Droits de douane: l’UE riposte vite et fort à Trump pour le pousser à négocier

L’UE a choisi de montrer les muscles dès l’entrée en vigueur des droits de douane américains de 25% sur l’acier et l’aluminium et de “frapper là où ça fait mal” pour forcer Donald Trump au dialogue.La Commission européenne a annoncé mercredi à l’aube qu’elle appliquerait des droits de douane “forts mais proportionnés” sur une série de produits importés des Etats-Unis comme les bateaux, les motos ou le bourbon à partir du 1er avril, en réponse aux nouvelles taxes américaines qu’elle a jugées “injustifiées” et “nuisibles”.La rapidité de la riposte de l’UE contraste avec la réponse d’autres grands pays, comme la Chine, le Japon ou le Royaume-Uni, qui n’ont pas immédiatement dévoilé de contre-mesures.L’UE “regrette profondément” les taxes décidées par le président Donald Trump, a dit la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, depuis le Parlement européen à Strasbourg. “Les droits de douane sont mauvais pour les affaires et encore pires pour les consommateurs”, a-t-elle souligné, le visage fermé. “Des emplois sont en jeu. Les prix vont augmenter. En Europe et aux Etats-Unis”, a-t-elle prévenu, tout en ouvrant la porte à un “dialogue constructif” avec l’administration américaine.- Un main toujours tendue -“L’Europe a toujours la main tendue mais elle sait aussi aller au bras de fer”, a renchéri le commissaire à l’Industrie, Stéphane Séjourné, depuis Bruxelles.”Nous cherchons à montrer notre force mais nous voulons négocier”, a expliqué un fonctionnaire européen. “La meilleure façon de procéder est de montrer une détermination claire”, a-t-il dit, en précisant que la Commission gardait toutes les options ouvertes pour la suite, y compris celle d’une plainte à l’OMC.Les produits taxés par les Européens visent des exportations américaines emblématiques comme les motos Harley-Davidson, des denrées agricoles comme le soja ou la viande, mais aussi des appareils ménagers comme les réfrigérateurs ou les tondeuses à gazon. “Nous essayons d’être intelligents et de frapper là où ça fait mal”, a précisé le fonctionnaire, reconnaissant cibler volontairement des produits provenant d’Etats républicains comme la Louisiane, la Géorgie, le Nebraska ou l’Arkansas.Bruxelles estime que les mesures américaines affecteront 28 milliards de dollars de marchandises, soit 26 milliards d’euros. Elle affirme que la réplique de l’UE touchera le même montant de marchandises américaines.- “Scénario perdant-perdant” -Les droits de douane de 25% sur l’acier et l’aluminium voulus par le nouveau locataire de la Maison blanche sont devenus effectifs mercredi à 00H01 (04H01 GMT).Le Canada, la Chine, l’Union européenne, le Japon ou encore l’Australie sont concernés, alors que le but affiché de Donald Trump est de protéger l’industrie sidérurgique américaine, qui voit sa production baisser d’année en année, confrontée à une concurrence de plus en plus vigoureuse, provenant notamment d’Asie.Les entreprises américaines qui font des affaires en Europe ont dit publiquement leur “opposition” aux décisions de la Maison Blanche. “Ces droits de douane, ainsi que les contre-mesures annoncées par l’UE, ne feront que nuire à l’emploi, à la prospérité et à la sécurité des deux côtés de l’Atlantique. Les deux parties doivent désamorcer l’escalade et trouver d’urgence une issue négociée”, a estimé Malte Lohan, président de la Chambre de commerce américaine dans l’UE (AmCham EU).Le patronat européen a également fustigé les mesures américaines, dénonçant “un scénario perdant-perdant” pour les deux rives de l’Atlantique. “L’Europe doit être unie dans sa réponse. La première priorité pour l’UE est de protéger ses intérêts, avec l’objectif ultime de trouver une solution négociée”, a estimé Markus Beyrer, directeur général de BusinessEurope, organisation qui regroupe les fédérations d’employeurs de 35 pays, dont le Medef en France et le BDA en Allemagne.Le président américain avait déjà taxé les importations d’acier et d’aluminium durant son premier mandat (2017-2021) mais les nouveaux droits de douane entrés en vigueur mercredi vont beaucoup plus loin.La réplique européenne s’effectuera en deux temps. Au 1er avril, les contre-mesures de l’UE mises en place en 2018 et 2020 en réponse aux droits de douane américains du premier mandat de Donald Trump seront automatiquement rétablies, leur suspension arrivant à expiration au 31 mars. Une deuxième salve de taxes entrera en application au 13 avril.

Des Palestiniens témoignent devant l’ONU des abus sexuels infligés par des Israéliens

Des Palestiniens dénoncent, à visage découvert, les coups et les violences sexuelles qui leur ont été infligés dans les prisons israéliennes ou par des colons devant un panel d’experts des Nations unies à Genève réuni depuis mardi.”J’ai été humilié et torturé”, a confié Said Abdel Fattah, un infirmier de 28 ans arrêté en novembre 2023 près de l’hôpital al-Chifa de Gaza où il travaillait.”J’étais comme un sac de boxe”, dit-il en visioconférence et par l’intermédiaire d’un interprète, se remémorant un interrogatoire particulièrement violent. Il a été relâché le même mois.L’interrogateur “n’arrêtait pas de me frapper sur les parties génitales… Je saignais de partout, du pénis et de l’anus”, raconte le jeune homme. “J’avais l’impression que mon âme quittait mon corps”. – “Systématique” -L’infirmier témoignait mardi devant la Commission d’enquête indépendante des Nations unies (COI) sur la situation dans les territoires palestiniens occupés, créée par le Conseil des droits de l’homme. Elle organise deux jours d’auditions -dénoncée par Israël- sur les violences de genre et sexuelles perpétrées par les forces de sécurité et des colons israéliens. “C’est important”, a déclaré à l’AFP Chris Sidoti, membre de la COI, insistant sur le fait que les victimes de tels abus ont “le droit d’être entendues”. Les experts et défenseurs des droits humains qui ont déjà témoigné, évoquent un recours “systématique” aux violences sexuelles contre les détenus palestiniens mais aussi lors de contrôles d’identité, depuis que les attaques du Hamas du 7-Octobre en Israël ont déclenché la guerre à Gaza. Daniel Meron, ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies à Genève, voit une comparaison “répréhensible” entre ces allégations et les “violences sexuelles choquantes… perpétrées par le Hamas envers des otages israéliens et des victimes le 7-Octobre”. Devançant les auditions, il a dénoncé devant les journalistes à Genève une “perte de temps”, assurant que “si une quelconque faute a été commise, Israël enquêtera et poursuivra”. L’avocate palestinienne Sahar Francis doute de ces affirmations, les violences étant devenues “une politique généralisée”. Pratiquement toutes les personnes arrêtées à Gaza ont été fouillées à nu, affirme-t-elle, les soldats enfonçant parfois une matraque dans l’anus du prisonnier. Les abus sexuels sont “très répandus”, selon l’avocate, qui estime que cela a en particulier été le cas durant les premiers mois de la guerre.- “Sadisme” -Mohamed Matar, un habitant de Cisjordanie, témoigne devant la Commission des heures de torture qu’il a subies aux mains d’agents du Shin Bet (sécurité intérieure) et de colons israéliens, sans que la police n’intervienne.Quelques jours seulement après le 7-Octobre, et alors qu’il était venu prêter main forte à des Bédouins attaqués par des colons, lui et deux autres hommes ont été emmenés dans une étable. Là, le chef de la troupe s’est mis “sur ma tête et m’a ordonné de manger… les excréments des moutons”, raconte-t-il. Devant des dizaines de colons, l’homme a ensuite uriné sur les trois prisonniers. Soumis à 12 heures de violence, M. Matar a imploré : “Tirez-moi une balle dans la tête !” Retenant ses larmes, le témoin se souvient du chef sautant sur son dos et essayant de le sodomiser avec un bâton. Il montre une photo prise par les colons sur laquelle on voit les trois hommes, les yeux bandés, allongés dans la poussière, en sous-vêtements ainsi que d’autres clichés le montrant couvert d’ecchymoses. Aux journalistes, il confie après son témoignage, avoir passé des mois “en état de choc psychologique”.”Je ne pensais pas qu’il existait sur Terre des gens avec un tel degré de laideur, de sadisme et de cruauté”. 

Ukraine : Moscou annonce attendre officiellement la proposition de trêve américaine

La Russie a annoncé mercredi qu’elle attendait d’être officiellement informée par Washington de sa proposition de cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine, acceptée par Kiev après plus de trois ans de guerre, au lendemain d’une rencontre diplomatique américano-ukrainienne à Jeddah en Arabie saoudite.”Nous avons des contacts prévus dans les jours à venir avec les Américains, et nous comptons là-dessus pour obtenir une information complète”, a dit lors d’un briefing à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.”Un appel téléphonique au plus haut niveau” entre Donald Trump et Vladimir Poutine est possible dans un “délai assez court”, a-t-il ajouté.A Washington, le président américain a assuré mardi qu’il “allait parler” à son homologue russe sans doute cette semaine.Les alliés occidentaux de l’Ukraine ont exhorté la Russie à se prononcer. “À présent, la balle est dans le camp de Poutine”, a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz sur le réseau X. Dès mardi soir, les deux plus hauts responsables de l’Union européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Antonio Costa avaient salué l’accord et affirmé qu’une décision de M. Poutine était maintenant attendue.La Chine, qui se présente comme une partie neutre dans le conflit, a déclaré mercredi avoir “pris note” de la proposition de cessez-le-feu.A Kiev, la proposition américaine a reçu un accueil mitigé, “compte tenu de la situation politique récente en Ukraine, je ne pense pas que cette trêve de 30 jours aidera à apporter la paix”, a dit mercredi à l’AFP Oksana Evsukova, un enseignante.”L’idée est bonne, mais je pense que la Russie n’y consentira jamais. Elle a violé tous les accords”, a estimé Roman Dunayevsky, un habitant de la capitale ukrainienne.A Kramatorsk, près du front dans le Donbass, un officier ukrainien affirme que “ces ordures vont continuer à attaquer”.-Reprise de l’aide militaire-Parallèlement, Washington a annoncé mardi lors des discussions la levée “immédiate” de la suspension de l’aide militaire à l’Ukraine. Cette aide avait été suspendue la semaine dernière, en même temps que le partage de renseignement, à la suite de l’altercation, le 28 février dans le Bureau ovale, entre Donald Trump, son vice-président J.D. Vance et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Selon la Pologne mercredi, les livraisons via (le centre logistique de) Jasionka “sont revenues à leurs niveaux précédents”. Toujours selon les autorités de Varsovie, jusqu’à 95% de l’aide occidentale passe par la Pologne.Par ailleurs, après l’altercation télévisée la semaine dernière à Washington, M. Zelensky avait quitté les Etats-Unis sans signer comme prévu un accord sur l’exploitation des minerais de son pays par les Etats-Unis.Mais mardi à Jeddah, l’Ukraine et les Etats-Unis sont aussi tombés d’accord pour conclure “dès que possible” un accord sur les minerais ukrainiens, selon la déclaration conjointe publiée après la rencontre.”Nous sommes prêts à tout faire pour parvenir à la paix”, avait déclaré le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, en entrant dans la salle des négociations.Dans ce contexte, l’Ukraine a affirmé que son attaque massive menée dans la nuit de lundi à mardi avec des centaines de drones, qui a visé en particulier Moscou et sa région, à plus de 400 kilomètres de la frontière ukrainienne, devrait “inciter” Vladimir Poutine à accepter une trêve aérienne.-Poursuite des combats-L’attaque a fait trois morts, selon les autorités municipales. Le Kremlin a accusé Kiev de frapper “des infrastructures sociales, des immeubles d’habitation”. Selon Moscou, 343 drones ont été abattus au cours de cette attaque qui a également visé la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine.En parallèle de son action militaire, l’Ukraine estime que les Etats-Unis doivent à présent “convaincre” la Russie d’accepter à son tour un cessez-le-feu, selon le président Volodymyr Zelensky.Pour le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Walz, la question est désormais de savoir “comment” et non “si” la guerre en Ukraine doit finir.En revanche, sur le terrain, au lendemain des discussions de Jeddah, les combats et les bombardements continuent.À Odessa, dans le sud de l’Ukraine, une frappe de missile balistique russe a fait quatre morts et endommagé un cargo battant pavillon de la Barbade, selon les autorités ukrainiennes.En outre, la Russie a annoncé mercredi matin avoir repris à l’armée ukrainienne cinq villages près de la ville de Soudja, dans sa région de Koursk.Des médias d’Etat russes ont affirmé mercredi que les troupes de Moscou étaient entrées dans la ville même de Soudja, ce qui représenterait un nouveau revers de taille pour Kiev, mais cela n’a pas été confirmé par les autorités russes.Le gouverneur par intérim de la région de Koursk, Alexandre Khinchtein, a par ailleurs déploré la mort de “trois hommes et une femme” dans une attaque ukrainienne qui fait en outre deux blessés dont un grièvement.Les victimes sont, selon le gouverneur, des employés d’une usine produisant des aliments pour animaux à Kozirevka, un village situé à une quinzaine de kilomètres de combats violents entre les armées ukrainienne et russe.

Ukraine : Moscou annonce attendre officiellement la proposition de trêve américaine

La Russie a annoncé mercredi qu’elle attendait d’être officiellement informée par Washington de sa proposition de cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine, acceptée par Kiev après plus de trois ans de guerre, au lendemain d’une rencontre diplomatique américano-ukrainienne à Jeddah en Arabie saoudite.”Nous avons des contacts prévus dans les jours à venir avec les Américains, et nous comptons là-dessus pour obtenir une information complète”, a dit lors d’un briefing à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.”Un appel téléphonique au plus haut niveau” entre Donald Trump et Vladimir Poutine est possible dans un “délai assez court”, a-t-il ajouté.A Washington, le président américain a assuré mardi qu’il “allait parler” à son homologue russe sans doute cette semaine.Les alliés occidentaux de l’Ukraine ont exhorté la Russie à se prononcer. “À présent, la balle est dans le camp de Poutine”, a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz sur le réseau X. Dès mardi soir, les deux plus hauts responsables de l’Union européenne Ursula von der Leyen et le président du Conseil européen Antonio Costa avaient salué l’accord et affirmé qu’une décision de M. Poutine était maintenant attendue.La Chine, qui se présente comme une partie neutre dans le conflit, a déclaré mercredi avoir “pris note” de la proposition de cessez-le-feu.A Kiev, la proposition américaine a reçu un accueil mitigé, “compte tenu de la situation politique récente en Ukraine, je ne pense pas que cette trêve de 30 jours aidera à apporter la paix”, a dit mercredi à l’AFP Oksana Evsukova, un enseignante.”L’idée est bonne, mais je pense que la Russie n’y consentira jamais. Elle a violé tous les accords”, a estimé Roman Dunayevsky, un habitant de la capitale ukrainienne.A Kramatorsk, près du front dans le Donbass, un officier ukrainien affirme que “ces ordures vont continuer à attaquer”.-Reprise de l’aide militaire-Parallèlement, Washington a annoncé mardi lors des discussions la levée “immédiate” de la suspension de l’aide militaire à l’Ukraine. Cette aide avait été suspendue la semaine dernière, en même temps que le partage de renseignement, à la suite de l’altercation, le 28 février dans le Bureau ovale, entre Donald Trump, son vice-président J.D. Vance et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Selon la Pologne mercredi, les livraisons via (le centre logistique de) Jasionka “sont revenues à leurs niveaux précédents”. Toujours selon les autorités de Varsovie, jusqu’à 95% de l’aide occidentale passe par la Pologne.Par ailleurs, après l’altercation télévisée la semaine dernière à Washington, M. Zelensky avait quitté les Etats-Unis sans signer comme prévu un accord sur l’exploitation des minerais de son pays par les Etats-Unis.Mais mardi à Jeddah, l’Ukraine et les Etats-Unis sont aussi tombés d’accord pour conclure “dès que possible” un accord sur les minerais ukrainiens, selon la déclaration conjointe publiée après la rencontre.”Nous sommes prêts à tout faire pour parvenir à la paix”, avait déclaré le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, en entrant dans la salle des négociations.Dans ce contexte, l’Ukraine a affirmé que son attaque massive menée dans la nuit de lundi à mardi avec des centaines de drones, qui a visé en particulier Moscou et sa région, à plus de 400 kilomètres de la frontière ukrainienne, devrait “inciter” Vladimir Poutine à accepter une trêve aérienne.-Poursuite des combats-L’attaque a fait trois morts, selon les autorités municipales. Le Kremlin a accusé Kiev de frapper “des infrastructures sociales, des immeubles d’habitation”. Selon Moscou, 343 drones ont été abattus au cours de cette attaque qui a également visé la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine.En parallèle de son action militaire, l’Ukraine estime que les Etats-Unis doivent à présent “convaincre” la Russie d’accepter à son tour un cessez-le-feu, selon le président Volodymyr Zelensky.Pour le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Walz, la question est désormais de savoir “comment” et non “si” la guerre en Ukraine doit finir.En revanche, sur le terrain, au lendemain des discussions de Jeddah, les combats et les bombardements continuent.À Odessa, dans le sud de l’Ukraine, une frappe de missile balistique russe a fait quatre morts et endommagé un cargo battant pavillon de la Barbade, selon les autorités ukrainiennes.En outre, la Russie a annoncé mercredi matin avoir repris à l’armée ukrainienne cinq villages près de la ville de Soudja, dans sa région de Koursk.Des médias d’Etat russes ont affirmé mercredi que les troupes de Moscou étaient entrées dans la ville même de Soudja, ce qui représenterait un nouveau revers de taille pour Kiev, mais cela n’a pas été confirmé par les autorités russes.Le gouverneur par intérim de la région de Koursk, Alexandre Khinchtein, a par ailleurs déploré la mort de “trois hommes et une femme” dans une attaque ukrainienne qui fait en outre deux blessés dont un grièvement.Les victimes sont, selon le gouverneur, des employés d’une usine produisant des aliments pour animaux à Kozirevka, un village situé à une quinzaine de kilomètres de combats violents entre les armées ukrainienne et russe.

‘Humiliated’: Palestinian victims of Israel sexual abuse testify at UN

Palestinians who say they suffered brutal beatings and sexual abuse in Israeli detention and at the hands of Israeli settlers testified about their ordeals at the United Nations this week.”I was humiliated and tortured,” said Said Abdel Fattah, a 28-year-old nurse detained in November 2023 near Gaza City’s Al Shifa hospital where he worked.Ahead of the hearings Daniel Meron, Israel’s ambassador to the UN in Geneva dismissed them as a waste of time, saying Israel investigated and prosecuted any allegations of wrongdoing by its forces.Fattah gave his testimony from Gaza via video-link to a public hearing, speaking through an interpreter.He described being stripped naked in the cold, suffering beatings, threats of rape and other abuse over the next two months as he was shuttled between overcrowded detention facilities.  “I was like a punching bag,” he said of one particularly harrowing interrogation he endured in January 2024.The interrogator, he said, “kept hitting me on my genitals… I was bleeding everywhere, I was bleeding from my penis, I was bleeding from my anus”.”I felt like my soul (left) my body.”- ‘Shocking’ -Fattah spoke Tuesday during the latest of a series of public hearings hosted by the UN’s independent Commission of Inquiry (COI) on the situation in the Occupied Palestinian Territory.This week’s hearings, harshly criticised by Israel, are specifically focused on allegations of “sexual and reproductive violence” committed by Israeli security forces and settlers. “It’s important,” COI member Chris Sidoti, who hosted the meeting, told AFP. Victims of such abuse are “entitled to be heard”, he said.Experts and advocates who testified Tuesday spoke of a “systematic” trend of sexual violence against Palestinians in detention, but also at checkpoints and other settings since Hamas’s October 7, 2023 attacks inside Israel sparked the war in Gaza.Meron, for Israel, slammed attempts to equate allegations against individual Israelis with Hamas’s “shocking… sexual violence towards Israeli hostages, towards victims on October 7”.Any such comparison was “reprehensible”, he told reporters on Monday.He insisted the hearings were “wasting time”, since Israel as “a country with law and order” would investigate and prosecute any wrongdoings.But Palestinian lawyer Sahar Francis decried a glaring lack of accountability, alleging that abuse had become “a widespread policy”.All those arrested from Gaza were strip-searched, she said, with the soldiers in some cases “pushing the sticks” into the prisoner’s anus.Sexual abuse happened “in a very massive way” especially in the first months of the war, she said.”I think you can say that most of those who were arrested in these months were subjected to such practice.” – ‘Just shoot me’ -The allegations of abuse are not limited to detention centres.Mohamed Matar, a West Bank resident, said he suffered hours of torture at the hands of security agents and settlers, even as Israeli police refused to intervene.Just days after the October 7 attack, he and other Palestinian activists went to help protect a Bedouin community facing settler attacks.As they were leaving the compound, they were chased and caught by a group of settlers, who he said were joined by members of Israel’s Shabak security agency.He and two other men were blindfolded, stripped to their underwear and, had their hands tied before being taken into a nearby stable.The leader stood “on my head and ordered me to eat … the faeces of the sheep”, said Matar.  With dozens of settlers around, the man urinated on the three, and beat them so badly during the nearly 12 hours of abuse that Matar said he cried: “just shoot me in the head”.The man, he said, jumped on his back and repeatedly “tried to introduce a stick into my anus”.Blinking back tears, Matar showed Sidoti a photograph taken by the settlers showing the three blindfolded men lying in the dirt in their underwear. Other pictures taken after the ordeal showed him with massive bruises all over his body.Speaking to journalists after his testimony, he said he had spent months “in a state of psychological shock”.”I didn’t think there were people on Earth with such a level of ugliness, sadism and cruelty.” 

Effets psychologiques de TikTok sur les mineurs: l’Assemblée en passe de créer une commission d’enquête

L’Assemblée devrait approuver mercredi – ou jeudi – la création d’une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok sur les enfants et les adolescents, le réseau social à l’algorithme controversé étant particulièrement populaire chez les jeunes en France. L’application met-elle en avant des vidéos relatives au suicide auprès des jeunes utilisateurs ? Encourage-t-elle les passages à l’acte et l’automutilation ? Le réseau social amplifie-t-il les contenus hypersexualisés qui altèrent la perception de leur corps par les adolescents et développent des troubles alimentaires ?Autant de questions auxquelles les députés tenteront de répondre dans le cadre de cette commission d’enquête, dont la création devrait être approuvée mercredi avec le vote dans l’hémicycle d’une résolution transpartisane portée par la députée macroniste Laure Miller.Le feu vert de l’Assemblée fait peu de doute, après le vote à l’unanimité de cette résolution la semaine dernière en commission des Affaires sociales.Une fois actée, trente députés s’attelleront durant 6 mois à étudier non seulement l’algorithme de TikTok – qui tend, selon de nombreuses études, à “enfermer” ses utilisateurs dans “des bulles de filtres” – mais surtout à examiner les répercussions psychologiques” de l’application sur les enfants et les adolescents.Selon une étude mondiale de Qustodio, en 2022, les mineurs ont passé en moyenne 1h47 par jour sur TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance.En outre, bien que la plateforme interdise théoriquement aux mineurs de 13 ans de s’y inscrire, près d’un enfant sur deux âgé de 11-12 ans y est inscrit, selon les statistiques de l’Arcom citées par Mme Miller.La commission portera une attention particulière à évaluer les impacts de l’application sur les pensées et les comportements suicidaires.- Temps hors écran -Fin novembre, un collectif de sept familles en France a assigné TikTok en justice, accusant le réseau social d’avoir exposé leurs enfants à des contenus pouvant les pousser au suicide.La commission ne peut enquêter sur une affaire judiciaire en cours au nom de la séparation des pouvoirs, mais elle s’emploiera par exemple à déterminer si l’application propose davantage ou non de contenus dangereux aux personnes vulnérables. En 2022, une étude américaine avançait que les jeunes inscrits sur l’application et manifestant un mal-être recevaient en moyenne douze fois plus de vidéos sur le suicide et l’automutilation.Si après les auditions, un “lien direct et incontestable” est fait entre l’application et la dégradation de l’état de santé mentale des jeunes, on “pourra avoir une voix politique forte”, selon Mme Miller à l’AFP.La commission s’attellera alors à examiner “quels sont nos leviers juridiques, nous, législateurs français, pour pouvoir agir concrètement”.Une poignée de pays ont déjà pris des mesures fortes contre les réseaux sociaux considérés dangereux pour les jeunes.En Albanie, TikTok va être coupé pour au moins un an dans les prochains jours. En Australie, le Parlement a voté fin novembre une loi interdisant l’accès aux réseaux sociaux pour les moins de seize ans. Au Venezuela, l’État a infligé une amende de dix millions de dollars à TikTok pour sa “négligence” après la mort de trois adolescents.Mardi, le réseau social TikTok a lancé en France et dans l’Union européenne une fonctionnalité permettant aux parents de limiter le temps que passent les adolescents sur l’application. Au sujet de la commission d’enquête, TikTok dit attendre de voir “le ou les sujets que l’enquête souhaite aborder”. “Les thématiques (visées par la commission d’enquête) ne sont pas uniques à TikTok”, souligne le groupe qui rappelle qu’il emploie plus de 500 modérateurs en langue française et plus de 6.000 dédiés aux langues européennes.”C’est plus que toutes les autres plateformes réunies”, a assuré un porte-parole. Il a également indiqué qu’entre juillet et septembre 2024, la modération a permis de supprimer plus de 24 millions de comptes dans le monde, soupçonnés d’être détenus par des moins de 13 ans. 

Effets psychologiques de TikTok sur les mineurs: l’Assemblée en passe de créer une commission d’enquête

L’Assemblée devrait approuver mercredi – ou jeudi – la création d’une commission d’enquête sur les effets psychologiques de TikTok sur les enfants et les adolescents, le réseau social à l’algorithme controversé étant particulièrement populaire chez les jeunes en France. L’application met-elle en avant des vidéos relatives au suicide auprès des jeunes utilisateurs ? Encourage-t-elle les passages à l’acte et l’automutilation ? Le réseau social amplifie-t-il les contenus hypersexualisés qui altèrent la perception de leur corps par les adolescents et développent des troubles alimentaires ?Autant de questions auxquelles les députés tenteront de répondre dans le cadre de cette commission d’enquête, dont la création devrait être approuvée mercredi avec le vote dans l’hémicycle d’une résolution transpartisane portée par la députée macroniste Laure Miller.Le feu vert de l’Assemblée fait peu de doute, après le vote à l’unanimité de cette résolution la semaine dernière en commission des Affaires sociales.Une fois actée, trente députés s’attelleront durant 6 mois à étudier non seulement l’algorithme de TikTok – qui tend, selon de nombreuses études, à “enfermer” ses utilisateurs dans “des bulles de filtres” – mais surtout à examiner les répercussions psychologiques” de l’application sur les enfants et les adolescents.Selon une étude mondiale de Qustodio, en 2022, les mineurs ont passé en moyenne 1h47 par jour sur TikTok, propriété du groupe chinois ByteDance.En outre, bien que la plateforme interdise théoriquement aux mineurs de 13 ans de s’y inscrire, près d’un enfant sur deux âgé de 11-12 ans y est inscrit, selon les statistiques de l’Arcom citées par Mme Miller.La commission portera une attention particulière à évaluer les impacts de l’application sur les pensées et les comportements suicidaires.- Temps hors écran -Fin novembre, un collectif de sept familles en France a assigné TikTok en justice, accusant le réseau social d’avoir exposé leurs enfants à des contenus pouvant les pousser au suicide.La commission ne peut enquêter sur une affaire judiciaire en cours au nom de la séparation des pouvoirs, mais elle s’emploiera par exemple à déterminer si l’application propose davantage ou non de contenus dangereux aux personnes vulnérables. En 2022, une étude américaine avançait que les jeunes inscrits sur l’application et manifestant un mal-être recevaient en moyenne douze fois plus de vidéos sur le suicide et l’automutilation.Si après les auditions, un “lien direct et incontestable” est fait entre l’application et la dégradation de l’état de santé mentale des jeunes, on “pourra avoir une voix politique forte”, selon Mme Miller à l’AFP.La commission s’attellera alors à examiner “quels sont nos leviers juridiques, nous, législateurs français, pour pouvoir agir concrètement”.Une poignée de pays ont déjà pris des mesures fortes contre les réseaux sociaux considérés dangereux pour les jeunes.En Albanie, TikTok va être coupé pour au moins un an dans les prochains jours. En Australie, le Parlement a voté fin novembre une loi interdisant l’accès aux réseaux sociaux pour les moins de seize ans. Au Venezuela, l’État a infligé une amende de dix millions de dollars à TikTok pour sa “négligence” après la mort de trois adolescents.Mardi, le réseau social TikTok a lancé en France et dans l’Union européenne une fonctionnalité permettant aux parents de limiter le temps que passent les adolescents sur l’application. Au sujet de la commission d’enquête, TikTok dit attendre de voir “le ou les sujets que l’enquête souhaite aborder”. “Les thématiques (visées par la commission d’enquête) ne sont pas uniques à TikTok”, souligne le groupe qui rappelle qu’il emploie plus de 500 modérateurs en langue française et plus de 6.000 dédiés aux langues européennes.”C’est plus que toutes les autres plateformes réunies”, a assuré un porte-parole. Il a également indiqué qu’entre juillet et septembre 2024, la modération a permis de supprimer plus de 24 millions de comptes dans le monde, soupçonnés d’être détenus par des moins de 13 ans. 

Quinze ans après sa création, le service civique continue de faire des adeptes

Certains parlent de “déclic” ou “d’ouverture sur le monde”, d’autres évoquent un “tremplin” : quinze ans après sa création, le service civique continue d’attirer des jeunes désireux de s’engager temporairement pour une cause qui leur tient à coeur. Et plus si affinités professionnelles. En 2022, faute d’admission post-bac, Sunny Rebai se retrouve à enchaîner les petits boulots jusqu’au jour où il a une “prise de conscience”.  “C’était après le Covid, je me suis dit qu’il fallait vraiment que je trouve un sens à ma vie, que je me construise un vrai projet d’avenir”, confie-t-il à l’AFP à l’occasion des 15 ans du dispositif.”Passionné” par les thématiques environnementales, le jeune Parisien, aujourd’hui âgé de 26 ans, opte pour un service civique sur l’écologie pendant huit mois. Au programme, maraîchage urbain sur les toits d’une école primaire, sensibilisation et aides des personnes âgées en situation de précarité énergétique, animation d’ateliers parents-enfants dans les quartiers populaires… “Ça a été un déclic, ça m’a permis de me rendre compte qu’en tant que jeune, j’avais un pouvoir, je pouvais agir sur des thématiques qui me tenaient à coeur et qu’il fallait que je me lance”, analyse rétrospectivement Sunny Rebai, aujourd’hui salarié d’Unis-cité, association pionnière dans le domaine de l’engagement solidaire des jeunes. – Un “fait générationnel” -Comme lui, plus de 850.000 jeunes âgés de 16 à 25 ans sont passés par le service civique depuis sa création en 2010. Conçu comme l’une des réponses aux émeutes de 2005, le dispositif a alors pour objectif de “renforcer la cohésion nationale et la mixité sociale”. Ouvert aux jeunes âgés de 16 à 25 ans, il leur permet de s’impliquer, pour une durée de six mois à un an, dans une mission d’intérêt général au sein d’une ONG, d’une collectivité locale ou encore d’un établissement public, dans des domaines variés (éducation, santé, culture, environnement etc). L’indemnité est de 620 euros par mois. Etudiants, demandeurs d’emplois, aussi bien ruraux que citadins : parmi les 100.000 volontaires qui s’engagent chaque année en moyenne, les “profils sont variés”, relève Nadia Bellaoui, présidente de l’agence du Service civique.”C’est vraiment un phénomène qui touche les jeunes dans toute leur diversité”, souligne-t-elle, évoquant “un fait générationnel puisque plus d’un jeune sur dix aujourd’hui fait un service civique”. Au-delà de la mission “utile” sur le plan professionnel, ce “rite de passage” leur “donne aussi le sentiment d’avoir été utile à la société”. A l’image d’Emilie Schmitt. A 36 ans, cette jeune entrepreneuse basée à Strasbourg fait figure de pionnière du service civique, dispositif qu’elle a rejoint en 2010-2011. “J’avais envie de donner un moment de ma vie aux autres”, explique-t-elle à l’AFP aujourd’hui. Engagée sur la question des enfants, elle indique avoir appris “énormément de choses. Ça m’a permis de découvrir toute une partie du monde et de la réalité que je connaissais pas, ça a été vraiment une expérience transformatrice pour moi.”- “Confiance en soi” -C’est un “tremplin, un endroit où des gens nous font confiance pour mener à bien des projets, nous encadrent juste ce qu’il faut”, souligne-t-elle. “En termes de confiance en soi, de créativité, de possibilité, j’ai trouvé ça génial”, ajoute la cofondatrice et directrice d’Activ’Action. Sans surprise, son association, qui vient en aide aux demandeurs d’emploi, a à son tour recours à des services civiques. Même satisfecit chez Léa, 31 ans, qui a opté, dans le cadre de son année de césure, pour un service civique dans un établissement culturel -un “cadre plus professionnalisant que le stage et avec plus de responsabilités et sur un temps plus long”. Un parcours de sucroît reconnu par les DRH qu’elle a rencontrés par la suite. “Mon service civique a été valorisé en tant qu’expérience professionnelle dans le calcul de ma rémunération”, indique-t-elle.Selon deux sondages CSA et Ipsos publiés en décembre 2024, deux tiers des recruteurs interrogés (66%) déclarent que la mention du service civique sur un CV peut les inciter à recruter la personne l’ayant réalisé. Ils s’intéressent notamment à leur “capacité à collaborer avec les autres”, à respecter les directives et à “devenir autonome”. 

Stocks diverge over Trump tariffs, Ukraine ceasefire plan

European stock markets rose Wednesday but Asian equities sputtered as investors tracked President Donald Trump’s latest tariffs and a potential ceasefire in Ukraine.Analysts said support came from Ukraine endorsing an American proposal for a 30-day ceasefire, which was awaiting a response from Russia.Chinese stock markets closed lower Wednesday, while Europe’s main equity indices made solid gains nearing the half-way stage.There had been a further equities selloff in New York on Tuesday that saw the Nasdaq extend Monday’s four percent dive.All eyes were also on US inflation data due Wednesday.”Market volatility is rising as visibility (over tariffs) becomes cloudier by the day,” noted Ipek Ozkardeskaya, senior analyst at Swissquote Bank.The on-off nature of the trade policies has fuelled uncertainty in markets, and has sent the VIX “fear index” of volatility to its highest level since August.Global markets have endured severe swings this month as Trump looks to ramp up pressure on global partners by imposing or threatening hefty duties on their goods, citing huge trade imbalances.In the latest move, sweeping 25 percent levies on all US aluminium and steel imports came into effect at midnight in Washington, hitting numerous nations from Brazil to South Korea, as well as the European Union.Trump had threatened to double those on Canada after Ontario imposed an electricity surcharge on three US states, but he called that off after the province halted the charge.China and the European Union on Wednesday vowed to strike back and defend their economic interests, moving Washington closer to an all-out trade war with two major partners.Also in focus Wednesday is the release of key US consumer inflation data, which the Federal Reserve will keep a close eye on as it tries to determine monetary policy in light of the latest moves by Trump.There is a fear that the tariffs, and plans to slash taxes, regulation and immigration will fan inflation again, forcing the bank to hold borrowing costs for longer or even hike them.Analysts said high uncertainty in US stocks markets made other regions more attractive as investors seek out stability.”For years, the US has been the undisputed leader of global markets, fuelled by aggressive fiscal spending, tech dominance, and a strong consumer,” said Charu Chanana, chief investment strategist at Saxo.”But cracks are starting to show. Investors are increasingly looking overseas as concerns mount over US stock valuations, monetary policy, and economic uncertainty.”- Key figures around 1030 GMT -London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,536.22 pointsParis – CAC 40: UP 1.1 percent at 8,027.20Frankfurt – DAX: UP 1.5 percent at 22,652.33Tokyo – Nikkei 225: UP 0.1 percent at 36,819.09 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.8 percent at 23,600.31 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,371.92 (close)New York – Dow: DOWN 1.1 percent at 41,433.48 points (close)Euro/dollar: UP at $1.0918 from $1.0915 on TuesdayPound/dollar: DOWN at $1.2941 from $1.2954Dollar/yen: UP at 148.69 yen from 147.70 yenEuro/pound: UP at 84.36 pence from 84.26 penceBrent North Sea Crude: UP 1.0 percent at $70.29 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.1 percent at $67.00 per barrel