US strikes in Yemen kill 31 as Trump vows to end Huthi attacks

The first US strikes against Yemen’s Huthis since Donald Trump took office killed 31 people, the rebels said Sunday, with the US president warning “hell will rain down upon” the Iran-backed group if it did not stop attacking shipping.The Huthis, who have attacked Israel and Red Sea shipping throughout the Gaza war, said children were among those killed.An AFP photographer in the rebel-held capital Sanaa heard explosions and saw plumes of smoke rising.Attacks on Sanaa, as well as on areas in Saada, Al-Bayda and Radaa, killed at least 31 people and wounded 101, “most of whom were children and women”, Huthi health ministry spokesperson Anis Al-Asbahi said.Footage on Huthi media showed children and a woman among those being treated in a hospital emergency room, including a dazed girl with blackened legs wrapped in bandages.Trump, in a post on social media, vowed to “use overwhelming lethal force” to end the Huthi attacks, which the rebels say are in solidarity with Palestinians amid the Gaza war.”To all Huthi terrorists, YOUR TIME IS UP, AND YOUR ATTACKS MUST STOP, STARTING TODAY. IF THEY DON’T, HELL WILL RAIN DOWN UPON YOU LIKE NOTHING YOU HAVE EVER SEEN BEFORE!” he said.Trump also issued a stern warning to the group’s main backer.”To Iran: Support for the Houthi terrorists must end IMMEDIATELY!” he said.”Do NOT threaten the American People, their President… or Worldwide shipping lanes. If you do, BEWARE, because America will hold you fully accountable and, we won’t be nice about it!”The Huthis vowed the strikes “will not pass without response”, while Iran’s top diplomat Abbas Araghchi condemned the deaths and said Washington had “no authority” to dictate Tehran’s foreign policy.The Huthi Ansarullah website slammed what it called Washington’s “criminal brutality”.US Central Command, which posted videos of fighter jets taking off and a bomb demolishing a compound, said “precision strikes” were launched to “defend American interests, deter enemies, and restore freedom of navigation”.- ‘Escalation with escalation’ -“Our Yemeni armed forces are fully prepared to confront escalation with escalation,” the Huthi political bureau said.The rebels, who have controlled much of Yemen for more than a decade, are part of the “axis of resistance” of pro-Iran groups staunchly opposed to Israel and the United States.They have launched scores of drone and missile attacks on ships in the Red Sea and Gulf of Aden.Pentagon spokesman Sean Parnell said the Huthis had “attacked US warships 174 times and commercial vessels 145 times since 2023”.The campaign put a major strain on the vital route, which normally carries about 12 percent of world shipping traffic, forcing many companies to take a costly detour around southern Africa.The Palestinian group Hamas, which has praised the Huthi support, lashed out at the US strikes, branding them “a stark violation of international law and an assault on the country’s sovereignty and stability”.Iran “strongly condemned the brutal air strikes” in a statement, denouncing them as a “gross violation of the principles of the UN Charter”.The head of the country’s Revolutionary Guards, Hossein Salami, said: “Iran will not wage war, but if anyone threatens, it will give appropriate, decisive and conclusive responses.”- ‘Political dialogue’ – The United States has launched several rounds of strikes on Huthi targets.After halting their attacks when a ceasefire took effect in Gaza in January, the Huthis announced on Tuesday that they would resume them until Israel lifted its blockade of aid to the devastated Palestinian territory.Trump’s statement did not reference the dispute over Israel, but focused on previous Huthi attacks on merchant shipping.Earlier this month, the Trump administration reclassified the Huthis as a “foreign terrorist organisation”, banning any US interaction with it.US Secretary of State Marco Rubio also spoke to his Russian counterpart Sergei Lavrov. Moscow is close to Tehran.”Continued Huthi attacks on US military and commercial shipping vessels in the Red Sea will not be tolerated,” Rubio told Lavrov, according to the State Department.Russia’s foreign ministry said that “Lavrov stressed the need for an immediate cessation of the use of force and the importance for all sides to engage in political dialogue… (to) prevent further bloodshed”.The Huthis captured Sanaa in 2014 and were poised to overrun most of the rest of the country before a Saudi-led coalition intervened.The war devastated the already impoverished nation. Fighting has largely been on hold since a 2022 ceasefire, but the promised peace process has stalled in the face of Huthi attacks on Israel and Israel-linked shipping.burs-smw/dv

Au moins 33 morts dans de violentes tempêtes et tornades aux Etats-Unis

Au moins 33 personnes sont mortes et des dizaines ont été blessées lors du passage de tornades et de violentes tempêtes dans le centre et le sud des Etats-Unis, ont annoncé samedi les autorités locales, avant l’arrivée de nouveaux orages violents et tornades ce dimanche.Venus du sud du pays vendredi, ces épisodes extrêmes sont progressivement montés vers la région des Grands Lacs, près de la frontière canadienne. Au moins 250.000 foyers et entreprises du centre du pays étaient toujours privés d’électricité dimanche matin, selon le site Poweroutage. Les autorités de l’Etat du Missouri ont confirmé douze “décès liés aux tempêtes”, dans un communiqué sur X, ajoutant “travailler sans relâche pour venir en aide à ceux dans le besoin et évaluer les dommages”. Six personnes sont décédées dans le comté de Wayne, trois dans le comté d’Ozark, une dans celui de Butler, une dans le comté de Saint-Louis et une dans le comté de Jefferson, ont détaillé les autorités, qui ont parlé de “tornades, orages et gros grêlons”.Le gouverneur Mike Kehoe avait déclaré dès vendredi l’état d’urgence dans cet Etat, en prévision des tornades à venir.Les photos publiées par les autorités montrent des maisons et des entrepôts dévastés, des poids lourds retournés sur les routes et dans une marina, des bateaux entassés les uns sur les autres. Des arbres et des lignes électriques ont aussi été arrachés.- D’autres tornades attendues -Le bureau météorologique national (National Weather Service, NWS) a averti dimanche matin de l’arrivée de nouveaux “orages violents”, du sud de la région des Grands Lacs jusqu’au sud-est du pays.”Les dangers associés à ces orages sont des éclairs fréquents, de violentes rafales, de la grêle et quelques tornades, a indiqué le NWS dans son bulletin météo.”Je n’ai jamais connu quelque chose d’aussi effrayant, tout est arrivé très vite, on avait l’impression que nos tympans allaient éclater. J’ai un enfant de deux ans, je suis à peu près sûre qu’on a perdu notre maison et nos voitures”, a témoigné Alicia Wilson, une habitante de la petite ville de Villa Ridge, auprès de la chaine locale KSDK.Dans l’Etat voisin du Kansas, au coeur du pays, au moins huit personnes sont mortes dans une série d’accidents de voiture impliquant une cinquantaine de véhicules, ont indiqué les forces de l’ordre. Une “violente tempête de sable” a considérablement amoindri la visibilité sur les routes, a-t-on précisé de même source.Dans le sud-est, le gouverneur du Mississippi Tate Reeves a fait état sur X de la mort de six personnes.Et au Texas, les autorités locales ont indiqué à l’AFP que quatre personnes étaient également mortes dans des accidents de voiture liés au manque de visibilité provoqué par les tempêtes de poussière et les incendies.Dans l’Etat de l’Arkansas, trois personnes sont décédées et au moins 29 ont été blessées, d’après les autorités.La gouverneure Sarah Huckabee Sanders, a indiqué s’être entretenue avec le président américain Donald Trump.En 2024, les accidents provoqués par des tornades ont fait 54 morts aux Etats-Unis, selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).bur-eml-leo-leb

Au moins 33 morts dans de violentes tempêtes et tornades aux Etats-Unis

Au moins 33 personnes sont mortes et des dizaines ont été blessées lors du passage de tornades et de violentes tempêtes dans le centre et le sud des Etats-Unis, ont annoncé samedi les autorités locales, avant l’arrivée de nouveaux orages violents et tornades ce dimanche.Venus du sud du pays vendredi, ces épisodes extrêmes sont progressivement montés vers la région des Grands Lacs, près de la frontière canadienne. Au moins 250.000 foyers et entreprises du centre du pays étaient toujours privés d’électricité dimanche matin, selon le site Poweroutage. Les autorités de l’Etat du Missouri ont confirmé douze “décès liés aux tempêtes”, dans un communiqué sur X, ajoutant “travailler sans relâche pour venir en aide à ceux dans le besoin et évaluer les dommages”. Six personnes sont décédées dans le comté de Wayne, trois dans le comté d’Ozark, une dans celui de Butler, une dans le comté de Saint-Louis et une dans le comté de Jefferson, ont détaillé les autorités, qui ont parlé de “tornades, orages et gros grêlons”.Le gouverneur Mike Kehoe avait déclaré dès vendredi l’état d’urgence dans cet Etat, en prévision des tornades à venir.Les photos publiées par les autorités montrent des maisons et des entrepôts dévastés, des poids lourds retournés sur les routes et dans une marina, des bateaux entassés les uns sur les autres. Des arbres et des lignes électriques ont aussi été arrachés.- D’autres tornades attendues -Le bureau météorologique national (National Weather Service, NWS) a averti dimanche matin de l’arrivée de nouveaux “orages violents”, du sud de la région des Grands Lacs jusqu’au sud-est du pays.”Les dangers associés à ces orages sont des éclairs fréquents, de violentes rafales, de la grêle et quelques tornades, a indiqué le NWS dans son bulletin météo.”Je n’ai jamais connu quelque chose d’aussi effrayant, tout est arrivé très vite, on avait l’impression que nos tympans allaient éclater. J’ai un enfant de deux ans, je suis à peu près sûre qu’on a perdu notre maison et nos voitures”, a témoigné Alicia Wilson, une habitante de la petite ville de Villa Ridge, auprès de la chaine locale KSDK.Dans l’Etat voisin du Kansas, au coeur du pays, au moins huit personnes sont mortes dans une série d’accidents de voiture impliquant une cinquantaine de véhicules, ont indiqué les forces de l’ordre. Une “violente tempête de sable” a considérablement amoindri la visibilité sur les routes, a-t-on précisé de même source.Dans le sud-est, le gouverneur du Mississippi Tate Reeves a fait état sur X de la mort de six personnes.Et au Texas, les autorités locales ont indiqué à l’AFP que quatre personnes étaient également mortes dans des accidents de voiture liés au manque de visibilité provoqué par les tempêtes de poussière et les incendies.Dans l’Etat de l’Arkansas, trois personnes sont décédées et au moins 29 ont été blessées, d’après les autorités.La gouverneure Sarah Huckabee Sanders, a indiqué s’être entretenue avec le président américain Donald Trump.En 2024, les accidents provoqués par des tornades ont fait 54 morts aux Etats-Unis, selon l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).bur-eml-leo-leb

At least 33 dead as tornadoes ravage central US

At least 33 people have been killed and dozens more injured when tornadoes and violent storms raked across the central United States, as forecasters warned more severe weather was expected Sunday.Local news showed roofs torn off homes and large trucks overturned.Eight people died in Kansas in a crash involving more than 50 vehicles, caused by low visibility during a “severe dust storm,” local police said.Missouri State Highway Patrol confirmed 12 storm-related fatalities and shared images of boats piled on top of one another at a marina destroyed by the weather. The state police reported downed trees and power lines, as well as damage to buildings, with some areas severely impacted by “tornadoes, thunderstorms and large hail.””It was the scariest thing I’ve ever been through, it was so fast, our ears were all about to burst,” Alicia Wilson, who was evacuated from her home in Missouri, told TV station KSDK.Further south in Mississippi, the state’s governor said six deaths were reported and that three people were missing late Saturday.Meanwhile in Texas, local authorities told AFP that four people had died in vehicle accidents linked to dust storms and fires that reduced visibility on the roads.In the neighboring state of Arkansas, officials said three people had died and 29 had been injured in the storm.Governor Sarah Huckabee Sanders declared a state of emergency in response and said she had spoken with President Donald Trump.”He said to tell the people of Arkansas he loves them and he and his administration are here to help with whatever we need following last night’s tornadoes,” Sanders wrote on social media platform X.The National Weather Service (NWS) warned of “severe thunderstorms” from the Lower Great Lakes to the Southeast on Sunday.”The hazards associated with these thunderstorms are frequent lightning, severe thunderstorm wind gusts, hail, and a few tornadoes,” it said in its latest forecast bulletin.- More tornadoes forecast -At least 250,000 homes and businesses across the central United States were without power by early Sunday morning, according to tracking site poweroutage.us.More tornadoes were forecast in the central Gulf Coast states including Mississippi and Tennessee.”Numerous significant tornadoes, some of which may be long-track and potentially violent, should continue into this evening,” the NWS said on Saturday.Tornadoes are spinning columns of air that touch the ground from massive cumulonimbus thunderstorm clouds.The central and southern states of Texas, Oklahoma and Kansas get the most violent ones due to unique geographical and meteorological conditions.Dubbed “Tornado Alley,” this is where winds of widely varying temperatures meet in volatile, potent storm clouds, with most storms occurring from May to June.In 2024, 54 people died in tornado-related incidents in the United States, according to the National Oceanic and Atmospheric Administration.

Les rebelles au Yémen menacent de riposter aux frappes américaines meurtrières

Les rebelles houthis au Yémen ont menacé de riposter aux frappes américaines qui ont visé plusieurs de leurs bastions, dont la capitale Sanaa, et fait au moins 31 morts, selon un nouveau bilan des insurgés dimanche.Le président américain Donald Trump a promis samedi “l’enfer” aux “terroristes houthis” après leurs menaces contre le commerce maritime et Israël, et a sommé l’Iran de cesser son soutien à ces rebelles. Téhéran a réagi en condamnant des frappes “barbares” et en avertissant qu’il riposterait à toute attaque.Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen en guerre, dont la capitale Sanaa, ont averti que les frappes américaines menées samedi soir “ne resteront pas sans réponse”.”Nos forces armées sont prêtes à répondre à l’escalade par l’escalade”, a prévenu dans un communiqué le bureau politique des rebelles classés “organisation terroriste étrangère” par les Etats-Unis. Selon le ministère de la Santé des Houthis, les frappes ont visé Sanaa ainsi que les gouvernorats de Saada (nord) et la ville de Radaa, dans la province d’Al-Bayda (centre).Elles ont fait au moins 31 morts et 101 blessés, “la plupart des enfants et des femmes”, a dit le porte-parole du ministère Anis Al-Asbahi.Un photographe de l’AFP dans la capitale yéménite a entendu trois explosions et vu des panaches de fumée s’élever d’un quartier résidentiel du nord de Sanaa.Il s’agit des premières frappes américaines contre les Houthis depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier.- “Force létale écrasante” -Les Etats-Unis ont mené “une action militaire décisive et puissante” contre les Houthis au Yémen, a déclaré Donald Trump dans un message sur son réseau social Truth.”Nous utiliserons une force létale écrasante jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif”, a-t-il prévenu. “Vos attaques doivent cesser à partir d’aujourd’hui.”Les Houthis font partie de ce que l’Iran appelle l'”axe de la résistance” face à Israël, qui regroupe aussi le mouvement islamiste palestinien Hamas, le Hezbollah libanais et des factions irakiennes.Ils ont mené plusieurs attaques aux missiles contre Israël et des navires accusés de liens avec Israël, disant agir en solidarité avec les Palestiniens, après le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.A la suite de l’entrée en vigueur le 19 janvier d’une trêve fragile à Gaza après 15 mois de guerre destructrice, les Houthis avaient cessé leurs attaques.Mais le 11 mars, ils ont annoncé leur intention de reprendre les attaques au large du Yémen contre des navires de commerce qu’ils estiment liés à Israël, après le refus d’Israël de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza.- “Attention!” -“Ne menacez pas le peuple américain, leur président (…) ou les routes maritimes mondiales. Et si vous le faites, attention, parce que l’Amérique vous en tiendra totalement responsable et nous ne vous ferons pas de cadeau!”, a aussi lancé le président américain à l’adresse de l’Iran.Ce à quoi Téhéran a répondu par le biais de son chef de la diplomatie Abbas Araghchi: “le gouvernement américain n’a aucune autorité et aucun droit de dicter la politique étrangère de l’Iran”.”L’Iran ne cherche pas la guerre, mais si quelqu’un le menace, il donnera des réponses appropriées, résolues et définitives” à toute attaque, a averti de son côté le général Hossein Salami, le chef des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique d’Iran.Les Houthis “prennent leurs propres décisions stratégiques et opérationnelles” en toute indépendance de l’Iran, a-t-il affirmé.Les attaques des Houthis contre les navires ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Selon le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, les Houthis ont “attaqué des navires de guerre américains 174 fois et des navires commerciaux 145 fois depuis 2023”.Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie à une guerre civile depuis 2014 qui a fait des centaines de milliers de morts et provoqué une catastrophe humanitaire. 

Les rebelles au Yémen menacent de riposter aux frappes américaines meurtrières

Les rebelles houthis au Yémen ont menacé de riposter aux frappes américaines qui ont visé plusieurs de leurs bastions, dont la capitale Sanaa, et fait au moins 31 morts, selon un nouveau bilan des insurgés dimanche.Le président américain Donald Trump a promis samedi “l’enfer” aux “terroristes houthis” après leurs menaces contre le commerce maritime et Israël, et a sommé l’Iran de cesser son soutien à ces rebelles. Téhéran a réagi en condamnant des frappes “barbares” et en avertissant qu’il riposterait à toute attaque.Les Houthis, qui contrôlent de larges pans du Yémen en guerre, dont la capitale Sanaa, ont averti que les frappes américaines menées samedi soir “ne resteront pas sans réponse”.”Nos forces armées sont prêtes à répondre à l’escalade par l’escalade”, a prévenu dans un communiqué le bureau politique des rebelles classés “organisation terroriste étrangère” par les Etats-Unis. Selon le ministère de la Santé des Houthis, les frappes ont visé Sanaa ainsi que les gouvernorats de Saada (nord) et la ville de Radaa, dans la province d’Al-Bayda (centre).Elles ont fait au moins 31 morts et 101 blessés, “la plupart des enfants et des femmes”, a dit le porte-parole du ministère Anis Al-Asbahi.Un photographe de l’AFP dans la capitale yéménite a entendu trois explosions et vu des panaches de fumée s’élever d’un quartier résidentiel du nord de Sanaa.Il s’agit des premières frappes américaines contre les Houthis depuis l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche le 20 janvier.- “Force létale écrasante” -Les Etats-Unis ont mené “une action militaire décisive et puissante” contre les Houthis au Yémen, a déclaré Donald Trump dans un message sur son réseau social Truth.”Nous utiliserons une force létale écrasante jusqu’à ce que nous ayons atteint notre objectif”, a-t-il prévenu. “Vos attaques doivent cesser à partir d’aujourd’hui.”Les Houthis font partie de ce que l’Iran appelle l'”axe de la résistance” face à Israël, qui regroupe aussi le mouvement islamiste palestinien Hamas, le Hezbollah libanais et des factions irakiennes.Ils ont mené plusieurs attaques aux missiles contre Israël et des navires accusés de liens avec Israël, disant agir en solidarité avec les Palestiniens, après le début de la guerre dans la bande de Gaza, déclenchée par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.A la suite de l’entrée en vigueur le 19 janvier d’une trêve fragile à Gaza après 15 mois de guerre destructrice, les Houthis avaient cessé leurs attaques.Mais le 11 mars, ils ont annoncé leur intention de reprendre les attaques au large du Yémen contre des navires de commerce qu’ils estiment liés à Israël, après le refus d’Israël de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire vers Gaza.- “Attention!” -“Ne menacez pas le peuple américain, leur président (…) ou les routes maritimes mondiales. Et si vous le faites, attention, parce que l’Amérique vous en tiendra totalement responsable et nous ne vous ferons pas de cadeau!”, a aussi lancé le président américain à l’adresse de l’Iran.Ce à quoi Téhéran a répondu par le biais de son chef de la diplomatie Abbas Araghchi: “le gouvernement américain n’a aucune autorité et aucun droit de dicter la politique étrangère de l’Iran”.”L’Iran ne cherche pas la guerre, mais si quelqu’un le menace, il donnera des réponses appropriées, résolues et définitives” à toute attaque, a averti de son côté le général Hossein Salami, le chef des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique d’Iran.Les Houthis “prennent leurs propres décisions stratégiques et opérationnelles” en toute indépendance de l’Iran, a-t-il affirmé.Les attaques des Houthis contre les navires ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Selon le porte-parole du Pentagone, Sean Parnell, les Houthis ont “attaqué des navires de guerre américains 174 fois et des navires commerciaux 145 fois depuis 2023”.Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie à une guerre civile depuis 2014 qui a fait des centaines de milliers de morts et provoqué une catastrophe humanitaire. 

Ligue 1: entre Montpellier et Saint-Etienne, ce sera vaincre ou mourir un peu

Le match de la peur et de la dernière chance: tous deux engagés dans une difficile bataille pour le maintien, Montpellier, lanterne rouge de la Ligue 1, et Saint-Etienne, également relégable, se retrouvent dimanche à la Mosson pour un duel qui vaut très cher.Englué à la dernière place, Montpellier broie du noir depuis la fin du mercato hivernal et guette une lueur d’espoir pour préserver sa place dans l’élite une 17e saison d’affilée.Autre club historique du championnat de France, Saint-Etienne, avant-dernier du classement, ne va guère mieux. Mais s’il affiche les mêmes maux que son rival du jour, il n’est décroché ni par le Havre, barragiste avec un point d’avance, ni par Reims, premier non-relégable.Un succès à Montpellier aurait donc beaucoup de valeur pour le promu. “C’est un match à six points, capital pour nous”, constate ainsi le jeune milieu Aïmen Moueffek .Côté montpelliérain, on s’accroche à l’hypothèse d’un printemps salvateur, comme les deux dernières saisons, pour émerger des bas fonds.”A partir de maintenant, le championnat commence. Avec une première balle de match devant Saint-Etienne et l’avantage de jouer chez nous. C’est là qu’il faut montrer”, a ainsi lancé l’entraîneur Jean-Louis Gasset.- Effectif décimé -Mais les chiffres sont têtus: pire défense et attaque la moins prolifique de L1, le club héraultais reste sur une série de six défaites d’affilée et compte six points de retard sur le barragiste havrais. Montpellier s’avance sur une ligne de crête où chaque faux-pas peut le précipiter d’une manière presque irréversible dans le vide. L’espoir, s’il y en a un, réside peut-être dans la lecture du calendrier. Le MHSC s’apprête en effet à jouer son avenir lors d’un printemps où il va croiser les autres candidats au maintien, avec les réceptions successives de Saint-Etienne, Le Havre et Reims, qui le précèdent au classement.En plus de ces trois confrontations avec des concurrents directs à la Mosson, l’équipe de Gasset peut aussi espérer gratter quelques points à Auxerre, Angers ou Nantes, classés dans la seconde moitié de championnat.Reste la réalité d’un effectif décimé par les blessures et le mercato. Les départs conjugués de Tamari (Rennes), Adams (FC Séville) ou Nordin (Mayence) ont ainsi défiguré une attaque qui n’a inscrit qu’un but lors des six derniers matchs.Et la défense, régulièrement rafistolée depuis le début de saison, souffre de l’absence de l’international suisse Becir Omeragic, de la recrue serbe Nikola Maksimovic et désormais d’Enzo Tchato, touché à une cuisse juste avant le dernier déplacement à Lille.- Chemin de croix -L’indispensable esprit de révolte sera-t-il là pour compenser ? “Là, on est dans la survie, la survie d’un club”, a en tous cas prévenu Gasset.En face, malgré ses cinq longueurs d’avance sur son rival de dimanche, Saint-Etienne, n’est pas non plus tranquille. Avec leur défense fragile, accablée par 14 penaltys, et leur attaque à la peine malgré le retour au mercato d’Irvin Cardona, les Verts souffrent. Mais ils sont prêts pour ça.”On va se battre pour se rapprocher des équipes devant nous. Rien ne sera définitivement acté à la fin de cette rencontre mais tout le monde sait que ce match est très important pour les deux équipes”, a déclaré l’entraîneur norvégien Eirik Horneland.Rien ne sera acté, certes, mais les Verts ont tout intérêt à prendre un peu d’avance car leur calendrier ressemble à un vrai chemin de croix (Paris, Lens, Brest, Lyon, Monaco…). Les Stéphanois, qui n’ont obtenu qu’un seul succès depuis la trêve hivernale, face à Reims (3-1), ont donc besoin d’enfoncer encore un peu plus Montpellier et de rebondir. “C’est l’opportunité pour nous de creuser l’écart avec un concurrent direct”, confirme Aïmen Moueffek.

Ligue 1: l’ambitieux Strasbourg aux portes de l’Europe

Grâce à une défense solide, un buteur efficace et une jeunesse qui prend en maturité, Strasbourg (septième), est l’une des meilleures équipes de Ligue 1 depuis décembre, avant d’accueillir Toulouse (dixième) dimanche (17h15) lors de la 26e journée.- Cinq buts pris en trois mois de Ligue 1 -Strasbourg n’a pas pris de but lors des cinq derniers matches, ce qui constitue une performance que l’on avait plus vue en Alsace depuis… 1984, à une époque où feu Dominique Dropsy occupait la cage alsacienne et Albert Gemmrich le front de l’attaque, cinq ans après le seul titre national, en 1979.Quatre décennies plus tard et depuis leur désormais lointain trou d’air en novembre (4 défaites et dix buts encaissés), les Alsaciens ont resserré les rangs: lors des douze matches suivants, l’équipe n’a perdu qu’une fois, contre Rennes (1-0, le 2 février), ne prenant que quatre buts. “Il y a une connexion naturelle, les joueurs aiment jouer les uns avec les autres et chacun est investi pour stopper un tir avec la volonté de toujours avancer”, évoque l’entraîneur Liam Rosenior.Le milieu offensif Félix Lemaréchal, buteur à Nantes dimanche, souligne la qualité du bloc alsacien: “Notre schéma de jeu défensif est en place. En fin de match, je pense que ça s’est remarqué, lors de contre-attaques on revient tous en sprint, on ne lâche rien.”- Une jeunesse sur le chemin de la maturité -L’effectif strasbourgeois a beau avoir l’une des moyennes d’âges les plus basses d’Europe (22 ans), son parcours depuis décembre est celui d’un candidat au podium de la Ligue 1: 27 points récoltés en douze rencontres, huit victoires, trois nuls et une défaite.Critiquée la saison passée (13e de Ligue 1), la classe biberon encore rajeunie cet été, a tâtonné au début avant de comprendre la philosophie de jeu de son entraîneur britannique, adepte d’un pressing puissant et d’une volonté d’aspirer son adversaire en pratiquant un jeu de passe très bas.”J’espérais qu’ils apprennent de leurs erreurs et jusqu’ici, ils l’ont montré. Pour moi les victoires à Auxerre (1-0) et à Nantes (1-0) sont les plus belles car ils ont joué comme des trentenaires avec calme et maturité”, commente Rosenior.L’entraîneur de 40 ans a tiré des enseignements du positionnement des Nantais dimanche: Un 5-4-1 qui “montre que nous sommes craints mais aussi le niveau et la maturité que ces jeunes joueurs ont atteint aujourd’hui”.La jeunesse? “C’est une force, au contraire: on court plus, on communique sans gêne. Avec les joueurs qui ont tous le même âge, on peut dire les choses directement. On a tous la même façon de parler”, raconte à l’AFP Lemaréchal, qui vise “le top 6 et même le top 4”.- Emanuel Emegha, attaquant hors du commun -Parmi ces jeunes, il y a Emanuel Emegha. L’attaquant néerlandais n’est pas le plus fin techniquement sur un terrain mais il a clairement progressé devant le but (huit buts la saison passée et onze pour l’instant).Longiligne buteur (1,95 mètre), “Ema” a subi les critiques la saison passée, puis a fini par convaincre le Stade de la Meinau ces derniers mois, notamment depuis janvier avec huit buts inscrits en dix matches. Parfois nonchalant la saison dernière, Emegha a beaucoup travaillé son implication en phase défensive au point d’harceler les remontées de balles à l’image de son prédécesseur Ludovic Ajorque. “Nos attaquants travaillent aussi très dur pour l’équipe: Emegha, Bakwa sont nos premiers défenseurs”, souligne Rosenior. L’un des principes qui pourraient emmener le Racing jusqu’en Europe.

Ligue 1: la belle semaine de Nuamah avec Lyon

L’attaquant ghanéen Ernest Nuamah a été l’un des éléments moteurs de la belle semaine de Lyon, vainqueur à Nice (2-0), le 9 mars, avec un but à la clé puis du FCS Bucarest (4-0) jeudi en Ligue Europa avec un doublé.Son total est même de quatre buts depuis le 16 février après avoir aussi marqué à Montpellier (4-1).L’ailier espère continuer à surfer sur cette vague contre Le Havre, dimanche (15H00) au Groupama Stadium lors de la 26e journée de Ligue 1.Face au FCSB, Nuamah (21 ans) a porté son total de buts à six cette saison pour trente matches disputés toutes compétitions confondues quand il était de seulement trois buts et deux passes décisives pour 33 rencontres la saison dernière.Au-delà de son efficacité, il a aussi livré une performance très aboutie même si l’opposition était faible, avec 86% de passes (31/36) et 100% de dribbles (4/4) réussis.Jusqu’à présent, Nuamah donnait l’impression d’un joueur athlétique mais brouillon et individualiste dans le jeu, capable d’user son adversaire direct avant que la fraîcheur d’un partenaire sorti du banc ne profite de son travail de sape.- Nouveau souffle -Gaucher souvent positionné à droite, il a également joué sur l’aile gauche ces dernières semaines.A sa décharge, depuis sa signature à l’OL, le 30 août 2023, l’international ghanéen a déjà connu quatre entraîneurs: Laurent Blanc, Fabio Grosso, Pierre Sage et Paulo Fonseca. Mais l’arrivée de ce dernier semble lui donner un nouveau souffle et lui amener la confiance et la clairvoyance dont il manquait. Avec Sage, il n’avait été titulaire que neuf fois mais il a été aligné au coup d’envoi à six reprises sur huit avec Fonseca.”Il y a eu quelques changements au niveau du jeu. On essaie de sortir de la pression, de jouer davantage en équipe et d’avoir plus d’espaces en relançant de l’arrière”, a-t-il expliqué récemment en conférence de presse.  Mais dans un club où l’entraîneur est considéré par le président John Textor comme un banquier et l’effectif comme du capital joueurs, Ernest Nuamah est un élément à forte valeur marchande.Son arrivée en fin du mercato estival 2023 avait été l’objet de contestations des autres clubs de Ligue 1, mécontents de ce qu’ils considéraient comme un tour de passe-passe pour contourner l’encadrement des transferts et de la masse salariale imposé à l’OL par la DNCG, le gendarme financier du football français.- Enquête classée sans suite -Le joueur avait été transféré pour 25 millions d’euros du club danois de Nordsjaelland, où il s’est révélé, en Belgique, au RWD Molenbeek, club de la galaxie Eagle à laquelle appartient également Lyon où il avait immédiatement été prêté.L’enquête réclamée n’avait donné lieu qu’à “une information de suivi”, classée sans suite.L’OL a acquis officiellement Nuamah au début de l’été dernier par un transfert de 28,5 M EUR et un contrat jusqu’en 2028.Mais fin août, le club lyonnais envisageait déjà de le céder pour 19 M EUR au club anglais de Fulham. Le joueur avait refusé au dernier moment, préférant fuir sans donner de nouvelles durant quelques heures après avoir pourtant passé sa visite médicale.Cet hiver, pour alléger sa masse salariale et pour dégraisser son effectif trop important, le Ghanéen avait aussi failli être transféré à Everton. Finalement, l’échec de ces transactions profite à l’OL en vue d’une fin de saison pleine d’intérêt avec le Top 4 toujours accessible et un quart de finale de Ligue Europa contre Manchester United.Mais un transfert au prochain mercato pour dynamiser les finances de l’Olympique lyonnais n’est nullement exclu.