Assemblée: le gouvernement prévoit l’examen de la réforme de l’audiovisuel public le 10 avril

L’examen de la proposition de loi réformant l’audiovisuel public devrait avoir lieu le jeudi 10 avril, sous réserve d’un examen rapide auparavant du projet de loi de simplification de la vie économique, a-t-on appris mardi de source parlementaire.La conférence des présidents a décidé mardi d’inscrire à l’ordre du jour des travaux de l’Assemblée le 10 avril la proposition de loi du sénateur Laurent Lafon, adoptée à la chambre haute en juin 2023.Mais cet examen pourrait être décalé, si celui du projet de loi de simplification de la vie économique, prévu le 8 et le 9 avril, prend davantage de temps que prévu.Le gouvernement a demandé que ce dernier texte soit examiné, au moins pour plusieurs articles, en suivant les règles de la “procédure législative en commission” (PLEC), qui permet de limiter sensiblement le nombre d’amendements examinés en séance, mais les présidents de groupe ou celui de la commission saisie sur le texte peuvent s’y opposer.Selon des sources parlementaires, la présidente du groupe écologiste et social, Cyrielle Chatelain, s’est opposée à un examen précipité de la PPL sur l’audiovisuel.Interrogé sur le sujet, le porte-parole du groupe Benjamin Lucas-Lundy a estimé qu’il n’était “pas sérieux” de vouloir “fracasser l’audiovisuel public (…) entre 22 heures et minuit, à la veille d’une trêve parlementaire” – le Parlement sera fermé du 14 au 27 avril.

Indonesia activists condemn amendment allowing more military in government

Indonesian activists on Tuesday condemned plans to change a law that would allow the army to have more government positions, a move they say could lead to “abuse” in a country long influenced by its powerful military.The revision to a military law will be voted on Thursday in a parliament dominated by President Prabowo Subianto’s coalition after the changes were approved by a key committee Tuesday.The amendment has sparked fears of a return to the era of dictator Suharto, who Prabowo once served and who used military figures to crack down on dissent.”That’s their target, despite strong criticism by the public: strengthening the role of the army in the civilian government,” Usman Hamid, executive director of Amnesty International Indonesia, told AFP.”That will create conflict of interest and abuse of power, including corruption and human rights violations that have often escaped with total impunity.”Military officers can already serve in 10 government agencies including the defence ministry. But under the proposed changes, they would be able to serve in 16, according to a draft seen by AFP, which would include the Supreme Court, national disaster agency and attorney general’s office among others.The draft also allows for soldiers to hold civilian positions in other government institutions after resigning or retiring from military service.The Commission for the Disappeared and Victims of Violence — or Kontras — rejected the latest amendment to the military bill.”The discussion of the… bill revision has been rushed, with minimal public participation, and a lack of transparency in the drafting process,” it said in a joint statement with Amnesty and the Indonesia Legal Aid Foundation.  It also claimed activists have faced intimidation for opposing the amendment.Prabowo’s office did not respond to an AFP request for comment.The ex-general has rehabilitated his image despite allegations of rights abuses under Suharto’s rule including ordering the abductions of activists. Remodelling himself as a grandfatherly figure, Prabowo won over voters last year and took office as president of the world’s third-biggest democracy.According to Kontras, 23 democracy activists were kidnapped between 1997 and 1998, some who were never found.Prabowo was discharged from the military over the abductions but denied the allegations and was never charged.  

Allemagne : Merz pointe son “bazooka” budgétaire contre la menace russe

Le futur chancelier allemand Friedrich Merz a appelé mardi les députés à approuver son plan massif d’investissements pour contrer la “guerre contre l’Europe” menée par la Russie, justifiant que l’Allemagne dépense sans compter pour se réarmer et se moderniser.Ouvrant une session historique du Bundestag, la chambre basse du parlement, le chef des conservateurs a qualifié ce plan de dépenses de “premier grand pas vers une nouvelle communauté européenne de défense”.Cette communauté devrait inclure “des pays qui ne sont pas membres de l’Union européenne”, comme le Royaume-Uni et la Norvège, a-t-il déclaré, tout en plaidant pour que les commandes d’équipement de défense destinées à réarmer l’Allemagne soient “attribuées dans la mesure du possible à des fabricants européens”.Les députés se prononceront en début d’après-midi sur le tournant budgétaire que leur propose le futur dirigeant du pays, dont le camp conservateur a remporté les élections législatives du 23 février.”Les circonstances sont surtout déterminées par la guerre d’agression de Poutine contre l’Europe – il s’agit en effet d’une guerre contre l’Europe et pas seulement d’une guerre contre l’intégrité territoriale de l’Ukraine”, a-t-il lancé, énumérant les cyberattaques et sabotages d’infrastructures attribués à la Russie.Dans un changement de cap remarquable pour l’Allemagne qui s’est abritée depuis des décennies sous le parapluie de défense américain, Friedrich Merz plaide désormais pour accroître l’indépendance européenne en matière de défense alors que la politique de Washington est devenue imprévisible, sous la présidence de Donald Trump- “Un renouveau positif” -Le “bazooka” d’investissements, selon l’expression popularisée par les médias, du chef des conservateurs est la pierre angulaire du futur gouvernement qu’il a entrepris de former avec le Parti social-démocrate (SPD).Pour faire entrer la rigoureuse Allemagne dans cette nouvelle ère de la dépense, il lui faut amender la Loi fondamentale.Le texte prévoit un assouplissement des règles d’endettement inscrites dans la constitution pour les dépenses militaires et pour les régions.S’ajoute un fonds spécial de 500 milliards d’euros sur 12 ans pour moderniser les infrastructures et relancer la première économie européenne en récession depuis deux ans, dont, sous la pression des écologistes, 100 milliards affectés à la protection du climat.Les sommes en jeu sont colossales et auront des répercussions bien au-delà de l’Allemagne, représentant 1.000 à 1.500 milliards d’euros, selon les calculs, injectés dans l’économie au cours de la prochaine décennie.Il s’agit “de donner une nouvelle direction à l’histoire de notre pays, un renouveau positif pour l’Allemagne, un renouveau positif pour l’Europe”, a estimé le chef du SPD Lars Klingbeil devant les députés. “C’est peut-être le plus gros paquet de dépenses” de l’histoire de l’Allemagne.Fervent partisan d’un renforcement de la défense européenne, le chef de l’Etat français Emmanuel Macron sera à Berlin et rencontrera dans la soirée le chancelier sortant Olaf Scholz, ainsi que Friedrich Merz.Le plan allemand permettra aussi le déblocage d’un soutien militaire en suspens de 3 milliards d’euros pour l’Ukraine.- “Incertitude notable”Le chef des conservateurs de 69 ans veut faire voter les lois par le Bundestag sortant, car les partis des extrêmes, de droite et de gauche, détiendront une minorité de blocage dans le nouvel hémicycle qui se constituera le 25 mars.Si Friedrich Merz s’est déclaré “confiant” dans l’idée d’obtenir la majorité des deux tiers des voix nécessaires depuis le ralliement des Verts, il ne dispose que d’une avance de 31 voix. Et son spectaculaire virage budgétaire n’est pas sans créer des remous, y compris au sein de son camp politique.”Il existe une incertitude notable” d’un échec, a estimé lundi la politologue Ursula Münch de l’académie de formation politique de Tützing (sud). Ce serait “une débâcle pour la coalition en train de se former” et pour Friedrich Merz, a-t-elle jugé.S’il franchit l’obstacle, le conservateur devra encore passer vendredi le test du Bundesrat, la chambre haute qui représente les régions.Puis il devra boucler les négociations avec les sociaux-démocrates pour former la coalition qu’il veut mettre sur pied d’ici Pâques, le 21 avril.Ces discussion n’ont toutefois rien d’évident car les dépenses d’investissement massives vont s’accompagner d’économies à tous les niveaux et de réformes majeures mettant à l’épreuve la future grande coalition.

Allemagne : Merz pointe son “bazooka” budgétaire contre la menace russe

Le futur chancelier allemand Friedrich Merz a appelé mardi les députés à approuver son plan massif d’investissements pour contrer la “guerre contre l’Europe” menée par la Russie, justifiant que l’Allemagne dépense sans compter pour se réarmer et se moderniser.Ouvrant une session historique du Bundestag, la chambre basse du parlement, le chef des conservateurs a qualifié ce plan de dépenses de “premier grand pas vers une nouvelle communauté européenne de défense”.Cette communauté devrait inclure “des pays qui ne sont pas membres de l’Union européenne”, comme le Royaume-Uni et la Norvège, a-t-il déclaré, tout en plaidant pour que les commandes d’équipement de défense destinées à réarmer l’Allemagne soient “attribuées dans la mesure du possible à des fabricants européens”.Les députés se prononceront en début d’après-midi sur le tournant budgétaire que leur propose le futur dirigeant du pays, dont le camp conservateur a remporté les élections législatives du 23 février.”Les circonstances sont surtout déterminées par la guerre d’agression de Poutine contre l’Europe – il s’agit en effet d’une guerre contre l’Europe et pas seulement d’une guerre contre l’intégrité territoriale de l’Ukraine”, a-t-il lancé, énumérant les cyberattaques et sabotages d’infrastructures attribués à la Russie.Dans un changement de cap remarquable pour l’Allemagne qui s’est abritée depuis des décennies sous le parapluie de défense américain, Friedrich Merz plaide désormais pour accroître l’indépendance européenne en matière de défense alors que la politique de Washington est devenue imprévisible, sous la présidence de Donald Trump- “Un renouveau positif” -Le “bazooka” d’investissements, selon l’expression popularisée par les médias, du chef des conservateurs est la pierre angulaire du futur gouvernement qu’il a entrepris de former avec le Parti social-démocrate (SPD).Pour faire entrer la rigoureuse Allemagne dans cette nouvelle ère de la dépense, il lui faut amender la Loi fondamentale.Le texte prévoit un assouplissement des règles d’endettement inscrites dans la constitution pour les dépenses militaires et pour les régions.S’ajoute un fonds spécial de 500 milliards d’euros sur 12 ans pour moderniser les infrastructures et relancer la première économie européenne en récession depuis deux ans, dont, sous la pression des écologistes, 100 milliards affectés à la protection du climat.Les sommes en jeu sont colossales et auront des répercussions bien au-delà de l’Allemagne, représentant 1.000 à 1.500 milliards d’euros, selon les calculs, injectés dans l’économie au cours de la prochaine décennie.Il s’agit “de donner une nouvelle direction à l’histoire de notre pays, un renouveau positif pour l’Allemagne, un renouveau positif pour l’Europe”, a estimé le chef du SPD Lars Klingbeil devant les députés. “C’est peut-être le plus gros paquet de dépenses” de l’histoire de l’Allemagne.Fervent partisan d’un renforcement de la défense européenne, le chef de l’Etat français Emmanuel Macron sera à Berlin et rencontrera dans la soirée le chancelier sortant Olaf Scholz, ainsi que Friedrich Merz.Le plan allemand permettra aussi le déblocage d’un soutien militaire en suspens de 3 milliards d’euros pour l’Ukraine.- “Incertitude notable”Le chef des conservateurs de 69 ans veut faire voter les lois par le Bundestag sortant, car les partis des extrêmes, de droite et de gauche, détiendront une minorité de blocage dans le nouvel hémicycle qui se constituera le 25 mars.Si Friedrich Merz s’est déclaré “confiant” dans l’idée d’obtenir la majorité des deux tiers des voix nécessaires depuis le ralliement des Verts, il ne dispose que d’une avance de 31 voix. Et son spectaculaire virage budgétaire n’est pas sans créer des remous, y compris au sein de son camp politique.”Il existe une incertitude notable” d’un échec, a estimé lundi la politologue Ursula Münch de l’académie de formation politique de Tützing (sud). Ce serait “une débâcle pour la coalition en train de se former” et pour Friedrich Merz, a-t-elle jugé.S’il franchit l’obstacle, le conservateur devra encore passer vendredi le test du Bundesrat, la chambre haute qui représente les régions.Puis il devra boucler les négociations avec les sociaux-démocrates pour former la coalition qu’il veut mettre sur pied d’ici Pâques, le 21 avril.Ces discussion n’ont toutefois rien d’évident car les dépenses d’investissement massives vont s’accompagner d’économies à tous les niveaux et de réformes majeures mettant à l’épreuve la future grande coalition.

Allemagne : Merz pointe son “bazooka” budgétaire contre la menace russe

Le futur chancelier allemand Friedrich Merz a appelé mardi les députés à approuver son plan massif d’investissements pour contrer la “guerre contre l’Europe” menée par la Russie, justifiant que l’Allemagne dépense sans compter pour se réarmer et se moderniser.Ouvrant une session historique du Bundestag, la chambre basse du parlement, le chef des conservateurs a qualifié ce plan de dépenses de “premier grand pas vers une nouvelle communauté européenne de défense”.Cette communauté devrait inclure “des pays qui ne sont pas membres de l’Union européenne”, comme le Royaume-Uni et la Norvège, a-t-il déclaré, tout en plaidant pour que les commandes d’équipement de défense destinées à réarmer l’Allemagne soient “attribuées dans la mesure du possible à des fabricants européens”.Les députés se prononceront en début d’après-midi sur le tournant budgétaire que leur propose le futur dirigeant du pays, dont le camp conservateur a remporté les élections législatives du 23 février.”Les circonstances sont surtout déterminées par la guerre d’agression de Poutine contre l’Europe – il s’agit en effet d’une guerre contre l’Europe et pas seulement d’une guerre contre l’intégrité territoriale de l’Ukraine”, a-t-il lancé, énumérant les cyberattaques et sabotages d’infrastructures attribués à la Russie.Dans un changement de cap remarquable pour l’Allemagne qui s’est abritée depuis des décennies sous le parapluie de défense américain, Friedrich Merz plaide désormais pour accroître l’indépendance européenne en matière de défense alors que la politique de Washington est devenue imprévisible, sous la présidence de Donald Trump- “Un renouveau positif” -Le “bazooka” d’investissements, selon l’expression popularisée par les médias, du chef des conservateurs est la pierre angulaire du futur gouvernement qu’il a entrepris de former avec le Parti social-démocrate (SPD).Pour faire entrer la rigoureuse Allemagne dans cette nouvelle ère de la dépense, il lui faut amender la Loi fondamentale.Le texte prévoit un assouplissement des règles d’endettement inscrites dans la constitution pour les dépenses militaires et pour les régions.S’ajoute un fonds spécial de 500 milliards d’euros sur 12 ans pour moderniser les infrastructures et relancer la première économie européenne en récession depuis deux ans, dont, sous la pression des écologistes, 100 milliards affectés à la protection du climat.Les sommes en jeu sont colossales et auront des répercussions bien au-delà de l’Allemagne, représentant 1.000 à 1.500 milliards d’euros, selon les calculs, injectés dans l’économie au cours de la prochaine décennie.Il s’agit “de donner une nouvelle direction à l’histoire de notre pays, un renouveau positif pour l’Allemagne, un renouveau positif pour l’Europe”, a estimé le chef du SPD Lars Klingbeil devant les députés. “C’est peut-être le plus gros paquet de dépenses” de l’histoire de l’Allemagne.Fervent partisan d’un renforcement de la défense européenne, le chef de l’Etat français Emmanuel Macron sera à Berlin et rencontrera dans la soirée le chancelier sortant Olaf Scholz, ainsi que Friedrich Merz.Le plan allemand permettra aussi le déblocage d’un soutien militaire en suspens de 3 milliards d’euros pour l’Ukraine.- “Incertitude notable”Le chef des conservateurs de 69 ans veut faire voter les lois par le Bundestag sortant, car les partis des extrêmes, de droite et de gauche, détiendront une minorité de blocage dans le nouvel hémicycle qui se constituera le 25 mars.Si Friedrich Merz s’est déclaré “confiant” dans l’idée d’obtenir la majorité des deux tiers des voix nécessaires depuis le ralliement des Verts, il ne dispose que d’une avance de 31 voix. Et son spectaculaire virage budgétaire n’est pas sans créer des remous, y compris au sein de son camp politique.”Il existe une incertitude notable” d’un échec, a estimé lundi la politologue Ursula Münch de l’académie de formation politique de Tützing (sud). Ce serait “une débâcle pour la coalition en train de se former” et pour Friedrich Merz, a-t-elle jugé.S’il franchit l’obstacle, le conservateur devra encore passer vendredi le test du Bundesrat, la chambre haute qui représente les régions.Puis il devra boucler les négociations avec les sociaux-démocrates pour former la coalition qu’il veut mettre sur pied d’ici Pâques, le 21 avril.Ces discussion n’ont toutefois rien d’évident car les dépenses d’investissement massives vont s’accompagner d’économies à tous les niveaux et de réformes majeures mettant à l’épreuve la future grande coalition.

Le chaos et les larmes à Gaza après la reprise des frappes israéliennes

De gigantesques explosions, des ambulances sirènes hurlantes, des corps éparpillés dans les rues: réveillés en pleine nuit, les habitants de la bande de Gaza ont revécu mardi le chaos des mois de guerre quand des frappes israéliennes massives se sont abattues sur leur territoire.”Le sol est jonché de corps et de lambeaux de chair, les blessés ne trouvent aucun médecin pour les soigner”, raconte Ramiz al-Amarin, un déplacé palestinien, depuis l’hôpital al-Ahli dans la ville de Gaza.”Ils ont rallumé les feux de l’enfer dans Gaza”, ajoute cet homme de 25 ans, qui s’est réveillé en sursaut sous sa tente quand les explosions ont retenti.”J’ai transporté plusieurs enfants de voisins, qui étaient blessés”, poursuit-il, “mais il n’y avait plus aucun lit pour les accueillir.”Devant l’hôpital al-Ahli, qui fonctionne en dégradé en raison du blocage par Israël de l’aide humanitaire et du carburant, des dizaines de corps sont alignés.Certains sont recouverts d’une couverture, des pieds nus dépassent.Assis près des dépouilles, les proches ont l’air grave, parfois égaré.”Je ne m’attendais pas à une reprise des combats, surtout après que Trump a dit qu’il ne voulait pas de guerre”, commente M. al-Amarin.Israël a mené dans la nuit les frappes les plus intenses depuis le début de la trêve avec le Hamas, le 19 janvier, en accusant le mouvement islamiste de bloquer la suite des pourparlers et de refuser de libérer les otages retenus à Gaza.Ce que le Hamas n’a de cesse de démentir, accusant au contraire Israël de ne pas respecter l’accord.Selon le ministère de la Santé du Hamas, ces frappes ont fait au moins 413 morts.La Défense civile, qui assure les premiers secours, affirme depuis des semaines qu’elle manque de tout pour assister les Gazaouis, une population de 2,4 millions de personnes, exsangue après plus de 500 jours de guerre.”Il n’y a pas de secours!”, lance Jihan al-Nahal, une mère de famille qui vit dans le nord-ouest de la ville de Gaza.Elle dit que des proches de son quartier d’al-Nasr sont morts ou ont été blessés.Alors qu’elle préparait le repas pris à l’aube durant le mois du ramadan, avant le début du jeûne quotidien, elle raconte avoir entendu les avions de l’armée de l’air israélienne survoler la ville.- “Des cris, des flammes” -“De gigantesques explosions ont éclaté, comme si c’était le premier jour de la guerre, des cris résonnaient partout, il y avait des flammes qui montaient et la plupart des victimes étaient des enfants”.”C’est une guerre d’extermination”, lâche-t-elle, en condamnant Israël.Près de chez elle, à Beit Hanoun, une localité proche de la frontière avec Israël, des habitants ont commencé à fuir, des sacs et des couvertures empilés sur leurs têtes, avant même que l’armée ne publie mardi matin un ordre d’évacuation.Dans la ville de Gaza, également dans le nord, des habitants quittent une école transformée en abri pour déplacés. Une partie des bâtiments s’est effondrée après les frappes de la nuit.Le visage fermé, une femme au milieu des ruines contemple les objets recouverts de poussière grise qui émergent au milieu des parpaings et des tiges de fer sortant des murs.Dans le couloir longeant les salles de classe où s’entassaient les familles de déplacés, un homme s’éloigne, un matelas de mousse roulé sous le bras.Alors qu’hélicoptères et drones militaires traversent encore le ciel, les Gazaouis avec lesquels l’AFP s’est entretenus sont encore en état de choc.Pour certains, le temps semble s’être arrêté.A l’hôpital indonésien de Beit Lahia, une petite fille a les deux mains bandées.Le visage couvert d’égratignures, elle regarde avec une tristesse indicible le visage de son très jeune frère, dépassant d’un sac mortuaire posé sur un brancard.Autour d’elle, les adultes s’affairent, beaucoup pleurent. Une jeune femme au visage tordu par la douleur s’effondre en hurlant au milieu des cadavres.

Le chaos et les larmes à Gaza après la reprise des frappes israéliennes

De gigantesques explosions, des ambulances sirènes hurlantes, des corps éparpillés dans les rues: réveillés en pleine nuit, les habitants de la bande de Gaza ont revécu mardi le chaos des mois de guerre quand des frappes israéliennes massives se sont abattues sur leur territoire.”Le sol est jonché de corps et de lambeaux de chair, les blessés ne trouvent aucun médecin pour les soigner”, raconte Ramiz al-Amarin, un déplacé palestinien, depuis l’hôpital al-Ahli dans la ville de Gaza.”Ils ont rallumé les feux de l’enfer dans Gaza”, ajoute cet homme de 25 ans, qui s’est réveillé en sursaut sous sa tente quand les explosions ont retenti.”J’ai transporté plusieurs enfants de voisins, qui étaient blessés”, poursuit-il, “mais il n’y avait plus aucun lit pour les accueillir.”Devant l’hôpital al-Ahli, qui fonctionne en dégradé en raison du blocage par Israël de l’aide humanitaire et du carburant, des dizaines de corps sont alignés.Certains sont recouverts d’une couverture, des pieds nus dépassent.Assis près des dépouilles, les proches ont l’air grave, parfois égaré.”Je ne m’attendais pas à une reprise des combats, surtout après que Trump a dit qu’il ne voulait pas de guerre”, commente M. al-Amarin.Israël a mené dans la nuit les frappes les plus intenses depuis le début de la trêve avec le Hamas, le 19 janvier, en accusant le mouvement islamiste de bloquer la suite des pourparlers et de refuser de libérer les otages retenus à Gaza.Ce que le Hamas n’a de cesse de démentir, accusant au contraire Israël de ne pas respecter l’accord.Selon le ministère de la Santé du Hamas, ces frappes ont fait au moins 413 morts.La Défense civile, qui assure les premiers secours, affirme depuis des semaines qu’elle manque de tout pour assister les Gazaouis, une population de 2,4 millions de personnes, exsangue après plus de 500 jours de guerre.”Il n’y a pas de secours!”, lance Jihan al-Nahal, une mère de famille qui vit dans le nord-ouest de la ville de Gaza.Elle dit que des proches de son quartier d’al-Nasr sont morts ou ont été blessés.Alors qu’elle préparait le repas pris à l’aube durant le mois du ramadan, avant le début du jeûne quotidien, elle raconte avoir entendu les avions de l’armée de l’air israélienne survoler la ville.- “Des cris, des flammes” -“De gigantesques explosions ont éclaté, comme si c’était le premier jour de la guerre, des cris résonnaient partout, il y avait des flammes qui montaient et la plupart des victimes étaient des enfants”.”C’est une guerre d’extermination”, lâche-t-elle, en condamnant Israël.Près de chez elle, à Beit Hanoun, une localité proche de la frontière avec Israël, des habitants ont commencé à fuir, des sacs et des couvertures empilés sur leurs têtes, avant même que l’armée ne publie mardi matin un ordre d’évacuation.Dans la ville de Gaza, également dans le nord, des habitants quittent une école transformée en abri pour déplacés. Une partie des bâtiments s’est effondrée après les frappes de la nuit.Le visage fermé, une femme au milieu des ruines contemple les objets recouverts de poussière grise qui émergent au milieu des parpaings et des tiges de fer sortant des murs.Dans le couloir longeant les salles de classe où s’entassaient les familles de déplacés, un homme s’éloigne, un matelas de mousse roulé sous le bras.Alors qu’hélicoptères et drones militaires traversent encore le ciel, les Gazaouis avec lesquels l’AFP s’est entretenus sont encore en état de choc.Pour certains, le temps semble s’être arrêté.A l’hôpital indonésien de Beit Lahia, une petite fille a les deux mains bandées.Le visage couvert d’égratignures, elle regarde avec une tristesse indicible le visage de son très jeune frère, dépassant d’un sac mortuaire posé sur un brancard.Autour d’elle, les adultes s’affairent, beaucoup pleurent. Une jeune femme au visage tordu par la douleur s’effondre en hurlant au milieu des cadavres.

Trump veut rallier un Poutine récalcitrant à un projet de trêve en Ukraine

Donald Trump veut convaincre mardi Vladimir Poutine d’accepter son projet de trêve en Ukraine, à l’occasion d’un entretien prévu dans l’après-midi, une idée sur laquelle Moscou a exprimé bien des réserves, tout en se gardant à ce stade de la rejeter.La conversation téléphonique entre les présidents américain et russe est prévue pour durer de 13H00 à 15H00 GMT, selon le Kremlin. Les résultats de cet échange seront scrutés avec attention dans les capitales européennes et à Kiev, où l’on craint de voir M. Trump trop céder à M. Poutine, perçu comme une menace à l’échelle continentale. Des représentants russes et américains négocient depuis que l’Ukraine a accepté, sous la pression de Donald Trump, l’idée d’un cessez-le-feu inconditionnel de trente jours. Vladimir Poutine, qui a l’avantage militaire sur le terrain, a pris soin de ne pas refuser cette idée mais a publiquement exprimé de nombreuses réticences.- “Etablir un dialogue” -“Il y a certaines ententes, bien sûr. Mais il y a aussi un grand nombre de questions liées à la poursuite de la normalisation de nos relations et à la question ukrainienne, dont les deux présidents doivent discuter”, a résumé mardi Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin.Puis, parlant aux médias russes, il a semblé vouloir ménager les attentes, présentant l’entretien Trump-Poutine comme “une conversation dans une chaîne d’actions visant à établir un dialogue”.La coopération russo-américaine est presque inexistante depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Et la Russie est la cible de douloureuses sanctions économiques.     Côté américain, M. Trump a écrit lundi sur sa plateforme Truth Social que de “nombreux éléments” sur la trêve en Ukraine avaient “été convenus”. “Mais beaucoup restent encore” à négocier, a-t-il insisté.Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a quant à lui martelé mardi que la Moscou devait accepter une trêve “sans conditions”. Le président américain a de son côté affirmé vouloir d’abord un cessez-le-feu puis un accord de paix, disant vouloir “sauver” des soldats ukrainiens en “très mauvaise posture”, selon lui.Dimanche, il avait aussi parlé de “partages” entre Moscou et Kiev, évoquant des “terres” et la grande centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia occupée par les Russes.- Concessions faites au Kremlin -Le média américain Semafor croit savoir qu’il envisage de reconnaître comme russe la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée manu militari en 2014 par Vladimir Poutine.A contrario, M. Trump a émis de vagues menaces de sanctions si Moscou devait refuser de suivre la voie de la paix.Européens et Ukrainiens attendent donc avec appréhension la conversation entre les deux hommes, d’autant que le président américain a repris sur plusieurs points la rhétorique et des contre-vérités du Kremlin.Il a déjà accédé à des revendications russes, en jugeant impossible l’intégrité territoriale de l’Ukraine et son adhésion à l’Otan.  Et puis, Donald Trump, qui s’est déjà entretenu une première fois, officiellement, avec Vladimir Poutine le 12 février, a publiquement rabroué le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Banche, rompant avec trois années de soutien américain et le front uni occidental face à Moscou.Il avait ensuite suspendu l’aide militaire et en renseignements à Kiev, ne les rétablissant que lorsque l’Ukraine avait entériné son projet de trêve.La Russie n’a pour sa part fait état d’aucune concession de fond.Elle réclame toujours cinq régions ukrainiennes dont la Crimée, l’abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l’Alliance atlantique, ainsi que le démantèlement du pouvoir ukrainien et de son armée.M. Poutine a aussi jugé qu’une cessation provisoire des combats dépendrait de la situation dans la région russe de Koursk, que l’armée ukrainienne occupe partiellement depuis août 2024. A la faveur d’une contre-offensive début mars, quand Kiev était privé d’aide américaine, les soldats russes ont repris un terrain considérable, affaiblissant la position de l’Ukraine qui espérait utiliser ces terres comme monnaie d’échange.- “Soufflé en une seconde” -Des déplacés russes, qui ont passé sept mois coupés du monde dans des localités sous contrôle ukrainien visés par de nombreux bombardements, ont pu sortir de la zone ces derniers jours.Olga Chkouratova raconte à l’AFP tout juste sortir des “décombres” de son village de Gontcharovka. Elle y a perdu la semaine passée “papy” Nikolaï, son mari de 73 ans.”Un obus est tombé et tout a été soufflé en une seconde : plus de maison, plus de garage, plus de grange. Et papy a été écrasé sous (le poids du) garage”, explique-t-elle, émue.Elena Soukhareva, une bénévole de 50 ans venue en aide à Olga et à ses semblables, espère que Donald Trump et Vladimir Poutine trouveront un compromis car “des pourparlers de paix” sont “la seule façon de résoudre le problème”. L’Ukraine ne peut imaginer de paix sans garanties de sécurité, la Russie lui livrant la guerre sous une forme ou sous une autre depuis 2014. Sans démonstration de force occidentale, Kiev estime que Moscou attaquera de nouveau.Donald Trump a exclu pour l’heure de fournir de telles garanties, un vide que l’Europe cherche à combler sans avoir pour autant été incluse aux pourparlers dont le président américain a pris l’initiative.

Trump veut rallier un Poutine récalcitrant à un projet de trêve en Ukraine

Donald Trump veut convaincre mardi Vladimir Poutine d’accepter son projet de trêve en Ukraine, à l’occasion d’un entretien prévu dans l’après-midi, une idée sur laquelle Moscou a exprimé bien des réserves, tout en se gardant à ce stade de la rejeter.La conversation téléphonique entre les présidents américain et russe est prévue pour durer de 13H00 à 15H00 GMT, selon le Kremlin. Les résultats de cet échange seront scrutés avec attention dans les capitales européennes et à Kiev, où l’on craint de voir M. Trump trop céder à M. Poutine, perçu comme une menace à l’échelle continentale. Des représentants russes et américains négocient depuis que l’Ukraine a accepté, sous la pression de Donald Trump, l’idée d’un cessez-le-feu inconditionnel de trente jours. Vladimir Poutine, qui a l’avantage militaire sur le terrain, a pris soin de ne pas refuser cette idée mais a publiquement exprimé de nombreuses réticences.- “Etablir un dialogue” -“Il y a certaines ententes, bien sûr. Mais il y a aussi un grand nombre de questions liées à la poursuite de la normalisation de nos relations et à la question ukrainienne, dont les deux présidents doivent discuter”, a résumé mardi Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin.Puis, parlant aux médias russes, il a semblé vouloir ménager les attentes, présentant l’entretien Trump-Poutine comme “une conversation dans une chaîne d’actions visant à établir un dialogue”.La coopération russo-américaine est presque inexistante depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Et la Russie est la cible de douloureuses sanctions économiques.     Côté américain, M. Trump a écrit lundi sur sa plateforme Truth Social que de “nombreux éléments” sur la trêve en Ukraine avaient “été convenus”. “Mais beaucoup restent encore” à négocier, a-t-il insisté.Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a quant à lui martelé mardi que la Moscou devait accepter une trêve “sans conditions”. Le président américain a de son côté affirmé vouloir d’abord un cessez-le-feu puis un accord de paix, disant vouloir “sauver” des soldats ukrainiens en “très mauvaise posture”, selon lui.Dimanche, il avait aussi parlé de “partages” entre Moscou et Kiev, évoquant des “terres” et la grande centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia occupée par les Russes.- Concessions faites au Kremlin -Le média américain Semafor croit savoir qu’il envisage de reconnaître comme russe la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée manu militari en 2014 par Vladimir Poutine.A contrario, M. Trump a émis de vagues menaces de sanctions si Moscou devait refuser de suivre la voie de la paix.Européens et Ukrainiens attendent donc avec appréhension la conversation entre les deux hommes, d’autant que le président américain a repris sur plusieurs points la rhétorique et des contre-vérités du Kremlin.Il a déjà accédé à des revendications russes, en jugeant impossible l’intégrité territoriale de l’Ukraine et son adhésion à l’Otan.  Et puis, Donald Trump, qui s’est déjà entretenu une première fois, officiellement, avec Vladimir Poutine le 12 février, a publiquement rabroué le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Banche, rompant avec trois années de soutien américain et le front uni occidental face à Moscou.Il avait ensuite suspendu l’aide militaire et en renseignements à Kiev, ne les rétablissant que lorsque l’Ukraine avait entériné son projet de trêve.La Russie n’a pour sa part fait état d’aucune concession de fond.Elle réclame toujours cinq régions ukrainiennes dont la Crimée, l’abandon des ambitions de Kiev de rejoindre l’Alliance atlantique, ainsi que le démantèlement du pouvoir ukrainien et de son armée.M. Poutine a aussi jugé qu’une cessation provisoire des combats dépendrait de la situation dans la région russe de Koursk, que l’armée ukrainienne occupe partiellement depuis août 2024. A la faveur d’une contre-offensive début mars, quand Kiev était privé d’aide américaine, les soldats russes ont repris un terrain considérable, affaiblissant la position de l’Ukraine qui espérait utiliser ces terres comme monnaie d’échange.- “Soufflé en une seconde” -Des déplacés russes, qui ont passé sept mois coupés du monde dans des localités sous contrôle ukrainien visés par de nombreux bombardements, ont pu sortir de la zone ces derniers jours.Olga Chkouratova raconte à l’AFP tout juste sortir des “décombres” de son village de Gontcharovka. Elle y a perdu la semaine passée “papy” Nikolaï, son mari de 73 ans.”Un obus est tombé et tout a été soufflé en une seconde : plus de maison, plus de garage, plus de grange. Et papy a été écrasé sous (le poids du) garage”, explique-t-elle, émue.Elena Soukhareva, une bénévole de 50 ans venue en aide à Olga et à ses semblables, espère que Donald Trump et Vladimir Poutine trouveront un compromis car “des pourparlers de paix” sont “la seule façon de résoudre le problème”. L’Ukraine ne peut imaginer de paix sans garanties de sécurité, la Russie lui livrant la guerre sous une forme ou sous une autre depuis 2014. Sans démonstration de force occidentale, Kiev estime que Moscou attaquera de nouveau.Donald Trump a exclu pour l’heure de fournir de telles garanties, un vide que l’Europe cherche à combler sans avoir pour autant été incluse aux pourparlers dont le président américain a pris l’initiative.

‘Resilent fighters’: why Yemen’s Huthis are no pushover for US

US military, be warned: after years of fighting in rugged terrain and weathering thousands of air strikes, Yemen’s Huthi rebels are not to be taken lightly, experts say.Despite a heavy US bombardment announced by President Donald Trump that left dozens dead, the battle-hardened, Iran-backed Huthis remain defiant, and with good reason.The group from the mountainous north, which controls swathes of impoverished Yemen, has withstood a decade of war against a well-armed, Saudi-led international coalition.If anything, the Huthis, from the Zaidi branch of Shia Islam, are now even more entrenched, and were moving towards a peace process with Riyadh before the Gaza war put talks on hold.”The challenge of defeating the Huthis should not be underestimated,” said Elisabeth Kendall, director of Girton College at the University of Cambridge, calling them “resilient fighters”.Saturday’s US attacks killed 53 people and wounded 98, according to Huthi authorities, who said they hit back with multiple strikes on a US aircraft carrier group.The US action was aimed at ending Huthi threats to Red Sea shipping after the rebels warned they would resume their months-long campaign, which they say is in solidarity with Palestinians in Gaza.On Monday, tens of thousands of people joined Huthi-organised rallies to protest the US strikes.”They will not be easy to defeat,” Kendall said.- ‘Dispersal of weapons’ -After the rebels seized the capital, Sanaa, in 2014, ousting the internationally recognised government, the Saudi-led coalition — which includes the United Arab Emirates, and is aided by Western weaponry — declared war the following March.Since then, Kendall said, more than 25,000 coalition air strikes have rained down on Huthi-held Yemen, which encompasses most of the 38 million plus population of the Arabian Peninsula’s poorest country.For more than a year, the Huthis have also faced American, British and Israeli strikes aimed at curbing the Red Sea harassment campaign that has choked the vital trade route.According to Alex Plitsas of the Atlantic Council, Yemen’s weaponry, including mobile missile launchers, is hard to find and destroy.”The Huthis’ ability to persist stems from their dispersal of weapons across Yemen’s rugged terrain, complicating targeting efforts,” Plitsas wrote on the think tank’s website.And while intelligence operations badly weakened Iran-allied Hamas and Hezbollah — both hobbled by Israeli assassinations — the Huthis are not infiltrated in the same way.Long thought to be “a regional problem” for Riyadh and Abu Dhabi, Yemen “was not the main priority for intelligence collection”, said Fabian Hinz, research fellow at the London-based International Institute for Strategic Studies.Yemen is strategically located on the main maritime route connecting Europe and Asia, with the rebels operating out of hard-to-access mountain strongholds. Their attacks, often with home-assembled drones and missiles, are simple but effective, dramatically reducing Red Sea shipping volumes as cargo companies stay away.In the past, the Huthis repeatedly hit neighbouring Saudi Arabia, including its oil facilities, and in early 2022 they launched deadly strikes on the UAE.- ‘Powerful military’ -A United Nations report in November 2024 found that the Huthis had become a “powerful military organisation” due to “unprecedented” foreign support, particularly from Iran and Hezbollah.The report said the Huthis had carried out a vast recruitment project, resulting in a force that numbered 350,000 in mid-2024, up from 220,000 in 2022.According to Hinz, Iran has been key to upgrading the Huthis’ anti-ship missile capabilities and is its main source of weapons.The rebels have ballistic and cruise missiles with ranges of up to 2,000 kilometres (1,240 miles), and drones that can travel even further, he told AFP.Despite their high failure rate, Hinz warned: “There is always a chance something gets through.”While the Huthis cannot compete with the might of the US military, they “stand to benefit from the asymmetric nature of the conflict”, Kendall said.”The mere fact of continuing to launch missiles and drones into the Red Sea, however primitive, will disrupt global maritime trade and freedom of navigation,” she told AFP.- No ground offensive -Washington has been ramping up pressure on Iran and its allies, sanctioning Huthi leaders and redesignating the group as a foreign terrorist organisation.But Kendall said that crushing the Huthis, who control territory about 20 times the size of Lebanon and 500 times that of Gaza, is another matter.And although Hamas and Hezbollah are badly weakened, the fight against them involved a ground offensive, Hinz said.”This is not going to happen in Yemen. The Americans are not going to send ground troops,” he said.For Maged Al-Madhaji, co-founder of the Sanaa Centre for Strategic Studies think tank, substantially weakening the Huthis requires depriving them of access to the Red Sea — their main source of revenue and weapons.An air campaign alone “will not pose an existential threat to the Huthis”, he said.