Games publisher Ubisoft announces restructuring, billion-euro investment

In a bid to escape financial woes, French games giant Ubisoft said Thursday it was creating a new subsidiary around its most popular franchises such as “Assassin’s Creed” in partnership with China’s Tencent.The new unit, valued at around four billion euros ($4.3 billion), will be 25-percent controlled by Tencent, which will stump up 1.16 billion euros of new investment in exchange.Alongside “Assassin’s Creed”, the subsidiary will bring together “Far Cry” and “Tom Clancy’s Rainbow Six” — among the most popular long-running names in Ubisoft’s roster of game universes.Ubisoft appears to be making the most of last week’s successful launch of the latest “Assassin’s Creed” instalment, “Shadows”, on which much of its future was riding.Conditions for the Tencent deal include a bar on the French company losing its majority in the subsidiary for its first two years.Tencent cannot increase its stake for the next five years — unless Ubisoft loses its majority in the mean time.Chief executive Yves Guillemot called the step a “new chapter in (Ubisoft’s) history”.Last year brought a string of woes for Ubisoft, with several disappointing releases for would-be blockbuster games and a slump in its stock price.Spinning up the new subsidiary — whose name has not yet been announced — by the end of the year means the company is “crystallising the value of our assets, strengthening our balance sheet, and creating the best conditions for these franchises’ long-term growth and success,” Guillemot said.The deal also sees Tencent assert its hold on Ubisoft more strongly after climbing aboard in 2022.The Chinese firm holds almost 10 percent of the group’s stock — a threshold it is not allowed to cross before 2030 — while the founding Guillemot family owns around 15 percent.- Breaking the streak -Earlier this year, Ubisoft had said that it was “actively exploring various strategic and capitalistic options”.Finance chief Frederick Duquet said Thursday that “we received many expressions of interest that turned into several non-binding offers for different options”.In the end, directors opted to create the subsidiary as this “allowed Ubisoft to maintain control of its key assets, with a view to creating very large brands worth multiple billions in the coming years,” Duquet added.Ubisoft plans to make further announcements on changes to the group at a later stage.The company’s market capitalisation stood at 1.7 billion euros by close of trading in Paris Thursday — or less than half the valuation of the new subsidiary.Teams working on the three major franchises will be brought together in the new France-based unit, especially Ubisoft’s Montreal studios — one of the largest in the company.In total, the publisher employs around 18,000 people worldwide, 4,000 of them in France.”Assassin’s Creed Shadows” has pulled in three million players since its March 20 release, breaking a streak of disappointing launches for Ubisoft.The group will nevertheless push ahead with a cost-cutting plan drawn up in early 2023, under which it has already closed studios outside France and shed 2,000 jobs.Ubisoft’s troubles reflect wider doldrums in the video games sector over the past two years.

Alexis Kohler, l’ombre de Macron, va quitter l’Elysée après huit ans auprès du président

Bras droit historique d’Emmanuel Macron, Alexis Kohler va quitter mi-avril les fonctions de secrétaire général de l’Elysée qu’il occupait depuis l’élection du chef de l’Etat il y a huit ans, un tournant pour les deux hommes parfois comparés à des frères jumeaux.Emmanuel Moulin, ancien directeur du Trésor puis à la tête du cabinet de Gabriel Attal lorsqu’il était Premier ministre, lui succédera le 14 avril, a annoncé l’Elysée, confirmant une information initialement révélée par Le Figaro.Le tout-puissant secrétaire général de l’Elysée, jusqu’ici inamovible collaborateur d’Emmanuel Macron depuis son passage à Bercy, s’apprête à rejoindre la Société générale, selon le site Politico. Ce mouvement avait déjà été évoqué en févier par le média La Lettre.”Alexis Kohler a mis toute son énergie, son talent et sa force de travail hors pair au service de notre projet politique et des Français”, lui a rendu hommage le président de la République dans une déclaration au Figaro. “Il a servi notre pays de manière exemplaire ces années. Je sais combien notre action collective lui doit et je sais qu’il continuera son engagement pour la Nation sous d’autres formes”, ajoute-t-il.Le départ de celui qui portait également le surnom de “vice-président” solde une série de rumeurs et spéculations qui s’étaient amplifiées depuis la fin février.Il marque un tournant majeur dans la présidence Macron, tant la longévité et le pouvoir qu’on a prêtés à Alexis Kohler apparaissent hors du commun: dans la prestigieuse liste de ses prédécesseurs, seul Jean-Louis Bianco – neuf ans auprès de François Mitterrand – est resté plus longtemps à ce poste stratégique.Ce Strasbourgeois de naissance, énarque, diplômé de l’Essec et de Sciences Po Paris, marié et père de trois enfants, est par ailleurs le seul à avoir accompli tout un mandat présidentiel. Mieux: il a été maintenu en poste après la réélection, puis après la dissolution de l’Assemblée nationale en juin.Celui qui fêtera ses 53 ans en novembre avait déjà été directeur de cabinet du ministre de l’Economie Macron à Bercy (2014-2016) – après avoir été celui de Pierre Moscovici -, à telle enseigne que depuis l’irruption en politique du patron, il est difficile d’imaginer l’un sans l’autre.- Image technocratique -Ceux qui ont prétendu contrecarrer son influence auprès du chef de l’État en ont d’ailleurs été pour leur peine. Ainsi de la réforme des retraites: “Kohler a quasiment mis sa tête sur le billot… Il est névrotique sur la question”, expliquait à l’époque un député Renaissance.Réputé pour son ardeur à la tâche, son “intelligence et sa capacité d’analyse”, Alexis Kohler cultivait une réputation ambivalente. D’un côté, garde-fou de mesures élaborées parfois à l’emporte-pièce par un chef de l’État réputé aussi transgressif qu’insoucieux de leur mise en Å“uvre. De l’autre, garde-barrière, celui qui, depuis son bureau attenant, filtrait l’accès à celui du président – ce qui lui vaut des inimitiés parmi les conseillers. Qui arbitre parfois au nom du patron, quitte à être vu par un familier du Palais comme “le castrateur en chef”.Sa loyauté lui avait en tout cas valu d’être l’un des premiers à être mis dans la confidence de l’intention présidentielle de dissoudre l’Assemblée au printemps dernier.Mais son indécollable image technocratique a culminé lors de la crise des “gilets jaunes” que le secrétaire général, selon ses détracteurs, n’aurait pas vu venir.Si sa silhouette n’apparaît publiquement que lors des annonces de remaniement, sur le perron de l’Élysée, son nom a régulièrement été cité dans la chronique judiciaire. Notamment pour l’affaire MSC: il est mis en examen depuis 2022 pour prise illégale d’intérêts, soupçonné d’avoir participé comme haut fonctionnaire de 2009 à 2016 à plusieurs décisions relatives à cet armateur italo-suisse, fondé et dirigé par les cousins de sa mère, la famille Aponte. Pour la cour d’appel de Paris, “un pacte de silence” a permis à Alexis Kohler de dissimuler ce lien familial. Lui assure n’avoir “jamais considéré être en situation de conflit d’intérêt”.

Procès Depardieu: 18 mois avec sursis requis contre l’acteur, jugement le 13 mai

Dix-huit mois de prison avec sursis ont été requis jeudi contre Gérard Depardieu, jugé pour des agressions sexuelles que le parquet a présentées comme “intentionnelles” avant que la défense ne plaide la relaxe en fustigeant une “organisation” pour faire tomber l’acteur.Le tribunal correctionnel de Paris rendra son jugement le 13 mai.”Ça fait trois ans qu’on me traîne dans la boue par des mensonges, des calomnies qui rongent mon sang et mon désir de communication avec les êtres de tous âges”, a dénoncé Gérard Depardieu devant le tribunal avant de quitter la salle.Plus tôt, dans son réquisitoire, le procureur avait rappelé que les victimes étaient “des femmes en situation d’infériorité sociale et en décalage par rapport à la célébrité de l’agresseur sur le tournage” du film “Les Volets verts” en 2021.Ce dernier, âgé de 76 ans, “jouit d’une notoriété, d’une aura et d’un statut monumental dans le cinéma français”, a fait valoir le magistrat, qui a demandé au tribunal correctionnel de Paris de condamner Gérard Depardieu à une peine de 18 mois de prison assortie d’un sursis probatoire de trois ans.Le procureur a aussi demandé une obligation de soins psychologiques, une inéligibilité de deux ans et l’inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.L’avocat de l’acteur a lui plaidé la relaxe pour son client, victime de “harcèlement”. “Je veux que dans ce dossier le cauchemar, l’enfer dans lequel Gérard Depardieu a été jeté se termine”, a demandé Me Jérémie Assous.Sa très longue plaidoirie a été marquée par des passages survoltés à l’encontre des plaignantes. “Votre trauma, combien même l’agression aurait bien eu lieu, il est relatif ! C’est pas Guy Georges !”, a-t-il crié faisant référence au tueur en série.Pour l’avocat, cheveux gominés coiffés vers l’arrière, Amélie et Sarah (prénom modifié) sont des affabulatrices au service d’une “organisation” de “féministes enragées”, “d’agitées du bocal” qui bénéficie de “la publicité de Mediapart avec la complicité du parquet”. Pour les parties civiles, les réquisitions ont “fait la démonstration de la culpabilité” du prévenu, selon Me Carine Durrieu Diebolt, avocate d’une des plaignantes.Amélie, 54 ans, était décoratrice sur “Les Volets verts”. A la barre elle a raconté avoir été “coincée entre les jambes de Gérard Depardieu” qui lui a “malaxé les fesses et les seins” en proférant des propos à caractère sexuel.Des accusations niées plusieurs fois par l’acteur.- “Un autre temps” -“Je ne vois pas pourquoi je m’amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins, je ne suis pas un frotteur dans le métro”, a-t-il lancé, assis sur un tabouret face au président du tribunal.Sarah, 34 ans et 3e assistante réalisatrice sur le tournage, a elle indiqué que l’acteur lui avait posé une main sur une fesse et qu’il avait recommencé sur ses seins.”Je l’ai peut-être frôlée avec le dos dans le couloir, mais je ne l’ai pas touchée !”, a affirmé à la barre Gérard Depardieu. “Je n’ai pas fait d’agression sexuelle, une agression c’est plus grave que ça je crois”.”Plus grave que quoi ?”, l’a interpellé l’avocate de Sarah, Me Claude Vincent. “Plus grave qu’une main aux fesses. Enfin, je n’ai pas mis de main aux fesses !”, s’est empressé d’ajouter l’acteur, qui a affirmé être “d’un autre temps”.Un temps où les femmes “ne parlaient pas”, “ne déposaient pas plainte” quand un homme les touchait, ont rappelé les parties civiles, dénonçant “l’apologie du sexisme”.  “Menteuses, hystériques, allez pleurer !”, a ainsi crié Me Assous pendant le procès à Amélie et Sarah.Ce procès, a rappelé l’avocate de Sarah, “est la meilleure illustration que non, on ne peut pas séparer l’homme de l’artiste ! Il n’est ni Jean Valjean, ni Cyrano de Bergerac ! Il n’est pas les hommes qu’il a joués. Il est Gérard Depardieu et il est misogyne !””On a cru en nous traitant d’hystériques qu’on allait nous humilier mais ce qu’ils ne comprennent pas c’est qu’on est fières d’être femmes”, a terminé Me Vincent.- “Dire non”-Géant du cinéma français, mondialement connu, Gérard Depardieu est par ailleurs mis en examen pour “viols” et “agressions sexuelles” depuis le 16 décembre 2020.Pendant le procès, quatre femmes en plus des plaignantes sont venues témoigner d’agressions sexuelles entre 2007 et 2015.A chaque fois, elles ont évoqué “les mains sur les seins”, “la main dans la culotte” et aussi le silence gardé, “parce qu’à 20 ans, c’est difficile d’aller au commissariat et de porter plainte contre M. Depardieu”, a témoigné l’une d’entre elles.L’interprète d’Obélix au cinéma a lui reçu le soutien de son amie Fanny Ardant.L’actrice, 76 ans également, a assuré à la barre ne “jamais avoir assisté à un geste de l’acteur qu’elle aurait trouvé “choquant”. Elle a aussi assuré que l’on pouvait lui “dire non”.

Procès Depardieu: 18 mois avec sursis requis contre l’acteur, jugement le 13 mai

Dix-huit mois de prison avec sursis ont été requis jeudi contre Gérard Depardieu, jugé pour des agressions sexuelles que le parquet a présentées comme “intentionnelles” avant que la défense ne plaide la relaxe en fustigeant une “organisation” pour faire tomber l’acteur.Le tribunal correctionnel de Paris rendra son jugement le 13 mai.”Ça fait trois ans qu’on me traîne dans la boue par des mensonges, des calomnies qui rongent mon sang et mon désir de communication avec les êtres de tous âges”, a dénoncé Gérard Depardieu devant le tribunal avant de quitter la salle.Plus tôt, dans son réquisitoire, le procureur avait rappelé que les victimes étaient “des femmes en situation d’infériorité sociale et en décalage par rapport à la célébrité de l’agresseur sur le tournage” du film “Les Volets verts” en 2021.Ce dernier, âgé de 76 ans, “jouit d’une notoriété, d’une aura et d’un statut monumental dans le cinéma français”, a fait valoir le magistrat, qui a demandé au tribunal correctionnel de Paris de condamner Gérard Depardieu à une peine de 18 mois de prison assortie d’un sursis probatoire de trois ans.Le procureur a aussi demandé une obligation de soins psychologiques, une inéligibilité de deux ans et l’inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.L’avocat de l’acteur a lui plaidé la relaxe pour son client, victime de “harcèlement”. “Je veux que dans ce dossier le cauchemar, l’enfer dans lequel Gérard Depardieu a été jeté se termine”, a demandé Me Jérémie Assous.Sa très longue plaidoirie a été marquée par des passages survoltés à l’encontre des plaignantes. “Votre trauma, combien même l’agression aurait bien eu lieu, il est relatif ! C’est pas Guy Georges !”, a-t-il crié faisant référence au tueur en série.Pour l’avocat, cheveux gominés coiffés vers l’arrière, Amélie et Sarah (prénom modifié) sont des affabulatrices au service d’une “organisation” de “féministes enragées”, “d’agitées du bocal” qui bénéficie de “la publicité de Mediapart avec la complicité du parquet”. Pour les parties civiles, les réquisitions ont “fait la démonstration de la culpabilité” du prévenu, selon Me Carine Durrieu Diebolt, avocate d’une des plaignantes.Amélie, 54 ans, était décoratrice sur “Les Volets verts”. A la barre elle a raconté avoir été “coincée entre les jambes de Gérard Depardieu” qui lui a “malaxé les fesses et les seins” en proférant des propos à caractère sexuel.Des accusations niées plusieurs fois par l’acteur.- “Un autre temps” -“Je ne vois pas pourquoi je m’amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins, je ne suis pas un frotteur dans le métro”, a-t-il lancé, assis sur un tabouret face au président du tribunal.Sarah, 34 ans et 3e assistante réalisatrice sur le tournage, a elle indiqué que l’acteur lui avait posé une main sur une fesse et qu’il avait recommencé sur ses seins.”Je l’ai peut-être frôlée avec le dos dans le couloir, mais je ne l’ai pas touchée !”, a affirmé à la barre Gérard Depardieu. “Je n’ai pas fait d’agression sexuelle, une agression c’est plus grave que ça je crois”.”Plus grave que quoi ?”, l’a interpellé l’avocate de Sarah, Me Claude Vincent. “Plus grave qu’une main aux fesses. Enfin, je n’ai pas mis de main aux fesses !”, s’est empressé d’ajouter l’acteur, qui a affirmé être “d’un autre temps”.Un temps où les femmes “ne parlaient pas”, “ne déposaient pas plainte” quand un homme les touchait, ont rappelé les parties civiles, dénonçant “l’apologie du sexisme”.  “Menteuses, hystériques, allez pleurer !”, a ainsi crié Me Assous pendant le procès à Amélie et Sarah.Ce procès, a rappelé l’avocate de Sarah, “est la meilleure illustration que non, on ne peut pas séparer l’homme de l’artiste ! Il n’est ni Jean Valjean, ni Cyrano de Bergerac ! Il n’est pas les hommes qu’il a joués. Il est Gérard Depardieu et il est misogyne !””On a cru en nous traitant d’hystériques qu’on allait nous humilier mais ce qu’ils ne comprennent pas c’est qu’on est fières d’être femmes”, a terminé Me Vincent.- “Dire non”-Géant du cinéma français, mondialement connu, Gérard Depardieu est par ailleurs mis en examen pour “viols” et “agressions sexuelles” depuis le 16 décembre 2020.Pendant le procès, quatre femmes en plus des plaignantes sont venues témoigner d’agressions sexuelles entre 2007 et 2015.A chaque fois, elles ont évoqué “les mains sur les seins”, “la main dans la culotte” et aussi le silence gardé, “parce qu’à 20 ans, c’est difficile d’aller au commissariat et de porter plainte contre M. Depardieu”, a témoigné l’une d’entre elles.L’interprète d’Obélix au cinéma a lui reçu le soutien de son amie Fanny Ardant.L’actrice, 76 ans également, a assuré à la barre ne “jamais avoir assisté à un geste de l’acteur qu’elle aurait trouvé “choquant”. Elle a aussi assuré que l’on pouvait lui “dire non”.

La minérale place de la Concorde devrait retrouver sa verdure d’antan

On se contente aujourd’hui de la traverser, à l’avenir on aura peut-être envie de s’y promener: le réaménagement de la place de la Concorde à Paris, entre les jardins des Tuileries et des Champs-Elysées, va bientôt démarrer pour lui redonner sa verdure d’autrefois.La plus grande place de la capitale créée par Louis XV est aujourd’hui réduite à un “triste rôle de rond-point automobile”, selon la mairie de Paris Anne Hidalgo, qui a dévoilé jeudi le projet lauréat de réaménagement de cet axe historique.Au cÅ“ur du réaménagement: la végétalisation de l’ancienne place royale, en restituant les anciens fossés plantés en 1757 par l’architecte Ange-Jacques Gabriel, ses pelouses, et sa liaison à la Seine aujourd’hui entravée par les accès aux tunnels routiers sous-terrains.”Un geste de verdissement à la fois audacieux et humble qui répond aux enjeux climatiques tout en préservant la cohérence historique” de la place classée monument historique depuis 1937, a salué l’édile socialiste. Le projet a été choisi par un jury de la commission qu’elle a créée il y a un an, sous la présidence de l’ancien ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon et à laquelle ont participé l’animateur Stéphane Bern et le climatologue Jean Jouzel.Aux quatre coins du site, le creusement et la végétalisation des fossés historiques “feront écho à ce qu’elle était au XVIIIe siècle”, avant leur comblement au milieu du XIXe siècle, a expliqué l’architecte lauréat Philippe Prost.Ils feront chacun 22 mètres de large – soit 2,8 hectares sur une superficie totale de 8 hectares – avec une profondeur variable en fonction du sous-sol, a ajouté Philippe Prost, concepteur notamment de l’Anneau de la Mémoire de Notre-Dame-de-Lorette dans le Pas-de-Calais.Les fossés – sur lesquels on ne pourra pas marcher – permettront “de gérer les inondations, grâce à une capacité de stockage de cinq jours de pluies intenses”, a précisé la paysagiste lauréate Anne-Sylvie Bruel, conceptrice de l’écoquartier de la Bottière-Chénaie à Nantes.- Huit degrés de moins -“La place va retrouver une partie de ses sols naturels et perméables”, laissant espérer une diminution de la température au sol jusqu’à 8 degrés sur l’un des principaux îlots de chaleur de Paris, a expliqué Christophe Najdovski, adjoint à l’Hôtel de ville en charge des espaces verts.Les célèbres pavés seront conservés, mais avec de nouveaux matériaux, plus clairs pour réfléchir les radiations solaires, selon Anne-Sylvie Bruel.On pourra s’assoir sur une des quatre grandes pelouses ouvertes pour admirer l’obélisque de Louxor du terre-plein central. Mais sans compter en été sur l’ombre des arbres, qui resteront absents de la place, afin de ne pas masquer les grandes perspectives ni les façades de Gabriel, dont celle de l’Hôtel Crillon.Quelque 130 arbres devraient en revanche être plantés le long des quais de Seine, que le projet veut rapprocher de la place, pour retrouver les promenades d’autrefois. Ce qui implique la suppression des trémies d’accès au sous-terrain de la Concorde permettant aux automobilistes de rejoindre la voie Georges Pompidou depuis l’avenue des Champs-Elysées, et entravent l’accès au fleuve.Les trottoirs seront élargis sur les quais hauts, avec un escalier d’accès aux quais bas. Il y aura des voies de circulations dédiées aux bus et aux vélos, a ajouté Anne-Sylvie Bruel, sans plus de précisions.Objectif affiché: réserver 66% de l’espace aux piétons sur cette place du 8e arrondissement, point d’entrée à la zone à trafic limité (ZTL) qui interdit depuis cet automne le trafic de transit dans les quatre premiers arrondissements de la capitale.”Le trafic est déjà très réduit rue de Rivoli en amont de la place de la Concorde”, a fait valoir Ariel Weil, le maire de Paris Centre. La circulation continuera à se faire en demi-jauge, comme c’est le cas depuis la coupe du monde de rugby en 2023. Les travaux, d’un coût estimé entre 35 et 38 millions d’euros, vont démarrer “dès que possible”, pour un rendu d’ici deux ou trois ans, a indiqué Anne Hidalgo.

Rubio warns Venezuela over oil-rich Guyana

Top US diplomat Marco Rubio on Thursday issued a stern warning against Venezuela if it escalates its claims against newly oil-rich Guyana, brandishing the power of the US military to protect the small South American nation.Venezuela, whose leftist leader Nicolas Maduro is a sworn enemy of the Cuban-American Rubio, has laid claim to Guyana’s Essequibo, which covers most of the country and is the center of oil production.”I have full confidence saying it now as secretary of state — there will be consequences for adventurism. There will be consequences for aggressive action,” Rubio told a joint news conference.Asked what the United States would do if Venezuela attacks ExxonMobil oil projects in Guyana, Rubio said: “It would be a very bad day — a very bad week for them.””It would not end well for them,” he said to applause from Guyanese officials assembled in a fanned outdoor pavilion in the tropical heat.While stopping short of spelling out a US military response, Rubio said: “We have a big navy, and it can get almost anywhere.”Rubio signed an agreement to boost security cooperation with Guyana including through greater information sharing. The United States and Guyana earlier agreed to joint maritime patrols.Guyanese President Irfaan Ali welcomed the stance of Rubio, who called Venezuela’s claims “illegitimate.””I’m very pleased at the reassurance of the US, ensuring the safeguard of our territorial integrity and sovereignty,” Ali said.Mauricio Claver-Carone, the US special envoy on Latin America, earlier said that the United States envisioned a future “binding” security relationship with Guyana similar to the US position in the oil-rich Gulf.The United States stations troops in Gulf Arab nations to ensure the small petro-states’ security, in particular against larger neighbor Iran.- US expands in hemisphere -Guyana, an English-speaking former British and Dutch colony where the majority of the 800,000 people still live in poverty, has for years had a long-shot movement that has sought to join the United States.Such formal accession was not on the agenda, but Trump has made no secret of his passion for expansionism in the Western Hemisphere, even at the expense of traditional alliances. The Republican billionaire has vowed to take control of Greenland from Denmark and to “take back” the Panama Canal.While Exxon has dominated the oil industry, China — viewed by the Trump administration as the top global adversary — has made rapid inroads in Guyana with infrastructure projects including an expansion of the international airport where Rubio landed.Meanwhile, Guyana earlier in March denounced what it called a Venezuelan military vessel’s incursion into its waters.Venezuela denied any violation and requested a meeting with Ali, who dismissed the offer.The parliament in Caracas last year approved a bill to declare Guyana’s Essequibo as Venezuela’s 24th state, a move rejected internationally.Guyana insists the border was finalized by an 1899 arbitration panel, but Venezuela claims the Essequibo River to the region’s east as a natural border recognized as far back as 1777.The Trump administration has put a high priority on ramping up oil production, seeing both economic and security incentives, and has brushed aside the push by previous president Joe Biden to diversify to renewables to address the planet’s fast-rising temperatures and climate disasters.Texas-based ExxonMobil has taken the lead in oil production in Guyana, which has rapidly scaled up over the past five years.ExxonMobil anticipates gross production from Guyana of 1.3 million barrels a day by the end of the decade, dwarfing current output from Venezuela, whose industry has slumped since the 1990s after mismanagement and US sanctions.The Trump administration, under pressure from anti-communist Latino lawmakers, has canceled US oil major Chevron’s exemption from US sanctions to operate in Venezuela.

Incendie meurtrier: l’ex-chef des pompiers de l’Hérault condamné à six mois ferme

Huit ans après un incendie ayant fait un mort et trois blessés graves parmi les soldats du feu, drame rendu “inéluctable” par des défaillances selon le parquet, l’ex-patron des pompiers de l’Hérault a été condamné jeudi à Béziers à deux ans de prison, dont 18 mois avec sursis.Christophe Risdorfer, 61 ans, qui dirigeait le Service départemental d’incendie et de secours de l’Hérault (Sdis 34), a également été condamné à une amende de 10.000 euros et à une interdiction d’exercer un métier dans le secteur de la sécurité pendant cinq ans.”La justice a tranché, enfin. Neuf ans de procédure, c’est long. Après, je peux comprendre que certains trouvent la peine trop faible, comparée à la peine endurée pendant toutes ces années et la perte d’un être cher. Aucun directeur départemental n’est au-dessus de la loi”, a réagi Lucas Canuel, l’un des trois pompiers survivants, dont 40% de la surface du corps a été brûlée et qui a dû être amputé des dix doigts.Comme quatre autres anciens responsables des pompiers de l’Hérault, Christophe Risdorfer était jugé pour “homicide involontaire” et “blessures involontaires” depuis lundi devant le tribunal correctionnel de Béziers, où de nombreux pompiers ont suivi les audiences, souvent très longues et empreintes d’une vive émotion.- Responsabilité “totale” -La responsabilité de l’ex-chef du Sdis est “totale”, avait estimé dans son réquisitoire jeudi matin le procureur, David Durand. Les défauts d’organisation du Groupement d’intervention feux de forêts (GIFF) de Vailhauquès, au nord-ouest de Montpellier, “ne pouvaient que conduire aux faits, c’était inéluctable, c’était écrit”, avait cinglé le représentant du ministère public, qui avait requis à son encontre deux ans de prison, dont un an avec sursis, 30.000 euros d’amende et cinq années d’interdiction d’exercer comme pompier professionnel ou volontaire.”Comment croire qu’il n’était pas au courant que les camions-citernes feux de forêt 3 et 4 avaient des fonctionnement défaillants – radio pas fonctionnelle, cabine pas étanche, système d’autoprotection en panne” alors que ces deux véhicules étaient stationnés sur le même site que l’état-major du Sdis et que “tout le monde était au courant ?”, s’était interrogé le procureur.Au moment de l’accident, “il n’est pas informé ou, a minima, ce n’est pas établi”, car l’information “ne remonte pas par la chaîne hiérarchique”, a répliqué l’avocat de Christophe Risdorfer, Gilles Gauer, qui s’est refusé à dire si son client comptait faire appel dans les 10 jours, comme il en a le droit.Ces deux camions-citernes, d’ancienne génération, avaient été engagés avec deux autres “CCF” plus récents le 10 août 2016 sur un incendie de garrigue entre Gabian et Roquessels, au nord de Béziers.- Encerclés par le feu -Encerclés par le feu, les occupants du CCF3, Jérémy Beier, Lucas Canuel, Didier Bourdelier et David Fontaine avaient quitté leur cabine surchauffée et irrespirable et s’étaient retrouvés au milieu du brasier. Jérémy Beier a succombé à ses blessures après 42 jours de coma, à l’âge de 24 ans, tandis que ses coéquipiers ont été gravement blessés.A l’issue des débats et d’un délibéré d’à peine une heure et demie, le tribunal a également reconnu coupable Michel Coste, ex-adjoint au service technique et logistique du Sdis, et l’a condamné à 12 mois de prison avec sursis. Le procureur avait estimé que lui non plus ne pouvait ignorer l’état lamentable dans lequel se trouvaient les deux camions-citernes, ce qu’avait contesté son avocate.S’il s’était montré sévère pour les gradés chargés de l’organisation du service, le procureur avait aussi estimé engagée la responsabilité de trois officiers chargés de “l’opérationnel” ce jour-là.Olivier Laurent, “chef de secteur”, qui selon le magistrat avait “engagé le GIFF dans une manÅ“uvre d’attaque du feu qui ne lui avait pas été ordonnée et sans savoir précisément où il était”, a toutefois été relaxé “au bénéfice du doute”.Son subalterne, le “chef de groupe” Franck Ravel, à qui l’accusation avait notamment reproché d’avoir omis de vérifier l’état du matériel, a en revanche été condamné à 8 mois de prison avec sursis. Tout comme l’officier “AERO”, qui dirigeait les manÅ“uvres depuis un hélicoptère mais avait manqué de “dynamisme” dans sa mission, selon le procureur.

TotalEnergies réduit encore ses émissions en 2024 et assure maintenir le cap

Le groupe pétrogazier français et 4e major mondiale TotalEnergies a déclaré jeudi qu’il avait encore réduit son empreinte carbone en 2024 et qu’il maintenait “le cap” de ses objectifs climatiques, à deux mois d’une assemblée générale de ses actionnaires toujours très scrutée.En présentant son rapport “climat”, la compagnie s’est employée à montrer qu’elle fait figure de bonne élève au milieu des revirements sur la transition énergétique récemment annoncés par les Majors européennes Shell et BP. “Forte de ces résultats, TotalEnergies maintient le cap de sa stratégie et est devenue la société la plus engagée dans la transition énergétique parmi les majors”, a affirmé l’entreprise.TotalEnergies déclare avoir réduit ses émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre en 2024, par rapport à 2023, pour un total de 461 millions de tonnes de CO2 équivalent (MtCO2e, -2,9%) ou de 449 MtCO2e (-2,6%), selon les deux méthodes de calcul retenues à partir de ses tableaux de comptabilité carbone. Cela représente environ un quart de plus que toutes les émissions de la France sur son territoire. L’empreinte carbone inclut le dioxyde de carbone (CO2) généré par la combustion de l’essence, du kérosène ou du gaz vendu par TotalEnergies, mais aussi les rejets de méthane (molécule du gaz), un puissant gaz à effet de serre qui peut fuir des forages ou des gazoducs et s’échapper dans l’atmosphère.Les émissions dites directes, générées par ses activités d’extraction et de production, que la major en soit l’opérateur ou non, sont déclarées à 43 MtCO2e en 2024 (-4,4% sur un an).Mais l’essentiel de l’empreinte carbone des groupes pétroliers comme TotalEnergies est ailleurs, dans les émissions dites indirectes, notamment celles issues de la combustion des produits vendus à ses clients. Celles-ci ont été de 342 MtCO2e en 2024, soit une baisse de 2,6% par rapport à 2023 qui n’est pas parvenue à convaincre les défenseurs du climat.”La réalité, c’est que TotalEnergies cherche à forer davantage de pétrole et de gaz”, a réagi auprès de l’AFP Kelly Trout, de Oil Change International, en évoquant des projets “dangereusement déphasés par rapport aux objectifs climatiques”.- Virage dans l’électricité -Les militants ont déjà été refroidis en février par l’annonce du groupe d’alléger ses investissements “bas carbone” de 500 millions de dollars, les abaissant de 5 à 4,5 milliards. Ils seront de 4 à 5 milliards, a dit jeudi le groupe, en assurant garder le cap de la transition, grâce à son virage dans l’électricité.A côté du pétrole et du gaz (87% de ses ventes), l’électricité a arraché pour la première fois une part de 11% dans la production du groupe, de l’électricité éolienne et solaire surtout mais aussi produite dans des centrales alimentées au gaz, fossile donc.”Fondamentalement, cette partie de la stratégie ne changera pas, nous continuerons à développer cette activité dans le domaine de l’électricité”, a déclaré le PDG Patrick Pouyanné devant les investisseurs.Mais l’ONG Reclaim finance a dénoncé une “hypocrisie” du groupe dans le fait notamment qu’il veut augmenter sa production pétrogazière d’environ 3% par an jusqu’en 2030, surtout du gaz, une priorité du groupe qui investit en masse dans le gaz naturel liquéfié (GNL).Le groupe vante en effet le rôle de cette énergie comme une “alternative vertueuse” dans les pays carburant au charbon pour leur électricité, une affirmation contestée par des scientifiques et experts du climat. L’empreinte carbone du GNL peut en effet rivaliser avec celle du charbon dans certains cas, à cause de son processus industriel (extraction, liquéfaction, transport maritime qui engendre des fuites).La “neutralité carbone” en 2050 visée par l’entreprise est soumise à la condition que “la société”, c’est-à-dire les pays où elle opère, impose de facto la sortie du pétrole. Or TotalEnergies n’a pas déclaré d’intention d’arrêter ses activités pétrolières et s’appuiera largement sur des compensations ou des absorptions de carbone, techniques non éprouvées à grande échelle.En attendant, le groupe a décidé pour 2025 de “renforcer ses objectifs de baisse” de ses émissions directes (incluant ses activités et l’énergie qu’elle consomme) et de méthane. TotalEnergies estime être allée plus vite que prévu en réduisant de 55% ses propres émissions de méthane en 2024 par rapport à 2020 et compte faire encore mieux avec une réduction de 60% en 2025, avant -80% en 2030.

TotalEnergies réduit encore ses émissions en 2024 et assure maintenir le cap

Le groupe pétrogazier français et 4e major mondiale TotalEnergies a déclaré jeudi qu’il avait encore réduit son empreinte carbone en 2024 et qu’il maintenait “le cap” de ses objectifs climatiques, à deux mois d’une assemblée générale de ses actionnaires toujours très scrutée.En présentant son rapport “climat”, la compagnie s’est employée à montrer qu’elle fait figure de bonne élève au milieu des revirements sur la transition énergétique récemment annoncés par les Majors européennes Shell et BP. “Forte de ces résultats, TotalEnergies maintient le cap de sa stratégie et est devenue la société la plus engagée dans la transition énergétique parmi les majors”, a affirmé l’entreprise.TotalEnergies déclare avoir réduit ses émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre en 2024, par rapport à 2023, pour un total de 461 millions de tonnes de CO2 équivalent (MtCO2e, -2,9%) ou de 449 MtCO2e (-2,6%), selon les deux méthodes de calcul retenues à partir de ses tableaux de comptabilité carbone. Cela représente environ un quart de plus que toutes les émissions de la France sur son territoire. L’empreinte carbone inclut le dioxyde de carbone (CO2) généré par la combustion de l’essence, du kérosène ou du gaz vendu par TotalEnergies, mais aussi les rejets de méthane (molécule du gaz), un puissant gaz à effet de serre qui peut fuir des forages ou des gazoducs et s’échapper dans l’atmosphère.Les émissions dites directes, générées par ses activités d’extraction et de production, que la major en soit l’opérateur ou non, sont déclarées à 43 MtCO2e en 2024 (-4,4% sur un an).Mais l’essentiel de l’empreinte carbone des groupes pétroliers comme TotalEnergies est ailleurs, dans les émissions dites indirectes, notamment celles issues de la combustion des produits vendus à ses clients. Celles-ci ont été de 342 MtCO2e en 2024, soit une baisse de 2,6% par rapport à 2023 qui n’est pas parvenue à convaincre les défenseurs du climat.”La réalité, c’est que TotalEnergies cherche à forer davantage de pétrole et de gaz”, a réagi auprès de l’AFP Kelly Trout, de Oil Change International, en évoquant des projets “dangereusement déphasés par rapport aux objectifs climatiques”.- Virage dans l’électricité -Les militants ont déjà été refroidis en février par l’annonce du groupe d’alléger ses investissements “bas carbone” de 500 millions de dollars, les abaissant de 5 à 4,5 milliards. Ils seront de 4 à 5 milliards, a dit jeudi le groupe, en assurant garder le cap de la transition, grâce à son virage dans l’électricité.A côté du pétrole et du gaz (87% de ses ventes), l’électricité a arraché pour la première fois une part de 11% dans la production du groupe, de l’électricité éolienne et solaire surtout mais aussi produite dans des centrales alimentées au gaz, fossile donc.”Fondamentalement, cette partie de la stratégie ne changera pas, nous continuerons à développer cette activité dans le domaine de l’électricité”, a déclaré le PDG Patrick Pouyanné devant les investisseurs.Mais l’ONG Reclaim finance a dénoncé une “hypocrisie” du groupe dans le fait notamment qu’il veut augmenter sa production pétrogazière d’environ 3% par an jusqu’en 2030, surtout du gaz, une priorité du groupe qui investit en masse dans le gaz naturel liquéfié (GNL).Le groupe vante en effet le rôle de cette énergie comme une “alternative vertueuse” dans les pays carburant au charbon pour leur électricité, une affirmation contestée par des scientifiques et experts du climat. L’empreinte carbone du GNL peut en effet rivaliser avec celle du charbon dans certains cas, à cause de son processus industriel (extraction, liquéfaction, transport maritime qui engendre des fuites).La “neutralité carbone” en 2050 visée par l’entreprise est soumise à la condition que “la société”, c’est-à-dire les pays où elle opère, impose de facto la sortie du pétrole. Or TotalEnergies n’a pas déclaré d’intention d’arrêter ses activités pétrolières et s’appuiera largement sur des compensations ou des absorptions de carbone, techniques non éprouvées à grande échelle.En attendant, le groupe a décidé pour 2025 de “renforcer ses objectifs de baisse” de ses émissions directes (incluant ses activités et l’énergie qu’elle consomme) et de méthane. TotalEnergies estime être allée plus vite que prévu en réduisant de 55% ses propres émissions de méthane en 2024 par rapport à 2020 et compte faire encore mieux avec une réduction de 60% en 2025, avant -80% en 2030.