Equipe de France: Mbappé, un retour très attendu

Six mois après sa dernière apparition en équipe de France, l’heure du retour a sonné pour le capitaine Kylian Mbappé, débarrassé de ses soucis sur et en dehors des terrains et qui va enfin retrouver les Bleus pour les quarts de finale de la Ligue des nations face à la Croatie (20 et 23 mars).Depuis le 9 septembre et une entrée en jeu en seconde période contre la Belgique (2-0), le sélectionneur Didier Deschamps a dû se passer des services de sa superstar, empêtrée dans une succession de galères et non retenue pour les rassemblements d’octobre et de novembre. Sur le plan sportif, le champion du monde 2018 (26 ans), qui avait traîné les pieds pour rejoindre l’équipe de France en septembre, a mis du temps à prendre ses marques au Real Madrid, dans la foulée d’une fin de saison très compliquée au PSG et d’un Euro-2024 totalement raté. Mais il a aussi dû gérer les secousses liées à une enquête pour viol de la justice suédoise, qui le visait selon la presse locale, une affaire au retentissement mondial déclenchée le 14 octobre en plein stage des Bleus.  Le parquet suédois, qui n’a jamais cité le nom de Mbappé, a toutefois clos en décembre la procédure en l’absence de preuves suffisantes, dégageant finalement l’horizon de l’attaquant, par ailleurs revenu à son meilleur niveau sous le maillot du Real. Dans ces conditions, ses retrouvailles avec les Tricolores relèvent de l’évidence malgré la petite alerte à une cheville, mardi à l’entraînement avant le 8e de finale retour de Ligue des champions face à l’Atlético Madrid, dont il a disputé les 120 minutes mercredi. Il a même converti le premier tir au but des siens, qualifiés pour les quarts de finale.  “Il sera là, s’il ne lui arrive rien d’ici là. Il est très attaché à l’équipe de France, même s’il a eu une période personnelle compliquée. Il a retrouvé tous ses moyens et, forcément, ça se voit dans son jeu, et dans sa tête aussi”, a expliqué Didier Deschamps dans un entretien à L’Equipe, le 13 février.- Les places sont chères -Mbappé (86 sélections, 48 buts) avait lui-même clamé son attachement aux Bleus dans un entretien à l’émission “Clique” sur Canal+ diffusé le 8 décembre. “L’équipe de France, ça a toujours été le plus haut grade du foot, j’ai toujours dit qu’il n’y avait rien de plus important, mon amour pour l’équipe de France n’a pas bougé, ça me manque car ça fait longtemps que je n’y ai pas été”, avait-il déclaré.Nul doute qu’il sera particulièrement attendu après ses dernières piètres sorties en sélection, notamment à l’Euro. Sans leur capitaine, les vice-champions du monde, à défaut d’être époustouflants, ont en tout cas tenu leur rang (3 victoires, 1 nul sans Mbappé) et conquis la première position de leur poule en Ligue des nations, synonyme de qualification pour les quarts de finale. Les places sont donc chères pour intégrer le groupe, d’autant que la période des essais pour “oxygéner” les Bleus, comme l’avait souhaité Deschamps après le Championnat d’Europe, est révolue.En attaque, les retours de Mbappé et d’Ousmane Dembélé, forfait sur blessure en novembre, n’offrent pas beaucoup d’ouvertures, sachant que Randal Kolo Muani, très efficace en équipe de France et étincelant à la Juventus Turin, Michael Olise, pas rayonnant en bleu mais toujours en vue avec le Bayern Munich, et le Parisien Bradley Barcola seront difficilement déboulonnables. Une petite incertitude subsiste autour de Marcus Thuram, certes buteur en Ligue des champions mardi avec l’Inter Milan mais touché à une cheville. En cas d’absence, Deschamps aura le choix entre Christopher Nkunku (Chelsea), Kingsley Coman (Bayern Munich) et le jeune Désiré Doué (19 ans), auteur de solides performances avec le PSG comme sur la scène européenne et jamais convoqué jusque-là.Outre Mbappé, le sélectionneur pourra également rappeler un autre de ses piliers, le milieu Aurélien Tchouaméni, indisponible en novembre.kn/jde                 

Éducation: dernier jour pour inscrire ses vœux sur Parcoursup

Dernières heures pour inscrire ses vÅ“ux sur Parcoursup: les futurs bacheliers ont jusqu’à jeudi minuit pour soumettre leurs choix de formations sur la plateforme de préinscription en première année de l’enseignement supérieur en France.Les candidats auront jusqu’au 2 avril pour compléter leur dossier et confirmer leurs vÅ“ux – jusqu’à dix voeux sans les hiérarchiser, avec dans certains cas la possibilité d’émettre des sous-voeux.Les lycéens de terminale à Mayotte et à La Réunion ont un délai supplémentaire en raison des perturbations consécutives au passage du cyclone Chido en décembre: pour eux, la date de clôture de la première phase sera le 26 mars.La phase principale d’admission aura lieu du 2 juin au 10 juillet, date à partir de laquelle les candidats recevront les réponses des formations sollicitées. Du 11 juin au 11 septembre, de nouveaux vÅ“ux seront possibles.Pour nombre de lycéens et leur famille, la plateforme est devenue le symbole de l’angoisse du passage dans l’enseignement supérieur.”C’est une épreuve”, dit à l’AFP Grégoire Ensel, vice-président de l’association de parents FCPE. “C’est un site extrêmement complet (…) mais c’est quand même un outil qui requiert le déploiement d’une vraie stratégie”, “on y passe des mois”, détaille-t-il.Jérôme Teillard, chef de projet Parcoursup au ministère de l’Enseignement supérieur, met en avant un dialogue avec les représentants des parents au fil des ans. “Chaque année Parcoursup s’améliore” pour mieux répondre aux attentes des lycéens et familles et diminuer (…) l’angoisse”, affirme-t-il à l’AFP. Pour Manon Moret, membre du bureau national de l’Unef, Parcoursup est toutefois “de pire en pire” chaque année “parce qu’en fait on réduit le nombre de places dans les universités”.”Les avancées que nous propose le ministère c’est sur des dates, sur des organisations de vÅ“ux, pas sur le fond du problème qui est la sélection à l’entrée de l’université et la fermeture de places dans les établissements”, a-t-elle dit à l’AFP mardi, pointant un “risque” accru cette année qu’il y ait davantage d’étudiants ne pouvant rejoindre l’université. Alors que le nombre d’étudiants a augmenté fortement ces dernières années, des universités envisagent de fermer des filières ou de réduire leurs capacités d’accueil pour des raisons budgétaires.Un récent livre-enquête sur le groupe d’enseignement supérieur Galileo (“Le Cube”) a aussi mis en lumière des dérives dans certaines formations privées d’enseignement supérieur, dont certaines figurent sur Parcoursup.Le gouvernement a annoncé une inspection interministérielle “pour une plus grande transparence du fonctionnement des établissements d’enseignement supérieur privés à but lucratif”.  Quelque 24.000 formations sont proposées sur la plateforme lancée en 2018. L’an dernier, autour de 945.000 candidatures y ont été déposées, d’après le ministère.

Crématoires présumés au Mexique: nouveaux ossements, l’Etat fédéral s’empare de l’enquête

Des nouveaux restes humains ont été retrouvés dans le nord-ouest du Mexique près de présumés narco-fours crématoires clandestins dans un ranch, a indiqué le parquet local.Le parquet général de la République et plusieurs instances de l’Etat fédéral vont s’emparer de l’enquête dans cette affaire qui rappelle que le Mexique compte plus de 100.000 disparus, a par ailleurs indiqué mercredi soir le gouverneur du Jalisco.”Jusqu’à présent, quatre zones avec de présumés restes humains ont été localisées”, a déclaré mardi soir dans un message à la presse le procureur général du Jalisco, Salvador Gonzalez de los Santos.Le parquet régional avait confirmé il y a une semaine l’existence de “restes osseux calcinés, dont le nombre reste à déterminer” dans ce ranch abandonné à Teuchitlan, à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest de Guadalajara, la capitale de l’Etat de Jalisco.Les crématoires clandestins présumés avaient été découverts par un des nombreux collectifs qui recherchent des disparus au Mexique, accompagné par le correspondant photo de l’AFP à Guadalajara.Des centaines de vêtements et plus de 200 paires de chaussures ont également été découverts sur place.Ils auraient pu appartenir à des personnes disparues, tuées par leurs ravisseurs pour éliminer toute trace de leur crime. Aucune preuve formelle cependant ne l’atteste.Le ranch aurait aussi servi de centre d’entraînement à un cartel.La présidente mexicaine Claudia Sheinbaum avait déclaré mercredi matin que “les images sont évidemment douloureuses”, et qu’il “fallait réellement savoir ce qui s’est passé là-bas”.Le gouverneur du Jalisco Pablo Lemus a lui-même annoncé que le parquet général de la République allait s’emparer de l’enquête.- “Pas croyable”-“Il n’est pas croyable qu’une situation de cette nature n’ait pas été connue par les autorités locales de cette localité et de l’Etat du Jalisco”, avait déclaré mercredi matin le procureur général de la République Alejandro Gertz pendant la conférence de presse de la présidente Claudia Sheinbaum.Le Jalisco est gouverné par le Mouvement citoyen (centre), à la différence de l’Etat fédéral et d’une majorité des 32 Etats, dirigés par le parti de gauche Morena.”Personne ne se lave les mains”, a répondu le gouverneur Pablo Lemus en annonçant que l’affaire était transmise au parquet général de la République. “Au Jalisco comme au sein du gouvernement fédéral, nous travaillons ensemble pour la sécurité des habitants”.Le ranch avait été saisi par les autorités en septembre dernier. Dix personnes armées y avaient alors été arrêtées, et deux personnes retenues en otage libérées.Le parquet de Jalisco a assuré que depuis l’opération de septembre, l’endroit a été sécurisé qu’il n’y a pas eu de nouvelles activités criminelles.Mais après la découverte des présumés fours crématoires et des ossements humains, le procureur général du Jalisco Gonzalez de los Santos a reconnu que les inspections réalisées “n’étaient pas suffisantes” et qu’une enquête est en cours pour déterminer s’il y a eu négligence.Le Jalisco est l’Etat le plus touché par les disparitions au Mexique, avec environ 15.000 cas sur un total national de quelque 110.000, d’après la Commission nationale de recherche.Il est aussi le fief du Cartel Jalisco Nueva Generacion (CJNG), l’un des huit groupes criminels d’Amérique latine placés sur la liste des organisations terroristes par le président américain Donald Trump.Au Tamaulipas (nord-est), le deuxième Etat le plus touché avec 13.000 personnes disparues, un collectif a annoncé la découverte d’un site avec de présumés restes humains et des effets personnels des possibles victimes.

Trump optimistic about potential Ukraine ceasefire

President Donald Trump expressed optimism that US negotiators could secure a ceasefire in the Ukraine war, even as Kyiv and Moscow launched fresh aerial attacks early Thursday.The United States wants Russia to agree to an unconditional halt to hostilities, officials said Wednesday. The Kremlin said it was awaiting details of a US-Ukrainian proposal agreed this week, and gave no indication of its readiness to stop fighting that has left tens of thousands dead in the past three years.President Vladimir Putin visited Russian troops who have made gains against Ukrainian forces battling to keep Russian territory seized in an offensive last year.Ukraine’s President Volodymyr Zelensky said his country was ready to embrace a deal, and the United States had indicated it would issue a “strong” response if Putin refuses an accord.”People are going to Russia right now as we speak. And hopefully we can get a ceasefire from Russia,” Trump told reporters during an Oval Office meeting with Ireland’s prime minister Micheal Martin.The White House said that Trump’s envoy Steve Witkoff, a mediator in the Gaza and Ukraine wars, would be in Moscow this week.Trump on Wednesday did not mention whether he would speak with Putin, but added that there had been “positive messages” from Moscow, saying: “I hope he’s going to have a ceasefire.”- ‘Horrible bloodbath’ -Trump said that if the fighting could be halted, “I think that would be 80 percent of the way to getting this horrible bloodbath finished.”US Secretary of State Marco Rubio said Washington wanted Moscow’s agreement with no strings attached. “That’s what we want to know — if they’re prepared to do it unconditionally,” Rubio said on a plane heading to a G7 meeting in Canada.”If the response is, ‘yes’, then we know we’ve made real progress, and there’s a real chance of peace. If their response is ‘no’, it would be highly unfortunate, and it’ll make their intentions clear,” he added.Russian news agencies reported earlier that the heads of the CIA and Russia’s SVR foreign intelligence agency had held their first phone call in several years.Rubio was to give an update on the initiative at the G7 meeting in Charlevoix, Canada. The defense ministers of France, Britain, Germany, Italy and Poland met in Paris to discuss how they could support Ukraine, and any ceasefire.While the Kremlin made no immediate comment on the US-Ukraine proposal — agreed at a meeting in Saudi Arabia on Tuesday — the Russian foreign ministry said earlier this month that a temporary ceasefire would be unacceptable.Trump said “devastating” sanctions were possible if Russia refused a deal.”I can do things financially that would be very bad for Russia. I don’t want to do that because I want to get peace,” Trump said.- ‘None of us trust the Russians’ -The latest dramatic diplomatic swing came less than two weeks after Trump kicked Zelensky out of the White House complaining about the Ukrainian leader’s lack of gratitude for US assistance.Trump halted military aid and intelligence sharing with Kyiv, but that resumed after the truce proposal was agreed on Tuesday.Trump had previously said he was ready to welcome Zelensky back to the White House and speculated he could speak with Putin this week.In Kyiv, Zelensky said the United States would pile pressure on Moscow if it did not accept a ceasefire.”I understand that we can count on strong steps. I don’t know the details yet but we are talking about sanctions and strengthening Ukraine,” Zelensky told reporters.”Everything depends on whether Russia wants a ceasefire and silence, or it wants to continue killing people,” the Ukrainian leader added.He said Ukrainians had no confidence that fighting would stop. “I have emphasized this many times, none of us trust the Russians.”Ukraine is increasingly suffering on the battlefield, losing ground in the east and south of the country, where officials said eight people were killed on Wednesday.Russia has also reclaimed territory in its western Kursk region, pushing back Ukrainian troops who staged a shock offensive last August.Putin was shown on Russian television visiting troops in Kursk on Wednesday.”I am counting on the fact that all the combat tasks facing our units will be fulfilled, and the territory of the Kursk region will soon be completely liberated from the enemy,” Putin said.Russian chief of staff General Valery Gerasimov said that 430 Ukrainian troops had been captured and Putin called them “terrorists.”Ukraine military commander-in-chief General Oleksandr Syrsky indicated that some forces in Kursk were pulling back to “more favorable positions.”Russia downed 77 Ukrainian drones overnight, its defence ministry said Thursday, two days after Kyiv carried out its largest direct strike on Moscow during the three-year war.  Multiple Ukrainian cities were also under attack Thursday morning, with a 42-year-old woman killed in Kherson, according to regional military administration head Roman Mrochko.Authorities in Kyiv and Dnipropetrovsk also reported coming under attack.burs-jc/tym/lb

Le président des Palaos invite Trump à plonger avec lui pour comprendre le changement climatique

Le président des îles Palaos aimerait que Donald Trump vienne plonger avec lui afin qu’il comprenne la “mort lente” causée par le changement climatique, a-t-il déclaré lors d’un entretien à l’AFP mercredi.”Je pense que ce serait bien que nous allions faire du snorkeling et regarder ce qu’il se passe” a déclaré Surangel Whipps Junior.”Le coût de ne rien faire à propos de ça, ce sera encore pire”, a-t-il ajouté, en évoquant le changement climatique.Les îles Palaos, archipel d’environ 340 îles situées à l’est des Philippines, sont extrêmement vulnérables à la montée des eaux.M. Whipps considère que certaines îles pourraient disparaitre dans les années qui viennent.Ces derniers mois, Donald Trump a qualifié le changement climatique d’arnaque, retiré les Etats-Unis des Accords de Paris pour la seconde fois et suspendu les participations américaines aux recherches et initiatives de premier plan sur le climat. “Tout le monde semble se préoccuper de son propre portefeuille, de sa propre population, de ce qui est le mieux pour elle. Mais même les Etats-Unis comptent de nombreuses zones de basse altitude”, a déclaré M. Whipps.-“La Chine en fait plus” -Le petit Etat insulaire situé en Micronésie, habité par environ 20.000 personnes reste un soutien indéfectible des Etats-Unis.Le président des Palaos, né à Baltimore, dans le Maryland, craint que le retrait des Etats-Unis permette à la Chine de gratter du terrain sur la scène internationale.”Si Trump s’inquiète du leadership, c’est là qu’il va perdre sérieusement du terrain”, a-t-il déclaré à l’AFP à Tokyo en marge d’un sommet sur les océans.”La Chine en fait probablement plus pour le changement climatique que les Etats-Unis ces jours-ci”.Surangel Whipps Jr. a été réélu l’année dernière suite à un premier mandat qui a vu l’expansion rapide des intérêts militaires américains dans l’archipel.Son pays, est l’un des seuls à maintenir des relations diplomatiques avec Taïwan malgré les représailles de la Chine, qui a notamment interdit officieusement à ses ressortissants de se rendre dans les îles Palaos, pourtant tributaires du tourisme.”(La Chine)continue de faire pression sur nous par différents moyens”, déclare M. Whipps, insistant que la politique des Palaos ne changera pas de direction.”Tout ce qu’on veut c’est le statuquo, nous voulons maintenir la paix”.Les îles Palaos sont devenues indépendantes des Etats-Unis en 1994, mais continuent d’autoriser la présence de l’armée américaine sur son territoire en vertu d’un accord de longue date.En retour, les Etats-Unis font don de centaines de millions de dollars, et assurent la défense de l’archipel.-“Détruire leur futur” -Les Palaos se sont distinguées de leurs voisins du Pacifique en appelant à un moratoire sur l’exploitation minière en eaux profondes.Les îles tentent de dégager un consensus dans la région à l’approche d’une réunion qui pourrait fixer des règles pour l’exploitation minière dans les eaux internationales.”La science et les données ne sont pas encore disponibles” sur les impacts potentiels, a déclaré M. Whipps.Les scientifiques ont mis en garde contre le fait que l’extraction de métaux tels que le nickel et le cobalt (utilisés notamment dans les batteries des voitures électriques) dans de vastes zones de l’océan Pacifique pourrait dévaster des systèmes marins mal connus qui jouent un rôle crucial dans la régulation du climat.Pourtant, certaines nations du Pacifique telles que Nauru, Tonga et les îles Cook considèrent l’exploitation minière en eaux profondes comme une potentielle rentrée d’argent pour leur économie en berne, en particulier lorsque le changement climatique détruit d’autres industries. Le président des Palaos pense que cela révèle une vision à court terme.”Vous pensez peut être que vous sauvez votre peuple a l’heure actuelle, mais vous détruisez réellement leur futur”, a-t-il averti.Des pays vulnérables comme les Palaos ont depuis longtemps tiré la sonnette d’alarme sur le réchauffement climatique, en plaidant pour une transition plus rapide vers l’abandon des combustibles fossiles comme le charbon, et en demandant des fonds pour soutenir les pays les plus touchés par les catastrophes climatiques.”Le président Trump a 78 ans maintenant, il devrait aussi penser à ses enfants et aux enfants de ses enfants. Je pense que quand on pense à cette perspective, c’est facile”. 

Ukraine: Trump optimiste quant à un éventuel cessez-le-feu

Donald Trump a dit mercredi espérer que son homologue russe accepterait comme Kiev sa proposition d’un cessez-le-feu de 30 jours, tout en restant évasif quant à la pression qu’il pourrait exercer sur Moscou en cas de refus.Tandis que le même jour Vladimir Poutine ordonnait à son armée de “complètement libérer” la région frontalière de Koursk des forces ukrainiennes, le Kremlin n’a pas fait connaître sa position sur le projet de trêve, déclarant attendre des Etats-Unis “une information complète” à ce sujet.”Je m’attends à ce que toutes les missions de combat auxquelles nos unités sont confrontées soient accomplies et que le territoire de la région de Koursk soit bientôt complètement libéré de l’ennemi”, a de son côté lancé Vladimir Poutine, en uniforme militaire, au chef d’état-major de l’armée russe Valéri Guérassimov.Le président américain a également annoncé mercredi que des négociateurs américains se rendaient “dès maintenant” en Russie sans donner davantage de précisions sur leur agenda.- Poussée russe dans la région de Koursk -“Les militaires ukrainiens, voyant qu’il était inutile de continuer à résister, ont commencé à se rendre activement et 430 combattants ont été faits prisonniers” dans cette zone, lui a assuré ce dernier, suggérant que ceux-ci soient “traités comme des terroristes”.Le chef de l’Etat russe rendait visite aux unités militaires luttant contre les Ukrainiens dans la région de Koursk.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a parallèlement constaté que les troupes russes tentaient “clairement de mettre un maximum de pression” sur le contingent ukrainien entré dans cette région à l’été 2024.”Dans la situation la plus difficile, ma priorité a été et reste de sauver la vie des soldats ukrainiens. A cette fin, les unités des forces de défense, si nécessaire, manÅ“uvrent vers des positions plus favorables”, a renchéri dans la soirée le commandant en chef de l’armée ukrainienne Oleksandre Syrsky.Il a ainsi laissé entendre que ses hommes se repliaient dans ces territoires où les militaires russes ont revendiqué de rapides gains territoriaux ces derniers jours.- Echanges américano-russes -“Une conversation téléphonique au plus haut niveau”, entre MM. Trump et Poutine, est possible dans un “délai assez court”, a quant à lui jugé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Au début du mois, toutefois, le ministère des Affaires étrangères avait fait savoir qu’un cessez-le-feu provisoire serait “inacceptable”.Le président américain a annoncé mardi qu’il “allait parler” au chef de l’Etat russe, sans doute cette semaine.En attendant, “des gens sont en route vers la Russie dès maintenant”, a affirmé mercredi Donald Trump.La Maison Blanche a précisé que l’émissaire Steve Witkoff irait pour sa part à Moscou cette semaine, alors que le conseiller à la sécurité nationale américain Mike Waltz s’est entretenu mercredi avec son homologue russe.Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte est par ailleurs attendu mercredi à Washington pour s’entretenir avec le président américain, a annoncé sa porte-parole sur X.La proposition en vue d’une trêve a été formulée à l’issue de pourparlers mardi en Arabie Saoudite entre responsables ukrainiens et américains, après plus de trois ans de guerre. Cette rencontre a mis fin à une période de tensions entre Kiev et Washington après l’altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, à Washington.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, pour qui “la balle est maintenant dans le camp” des Russes, comme il l’a souligné mardi, a dit attendre leur réponse “avec impatience” pour “savoir s’ils sont prêts” à accepter le cessez-le-feu “sans conditions” préalables.”Si la réponse est +oui+, alors nous savons que nous avons fait de réels progrès et il y a une véritable chance de paix. Si leur réponse est +non+, ce sera très malheureux et cela rendra leurs intentions claires”, a-t-il lâché mercredi.Un peu plus tôt dans la journée, M. Zelensky avait également pressé la Russie de se prononcer sur la proposition américaine, tout en assurant dans tous les cas ne pas lui faire “confiance”.Il a appelé les Etats-Unis à prendre des mesures “fortes” en termes de sanctions et de soutien à l’Ukraine en cas de rejet russe.- “Consensus” des Européens  -Marco Rubio a en outre estimé que les Européens, pour l’instant exclus des discussions avec Kiev et Moscou, allaient “devoir être impliqués” sur l’Ukraine.Ceux-ci ont de nouveau appelé à la mise en place de garanties de sécurité destinées à dissuader la Russie de déclencher un nouvel assaut, ce qu’ils devraient rappeler au G7 des chefs des diplomaties réunis depuis mercredi au Canada.Un “consensus très large se dessine” entre Européens pour soutenir l’armée ukrainienne à l’issue du conflit, a assuré mercredi le ministre français des Armées Sébastien Lecornu.La Chine, un important partenaire de la Russie, a de son côté “pris note”, le même jour, de la proposition de trêve.Dans les rues de Kiev, cette dernière a toutefois reçu un accueil mitigé. “L’idée est bonne mais je pense que la Russie n’y consentira jamais”, tranche Roman Dounaïevski.A Kramatorsk, près du front dans le Donbass, un officier ukrainien considère également que les Russes vont poursuivre leurs attaques, même en cas de cessez-le-feu.Méfiance semblable chez des Moscovites sollicités par l’AFP. Anna Kozlova, une employée du système pénitentiaire russe, ne croit pas qu’un cessez-le-feu “mènera à la paix” et juge au contraire qu’il permettra à l’Ukraine de “se réarmer”. “Et la guerre reprendra.”

Ukraine: Trump optimiste quant à un éventuel cessez-le-feu

Donald Trump a dit mercredi espérer que son homologue russe accepterait comme Kiev sa proposition d’un cessez-le-feu de 30 jours, tout en restant évasif quant à la pression qu’il pourrait exercer sur Moscou en cas de refus.Tandis que le même jour Vladimir Poutine ordonnait à son armée de “complètement libérer” la région frontalière de Koursk des forces ukrainiennes, le Kremlin n’a pas fait connaître sa position sur le projet de trêve, déclarant attendre des Etats-Unis “une information complète” à ce sujet.”Je m’attends à ce que toutes les missions de combat auxquelles nos unités sont confrontées soient accomplies et que le territoire de la région de Koursk soit bientôt complètement libéré de l’ennemi”, a de son côté lancé Vladimir Poutine, en uniforme militaire, au chef d’état-major de l’armée russe Valéri Guérassimov.Le président américain a également annoncé mercredi que des négociateurs américains se rendaient “dès maintenant” en Russie sans donner davantage de précisions sur leur agenda.- Poussée russe dans la région de Koursk -“Les militaires ukrainiens, voyant qu’il était inutile de continuer à résister, ont commencé à se rendre activement et 430 combattants ont été faits prisonniers” dans cette zone, lui a assuré ce dernier, suggérant que ceux-ci soient “traités comme des terroristes”.Le chef de l’Etat russe rendait visite aux unités militaires luttant contre les Ukrainiens dans la région de Koursk.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a parallèlement constaté que les troupes russes tentaient “clairement de mettre un maximum de pression” sur le contingent ukrainien entré dans cette région à l’été 2024.”Dans la situation la plus difficile, ma priorité a été et reste de sauver la vie des soldats ukrainiens. A cette fin, les unités des forces de défense, si nécessaire, manÅ“uvrent vers des positions plus favorables”, a renchéri dans la soirée le commandant en chef de l’armée ukrainienne Oleksandre Syrsky.Il a ainsi laissé entendre que ses hommes se repliaient dans ces territoires où les militaires russes ont revendiqué de rapides gains territoriaux ces derniers jours.- Echanges américano-russes -“Une conversation téléphonique au plus haut niveau”, entre MM. Trump et Poutine, est possible dans un “délai assez court”, a quant à lui jugé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Au début du mois, toutefois, le ministère des Affaires étrangères avait fait savoir qu’un cessez-le-feu provisoire serait “inacceptable”.Le président américain a annoncé mardi qu’il “allait parler” au chef de l’Etat russe, sans doute cette semaine.En attendant, “des gens sont en route vers la Russie dès maintenant”, a affirmé mercredi Donald Trump.La Maison Blanche a précisé que l’émissaire Steve Witkoff irait pour sa part à Moscou cette semaine, alors que le conseiller à la sécurité nationale américain Mike Waltz s’est entretenu mercredi avec son homologue russe.Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte est par ailleurs attendu mercredi à Washington pour s’entretenir avec le président américain, a annoncé sa porte-parole sur X.La proposition en vue d’une trêve a été formulée à l’issue de pourparlers mardi en Arabie Saoudite entre responsables ukrainiens et américains, après plus de trois ans de guerre. Cette rencontre a mis fin à une période de tensions entre Kiev et Washington après l’altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, à Washington.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, pour qui “la balle est maintenant dans le camp” des Russes, comme il l’a souligné mardi, a dit attendre leur réponse “avec impatience” pour “savoir s’ils sont prêts” à accepter le cessez-le-feu “sans conditions” préalables.”Si la réponse est +oui+, alors nous savons que nous avons fait de réels progrès et il y a une véritable chance de paix. Si leur réponse est +non+, ce sera très malheureux et cela rendra leurs intentions claires”, a-t-il lâché mercredi.Un peu plus tôt dans la journée, M. Zelensky avait également pressé la Russie de se prononcer sur la proposition américaine, tout en assurant dans tous les cas ne pas lui faire “confiance”.Il a appelé les Etats-Unis à prendre des mesures “fortes” en termes de sanctions et de soutien à l’Ukraine en cas de rejet russe.- “Consensus” des Européens  -Marco Rubio a en outre estimé que les Européens, pour l’instant exclus des discussions avec Kiev et Moscou, allaient “devoir être impliqués” sur l’Ukraine.Ceux-ci ont de nouveau appelé à la mise en place de garanties de sécurité destinées à dissuader la Russie de déclencher un nouvel assaut, ce qu’ils devraient rappeler au G7 des chefs des diplomaties réunis depuis mercredi au Canada.Un “consensus très large se dessine” entre Européens pour soutenir l’armée ukrainienne à l’issue du conflit, a assuré mercredi le ministre français des Armées Sébastien Lecornu.La Chine, un important partenaire de la Russie, a de son côté “pris note”, le même jour, de la proposition de trêve.Dans les rues de Kiev, cette dernière a toutefois reçu un accueil mitigé. “L’idée est bonne mais je pense que la Russie n’y consentira jamais”, tranche Roman Dounaïevski.A Kramatorsk, près du front dans le Donbass, un officier ukrainien considère également que les Russes vont poursuivre leurs attaques, même en cas de cessez-le-feu.Méfiance semblable chez des Moscovites sollicités par l’AFP. Anna Kozlova, une employée du système pénitentiaire russe, ne croit pas qu’un cessez-le-feu “mènera à la paix” et juge au contraire qu’il permettra à l’Ukraine de “se réarmer”. “Et la guerre reprendra.”