Le côté obscur de vendanges en Champagne au coeur d’un procès pour traite d’êtres humains

Sous-traitance et responsabilités en question: à un procès pour traite d’êtres humains lors des vendanges en Champagne en 2023, la justice tente jeudi de démêler le rôle joué par différents acteurs de la filière dans l’exploitation de 57 vendangeurs, majoritairement sans-papiers.Le procès se tient toute la journée à Châlons-en-Champagne, en présence de plusieurs dizaines de victimes, qui se sont retrouvées auparavant à un rassemblement organisé par la CGT devant le tribunal correctionnel.”Assemblage 20% de raisins 80% de misère” pouvait-on lire sur l’étiquette d’une bouteille de champagne en photo sur une grande bâche posée sur une camionnette CGT. “Prestataires = fossoyeurs de la Champagne” annonçait une autre banderole.Parmi les prévenus figure la gérante d’Anavim, société de prestations viticoles. Cette femme de 44 ans originaire du Kirghizistan est également poursuivie pour travail dissimulé, emploi d’étrangers sans autorisation de travail salarié, soumission de personnes vulnérables à des conditions d’hébergement indignes et avec une rétribution inexistante ou insuffisante.S’exprimant avec l’aide d’une traductrice, elle a nié farouchement être à l’origine du problème d’hébergement des vendangeurs, renvoyant la balle aux deux autres prévenus, deux hommes de 33 ans soupçonnés d’avoir participé au recrutement des vendangeurs en Ile-de-France.La société Anavim et une coopérative vinicole de la Marne sont également poursuivies comme personnes morales.”Je dirais que c’est la faute de tout le monde (…), et puis c’est aussi un contexte global dans lequel se sont déroulées ces vendanges”, a estimé Me Bruno Questel, l’avocat d’Anavim. “Tout ça était connu, il faut que tout le monde progresse et tire dans le même sens”, a-t-il ajouté.En septembre 2023, à la suite d’un signalement de riverains, l’inspection du travail avait procédé à un contrôle de l’hébergement des travailleurs et constaté des conditions de vie portant “gravement atteinte à la sécurité, à la santé et à la dignité des occupants”, selon le parquet. Cet hébergement collectif, une maison en travaux et un hangar à Nesle-le-Repons, au sud-ouest de Reims, avait ensuite été fermé par la préfecture, qui y avait constaté “des literies de fortune”, “l’état répugnant des toilettes, sanitaires et lieux communs” et des installations électriques dangereuses.- “Pas de respect” -“Ils nous mettent dans un bâtiment abandonné, pas de nourriture, pas d’eau, rien du tout. Et puis on nous amène (…) pour faire des vendanges de 5H00 du matin jusqu’à 6H00 du soir, ça ne se fait pas”, a déclaré à l’AFP Modibo Sidibe, une victime d’une trentaine d’années venue assister au procès en espérant que “justice soit faite”.”La nourriture, c’est pas bon, le logement, c’est pas bon. On travaille dur, pas de respect, franchement c’était déplorable”, a ajouté Ousseny Diaite, un autre plaignant, d’origine sénégalaise.  Les prévenus “ont un mépris total pour le respect de la dignité humaine”, a dénoncé en amont du procès Me Maxime Cessieux, avocat des victimes, dont la majorité sont des étrangers en situation irrégulière originaires du Mali, de Mauritanie, de Côte d’Ivoire ou encore du Sénégal.”L’exploitant viticole ne peut pas faire semblant qu’il ne savait pas” selon Me Cessieux, appelant les maisons de champagne à être “intransigeantes” sur les conditions dans lesquelles est ramassé leur raisin.”C’est le propre de la sous-traitance, où on pense qu’on confie un travail à quelqu’un et après, on se déresponsabilise mais en fait non, on est venu corriger ça avec l’obligation de vigilance”, insiste Mehdi Bouzaida, avocat du Comité contre l’esclavage moderne, partie civile, estimant que les prestataires ont “fermé les yeux sur des choses qui étaient devant leur nez”.- Image du Champagne en jeu -Donneurs d’ordre et prestataires “doivent être condamnés conjointement”, pour José Blanco, de la CGT Champagne, également partie civile.Le syndicaliste réclame que “les conditions d’hébergement et de rémunération des travailleurs saisonniers soient inscrites dans le cahier des charges de l’AOC Champagne” et que la récolte d’un vigneron soit déclassée s’il emploie un prestataire impliqué dans un cas de traite d’êtres humains.Pour la première fois dans un procès sur le sujet des vendangeurs, le Comité Champagne, qui représente 16.200 vignerons, 130 coopératives et 370 maisons de Champagne, est lui aussi partie civile.Lors des vendanges de 2023 dans la région, alors que le mois de septembre était particulièrement chaud, quatre personnes travaillant à la récolte du raisin sont décédées. zl-cor-str-bj/etb/cbn

La Bourse de Paris recule, rattrapée par la guerre au Moyen-Orient

La Bourse de Paris a terminé en recul jeudi, dans un marché préoccupé par la possibilité que les Etats-Unis entrent en guerre contre l’Iran, aux côtés d’Israël.Le CAC 40 a perdu 1,34% à 7.553,45 points, en baisse de 102,67 points. La veille, il avait terminé sans impulsion, en repli de 0,36%.Au septième jour de la guerre, l’armée israélienne a dit avoir frappé des dizaines de sites en Iran, dont un “réacteur nucléaire inachevé” à Arak et “un site de développement d’armes nucléaires à Natanz”, dans le centre du pays.Le président américain Donald Trump, allié d’Israël, n’a pas exclu une entrée en guerre des Etats-Unis pour briser le programme nucléaire de l’Iran, accusé malgré ses démentis de chercher à fabriquer l’arme atomique.”Les marchés manquent de catalyseurs haussiers, dans un contexte de risques importants liés à la géopolitique”, explique à l’AFP Jeanne Asseraf-Biton, directrice recherche et stratégie chez BFT. “La confusion règne quant à l’implication potentielle des États-Unis”, commente Jim Reid, économiste de Deutsche Bank.Au septième jour de la guerre, l’armée israélienne a dit avoir frappé des dizaines de sites en Iran, dont un “réacteur nucléaire inachevé” à Arak et “un site de développement d’armes nucléaires à Natanz”, dans le centre du pays.Le président américain Donald Trump, allié d’Israël, n’a pas exclu une entrée en guerre des Etats-Unis pour briser le programme nucléaire de l’Iran, accusé malgré ses démentis de chercher à fabriquer l’arme atomique.”Je vais peut-être le faire, peut-être pas”, a-t-il lancé mercredi, affirmant que Téhéran était entré en contact avec Washington pour négocier, mais que sa patience était “déjà à bout”.”Ce n’est pas le genre de propos dont les investisseurs ont besoin”, alors qu’une implication américaine “marquerait une escalade dangereuse et alimenterait davantage les prix du pétrole, déjà tendus”, estime Fawad Razaqzada, analyste de marchés pour City Index.Côté obligataire, l’emprunt à dix ans français a atteint 3,27%, contre 3,21% la veille. Son équivalent allemand a fini la séance à 2,52%.Eutelsat prépare une augmentation de capitalL’opérateur européen de satellites Eutelsat a bondi de 14,52% à 2,84 euros. Concurrent de l’entreprise Starlink d’Elon Musk, il prépare une augmentation de capital de 1,35 milliard d’euros qui verra l’Etat français devenir le premier actionnaire du groupe, a indiqué l’entreprise dans un communiqué jeudi. Au terme de cette opération, qui devrait aboutir “d’ici la fin de l’année 2025”, la France, déjà actionnaire à hauteur de 13%, montera à 29%. Trois autres actionnaires, l’armateur français CMA-CGM, l’opérateur indien Bharti Airtel ainsi que le Fonds stratégique de participations (FSP) détenu par sept assureurs français sont aussi impliqués dans cette augmentation de capital. 

Russia steps out from shadows in Africa with state paramilitaryThu, 19 Jun 2025 16:22:41 GMT

With the rise of a paramilitary force that analysts say is controlled by the Kremlin, Russia is openly expanding its state military footprint in Africa, after years of distancing itself from mercenaries deployed on the continent to support pro-Russian rulers.Russia is using the Africa Corps force to increase its influence in particular in francophone west …

Russia steps out from shadows in Africa with state paramilitaryThu, 19 Jun 2025 16:22:41 GMT Read More »

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Une vague de chaleur sur la France: 16 départements en vigilance orange

“C’est difficile en ce moment”, soupire Christiane, croisée jeudi dans les rues de Rennes écrasées de soleil, où la retraitée de 79 ans recherche “un peu l’ombre”. Comme 15 autres départements, l’Ille-et-Vilaine est placée à partir de vendredi midi en alerte orange canicule par Météo-France.Dans son dernier bulletin, publié jeudi à 16H00, l’organisme prévoit une “vague de chaleur précoce de la Bretagne aux Charentes en passant par le Centre-Val de Loire ce vendredi” et une “canicule précoce sur Rhône et Isère dès vendredi”. Dans les départements de l’Ouest, “la journée la plus chaude est prévue ce samedi 20 juin”, met en garde Météo-France.Le phénomène, lié selon l’organisme de prévisions météorologiques à des “conditions anticycloniques sur la France”, concerne la Manche, le Morbihan, l’Ille-et-Vilaine, la Mayenne, la Sarthe, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, l’Indre-et-Loire, la Vendée, les Deux-Sèvres, la Vienne, la Charente-Maritime, la Charente, la Haute-Vienne, le Rhône et l’Isère.Vendredi “les températures maximales atteignent généralement 33 à 36°C voire 37 à 38°C par endroit. Dans la nuit de vendredi à samedi, les minimales sont à nouveau élevées, de 19 à 22°C”, prévient l’organisme de prévisions météorologiques.Une vigilance canicule orange signifie que l’épisode de fortes chaleurs est “susceptible de constituer un risque sanitaire pour l’ensemble de la population exposée”, indiquent les autorités.- Fête de la musique et festivals -Sans attendre le niveau orange, les préfets de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire avaient déclenché le plan Orsec (Organisation de la réponse de sécurité civile) pour cette vague de chaleur, appelée encore à se renforcer samedi alors que de nombreux rassemblements sont attendus, entre Fête de la musique, festivals et fêtes de fin d’année dans les écoles.Le préfet du Maine-et-Loire, Philippe Chopin, appelle ainsi les organisateurs d’événements festifs à “une vigilance particulière sur la sécurité de leur public (distribution d’eau, renforcement des dispositifs prévisionnels de sécurité) et à veiller à prévenir les consommations d’alcool excessives”, tandis que les organisateurs d’événements sportifs programmés sont incités à avancer les rencontres sportives de sorte qu’elles se déroulent avant midi ou à les reporter.En Loire-Atlantique voisine s’est ouvert jeudi le Hellfest, l’un des plus gros festivals de musiques extrêmes d’Europe, où quelque 60.000 personnes sont attendues chaque jour. Le festival, qui a mis en place plusieurs dispositifs pour rafraîchir les visiteurs (brumisateurs, arrosage des devants de scène…), autorise à titre exceptionnel les gourdes vides cette année.- Impact sur la production électrique ? -En raison des températures élevées annoncées dans le Rhône, le groupe EDF a prévenu qu’il envisageait d’abaisser la production d’électricité de son parc nucléaire à compter de mercredi 25 juin, notamment sur le site de sa centrale du Bugey (Ain) à cause du possible impact sur le fleuve Rhône qui refroidit l’installation.Cette chaleur est causée par le blocage d’un anticyclone sur la France, situation parfois qualifiée de blocage en oméga car la forme des masses d’air sur la carte évoque la lettre grecque en forme de fer à cheval. La situation concerne aussi d’autres pays de l’ouest de l’Europe.En France, “ces niveaux de chaleur sont remarquables pour un mois de juin, sans pour autant être inédits”, a rappelé Matthieu Sorel, climatologue chez Météo-France.Le pays a déjà connu deux vagues de chaleur notables en juin ces dernières années, l’une en 2019 et une autre, plus précoce, en juin 2022.”On prend quelques précautions. Maintenant, on a un petit peu l’habitude parce que c’est quand même assez récurrent les phénomènes de canicule. Depuis quelques années, on en a pratiquement tous les ans”, abonde Christian Le Cam, 66 ans, rencontré par l’AFP en face de l’hôtel de ville de Rennes.Le réchauffement climatique rend les vagues de chaleur plus précoces et tardives, plus fréquentes, plus longues et plus intenses.

Une vague de chaleur sur la France: 16 départements en vigilance orange

“C’est difficile en ce moment”, soupire Christiane, croisée jeudi dans les rues de Rennes écrasées de soleil, où la retraitée de 79 ans recherche “un peu l’ombre”. Comme 15 autres départements, l’Ille-et-Vilaine est placée à partir de vendredi midi en alerte orange canicule par Météo-France.Dans son dernier bulletin, publié jeudi à 16H00, l’organisme prévoit une “vague de chaleur précoce de la Bretagne aux Charentes en passant par le Centre-Val de Loire ce vendredi” et une “canicule précoce sur Rhône et Isère dès vendredi”. Dans les départements de l’Ouest, “la journée la plus chaude est prévue ce samedi 20 juin”, met en garde Météo-France.Le phénomène, lié selon l’organisme de prévisions météorologiques à des “conditions anticycloniques sur la France”, concerne la Manche, le Morbihan, l’Ille-et-Vilaine, la Mayenne, la Sarthe, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, l’Indre-et-Loire, la Vendée, les Deux-Sèvres, la Vienne, la Charente-Maritime, la Charente, la Haute-Vienne, le Rhône et l’Isère.Vendredi “les températures maximales atteignent généralement 33 à 36°C voire 37 à 38°C par endroit. Dans la nuit de vendredi à samedi, les minimales sont à nouveau élevées, de 19 à 22°C”, prévient l’organisme de prévisions météorologiques.Une vigilance canicule orange signifie que l’épisode de fortes chaleurs est “susceptible de constituer un risque sanitaire pour l’ensemble de la population exposée”, indiquent les autorités.- Fête de la musique et festivals -Sans attendre le niveau orange, les préfets de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire avaient déclenché le plan Orsec (Organisation de la réponse de sécurité civile) pour cette vague de chaleur, appelée encore à se renforcer samedi alors que de nombreux rassemblements sont attendus, entre Fête de la musique, festivals et fêtes de fin d’année dans les écoles.Le préfet du Maine-et-Loire, Philippe Chopin, appelle ainsi les organisateurs d’événements festifs à “une vigilance particulière sur la sécurité de leur public (distribution d’eau, renforcement des dispositifs prévisionnels de sécurité) et à veiller à prévenir les consommations d’alcool excessives”, tandis que les organisateurs d’événements sportifs programmés sont incités à avancer les rencontres sportives de sorte qu’elles se déroulent avant midi ou à les reporter.En Loire-Atlantique voisine s’est ouvert jeudi le Hellfest, l’un des plus gros festivals de musiques extrêmes d’Europe, où quelque 60.000 personnes sont attendues chaque jour. Le festival, qui a mis en place plusieurs dispositifs pour rafraîchir les visiteurs (brumisateurs, arrosage des devants de scène…), autorise à titre exceptionnel les gourdes vides cette année.- Impact sur la production électrique ? -En raison des températures élevées annoncées dans le Rhône, le groupe EDF a prévenu qu’il envisageait d’abaisser la production d’électricité de son parc nucléaire à compter de mercredi 25 juin, notamment sur le site de sa centrale du Bugey (Ain) à cause du possible impact sur le fleuve Rhône qui refroidit l’installation.Cette chaleur est causée par le blocage d’un anticyclone sur la France, situation parfois qualifiée de blocage en oméga car la forme des masses d’air sur la carte évoque la lettre grecque en forme de fer à cheval. La situation concerne aussi d’autres pays de l’ouest de l’Europe.En France, “ces niveaux de chaleur sont remarquables pour un mois de juin, sans pour autant être inédits”, a rappelé Matthieu Sorel, climatologue chez Météo-France.Le pays a déjà connu deux vagues de chaleur notables en juin ces dernières années, l’une en 2019 et une autre, plus précoce, en juin 2022.”On prend quelques précautions. Maintenant, on a un petit peu l’habitude parce que c’est quand même assez récurrent les phénomènes de canicule. Depuis quelques années, on en a pratiquement tous les ans”, abonde Christian Le Cam, 66 ans, rencontré par l’AFP en face de l’hôtel de ville de Rennes.Le réchauffement climatique rend les vagues de chaleur plus précoces et tardives, plus fréquentes, plus longues et plus intenses.

Une vague de chaleur sur la France: 16 départements en vigilance orange

“C’est difficile en ce moment”, soupire Christiane, croisée jeudi dans les rues de Rennes écrasées de soleil, où la retraitée de 79 ans recherche “un peu l’ombre”. Comme 15 autres départements, l’Ille-et-Vilaine est placée à partir de vendredi midi en alerte orange canicule par Météo-France.Dans son dernier bulletin, publié jeudi à 16H00, l’organisme prévoit une “vague de chaleur précoce de la Bretagne aux Charentes en passant par le Centre-Val de Loire ce vendredi” et une “canicule précoce sur Rhône et Isère dès vendredi”. Dans les départements de l’Ouest, “la journée la plus chaude est prévue ce samedi 20 juin”, met en garde Météo-France.Le phénomène, lié selon l’organisme de prévisions météorologiques à des “conditions anticycloniques sur la France”, concerne la Manche, le Morbihan, l’Ille-et-Vilaine, la Mayenne, la Sarthe, la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, l’Indre-et-Loire, la Vendée, les Deux-Sèvres, la Vienne, la Charente-Maritime, la Charente, la Haute-Vienne, le Rhône et l’Isère.Vendredi “les températures maximales atteignent généralement 33 à 36°C voire 37 à 38°C par endroit. Dans la nuit de vendredi à samedi, les minimales sont à nouveau élevées, de 19 à 22°C”, prévient l’organisme de prévisions météorologiques.Une vigilance canicule orange signifie que l’épisode de fortes chaleurs est “susceptible de constituer un risque sanitaire pour l’ensemble de la population exposée”, indiquent les autorités.- Fête de la musique et festivals -Sans attendre le niveau orange, les préfets de Loire-Atlantique et du Maine-et-Loire avaient déclenché le plan Orsec (Organisation de la réponse de sécurité civile) pour cette vague de chaleur, appelée encore à se renforcer samedi alors que de nombreux rassemblements sont attendus, entre Fête de la musique, festivals et fêtes de fin d’année dans les écoles.Le préfet du Maine-et-Loire, Philippe Chopin, appelle ainsi les organisateurs d’événements festifs à “une vigilance particulière sur la sécurité de leur public (distribution d’eau, renforcement des dispositifs prévisionnels de sécurité) et à veiller à prévenir les consommations d’alcool excessives”, tandis que les organisateurs d’événements sportifs programmés sont incités à avancer les rencontres sportives de sorte qu’elles se déroulent avant midi ou à les reporter.En Loire-Atlantique voisine s’est ouvert jeudi le Hellfest, l’un des plus gros festivals de musiques extrêmes d’Europe, où quelque 60.000 personnes sont attendues chaque jour. Le festival, qui a mis en place plusieurs dispositifs pour rafraîchir les visiteurs (brumisateurs, arrosage des devants de scène…), autorise à titre exceptionnel les gourdes vides cette année.- Impact sur la production électrique ? -En raison des températures élevées annoncées dans le Rhône, le groupe EDF a prévenu qu’il envisageait d’abaisser la production d’électricité de son parc nucléaire à compter de mercredi 25 juin, notamment sur le site de sa centrale du Bugey (Ain) à cause du possible impact sur le fleuve Rhône qui refroidit l’installation.Cette chaleur est causée par le blocage d’un anticyclone sur la France, situation parfois qualifiée de blocage en oméga car la forme des masses d’air sur la carte évoque la lettre grecque en forme de fer à cheval. La situation concerne aussi d’autres pays de l’ouest de l’Europe.En France, “ces niveaux de chaleur sont remarquables pour un mois de juin, sans pour autant être inédits”, a rappelé Matthieu Sorel, climatologue chez Météo-France.Le pays a déjà connu deux vagues de chaleur notables en juin ces dernières années, l’une en 2019 et une autre, plus précoce, en juin 2022.”On prend quelques précautions. Maintenant, on a un petit peu l’habitude parce que c’est quand même assez récurrent les phénomènes de canicule. Depuis quelques années, on en a pratiquement tous les ans”, abonde Christian Le Cam, 66 ans, rencontré par l’AFP en face de l’hôtel de ville de Rennes.Le réchauffement climatique rend les vagues de chaleur plus précoces et tardives, plus fréquentes, plus longues et plus intenses.

Stocks drop, oil gains as Mideast unrest fuels inflation fears

Stock markets mostly fell Thursday while oil prices rose as the Israel-Iran conflict added to fears over a renewed spike in inflation that could dent economic growth in major countries.Investors had already taken a cautious stance after the US Federal Reserve kept its interest rates unchanged and warned Wednesday that President Donald Trump’s trade war could reignite inflation and dampen economic growth.”Equity markets were in the red across Europe and most of Asia,” noted Russ Mould, investment director at AJ Bell, adding that investors were “spooked” by the escalating Israel-Iran conflict.”Oil prices have shot up in recent days and any disruptions to Middle East supplies could put them even higher and stoke inflation,” he said.After gaining more than one percent in Asian trading hours, crude futures fell back but remained higher compared with levels on Wednesday.As fears grow of direct US participation in the strikes on Iran, analysts said there was a risk that Tehran could shut the Strait of Hormuz, a key shipping lane through which an estimated fifth of global oil supply flows.”We don’t see it as a likely scenario at this time, but… I think everybody should be watching,” American Petroleum Institute president Mike Sommers told Bloomberg.The concerns over potential supply constraints boosted share prices of major energy companies Thursday.French oil and gas giant TotalEnergies topped the Paris CAC 40 blue-chip index, closing with a gain of 2.1 percent, while British energy group BP advanced 1.4 percent in London.US stock and bond markets are closed Thursday for the Juneteenth holiday, which commemorates the end of slavery in the United States in 1865.- ‘Highly unpredictable’ -In Europe, several central banks took interest rate decisions on Thursday, warning that the risk of slowing growth was rising even as inflation slows.The Swiss National Bank cut rates by a quarter point to zero percent, a move aimed at taming the Swiss franc, a haven that has soared against the dollar since Trump launched his tariff onslaught in April.For many investors that raised the prospect of a return to negative interest rates in Switzerland, to lower the franc but also encourage investment and spending to avert an economic slump.Despite the rate cut, the franc rose slightly against the dollar after the rate cut.”There are also significant downside risks to inflation from trade tensions as well as heightened geopolitical uncertainty, which could push up the value of the franc further,” said Adrian Prettejohn, an economist at Capital Economics.Norway’s central bank meanwhile made an unexpected cut to its benchmark rate, saying economic uncertainty was “greater than normal” because of escalating conflicts and trade tensions.And as widely expected, the Bank of England held its benchmark rate steady at 4.25 percent but its governor Andrew Bailey indicated that further cuts were coming as the UK economy slows.”Interest rates remain on a gradual downward path,” Bailey said, adding that “the world is highly unpredictable”.The dollar traded mixed against main rivals Thursday after the Fed kept rates unchanged for a fourth consecutive meeting despite Trump’s pressure on the central bank to lower borrowing costs.It cut its 2025 forecast for US economic growth and raised inflation and unemployment expectations, in its first updated projections since Trump unveiled in April his levies on imports.Fed chief Jerome Powell called the economy “still solid” but warned that “increases in tariffs this year are likely to push up prices and weigh on economic activity”.Hong Kong led stock market losses in Asia, closing down two percent, while Tokyo shed one percent.Bangkok retreated as a political crisis involving Thailand’s Prime Minister Paetongtarn Shinawatra put her government on the brink of collapse.- Key figures at around 1550 GMT -London – FTSE 100: DOWN 0.6 percent at 8,791.80 points (close)Paris – CAC 40: DOWN 1.3 percent at 7,553.45 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 1.1 percent at 23,057.38 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.0 percent at 38,488.34 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 2.0 percent at 23,237.74 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.8 percent at 3,362.11 (close)Brent North Sea Crude: UP 2.1 percent at $78.29 per barrelWest Texas Intermediate: UP 2.1 percent at $75.05 per barrelEuro/dollar: DOWN at $1.1463 from $1.1485 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3429 from $1.3420Dollar/yen: UP at 145.63 yen from 145.09 yenEuro/pound: DOWN at 85.36 pence from 85.55 pence