Aux Forges de Tarbes, les commandes européennes dopent la fabrication d’obus

Les Forges de Tarbes, au bord de la liquidation en 2021, ploient sous les commandes, avec comme principal enjeu, augmenter la cadence de production des corps d’obus de 155 mm destinés à l’Ukraine et au réarmement des forces européennes.A Tarbes, sur le site de la société française Europlasma qui y emploie 80 salariés, l’objectif est de doubler le volume de production. C’est le seul centre de production en France de ces corps creux, qui sont ensuite envoyés à la société KNDS (ex-Nexter) qui dote les obus de leur charge explosive.”Nous sommes passés d’une production quasi à l’arrêt en 2022 à pas loin de 60.000 corps d’obus en 2024. En ce moment, notre rythme hebdomadaire est de 2.000 obus par semaine et on a l’ambition à la fin de l’année d’en produire 15.000 par mois”, précise à l’AFP Jérôme Garnache-Creuillot, PDG d’Europlasma. Les Russes, eux, produisent 50.000 obus par jour, observe-t-il à titre indicatif.A Tarbes, Europlasma fabrique des obus de “155 mm standard Otan” et de “152 mm standard Pacte de Varsovie” pour des pays de l’est.- Pas seulement en Ukraine -La guerre en Ukraine depuis 2022 et les récents projets de réarmement européen invitent les industriels à redimensionner leur outil de production.Les obus pour l’Ukraine représentent une part importante de la production, mais l’activité ne dépend pas seulement du conflit entre Moscou et Kiev. Europlasma fait savoir qu’un des derniers contrats signés l’a été avec la République tchèque, pour 50.000 corps d’obus, dont 31.000 à livrer en 2025.La capacité des Forges de Tarbes pourra être poussée au maximum à 20.000 obus par jour, estime le PDG d’Europlasma. Ces projectiles sont utilisés par les canons français Caesar qui se sont imposés sur le champ de bataille ukrainien contre la Russie.”L’idée c’est de produire aux Forges de Tarbes et demain, d’être en mesure de fabriquer des obus de gros calibre à Valdunes”, dans le département du Nord, où Europlasma a racheté en 2024 le dernier fabricant français de roues de trains, en faillite.L’entreprise est par ailleurs candidate à la reprise des Fonderies de Bretagne, sous-traitant du groupe automobile Renault implanté à Caudan (Morbihan), où elle envisage de produire chaque jour plus de 20.000 obus de moyen calibre (120 mm). “On pense que cela peut élargir la gamme de produits et capitaliser sur le modèle de l’industrie automobile”, explique M. Garnache-Creuillot. “Avec le monde de l’auto, on a accès à des lignes de production automatisées, on change d’échelle. D’un point de vue stratégique, il y a un vrai enjeu”.- Main d’oeuvre rare -Aujourd’hui, pour monter en puissance, les Forges de Tarbes se heurtent à des difficultés de recrutement et d’acquisition de machines-outils. “On a du mal à trouver de la main d’oeuvre qualifiée ou très qualifiée, on manque de chaudronniers, de forgerons, de soudeurs”, regrette le PDG d’Europlasma. Pour les machines et les moules permettant de fabriquer les ogives, ce sont surtout les délais de livraison qui sont en cause, souvent doublés en ces temps de forte demande.Depuis le début du conflit, la France a livré 30.000 obus de ce type à Kiev, et l’objectif pour 2025 est d’en livrer 80.000 unités, indiquait le ministère français des Armées en janvier.”Il nous faut une augmentation très rapide des capacités de défense européennes. Et il nous la faut maintenant!” a lancé mardi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen devant le Parlement européen à Strasbourg. L’Europe produit désormais près de deux millions d’obus par an, contre 300.000 à 400.000 avant la guerre en Ukraine, observe Léo Peria-Peigné, spécialiste de l’armement et de l’industrie de défense à l’Institut français des relations internationales (IFRI). “Il y a une volonté de montée en puissance qui est énorme. La demande est potentiellement forte, si on passe du discours aux actes, les besoins vont augmenter”, estime le chercheur.

Bayrou recadre ses ministres, menaces de démission dans la balance

François Bayrou a recadré mardi ses ministres sur fond de cacophonie gouvernementale sur le port du voile dans le sport et de menaces de démission de deux poids lourds de son équipe, Gérald Darmanin et Bruno Retailleau.Lors d’un petit-déjeuner à Matignon des soutiens du gouvernement, le Premier ministre a d’abord fustigé “des critiques internes inacceptables” entre ministres et promis d’y “mettre bon ordre”, selon un convive.Dans la foulée, il a convoqué cinq ministres en désaccord sur l’interdiction du port du voile lors des compétitions sportives.Selon un participant, François Bayrou a alors rappelé que “la ligne” du gouvernement était celle de la proposition de loi adoptée par le Sénat en février qui propose d’interdire le port de signes religieux, notamment le voile, dans l’ensemble des compétitions sportives, y compris au niveau amateur. Une position confirmée par la ministre Aurore Bergé (Egalité) lors des questions au gouvernement : notre ligne “est très claire : la lutte déterminée contre toute forme d’entrisme islamiste”, a-t-elle martelé.Juste avant la réunion de Matignon, Gérald Darmanin (Justice) avait mis sa “participation” dans l’équipe Bayrou dans la balance. “On ne peut pas rester dans un gouvernement qui cède sur ces questions-là”, avait-il dit au Parisien.Son collègue à l’Intérieur, Bruno Retailleau, soutient ce texte et propose également d’interdire le port du voile aux accompagnants scolaires.- “Cantonner” -Mais Elisabeth Borne (Education) n’est pas sur la même ligne que ses collègues. Elle a estimé lundi qu’il était de “la responsabilité des fédérations (sportives) de définir leur règlement intérieur”.Sollicitée par l’AFP la ministre des Sports Marie Barsacq a assuré de son côté qu’elle soutenait la position du gouvernement, après avoir toutefois exprimé des réserves, en mettant en garde contre les “amalgames” entre le port du voile et la radicalisation dans le sport.Le chef de file des députés macronistes Gabriel Attal s’est lui prononcé en réunion de groupe pour une interdiction du voile dans les compétitions sportives, mais sans dire si ça devait passer par la loi.Gérald Darmanin et Elisabeth Borne se sont déjà opposés par médias interposés sur le droit du sol, que le garde des Sceaux propose de supprimer.Sur le dossier algérien, c’est Bruno Retailleau qui a menacé de quitter le gouvernement si celui-ci renonçait à un rapport de force avec l’Algérie pour qu’elle accepte de reprendre ses ressortissants en situation irrégulière en France.”Si on me demandait de céder sur ce sujet majeur pour la sécurité des Français, évidemment que je le refuserais”, a dit au Parisien samedi le locataire de la place Beauvau, qui multiplie les déclarations virulentes contre Alger, notamment depuis l’incarcération mi-novembre de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal et l’attentat de Mulhouse en février.- “Réviser” -Le ministre de l’Intérieur prône une “riposte graduée” au bout de laquelle il envisage une “remise en cause des accords de 1968” qui donnent un statut particulier aux Algériens en France en matière de circulation, de séjour et d’emploi.Après avoir menacé de “dénoncer” cet accord, François Bayrou a parlé mardi de le “réviser”, jouant davantage la carte de l’apaisement comme Emmanuel Macron.Des dissensions gouvernementales sont apparues également sur les retraites, depuis que François Bayrou a fermé la porte à un retour de l’âge de départ à 62 ans, mettant en péril l’avenir du “conclave” des partenaires sociaux sur la réforme de 2023.Le ministre de l’Economie Eric Lombard, interlocuteur privilégié des socialistes dans les négociations budgétaires qui ont abouti à une non censure en février, a tenté d’atténuer les propos du Premier ministre en affirmant que “c’est aux partenaires sociaux de décider” de l’issue des concertations, quand sa collègue au Budget Amélie de Montchalin a jugé “pas réaliste” le retour aux 62 ans face à “l’impératif” d’un équilibre financier conjugué à un nouvel effort militaire.Mardi, l’organisation patronale U2P (artisans, commerçants et professions libérales) a annoncé son départ de la table des négociations. Côté syndicats de salariés, FO avait claqué la porte dès le premier jour. La CGT interroge encore ses instances sur l’attitude à adopter après avoir jugé “scandaleux” le rejet des 62 ans.are-dec-bpa-sl-tll/sde/sp

Paris: évacuation sous tension des jeunes migrants occupant la Gaîté lyrique

Gaz lacrymogène, coups de matraque et cris de protestation: les forces de l’ordre ont procédé mardi matin à l’évacuation sous tension de la Gaîté lyrique, lieu culturel au cÅ“ur de Paris occupé depuis plus de trois mois par des centaines de jeunes migrants.”Les personnes ont été évacuées et les manÅ“uvres se sont déroulées dans des conditions satisfaisantes malgré quelques tensions qui ont conduit à un usage ponctuel et proportionné de la force”, a indiqué la préfecture de police de Paris dans un communiqué.Au total, 46 personnes ont tout de même été interpellées lors de l’évacuation, a indiqué le préfet de police Laurent Nuñez. Une pour “outrage et rébellion”, les autres vont faire l’objet de “vérifications administratives” et seront “placées en rétention administrative”, a-t-il détaillé.Vers 6H00, CRS et gendarmes mobiles ont forcé les cordons formés devant la Gaîté par plusieurs dizaines de militants dans un climat houleux, selon des journalistes de l’AFP sur place.Les forces de l’ordre sont ensuite entrées dans l’édifice situé dans le 3e arrondissement, selon une reporter, qui a vu de jeunes migrants sortir du bâtiment avec leurs affaires.Peu avant 9H00, les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants encore présents près du bâtiment, selon un journaliste de l’AFP.- “Panique” -“Il y a eu une panique et un mouvement de foule, de jeunes migrants et des militants sont tombés par terre, se sont fait marcher dessus”, a témoigné David, un militant qui n’a pas donné son nom, évoquant “plusieurs blessés”.Il y a eu “neuf blessés”, a indiqué Laurent Nuñez. Parmi eux, six migrants dont l’état ne nécessitait pas de prise en charge. Trois autres blessés ont été pris en charge: un migrant, un CRS, et un journaliste blessé légèrement au genou.Un dispositif de sécurisation restera en place “dans les jours qui viennent”, a-t-il ajouté.La députée de gauche radicale Danielle Simonnet, présente lors de l’évacuation, a dénoncé une “intervention extrêmement violente”.Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a salué sur X la fin de cette “situation inacceptable”. “L’Etat a pris ses responsabilités (…) malgré la réticence de la Mairie de Paris propriétaire des lieux, à demander cette expulsion”.Le préfet de police avait pris lundi un arrêté ordonnant l’évacuation du lieu occupé depuis le 10 décembre par des migrants venus notamment d’Afrique subsaharienne – jusqu’à 450 environ – demandant à être hébergés et affirmant être des mineurs devant être reconnus comme tels. Une minorité que contestent la mairie et la préfecture de région.Le préfet a invoqué un “trouble à l’ordre public” pour justifier l’évacuation, promettant des solutions d’hébergement pour les jeunes migrants, ainsi que l’examen de leur situation administrative.Des agents de la préfecture d’ÃŽle-de-France chargés de l’hébergement d’urgence sont venus mardi matin à la rencontre des migrants, a constaté un journaliste de l’AFP.Mais “la plupart ont refusé les solutions de prise en charge qui étaient proposées”, a assuré M. Nuñez, affirmant que seuls six migrants avaient accepté une solution d’hébergement.- “On est venus pour s’intégrer” -“Je dois aller à l’école ce matin, à 10H00. Je sais pas quoi dire à mon prof, il faut que je lui laisse un message pour dire que je serai pas là aujourd’hui”, a témoigné auprès de l’AFP un jeune migrant, Adama, se présentant comme un Ivoirien âgé de 15 ans.”Nous on tue pas, on vole pas. On est venus pour s’intégrer”, a-t-il fait valoir.Le 10 décembre, un premier groupe d’environ 200 jeunes migrants rassemblés dans le “Collectif des jeunes du parc de Belleville” s’était installé à la Gaîté lyrique.L’établissement avait annulé sa programmation culturelle depuis le 17 décembre, se disant compréhensive et dénonçant “à la fois l’occupation et l’inaction des autorités”.Depuis le début de l’occupation, la mairie et l’Etat se sont renvoyé la balle. Saisi par la Ville de Paris, le juge des référés du tribunal administratif avait ordonné le 13 février l’évacuation dans un délai d’un mois.Une banderole noire ornait toujours mardi la façade du bâtiment, au-dessus de l’entrée: “Gaîté lyrique occupée. 400 vies en danger, 80 emplois menacés”. Les salariés l’ont accrochée avant de partir le 26 février, exerçant leur droit de retrait.La Gaité lyrique a “porté plainte le 10 février contre X, dénonçant notamment des dégradations de biens et des messages malveillants”, a appris mardi l’AFP de source proche du dossier.Cette occupation était devenue emblématique des tensions sur la question migratoire entre militants de gauche radicale, soutenant les exilés, et une extrême droite hostile à leur accueil en France.Le 28 février, le milliardaire Elon Musk avait relayé sur X un article du journal britannique Daily Mail sur cette occupation, fustigeant une “empathie suicidaire” menaçant selon lui la “civilisation”.abe-abo-mca-juc-tll/mat/dsa

S. Africa court bars fishing to protect endangered African PenguinsTue, 18 Mar 2025 15:41:03 GMT

A South African court  order issued Tuesday barred for at least 10 years commercial fishing at key breeding colonies for African penguins that are facing extinction in part because of threats to their food supply.Bird conservation groups that pushed for the protection welcomed the settlement in the Pretoria High Court as a milestone in the …

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Taxes Trump: un brasseur belge minimise le risque en accélérant ses expéditions

“Il faut jouer la sécurité.” Face à la menace de Donald Trump de taxer à 200% les alcools européens, un brasseur belge veut remplir vite un maximum de conteneurs vers les Etats-Unis, où il réalise près de 20% de ses ventes.A la brasserie Huyghe, qui produit une gamme d’une trentaine de bières dont la plus connue est la Delirium Tremens, le branle-bas de combat a été décrété dès jeudi soir, raconte le PDG Alain De Laet en recevant une équipe de l’AFP.Depuis lors, le rythme de mise en cartons des bouteilles et le ballet des transpalettes au milieu des montagnes de fûts ne faiblissent pas dans les entrepôts de Melle, près de Gand (nord-ouest), où cette entreprise familiale à son siège.Jeudi, le président américain a menacé d’imposer des droits de douane de 200% sur les vins et alcools de l’Union européenne, si elle ne retirait pas les taxes de 50% annoncées sur le bourbon américain… En riposte à une première entrée en vigueur de surtaxes sur l’acier et l’aluminium importés aux Etats-Unis.”200% je ne peux pas faire face! Ça veut dire voir le prix de notre bière tripler aux Etats-Unis, elle devient invendable”, fait valoir M. De Laet, en précisant que la “Delirium”, une blonde forte titrant 8,5 degrés d’alcool, est déjà une des bières les plus chères du rayon. Conséquence: il a décidé en accord avec la patronne de sa filiale américaine de lui envoyer au plus vite tout le stock actuellement disponible en Belgique. L’idée est de constituer outre-Atlantique jusqu’à six mois de réserve, contre trois actuellement. En partant du principe que la surtaxe, si elle est imposée, ne se prolongera pas au-delà de six mois.”Evidemment si elle est maintenue à long terme c’est la mort de toute exportation vers les Etats-Unis, c’est une belle part de gâteau qui disparaîtrait”, poursuit le patron flamand.- Variétés fruitées -Concrètement, l’accélération du tempo chez Huyghe consiste à remplir en l’espace d’une semaine une vingtaine de conteneurs qui rallieront Baltimore, sur la côte est américaine, au départ du port d’Anvers. Deux sont déjà partis vendredi.Sont privilégiées les différentes gammes de Delirium, dont la version sans alcool tout juste sortie sur le marché belge – “sait-on jamais avec Trump” -, ainsi que certaines variétés fruitées tout aussi appréciées des consommateurs américains.”Avoir notre propre filiale au Etats-Unis, avec 22 personnes qui s’occupent uniquement de la vente, c’est un gros avantage sur les autres (fabricants d’alcools), on peut expédier rapidement sans attendre l’aval d’un importateur”, explique M. De Laet.En Belgique, dont la culture de la bière est classée au patrimoine immatériel mondial de l’Unesco, les quelque 400 brasseries en activité vendent 70% de leur production à l’export.Au-dessus de la moyenne, la brasserie Huyghe assure réaliser 83% de son chiffre d’affaires hors des frontières, avec la France comme premier marché étranger en volumes.De manière générale la menace de Donald Trump inquiète le secteur, qui juge comme Alain De Laet que les bières européennes ne devraient pas être épargnées.”Cela ne va pas tuer le marché, mais en termes d’image et de réputation, c’est un peu pénible car la bière belge reste la référence mondiale”, a déclaré vendredi Krishan Maudgal, directeur de la fédération des Brasseurs belges.

Hong Kong, dernier bastion des échafaudages en bambou, va passer aux structures métalliques

À Hong Kong, les échafaudages en bambou si caractéristiques de cette métropole chinoise, devraient progressivement disparaître et être remplacés par des structures métalliques pour améliorer la sécurité des ouvriers.Au nom de la protection des ouvriers “araignées” qui évoluent sur ces échafaudages en bambou pour construire ou rénover des bâtiments, les autorités locales ont annoncé lundi la fin progressive de cette technique millénaire.Hong Kong est l’une des dernières villes au monde à utiliser le bambou dans les échafaudages, un matériau avec de nombreux avantages car peu cher, aisément  disponible dans le sud de la Chine, facile à transporter, à monter et à démonter dans des espaces restreints.Terence Lam, membre du bureau du Développement a annoncé que la ville allait “inciter à utiliser plus souvent des échafaudages métalliques dans les travaux de construction publique”, afin d’améliorer la sécurité des ouvriers. Les échafaudages en bambou présentent “des faiblesses intrinsèques techniques (…)  qui peuvent parfois se révéler dangereuses en terme de sécurité pour les ouvriers”, a-t-il souligné.Selon des chiffres officiels, 23 personnes ont été tuées dans des accidents du travail impliquant des échafaudages en bambou sur des chantiers de construction depuis 2018.Les échafaudages métalliques sont désormais devenus la norme en Chine continentale et dans d’autres pays de la région et seront dorénavant utilisés pour au moins la moitié des nouveaux contrats de construction du gouvernement de Hong Kong, précise un rapport des autorités locales.Des nombreux accidents ont été recensés impliquant des échafaudages en bambou, regrette une association militant pour les droits de travailleurs victimes d’accident de travail dans le secteur industriel. Des ouvriers sont tombés, des structures se sont effondrées ou ont pris feu, précise l’association.”Même si les structures métalliques coûtent deux ou trois fois le prix de celles en bambou… sur le long terme améliorer la sécurité sera profitable”, ajoute l’association.

Google says to buy cybersecurity company Wiz for $32 bn

Google said Tuesday it will acquire cloud security platform Wiz for $32 billion, citing the need for greater cybersecurity capacity as artificial intelligence embeds itself in technology infrastructure.The all-cash deal brings Wiz into the Google Cloud operation, boosting the capacity of consumers to use “multiple clouds” and providing “an end-to-end security platform for customers, of all types and sizes, in the AI era,” the companies said in a joint statement.The deepening influence of AI makes “cybersecurity increasingly important in defending against emergent risks and protecting national security,” they added.The transaction, the largest ever sought by Google or parent Alphabet, will test US President Donald Trump’s openness to large takeovers after resistance to such deals by the administration of his predecessor Joe Biden.Alphabet had been close to a Wiz takeover last summer, but company leaders opted to stay independent at the time with an eye towards an initial public offering, CEO Assaf Rappaport said in a message to employees after the earlier deal fell apart.Started in 2020 by the Israeli-born Rappaport and a team who sold a previous venture to Microsoft, Wiz is based in New York, with offices in three other US cities and Tel Aviv.In a webcast after the deal was announced, Rappaport said the service “continuously scans an organization’s code and cloud environments, monitoring them in real time” to “prioritize the most critical risk based on real impact and blocks active threats.”After the deal closes, Wiz will operate as a Google company that still provides services to other tech giants including Amazon Web Services and Microsoft Azure, making it like the operation of Mandiant, another cybersecurity company Google acquired three years ago, said Thomas Kurian, CEO of Google Cloud.”With Wiz, we believe we will vastly improve how security is designed, operated and automated, providing an end-to-end security platform for customers to prevent, detect and respond to incidents across all major clouds,” Kurian said.Google’s cloud business has grown significantly over the last decade, garnering more than $43 billion in revenue in 2024, up nearly 31 percent from the prior year.Wedbush analyst Dan Ives said the Google-Wiz deal could be the first of many with the departure of Lina Khan, the Biden-era head of the Federal Trade Commission, who was considered hostile to tech industry consolidation.”While the merger & acquisition environment has been extremely quiet to start the year, we believe that this acquisition will open the door to a massive wave of M&A across the tech landscape,” Ives said in a note.The cybersecurity industry is especially well suited “as more cloud operators look to secure their cloud portfolios while more cyber names look to capitalize on their all-in-one platform approaches by scooping up undervalued companies and improving their offerings,” Ives said.Shares of Google parent Alphabet fell 3.8 percent in morning trading.

Trump et Poutine ont entamé un appel potentiellement crucial pour l’Ukraine

Donald Trump veut convaincre mardi Vladimir Poutine d’accepter son projet de trêve en Ukraine et s’est déjà dit disposé à parler de “partage” de terres avec son homologue russe, une perspective extrêmement inquiétante pour Kiev.L’appel, attendu avec anxiété à Kiev et suivi avec une extrême attention par les capitales européennes, a débuté à 10h00 locale à Washington (14h00 GMT), selon un conseiller de la Maison Blanche.La conversation “se passe bien et est toujours en cours”, a indiqué Dan Scavino mardi sur X.Le président américain, qui a engagé depuis son retour à la Maison Blanche un spectaculaire rapprochement avec le maître du Kremlin, avait parlé dimanche de “partages” entre Moscou et Kiev, évoquant des “terres” et des sites de “production d’énergie”.Donald Trump semble donc prêt à discuter de l’octroi à la Russie de territoires ukrainiens occupés, pour convaincre un Vladimir Poutine jusqu’ici sceptique sur un cessez-le-feu et à plus long terme un accord de paix.- Réticences -Le média américain Semafor croit savoir que le président américain envisage en particulier de reconnaître comme russe la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée de force en 2014 par la Russie.Le locataire de la Maison Blanche, qui se flatte d’avoir une relation privilégiée avec le président russe, a aussi évoqué à plusieurs reprises mais de manière assez peu claire la situation de soldats ukrainiens selon lui “encerclés” par des forces russes, en demandant à la Russie de les épargner.Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a quant à lui martelé mardi que Moscou devait accepter une trêve “sans conditions”. A Kiev comme à Paris ou Berlin, on redoute que Donald Trump, qui aborde une négociation diplomatique comme un marchandage commercial, basé sur un rapport de forces individuel, n’accorde trop de largesses à son homologue russe, perçu comme une menace à l’échelle continentale.L’Ukraine a accepté, sous la pression de Washington, l’idée d’un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours.Vladimir Poutine, qui a l’avantage militaire sur le terrain, a pris soin de ne pas refuser cette idée mais a publiquement exprimé des réticences.”Il y a certaines ententes, bien sûr. Mais il y a aussi un grand nombre de questions liées à la poursuite de la normalisation de nos relations (avec Washington) et à la question ukrainienne, dont les deux présidents doivent discuter”, a résumé mardi Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin.Alors que Washington a laissé entendre que certaines sanctions visant Moscou pourraient être levées en cas d’accord sur l’Ukraine, Vladimir Poutine a estimé mardi que les Occidentaux continueront quoi qu’il arrive d’essayer d'”affaiblir” la Russie.- “Affaiblir” la Russie -Le président américain a repris sur plusieurs points la rhétorique et des contre-vérités du Kremlin, tout en vantant la possible coopération économique des Etats-Unis avec la Russie – jusqu’à évoquer l’octroi à des oligarques russes de permis de séjour d’un nouveau genre, réservés aux individus fortunés.Il a déjà accédé à des revendications russes, en jugeant impossible le maintien de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et son adhésion à l’Otan.Donald Trump, qui s’est déjà entretenu une première fois, officiellement, avec Vladimir Poutine le 12 février, a aussi publiquement rabroué le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Banche.Il avait ensuite suspendu l’aide militaire et en renseignements à Kiev, ne les rétablissant que lorsque l’Ukraine avait entériné son projet de trêve.La Russie n’a pour sa part fait état d’aucune concession de fond, réclamant toujours cinq régions ukrainiennes dont la Crimée.Vladimir Poutine a aussi jugé qu’une cessation provisoire des combats dépendrait de la situation dans la région russe de Koursk, où les forces de Moscou ont repris depuis début mars la quasi-totalité des territoires occupés par les troupes de Kiev, qui perdent ainsi une monnaie d’échange dans les négociations.

Trump et Poutine ont entamé un appel potentiellement crucial pour l’Ukraine

Donald Trump veut convaincre mardi Vladimir Poutine d’accepter son projet de trêve en Ukraine et s’est déjà dit disposé à parler de “partage” de terres avec son homologue russe, une perspective extrêmement inquiétante pour Kiev.L’appel, attendu avec anxiété à Kiev et suivi avec une extrême attention par les capitales européennes, a débuté à 10h00 locale à Washington (14h00 GMT), selon un conseiller de la Maison Blanche.La conversation “se passe bien et est toujours en cours”, a indiqué Dan Scavino mardi sur X.Le président américain, qui a engagé depuis son retour à la Maison Blanche un spectaculaire rapprochement avec le maître du Kremlin, avait parlé dimanche de “partages” entre Moscou et Kiev, évoquant des “terres” et des sites de “production d’énergie”.Donald Trump semble donc prêt à discuter de l’octroi à la Russie de territoires ukrainiens occupés, pour convaincre un Vladimir Poutine jusqu’ici sceptique sur un cessez-le-feu et à plus long terme un accord de paix.- Réticences -Le média américain Semafor croit savoir que le président américain envisage en particulier de reconnaître comme russe la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée de force en 2014 par la Russie.Le locataire de la Maison Blanche, qui se flatte d’avoir une relation privilégiée avec le président russe, a aussi évoqué à plusieurs reprises mais de manière assez peu claire la situation de soldats ukrainiens selon lui “encerclés” par des forces russes, en demandant à la Russie de les épargner.Le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, a quant à lui martelé mardi que Moscou devait accepter une trêve “sans conditions”. A Kiev comme à Paris ou Berlin, on redoute que Donald Trump, qui aborde une négociation diplomatique comme un marchandage commercial, basé sur un rapport de forces individuel, n’accorde trop de largesses à son homologue russe, perçu comme une menace à l’échelle continentale.L’Ukraine a accepté, sous la pression de Washington, l’idée d’un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours.Vladimir Poutine, qui a l’avantage militaire sur le terrain, a pris soin de ne pas refuser cette idée mais a publiquement exprimé des réticences.”Il y a certaines ententes, bien sûr. Mais il y a aussi un grand nombre de questions liées à la poursuite de la normalisation de nos relations (avec Washington) et à la question ukrainienne, dont les deux présidents doivent discuter”, a résumé mardi Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin.Alors que Washington a laissé entendre que certaines sanctions visant Moscou pourraient être levées en cas d’accord sur l’Ukraine, Vladimir Poutine a estimé mardi que les Occidentaux continueront quoi qu’il arrive d’essayer d'”affaiblir” la Russie.- “Affaiblir” la Russie -Le président américain a repris sur plusieurs points la rhétorique et des contre-vérités du Kremlin, tout en vantant la possible coopération économique des Etats-Unis avec la Russie – jusqu’à évoquer l’octroi à des oligarques russes de permis de séjour d’un nouveau genre, réservés aux individus fortunés.Il a déjà accédé à des revendications russes, en jugeant impossible le maintien de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et son adhésion à l’Otan.Donald Trump, qui s’est déjà entretenu une première fois, officiellement, avec Vladimir Poutine le 12 février, a aussi publiquement rabroué le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky à la Maison Banche.Il avait ensuite suspendu l’aide militaire et en renseignements à Kiev, ne les rétablissant que lorsque l’Ukraine avait entériné son projet de trêve.La Russie n’a pour sa part fait état d’aucune concession de fond, réclamant toujours cinq régions ukrainiennes dont la Crimée.Vladimir Poutine a aussi jugé qu’une cessation provisoire des combats dépendrait de la situation dans la région russe de Koursk, où les forces de Moscou ont repris depuis début mars la quasi-totalité des territoires occupés par les troupes de Kiev, qui perdent ainsi une monnaie d’échange dans les négociations.

Trump and Putin begin crucial call on Ukraine ceasefire

US President Donald Trump and Russian counterpart Vladimir Putin began a critical phone call on Tuesday, with the White House saying the talks on securing a ceasefire in Moscow’s invasion were “going well.”Trump has already made clear that he is ready to discuss what parts of occupied Ukraine that Russia will be allowed to keep, saying at the weekend Moscow and Washington are talking about “dividing up certain assets.” The call comes amid concerns in Kyiv and European capitals that the 78-year-old Republican will cede too much ground to Putin, a leader for whom he has repeatedly expressed admiration in the past.”President Trump is currently in the Oval Office speaking with President Vladimir Putin of Russia since 10:00am (1400 GMT)” deputy chief of staff Dan Scavino said on X almost an hour later.”The call is going well, and still in progress.”A ceasefire is still far from guaranteed. Kyiv has agreed to halt fighting for 30 days and enter talks with Russia more than three years into Moscow’s invasion, but Putin has set a string of conditions.Trump said on his Truth Social network late Monday that “many elements of a final agreement have been agreed to, but much remains” to be settled.The talks were “getting down to a very critical stage,” Trump added.- Putin speech -Putin gave a hardline anti-Western speech Tuesday before the call, saying the West would still try to undermine Russia even if it lifted sanctions imposed over its invasion of Ukraine.He mocked the G7 to wild applause from the audience, saying it was too small to “see on a map.”Kyiv said it expected Moscow to “unconditionally” accept to the ceasefire.”It is time for Russia to show whether it really wants peace,” Ukraine’s Foreign Minister Andriy Sybiga said.Ukrainian President Volodymyr Zelensky has warned Putin does not want peace and is trying to achieve a better position militarily ahead of any halt in fighting.  Russia has attacked Ukraine with near daily barrages of drones and missiles for more than three years, occupying swathes of southern and eastern Ukraine and pressing a grinding advance in recent months.Putin has said that a ceasefire only benefits Kyiv and not the Russian army, that he said was “advancing”. Moscow has also made clear that it would not accept NATO troops deployed as peacekeeping forces in Ukraine and has said it was against the US arming Ukraine — demands that he could put forward to Trump.The push towards a ceasefire began in February when Trump announced last month that he had spoken to Putin — a surprise call that broke Western efforts to isolate the Russian leader while his invasion continues.As Trump upended years of US policy he then had a televised shouting match with Zelensky in the Oval Office on February 28, which led to the United States temporarily suspending its billions of dollars in military aid to Kyiv.- ‘End NOW’ -On Sunday Trump said he would discuss issues of “land” and “power plants” with Putin — a likely reference to the Moscow-occupied Zaporizhzhia nuclear plant, Europe’s largest that fell to Russia in the first days of its invasion.  Zelensky said over the weekend that any discussions over territory should take place at the negotiating table only after a ceasefire.Trump is intent on delivering on an election pledge to end fighting in Ukraine, blaming his predecessor Joe Biden’s policy on Russia for fueling the war.”It must end NOW,” he said on Truth Social.As Washington and Moscow prepared for the talks, authorities in Russia’s Kursk region were evacuating several hundred civilians from areas retaken from Ukraine last summer.The Kremlin has hailed Moscow’s quick offensive there last week as a major success, with Putin calling for Ukrainian soldiers to surrender or be killed.Russian pensioner Olga Shkuratova’s husband was killed last week during fighting as Russia ousted Ukrainian troops from her village of Goncharovka. “A shell hit. Everything was blown apart in a second. No house, no garage, no barn,” the 62-year-old told AFP as she was taken to safety by volunteers. burs-dk/sms