois ans après le début de la guerre.Alors que l’Ukraine a montré qu’elle était “pour la paix” en acceptant un cessez-le feu de 30 jours, “Poutine est celui qui essaie de retarder” les choses, a affirmé M. Starmer.Plusieurs pays européens, l’Ukraine, l’Otan, la Commission européenne, le Canada ou encore l’Australie participent à cette réunion entamée vers 10H00 GMT pour préciser, selon Downing Street, les contours d’une coalition de pays volontaires prêts à “soutenir une paix juste et durable” en Ukraine.La Russie, qui met des conditions à cette trêve poussée par les Américains, a annoncé samedi matin avoir repris deux nouveaux villages dans la région de Koursk où les troupes de Moscou ont réalisé d’importantes avancées au cours des derniers jours.Moscou a également annoncé avoir intercepté 126 drones ukrainiens dans la nuit. Kiev a de son côté dit avoir abattu 130 de ces engins militaires lancés par la Russie sur tout le pays.Les Etats-Unis réclament une trêve au plus vite et ont exercé une pression considérable sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a accepté mardi une cessation des hostilités de 30 jours. Mais le président russe Vladimir Poutine a évoqué des “questions importantes” à régler avant tout cessez-le-feu.”Le mépris total du Kremlin pour la proposition de cessez-le-feu du président Trump ne fait que démontrer que Poutine ne prend pas la paix au sérieux”, avait fustigé Keir Starmer vendredi soir.Depuis plusieurs jours, le Premier ministre britannique et le président français Emmanuel Macron s’efforcent de constituer une “coalition de pays volontaires”, dont le but serait de dissuader Poutine de violer une éventuelle trêve.La réunion de samedi, à laquelle participent M. Zelensky, le chancelier allemand sortant Olaf Scholz ou encore le président turc Recep Tayyip Erdogan, doit permettre “d’approfondir la manière dont les pays prévoient” d’y contribuer.Elle sera suivie par une “session de planification militaire la semaine prochaine”.- Paix “par la force” -La participation de ces pays pourrait prendre la forme d’envoi de troupes – un engagement que Paris, Londres et Ankara se sont dit prêts à prendre -, mais aussi d’un soutien plus logistique.”Nous ne pouvons pas simplement attendre (…) nous devons continuer à pousser et préparer une paix qui doit être juste et durable”, a ajouté M. Starmer à l’adresse des participants au sommet virtuel. Si Moscou, en revanche, refuse de signer cet accord américain, “nous devons alors faire tout notre possible pour accroître la pression économique sur la Russie afin de mettre un terme à cette guerre”, avait-il prévenu vendredi.La Russie a émis des revendications maximalistes pour une cessation des hostilités: reddition de facto de l’armée ukrainienne, cession par l’Ukraine de cinq régions annexées par la Russie, abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l’Otan, démantèlement du pouvoir ukrainien en place.”Il reste beaucoup de travail à faire,  mais il y a des raisons d’afficher un optimisme prudent”, avait déclaré le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio vendredi après une réunion des chefs de diplomatie du G7 au Canada.”Nous continuerons de travailler au renforcement du soutien à l’Ukraine et à une paix solide et durable”, a pour sa part déclaré Emmanuel Macron avant la réunion de samedi, exhortant la Russie à “cesser” les “exactions” en Ukraine ainsi que “les déclarations dilatoires”.Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Antonio Costa participent également au sommet virtuel.Les Etats baltes – Lituanie, Lettonie et Estonie – ont également été conviés. La Première ministre italienne Giorgia Meloni s’y est aussi jointe.

Ukraine: Poutine devra négocier “tôt ou tard”, selon Londres

Le président russe Vladimir Poutine devra “tôt ou tard venir à la table” des négociations, a déclaré samedi le Premier ministre britannique Keir Starmer en ouvrant à Londres un sommet virtuel avec quelque 25 dirigeants alliés de l’Ukraine.”Si Poutine veut vraiment la paix, c’est très simple: il doit cesser ses attaques barbares contre l’Ukraine et accepter un cessez-le-feu”, a ajouté M. Starmer, au début de cette réunion virtuelle avec une coalition de pays “volontaires” pour aider au respect d’un éventuel cessez-le-feu avec Moscou, trois ans après le début de la guerre.Alors que l’Ukraine a montré qu’elle était “pour la paix” en acceptant un cessez-le feu de 30 jours, “Poutine est celui qui essaie de retarder” les choses, a affirmé M. Starmer.Plusieurs pays européens, l’Ukraine, l’Otan, la Commission européenne, le Canada ou encore l’Australie participent à cette réunion entamée vers 10H00 GMT pour préciser, selon Downing Street, les contours d’une coalition de pays volontaires prêts à “soutenir une paix juste et durable” en Ukraine.La Russie, qui met des conditions à cette trêve poussée par les Américains, a annoncé samedi matin avoir repris deux nouveaux villages dans la région de Koursk où les troupes de Moscou ont réalisé d’importantes avancées au cours des derniers jours.Moscou a également annoncé avoir intercepté 126 drones ukrainiens dans la nuit. Kiev a de son côté dit avoir abattu 130 de ces engins militaires lancés par la Russie sur tout le pays.Les Etats-Unis réclament une trêve au plus vite et ont exercé une pression considérable sur le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a accepté mardi une cessation des hostilités de 30 jours. Mais le président russe Vladimir Poutine a évoqué des “questions importantes” à régler avant tout cessez-le-feu.”Le mépris total du Kremlin pour la proposition de cessez-le-feu du président Trump ne fait que démontrer que Poutine ne prend pas la paix au sérieux”, avait fustigé Keir Starmer vendredi soir.Depuis plusieurs jours, le Premier ministre britannique et le président français Emmanuel Macron s’efforcent de constituer une “coalition de pays volontaires”, dont le but serait de dissuader Poutine de violer une éventuelle trêve.La réunion de samedi, à laquelle participent M. Zelensky, le chancelier allemand sortant Olaf Scholz ou encore le président turc Recep Tayyip Erdogan, doit permettre “d’approfondir la manière dont les pays prévoient” d’y contribuer.Elle sera suivie par une “session de planification militaire la semaine prochaine”.- Paix “par la force” -La participation de ces pays pourrait prendre la forme d’envoi de troupes – un engagement que Paris, Londres et Ankara se sont dit prêts à prendre -, mais aussi d’un soutien plus logistique.”Nous ne pouvons pas simplement attendre (…) nous devons continuer à pousser et préparer une paix qui doit être juste et durable”, a ajouté M. Starmer à l’adresse des participants au sommet virtuel. Si Moscou, en revanche, refuse de signer cet accord américain, “nous devons alors faire tout notre possible pour accroître la pression économique sur la Russie afin de mettre un terme à cette guerre”, avait-il prévenu vendredi.La Russie a émis des revendications maximalistes pour une cessation des hostilités: reddition de facto de l’armée ukrainienne, cession par l’Ukraine de cinq régions annexées par la Russie, abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l’Otan, démantèlement du pouvoir ukrainien en place.”Il reste beaucoup de travail à faire,  mais il y a des raisons d’afficher un optimisme prudent”, avait déclaré le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio vendredi après une réunion des chefs de diplomatie du G7 au Canada.”Nous continuerons de travailler au renforcement du soutien à l’Ukraine et à une paix solide et durable”, a pour sa part déclaré Emmanuel Macron avant la réunion de samedi, exhortant la Russie à “cesser” les “exactions” en Ukraine ainsi que “les déclarations dilatoires”.Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Antonio Costa participent également au sommet virtuel.Les Etats baltes – Lituanie, Lettonie et Estonie – ont également été conviés. La Première ministre italienne Giorgia Meloni s’y est aussi jointe.

France launches manslaughter probe against TotalEnergies over Mozambique attackSat, 15 Mar 2025 11:20:30 GMT

French prosecutors said Saturday they had opened a manslaughter investigation against energy giant TotalEnergies following a bloody 2021 jihadist attack in Mozambique.In October 2023, survivors and relatives of victims of the attack near a major gas field in northern Mozambique launched legal action against the oil and gas giant, accusing it of failing to protect …

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F1: en Australie, Lando Norris offre la première pole position de la saison à McLaren

Le Britannique Lando Norris et McLaren débuteront la saison 2025 de Formule 1 en pole position, dimanche au Grand Prix d’Australie, alors que Lewis Hamilton partira huitième pour sa première course avec Ferrari.Dans la chaleur de l’Albert Park à Melbourne, théâtre du premier GP de la saison, Norris a décroché le meilleur temps des qualifications disputées samedi, devant son coéquipier australien Oscar Piastri, acclamé par “son” public.Cette première ligne 100% McLaren, “est la meilleure façon de commencer l’année!”, a savouré le vice-champion en titre britannique, même si, prévient-il déjà, “la course risque d’être compliquée”.Et pour cause: ces premières “qualifs” de la saison ont été disputées sous une chaleur (plus de 30 degrés) qui ne préfigure en rien les conditions météo du reste du week-end, avec de la pluie attendue dimanche pour la course. Une situation qui pourrait déjà rebattre les cartes à l’entame du championnat.  – Qualifications manquées pour Ferrari -Pluie ou pas, McLaren fait pour l’instant figure d’équipe à battre à l’aube d’une saison encore bien incertaine, tant les écarts entre les équipes sont faibles.Les deux monoplaces oranges s’élanceront dimanche à partir de 15h00 locales (05h00 heure de Paris) devant le quadruple champion du monde en titre Max Verstappen (Red Bull), surpris par sa performance samedi.”Nous avons eu une entame de week-end un peu difficile”, a reconnu le Néerlandais. “Mais aujourd’hui, je me sentais en harmonie avec la voiture”. Son nouveau coéquipier chez Red Bull, Liam Lawson, s’élancera d’une très lointaine 18e place.Pour son premier GP avec Ferrari, le septuple champion du monde Lewis Hamilton, encore en rodage, partira 8e, derrière son coéquipier monégasque Charles Leclerc, 7e.Les deux voitures de la légendaire écurie italienne ont pourtant semblé dans le coup au début des qualifications. “Mais dès que nous avons commencé à davantage pousser la performance de la voiture, on a constaté un manque de constance”, a expliqué le Monégasque. “Cette voiture a beaucoup de potentiel mais pour l’instant, on ne semble pas être dans la bonne fenêtre” d’exploitation.”Ce n’est pas tout à fait ce que nous voulions, mais dans l’ensemble, je suis satisfait des progrès que nous avons réalisés ces deux derniers jours”, a tempéré Hamilton.Les deux coéquipiers s’élanceront derrière la Mercedes de George Russell, 4e, et la Racing Bulls du Japonais Yuki Tsunoda, 5e. Le Thaïlandais Alexander Albon, 6e, confirme la bonne forme de Williams aperçue lors des essais de pré-saison. – Hadjar 11e mais “frustré” -Cette saison, la F1 hérite d’une grille largement remaniée, marquée par l’arrivée d’Hamilton chez Ferrari mais aussi les débuts de plusieurs pilotes dans l’élite, à l’instar d’Isack Hadjar chez Racing Bulls. Pour son premier GP de F1, le Français de 20 ans partira 11e, derrière son compatriote Pierre Gasly (Alpine), 9e mais devant le double champion du monde espagnole Fernando Alonso (Aston Martin), 12e. En dépit de sa solide performance, Hajdar avait la mine fermée après ses premières qualifications dans l’élite: “j’aurais évidemment signé pour cette 11e place, mais je n’ai pas fait le meilleur tour possible, je sais où j’ai perdu du temps”, a-t-il expliqué “frustré” aux journalistes.Le troisième Français de la grille, Esteban Ocon, en difficulté au volant de sa Haas, ne sera que 19e devant son coéquipier Oliver Bearman, 20e et dernier, la faute à un problème de boîte de vitesse qui l’a privé de qualifications.Le jeune Britannique de 19 ans connaît pour l’heure un week-end cauchemardesque puisqu’il a déjà manqué l’immense majorité des essais libres, la faute à deux sorties de piste vendredi et samedi matin.L’Italien Andrea Kimi Antonelli (18 ans), successeur d’Hamilton chez Mercedes, débutera lui son tout premier Grand Prix au 16e rang.

La Russie reprend du terrain aux Ukrainiens dans la région de Koursk, attaques mutuelles de drones

La Russie a annoncé samedi avoir repris deux nouveaux villages dans la région de Koursk, occupée depuis l’été dernier par les forces ukrainiennes et où les troupes de Moscou ont réalisé d’importantes avancées au cours des derniers jours.La nuit précédente a également été le théâtre de nouvelles attaques mutuelles de drones, Kiev et Moscou faisant chacun état de plus d’une centaine d’engins abattus sur leurs territoires respectifs.Dans la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine, les soldats russes ont repris le contrôle des villages de Zaolechenka et Roubanchtchina, au nord et à l’ouest de la ville de Soujda, dont Moscou avait annoncé la reconquête jeudi.Vladimir Poutine a appelé vendredi les soldats ukrainiens qui y combattent à déposer les armes. “S’ils déposent les armes et se rendent, ils se verront garantir la vie”, a certifié M. Poutine, qui s’est dit “sensible à l’appel du président Trump” à ce sujet.Le président américain avait précédemment appelé son homologue russe à “épargner la vie” de “milliers de soldats ukrainiens” qui sont selon lui “complètement encerclés par l’armée russe”, sans préciser le lieu de cet encerclement, ni la source de ces affirmations.”La situation dans la région de Koursk est évidemment très difficile”, a reconnu vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky devant un groupe de médias dont l’AFP, mais les soldats s’y battent de manière “absolument héroïque”.”Il n’y a pas de menace d’encerclement de nos unités”, a assuré de son côté l’état-major de l’armée ukrainienne, affirmant que des informations contraires étaient répandues par la Russie pour “faire pression sur l’Ukraine et ses partenaires”.L’armée ukrainienne a publié samedi sur les réseaux sociaux une carte montrant un retrait de ses troupes vers l’ouest de la région de Koursk, en direction de la frontière entre les deux pays.- Enjeu clé -La situation militaire dans la région de Koursk constitue un enjeu clé au moment où les efforts internationaux s’intensifient pour mettre fin au conflit en cours depuis plus de trois ans.Vladimir Poutine, sans s’opposer catégoriquement à la trêve proposée par les Etats-Unis, a déclaré jeudi que les “prochaines étapes” dépendraient de la libération de cette région frontalière russe, où l’armée ukrainienne s’était emparée de plus d’un millier de kilomètres carrés en août dernier avec pour objectif d’en faire une monnaie d’échange lors de négociations ultérieures avec Moscou.Samedi, l’Ukraine et la Russie ont fait état de nombreuses attaques mutuelles de drones au cours de la nuit précédente.Kiev a annoncé avoir abattu 130 drones Shahed de fabrication iranienne lancés par la Russie sur 14 régions de l’Ukraine. Selon l’armée de l’air ukrainienne, les forces russes ont également lancé deux missiles balistiques dans la nuit.A Moscou, le ministère russe de la Défense a fait état de son côté de 126 drones ukrainiens abattus, principalement au-dessus de ses régions de Volgograd et de Voronej (sud).L’armée ukrainienne envoie régulièrement des drones contre la Russie, en réponse aux frappes russes qui visent quasi-quotidiennement l’Ukraine depuis février 2022.Dans la nuit de lundi à mardi, la Russie avait subi une attaque massive de 343 drones ukrainiens, la plus grande depuis l’assaut contre l’Ukraine, qui a ciblé en particulier la région de Moscou, faisant au moins trois morts.

La Russie reprend du terrain aux Ukrainiens dans la région de Koursk, attaques mutuelles de drones

La Russie a annoncé samedi avoir repris deux nouveaux villages dans la région de Koursk, occupée depuis l’été dernier par les forces ukrainiennes et où les troupes de Moscou ont réalisé d’importantes avancées au cours des derniers jours.La nuit précédente a également été le théâtre de nouvelles attaques mutuelles de drones, Kiev et Moscou faisant chacun état de plus d’une centaine d’engins abattus sur leurs territoires respectifs.Dans la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine, les soldats russes ont repris le contrôle des villages de Zaolechenka et Roubanchtchina, au nord et à l’ouest de la ville de Soujda, dont Moscou avait annoncé la reconquête jeudi.Vladimir Poutine a appelé vendredi les soldats ukrainiens qui y combattent à déposer les armes. “S’ils déposent les armes et se rendent, ils se verront garantir la vie”, a certifié M. Poutine, qui s’est dit “sensible à l’appel du président Trump” à ce sujet.Le président américain avait précédemment appelé son homologue russe à “épargner la vie” de “milliers de soldats ukrainiens” qui sont selon lui “complètement encerclés par l’armée russe”, sans préciser le lieu de cet encerclement, ni la source de ces affirmations.”La situation dans la région de Koursk est évidemment très difficile”, a reconnu vendredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky devant un groupe de médias dont l’AFP, mais les soldats s’y battent de manière “absolument héroïque”.”Il n’y a pas de menace d’encerclement de nos unités”, a assuré de son côté l’état-major de l’armée ukrainienne, affirmant que des informations contraires étaient répandues par la Russie pour “faire pression sur l’Ukraine et ses partenaires”.L’armée ukrainienne a publié samedi sur les réseaux sociaux une carte montrant un retrait de ses troupes vers l’ouest de la région de Koursk, en direction de la frontière entre les deux pays.- Enjeu clé -La situation militaire dans la région de Koursk constitue un enjeu clé au moment où les efforts internationaux s’intensifient pour mettre fin au conflit en cours depuis plus de trois ans.Vladimir Poutine, sans s’opposer catégoriquement à la trêve proposée par les Etats-Unis, a déclaré jeudi que les “prochaines étapes” dépendraient de la libération de cette région frontalière russe, où l’armée ukrainienne s’était emparée de plus d’un millier de kilomètres carrés en août dernier avec pour objectif d’en faire une monnaie d’échange lors de négociations ultérieures avec Moscou.Samedi, l’Ukraine et la Russie ont fait état de nombreuses attaques mutuelles de drones au cours de la nuit précédente.Kiev a annoncé avoir abattu 130 drones Shahed de fabrication iranienne lancés par la Russie sur 14 régions de l’Ukraine. Selon l’armée de l’air ukrainienne, les forces russes ont également lancé deux missiles balistiques dans la nuit.A Moscou, le ministère russe de la Défense a fait état de son côté de 126 drones ukrainiens abattus, principalement au-dessus de ses régions de Volgograd et de Voronej (sud).L’armée ukrainienne envoie régulièrement des drones contre la Russie, en réponse aux frappes russes qui visent quasi-quotidiennement l’Ukraine depuis février 2022.Dans la nuit de lundi à mardi, la Russie avait subi une attaque massive de 343 drones ukrainiens, la plus grande depuis l’assaut contre l’Ukraine, qui a ciblé en particulier la région de Moscou, faisant au moins trois morts.

Koundé, toujours le prince de la mode chez les Bleus

Jules Koundé, “un des sportifs les plus stylés du monde” selon son partenaire de l’équipe de France Aurélien Tchouaméni, séduit également l’univers de la mode par son audace et ses goûts très affirmés.”Ibou (Konaté) veut le trône, mais on sait qui est le boss”, rigole Ousmane Dembélé en désignant Koundé lors de l’émission “The Bridge” animée par Tchouaméni sur YouTube. Pour l’occasion, le Barcelonais porte un maillot vintage du FC Sochaux des années 1980.Le jour où Koundé a débarqué au mini-défilé du centre d’entraînement de Clairefontaine “en crop-top et en jupe, il avait gagné, c’était fini”, s’amuse “Dembouz”.Fair-play, Ibrahima Konaté s’incline mais ne s’avoue pas vaincu. “Jules a commencé un peu fort sur cette voie, lâchait-il dans un sourire en juin 2024. “Maintenant, on va essayer de le détrôner”.Cette arrivée du lundi aux débuts des rassemblements des Bleus est désormais scrutée bien au-delà du monde du football, les joueurs eux-mêmes la surnomme “la fashion week”.”J’ai conscience que maintenant les gens sont impatients et se demandent si je vais être excentrique”, sourit Koundé. Il s’est présenté tour à tour avec une cravate orange sur un blouson de cuir et des chaussures à talon ou bien en assortissant des moon boots avec une salopette en jean et un ensemble polaire-bob jaune moutarde, des clichés dévorés par ses 4,6 millions de suiveurs sur Instagram.- “Quand c’est Jules, tout passe” -Le magazine Elle lui a même consacré une série: “Le style de Jules Koundé en dix clichés”.”Quand c’est Jules, tout passe. J’ai fait du shopping avec lui: moi je n’ai rien pris, lui il a tout pris”, s’esclaffe Dembélé.”Quand on l’a shooté pour GQ, c’est une des plus belles séances de ces dernières années, raconte le chef de la rubrique style, Adrien Communier. On était face à quelqu’un qui se prêtait au jeu, qui avait envie de repousser les limites.”Et l’arrière-droit des Bleus a un style affirmé. “A la cérémonie des hommes de l’année 2023 de GQ France, poursuit le journaliste, il portait une pièce +Comme des garçons+, la marque ne lui avait pas prêtée pour s’habiller le soir, c’était ce qu’il avait dans son armoire”.Le joueur confirme qu’il adore “digger”, c’est-à-dire chercher les pièces rares. “Ca participe à la déconnexion, développe-t-il, c’est une des choses que j’aime faire dans mon temps libre. Faire des recherches, me documenter sur la mode… C’est une de mes passions”.Il met même la main à la pâte: il s’est associé à Homies from Paris (HFP), du créateur Oscar Goba Noël. “J’ai toujours voulu avoir ma marque de vêtement, m’occuper des designs, des coupes, discuter…” explique-t-il.- “Un goût très prononcé” -“Il y a du marketing, il y a sans doute des accords avec des marques que j’ignore, mais on sent qu’il va chercher ses pièces dans différentes maisons. Il a un goût très prononcé”, estime Marie-Laure Gutton, commissaire de l’exposition “Mode en mouvement” au Palais Galliera à Paris.”C’est de bon goût, il est très actuel et il a des références”, juge Maï Jarach, jeune styliste de 21 ans qui a notamment créé des pièces à partir de maillots de foot “upcyclés” (transformés et revalorisés, ndlr).Pour Koundé, “la seule personne qui doit être contente de la manière dont elle est habillée, c’est toi. Le reste, on s’en fiche. Même si c’est évidemment sympathique de pouvoir être complimenté”.Le “sapeur” des Bleus a même répondu aux critiques de certains commentateurs du foot qui parlaient de “cirque” et de “déguisements” à propos des arrivées des internationaux à Clairefontaine.”Enfin, messieurs, il ne faut pas vous emporter de la sorte pour si peu, a-t-il écrit sur X. Le prochain rassemblement c’est promis on arrivera tous avec le survêtement, les crampons aux pieds”.Au rassemblement suivant, en novembre il était venu en parka des Bleus de l’Euro-1992, survêt’ et crampons, par autodérision.Le FC Barcelone aussi a essayé de le freiner en imposant à tous ses joueurs d’arriver en tenue du club. “Mais on trouve toujours des moyens” rigole Koundé, qui “défile” désormais… après les matches, accompagné d’un photographe, et publie ses clichés. Comme un prince.