Le pape François va mieux mais reste hospitalisé pour suivre sa thérapie

Le pape François, soigné à Rome depuis plus d’un mois pour une double pneumonie, doit rester hospitalisé afin de suivre sa thérapie et ce malgré une amélioration progressive de son état de santé, a annoncé le Vatican samedi soir.Le souverain pontife de 88 ans séjourne à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février en raison d’une bronchite aggravée en pneumonie affectant les deux poumons.Si son état est “stable” et son pronostic vital n’est désormais plus engagé, il doit encore recevoir des soins dans cet établissement, pour un temps indéterminé, selon le dernier bulletin médical officiel diffusé samedi.”Les conditions cliniques du Saint-Père sont restées stables, ce qui confirme les progrès observés au cours de la semaine”, peut-on lire dans le bref communiqué. Toutefois, souligne-t-on de même source, le pape “a encore besoin de soins médicaux hospitaliers, de kinésithérapie motrice et respiratoire”.Dans ce contexte de situation médicale stable depuis plusieurs jours, le Vatican n’a donné aucune précision sur le quotidien des journées du pape, ni sur la durée nécessaire à la poursuite de cette hospitalisation, la quatrième et la plus longue depuis son élection en mars 2013.”Il faut du temps pour qu’un corps de 88 ans atteint d’une double pneumonie se rétablisse, y compris en termes d’énergie et de force”, a souligné le service de presse.François, qui s’était vu retirer le lobe supérieur du poumon droit à 21 ans, souffre de fragilités respiratoires et a connu ces dernières années de nombreux problèmes de santé.Il n’est plus apparu en public depuis son entrée au Gemelli le 14 février et seul un message audio a été diffusé le 6 mars, dans lequel il remerciait les fidèles pour leur soutien, d’une voix très affaiblie.- Des lettres en pagaille -La poste italienne a fait savoir samedi qu’il recevait chaque jour “des milliers” de lettres du monde entier, en son absence.Cet “afflux” de correspondance est particulièrement visible au centre de tri de Fiumicino, où se trouve le principal aéroport de Rome, avec “jusqu’à 150 kilos de courrier par jour”, a précisé le dirigeant des services postaux, Antonello Chidichimo. Ce qui permet au passage à la poste de se targuer de jouer “un rôle fondamental (…) pour s’assurer que chaque message de soutien et de prière arrive à destination”.Vendredi, des stars du football international avaient envoyé des messages de soutien à François, du Brésilien Neymar au Croate Ivan Rakitic, en passant par le capitaine du San Lorenzo, l’équipe de coeur du pape argentin qu’il soutenait à Buenos Aires lorsqu’il était jeune.Interrogé par l’AFP, le Vatican n’a pas dit si le pape serait en mesure de présider, de l’hôpital, la prière hebdomadaire de l’Angélus dimanche, qu’il a manquée ces quatre dernières semaines, ni si celle-ci pouvait être envisagée sous un autre format.Le Vatican a en revanche annoncé samedi le début d’une nouvelle phase de réflexion au sein de l’Eglise sur son avenir et sur les réformes discutées pendant le synode -grande réunion mondiale d’évêques- qui s’est conclu en octobre 2024, un chantier cher au jésuite argentin.En vertu de la méthode et du calendrier approuvés mardi 11 mars par François, les travaux réalisés au cours de ce synode seront débattus dans les paroisses du monde entier entre juin 2025 et décembre 2026, puis restitués aux diocèses et enfin discutés à l’occasion d’un nouveau synode en octobre 2028.Parmi les réformes à l’étude figurent en particulier la question de l’ordination des femmes, une plus grande implication des laïcs y compris dans la sélection des évêques et davantage d’indépendance pour les conférences épiscopales.Depuis son élection en 2013, le chef des quelque 1,4 milliard de catholiques s’est attelé à décentraliser la gouvernance de l’Eglise, qu’il souhaite moins verticale.

Le pape François va mieux mais reste hospitalisé pour suivre sa thérapie

Le pape François, soigné à Rome depuis plus d’un mois pour une double pneumonie, doit rester hospitalisé afin de suivre sa thérapie et ce malgré une amélioration progressive de son état de santé, a annoncé le Vatican samedi soir.Le souverain pontife de 88 ans séjourne à l’hôpital Gemelli de Rome depuis le 14 février en raison d’une bronchite aggravée en pneumonie affectant les deux poumons.Si son état est “stable” et son pronostic vital n’est désormais plus engagé, il doit encore recevoir des soins dans cet établissement, pour un temps indéterminé, selon le dernier bulletin médical officiel diffusé samedi.”Les conditions cliniques du Saint-Père sont restées stables, ce qui confirme les progrès observés au cours de la semaine”, peut-on lire dans le bref communiqué. Toutefois, souligne-t-on de même source, le pape “a encore besoin de soins médicaux hospitaliers, de kinésithérapie motrice et respiratoire”.Dans ce contexte de situation médicale stable depuis plusieurs jours, le Vatican n’a donné aucune précision sur le quotidien des journées du pape, ni sur la durée nécessaire à la poursuite de cette hospitalisation, la quatrième et la plus longue depuis son élection en mars 2013.”Il faut du temps pour qu’un corps de 88 ans atteint d’une double pneumonie se rétablisse, y compris en termes d’énergie et de force”, a souligné le service de presse.François, qui s’était vu retirer le lobe supérieur du poumon droit à 21 ans, souffre de fragilités respiratoires et a connu ces dernières années de nombreux problèmes de santé.Il n’est plus apparu en public depuis son entrée au Gemelli le 14 février et seul un message audio a été diffusé le 6 mars, dans lequel il remerciait les fidèles pour leur soutien, d’une voix très affaiblie.- Des lettres en pagaille -La poste italienne a fait savoir samedi qu’il recevait chaque jour “des milliers” de lettres du monde entier, en son absence.Cet “afflux” de correspondance est particulièrement visible au centre de tri de Fiumicino, où se trouve le principal aéroport de Rome, avec “jusqu’à 150 kilos de courrier par jour”, a précisé le dirigeant des services postaux, Antonello Chidichimo. Ce qui permet au passage à la poste de se targuer de jouer “un rôle fondamental (…) pour s’assurer que chaque message de soutien et de prière arrive à destination”.Vendredi, des stars du football international avaient envoyé des messages de soutien à François, du Brésilien Neymar au Croate Ivan Rakitic, en passant par le capitaine du San Lorenzo, l’équipe de coeur du pape argentin qu’il soutenait à Buenos Aires lorsqu’il était jeune.Interrogé par l’AFP, le Vatican n’a pas dit si le pape serait en mesure de présider, de l’hôpital, la prière hebdomadaire de l’Angélus dimanche, qu’il a manquée ces quatre dernières semaines, ni si celle-ci pouvait être envisagée sous un autre format.Le Vatican a en revanche annoncé samedi le début d’une nouvelle phase de réflexion au sein de l’Eglise sur son avenir et sur les réformes discutées pendant le synode -grande réunion mondiale d’évêques- qui s’est conclu en octobre 2024, un chantier cher au jésuite argentin.En vertu de la méthode et du calendrier approuvés mardi 11 mars par François, les travaux réalisés au cours de ce synode seront débattus dans les paroisses du monde entier entre juin 2025 et décembre 2026, puis restitués aux diocèses et enfin discutés à l’occasion d’un nouveau synode en octobre 2028.Parmi les réformes à l’étude figurent en particulier la question de l’ordination des femmes, une plus grande implication des laïcs y compris dans la sélection des évêques et davantage d’indépendance pour les conférences épiscopales.Depuis son élection en 2013, le chef des quelque 1,4 milliard de catholiques s’est attelé à décentraliser la gouvernance de l’Eglise, qu’il souhaite moins verticale.

Ligue 1: nouvelle contre-performance de Lille, battu à Nantes

Eliminé en milieu de semaine de la Ligue des champions, Lille, bien qu’en supériorité numérique en fin de match, a perdu à Nantes (1-0), samedi lors de la 26e journée de la Ligue 1.Les Nordistes laissent passer une occasion de rejoindre Nice, accroché la veille par Auxerre (1-1), à la troisième place et restent cinquièmes avec 44 points.Grâce à un but de l’entrant Mostafa Mohamed (83e), les Canaris font, eux, une excellente opération dans la course au maintien en prenant provisoirement 6 points d’avance sur Le Havre, 16e et barragiste virtuel.Cette semaine risque de peser sur le moral du Losc, impuissant face à Dortmund mercredi et qui a vu son rêve européen s’arrêter en huitièmes de finale alors qu’il menait (1-1, 1-0) aux trois-quarts de la double confrontation.On attendait un rebond trois jours plus tard, face à un mal classé et si les hommes de Bruno Genesio ont dominé le match dans les grandes largeurs, leur insigne maladresse devant le but leur a coûté cher.Anthony Lopes a sorti un récital en s’étendant de tout son long sur une tête de Hakon Haraldsson (18e) peut-être un peu trop appliquée, avant que Marcus Coco n’intervienne in extremis devant Osame Sahraoui (31e) et que Jonathan David ne croise trop son tir (38e).En seconde période, les Dogues ont eu plus de mal à approcher des buts adverses même si Lopes a encore brillé devant Chuba Akpom (71e). Tois minutes plus tard, l’arbitre Benoît Millot a décidé d’expulser Jean-Charles Castelletto pour une “cravate” sur le même Akpom qui partait dans son dos (74e).A dix non seulement Lille a fini par encaisser un but, mais sa réaction après l’ouverture du score a été bien molle. La reprise de Mitchel Bakker (80e) et la volée au-dessus d’Ismaily (89e) ont été de nouvelles illustrations du manque de tranchant du Losc dans le dernier geste.On ne peut d’ailleurs même pas dire que la victoire des Jaunes, d’abord apathiques puis séduisants, soit un hold-up total.Les locaux ont quand même touché la transversale à trois reprises avant même le but décisif inscrit par Mostafa Mohamed d’une tête smashée (83e).Louis Leroux (10e), d’une frappe enveloppée au point de penalty, Saïdou Sow de la tête (58e) et Sorba Thomas, qui avait devancé Lucas Chevalier (69e), avaient ainsi trouvé la barre et retardé l’échéance.Au final, si Lille veut retrouver la Ligue des champions, il va devoir s’y prendre autrement et rapidement, alors que Nantes peut partir tranquille pendant la trêve internationale avec une confiance reboostée dans ses chances de maintien.

Hérault: des éoliennes sur le banc des accusés pour la mort d’oiseaux protégés

Un busard cendré passe sous une pale d’éolienne, scrutant la garrigue à la recherche d’un petit rongeur. Plus haut, un faucon crécerellette tournoie dans le ciel de l’Hérault, ignorant le danger que représentent pour lui les bras de ces géants de métal actionnés par le vent.Le tribunal correctionnel de Montpellier doit dire lundi si l’électricien EDF est pénalement responsable d’une surmortalité de ces deux espèces d’oiseaux protégées et de rares chauves-souris sur le parc éolien du Causse d’Aumelas, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Montpellier.Aux jumelles, Simon Popy, spécialiste de la biodiversité, observe les 31 éoliennes implantées depuis une vingtaine d’années sur ce plateau désert dominant la Méditerranée, en plein coeur d’une zone labellisée “Natura 2000″.”On est sous une éolienne, donc, en bas et en haut, on voit des haut-parleurs et un boitier. C’est un système qu’on appelle DT-Bird, qui est censé effaroucher les oiseaux par un genre de klaxon et les faire dévier de leur course, mais ça ne marche pas super bien. Il y a toujours des mortalités des espèces vulnérables, c’est un peu un échec”, explique-t-il à l’AFP.Ne comptant que quelque 700 spécimens sur l’ensemble de l’Hexagone, les faucons crécerellettes sont de petits migrateurs qui avaient pratiquement disparu de l’Hérault avant de revenir s’installer sur le Causse d’Aumelas au début des années 2000. Ils y seraient à présent quelques centaines.Avec l’association France Nature Environnement (FNE) Occitanie Méditerranée, qu’il préside, M. Popy est à l’origine d’une citation directe pour “destruction d’espèces protégées” visant EDF Renouvelables France et son PDG jusqu’en mars 2024, Bruno Bensasson, ainsi que neuf sociétés exploitant ce parc éolien pour le compte d’EDF Renouvelables.Lors d’une audience en décembre, le parquet a réclamé 750.000 euros d’amende (dont 500.000 avec sursis) pour chacune des sociétés visées et six mois de prison avec sursis et 150.000 euros d’amende (dont 100.000 avec sursis) contre M. Bensasson.- Réparer le préjudice -FNE, partie civile, réclame pour sa part un dédommagement de 500 euros par oiseau tué et que les exploitants versent 168.000 euros au Plan national d’action pour le faucon crécerellette, en réparation du “préjudice écologique” subi par l’espèce.La défense de Bruno Bensasson soutient pour sa part que “l’élément matériel” de l’infraction est absent, puisque “l’espèce faucon crécerellette prospère sur ce territoire”.En outre, elle considère que l’ancien PDG d’EDF Renouvelables devrait être “exonéré de sa responsabilité pénale” dès lors qu’il avait délégué à des subordonnés ses pouvoirs concernant la protection de l’environnement.Personnes morales, EDF Renouvelables et ses sous-traitants ont également plaidé la relaxe sur toute la ligne, assurant avoir respecté “toutes les prescriptions et mesures d’évitement et de réduction des risques”.”Près de 70 cadavres ont été retrouvés au pied des éoliennes. Sachant qu’il y en a qui disparaissent avec les renards etc., ce serait plutôt de l’ordre de 150 à 300 faucons crécerellettes qui auraient été tués par ces éoliennes”, répond Simon Popy, selon qui cette surmortalité a “ralenti de 22%” la croissance de ces petits faucons sur ce site, l’un des rares où ils nichent en France. “EDF Renouvelables a pris en compte dès le début la présence de faucons crécerellettes à Aumelas, premier parc éolien en France à être équipé de dispositifs d’effarouchement”, a indiqué samedi à l’AFP un porte-parole de l’entreprise.”Depuis 2020, nous avons investi deux millions d’euros pour mettre à niveau ces dispositifs, avec comme résultat qu’il y a eu quatre impacts mortels en 2022 et 2023 et deux en 2024″, a-t-il ajouté.- “Pas n’importe où” -Si ce procès devant une juridiction pénale est première, EDF et ses filiales ont déjà été condamnées au civil, en 2021, par la cour d’appel de Versailles, pour la mort de 28 faucons crécerellettes “par collision avec les éoliennes” de ce même parc d’Aumelas.La justice civile avait constaté que “cette destruction perdurait malgré la mise en place” en 2014 d’un système électronique d’effarouchement. Or, en vertu d’une directive européenne, toute destruction de ces espèces protégées est illégale, sauf stricte dérogation préfectorale.Une telle dérogation, qui aurait autorisé la survenue d’un nombre restreint d’accidents mortels, n’a toujours pas été sollicitée par EDF, d’où l’action introduite par France Nature Environnement, qui estime qu’EDF joue la montre, n’étant pas du tout assurée d’obtenir la dérogation.”Nous pensons que l’éolien fait partie des sources énergétiques indispensables à la transition énergétique, mais qu’il ne faut pas en faire n’importe où”, notamment dans les zones naturelles du sud de la France où l’enjeu pour la biodiversité est plus important que dans les plaines de Picardie ou de la Beauce, estime M. Popy.Dans un dossier similaire, le même tribunal de Montpellier doit rendre mercredi sa décision sur le parc éolien de Bernagues, toujours dans l’Hérault, dont l’exploitant, la société Energie Renouvelable du Languedoc, filiale du groupe Valeco, doit répondre de la mort d’un aigle royal. Là encore, le parquet a réclamé d’importantes amendes.

Hérault: des éoliennes sur le banc des accusés pour la mort d’oiseaux protégés

Un busard cendré passe sous une pale d’éolienne, scrutant la garrigue à la recherche d’un petit rongeur. Plus haut, un faucon crécerellette tournoie dans le ciel de l’Hérault, ignorant le danger que représentent pour lui les bras de ces géants de métal actionnés par le vent.Le tribunal correctionnel de Montpellier doit dire lundi si l’électricien EDF est pénalement responsable d’une surmortalité de ces deux espèces d’oiseaux protégées et de rares chauves-souris sur le parc éolien du Causse d’Aumelas, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Montpellier.Aux jumelles, Simon Popy, spécialiste de la biodiversité, observe les 31 éoliennes implantées depuis une vingtaine d’années sur ce plateau désert dominant la Méditerranée, en plein coeur d’une zone labellisée “Natura 2000″.”On est sous une éolienne, donc, en bas et en haut, on voit des haut-parleurs et un boitier. C’est un système qu’on appelle DT-Bird, qui est censé effaroucher les oiseaux par un genre de klaxon et les faire dévier de leur course, mais ça ne marche pas super bien. Il y a toujours des mortalités des espèces vulnérables, c’est un peu un échec”, explique-t-il à l’AFP.Ne comptant que quelque 700 spécimens sur l’ensemble de l’Hexagone, les faucons crécerellettes sont de petits migrateurs qui avaient pratiquement disparu de l’Hérault avant de revenir s’installer sur le Causse d’Aumelas au début des années 2000. Ils y seraient à présent quelques centaines.Avec l’association France Nature Environnement (FNE) Occitanie Méditerranée, qu’il préside, M. Popy est à l’origine d’une citation directe pour “destruction d’espèces protégées” visant EDF Renouvelables France et son PDG jusqu’en mars 2024, Bruno Bensasson, ainsi que neuf sociétés exploitant ce parc éolien pour le compte d’EDF Renouvelables.Lors d’une audience en décembre, le parquet a réclamé 750.000 euros d’amende (dont 500.000 avec sursis) pour chacune des sociétés visées et six mois de prison avec sursis et 150.000 euros d’amende (dont 100.000 avec sursis) contre M. Bensasson.- Réparer le préjudice -FNE, partie civile, réclame pour sa part un dédommagement de 500 euros par oiseau tué et que les exploitants versent 168.000 euros au Plan national d’action pour le faucon crécerellette, en réparation du “préjudice écologique” subi par l’espèce.La défense de Bruno Bensasson soutient pour sa part que “l’élément matériel” de l’infraction est absent, puisque “l’espèce faucon crécerellette prospère sur ce territoire”.En outre, elle considère que l’ancien PDG d’EDF Renouvelables devrait être “exonéré de sa responsabilité pénale” dès lors qu’il avait délégué à des subordonnés ses pouvoirs concernant la protection de l’environnement.Personnes morales, EDF Renouvelables et ses sous-traitants ont également plaidé la relaxe sur toute la ligne, assurant avoir respecté “toutes les prescriptions et mesures d’évitement et de réduction des risques”.”Près de 70 cadavres ont été retrouvés au pied des éoliennes. Sachant qu’il y en a qui disparaissent avec les renards etc., ce serait plutôt de l’ordre de 150 à 300 faucons crécerellettes qui auraient été tués par ces éoliennes”, répond Simon Popy, selon qui cette surmortalité a “ralenti de 22%” la croissance de ces petits faucons sur ce site, l’un des rares où ils nichent en France. “EDF Renouvelables a pris en compte dès le début la présence de faucons crécerellettes à Aumelas, premier parc éolien en France à être équipé de dispositifs d’effarouchement”, a indiqué samedi à l’AFP un porte-parole de l’entreprise.”Depuis 2020, nous avons investi deux millions d’euros pour mettre à niveau ces dispositifs, avec comme résultat qu’il y a eu quatre impacts mortels en 2022 et 2023 et deux en 2024″, a-t-il ajouté.- “Pas n’importe où” -Si ce procès devant une juridiction pénale est première, EDF et ses filiales ont déjà été condamnées au civil, en 2021, par la cour d’appel de Versailles, pour la mort de 28 faucons crécerellettes “par collision avec les éoliennes” de ce même parc d’Aumelas.La justice civile avait constaté que “cette destruction perdurait malgré la mise en place” en 2014 d’un système électronique d’effarouchement. Or, en vertu d’une directive européenne, toute destruction de ces espèces protégées est illégale, sauf stricte dérogation préfectorale.Une telle dérogation, qui aurait autorisé la survenue d’un nombre restreint d’accidents mortels, n’a toujours pas été sollicitée par EDF, d’où l’action introduite par France Nature Environnement, qui estime qu’EDF joue la montre, n’étant pas du tout assurée d’obtenir la dérogation.”Nous pensons que l’éolien fait partie des sources énergétiques indispensables à la transition énergétique, mais qu’il ne faut pas en faire n’importe où”, notamment dans les zones naturelles du sud de la France où l’enjeu pour la biodiversité est plus important que dans les plaines de Picardie ou de la Beauce, estime M. Popy.Dans un dossier similaire, le même tribunal de Montpellier doit rendre mercredi sa décision sur le parc éolien de Bernagues, toujours dans l’Hérault, dont l’exploitant, la société Energie Renouvelable du Languedoc, filiale du groupe Valeco, doit répondre de la mort d’un aigle royal. Là encore, le parquet a réclamé d’importantes amendes.

US Democrats fume as some in party cave to Trump on spending bill

Anger was rising in the Democratic ranks Saturday after the party’s top US senator led a band of lawmakers in reluctant support of a Republican measure that prevented a government shutdown.Congressional passage of the controversial spending bill was being seen as a setback for Democratic backbenchers — and the latest illustration of party leaders’ political impotence in their opposition to President Donald Trump as he takes a wrecking ball to the US federal bureaucracy.In New York, more than a thousand people protested against Trump’s layoffs, and their anger was no longer directed only at Trump and his chief waste hunter, Elon Musk.Michelle Vaughan, a 53-year-old artist, carried a sign that read “Elon out! – You too, Chuck!” referring to House Minority Leader Chuck Schumer, who supported the bill along with several colleagues.”The budget was our only leverage,” Vaughan told AFP at the protest in Manhattan. “It was a way to show the base of Democrats and the world that there’s a resistance to this authoritarian takeover.”The measure slashes billions of dollars from public spending at a time government agencies are already reeling from the dismissal of thousands of civil servants by Trump and Musk.Despite stark warnings from Democrats, including popular House progressive Alexandria Ocasio-Cortez, the resolution passed the Senate late Friday with the support of 10 Democrats, including Schumer.The 74-year-old top Democrat from the state of New York had claimed earlier this week that his camp was united in opposition to the Trump-backed Republican proposal. But on Thursday he relented and declared he would vote to keep the government’s lights on.Trump signed the bill into law Saturday afternoon.- Disunity -Schumer justified his position as the least-worst path, and “the best way to minimize the harm that the Trump administration will do to the American people.”His close Senate ally Dick Durbin agreed.”With Donald Trump and Elon Musk taking a chainsaw to the federal government’s workforce and illegally freezing federal funding, the last thing we need to do is plunge our country into further chaos and turmoil by shutting down the government,” Durbin said.But within their camp, it was a bitter pill to swallow.Aimee Reeves, who was laid off from her private non-profit following cuts to the federal humanitarian agency USAID, said tens of thousands of people have already found themselves without a job.”The government is not functioning as it should, and the fact that they put forth a narrative that we needed to vote for this bill to continue the government to function is normalizing something that’s entirely not normal,” Reeves told AFP at the New York rally.In an angry post on the Bluesky platform shortly after the bill was passed, New York progressive Ocasio-Cortez voiced a similar view, saying Senate Democrats had “destroyed” their chances of future cooperation with their House counterparts through their “fear-based, inexplicable abdication.”She added: “They own what happens next.”Still, top House Democrat Hakeem Jeffries sought to play down the divisions.”Our party is not a cult, we are a coalition,” he said in a statement after the Senate vote. “On occasion, we may strongly disagree about a particular course of action.”- ‘No more cowardice’ -Earlier this week progressive congresswoman Pramila Jayapal warned on CNN that Democratic senators who vote for the GOP plan would face a “huge backlash.”Schumer has already felt the heat, with some 100 demonstrators protesting outside his New York home on Friday.Members of the Sunrise Movement, an association of young environmentalists, also gathered outside the senator’s Washington office “demanding he fight for our generation and block Trump’s disastrous budget.””No more cowardice,” the organization vented on X. “Step up or step aside.”The Center for Biological Diversity, an environmental group, voiced similar sentiments, warning that Democrats who voted yes “just handed Musk and Trump free rein to destroy our environmental agencies and gut the civil service.”Meanwhile, Republicans led by Trump are rejoicing at the opposition’s disarray.”Congratulations to Chuck Schumer for doing the right thing,” the president trumpeted from his Truth Social account Friday, saying it took “‘guts’ and courage.” 

Roumanie: une nouvelle candidate d’extrême droite exclue de la présidentielle

La Commission électorale roumaine a exclu samedi de la course à la présidentielle une seconde personnalité d’extrême droite après avoir déjà écarté le favori des sondages Calin Georgescu, dans un climat très tendu à l’approche de l’élection de mai.L’instance a annoncé dans un communiqué “la décision de rejeter la candidature de Diana Sosoaca”.Dans sa motivation, elle rappelle que l’eurodéputée de 49 ans avait déjà été bannie du précédent scrutin de novembre, par la suite annulé. La Cour constitutionnelle avait alors pointé des déclarations contraires aux “valeurs démocratiques”, évoquant un danger pour l’appartenance de la Roumanie à l’UE et l’Otan.Si cette sanction n’est pas valable à vie, il s’agit là du même cycle d’élections, argue la Commission électorale.”Je suis la preuve que nous ne vivons pas en démocratie”, a réagi l’ex-sénatrice sur Facebook, ajoutant qu’elle avait l’intention de faire appel.Jeudi, elle avait enfilé des gants de boxe pour déposer sa candidature, prête à “combattre une nouvelle fois le système”.Cette tempétueuse avocate, qui veut à l’instar du slogan trumpien MAGA “rendre sa grandeur à l’Europe et à la Roumanie”, est accusée de véhiculer des messages de propagande favorables au Kremlin et des vues antisémites. Également connue pour son opposition aux mesures anti-Covid, elle avait été expulsée en juillet 2024 de l’hémicycle à Strasbourg, après avoir interrompu les débats par ses cris.Son petit parti S.O.S România avait recueilli aux législatives de décembre environ 7% des voix, lui donnant droit à 24 sièges de députés.- “Résister” -Le bureau électoral a en revanche validé le dossier du chef du parti AUR, George Simion, figure d’extrême droite la mieux placée depuis l’exclusion de M. Georgescu.Selon AUR, le rejet de la candidature de Diana Sosoaca “représente un nouveau coup à la démocratie roumaine et une grave violation des droits et libertés fondamentaux”.La Roumanie a plongé dans le chaos depuis l’émergence surprise en novembre de Calin Georgescu, après une campagne massive sur TikTok entachée de soupçons d’ingérence russe. L’élection avait été annulée dans la foulée, une décision rarissime au sein de l’UE, et il a été de nouveau définitivement écarté cette semaine du scrutin dont le premier tour est prévu le 4 mai.Elon Musk, proche conseiller de Trump, lui a apporté son soutien sur X et JD Vance a fustigé des autorités roumaines qui ont “si peur de leur peuple qu’elles le font taire”.Si des protestations, parfois violentes, avaient eu lieu après l’interdiction frappant M. Georgescu, aucun incident n’a été signalé samedi.Dans le camp adverse, des milliers de personnes ont battu le pavé pour dire leur attachement à l’Union européenne, brandissant des drapeaux étoilés sur fond bleu aux côtés d’étendards nationaux. “Ces derniers mois ont été terribles. A un moment donné, j’ai failli perdre espoir”, confie à l’AFP Ilinca Cioculescu, vétérinaire de 62 ans, rassurée par l’affluence. “Nous sommes assez nombreux pour résister”.Elle se félicite de l’exclusion de deux candidats d’extrême droite, tout comme une autre manifestante, Patricia Iacob, venue pour “montrer que nous ne pouvons pas être réduits au silence par ceux qui crient plus fort et achètent des votes sur TikTok”.”Il me semble juste que si vous faites quelque chose d’illégal, vous payiez pour cela”, estime cette économiste de 34 ans.

Cuba: les autorités tentent de rétablir le courant, les habitants résignés

Les autorités cubaines s’efforçaient samedi de rétablir le courant dans le pays, tandis que les habitants exprimaient leur résignation face à la quatrième panne générale d’électricité qui touche l’île en moins de six mois.La grande majorité des 9,7 millions de Cubains étaient toujours sans courant à la mi-journée, plus de 12 heures après la déconnexion du système électrique national en raison d’une panne dans une sous-station située près de La Havane. Jorge Suarez est venu boire une bière dans un bar-caféteria privé de La Havane qui fonctionne grâce à un petit générateur. “On s’adapte aux conditions, c’est comme les animaux qui vivent dans le désert, ils doivent s’adapter à vivre sans eau”, explique cet avocat de 47 ans.”Il ne nous reste qu’à nous adapter et à attendre que le gouvernement, dont c’est la responsabilité, résolve le problème”, poursuit-il. Pour Adela Alba, 37 ans, la propriétaire de l’établissement qui fait aussi épicerie, “c’est très difficile de travailler comme ça, l’électricité est importante pour tout”. Grâce à un “modeste” générateur, “nous essayons de maintenir un service minimum, car nous devons payer le loyer et les impôts malgré la situation,”, souligne-t-elle. Il s’agit du quatrième blackout en moins de six mois sur l’île communiste, secouée par une profonde crise économique et dont le système électrique vétuste souffre d’avaries fréquentes et de pénuries de combustible. Les autorités ont indiqué samedi matin que des circuits parallèles avaient été mis en place dans diverses provinces permettant de fournir de l’électricité aux secteurs prioritaires et à certains quartiers proches. “Plusieurs provinces ont des circuits parallèles et les unités de génération commencent à être synchronisées” avec le système électrique national, a déclaré le président cubain Miguel Diaz-Canel sur X. Silvia Torres, 64 ans, une habitante de Puerto Padre, dans la province de Las Tunas, dans l’est de l’île, fait partie des habitants bénéficiant d’un de ces circuits parallèles. “Grâce à Dieu, nous nous sommes réveillés avec de la lumière, elle est arrivée vers six heures du matin, ce qui est une bénédiction car je sais que de nombreuses provinces sont encore dans l’obscurité”, a-t-elle indiqué à l’AFP par téléphone. – “De mal en pis” -La panne s’est produite en début de soirée vendredi, provoquant la déconnexion du système à l’échelle du pays, selon le ministère de l’Energie et des Mines. Il s’agit de la première coupure de courant généralisée de l’année, bien que la population soit confrontée depuis de longs mois à des pannes quasi quotidiennes de quatre ou cinq heures dans une grande partie de la capitale. Dans les provinces, ces délestages peuvent durer plus de 20 heures.En février, les autorités avaient suspendu pendant deux jours toute activité sur l’île pour économiser de l’énergie et éviter une panne générale. L’île a déjà subi trois pannes généralisées pendant le dernier trimestre 2024. Deux ont duré plusieurs jours, dont une qui a eu lieu pendant un ouragan.”Que Dieu nous aide, ce pays va de mal en pis!” se désolait samedi matin Xiomara Castellanos, 82 ans, qui habite dans le quartier du Vedado à La Havane. L’octogénaire s’inquiète pour le peu de nourriture qu’elle a dans son réfrégirateur et qu’elle va devoir manger avant que les denrées ne pourrissent si l’électricité ne revient pas rapidement. Selon Ariel Mas Castellanos, un responsable de la compagnie électrique à La Havane, cité par un média local, l’équipement tombé en panne est “en service depuis plusieurs années et vieillit”. Les huit centrales électriques du pays, presque toutes inaugurées dans les années 1980 et 1990, tombent régulièrement en panne ou doivent être arrêtées pour de longues semaines de maintenance.Des centrales flottantes louées à une entreprise turque et les générateurs, qui complètent le système énergétique national, sont alimentés par des combustibles que Cuba, sous embargo américain depuis 1962, importe très difficilement et qui font souvent défaut.Face à l’urgence, le gouvernement cubain met les bouchées doubles pour installer au moins 55 parcs solaires de technologie chinoise en 2025. Selon les autorités, ces parcs produiront 1.200 mégawatts, soit 12% du total national.

Allemagne: le Bayern piétine à Berlin (1-1), occasion à saisir pour Leverkusen

Contraint au match nul samedi après-midi sur la pelouse de l’Union Berlin (1-1), le Bayern a une nouvelle fois cédé des points après avoir mené au score et offre l’occasion à Leverkusen de relancer le championnat d’Allemagne.Les Munichois comptent 62 points et peuvent voir le Bayer Leverkusen (53), champion d’Allemagne en titre, revenir à six points en cas de victoire dimanche (19h30) sur la pelouse de Stuttgart, en clôture de la 26e journée de Bundesliga.Dans leur mission reconquête du titre national, cédé au Bayer Leverkusen la saison passée après onze sacres consécutifs de 2013 à 2023, les coéquipiers de Joshua Kimmich conservent toutefois une différence de but, qui sert à départager deux équipes en cas d’égalité de points, très nettement en leur faveur (+51 contre +25) avant les huit dernières journées de la saison.Comme la semaine dernière, les hommes de Vincent Kompany ont mené au score mais n’ont pas été capables de conserver leur avance. Face à Bochum il y a sept jours, ils avaient payé très cher le carton rouge de Joao Palhinha en fin de première période, s’inclinant 3-2 après avoir mené 2-0.Samedi, ils ont su se montrer patients pour ouvrir le score par Leroy Sané à l’entame du dernier quart d’heure (75e), à la réception d’un centre en retrait à raz de terre de Josip Stanisic, idéalement servi par Michael Olise dans la surface.- Faute de main d’Urbig -Mais lors d’une des très rares occasions berlinoises, les Munichois ont été punis par une erreur de main de leur jeune gardien de but Jonas Urbig. Sur un centre anodin de Josip Juranovic, Urbig a mal repoussé la balle et Benedict Hollerbach en a profité en embuscade pour marquer dans le but vide.Qualifiés pour les quarts de finale de la Ligue des champions mardi aux dépens de Leverkusen (5-0 sur les deux rencontres aller/retour), les Munichois ont joué samedi leur onzième match en six semaines.”Ca ne peut pas être une excuse pour nous. C’est un match de Bundesliga, on veut aller à l’attaque et assurer le titre aussi tôt que possible. C’était notre objectif ici de prendre les trois points”, a estimé Leroy Sané, au micro du diffuseur Sky après la rencontre.Dans la lutte pour les 3e et 4e places, les deux dernières qualificatives pour la prochaine Ligue des champions, Mayence a mené au score à deux reprises (1-0, 34e et 2-1, 74e), mais a été réduit à 10 (43e) pendant plus d’une mi-temps et a concédé le match nul contre Fribourg.Mayence reste 3e avec 45 points, mais peut voir Francfort revenir à égalité en cas de victoire de l’Eintracht dimanche (15h30) sur la pelouse de Bochum.