Ukraine: Trump juge “plus facile” de traiter avec la Russie, 4 morts dans de nouvelles frappes

Le président américain Donald Trump a déclaré qu’il trouvait “plus facile” de traiter avec la Russie qu’avec l’Ukraine dans le cadre des efforts pour mettre fin à la guerre, quelques jours avant des pourparlers prévus en Arabie saoudite entre négociateurs américains et ukrainiens alors que de nouvelles frappes russes ont fait quatre morts en Ukraine dans la nuit de vendredi à samedi.”Je trouve franchement qu’il est plus difficile de traiter avec l’Ukraine, qui n’a pas les cartes en main”. “Il est peut-être plus facile de traiter avec la Russie”, a indiqué vendredi Donald Trump.Le président américain avait affirmé plus tôt qu’il imposerait à la Russie de nouvelles sanctions si elle ne cessait de frapper l’Ukraine et rechignait à la paix.”Compte tenu du fait que la Russie +pilonne+ actuellement l’Ukraine sur le champ de bataille, j’envisage fortement des sanctions bancaires, des sanctions et des droits de douane à grande échelle contre la Russie jusqu’à ce qu’un cessez-le-feu et un accord définitif sur la paix soient conclus”, a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.Mais dans la nuit de vendredi à samedi, de nouvelles frappes russes ont fait quatre morts dans l’est de l’Ukraine, selon les autorités régionales, au lendemain d’une attaque massive de drones et de missiles sur les infrastructures énergétiques de l’Ukraine.”A ce stade, il y a quatre morts et 18 blessés”. “Les Russes ont frappé la ville à trois reprises au cours de la nuit. Selon les premières informations, 4 bâtiments à plusieurs étages ont été endommagés”, a écrit samedi Vadim Filachkine le chef de l’administration civile et militaire de la région de Donetsk sur la messagerie Telegram samedi.Après le gel de la transmission de renseignements américains à l’Ukraine, confirmé mercredi par la CIA, Washington a aussi “temporairement suspendu” l’accès de Kiev à son imagerie spatiale, a annoncé vendredi un porte-parole de la National Geospatial-Intelligence Agency (NGI).Donald Trump avait ordonné lundi une pause dans l’aide militaire des Etats-Unis à l’Ukraine, après sa spectaculaire altercation la semaine dernière avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.Le secrétaire d’État Marco Rubio “a souligné que le président Trump est déterminé à mettre fin à la guerre dès que possible et a insisté sur le fait que toutes les parties doivent prendre des mesures pour garantir une paix durable”, au cours d’un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Andriï Sybiga, a indiqué la porte-parole américaine Tammy Bruce.- “La paix dès que possible” -Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, malmené ces dernières semaines par son homologue américain qui a repris à son compte l’argumentaire du Kremlin, a de son côté de nouveau réclamé l’instauration dans un premier temps d’une trêve des frappes aériennes, voyant dans la dernière salve une nouvelle preuve du peu de disposition de Moscou pour la paix.”Les premières étapes pour établir une paix réelle devraient être de forcer la seule source de cette guerre, c’est-à-dire la Russie, à mettre fin à de telles attaques”, a-t-il écrit sur X, demandant une “interdiction” de l’usage “de missiles, de drones à longue portée et de bombes” aériennes.De son côté, l’Ukraine s’est engagée dans “un travail très intensif avec l’équipe du président Trump” avec un objectif: “la paix dès que possible”, a ajouté dans la soirée M. Zelensky, dans son adresse quotidienne à ses concitoyens.Le président ukrainien doit se rendre lundi en Arabie saoudite pour rencontrer le prince héritier saoudien, la veille d’une rencontre prévue dans ce pays entre les délégations américaine et ukrainienne.Cette rencontre entre des délégations américaine et ukrainienne doit définir “un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial”, selon Steve Witkoff, émissaire américain pour le Moyen-Orient.Le président turc Recep Tayyip Erdogan, dont le pays est un acteur incontournable du bassin de la mer Noire et la deuxième armée de l’Otan après les Etats-Unis, a appelé à “cesser les attaques dans les airs et en mer comme mesure de confiance entre les parties”.- “Attaque combinée” -Tôt vendredi, l’Ukraine a été visée dans une attaque combinée par au moins 58 missiles et 194 drones russes, selon l’armée ukrainienne. Pour les contrer, elle a notamment utilisé des chasseurs français Mirage 2000 livrés par la France le mois dernier, qui “ont très bien travaillé”, a souligné Volodymyr Zelensky.L’armée de l’air ukrainienne a précisé avoir abattu au moins 134 cibles, dont 34 missiles et 100 drones, au moment où la suspension de l’aide militaire américaine fait craindre un affaiblissement de ses capacités de défense antiaérienne.Selon des médias et des observateurs, la situation s’est dégradée pour les forces ukrainiennes occupant une partie de la région russe de Koursk dont Kiev compte se servir comme d’une monnaie d’échange, mais où elles ont subi une “percée” des forces russes menaçant leurs voies de ravitaillement.- “Réarmer l’Europe” -Pour faire face au désengagement américain sur le continent, les 27 dirigeants européens ont donné jeudi leur feu vert au plan de la Commission européenne, baptisé “Réarmer l’Europe”, qui vise à mobiliser 800 milliards d’euros pour augmenter les capacités de défense.L’UE a annoncé avoir informé plusieurs pays de l’Otan – Royaume-Uni, Turquie, Canada, Norvège et Islande – des résultats de son sommet extraordinaire, lors d’une visioconférence en matinée.Le Premier ministre britannique Keir Starmer a salué vendredi les “progrès” réalisés par l’UE lors de ce sommet, estimant qu’ils constituaient un “pas en avant historique”, selon une porte-parole de Downing Street.Le ministre français des Armées, Sébastien Lecornu, doit recevoir mercredi ses homologues des quatre autres poids lourds militaires européens – Allemagne, Italie, Pologne, Royaume-Uni – pour “coordonner leur action en soutien à Kiev”.

Taxes ou non? Une semaine d’atermoiements de Trump tend les acteurs économiques

Deux pas en avant, un pas en arrière. Donald Trump a soufflé le chaud et le froid durant une semaine où les retournements ont été nombreux sur les droits de douane visant le Canada et le Mexique, pour finalement en suspendre une part importante.En trois jours, les droits de douane de 25%, imposés début février et retardés un mois dans la foulée, sont devenus effectifs, avant d’être largement abandonnés, a priori jusqu’au 2 avril, date d’entrée en vigueur des droits de douane dits “réciproques”.Ces derniers visent à taxer les produits provenant d’un pays lorsqu’ils entrent aux Etats-Unis au même niveau que le sont les produits américains arrivant dans cet autre pays.Les droits de douane devaient mettre la pression sur le Canada et le Mexique, auxquels Donald Trump reproche de n’en faire pas assez contre le trafic de fentanyl, un puissant opioïde à l’origine d’une grave crise sanitaire aux Etats-Unis.Une politique “surprenante” car “incroyablement autodestructrice”, estime cependant le directeur des programmes économiques du CSIS, Philip Luck.”Imposer 25% de droits de douane sur tous les produits provenant du Canada et du Mexique, c’est comme de la kryptonite pour l’économie”, a-t-il ajouté.Et pour cause: les flux commerciaux entre les trois pays nord-américains sont essentiels pour les Etats-Unis.Les importations comme les exportations de biens et services depuis et vers le Canada et le Mexique représentent près de 25% du total, selon les données du département américain du Commerce.- La Chine pas épargnée -Pour justifier son recul, le président américain a expliqué vendredi vouloir “aider” ses voisins qui “commercent beaucoup avec nous”, alors que “dans notre cas, c’est moins significatif”.Il a relancé dans la foulée les tensions avec le Canada, se disant prêt à imposer “dès aujourd’hui (vendredi, NDLR), ou attendre jusque lundi ou mardi”, des taxes sur les produits laitiers et le bois d’oeuvre.”Le Canada nous escroque depuis des années avec des taxes de 250% sur les produits laitiers et le bois d’Å“uvre, cela ne se reproduira plus. Nous allons leur imposer exactement le même tarif, à moins qu’ils ne l’abandonnent. C’est ce que la réciprocité”, a-t-il ajouté.Une constante se dégage malgré tout: alors que la situation relative aux pays nord-américains ne cesse de fluctuer, elle est restée particulièrement stable concernant la Chine.Pékin a en effet subi deux hausses de dix points de pourcentage (pp) de droits de douane qui sont appliqués à ses produits entrant aux Etats-Unis, sans qu’aucune pause ni exemption n’ait été annoncée.Cette politique représente “un taux effectif moyen de 30% sur les produits chinois”, selon le président de l’Alliance industrielle américaine, Scott Paul.La Maison Blanche a également mis fin à l’exemption de taxes profitant aux petits envois, dont ont largement profité ces dernières années les groupes chinois Shein et Temu.- Tensions sur l’économie -Pékin a aussitôt répondu, imposant des droits de douane sur une série de produits américains, ciblant particulièrement les produits agricoles provenant d’Etats ayant largement voté en faveur de Donald Trump.La semaine à venir devrait ouvrir un nouveau front, avec l’entrée en vigueur mercredi de droits de douane de 25% sur toutes les importations américaines d’acier et d’aluminium, dont celles venant du Canada et du Mexique, deux importants fournisseurs.A l’heure actuelle, les Etats-Unis appliquent des droits de douane sur “un peu moins de la moitié de leurs importations d’acier et d’aluminium”, estime Scott Paul.Sachant que des produits d’aciérie ou à base d’aluminium ne sont plus fabriqués aux Etats-Unis, l’inquiétude grandit du côté des entreprises et des industriels américains.”Certains industriels reporteront leurs commandes” alors que d’autres “ont déjà commencé à augmenter leurs stocks”, comme l’a mis en lumière la forte hausse du déficit commercial au mois de janvier.Le déficit commercial au mois de janvier a en effet atteint son plus haut niveau depuis 1992, sous l’effet combiné d’importants achats d’or et d’anticipation des droits de douane.Les atermoiements du président américain ont renforcé l’incertitude sur les marchés boursiers, Wall Street effaçant dans la semaine la plupart de ses gains depuis l’élection présidentielle, le 5 novembre, alors que la confiance des consommateurs et des entreprises pique du nez.

Taxes ou non? Une semaine d’atermoiements de Trump tend les acteurs économiques

Deux pas en avant, un pas en arrière. Donald Trump a soufflé le chaud et le froid durant une semaine où les retournements ont été nombreux sur les droits de douane visant le Canada et le Mexique, pour finalement en suspendre une part importante.En trois jours, les droits de douane de 25%, imposés début février et retardés un mois dans la foulée, sont devenus effectifs, avant d’être largement abandonnés, a priori jusqu’au 2 avril, date d’entrée en vigueur des droits de douane dits “réciproques”.Ces derniers visent à taxer les produits provenant d’un pays lorsqu’ils entrent aux Etats-Unis au même niveau que le sont les produits américains arrivant dans cet autre pays.Les droits de douane devaient mettre la pression sur le Canada et le Mexique, auxquels Donald Trump reproche de n’en faire pas assez contre le trafic de fentanyl, un puissant opioïde à l’origine d’une grave crise sanitaire aux Etats-Unis.Une politique “surprenante” car “incroyablement autodestructrice”, estime cependant le directeur des programmes économiques du CSIS, Philip Luck.”Imposer 25% de droits de douane sur tous les produits provenant du Canada et du Mexique, c’est comme de la kryptonite pour l’économie”, a-t-il ajouté.Et pour cause: les flux commerciaux entre les trois pays nord-américains sont essentiels pour les Etats-Unis.Les importations comme les exportations de biens et services depuis et vers le Canada et le Mexique représentent près de 25% du total, selon les données du département américain du Commerce.- La Chine pas épargnée -Pour justifier son recul, le président américain a expliqué vendredi vouloir “aider” ses voisins qui “commercent beaucoup avec nous”, alors que “dans notre cas, c’est moins significatif”.Il a relancé dans la foulée les tensions avec le Canada, se disant prêt à imposer “dès aujourd’hui (vendredi, NDLR), ou attendre jusque lundi ou mardi”, des taxes sur les produits laitiers et le bois d’oeuvre.”Le Canada nous escroque depuis des années avec des taxes de 250% sur les produits laitiers et le bois d’Å“uvre, cela ne se reproduira plus. Nous allons leur imposer exactement le même tarif, à moins qu’ils ne l’abandonnent. C’est ce que la réciprocité”, a-t-il ajouté.Une constante se dégage malgré tout: alors que la situation relative aux pays nord-américains ne cesse de fluctuer, elle est restée particulièrement stable concernant la Chine.Pékin a en effet subi deux hausses de dix points de pourcentage (pp) de droits de douane qui sont appliqués à ses produits entrant aux Etats-Unis, sans qu’aucune pause ni exemption n’ait été annoncée.Cette politique représente “un taux effectif moyen de 30% sur les produits chinois”, selon le président de l’Alliance industrielle américaine, Scott Paul.La Maison Blanche a également mis fin à l’exemption de taxes profitant aux petits envois, dont ont largement profité ces dernières années les groupes chinois Shein et Temu.- Tensions sur l’économie -Pékin a aussitôt répondu, imposant des droits de douane sur une série de produits américains, ciblant particulièrement les produits agricoles provenant d’Etats ayant largement voté en faveur de Donald Trump.La semaine à venir devrait ouvrir un nouveau front, avec l’entrée en vigueur mercredi de droits de douane de 25% sur toutes les importations américaines d’acier et d’aluminium, dont celles venant du Canada et du Mexique, deux importants fournisseurs.A l’heure actuelle, les Etats-Unis appliquent des droits de douane sur “un peu moins de la moitié de leurs importations d’acier et d’aluminium”, estime Scott Paul.Sachant que des produits d’aciérie ou à base d’aluminium ne sont plus fabriqués aux Etats-Unis, l’inquiétude grandit du côté des entreprises et des industriels américains.”Certains industriels reporteront leurs commandes” alors que d’autres “ont déjà commencé à augmenter leurs stocks”, comme l’a mis en lumière la forte hausse du déficit commercial au mois de janvier.Le déficit commercial au mois de janvier a en effet atteint son plus haut niveau depuis 1992, sous l’effet combiné d’importants achats d’or et d’anticipation des droits de douane.Les atermoiements du président américain ont renforcé l’incertitude sur les marchés boursiers, Wall Street effaçant dans la semaine la plupart de ses gains depuis l’élection présidentielle, le 5 novembre, alors que la confiance des consommateurs et des entreprises pique du nez.

Taxes ou non? Une semaine d’atermoiements de Trump tend les acteurs économiques

Deux pas en avant, un pas en arrière. Donald Trump a soufflé le chaud et le froid durant une semaine où les retournements ont été nombreux sur les droits de douane visant le Canada et le Mexique, pour finalement en suspendre une part importante.En trois jours, les droits de douane de 25%, imposés début février et retardés un mois dans la foulée, sont devenus effectifs, avant d’être largement abandonnés, a priori jusqu’au 2 avril, date d’entrée en vigueur des droits de douane dits “réciproques”.Ces derniers visent à taxer les produits provenant d’un pays lorsqu’ils entrent aux Etats-Unis au même niveau que le sont les produits américains arrivant dans cet autre pays.Les droits de douane devaient mettre la pression sur le Canada et le Mexique, auxquels Donald Trump reproche de n’en faire pas assez contre le trafic de fentanyl, un puissant opioïde à l’origine d’une grave crise sanitaire aux Etats-Unis.Une politique “surprenante” car “incroyablement autodestructrice”, estime cependant le directeur des programmes économiques du CSIS, Philip Luck.”Imposer 25% de droits de douane sur tous les produits provenant du Canada et du Mexique, c’est comme de la kryptonite pour l’économie”, a-t-il ajouté.Et pour cause: les flux commerciaux entre les trois pays nord-américains sont essentiels pour les Etats-Unis.Les importations comme les exportations de biens et services depuis et vers le Canada et le Mexique représentent près de 25% du total, selon les données du département américain du Commerce.- La Chine pas épargnée -Pour justifier son recul, le président américain a expliqué vendredi vouloir “aider” ses voisins qui “commercent beaucoup avec nous”, alors que “dans notre cas, c’est moins significatif”.Il a relancé dans la foulée les tensions avec le Canada, se disant prêt à imposer “dès aujourd’hui (vendredi, NDLR), ou attendre jusque lundi ou mardi”, des taxes sur les produits laitiers et le bois d’oeuvre.”Le Canada nous escroque depuis des années avec des taxes de 250% sur les produits laitiers et le bois d’Å“uvre, cela ne se reproduira plus. Nous allons leur imposer exactement le même tarif, à moins qu’ils ne l’abandonnent. C’est ce que la réciprocité”, a-t-il ajouté.Une constante se dégage malgré tout: alors que la situation relative aux pays nord-américains ne cesse de fluctuer, elle est restée particulièrement stable concernant la Chine.Pékin a en effet subi deux hausses de dix points de pourcentage (pp) de droits de douane qui sont appliqués à ses produits entrant aux Etats-Unis, sans qu’aucune pause ni exemption n’ait été annoncée.Cette politique représente “un taux effectif moyen de 30% sur les produits chinois”, selon le président de l’Alliance industrielle américaine, Scott Paul.La Maison Blanche a également mis fin à l’exemption de taxes profitant aux petits envois, dont ont largement profité ces dernières années les groupes chinois Shein et Temu.- Tensions sur l’économie -Pékin a aussitôt répondu, imposant des droits de douane sur une série de produits américains, ciblant particulièrement les produits agricoles provenant d’Etats ayant largement voté en faveur de Donald Trump.La semaine à venir devrait ouvrir un nouveau front, avec l’entrée en vigueur mercredi de droits de douane de 25% sur toutes les importations américaines d’acier et d’aluminium, dont celles venant du Canada et du Mexique, deux importants fournisseurs.A l’heure actuelle, les Etats-Unis appliquent des droits de douane sur “un peu moins de la moitié de leurs importations d’acier et d’aluminium”, estime Scott Paul.Sachant que des produits d’aciérie ou à base d’aluminium ne sont plus fabriqués aux Etats-Unis, l’inquiétude grandit du côté des entreprises et des industriels américains.”Certains industriels reporteront leurs commandes” alors que d’autres “ont déjà commencé à augmenter leurs stocks”, comme l’a mis en lumière la forte hausse du déficit commercial au mois de janvier.Le déficit commercial au mois de janvier a en effet atteint son plus haut niveau depuis 1992, sous l’effet combiné d’importants achats d’or et d’anticipation des droits de douane.Les atermoiements du président américain ont renforcé l’incertitude sur les marchés boursiers, Wall Street effaçant dans la semaine la plupart de ses gains depuis l’élection présidentielle, le 5 novembre, alors que la confiance des consommateurs et des entreprises pique du nez.

Hackman died of natural causes, a week after wife: medical examiner

Oscar-winning actor Gene Hackman died of natural causes about a week after his wife’s death, a medical examiner said Friday, ending more than a week of mystery surrounding the death of one of Hollywood’s most beloved stars.The bodies of “The French Connection” star and his wife were found on February 26 in their home in New Mexico after emergency services were called to their property.”The cause of death for Mr. Gene Hackman, aged 95 years, is hypertensive and atherosclerotic cardiovascular disease, with Alzheimer’s disease as a significant contributory factor,” Heather Jarrell, the chief medical examiner for the New Mexico Office of the Medical Investigator, told reporters.”The cause of death for Miss Betsy Hackman, aged 65 years, is hantavirus, pulmonary syndrome. The manner of death is natural.”Neither body showed any sign of trauma, nor any indication of carbon monoxide poisoning, which had been an initial suggestion.Hantavirus presents as a flu-like disease, with symptoms including fever, muscle aches, cough, sometimes vomiting and diarrhea that can progress to shortness of breath and cardiac or heart failure and lung failure, Jarrell said.”This occurs after a one- to eight-week exposure to excrement from a particular mouse species that carries hantavirus.”Jarrell said data from Hackman’s pacemaker showed its last activity over a week before his body was found when maintenance workers were unable to access the couple’s sprawling Santa Fe property.”Based on this information, it is reasonable to conclude that Mr. Hackman probably died around February 18. Based on the circumstances, it is reasonable to conclude that Miss Hackman passed away first, with February 11 being the last time that she was going to be alive,” said Jarrell.First responders found the door unlocked and open, and pills scattered next to Betsy Hackman’s body, which was in the bathroom.Gene Hackman’s body was found in another room, fully clothed, with sunglasses nearby, indicating a sudden fall.Investigators suggested it could be the case that the elder Hackman had not realized his wife was dead in the bathroom, given his advanced age and neurodegenerative disease.”He was in an advanced state of Alzheimer’s, and it’s quite possible that he was not aware that she was deceased,” the medical examiner said.A Hackman family spokesperson had previously denied reports of his Alzheimer’s disease.In addition to the deceased couple, a dog was found dead in the bathroom, and two other healthy dogs were at the house.Along with the autopsies, the investigation had focussed on piecing together a timeline of the couple’s last days, which detectives said had been complicated by their low profile and their preference for privacy.Hackman, a two-time Academy Award winner, was credited for intense performances inspired by his troubled upbringing, notching up dozens of movie credits extending into his 70s.He is perhaps best known as vulgar New York cop Jimmy “Popeye” Doyle in the 1971 crime thriller “The French Connection” — for which he won an Oscar for best actor.He won another golden statuette two decades later for best supporting actor for his portrayal of the brutal small-town sheriff “Little Bill” Daggett in the 1992 western “Unforgiven.”

Argentine: au moins 10 morts dans des pluies torrentielles dans la ville de Bahia Blanca

Au moins dix personnes ont péri en Argentine dans des pluies torrentielles qui se sont abattues depuis l’aube vendredi sur la ville portuaire de Bahia Blanca, à 600 km au sud de Buenos Aires. Selon les autorités, 400 millimètres de pluie sont tombés en huit heures, soit l’équivalent de ce qui tombe en une année, laissant la ville de Bahia Blanca et ses 350.000 habitants sous l’eau.”C’est sans précédent” selon Javier Alonso, ministre de la sécurité pour le province de Buenos Aires. “La plus grosse tempête à Bahia Blanca a eu lieu en 1930, avec 175 millimètres. Celle-ci est presque trois fois plus importante”, a déclaré M. Alonso.1.321 habitants ont été évacués, selon le bureau du maire Federico Susbielles. Le gouvernement a débloqué une aide d’urgence de 10 milliards de pesos (8,6 millions d’euros).- “Montés sur les toits” -Des images de télévision ont montré des infirmières et du personnel médical, par la suite aidés par l’armée, évacuant en urgence avec dans leurs bras des bébés l’unité néonatale de l’hôpital José Penna, le plus important de la ville.La municipalité de Bahia Blanca a annulé toute activité dans la ville pour la journée de vendredi et appelé les habitants à rester chez eux jusqu’à nouvel ordre, n’autorisant “que les déplacements avec engins lourds”, en vue des opérations de secours.L’aéroport de Bahia Blanca a été fermé jusqu’à nouvel ordre et les autorités ont coupé certaines sources d’électricité pour réduire le risque d’électrocution.Une habitante de Bahia Blanca a été interviewée par la chaîne LN+ depuis un camion, où elle s’est réfugiée avec ses enfants en voyant l’eau monter dans la rue puis dans sa maison.”On a monté les chiens sur le toit, mis les enfants dans le camion et on est resté là-dedans. Il reste encore environ un mètre d’eau, et on attend que ça baisse pour aller dans un endroit plus sûr”, a raconté Flavia Viera Romero.”Les voisins sont tous montés sur les toits”, a-t-elle ajouté.La province de Buenos Aires –distincte de la capitale– dont dépend Bahia Blanca a annoncé en début d’après-midi l’envoi de canoës semi-rigides, d’ambulances 4X4, de deux hélicoptères, de camions de vivres, d’eau potable et d’équipements vers la ville sinistrée.Les ministres argentins de la Défense Luis Petri et de la Sécurité Patricia Bullrich ont indiqué vendredi après-midi être en partance pour Bahia Blanca.La ville n’est pas étrangère aux phénomènes météorologiques extrêmes: fin 2023, une violente tempête, avec de fortes pluies et des vents atteignant 150 km/h, y avait fait treize morts, lors de l’effondrement du toit d’un club de sport.

Argentine: au moins 10 morts dans des pluies torrentielles dans la ville de Bahia Blanca

Au moins dix personnes ont péri en Argentine dans des pluies torrentielles qui se sont abattues depuis l’aube vendredi sur la ville portuaire de Bahia Blanca, à 600 km au sud de Buenos Aires. Selon les autorités, 400 millimètres de pluie sont tombés en huit heures, soit l’équivalent de ce qui tombe en une année, laissant la ville de Bahia Blanca et ses 350.000 habitants sous l’eau.”C’est sans précédent” selon Javier Alonso, ministre de la sécurité pour le province de Buenos Aires. “La plus grosse tempête à Bahia Blanca a eu lieu en 1930, avec 175 millimètres. Celle-ci est presque trois fois plus importante”, a déclaré M. Alonso.1.321 habitants ont été évacués, selon le bureau du maire Federico Susbielles. Le gouvernement a débloqué une aide d’urgence de 10 milliards de pesos (8,6 millions d’euros).- “Montés sur les toits” -Des images de télévision ont montré des infirmières et du personnel médical, par la suite aidés par l’armée, évacuant en urgence avec dans leurs bras des bébés l’unité néonatale de l’hôpital José Penna, le plus important de la ville.La municipalité de Bahia Blanca a annulé toute activité dans la ville pour la journée de vendredi et appelé les habitants à rester chez eux jusqu’à nouvel ordre, n’autorisant “que les déplacements avec engins lourds”, en vue des opérations de secours.L’aéroport de Bahia Blanca a été fermé jusqu’à nouvel ordre et les autorités ont coupé certaines sources d’électricité pour réduire le risque d’électrocution.Une habitante de Bahia Blanca a été interviewée par la chaîne LN+ depuis un camion, où elle s’est réfugiée avec ses enfants en voyant l’eau monter dans la rue puis dans sa maison.”On a monté les chiens sur le toit, mis les enfants dans le camion et on est resté là-dedans. Il reste encore environ un mètre d’eau, et on attend que ça baisse pour aller dans un endroit plus sûr”, a raconté Flavia Viera Romero.”Les voisins sont tous montés sur les toits”, a-t-elle ajouté.La province de Buenos Aires –distincte de la capitale– dont dépend Bahia Blanca a annoncé en début d’après-midi l’envoi de canoës semi-rigides, d’ambulances 4X4, de deux hélicoptères, de camions de vivres, d’eau potable et d’équipements vers la ville sinistrée.Les ministres argentins de la Défense Luis Petri et de la Sécurité Patricia Bullrich ont indiqué vendredi après-midi être en partance pour Bahia Blanca.La ville n’est pas étrangère aux phénomènes météorologiques extrêmes: fin 2023, une violente tempête, avec de fortes pluies et des vents atteignant 150 km/h, y avait fait treize morts, lors de l’effondrement du toit d’un club de sport.

Independence in focus in Greenland vote, with Trump as backdrop

Greenland votes Tuesday in legislative elections following a campaign largely focused on when — not if — to cut ties with Denmark without falling into the clutches of the United States.President Donald Trump’s at-times threatening remarks about seizing Greenland have lent fresh momentum to the self-governing territory’s independence movement.Many of the island’s 57,000 inhabitants insist they want to be neither American nor Danish — just Greenlandic.”Donald Trump has kind of sparked the issue of independence again,” University of Greenland political scientist Maria Ackren told AFP.”It’s nothing new for Greenlanders … But it is giving the Greenlandic decision-makers and politicians momentum now to actually maybe reach some goals that haven’t been available lately,” she said.The issue of independence has featured predominantly in the campaign, alongside education, social affairs, fisheries — which account for 90 percent of the vast Arctic island’s exports — and tourism.Almost all of the parties represented in parliament support the idea of full sovereignty for the massive ice-covered island, 50 times the size of Denmark yet 100 times less populated.Clusters of building cranes towering over the capital Nuuk are a sign of Greenland’s rapidly modernising society, one that has left some of its mainly Inuit population — mostly hunters and fishermen — by the wayside.While visible on the streets, the social woes are even more glaring in the statistics: Greenland has one of the highest suicide rates in the world, more abortions than births and a life expectancy for men under 70 years.  – Fast track? -While most parties vying for the 31 seats in parliament back independence, their views differ on the timeline. Some prefer a “fast track” while others want to take it slow.Among the most impatient is the opposition nationalist Naleraq party, which has been highly prominent in the campaign.It wants the independence process to begin immediately. In the previous 2021 election, it won 12 percent of votes.”The interest that we’re seeing, not only from the United States but basically from the whole world, which has been there for quite some years now, is turning out to be in our favour,” Juno Berthelsen, one of Naleraq’s most prominent candidates, told AFP.When does he think independence will happen?”We could try and predict that it’s going to be within one or two election cycles” of four years each, he said.But “it depends on how the negotiations are going to go between Greenland and Denmark”.Colonised by Danes more than 300 years ago, the island was granted home rule in 1979, with Copenhagen maintaining control over matters such as foreign and defence affairs.Since 2009, a law has enabled Greenland to unilaterally initiate the independence process.The law stipulates that negotiations be held between the Danish and Greenlandic governments to reach an agreement, which must be approved by the Greenlandic parliament, endorsed by a referendum on the island and voted on by the Danish parliament.- ‘Jail’ -The outgoing government coalition, made up of Prime Minister Mute Egede’s green-left Inuit Ataqatigiit (IA) and the social democratic Siumut party, also support independence.But despite internal divisions, they are in less of a rush to attain it.They have insisted the island must first gain economic independence. It currently receives around $565 million from Copenhagen in annual subsidies, equivalent to around a fifth of its GDP.”The independence talk is always on the table. That’s the end goal for a lot of us from Greenland but it will be in 10, 20 years or more,” said Aaja Chemnitz, a member of IA and one of two Greenlandic representatives in the Danish parliament.”It’s important to talk about the economic development of Greenland and how we do this in a way that’s much more sustainable,” she said.Siumut party leader Erik Jensen, the outgoing finance minister, expressed frustration that the independence issue has eclipsed — at least in Danish and international media — issues affecting Greenlanders’ daily lives. “It’s also an important part of our programme but everyone here in Greenland talks about health, schools and kindergarten,” he told AFP.In the chilly, windy streets of Nuuk, residents swing between wanting to break free and economic realism.”Of course we want to have independence from Denmark, because we are seen as lower-ranking people,” said Peter Jensen, an entrepreneur.But with its subsidies, Copenhagen has “kept us in this ‘jail’,” he said.The exploitation of Greenland’s mineral resources, often seen as an economic springboard to independence, is in its infancy.”We should think about how we can become self-sufficient in our food and fuel. Because everything we’ve got is from abroad,” added Ole Moeller, a middle manager at a transport company.”And as you can see right now, the world is not very safe right now.”