Canicule: la vigilance orange maintenue jusqu’à mardi pour les 84 départements concernés

Météo France maintient la vigilance orange à 84 départements lundi et mardi, avec des températures qui pourront dépasser localement les 40 degrés, une vague de chaleur appelée à durer au moins jusqu’en milieu de semaine.Ecoles, entreprises et particuliers sont appelés à la plus grande vigilance face à un thermomètre qui affichera plus de 34 degrés sur toute la France, à l’exception des bords de Manche et près des frontières belges et allemandes, selon Météo France.Une telle extension géographique, “c’est du jamais vu”, a dit dimanche soir à l’AFP la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Un précédent record du nombre de départements placés en vigilance orange canicule datait du 23 juillet 2019 avec 81 départements (80 pour la canicule, 1 pour les orages), a-t-elle précisé.Dès dimanche, la chaleur s’est montrée suffocante sur une large partie de l’Hexagone, avec des températures maximales situées entre 35°C et 38°C dans le sud du pays et atteignant jusqu’à 40°C sur le Midi méditerranéen, selon l’organisme météorologique national. Cet épisode caniculaire “intense” touchera donc jusqu’à mardi 84 départements en vigilance orange, contre 73 dimanche, avant le “paroxysme” de l’épisode attendu en milieu de semaine, avec des pointes à 41 degrés et “des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C voire un peu plus très localement”, précise Météo France.- 200 écoles fermées -Une réunion interministérielle de crise s’est tenue dimanche soir à Beauvau, afin de “repasser toutes les consignes” notamment en matière de “santé”, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.A son issue, les entreprises ont été appelées à “protéger les salariés” et à adapter leurs horaires par la ministre du Travail Catherine Vautrin.La ministre de l’Education Elisabeth Borne a elle rappelé les mesures à prendre dans les écoles lors de fortes chaleurs, pouvant aller jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile. Quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale lundi, mardi ou mercredi. “Nous allons nous assurer qu’il y a bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”, a-t-elle précisé.Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du 21e siècle, s’inscrit dans un contexte de réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Outre la santé des Français, elle impacte l’environnement: 25 départements étaient dimanche en vigilance pour la sécheresse et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.Ce contexte est propice aux départs de feu: dans l’Aude, où la température a parfois dépassé 40°C, un incendie s’est déclaré dimanche dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint, a expliqué M. Retailleau.- “Un four” -Les Français tentent comme ils peuvent d’échapper à la fournaise. Dimanche, ils se sont massés près des points d’eau. Au nord de Bordeaux, Evan Bernard s’était installé avec son fils de 18 mois à l’ombre sous les pins, près d’un lac. “Chez nous, dans l’appart’, c’est tout simplement un enfer. On vit dans le noir, c’est un four”, a-t-il confié à l’AFP.A Lyon, quelque 250 personnes se sont prêtées à une “baignade dérivante” dans le Rhône, une première organisée par la mairie écologiste.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, où il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado (sud-ouest), les températures devraient encore dépasser 40°C dans une large partie du pays.Le ministère espagnol de l’Intérieur a par ailleurs rappelé que les températures élevées ont un impact sur les violences de genre, et a ordonné à la police de renforcer les mesures de protection des femmes vulnérables jusqu’à la fin de l’été.En Italie, à Venise, les visites guidées sont désormais gratuites pour les plus de 75 ans dans les musées climatisés. A Rome, la gratuité des piscines a été mise en place pour les plus de 70 ans, tandis que des déshumidificateurs sont distribués aux nécessiteux à Ancône. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.En France, le numéro vert canicule a été réactivé. Mairies et préfectures multiplient en outre les recommandations à destination des publics les plus vulnérables.

Canicule: la vigilance orange maintenue jusqu’à mardi pour les 84 départements concernés

Météo France maintient la vigilance orange à 84 départements lundi et mardi, avec des températures qui pourront dépasser localement les 40 degrés, une vague de chaleur appelée à durer au moins jusqu’en milieu de semaine.Ecoles, entreprises et particuliers sont appelés à la plus grande vigilance face à un thermomètre qui affichera plus de 34 degrés sur toute la France, à l’exception des bords de Manche et près des frontières belges et allemandes, selon Météo France.Une telle extension géographique, “c’est du jamais vu”, a dit dimanche soir à l’AFP la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Un précédent record du nombre de départements placés en vigilance orange canicule datait du 23 juillet 2019 avec 81 départements (80 pour la canicule, 1 pour les orages), a-t-elle précisé.Dès dimanche, la chaleur s’est montrée suffocante sur une large partie de l’Hexagone, avec des températures maximales situées entre 35°C et 38°C dans le sud du pays et atteignant jusqu’à 40°C sur le Midi méditerranéen, selon l’organisme météorologique national. Cet épisode caniculaire “intense” touchera donc jusqu’à mardi 84 départements en vigilance orange, contre 73 dimanche, avant le “paroxysme” de l’épisode attendu en milieu de semaine, avec des pointes à 41 degrés et “des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C voire un peu plus très localement”, précise Météo France.- 200 écoles fermées -Une réunion interministérielle de crise s’est tenue dimanche soir à Beauvau, afin de “repasser toutes les consignes” notamment en matière de “santé”, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.A son issue, les entreprises ont été appelées à “protéger les salariés” et à adapter leurs horaires par la ministre du Travail Catherine Vautrin.La ministre de l’Education Elisabeth Borne a elle rappelé les mesures à prendre dans les écoles lors de fortes chaleurs, pouvant aller jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile. Quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale lundi, mardi ou mercredi. “Nous allons nous assurer qu’il y a bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”, a-t-elle précisé.Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du 21e siècle, s’inscrit dans un contexte de réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Outre la santé des Français, elle impacte l’environnement: 25 départements étaient dimanche en vigilance pour la sécheresse et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.Ce contexte est propice aux départs de feu: dans l’Aude, où la température a parfois dépassé 40°C, un incendie s’est déclaré dimanche dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint, a expliqué M. Retailleau.- “Un four” -Les Français tentent comme ils peuvent d’échapper à la fournaise. Dimanche, ils se sont massés près des points d’eau. Au nord de Bordeaux, Evan Bernard s’était installé avec son fils de 18 mois à l’ombre sous les pins, près d’un lac. “Chez nous, dans l’appart’, c’est tout simplement un enfer. On vit dans le noir, c’est un four”, a-t-il confié à l’AFP.A Lyon, quelque 250 personnes se sont prêtées à une “baignade dérivante” dans le Rhône, une première organisée par la mairie écologiste.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, où il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado (sud-ouest), les températures devraient encore dépasser 40°C dans une large partie du pays.Le ministère espagnol de l’Intérieur a par ailleurs rappelé que les températures élevées ont un impact sur les violences de genre, et a ordonné à la police de renforcer les mesures de protection des femmes vulnérables jusqu’à la fin de l’été.En Italie, à Venise, les visites guidées sont désormais gratuites pour les plus de 75 ans dans les musées climatisés. A Rome, la gratuité des piscines a été mise en place pour les plus de 70 ans, tandis que des déshumidificateurs sont distribués aux nécessiteux à Ancône. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.En France, le numéro vert canicule a été réactivé. Mairies et préfectures multiplient en outre les recommandations à destination des publics les plus vulnérables.

Canicule: la vigilance orange maintenue jusqu’à mardi pour les 84 départements concernés

Météo France maintient la vigilance orange à 84 départements lundi et mardi, avec des températures qui pourront dépasser localement les 40 degrés, une vague de chaleur appelée à durer au moins jusqu’en milieu de semaine.Ecoles, entreprises et particuliers sont appelés à la plus grande vigilance face à un thermomètre qui affichera plus de 34 degrés sur toute la France, à l’exception des bords de Manche et près des frontières belges et allemandes, selon Météo France.Une telle extension géographique, “c’est du jamais vu”, a dit dimanche soir à l’AFP la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Un précédent record du nombre de départements placés en vigilance orange canicule datait du 23 juillet 2019 avec 81 départements (80 pour la canicule, 1 pour les orages), a-t-elle précisé.Dès dimanche, la chaleur s’est montrée suffocante sur une large partie de l’Hexagone, avec des températures maximales situées entre 35°C et 38°C dans le sud du pays et atteignant jusqu’à 40°C sur le Midi méditerranéen, selon l’organisme météorologique national. Cet épisode caniculaire “intense” touchera donc jusqu’à mardi 84 départements en vigilance orange, contre 73 dimanche, avant le “paroxysme” de l’épisode attendu en milieu de semaine, avec des pointes à 41 degrés et “des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C voire un peu plus très localement”, précise Météo France.- 200 écoles fermées -Une réunion interministérielle de crise s’est tenue dimanche soir à Beauvau, afin de “repasser toutes les consignes” notamment en matière de “santé”, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.A son issue, les entreprises ont été appelées à “protéger les salariés” et à adapter leurs horaires par la ministre du Travail Catherine Vautrin.La ministre de l’Education Elisabeth Borne a elle rappelé les mesures à prendre dans les écoles lors de fortes chaleurs, pouvant aller jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile. Quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale lundi, mardi ou mercredi. “Nous allons nous assurer qu’il y a bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”, a-t-elle précisé.Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du 21e siècle, s’inscrit dans un contexte de réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.Outre la santé des Français, elle impacte l’environnement: 25 départements étaient dimanche en vigilance pour la sécheresse et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.Ce contexte est propice aux départs de feu: dans l’Aude, où la température a parfois dépassé 40°C, un incendie s’est déclaré dimanche dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint, a expliqué M. Retailleau.- “Un four” -Les Français tentent comme ils peuvent d’échapper à la fournaise. Dimanche, ils se sont massés près des points d’eau. Au nord de Bordeaux, Evan Bernard s’était installé avec son fils de 18 mois à l’ombre sous les pins, près d’un lac. “Chez nous, dans l’appart’, c’est tout simplement un enfer. On vit dans le noir, c’est un four”, a-t-il confié à l’AFP.A Lyon, quelque 250 personnes se sont prêtées à une “baignade dérivante” dans le Rhône, une première organisée par la mairie écologiste.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, où il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado (sud-ouest), les températures devraient encore dépasser 40°C dans une large partie du pays.Le ministère espagnol de l’Intérieur a par ailleurs rappelé que les températures élevées ont un impact sur les violences de genre, et a ordonné à la police de renforcer les mesures de protection des femmes vulnérables jusqu’à la fin de l’été.En Italie, à Venise, les visites guidées sont désormais gratuites pour les plus de 75 ans dans les musées climatisés. A Rome, la gratuité des piscines a été mise en place pour les plus de 70 ans, tandis que des déshumidificateurs sont distribués aux nécessiteux à Ancône. La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.En France, le numéro vert canicule a été réactivé. Mairies et préfectures multiplient en outre les recommandations à destination des publics les plus vulnérables.

India-Pakistan conflict hits shared love of film, music

While conflict raged between the powerful militaries of India and Pakistan, a battle was also fought on the cultural front lines despite years of shared love for films and music.The deadly fighting in early May — the worst in decades — affected artists previously untouched by animosity between their leaders.Ali Gul Pir, a Pakistani rapper and comedian with a huge Indian following, released a song years ago mocking Indian Prime Minister Narendra Modi.While he was spared consequences then, in May his YouTube channel and Instagram profile were blocked in India. “Indians now recognise that the digital space serves as a bridge between Pakistanis and Indians, and they seem intent on severing that connection,” Pir told AFP.The collapse in bilateral relations was caused by a deadly April attack on tourists in India-administered Kashmir, which New Delhi blamed on Islamabad. Pakistan denied the allegation and, after tit-for-tat diplomatic retaliation, their militaries fought for four days before a ceasefire was reached.The conflict hit the music industry for the first time, with Pakistani singer Annural Khalid also remembering how her Indian following dropped off. “Delhi was my top listening city before the ban,” said Khalid, who has 3.1 million monthly listeners on Spotify.”I suffered a great loss in the audience” from India, she told AFP. “Listeners were deprived of content because music was turned into something it is not,” Khalid added.  The conflict also scrubbed out some prior exchanges, such as the soundtrack of the 2017 film  “Raees” on Spotify in India. It now shows only Indian actor Shah Rukh Khan, without his Pakistani co-star Mahira Khan. – ‘The same traumas’ -With Pakistan producing just a handful of movies each year under strict censorship rules, Bollywood has always proven popular among viewers. “I grew up watching Bollywood. We have the same traumas, we have the same history, we have the same stories,” said Pakistani film critic Sajeer Shaikh. Pakistani actors and directors have for decades seen making it to Bollywood as the ultimate recognition. But this month, Indian star Diljit Dosanjh announced his latest movie, “Sardaar Ji 3”, which features four Pakistani actors, would be released “overseas only”, after New Delhi banned Pakistani content and artists from productions. “Abir Gulaal”, a love story starring Pakistan’s Fawad Khan and Indian actor Vaani Kapoor, was scheduled to hit Indian cinemas on May 9 but the release was postponed. Even some in the industry who had previously backed the cross-border artistic trade changed their tune last month.”Everything should be banned… cricket, films, everything,” said Indian actor Suniel Shetty, who has a big fan following in Pakistan. He starred in the 2004 movie “Main Hoon Na”, which subtly promotes peace between India and Pakistan. “It’s something really unfortunate about politics, creating that rift and putting boundaries around art,” said Dua Zahra, assistant manager at Warner Bros South Asia’s music label in Pakistan.  – ‘Let’s just make art’ -As part of its measures in the wake of the Kashmir attack, New Delhi’s ban on some Pakistani YouTube channels included private broadcaster HUM TV. The channel, which says around 40 percent of its viewers are from India, simply told its fans to use a VPN to continue watching.  Since Modi took office more than a decade ago, many Indian critics and filmmakers have warned that Bollywood is now increasingly promoting his government’s Hindu nationalist ideology.While the conflict has created divisions on the cultural scene, there are signs that the trade will endure. Over a month after the ceasefire, three Indian films were in the top 10 on Netflix Pakistan, while the top 20 trending songs in India included two Pakistani tracks. Pir, the rapper and comedian, vowed to “bridge gaps”.”Let’s not make war, let’s just make art,” he said. “Let’s just not bomb each other.” 

China’s top diplomat visits Europe pitching closer ties in ‘volatile’ world

China’s top diplomat heads to Europe on Monday for a visit which Beijing said will highlight ties as an “anchor of stability” in a world in turmoil.Wang Yi’s tour will take him to the European Union’s headquarters in Brussels as well as France and Germany as China seeks to improve relations with the bloc as a counterweight to superpower rival the United States.But deep frictions remain over the economy — including a yawning trade deficit of $357.1 billion between China and the EU — and Beijing’s close ties with Russia despite Moscow’s war in Ukraine.”The world is undergoing an accelerated evolution of a century-old change, with unilateralism, protectionism and bullying behaviour becoming rampant,” Chinese foreign ministry spokesman Guo Jiakun said on Friday — a thinly veiled swipe against the United States under President Donald Trump.In that context, Guo said, Beijing and the European bloc must “keep the world peaceful and stable, safeguard multilateralism, free trade, international rules, fairness and justice, and act firmly as anchors of stability and constructive forces in a volatile world”.Wang will meet with his EU counterpart, Kaja Kallas, at the bloc’s headquarters in Brussels for “high-level strategic dialogue”.In Germany, he will hold talks with Foreign Minister Johann Wadephul on diplomacy and security — his first visit since Berlin’s new conservative-led government took power in May.And in France, Wang will meet minister for Europe and foreign affairs Jean-Noel Barrot, who visited China in March.The war in Ukraine will likely be high on the agenda, with European leaders having been forthright in condemning what they say is Beijing’s backing for Moscow.China has portrayed itself as a neutral party in Russia’s more than three-year war with Ukraine.But Western governments say Beijing’s close ties have given Moscow crucial economic and diplomatic support, and they have urged China to do more to press Russia to end the war.- Trade tensions -Ties between Europe and China have also strained in recent years as the EU seeks to get tougher on what it says are unfair economic practices by Beijing.After the European bloc placed tariffs on Chinese electric vehicle imports, China retaliated with its own duties, including on French cognac.An agreement on cognac has been reached with Beijing but not formally approved by the Chinese commerce ministry, a source in the French economy ministry told AFP.The source said finalization was partially linked with the EU’s ongoing negotiations over EVs.Tensions flared this month after the EU banned Chinese firms from government medical device purchases worth more than five million euros ($5.8 million), in retaliation for limits Beijing places on access to its own market.The latest salvo in trade tensions between the 27-nation bloc and China covered a wide range of healthcare supplies, from surgical masks to X-ray machines, that represent a market worth 150 billion euros in the EU.In response, China accused the European Union of “double standards”.Another sticking point has been rare earths.Beijing has since April required licences to export these strategic materials from China, which accounts for almost two-thirds of rare earth mining production and 92 percent of global refined output, according to the International Energy Agency.The metals are used in a wide variety of products, including electric car batteries, and there has been criticism from industries about the way China’s licences have been issued.China has proposed establishing a “green channel” to ease the export of rare earths to the EU, its commerce ministry said this month.

Canada rescinds tax on US tech firms in hopes of Trump trade deal

Canada will rescind taxes impacting US tech firms that had prompted President Donald Trump to retaliate by calling off trade talks, Ottawa said Sunday, adding that negotiations with Washington would resume.The digital services tax, enacted last year, would have seen US service providers such as Alphabet and Amazon on the hook for a multi-billion-dollar payment in Canada by Monday, analysts have said. Washington has previously requested dispute settlement talks over the tax — but on Friday Trump, who has weaponized US financial power in the form of tariffs, said he was ending trade talks with Ottawa in retaliation for the levy. He also warned that Canada would learn its new tariff rate within the week. But on Sunday, Ottawa binned the tax, which had been forecast to bring in Can$5.9 billion (US$4.2 billion) over five years.Finance Minister Francois-Philippe Champagne “announced today that Canada would rescind the Digital Services Tax (DST) in anticipation of a mutually beneficial comprehensive trade arrangement with the United States,” a government statement said.It added that Trump and Canadian Prime Minister Mark Carney “have agreed that parties will resume negotiations with a view towards agreeing on a deal by July 21, 2025.”There was no immediate comment from the White House or Trump.US Treasury Secretary Scott Bessent told CNBC on Friday that Washington had hoped Carney’s government would halt the tax “as a sign of goodwill.”Canada has been spared some of the sweeping duties Trump has imposed on other countries, but it faces a separate tariff regime.Since returning to the White House in January, Trump has also imposed steep levies on imports of steel, aluminum and autos.Canada is the largest supplier of foreign steel and aluminum to the United States.Last week, Carney said Ottawa will adjust its 25 percent counter tariffs on US steel and aluminum — in response to a doubling of US levies on the metals to 50 percent — if a bilateral trade deal was not reached in 30 days.”We will continue to conduct these complex negotiations in the best interest of Canadians,” Carney said Friday.He had previously said a good outcome in the talks would be to “stabilize the trading relationship with the United States” and “ready access to US markets for Canadian companies” while “not having our hands tied in terms of our dealings with the rest of the world.”Carney and Trump met on the sidelines of the Group of Seven summit in Canada earlier this month. Leaders at the summit pushed Trump to back away from his punishing trade war. Dozens of countries face a July 9 deadline for steeper US duties to kick in — rising from a current 10 percent.It remains to be seen if they will successfully reach agreements before the deadline.Bessent has said Washington could wrap up its agenda for trade deals by September, indicating more agreements could be concluded, although talks were likely to extend past July.

China manufacturing shrinks in June despite trade war respite

China’s manufacturing activity ticked up in June but remained in contraction territory, official data showed on Monday, as the truce in its trade war with the United States held.The Purchasing Managers’ Index — a key measure of industrial output — came in at 49.7, according to the National Bureau of Statistics (NBS).The figure was higher than May’s 49.5 and slightly above the 49.6 estimated by a Bloomberg pool of analysts.However, it fell below the 50-point mark separating growth and contraction for the third straight month.China’s “economic prosperity level remained expansionary overall” in June, NBS statistician Zhao Qinghe said in a statement.”Manufacturing production activity accelerated, and market demand improved,” Zhao said.Zichun Huang, China economist at Capital Economics, said the June figures “suggest that China’s economy regained some momentum, supported by a rebound in manufacturing and construction”.”But we remain cautious about the outlook, as weaker export growth and a fading fiscal tailwind is likely to slow activity in the second half of the year,” Huang said.China’s economy has struggled to sustain its post-pandemic recovery as it battles a prolonged debt crisis in the crucial property sector, chronically low consumption and elevated youth unemployment.It has also been hit by a fusillade of import tariffs unleashed by US President Donald Trump since the start of the year.However, Beijing and Washington called a truce on the staggeringly high duties in May, and Trump said on Sunday that the United States was “getting along well with China”.