Foot: le petit club de Mjällby champion de Suède pour la première fois de son histoire

Le petit club de Mjällby, hameau du sud de la Suède d’un peu plus d’un millier d’habitants, a remporté lundi le championnat de foot national, un sacre inédit à trois journées de la fin de la compétition.”C’est vraiment libérateur de pouvoir vivre cela (avant même la fin du championnat), c’est quelque chose”, s’est exclamé son entraîneur, Anders Torstensson, à la radio suédoise SR, avant d’ajouter qu’il n’était pas prêt de se coucher.Fondé en 1939, Mjällby AIF, dont le slogan est de “rendre possible l’impossible” s’est imposé 2 à 0 à l’extérieur face à l’IFK Göteborg.Ancien officier puis directeur de lycée, Torstensson, 59 ans, a joué enfant sous les couleurs de Mjällby puis sur la pelouse de Strandvallen, le stade d’un hameau de 800 habitants Hällevik, en face du camping, où l’équipe est domiciliée depuis 1953.Avant même la fin de la rencontre à Göteborg, qui a remporté deux fois la Coupe de l’UEFA (en 1982 et 1987), les supporters de Mjällby – un millier au moins avaient fait le déplacement, ont tenté d’envahir la pelouse et le match a été interrompu temporairement.”Je n’avais jamais pensé qu’une telle chose arriverait dans ma vie, je suis tellement heureux de faire partie de ce groupe, nous avons montré qu’un collectif peut aller incroyablement loin”, a confié à la télévision HBO Max l’un des buteurs, Jacob Bergström.Avec encore trois journées de championnat à disputer, l’équipe au budget modeste compte 66 points et peut songer à s’attaquer au record de l’Allsvenskan, qui est de 67 points. 

Une partie du web mondial perturbée depuis une demi-journée par une panne du cloud d’Amazon

Une panne majeur au sein de serveurs aux Etats-Unis d’Amazon Web Services (AWS), première plateforme de “cloud” au monde, a affecté lundi de nombreux services, jeux et applications en ligne, comme Snapchat, Fortnite ou des banques, avec un regain de perturbations dans la soirée après une première accalmie.Le site de location de logements Airbnb, le forum communautaire Reddit, le service de paiement en ligne Venmo, celui de visioconférence Zoom ou encore les jeux vidéo Roblox et Brawl Stars… Des applications au cœur du quotidien de millions de personnes se sont grippées après une défaillance localisée peu après 7H00 GMT dans un centre d’AWS en Virginie, non loin de Washington, illustrant la dépendance du monde aux infrastructures des géants de la tech américaine.La situation semblait sur le point de rentrer dans l’ordre à l’heure du déjeuner en Europe, AWS indiquant vers 10h30 GMT sur son site de maintenance que “la plupart des opérations du service AWS (fonctionnaient) désormais normalement”.Mais les mises à jours suivantes du site de maintenance ont égrené des difficultés supplémentaires, qui ont touché de nouveaux clients pendant que d’autres, comme la banque britannique Lloyds ou la start-up de l’IA Perplexity annonçaient le rétablissement de leurs services.Selon le site Downdetector, où les internautes peuvent signaler des difficultés de connexion, une résurgence de défaillances après une accalmie a fait de nouvelles victimes aux Etats-Unis autour de 15H00 GMT, comme le jeu Battlefield, la compagnie aérienne Delta ou la plateforme de vidéos Netflix.- “Dépendance” -Filiale d’Amazon, AWS est la plus important plateforme mondiale d’informatique “en nuage” (cloud) qui fournit aux entreprises des centres de données mutualisés, des serveurs privés ou des outils d’intelligence artificielle (IA). Elle pèse près d’un tiers du marché mondial de ce secteur, en pleine expansion sous l’essor rapide de l’IA, devant Microsoft Azure et Google Cloud qui se partagent le deuxième tiers, selon le cabinet Synergy Research Group.Dans un premier temps, AWS avait attribué la panne à un problème, vite résolu, de DNS, le système de nom de domaines des sites internet, celui qui permet aux requêtes informatiques d’être guidées jusqu’à la bonne destination.Mais c’est finalement une défaillance plus grave qui a émergé, AWS annonçant sur son site vers 16H00 GMT que “la cause profonde est un sous-système interne chargé de surveiller le bon fonctionnement des répartiteurs de charge réseau”. Autrement dit la défaillance, non encore expliquée, ne concerne pas seulement le système de navigation mais la tour de contrôle.Cette panne “met en évidence les défis liés à la dépendance” aux fournisseurs de services basés à l’étranger comme Amazon, Microsoft et Alphabet (Google), et qui concentrent une partie importante des clients dans le monde, estime Junade Ali, expert en cybersécurité à l’IET (Institution of Engineering and Technology), au Royaume-Uni.Elle soulève “de sérieuses questions” sur la pertinence pour les entreprises “d’externaliser tout ou partie de leur infrastructure essentielle à un petit groupe de fournisseurs tiers afin de réaliser des économies sur l’hébergement”, pointe l’analyste financier britannique Michael Hewson.”Cette dépendance excessive à l’égard d’un seul fournisseur menace désormais plus que la simple disponibilité des services : elle met en péril la réputation de la marque et la confiance des clients”, souligne Gadjo Sevilla, analyste chez EMarketer, évoquant la nécessité pour les clients d’AWS de prévoir des stratégies de redondance, synonymes de coûts financiers et énergétiques supplémentaires.En juillet 2024, une autre panne informatique, liée à la mise à jour d’un logiciel du groupe de cybersécurité CrowdStrike sur Windows, avait paralysé des aéroports, des hôpitaux et de nombreuses autres organisations, provoquant une gigantesque pagaille à travers le monde.D’après Microsoft, cette panne d’un logiciel, et non d’un infrastructure, avait touchée environ 8,5 millions d’appareils dont les utilisateurs étant confrontés à des “écrans bleus de la mort” qui rendaient le redémarrage impossible.

Une partie du web mondial perturbée depuis une demi-journée par une panne du cloud d’Amazon

Une panne majeur au sein de serveurs aux Etats-Unis d’Amazon Web Services (AWS), première plateforme de “cloud” au monde, a affecté lundi de nombreux services, jeux et applications en ligne, comme Snapchat, Fortnite ou des banques, avec un regain de perturbations dans la soirée après une première accalmie.Le site de location de logements Airbnb, le forum communautaire Reddit, le service de paiement en ligne Venmo, celui de visioconférence Zoom ou encore les jeux vidéo Roblox et Brawl Stars… Des applications au cœur du quotidien de millions de personnes se sont grippées après une défaillance localisée peu après 7H00 GMT dans un centre d’AWS en Virginie, non loin de Washington, illustrant la dépendance du monde aux infrastructures des géants de la tech américaine.La situation semblait sur le point de rentrer dans l’ordre à l’heure du déjeuner en Europe, AWS indiquant vers 10h30 GMT sur son site de maintenance que “la plupart des opérations du service AWS (fonctionnaient) désormais normalement”.Mais les mises à jours suivantes du site de maintenance ont égrené des difficultés supplémentaires, qui ont touché de nouveaux clients pendant que d’autres, comme la banque britannique Lloyds ou la start-up de l’IA Perplexity annonçaient le rétablissement de leurs services.Selon le site Downdetector, où les internautes peuvent signaler des difficultés de connexion, une résurgence de défaillances après une accalmie a fait de nouvelles victimes aux Etats-Unis autour de 15H00 GMT, comme le jeu Battlefield, la compagnie aérienne Delta ou la plateforme de vidéos Netflix.- “Dépendance” -Filiale d’Amazon, AWS est la plus important plateforme mondiale d’informatique “en nuage” (cloud) qui fournit aux entreprises des centres de données mutualisés, des serveurs privés ou des outils d’intelligence artificielle (IA). Elle pèse près d’un tiers du marché mondial de ce secteur, en pleine expansion sous l’essor rapide de l’IA, devant Microsoft Azure et Google Cloud qui se partagent le deuxième tiers, selon le cabinet Synergy Research Group.Dans un premier temps, AWS avait attribué la panne à un problème, vite résolu, de DNS, le système de nom de domaines des sites internet, celui qui permet aux requêtes informatiques d’être guidées jusqu’à la bonne destination.Mais c’est finalement une défaillance plus grave qui a émergé, AWS annonçant sur son site vers 16H00 GMT que “la cause profonde est un sous-système interne chargé de surveiller le bon fonctionnement des répartiteurs de charge réseau”. Autrement dit la défaillance, non encore expliquée, ne concerne pas seulement le système de navigation mais la tour de contrôle.Cette panne “met en évidence les défis liés à la dépendance” aux fournisseurs de services basés à l’étranger comme Amazon, Microsoft et Alphabet (Google), et qui concentrent une partie importante des clients dans le monde, estime Junade Ali, expert en cybersécurité à l’IET (Institution of Engineering and Technology), au Royaume-Uni.Elle soulève “de sérieuses questions” sur la pertinence pour les entreprises “d’externaliser tout ou partie de leur infrastructure essentielle à un petit groupe de fournisseurs tiers afin de réaliser des économies sur l’hébergement”, pointe l’analyste financier britannique Michael Hewson.”Cette dépendance excessive à l’égard d’un seul fournisseur menace désormais plus que la simple disponibilité des services : elle met en péril la réputation de la marque et la confiance des clients”, souligne Gadjo Sevilla, analyste chez EMarketer, évoquant la nécessité pour les clients d’AWS de prévoir des stratégies de redondance, synonymes de coûts financiers et énergétiques supplémentaires.En juillet 2024, une autre panne informatique, liée à la mise à jour d’un logiciel du groupe de cybersécurité CrowdStrike sur Windows, avait paralysé des aéroports, des hôpitaux et de nombreuses autres organisations, provoquant une gigantesque pagaille à travers le monde.D’après Microsoft, cette panne d’un logiciel, et non d’un infrastructure, avait touchée environ 8,5 millions d’appareils dont les utilisateurs étant confrontés à des “écrans bleus de la mort” qui rendaient le redémarrage impossible.

Une plainte visant les activités de conseil du couple Estrosi déposée au Parquet national financier

Une plainte visant les activités de conseil de Christian Estrosi, maire Horizons de Nice, et de son épouse Laura Tenoudji a été déposée au Parquet national financier, indique ce dernier lundi sans plus de précisions sur l’ouverture ou non d’une enquête.Cette plainte, révélée par le quotidien Nice-Matin, a été immédiatement dénoncée comme une “boule puante” politique par les avocats de M. Estrosi.Elle a été déposée pour un “lanceur d’alerte”, souhaitant l’anonymat, travaillant pour la société Smart Good Things Holding, selon l’avocat de cet employé, Me Guillaume Sergent, qui indique l’avoir également déposée au parquet de Marseille.Cette “plainte contre X” pour “abus de biens sociaux” et “recel d’abus de biens sociaux” évoque un montant d’honoraires de 1.512.000 euros perçus, entre mai 2024 et juin 2025, par le couple Estrosi-Tenoudji, de la part de la société Smart Good Things Holding.”Mon client s’interroge sur la réalité des prestations effectuées par Christian Estrosi et Laura Tenoudji”, indique à l’AFP Me Sergent.Dirigée par l’homme d’affaires franco-israélien Serge Bueno, Smart Good Things Holding est une entreprise en partie détenue par l’ex-basketteur Tony Parker, qui a notamment promu des boissons instantanées en poudre.La plainte évoque notamment des honoraires de 960.000 euros, à raison de 480.000 euros pour la société Hopkins & Hopkins de Christian Estrosi et la même somme pour celle de son épouse, Startup Story, qui concerneraient un intéressement, signé en novembre 2023, sur la vente, quelques mois seulement après sa création, d’une filiale de la société Smart Good Things Holding.Cette filiale, Salva, revendue au groupe mutualiste Garance, pour un montant selon Nice-Matin de 50 millions d’euros, permet de “cagnotter” lors d’achats dans de grandes enseignes pour s’assurer un revenu lors de sa retraite.Le reste des prestations de conseil évoquées par le plaignant s’élèverait à 192.000 euros pour Christian Estrosi et 360.000 euros pour Laura Tenoudji, par ailleurs chroniqueuse télé.Réagissant à ces accusations, Pierre-Olivier Sur et Mathias Chichportich, avocats de M. Estrosi, dénoncent “une boule puante à quelques mois des municipales” auxquelles il est candidat à sa succession.Ils soulignent que leur client “dirige une société de conseil et exerce son activité dans le strict respect des règles applicables aux élus”.”Le prétendu plaignant feint sans doute d’ignorer, dans la seule intention de nuire à la probité de notre client, que Christian Estrosi exerce cette activité de dirigeant sans percevoir de salaire ou de commission autres que les sommes facturées par sa société”, écrivent-ils dans un communiqué transmis à l’AFP.

Bolivie : le président élu promet de rétablir les relations avec Washington

Le président élu de la Bolivie, Rodrigo Paz, a annoncé lundi que les relations diplomatiques avec les États-Unis, rompues depuis 2008, seraient rétablies, confirmant sa volonté de ramener le pays sur la scène internationale après vingt ans de gouvernements socialistes.”Dans le cas précis des États-Unis (…), cette relation sera rétablie”, a assuré l’économiste de 58 ans, lors de sa première conférence de presse au lendemain de sa victoire au second tour de la présidentielle.Les relations entre la Bolivie et les États-Unis ont été rompues en 2008 lorsque l’ancien président Evo Morales a expulsé l’ambassadeur Philip Goldberg, l’accusant de soutenir un mouvement de droite qui aurait cherché, selon lui, à diviser le pays andin.Le Département d’État avait nié ces accusations et, par mesure de réciprocité, expulsé l’ambassadeur bolivien.Evo Morales, proche allié pendant ses mandats (2006-2019) de Cuba et du Venezuela, avait également expulsé l’agence antidrogue américaine (DEA) et l’agence américaine pour le développement international (USAID), sous les mêmes accusations. Le climat distant entre les États-Unis et la Bolivie s’est maintenu sous le mandat du président sortant Luis Arce. Ce rapprochement survient au moment où les relations des États-Unis avec plusieurs pays d’Amérique latine, dont le Venezuela et la Colombie, sont actuellement tendues, marquées par les menaces, les sanctions et la méfiance de Washington envers les gouvernements de gauche de la région.  Rodrigo Paz a remporté le second tour face à l’ancien président de droite Jorge “Tuto” Quiroga avec 54,6% des voix après le dépouillement de 97,8% des bulletins, selon le Tribunal suprême électoral (TSE).Dimanche, dans un discours prononcé après la publication des résultats, le président élu s’était félicité de voir la Bolivie “peu à peu retrouver sa place sur la scène internationale”. “Il faut ouvrir la Bolivie au monde et lui redonner un rôle”, avait-il plaidé. – “occasion de transformation” -Dans un communiqué dimanche, le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio l’a félicité, saluant “une occasion de transformation”, après “deux décennies de mauvaise gestion”. Il avait ajouté que les États-Unis étaient prêts à coopérer avec la Bolivie sur la sécurité régionale, les investissements et la lutte contre l’immigration illégale.”Nous avons dialogué particulièrement avec le gouvernement des États-Unis. Je pense que c’est très important”, a ajouté lundi Rodrigo Paz, accompagné de son futur vice-président Edmand Lara.Le sénateur de centre droit accède au pouvoir dans un pays qui, sous Evo Morales, a poussé très loin le virage à gauche : nationalisation des ressources énergétiques, alliances avec le Venezuela d’Hugo Chavez, Cuba, la Chine, la Russie ou encore l’Iran.Héritier d’une influente dynastie politique, Rodrigo Paz est un modéré au ton populiste, qui se présente comme un homme de consensus. Il succédera le 8 novembre à l’impopulaire Luis Arce, qui a renoncé à se représenter et quittera le pouvoir au terme d’un mandat de cinq ans marqué par la pire crise économique que le pays ait connue en 40 ans.La chute des exportations de gaz, due au manque d’investissements, a tari les réserves en dollars et rendu intenable la coûteuse politique de subvention des carburants. Faute de devises pour les importer, la pénurie d’essence et de diesel s’aggrave et les prix s’envolent.L’inflation annuelle dépasse à présent 23%, et les longues files de véhicules attendant un hypothétique réapprovisionnement des stations-service sont devenues banales dans ce pays presque deux fois plus grand que la France, mais avec 11,3 millions d’habitants.Rodrigo Paz, comme son rival, a prôné pendant sa campagne des politiques fondées sur une forte réduction des dépenses publiques, notamment des subventions aux carburants, et une plus grande ouverture au secteur privé. Il a défendu un “capitalisme pour tous” et la rigueur budgétaire avant tout nouvel endettement.

Au Royaume-Uni, la pression monte pour retirer au prince Andrew tous ses titres

Les voix se multiplient au Parlement britannique pour demander le retrait des titres du prince Andrew, rattrapé par l’affaire Epstein, tandis que la famille royale se prépare à de nouvelles révélations embarrassantes avec la publication des mémoires posthumes de son accusatrice Virginia Giuffre.Une telle privation de ses titres marquerait une nouvelle étape dans le déshonneur pour le frère du roi Charles III, après qu’il eut annoncé lui-même vendredi renoncer au titre de duc de York.Andrew, 65 ans, est tombé en disgrâce en raison de sa proximité avec Jeffrey Epstein, le pédocriminel américain retrouvé mort dans sa prison en 2019 avant son procès pour crimes sexuels. Bien que mis à l’écart de la famille royale depuis 2019, le scandale n’a cessé de l’entourer depuis. Sa renonciation vendredi est intervenue sous pression de Charles III, après la publication des premiers extraits des mémoires de Virginia Giuffre, la principale plaignante dans l’affaire Epstein.Ces mémoires, “Nobody’s Girl”, sortiront en librairie mardi. Dans des extraits publiés par plusieurs médias, Virginia Giuffre, qui a mis fin à ses jours en avril dernier, raconte avoir été utilisée comme esclave sexuelle par Epstein et avoir eu des relations sexuelles avec Andrew à trois reprises, dont une quand elle avait 17 ans. Le prince a toujours rejeté ces accusations mais le scandale est une source permanente d’embarras pour le palais de Buckingham. Selon des sources citées par la BBC, le palais se prépare à affronter “encore des jours difficiles”.- Poursuites judiciaires -Pour Andrew Lownie, l’auteur d’une biographie consacrée au prince et à son ex-épouse Sarah Ferguson parue en août, ce dernier pourrait même faire face à des poursuites judiciaires.”Je crois que si la police de Londres avait correctement enquêté sur ces allégations de trafic sexuel, il aurait déjà été inculpé (…)”, a-t-il dit à l’AFP. La police a annoncé dimanche enquêter sur une information de presse selon laquelle Andrew a chargé un officier de chercher des informations pour discréditer Mme Giuffre.Dans l’immédiat, plusieurs députés ont appelé à un débat au Parlement sur le retrait officiel des titres d’Andrew.Rachael Maskell, députée de la ville de York, a déposé une proposition de loi visant à permettre au roi ou à une commission parlementaire de l’en priver.Cette élue indépendante entend adresser cette semaine un courrier aux ministres pour les inciter à soutenir ce texte.Précédent historique : en 1917, une loi avait été votée pour retirer les titres de pairs et de princes à ceux s’étant battus contre les Britanniques pendant la Première Guerre mondiale.- Règle non écrite -D’autres élus veulent aller plus loin et voudraient saisir l’occasion pour renforcer la supervision parlementaire de la famille royale.Ainsi, un membre travailliste de la Chambre des Lords, George Foulkes, a écrit dimanche aux autorités des deux chambres du Parlement afin de demander une révision des règles qui limitent les questions pouvant être posées sur la famille royale.”Il n’y a pas d’interdiction formelle mais l’usage veut qu’on ne pose pas de questions sur les membres de la famille royale”, a expliqué à l’AFP Robert Hazell, professeur de sciences politiques à University College London (UCL).Concrètement, “aucune question ne peut être posée qui mette directement en avant le nom du souverain ou l’influence de la Couronne devant le Parlement ou qui critique le souverain ou la famille royale”, explique-t-il.George Foulkes a également déclaré au Guardian que le bureau de dépôt des Lords avait systématiquement rejeté les questions qu’il avait voulu poser cette année sur Andrew et le rôle qu’il avait joué à l’époque où il était représentant spécial du Royaume-Uni pour le commerce et l’investissement – rôle qu’il a abandonné en 2011.Un rôle dernièrement revenu dans l’actualité à la faveur d’un autre scandale, dans lequel Andrew a aussi été mis en cause en raison de ses liens avec un Chinois soupçonné d’espionnage.

Polluants éternels: l’eau du robinet interdite à la consommation dans un 2e village des Vosges

L’eau du robinet a été déclarée lundi impropre à la consommation pour les personnes sensibles dans le village de Tendon (Vosges), à cause d’un taux anormalement élevé de PFAS, des polluants éternels, a indiqué la préfecture, qui avait déjà pris il y a six jours un arrêté similaire concernant un autre village du département.À Tendon, “la concentration totale des 20 principaux PFAS s’élève en moyenne à 0,14 microgramme par litre”, alors que la norme maximale autorisée est de 0,1, a précisé la préfecture des Vosges dans un communiqué.L’interdiction vaut pour les personnes sensibles, c’est-à-dire “âgées et très fragilisées”, les enfants de moins de deux ans, les femmes enceintes ou allaitantes, et les personnes immunodéprimées.Le 14 octobre, les services de l’État avaient pris un arrêté similaire pour le village des Arrentès-de-Corcieux, situé à une vingtaine de kilomètres, où les analyses de l’eau étaient encore plus alarmantes, avec 0,73 microgramme de PFAS par litre d’eau. L’interdiction de boire l’eau du robinet y est générale, et pas seulement pour les personnes sensibles.Dans les deux localités, la préfecture a interdit la consommation d’eau ainsi que son utilisation pour la préparation des biberons et prévoit de distribuer des bouteilles à la population.Dix-sept communes sont concernées par la même problématique dans les Ardennes et la Meuse.Dans ce dernier département, la préfecture a indiqué lundi à l’AFP qu’elle avait adressé un signalement à la justice concernant l’épandage irrégulier de boues d’épuration et de compost, qui pourrait être à l’origine de la pollution.Le préfet Xavier Delarue a signalé ces faits au parquet de Verdun sur la base de l’article 40 du Code de procédure pénale – qui fait obligation à une “autorité constituée” d’informer la justice d’un crime ou délit porté à sa connaissance. Lors d’une réunion publique la semaine dernière à Louppy-sur-Loison, un des quatre villages meusiens privés d’eau potable pour cause de PFAS, le préfet avait précisé qu’il visait la société Natura Verde, qui exploite une “plateforme de compostage” dans le village voisin de Juvigny-sur-Loison. Selon une enquête menée par plusieurs services de l’État, l’entreprise “n’aurait pas respecté les règles de compost et d’épandage”, affirme le quotidien régional l’Est Républicain. Utilisés dans de nombreux objets pour leurs propriétés antiadhésives, imperméabilisantes ou leur résistance à la chaleur, les PFAS, substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées, dits “polluants éternels”, peuvent avoir des effets délétères sur la santé (taux de cholestérol, cancers, effets sur la fertilité et le développement des fœtus).Dans les Vosges, “plusieurs campagnes de prélèvement” ont déjà couvert “près de 99% du réseau d’eau à ce jour”, selon les services de l’Etat.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Brésil: feu vert à l’exploration pétrolière au large de l’Amazonie

La compagnie pétrolière publique brésilienne Petrobras a annoncé lundi avoir obtenu l’autorisation d’explorer en quête de pétrole au large de l’Amazonie, un projet dénoncé par les écologistes qui se voit confirmé à quelques semaines de la COP30 au Brésil.Ce projet est poussé par le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui accueillera la conférence climat de l’ONU en novembre dans la ville amazonienne de Belem.Pour ses détracteurs, ce chantier pétrolier est le symbole des contradictions de Lula, qui se veut en même temps à l’avant-garde de la lutte contre le changement climatique et pour la défense de la forêt amazonienne.Le forage doit débuter “immédiatement, pour une durée de cinq mois”, à l’aide d’une sonde déjà présente sur place, a annoncé le géant pétrolier dans un communiqué envoyé à l’AFP.”Petrobras a satisfait à toutes les exigences établies par (l’organe public de surveillance) Ibama, respectant intégralement le processus de licence environnementale”, a détaillé la compagnie.Concrètement, la licence porte sur “le forage d’un puits d’exploration” situé “en eaux profondes à 500 km de l’embouchure de l’Amazone et à 175 km de la côte”.Il se trouve dans une vaste région maritime nommée Marge Equatoriale, où le Guyana voisin a découvert d’énormes réserves de pétrole.L’Ibama a affirmé de son côté avoir délivré cette autorisation “à l’issue d’un rigoureux processus”.”Cette autorisation est un sabotage de la COP et va à l’encontre du rôle de leader climatique revendiqué par le président Lula sur la scène internationale”, a réagi l’Observatoire du climat dans un communiqué.Ce collectif d’ONG a annoncé son intention d'”aller en justice pour dénoncer les illégalités et les défauts techniques du processus de délivrance de licence, qui pourraient faire en sorte qu’il soit annulé”.- “Nouvelle frontière” -Le Brésil est le huitième producteur mondial de pétrole avec 3,4 millions de barils par jour en 2024. La moitié de son énergie provient cependant de sources renouvelables.”La Marge Equatoriale représente l’avenir de notre souveraineté énergétique. Nous défendons une exploration avec une responsabilité environnementale totale, en accord avec les standards internationaux”, a déclaré sur le réseau social X Alexandre Silveira, ministre brésilien de l’Energie.”À travers cette exploration, la compagnie cherche à obtenir plus d’informations géologiques et à évaluer la présence de pétrole et de gaz dans la zone à une échelle (viable du point de vue) économique. Il n’y a pas de production de pétrole à ce stade”, a expliqué Petrobras.”Nous espérons obtenir d’excellents résultats et prouver l’existence de pétrole dans la partie brésilienne de cette nouvelle frontière énergétique mondiale”, a fait savoir la présidente de la compagnie, Magda Chambriard.Lula argumente que l’argent du pétrole peut servir à financer la transition énergétique.Mais pour Ilan Zugman, directeur de l’ONG 350.org pour l’Amérique latine, l’exploration pétrolière au large de l’Amazonie est une “erreur historique”.”Il est urgent de construire un plan de transition énergétique juste, basé sur les énergies renouvelables, qui respecte les peuples indigènes” et autres communautés traditionnelles, a-t-il ajouté.L’Ibama avait refusé à Petrobras une licence d’exploration en 2023, estimant que la compagnie n’avait pas présenté les garanties nécessaires pour protéger la faune en cas de fuite de pétrole. La compagnie avait présenté un recours pour que cette décision soit reconsidérée, et la pression a augmenté de la part de Lula, qui a déclaré il y a quelques mois que l’Ibama était une agence gouvernementale agissant comme si elle était “contre le gouvernement”. En février, une note technique de l’Ibama consultée par l’AFP recommandait de “refuser la licence environnementale”, soulignant le risque de “perte massive de biodiversité dans un écosystème marin hautement sensible”.L’approbation de la licence a été accordée après des tests pré-opérationnels réalisés par Petrobras en août pour montrer sa capacité à réagir à une éventuelle marée noire.

Brésil: feu vert à l’exploration pétrolière au large de l’Amazonie

La compagnie pétrolière publique brésilienne Petrobras a annoncé lundi avoir obtenu l’autorisation d’explorer en quête de pétrole au large de l’Amazonie, un projet dénoncé par les écologistes qui se voit confirmé à quelques semaines de la COP30 au Brésil.Ce projet est poussé par le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui accueillera la conférence climat de l’ONU en novembre dans la ville amazonienne de Belem.Pour ses détracteurs, ce chantier pétrolier est le symbole des contradictions de Lula, qui se veut en même temps à l’avant-garde de la lutte contre le changement climatique et pour la défense de la forêt amazonienne.Le forage doit débuter “immédiatement, pour une durée de cinq mois”, à l’aide d’une sonde déjà présente sur place, a annoncé le géant pétrolier dans un communiqué envoyé à l’AFP.”Petrobras a satisfait à toutes les exigences établies par (l’organe public de surveillance) Ibama, respectant intégralement le processus de licence environnementale”, a détaillé la compagnie.Concrètement, la licence porte sur “le forage d’un puits d’exploration” situé “en eaux profondes à 500 km de l’embouchure de l’Amazone et à 175 km de la côte”.Il se trouve dans une vaste région maritime nommée Marge Equatoriale, où le Guyana voisin a découvert d’énormes réserves de pétrole.L’Ibama a affirmé de son côté avoir délivré cette autorisation “à l’issue d’un rigoureux processus”.”Cette autorisation est un sabotage de la COP et va à l’encontre du rôle de leader climatique revendiqué par le président Lula sur la scène internationale”, a réagi l’Observatoire du climat dans un communiqué.Ce collectif d’ONG a annoncé son intention d'”aller en justice pour dénoncer les illégalités et les défauts techniques du processus de délivrance de licence, qui pourraient faire en sorte qu’il soit annulé”.- “Nouvelle frontière” -Le Brésil est le huitième producteur mondial de pétrole avec 3,4 millions de barils par jour en 2024. La moitié de son énergie provient cependant de sources renouvelables.”La Marge Equatoriale représente l’avenir de notre souveraineté énergétique. Nous défendons une exploration avec une responsabilité environnementale totale, en accord avec les standards internationaux”, a déclaré sur le réseau social X Alexandre Silveira, ministre brésilien de l’Energie.”À travers cette exploration, la compagnie cherche à obtenir plus d’informations géologiques et à évaluer la présence de pétrole et de gaz dans la zone à une échelle (viable du point de vue) économique. Il n’y a pas de production de pétrole à ce stade”, a expliqué Petrobras.”Nous espérons obtenir d’excellents résultats et prouver l’existence de pétrole dans la partie brésilienne de cette nouvelle frontière énergétique mondiale”, a fait savoir la présidente de la compagnie, Magda Chambriard.Lula argumente que l’argent du pétrole peut servir à financer la transition énergétique.Mais pour Ilan Zugman, directeur de l’ONG 350.org pour l’Amérique latine, l’exploration pétrolière au large de l’Amazonie est une “erreur historique”.”Il est urgent de construire un plan de transition énergétique juste, basé sur les énergies renouvelables, qui respecte les peuples indigènes” et autres communautés traditionnelles, a-t-il ajouté.L’Ibama avait refusé à Petrobras une licence d’exploration en 2023, estimant que la compagnie n’avait pas présenté les garanties nécessaires pour protéger la faune en cas de fuite de pétrole. La compagnie avait présenté un recours pour que cette décision soit reconsidérée, et la pression a augmenté de la part de Lula, qui a déclaré il y a quelques mois que l’Ibama était une agence gouvernementale agissant comme si elle était “contre le gouvernement”. En février, une note technique de l’Ibama consultée par l’AFP recommandait de “refuser la licence environnementale”, soulignant le risque de “perte massive de biodiversité dans un écosystème marin hautement sensible”.L’approbation de la licence a été accordée après des tests pré-opérationnels réalisés par Petrobras en août pour montrer sa capacité à réagir à une éventuelle marée noire.