Ex-fleuron de l’innovation, Carmat et son coeur artificiel en cessation de paiements

Ex-symbole de l’innovation médicale française, le fabricant français d’un coeur artificiel, Carmat, a annoncé lundi être en cessation des paiements, à court d’argent faute de n’avoir pu rassembler des fonds pour payer ses créanciers.L’entreprise, qui avait alerté  il y a dix jours avoir un besoin urgent de se refinancer d’ici au 30 juin, va “solliciter l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire auprès du Tribunal des Affaires Economiques de Versailles”, selon un communiqué.Dans l’attente de la décision du tribunal, qui devrait intervenir “dans les tout prochains jours”, la cotation de l’action Carmat a été suspendue.Le cours de l’action évoluait dernièrement autour de 30 cents, alors qu’il dépassait 100 euros voici une dizaine d’années.Créée en 2008 et entrée en Bourse en 2010, la société avait expliqué devoir rassembler au moins 3,5 millions d’euros d’ici au 30 juin, ainsi qu’environ 20 millions d’euros d’ici la fin de l’année. Elle avait lancé le 20 juin une campagne de dons pour assurer la poursuite de ses activités.Son directeur général Stéphane Piat avait tenté dans un dernier élan la semaine dernière de mobiliser les investisseurs et même l’Elysée, pointant la difficulté d’accès aux capitaux pour financer l’innovation en France et évoquant le “crève-coeur” de voir possiblement disparaître une technologie française “iconique”.Il estimait que Carmat était sur “une rampe de lancement” après 42 implantations réalisées en 2024, un chiffre d’affaires de 7 millions l’an dernier et une rentabilité attendue d’ici “4 à 5 ans”.Mais après 30 ans de recherche, 550 millions d’investissements et 122 patients traités avec son coeur artificiel temporaire, inventé par le professeur Alain Carpentier, Carmat “n’est pas parvenue à ce stade à sécuriser un tel complément de trésorerie ni de nouveaux financements”.L’entreprise qui compte 180 collaborateurs entre son siège de Vélizy-Villacoublay et son site de production à Bois-d’Arcy, dans les Yvelines, “continue d’explorer toutes les options qui permettraient la poursuite de ses activités”.L’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire constituerait, selon elle, “le cadre le plus approprié pour faciliter cette poursuite”.Pour la suite, “les deux options les plus plausibles” sont “le rachat par un industriel du secteur” ou “un partenaire financier robuste qui viendrait soutenir les actionnaires historiques de Carmat jusqu’à atteindre la rentabilité”, estime Mohamed Kaabouni, analyste du courtier Portzamparc”Au regard du caractère stratégique de la technologie, l’intervention de l’État français n’est pas à exclure mais cela semble peu probable”, souligne-t-il dans une note.- “Coeur définitif” -Le coeur artificiel Aeson de Carmat est destiné aux patients qui souffrent d’insuffisance cardiaque terminale dans l’attente d’un coeur humain disponible pour une transplantation. Il comprend une prothèse reproduisant la forme et la fonction d’un cÅ“ur naturel et d’une tablette pour régler les paramètres.Depuis sa première implantation sur un patient en 2014, l’appareil a subi de nombreuses évolutions, Carmat rêvant d’un “coeur définitif”, qui remplacerait le coeur malade.La société avait notamment suspendu volontairement les implantations entre fin 2021 et octobre 2022 pour apporter des améliorations au dispositif à la suite de dysfonctionnements qui avaient coûté la vie à deux patients.”L’insuffisance cardiaque, c’est une maladie qui tue plus que le cancer” et qui ne touche pas seulement des personnes âgées mais des adultes “autour de 54 ans”, avait souligné il y a quelques jours Anne-Céline Martin, de l’unité médico-chirurgicale d’insuffisance cardiaque sévère à l’Hôpital Européen Georges Pompidou qui a soutenu le projet Carmat dès le début.”Le seul vrai traitement de l’insuffisance cardiaque terminale, c’est la transplantation. Sauf que l’accès à la transplantation est limitée: on a toujours deux receveurs pour un donneur”, a illustré le professeur André Vincentelli, chirurgien cardio-vasculaire et thoracique au CHU de Lille.”Ne plus avoir le Carmat, c’est revenir à d’autres dispositifs d’une autre époque”, avait-il indiqué.Le concepteur du coeur artificiel total assure qu’il ne laissera pas tomber ses patients sous prothèses Aeson, et ce, “quelle que soit la décision du tribunal”.

Ex-fleuron de l’innovation, Carmat et son coeur artificiel en cessation de paiements

Ex-symbole de l’innovation médicale française, le fabricant français d’un coeur artificiel, Carmat, a annoncé lundi être en cessation des paiements, à court d’argent faute de n’avoir pu rassembler des fonds pour payer ses créanciers.L’entreprise, qui avait alerté  il y a dix jours avoir un besoin urgent de se refinancer d’ici au 30 juin, va “solliciter l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire auprès du Tribunal des Affaires Economiques de Versailles”, selon un communiqué.Dans l’attente de la décision du tribunal, qui devrait intervenir “dans les tout prochains jours”, la cotation de l’action Carmat a été suspendue.Le cours de l’action évoluait dernièrement autour de 30 cents, alors qu’il dépassait 100 euros voici une dizaine d’années.Créée en 2008 et entrée en Bourse en 2010, la société avait expliqué devoir rassembler au moins 3,5 millions d’euros d’ici au 30 juin, ainsi qu’environ 20 millions d’euros d’ici la fin de l’année. Elle avait lancé le 20 juin une campagne de dons pour assurer la poursuite de ses activités.Son directeur général Stéphane Piat avait tenté dans un dernier élan la semaine dernière de mobiliser les investisseurs et même l’Elysée, pointant la difficulté d’accès aux capitaux pour financer l’innovation en France et évoquant le “crève-coeur” de voir possiblement disparaître une technologie française “iconique”.Il estimait que Carmat était sur “une rampe de lancement” après 42 implantations réalisées en 2024, un chiffre d’affaires de 7 millions l’an dernier et une rentabilité attendue d’ici “4 à 5 ans”.Mais après 30 ans de recherche, 550 millions d’investissements et 122 patients traités avec son coeur artificiel temporaire, inventé par le professeur Alain Carpentier, Carmat “n’est pas parvenue à ce stade à sécuriser un tel complément de trésorerie ni de nouveaux financements”.L’entreprise qui compte 180 collaborateurs entre son siège de Vélizy-Villacoublay et son site de production à Bois-d’Arcy, dans les Yvelines, “continue d’explorer toutes les options qui permettraient la poursuite de ses activités”.L’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire constituerait, selon elle, “le cadre le plus approprié pour faciliter cette poursuite”.Pour la suite, “les deux options les plus plausibles” sont “le rachat par un industriel du secteur” ou “un partenaire financier robuste qui viendrait soutenir les actionnaires historiques de Carmat jusqu’à atteindre la rentabilité”, estime Mohamed Kaabouni, analyste du courtier Portzamparc”Au regard du caractère stratégique de la technologie, l’intervention de l’État français n’est pas à exclure mais cela semble peu probable”, souligne-t-il dans une note.- “Coeur définitif” -Le coeur artificiel Aeson de Carmat est destiné aux patients qui souffrent d’insuffisance cardiaque terminale dans l’attente d’un coeur humain disponible pour une transplantation. Il comprend une prothèse reproduisant la forme et la fonction d’un cÅ“ur naturel et d’une tablette pour régler les paramètres.Depuis sa première implantation sur un patient en 2014, l’appareil a subi de nombreuses évolutions, Carmat rêvant d’un “coeur définitif”, qui remplacerait le coeur malade.La société avait notamment suspendu volontairement les implantations entre fin 2021 et octobre 2022 pour apporter des améliorations au dispositif à la suite de dysfonctionnements qui avaient coûté la vie à deux patients.”L’insuffisance cardiaque, c’est une maladie qui tue plus que le cancer” et qui ne touche pas seulement des personnes âgées mais des adultes “autour de 54 ans”, avait souligné il y a quelques jours Anne-Céline Martin, de l’unité médico-chirurgicale d’insuffisance cardiaque sévère à l’Hôpital Européen Georges Pompidou qui a soutenu le projet Carmat dès le début.”Le seul vrai traitement de l’insuffisance cardiaque terminale, c’est la transplantation. Sauf que l’accès à la transplantation est limitée: on a toujours deux receveurs pour un donneur”, a illustré le professeur André Vincentelli, chirurgien cardio-vasculaire et thoracique au CHU de Lille.”Ne plus avoir le Carmat, c’est revenir à d’autres dispositifs d’une autre époque”, avait-il indiqué.Le concepteur du coeur artificiel total assure qu’il ne laissera pas tomber ses patients sous prothèses Aeson, et ce, “quelle que soit la décision du tribunal”.

Foot: John Textor out, l’Américaine Michele Kang à la rescousse de Lyon

La femme d’affaires américaine Michele Kang a pris la tête de l’OL lundi en remplacement de son compatriote démissionnaire John Textor, une décision qui vise à infléchir la décision de la DNCG de rétrograder le club en Ligue 2.Première femme à diriger l’Olympique lyonnais, dont elle est la deuxième actionnaire derrière Textor, elle était depuis mai 2023 présidente et propriétaire d’OL Lyonnes (ex OL féminin). Michelle Kang va former un binôme à la direction exécutive avec l’Allemand Michael Gerlinger, un ancien du Bayern Munich, nommé directeur général, selon un communiqué du club qui ne précise pas si cette nomination est faite à titre provisoire ou sur du plus long terme.”Michele est le choix idéal pour diriger l’OL dans la phase suivante et j’ai pleinement confiance en elle et en l’OL, qui sortiront plus forts sous sa direction”, affirme John Textor, cité dans le communiqué. Agé de 66 ans, Mme Kang est également désignée Présidente directrice générale d’Eagle Football Group (ex OL Group) qui chapeaute toutes les activités du club rhodanien dont elle est administratrice depuis septembre 2023. Elle “jouera un rôle actif dans le soutien à la direction exécutive de l’Olympique lyonnais notamment en dirigeant la procédure de recours du club auprès de la Direction nationale du contrôle de gestion”, souligne l’OL.- “Période critique” -Le gendarme financier du foot a annoncé mardi la rétrogradation administrative en Ligue 2 de l’OL, qui a immédiatement fait part de son intention de faire appel.Mais lundi matin, le club assurait ne pas avoir reçu la notification des griefs de la DNCG, condition indispensable pour formuler officiellement son appel.”Nous entrons dans une période critique pour l’OL”, reconnaît Mme Kang en remerciant son prédécesseur pour “son engagement et sa vision qui ont permis au club de rejoindre la famille Eagle Football”. “Je me réjouis de travailler en étroite relation avec Michael, l’équipe de direction de l’OL et le conseil d’administration afin de soutenir le club tout au long de la procédure devant la DNCG et au delà”, poursuit-elle dans le communiqué.Textor, dont les supporteurs de l’OL réclamaient le départ, avait déclaré samedi avoir décidé de se mettre en retrait à Lyon après l’échec de son audition devant la DNCG, admettant ne pas avoir su se faire comprendre des instances du foot français.- “Boss queen” – Née en juin 1959 en Corée du Sud, Michele Kang est venue étudier aux Etats-Unis dans les années 1980 où elle a obtenu un master en management à l’université de Yale. En 2008, elle a fondé Cognosante, une entreprise du secteur des technologies de l’information sur la santé. Selon le magazine Forbes, sa fortune serait estimée à 1,2 milliard de dollars en 2025.Décrite comme une redoutable femme d’affaires, investisseuse et philantrope, elle a vraiment commencé à s’intéresser au football en 2019 après la victoire des Etats-Unis au Mondial disputé en France.Il y a un an, elle a fait un don de quatre millions de dollars à la Fédération américaine de rugby après la médaille de bronze de l’équipe féminine au Mondial. Plus récemment, elle a versé 30 millions de dollars à la Fédération américaine de football pour développer le football féminin.Outre OL Lyonnes, elle détient également le club américain du Washington Spirit, où les joueuses la surnomme la “Boss queen”, et l’équipe anglaise des London City Lionesses, tout juste promue en Premier League. Ces formations sont toutes rassemblées au sein de Kynisca Sports International, première organisation mondiale multi-club dédiée au football féminin.Michael Gerlinger, directeur sportif d’Eagle Football Holding, la maison mère d’Eagle Football Group (OL), remplace quant à lui, en tant que directeur général, Laurent Prud’homme, limogé de son poste fin avril et non remplacé depuis.Après avoir passé 18 ans dans l’organisation du Bayern Munich avant d’arriver à Lyon où il est basé, Gerlinger (52 ans), est un personnage discret. C’est “une figure très respectée dans l’administration du football européen, dans les domaines de gouvernance, des affaires réglementaires et les opérations sportives”, assure le club rhodanien.

La Bourse de Paris sans changement avant plusieurs publications économiques

La Bourse de Paris avance avec prudence lundi, à l’entame d’une semaine dense pour les marchés, entre publications économiques majeures et attente du budget américain, avec en toile de fonds les négociations commerciales entre les Américains et leurs partenaires commerciaux.Pour sa dernière séance du premier semestre, l’indice vedette CAC 40 faisait du sur place (+0,02%), prenant 1,65 point à 7.693,20 points vers 10H25 (heure de Paris). Depuis le 1er janvier, le CAC 40 gagnait plus de 4%, mais était bien en deçà des performances de son homologue allemand, le DAX, qui a bondi de plus de 20% sur la même période. Par ailleurs, les indices américains S&P 500 et Nasdaq ont touché de nouveaux records vendredi. “Cette hausse était inattendue pour certains, en raison des incertitudes politiques et des risques élevés de récession”, commente Susannah Street, analyste chez Hargreaves Lansdown.”Les marchés d’actions sont toutefois passés outre ces craintes”, notamment portés “par les progrès réalisés dans les négociations commerciales” avec les Etats-Unis, poursuit-elle.Dans ce contexte, “certains investisseurs remettent en question leur recentrage sur l’Europe”, commente Neil Wilson, analyste de Saxo Markets. Les marchés américains, qui font moins bien que les européens depuis le début de l’année, remontent la pente depuis plusieurs semaines et rattrapent en partie leur retard. Par exemple, l’indice élargi S&P 500 avance de près de 5% depuis le 1er janvier, et l’indice paneuropéen Stoxx Europe 600 prenait plus de 7%.”Les négociations commerciales restent au centre de l’attention à l’approche de la date limite du 9 juillet”, affirme Neil Wilson, date à partir de laquelle des droits de douane plus élevés sur les importations aux Etats-Unis devraient entrer en vigueur.D’ici là, de nombreuses publications sont attendues. “Cette semaine sera écourtée par les jours fériés”, bousculant l’agenda de quelques publications économiques, écrit Jim Reid, économiste de Deutsche Bank dans une note.”Le rapport sur l’emploi aux Etats-Unis sera publié exceptionnellement jeudi avant le jour férié de l’Independence Day vendredi. Les données sur l’activité manufacturière américaine (ISM) seront publiés mardi et mercredi”, détaille l’économiste.Une série de données sur l’activité économique du secteur privé (PMI) cette semaine “donnera une bonne indication de la dynamique économique mondiale en juin”, ajoute Jim Reid.Parmi les autres temps forts à l’agenda des investisseurs, le forum annuel de la Banque centrale européenne (BCE) à Sintra, au Portugal, qui débute lundi jusqu’au 2 juillet, ainsi que des chiffres d’inflation en Europe.Aux Etats-Unis, “les espoirs de voir les baisses d’impôts de Trump entrer en vigueur cette semaine alimentent la hausse des marchés d’actions”, commente Kathleen Brooks, directrice de la recherche économique de XTB.Donald Trump espère que le projet de loi parviendra sur son bureau pour promulgation avant le 4 juillet, jour de la fête nationale. Carmat suspenduLe fabricant français d’un cÅ“ur artificiel temporaire destiné à des malades souffrant d’insuffisance cardiaque sévère a annoncé lundi être en cessation des paiements et demander l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. L’entreprise a aussi annoncé demander “la suspension de son cours de Bourse à partir du 30 juin 2025”, selon un communiqué.

Most Asian stocks rise as investors eye US trade talks

Equities mostly rose Monday following a record-breaking day on Wall Street as investors kept tabs on countries’ efforts to strike trade deals with the United States before a key deadline next week.And the dollar weakened on growing expectations for more interest rate cuts, while eyes were on US Presiident Donald Trump’s signature tax-cutting bill — now inching towards a Senate vote — that some experts warn could add trillions of dollars to the national debt.The S&P 500 and Nasdaq finished at all-time peaks Friday amid optimism governments will be able to avoid swingeing tariffs imposed by the US president in April and paused until July 9 to allow for negotiations.Officials from Japan and India have extended their stays in Washington to continue talks, raising hopes for agreements with two of the world’s biggest economies.Hopes that the deadline could be extended were boosted Friday by Treasury Secretary Scott Bessent, who told Fox Business “we have countries approaching us with very good deals” but they might not all be finalised by next week. But he added: “If we can ink 10 or 12 of the important 18 — there are another important 20 relationships — then I think we could have trade wrapped up by Labor Day,” which falls on September 1.Trump said at the weekend that he did not expect to extend the deadline, telling the “Sunday Morning Futures with Maria Bartiromo” show: “I don’t think I’ll need to”.”I could, no big deal,” he added in the interview that was taped Friday.Meanwhile, Canadian Finance Minister Francois-Philippe Champagne said Sunday that Ottawa would rescind taxes impacting US tech firms in hopes of reaching a trade agreement with Washington after Trump called off talks in retaliation for the levy.Negotiations would resume with the aim of getting a deal by July 21, Ottawa added.After Wall Street’s record day, most markets mostly followed suit Monday.Tokyo extended its recent rally fuelled by tech firms, while there were also gains in Shanghai, Sydney, Seoul, Singapore, Wellington, Manila, Bangkok and Jakarta.US futures also rose but Hong Kong, Mumbai and Taipei fell.London and Paris was flat while Paris edged down in early trade.There was little major reaction to data showing the contraction in Chinese factory activity eased further in June after a China-US trade truce.The dollar extended losses against its peers as traders increased bets on at least two rate cuts this year following Trump’s indication he could choose a successor to Federal Reserve boss Jerome Powell within months.”Markets… are already pricing not just two Fed cuts this year, but a full-blown easing cycle stretching deep into 2026,” said SPI Asset Management’s Stephen Innes.”Powell may still hold the gavel, but traders are betting the next Fed chair walks, talks, and cuts like a dove in MAGA red.”However, Ronald Temple, chief market strategist at Lazard, warned: “Were President Trump to announce his nominee to succeed Jay Powell much earlier than usual, it could create a situation where the candidate’s commentary could undermine market confidence in the future direction of Fed policy if he or she were to diverge publicly from Fed communications.”Senators were also debating Trump’s “One Big Beautiful Bill”, which extends his expiring first-term tax cuts at a cost of $4.5 trillion and beefs up border security.The Republican president has ramped up pressure to get the package to his desk by July 4, and called out wavering lawmakers from his party.However, there are worries about the impact on the economy, with the nonpartisan Congressional Budget Office estimating the measure would add nearly $3.3 trillion to US deficits over a decade.- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.8 percent at 40,487.39 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.9 percent at 24,072.28 (close)Shanghai – Composite: UP 0.6 percent at 3,444.43 (close)London – FTSE 100: FLAT at 8,796.66 Euro/dollar: UP at $1.1733 from $1.1718 on FridayPound/dollar: UP at $1.3723 from $1.3715Dollar/yen: DOWN at 144.07 yen from 144.68 yenEuro/pound: UP at 85.58 pence from 85.43 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.2 percent at $65.40 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.1 percent at $67.72 per barrelNew York – Dow: UP 1.0 percent at 43,819.27 (close)

China to resume some Japanese seafood imports after Fukushima ban

China has lifted a ban on seafood imports from most regions of Japan, partially mending a years-long dispute over Tokyo’s handling of nuclear wastewater.China and Japan are key trading partners, but increased friction over territorial rivalries and military spending has frayed ties in recent years.Japan’s brutal occupation of parts of China before and during World War II remains a sore point, with Beijing accusing Tokyo of failing to atone for its past.Japan began gradually releasing treated wastewater from the stricken Fukushima nuclear plant into the Pacific Ocean in 2023.The move was backed by the International Atomic Energy Agency and the plant operator TEPCO says all radioactive elements have been filtered out except for tritium, levels of which are within safe limits.But it drew sharp criticism from Beijing, which banned imports of Japanese seafood as a result. Russia later followed suit.Samples from long-term monitoring of nuclear-contaminated water from Fukushima had “not shown abnormalities”, China’s General Administration of Customs said in a statement Sunday.As a result, China “decided to conditionally resume” seafood imports from Japan, except imports from 10 of the country’s 47 prefectures, including Fukushima and Tokyo, which remain banned.The Japanese government received the decision “positively”, Kazuhiko Aoki, deputy chief cabinet secretary, told reporters in Tokyo.But Japan “will strongly demand the Chinese side lift remaining import regulations on seafood from 10 prefectures”, he added.Foreign Ministry spokeswoman Mao Ning confirmed Monday that Beijing was resuming seafood imports from regions “that meet China’s standards”.But she warned that China would take measures to restrict imports “should any risks be identified”.In 2011, a huge earthquake triggered a deadly tsunami that swamped the Fukushima nuclear facility and pushed three of its six reactors into meltdown.China vociferously opposed the release of the treated wastewater, casting it as environmentally irresponsible. But in September last year, it said it would “gradually resume” importing the seafood.Production companies that had suspended trade must reapply for registration in China and would be “strictly” supervised, Beijing’s customs administration said Sunday.burs-mya/oho/dhw

Le coeur artificiel de Carmat placé sous assistance judiciaire

Ex-symbole de l’innovation médicale française, le fabricant français d’un coeur artificiel, Carmat, a annoncé lundi être en cessation des paiements, à court d’argent faute de n’avoir pu rassembler des fonds pour payer ses créanciers.L’entreprise, qui avait alerté  il y a dix jours avoir un besoin urgent de se refinancer d’ici au 30 juin, va “solliciter l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire auprès du Tribunal des Affaires Economiques de Versailles”, selon un communiqué.Dans l’attente de la décision du tribunal, qui devrait intervenir “dans les tout prochains jours”, Carmat, cotée en Bourse depuis 2010, a demandé la suspension de sa cotation “à partir du lundi 30 juin 2025”, avant l’ouverture des marchés.Son cours de Bourse évolue autour de 30 cents, alors qu’il dépassait 100 euros voici une dizaine d’années.Créée en 2008, la société avait expliqué devoir rassembler au moins 3,5 millions d’euros d’ici au 30 juin, ainsi qu’environ 20 millions d’euros d’ici la fin de l’année. Elle avait lancé le 20 juin une campagne de dons pour assurer la poursuite de ses activités.Son directeur général Stéphane Piat avait tenté dans un dernier élan la semaine dernière de mobiliser les investisseurs et même l’Elysée, pointant la difficulté d’accès aux capitaux pour financer l’innovation en France et évoquant le “crève-coeur” de voir possiblement disparaître une technologie française “iconique”.Il estimait que Carmat était sur “une rampe de lancement” après 42 implantations  réalisées en 2024, un chiffre d’affaires de 7 millions l’an dernier et des besoins de l’entreprise, évalués à 35 millions d’euros à douze mois, qui allaient “se réduire tous les ans jusqu’à la rentabilité”, prévue d’ici “4 à 5 ans”.Mais après 30 ans de recherche, 550 millions d’investissements et 122 patients traités avec son coeur artificiel temporaire, inventé par le professeur Alain Carpentier, Carmat “n’est pas parvenue à ce stade à sécuriser un tel complément de trésorerie ni de nouveaux financements”.L’entreprise qui compte 180 collaborateurs entre son siège de Vélizy-Villacoublay et son site de production à Bois-d’Arcy, dans les Yvelines, “continue d’explorer toutes les options qui permettraient la poursuite de ses activités”.L’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire constituerait, selon elle, “le cadre le plus approprié pour faciliter cette poursuite”.- “Coeur définitif” -Le coeur artificiel Aeson de Carmat est destiné aux patients qui souffrent d’insuffisance cardiaque terminale dans l’attente d’un coeur humain disponible pour une transplantation. Il comprend une prothèse reproduisant la forme et la fonction d’un cÅ“ur naturel et d’une tablette pour régler les paramètres.Depuis sa première implantation sur un patient en 2014, l’appareil a évolué et subi des améliorations, Carmat rêvant d’un “coeur définitif”, qui remplacerait le coeur malade.La société avait notamment suspendu volontairement les implantations entre fin 2021 et octobre 2022 pour apporter des améliorations au dispositif à la suite de dysfonctionnements qui avaient coûté la vie à deux patients.”L’insuffisance cardiaque, c’est une maladie qui tue plus que le cancer” et qui ne touche pas seulement des personnes âgées mais des adultes “autour de 54 ans”, avait souligné il y a quelques jours Anne-Céline Martin, de l’unité médico-chirurgicale d’insuffisance cardiaque sévère à l’Hôpital Européen Georges Pompidou qui a soutenu le projet Carmat dès le début.”Le seul vrai traitement de l’insuffisance cardiaque terminale, c’est la transplantation. Sauf que l’accès à la transplantation est limitée: on a toujours deux receveurs pour un donneur”, a illustré le professeur André Vincentelli, chirurgien cardio-vasculaire et thoracique au CHU de Lille.”Ne plus avoir le Carmat, c’est revenir à d’autres dispositifs d’une autre époque”, avait-il indiqué.Le concepteur du coeur artificiel total Aeson assure qu’il ne laissera pas tomber ses patients sous prothèses Aeson, et ce, “quelle que soit la décision du tribunal”.