New Zealand vow to ‘find little ways’ to beat India in final
New Zealand have vowed to “find little ways to win moments” against India after making Champions Trophy history to power into Sunday’s final.The Black Caps posted a Champions Trophy record 362-6 before restricting South Africa to 312-9 in Wednesday’s semi-final in Lahore. They now face India in Dubai to decide the winners of the eight-nation 50-over tournament.Rohit Sharma’s India are playing all their games in Dubai after they refused to tour hosts Pakistan because of political tensions.India beat New Zealand by 44 runs in the group stage but batting all-rounder Daryl Mitchell said that would have no bearing on Sunday’s result.”Final is a new day,” Mitchell said after scoring 49 against South Africa.”Really excited to be stuck into that challenge and will adapt to whatever surface and conditions we get on the day, and will find little ways to win moments throughout that game.”The tournament’s tangled schedule, with teams flying in and out of the United Arab Emirates from Pakistan while India have stayed put, has been hugely controversial.The pitches have been vastly different in the two countries.Pakistan tracks produced big totals, in contrast to the slow and turning decks of Dubai’s international cricket stadium.”We don’t quite know how the Dubai pitch is like,” said Rachin Ravindra, one of the heroes of New Zealand’s semi-final win with a 101-ball 108.”We know our game against India it did turn and Aussie v India (semi-final) didn’t turn so much, so I think we pride ourselves in adapting and playing the situation in front of us.”India unleashed four spinners against New Zealand in the group phase and Varun Chakravarthy returned figures of 5-42 to bowl the Black Caps out for 205 in their chase of 250.Rohit’s side were unchanged in their four-wicket win over Australia as the spin-heavy selection came up trumps again, albeit on a pitch that turned a little less this time around.”They are all pretty good,” Mitchell said of India’s slow bowlers.”But we have got some pretty good spinners ourselves.”
Ukraine, défense: les 27 à Bruxelles pour répondre au désengagement américain
Les dirigeants des vingt-sept pays de l’UE se retrouvent jeudi à Bruxelles pour un sommet extraordinaire destiné à muscler la défense européenne au moment où Donald Trump met à mal l’alliance transatlantique et gèle son aide militaire à l’Ukraine.A quelques heures du début du sommet, auquel il doit participer, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé à ne pas relâcher la pression exercée sur la Russie “pour qu’elle mette fin à cette guerre”.Face à la menace russe et à celle du désengagement américain, les lignes bougent: dans un virage longtemps inimaginable, l’Allemagne envisage désormais des investissements massifs pour renforcer son armée. Jusqu’ici apôtre d’une stricte orthodoxie budgétaire, elle vient même – à la stupéfaction de nombreux diplomates européens – de plaider pour une réforme du “corset budgétaire” de l’UE.Dans un contexte géopolitique totalement chamboulé, la Commission européenne a dévoilé un plan pour “réarmer l’Europe” visant à mobiliser quelque 800 milliards d’euros. Parmi les pistes évoquées, la possibilité pour les Etats membres d’accroître sensiblement leurs dépenses militaires sans que cela soit pris en compte dans leur déficit”.”L’Europe fait face à un danger clair et immédiat d’une ampleur qu’aucun d’entre nous n’a connue dans sa vie d’adulte”, a affirmé Mme von der Leyen, dans une lettre adressée aux dirigeants des 27.Le futur chancelier Friedrich Merz, vers lequel tous les regards sont tournés, a rencontré le président du Conseil européen, Antonio Costa, peu avant le début du sommet où l’Allemagne sera représentée par le chancelier sortant Olaf Scholz.Au-delà du message envoyé à l’Ukraine, cette rencontre des 27 ne devrait pas donner lieu à de grandes annonces chiffrées. Quelque 30 milliards d’euros seront disponibles pour l’Ukraine en 2025 et plusieurs pays de l’UE ne voient pas la nécessité, dans l’immédiat, d’augmenter ce montant.Lors d’une allocution télévisée à la tonalité sombre mercredi soir, le président français Emmanuel Macron a de son côté dit vouloir “ouvrir le débat stratégique” sur la protection de l’Europe par le parapluie nucléaire français.- Washington gèle son aide militaire -Washington, qui s’est ouvertement rapproché du Kremlin depuis une conversation téléphonique entre M. Trump et son homologue russe Vladimir Poutine le 12 février, a gelé lundi son aide militaire à l’Ukraine.Ce gel, qui compromet à terme la capacité de Kiev à se défendre face à l’agression russe, concerne aussi le partage de renseignement, a fait savoir mercredi le chef de la CIA John Ratcliffe, un élément pourtant essentiel aux soldats ukrainiens sur le champ de bataille.L’Ukraine, qui a multiplié les gestes d’apaisement après la rencontre houleuse dans le Bureau ovale vendredi, où M. Trump avait menacé de “laisser tomber” l’Ukraine, a indiqué mercredi travailler à de nouveaux pourparlers avec les Etats-Unis.Le chef de l’Etat ukrainien demande de solides garanties de sécurité à ses alliés occidentaux dans le cadre de potentiels pourparlers afin de s’assurer que l’armée russe n’envahisse pas à nouveau son pays après une hypothétique cessation des hostilités.”Nous voulons tous un avenir sûr pour notre peuple. Pas un cessez-le-feu provisoire mais la fin de la guerre une fois pour toutes.”, a-t-il écrit mercredi sur les réseaux sociaux.Mardi, le président ukrainien avait proposé une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une “paix durable” sous “le leadership” de Donald Trump. Il s’est aussi dit disposé à signer un accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles en Ukraine avec les Etats-Unis, ce que le président américain réclame.- Menace d’Orban  -Pour Emmanuel Macron, Moscou a “déjà fait du conflit ukrainien un conflit mondial”, et, dans ce contexte, “rester spectateur serait une folie”.Mais la façon doit l’Europe doit se mettre en ordre de marche ne fait pas l’unanimité:le dirigeant hongrois nationaliste Viktor Orban, ardent soutien de Donald Trump, a mis en garde contre l’adoption de conclusions écrites sur l’Ukraine à l’issue du sommet, faisant courir le risque de voir les divisions éclater au grand jour.”Sur l’Ukraine, l’objectif c’est de trouver un accord des 27, ou presque”, résume d’une formule ciselée un diplomate européen. “Nous saurons avancer en tout état de cause. Ce qui est important, c’est que l’Ukraine soit soutenue”.En Ukraine, quatre personnes ont été tuées dans des frappes russes dans la nuit de mercredi à jeudi, trois dans un tir de missile sur un hôtel de Kryvyï Rig (centre), où 14 blessés sont dans un état critique, et une troisième dans une attaque de drone sur un entrepôt de Soumy (nord), selon les autorités locales.
Ukraine, défense: les 27 à Bruxelles pour répondre au désengagement américain
Les dirigeants des vingt-sept pays de l’UE se retrouvent jeudi à Bruxelles pour un sommet extraordinaire destiné à muscler la défense européenne au moment où Donald Trump met à mal l’alliance transatlantique et gèle son aide militaire à l’Ukraine.A quelques heures du début du sommet, auquel il doit participer, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé à ne pas relâcher la pression exercée sur la Russie “pour qu’elle mette fin à cette guerre”.Face à la menace russe et à celle du désengagement américain, les lignes bougent: dans un virage longtemps inimaginable, l’Allemagne envisage désormais des investissements massifs pour renforcer son armée. Jusqu’ici apôtre d’une stricte orthodoxie budgétaire, elle vient même – à la stupéfaction de nombreux diplomates européens – de plaider pour une réforme du “corset budgétaire” de l’UE.Dans un contexte géopolitique totalement chamboulé, la Commission européenne a dévoilé un plan pour “réarmer l’Europe” visant à mobiliser quelque 800 milliards d’euros. Parmi les pistes évoquées, la possibilité pour les Etats membres d’accroître sensiblement leurs dépenses militaires sans que cela soit pris en compte dans leur déficit”.”L’Europe fait face à un danger clair et immédiat d’une ampleur qu’aucun d’entre nous n’a connue dans sa vie d’adulte”, a affirmé Mme von der Leyen, dans une lettre adressée aux dirigeants des 27.Le futur chancelier Friedrich Merz, vers lequel tous les regards sont tournés, a rencontré le président du Conseil européen, Antonio Costa, peu avant le début du sommet où l’Allemagne sera représentée par le chancelier sortant Olaf Scholz.Au-delà du message envoyé à l’Ukraine, cette rencontre des 27 ne devrait pas donner lieu à de grandes annonces chiffrées. Quelque 30 milliards d’euros seront disponibles pour l’Ukraine en 2025 et plusieurs pays de l’UE ne voient pas la nécessité, dans l’immédiat, d’augmenter ce montant.Lors d’une allocution télévisée à la tonalité sombre mercredi soir, le président français Emmanuel Macron a de son côté dit vouloir “ouvrir le débat stratégique” sur la protection de l’Europe par le parapluie nucléaire français.- Washington gèle son aide militaire -Washington, qui s’est ouvertement rapproché du Kremlin depuis une conversation téléphonique entre M. Trump et son homologue russe Vladimir Poutine le 12 février, a gelé lundi son aide militaire à l’Ukraine.Ce gel, qui compromet à terme la capacité de Kiev à se défendre face à l’agression russe, concerne aussi le partage de renseignement, a fait savoir mercredi le chef de la CIA John Ratcliffe, un élément pourtant essentiel aux soldats ukrainiens sur le champ de bataille.L’Ukraine, qui a multiplié les gestes d’apaisement après la rencontre houleuse dans le Bureau ovale vendredi, où M. Trump avait menacé de “laisser tomber” l’Ukraine, a indiqué mercredi travailler à de nouveaux pourparlers avec les Etats-Unis.Le chef de l’Etat ukrainien demande de solides garanties de sécurité à ses alliés occidentaux dans le cadre de potentiels pourparlers afin de s’assurer que l’armée russe n’envahisse pas à nouveau son pays après une hypothétique cessation des hostilités.”Nous voulons tous un avenir sûr pour notre peuple. Pas un cessez-le-feu provisoire mais la fin de la guerre une fois pour toutes.”, a-t-il écrit mercredi sur les réseaux sociaux.Mardi, le président ukrainien avait proposé une trêve avec la Russie dans les airs et en mer pour entamer des discussions sur une “paix durable” sous “le leadership” de Donald Trump. Il s’est aussi dit disposé à signer un accord-cadre sur l’exploitation des ressources naturelles en Ukraine avec les Etats-Unis, ce que le président américain réclame.- Menace d’Orban  -Pour Emmanuel Macron, Moscou a “déjà fait du conflit ukrainien un conflit mondial”, et, dans ce contexte, “rester spectateur serait une folie”.Mais la façon doit l’Europe doit se mettre en ordre de marche ne fait pas l’unanimité:le dirigeant hongrois nationaliste Viktor Orban, ardent soutien de Donald Trump, a mis en garde contre l’adoption de conclusions écrites sur l’Ukraine à l’issue du sommet, faisant courir le risque de voir les divisions éclater au grand jour.”Sur l’Ukraine, l’objectif c’est de trouver un accord des 27, ou presque”, résume d’une formule ciselée un diplomate européen. “Nous saurons avancer en tout état de cause. Ce qui est important, c’est que l’Ukraine soit soutenue”.En Ukraine, quatre personnes ont été tuées dans des frappes russes dans la nuit de mercredi à jeudi, trois dans un tir de missile sur un hôtel de Kryvyï Rig (centre), où 14 blessés sont dans un état critique, et une troisième dans une attaque de drone sur un entrepôt de Soumy (nord), selon les autorités locales.
En Inde, l’éléphant-mécanique au secours du bien-être animal
Il bat des oreilles et crache de l’eau avec sa trompe, comme ceux de chair et d’os. Mais l’éléphant qui remue dans ce temple du sud de l’Inde est un robot, spécialement conçu pour jouer les doublures lors des cérémonies religieuses.Faite de fibre de verre et de caoutchouc sur une structure métallique, sa réplique est présentée par les ONG de défense de la vie sauvage comme une alternative à la captivité et à ses périls.Personnages récurrents des cérémonies hindoues, les pachydermes sont contraints d’y parader au cÅ“ur de foules gesticulantes et de musiques assourdissantes qui peuvent susciter chez eux embardées voire attaques en règle.”C’est un animal sauvage, qui aime vivre dans la jungle”, souligne C.G. Prakash, 68 ans, du temple Chakkamparambu Bhagavathy de Thrissur, dans l’Etat du Kerala (sud). “Il est capturé et torturé, c’est totalement contraire à l’éthique”.Sur sa recommandation, ce temple a donc adopté un robot, offert par l’ONG Voice for Asian Elephants Society.Selon l’association de défense des animaux PETA, les 2.700 pachydermes en captivité dénombrés en Inde souffrent pour nombre d’entre eux de “stress physique et psychologique sévère”.PETA a financé plus d’une douzaine d’éléphants mécaniques pour des temples hindous, à la condition expresse qu’ils renoncent à utiliser des animaux vivants lors de leurs cérémonies.”Les éléphants mécaniques permettent de perpétuer les traditions d’une façon moderne”, plaide l’un de ses responsables indiens, Khushboo Gupta. “Grâce à eux, les vrais éléphants peuvent rester auprès des leurs, dans leur habitat naturel”.Avec trois amis, Prasanth Prakasan, 42 ans, a commencé à fabriquer des éléphants mécaniques dans le cadre d’un projet artistique. Il a aujourd’hui produit une cinquantaine de modèles.- “Plus sûrs” -La version de luxe du robot, avec battements de la tête, des yeux ou de la queue grâce à un moteur électrique, peut coûter jusqu’à 5.500 euros.”Nous sommes heureux que ce que nous faisons contribue à sauver les éléphants”, se réjouit-il.Nombre d’adeptes de la religion hindoue voient eux aussi d’un bon Å“il l’arrivée de pachydermes-robots, à la main de leurs cornacs.”Avec un éléphant vivant, on a toujours peur du coup de folie”, décrit l’un d’eux, Jayasree Sivaraman Narayaneeya, un enseignant de 58 ans. “Avec un robot, on se sent plus en sécurité”.Les accidents causés par des éléphants effrayés par la foule défraient régulièrement la chronique. En février, neuf d’entre eux ont encore tué 5 personnes dans l’Etat du Kerala (sud).”Certains de leurs guides ne respectent pas les règles”, déplore V.K. Venkatachalam, de l’ONG Heritage Animal Task Force.La cause de leur bien-être a toutefois fait des progrès ces dernières années.En novembre, un tribunal du Kerala a ainsi fixé des règles sur le traitement des éléphants en captivité.”Leur utilisation est souvent justifiée par les traditions et les pratiques religieuses”, ont écrit les juges, mais ils “sont exploités commercialement sans aucun égard pour leur bien-être”.L’Asie du Sud abrite quelque 26.000 éléphants sauvages, principalement en Inde, considérés par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme une espèce menacée.Les conflits entre pachydermes et humains sont en hausse dans le pays le plus peuplé de la planète.Selon les statistiques officielles, 629 personnes ont été tuées lors de ces incidents entre 2023 et 2024, ainsi que 121 éléphants, pour l’essentiel victimes de grilles électriques, braconnage ou empoisonnement.
En Inde, l’éléphant-mécanique au secours du bien-être animal
Il bat des oreilles et crache de l’eau avec sa trompe, comme ceux de chair et d’os. Mais l’éléphant qui remue dans ce temple du sud de l’Inde est un robot, spécialement conçu pour jouer les doublures lors des cérémonies religieuses.Faite de fibre de verre et de caoutchouc sur une structure métallique, sa réplique est présentée par les ONG de défense de la vie sauvage comme une alternative à la captivité et à ses périls.Personnages récurrents des cérémonies hindoues, les pachydermes sont contraints d’y parader au cÅ“ur de foules gesticulantes et de musiques assourdissantes qui peuvent susciter chez eux embardées voire attaques en règle.”C’est un animal sauvage, qui aime vivre dans la jungle”, souligne C.G. Prakash, 68 ans, du temple Chakkamparambu Bhagavathy de Thrissur, dans l’Etat du Kerala (sud). “Il est capturé et torturé, c’est totalement contraire à l’éthique”.Sur sa recommandation, ce temple a donc adopté un robot, offert par l’ONG Voice for Asian Elephants Society.Selon l’association de défense des animaux PETA, les 2.700 pachydermes en captivité dénombrés en Inde souffrent pour nombre d’entre eux de “stress physique et psychologique sévère”.PETA a financé plus d’une douzaine d’éléphants mécaniques pour des temples hindous, à la condition expresse qu’ils renoncent à utiliser des animaux vivants lors de leurs cérémonies.”Les éléphants mécaniques permettent de perpétuer les traditions d’une façon moderne”, plaide l’un de ses responsables indiens, Khushboo Gupta. “Grâce à eux, les vrais éléphants peuvent rester auprès des leurs, dans leur habitat naturel”.Avec trois amis, Prasanth Prakasan, 42 ans, a commencé à fabriquer des éléphants mécaniques dans le cadre d’un projet artistique. Il a aujourd’hui produit une cinquantaine de modèles.- “Plus sûrs” -La version de luxe du robot, avec battements de la tête, des yeux ou de la queue grâce à un moteur électrique, peut coûter jusqu’à 5.500 euros.”Nous sommes heureux que ce que nous faisons contribue à sauver les éléphants”, se réjouit-il.Nombre d’adeptes de la religion hindoue voient eux aussi d’un bon Å“il l’arrivée de pachydermes-robots, à la main de leurs cornacs.”Avec un éléphant vivant, on a toujours peur du coup de folie”, décrit l’un d’eux, Jayasree Sivaraman Narayaneeya, un enseignant de 58 ans. “Avec un robot, on se sent plus en sécurité”.Les accidents causés par des éléphants effrayés par la foule défraient régulièrement la chronique. En février, neuf d’entre eux ont encore tué 5 personnes dans l’Etat du Kerala (sud).”Certains de leurs guides ne respectent pas les règles”, déplore V.K. Venkatachalam, de l’ONG Heritage Animal Task Force.La cause de leur bien-être a toutefois fait des progrès ces dernières années.En novembre, un tribunal du Kerala a ainsi fixé des règles sur le traitement des éléphants en captivité.”Leur utilisation est souvent justifiée par les traditions et les pratiques religieuses”, ont écrit les juges, mais ils “sont exploités commercialement sans aucun égard pour leur bien-être”.L’Asie du Sud abrite quelque 26.000 éléphants sauvages, principalement en Inde, considérés par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) comme une espèce menacée.Les conflits entre pachydermes et humains sont en hausse dans le pays le plus peuplé de la planète.Selon les statistiques officielles, 629 personnes ont été tuées lors de ces incidents entre 2023 et 2024, ainsi que 121 éléphants, pour l’essentiel victimes de grilles électriques, braconnage ou empoisonnement.
Centre Pompidou: clap de fin pour cinq ans pour le musée national d’art moderne
Frida Kahlo, Salvador Dali, Francis Bacon… Le musée d’art moderne du Centre Pompidou à Paris, dont la collection est la plus grande au monde avec celle du MoMA à New York, va fermer ses portes lundi pour cinq ans de travaux de rénovation.Le public aura une dernière chance de voir ces chefs d’oeuvre gratuitement de vendredi 18H00 à lundi 21H00, en profitant d’une programmation culturelle et festive (DJ, performances, ateliers de création).Après, les quelque 2.000 oeuvres d’art exposées en permanence sur 12.000 m2 (deux niveaux) seront déplacées en semi-remorques dans des réserves ou dans d’autres musées à Paris, ailleurs en France ou à l’étranger. “Cette opération colossale a demandé des mois voire des années de préparation”, explique à l’AFP Claire Garnier, directrice de la production.Déplacer d’immenses installations comme celles de l’artiste allemand Anselm Kiefer nécessitera par exemple “une dépose des baies vitrées” du bâtiment par endroit, relève-t-elle.Le grand public pourra cependant continuer d’admirer une partie de la collection – qui compte au total quelque 150.000 oeuvres – notamment au Grand-Palais rénové à Paris où plusieurs grandes expositions sont déjà programmées.Elle continuera également à être visible à l’étranger grâce aux partenariats entre le Centre Pompidou et Malaga (Espagne), Shanghaï ou bientôt Bruxelles, et dans de grands musées aux Etats-Unis, en Australie, au Japon et en Europe, détaille Xavier Rey, directeur du musée d’art moderne.- Pionnier -“Dès son inauguration, le 31 janvier 1977, il y a 48 ans, on a eu des chiffres de fréquentation qu’on ne connaissait pas à l’époque et le Centre a donné le +la+ des musées du XXe et du XXIe siècle”, rembobine-t-il.”Il y a un avant et un après. Le musée d’art moderne a été le premier signe d’une mutation profonde de tous les autres (musées d’art moderne) à travers le monde”, appuie Bernard Blistène, qui a consacré 23 ans de sa vie professionnelle au musée dont une dizaine à sa tête. Le Centre Pompidou, inauguré en 1977, fermera entièrement le 22 septembre avec sa dernière exposition temporaire, pour des travaux colossaux de désamiantage et de rénovation programmés jusqu’en 2030.Lieu inédit et pionnier pour l’art moderne et contemporain dans le monde, aussi appelé Beaubourg, il avait été voulu par l’ancien président de la République Georges Pompidou (1911-1974) comme un espace vivant de rencontre de toutes les disciplines artistiques accueillant tous les publics.Avec une moyenne de quatre millions de visiteurs annuels (hors crise du Covid, ndlr), le vaste bâtiment tubulaire multicolore, conçu par les architectes Renzo Piano et Richard Rogers, est devenu l’un des monuments les plus fréquentés de Paris.- Duchamp -C’est “une monographie de Marcel Duchamp” qui a lancé les hostilités, suivie d’une autre consacrée à “Salvador Dali de son vivant”, retrace M. Rey.Le créateur du célèbre urinoir renversé baptisé “Fontaine” (1917) est exposé aux côtés de Louise Bourgeois, Constantin Brancusi, Marc Chagall, Robert et Sonia Delaunay, Otto Dix, Jean Dubuffet, Frida Kahlo, Vassily Kandinsky, Yves Klein, Fernand Léger, Henri Matisse, Annette Messager, ou encore Piet Mondrian.”Figure tutélaire pour l’art moderne et contemporain, il reste un peu une clef de voûte de notre collection”, souligne M. Rey. Un prix Marcel Duchamp récompense chaque année un artiste émergent.Le directeur évoque avec émotion une rétrospective plus récente, consacrée en 2022 au peintre français Gérard Garouste, 78 ans, “redécouvrant ses oeuvres de jeunesse”.La collection présente “non seulement des oeuvres majeures mais aussi le processus créatif qui y a conduit” avec des “scénographies et modes d’exposition qu’on ne trouvait pas ailleurs”, souligne M. Blistène.”Il a aussi offert aux artistes un lieu d’expérience” leur permettant de jouer avec son architecture, ajoute-t-il, en évoquant deux expositions consacrées à l’architecte Daniel Buren et à l’artiste conceptuel Christian Boltanski, décédé en 2021.Enrichi au fil du temps de nouvelles acquisitions ainsi que de départements d’architecture, de design ou de vidéo, il possède aussi une collection photographique devenue l’une des plus importantes au monde.
Ligue Europa: suspendu neuf mois en France, Fonseca sur le banc à Bucarest
L’entraîneur de Lyon Paulo Fonseca, suspendu jusqu’à fin novembre en Ligue 1 pour son coup de sang dimanche, sera sur le banc jeudi lors du match aller des 8e de finale de la Ligue Europa (18H45) à Bucarest, face aux Roumains du FCSB.”Je suis bien, totalement concentré sur notre travail, sur ce que nous avons préparé. J’ai uniquement la tête tournée vers le match. Le plus important sont l’équipe et la rencontre de jeudi”, a-t-il confié, mercredi en fin d’après-midi en conférence de presse, avant de connaître sa sanction.A partir de dimanche à Nice pour un match capital face au 3e de Ligue 1, le technicien de 52 ans devra suivre son équipe de la tribune: il est suspendu de banc de touche et de vestiaire d’arbitre jusqu’au 30 novembre pour avoir menacé tête contre tête l’arbitre du match de Ligue 1 OL-Brest (2-1), et interdit d’accès à son propre vestiaire jusqu’au 15 septembre.Le Portugais paye son comportement dimanche lorsqu’il s’en est pris, tête contre tête, à l’arbitre Benoît Millot alors que celui-ci venait de vérifier une situation litigieuse sur un possible penalty.Alors que se profile le sprint final de la saison, son absence du banc pendant une longue période ne manquera pas de poser problème.- “Tous lyonnais” -L’OL a d’ores et déjà confirmé que le technicien serait sanctionné en interne, mais il était mercredi soir à Bucarest, où l’équipe prépare son 8e de finale aller de Ligue Europa contre le FCSB. La sanction ne s’applique pas pour l’instant aux compétitions de l’UEFA. “C’est la fédération qui doit ou pas étendre la sanction” aux compétitions européennes, a précisé le président de la commission de discipline de la Ligue, Sébastien Deneux.Reste à voir comment cette situation et le battage médiatique qui a entouré l’incident affectera les joueurs jeudi soir.  “Nous sommes tous avec le coach que nous soutenons à 100%, tous lyonnais. Quand il y a des événements comme ça, on fait corps. Nous jouerons une belle rencontre que nous essaierons de gagner pour lui”, a affirmé le défenseur Moussa Niakhaté, en conférence de presse, évoquant “une personne respectueuse avec tout le monde depuis un mois que nous travaillons avec lui, ce que nous savions après qu’il a travaillé à Lille”. L’ancien coach de l’AS Rome, Lille ou de l’AC Milan –dont il a été limogé le 29 décembre avant de signer à Lyon le 31 janvier– était-il vraiment prêt mentalement à reprendre une équipe si tôt avec un objectif aussi élevé qu’une qualification en Ligue des champions ?La lettre d’excuses de Fonseca aux arbitres et sa proposition d’effectuer des travaux d’intérêt général en rencontrant des arbitres du Rhône et de jeunes footballeurs n’a visiblement pas attendri la commission de discipline.Pour l’OL, 6e du championnat de France qui affiche aussi des ambitions en Ligue Europa, cette situation incertaine va constituer un lourd handicap. Le club assumera-t-il pendant neuf mois d’avoir un entraîneur interdit de stade? Le contrat de Fonseca court jusqu’en juin 2027.L’équipe probable de Lyon : Perri – Kumbedi, Mata, Niakhaté, Tagliafico – Matic, Tolisso – Cherki, Almada, Fofana – Lacazette