Extension de la chasse au cerf: le gouvernement n’a “pas tranché”
La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a indiqué vendredi n’avoir “pas tranché” sur une possible extension de la période de chasse au cerf, envisagée pour réduire les dégâts agricoles et forestiers mais contestée par les défenseurs de l’environnement.”Pour être claire, je n’ai pas tranché aujourd’hui, mais ce que je sais, c’est que j’ai un problème et j’ai des solutions qui sont testées actuellement auprès des différentes parties prenantes”, a-t-elle dit à des journalistes en marge d’un déplacement consacré aux forêts à Auberive en Haute-Marne.Le gouvernement avait ainsi mis en consultation jusqu’à jeudi un projet de décret qui permettrait d’avancer au 1er juin la chasse au cerf élaphe (ou cerf d’Europe), sous conditions, contre le 1er septembre au plus tôt actuellement. “Les densités de cerfs trop fortes peuvent conduire au surpâturage et provoquer des dégâts agricoles et forestiers importants”, justifie le gouvernement dans ce document. Les populations, en progression constante, occupent le tiers de la superficie forestière nationale, note la même source.”On a trop de cervidés. Les cervidés sont taquins, ils boulottent … une replantation sur deux”, a observé Agnès Pannier-Runacher lors d’une table-ronde. “Quand vous voulez faire un milliard d’arbres et que vous vous retrouvez avec 500 millions d’arbres, il y a un léger problème donc il va falloir gérer cela”, a-t-elle commenté, en référence au plan gouvernemental de replantation d’arbres.Le projet de décret a toutefois suscité une forte opposition des associations de défense de l’environnement.”Cette nouvelle extension de période de chasse accentuerait le dérangement de la faune sauvage en pleine période de reproduction et de dépendance des jeunes, tout en encourageant l’usage d’armes à feu à une époque de l’année où les promeneurs sont les plus nombreux dans la nature”, critique ainsi la LPO.La ministre a reconnu la nécessité de concilier à la fois une “perception d’un risque” et l’attachement à des “espèces fort aimables” avec “une réalité, c’est-à -dire un peuplement de cervidés qui a énormément progressé et des chasseurs qui, au plan national, ne réalisent que 73% de leur plan de chasse”. “Ce sera un des enjeux du Comité de l’équilibre sylvo-cynégétique, qui sera réuni la semaine prochaine”, a-t-elle indiqué. Ce comité, composé de représentants des propriétaires forestiers et des chasseurs, est notamment chargé d’établir un bilan des dégâts de gibier.
Angleterre: Tuchel veut s’inspirer de la Premier League, pas “imiter” les autres
L’équipe d’Angleterre doit s’inspirer du jeu pratiqué en Premier League, “très physique, exigeant et direct”, plutôt que “d’essayer de copier les styles des autres nations”, a déclaré vendredi le nouveau sélectionneur Thomas Tuchel en conférence de presse.Le technicien allemand a dévoilé sa première liste puis l’a décortiquée pendant une trentaine de minutes dans un auditorium remplie de caméras à Wembley, le stade de la sélection.Interrogé sur le style de jeu souhaité, Tuchel a dit vouloir s’appuyer sur celui pratiqué par les clubs en Angleterre.”La Premier League est un championnat très physique, très exigeant et très direct. Je pense que nous devrions être assez courageux pour jouer comme une équipe d’Angleterre et ne pas essayer de copier les styles des autres nations”, a-t-il répondu.”Je pense qu’il faut refléter les valeurs du pays et du championnat le plus fort du monde, à savoir la Premier League. Nous allons essayer de mettre en place un style direct et offensif et nous allons essayer d’augmenter notre rythme de jeu, l’intensité de notre jeu”, a-t-il poursuivi.L’ancien entraîneur du Paris Saint-Germain, de Chelsea et du Bayern Munich a confirmé Harry Kane comme capitaine des “Three Lions” en vue de la Coupe du monde 2026.Il a redit sa grande “fierté” de diriger l’équipe d’Angleterre, vice-championne d’Europe en titre, et promis de s’investir avec “passion” dans le métier de sélectionneur, nouveau pour lui.”J’apporte mon dévouement, mes émotions, ma joie et ma passion pour le football et pour mon travail, et j’espère que les joueurs ressentiront mon amour pour l’endroit où je suis et pour ce que je fais”, a-t-il déclaré.En tant qu’étranger, ses faits et gestes sont encore davantage scrutés et commentés par la presse et le grand public, mais il assure ne pas prêter trop d’attention au bruit extérieur.”Ce n’est pas facile, mais j’essaie de me tenir à l’écart des avis et jugements prononcés sur moi-même, sur l’équipe et sur le travail que nous faisons”, a-t-il répondu. “Nous avons confiance en notre qualité et, surtout, nous avons confiance en nos joueurs pour que le résultat soit visible à la fin”.Tuchel sera sur le banc de l’Angleterre pour la première fois vendredi prochain, le 21 mars à Wembley contre l’Albanie, pour le début des qualifications au Mondial-2026. Il recevra la Lettonie trois jours plus tard dans ce même stade londonien.
UN chief promises to do “everything” to avoid food cuts to Rohingyas in Bangladesh
UN chief Antonio Guterres said Friday the organisation would do “everything” to prevent food rations being cut for Rohingya refugees in Bangladesh.Guterres met with Rohingya refugees in the camps in Cox’s Bazar for a show of solidarity and broke the fast for the Islamic holy month of Ramadan with the mostly Muslim persecuted minority.Many of the one million refugees that live in the squalid relief camps escaped war in neighbouring Myanmar after the 2017 military crackdown and are now threatened by dire humanitarian aid cuts.  Guterres said “dramatic” cuts in humanitarian aid announced by the United States and other countries meant there was a “risk to cut food rations in this camp”.”I can promise that we will do everything to avoid it and I will be talking to all countries in the world that can support us in order to make sure that funds are made available to avoid a situation in which people would suffer even more and that some people would even die,” Guterres said. More than 100,000 participated in the fast-breaking sunset meal with Guterres, with a few of them holding placards that said, “No more refugee life” and, “We are Rohingyas, not stateless.” Guterres said it was “essential” that peace is reestablished in Myanmar, the “rights of the Rohingyas are respected”, and that “discrimination and persecution like the one we have witnessed in the past, will end”.He was accompanied by members of Dhaka’s interim government, including its chief advisor, Nobel Peace Prize winner Muhammad Yunus. US President Donald Trump imposed a freeze on foreign aid in January pending a review, sending shockwaves through the humanitarian community.Aid funding shortfalls would require a cut in monthly food vouchers from $12.50 to $6.00 per person at the camps, the UN World Food Programme announced this month.Successive aid cuts have already caused intense hardship among Rohingya in the overcrowded settlements, who are reliant on aid and suffer from rampant malnutrition.The UN children’s agency UNICEF said youngsters in the camps were experiencing the worst levels of malnutrition since 2017, with admissions for severe malnutrition treatment up 27 percent in February compared with the same months in 2024.UNICEF’s representative in Bangladesh Rana Flowers said that cancelled US grants for Bangladesh accounted for around a quarter of her agency’s Rohingya refugee response costs.Bangladesh has struggled to support its refugee population, and Dhaka has said it is exploring ways to secure additional aid for Rohingya refugees.Guterres, who held talks with Yunus earlier on Friday in Dhaka, said he appreciated the “close cooperation” between the UN and Dhaka.Rohingya living in the camps around Cox’s Bazar are not allowed to seek employment and are almost entirely dependent on limited humanitarian aid to survive.Bangladesh is still reeling from its own political crisis after a student-led revolution last year culminated in the overthrow of long-time ruler Sheikh Hasina and her government.Guterres expressed his “solidarity with Bangladesh’s reform and transition process”.Â
Sri Lanka adjusts train timings to tackle elephant deaths
Sri Lanka’s wildlife and railway authorities announced on Friday a series of low-tech measures, including adjusting timetables to reduce night-time train collisions, following the worst wildlife accident that killed seven elephants.The measures came after seven elephants were run over on February 20 by an express train near a wildlife reserve in Habarana, some 180 kilometres (110 miles) east of the capital Colombo, making it the worst accident of its kind.Authorities said they had identified vulnerable stretches of railway tracks in elephant-inhabited forest areas in the island’s northern and eastern regions, and mitigation measures were already underway.”We have started clearing shrubs on either side of the tracks to allow drivers to see more clearly if herds are near,” railway spokesman V. S. Polwattage told reporters in Colombo.He said fewer trains were being operated at night in areas prone to accidents involving wildlife. Authorities were also deploying power-set trains, which have better braking power, to minimise collisions.No passengers were injured in the February 20 incident, but services were disrupted for almost a day.Wildlife Conservation Director Manjula Amararathna said authorities had also begun filling gaps between sleepers — the logs that sit in parallel under the rail — to prevent elephants from getting stuck if they attempted to escape approaching trains.”We are also using solar-powered lights to illuminate the tracks and are in the process of installing motion sensors that will alert drivers to wild animals on the tracks,” Amararathna said.He said 138 elephants had been killed by trains in the past 17 years since authorities began collecting data.Two weeks ago, the government announced that 1,195 people and 3,484 animals had been killed in a decade due to the worsening human-elephant conflict on the island.Killing or harming elephants is a criminal offence in Sri Lanka, which has an estimated 7,000 wild elephants, considered a national treasure partly due to their significance in Buddhist culture.However, the killings continue as desperate farmers struggle with elephants raiding their crops and destroying livelihoods.Many elephants have been electrocuted, shot, and poisoned. Sometimes, explosive-laden fruits are used to maim the animals, often resulting in painful deaths.