Pic de canicule, l’ÃŽle-de-France dans le rouge

Paris et sa banlieue vont voir rouge, comme une partie de la France qui va suffoquer mardi, journée qui devrait marquer le pic d’une canicule précoce et exceptionnelle par sa durée.En début de matinée déjà le soleil s’annonce brûlant.”Il y a la clim mais pas très fort, ça risque de taper aujourd’hui”, commente dans la matinée Raphaël, 27 ans, pantalon noir et t-shirt bleu, croisé à Nanterre (Hauts-de-Seine), en périphérie du quartier de la Défense.”Mon bureau fait pas grand chose pour la canicule donc mon chef a assoupli le code vestimentaire, d’habitude c’est chemise et veste…”, ajoute l’employé d’une entreprise de l’agroalimentaire.Des restrictions de circulation sont mises en place, un “forfait antipollution” à 4 euros la journée est instauré dans les transports publics franciliens et même la tour Eiffel est à la peine: le sommet des 330 mètres de fer puddlé restera fermé au public jusqu’à mercredi inclus.Seize départements sont en vigilance rouge à partir de mardi midi. Parmi eux tous les départements d’ÃŽle-de-France, mais aussi ceux de la région Centre (sauf l’Eure-et-Loir) ainsi que l’Aube, l’Yonne et la Vienne. Au niveau national, 68 départements restent en vigilance orange.Météo-France a étendu la vigilance rouge à mercredi dans ces 16 départements mais prévoit néanmoins une baisse progressive des températures dans la journée. “C’est une journée particulièrement chaude et la vigilance rouge a un sens, c’est que cela concerne tout le monde (…) et que tout le monde, pas seulement les personnes vulnérables, doit faire attention”, a rappelé la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin sur TF1.Le Premier ministre François Bayrou doit se rendre vers 11H00 au Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (Cogic) pour faire un point sur la situation.- Chaleur “éprouvante” -Météo-France prévoit un pic caniculaire “très fort” dans le bassin parisien avec une chaleur “particulièrement éprouvante”.Mardi devrait être la journée la plus chaude de cet épisode avec des maximales atteignant 36°C, voire 41°C dans les départements en vigilance rouge.Devant cet épisode “exceptionnel en termes d’intensité, de durée et de zone géographique”, selon les termes de Mme Vautrin, les collectivités s’adaptent.La ville de Melun (Seine-et-Marne) a fermé tous les établissements publics accueillant des enfants. Au niveau national, quelque 1.350 écoles publiques, sur 45.000, font l’objet d’une fermeture partielle ou totale mardi. L’agglomération du Grand Poitiers a, elle, opté pour la gratuité des piscines dont elle a la gestion.Plusieurs jours et nuits de chaleur promettent d’éprouver les organismes. A Bordeaux, “Jo”, un SDF de 55 ans rue Sainte-Catherine, dit “souffrir énormément”. Le bitume dans cette ville très minérale est plus chaud encore. “Quand il fait froid, je rajoute des couvertures, des bonnets. Mais quand il fait chaud comme ça, qu’est-ce que je peux faire ? Rien, attendre que ça passe et espérer ne pas faire de malaise”, dit-il, remerciant une passante qui lui tend un granité.- “Lutte quotidienne” -Les services d’urgence sont sur le pont. “C’est une lutte quotidienne, un jeu de dominos et d’anticipation des problèmes”, résume Pierre-Marie Tardieux, chef des urgences au CHU de Nice. Il dit recevoir “environ 30% de personnes âgées, mais aussi des travailleurs du bâtiment, des sportifs, des gens jeunes qui ont eu des coups de chaud” ainsi que “beaucoup de personnes qui vivent dans la rue”.Sur les passages aux urgences, “pour l’instant, nous n’avons pas de remontées significatives, mais nous savons qu’il existe un décalage de quelques jours, ce que les professionnels appellent décompenser”, a rappelé la ministre de la Santé. Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, s’inscrit dans un contexte de changement climatique qui en augmente l’intensité et la fréquence.Dimanche, deux mesures ont témoigné du caractère inédit du phénomène: la Méditerranée a enregistré sa température de surface la plus chaude pour un mois de juin, selon le programme européen Copernicus. Et le mont Blanc, à 4.806 m d’altitude, “a dû enregistrer une température positive, à 1 ou 2°C, ce qui n’arrive qu’au cÅ“ur de l’été”, selon Antoine Courteaud, prévisionniste et nivologue de Météo-France à Chamonix.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe.  La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.

Pic de canicule, l’ÃŽle-de-France dans le rouge

Paris et sa banlieue vont voir rouge, comme une partie de la France qui va suffoquer mardi, journée qui devrait marquer le pic d’une canicule précoce et exceptionnelle par sa durée.En début de matinée déjà le soleil s’annonce brûlant.”Il y a la clim mais pas très fort, ça risque de taper aujourd’hui”, commente dans la matinée Raphaël, 27 ans, pantalon noir et t-shirt bleu, croisé à Nanterre (Hauts-de-Seine), en périphérie du quartier de la Défense.”Mon bureau fait pas grand chose pour la canicule donc mon chef a assoupli le code vestimentaire, d’habitude c’est chemise et veste…”, ajoute l’employé d’une entreprise de l’agroalimentaire.Des restrictions de circulation sont mises en place, un “forfait antipollution” à 4 euros la journée est instauré dans les transports publics franciliens et même la tour Eiffel est à la peine: le sommet des 330 mètres de fer puddlé restera fermé au public jusqu’à mercredi inclus.Seize départements sont en vigilance rouge à partir de mardi midi. Parmi eux tous les départements d’ÃŽle-de-France, mais aussi ceux de la région Centre (sauf l’Eure-et-Loir) ainsi que l’Aube, l’Yonne et la Vienne. Au niveau national, 68 départements restent en vigilance orange.Météo-France a étendu la vigilance rouge à mercredi dans ces 16 départements mais prévoit néanmoins une baisse progressive des températures dans la journée. “C’est une journée particulièrement chaude et la vigilance rouge a un sens, c’est que cela concerne tout le monde (…) et que tout le monde, pas seulement les personnes vulnérables, doit faire attention”, a rappelé la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin sur TF1.Le Premier ministre François Bayrou doit se rendre vers 11H00 au Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (Cogic) pour faire un point sur la situation.- Chaleur “éprouvante” -Météo-France prévoit un pic caniculaire “très fort” dans le bassin parisien avec une chaleur “particulièrement éprouvante”.Mardi devrait être la journée la plus chaude de cet épisode avec des maximales atteignant 36°C, voire 41°C dans les départements en vigilance rouge.Devant cet épisode “exceptionnel en termes d’intensité, de durée et de zone géographique”, selon les termes de Mme Vautrin, les collectivités s’adaptent.La ville de Melun (Seine-et-Marne) a fermé tous les établissements publics accueillant des enfants. Au niveau national, quelque 1.350 écoles publiques, sur 45.000, font l’objet d’une fermeture partielle ou totale mardi. L’agglomération du Grand Poitiers a, elle, opté pour la gratuité des piscines dont elle a la gestion.Plusieurs jours et nuits de chaleur promettent d’éprouver les organismes. A Bordeaux, “Jo”, un SDF de 55 ans rue Sainte-Catherine, dit “souffrir énormément”. Le bitume dans cette ville très minérale est plus chaud encore. “Quand il fait froid, je rajoute des couvertures, des bonnets. Mais quand il fait chaud comme ça, qu’est-ce que je peux faire ? Rien, attendre que ça passe et espérer ne pas faire de malaise”, dit-il, remerciant une passante qui lui tend un granité.- “Lutte quotidienne” -Les services d’urgence sont sur le pont. “C’est une lutte quotidienne, un jeu de dominos et d’anticipation des problèmes”, résume Pierre-Marie Tardieux, chef des urgences au CHU de Nice. Il dit recevoir “environ 30% de personnes âgées, mais aussi des travailleurs du bâtiment, des sportifs, des gens jeunes qui ont eu des coups de chaud” ainsi que “beaucoup de personnes qui vivent dans la rue”.Sur les passages aux urgences, “pour l’instant, nous n’avons pas de remontées significatives, mais nous savons qu’il existe un décalage de quelques jours, ce que les professionnels appellent décompenser”, a rappelé la ministre de la Santé. Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du XXIe siècle, s’inscrit dans un contexte de changement climatique qui en augmente l’intensité et la fréquence.Dimanche, deux mesures ont témoigné du caractère inédit du phénomène: la Méditerranée a enregistré sa température de surface la plus chaude pour un mois de juin, selon le programme européen Copernicus. Et le mont Blanc, à 4.806 m d’altitude, “a dû enregistrer une température positive, à 1 ou 2°C, ce qui n’arrive qu’au cÅ“ur de l’été”, selon Antoine Courteaud, prévisionniste et nivologue de Météo-France à Chamonix.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe.  La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.

Organisation d’événements à Nice: gardes à vue levées pour le couple Estrosi et Delphine Ernotte

Le maire de Nice Christian Estrosi (Horizons), son épouse Laura Tenoudji et la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, sont ressortis libres lundi soir après avoir été placés en garde à vue toute la journée dans le cadre d’une enquête sur l’organisation d’événements à Nice, dont l’Eurovision Junior.”A l’issue des réponses que Christian Estrosi a apportées, il a été décidé de lever la mesure sans lui notifier la moindre poursuite”, a déclaré son avocat, Me Mathias Chichportich.”S’il respecte le travail légitime des enquêteurs, mon client dénonce l’instrumentalisation politique de la justice à laquelle se livrent ses opposants. Il rappelle qu’une plainte en dénonciation calomnieuse a été déposée à leur encontre”, a-t-il souligné. “Cette mise en cause par des élus de l’opposition, à la veille d’une nouvelle échéance électorale, est particulièrement choquante”, a insisté Me Marie-Alix Canu-Bernard, avocate de Mme Tenoudji. M. Estrosi, qui doit fêter mardi ses 70 ans, a déjà annoncé qu’il serait candidat à sa réélection en 2026.”S’en prendre à la femme de M. Estrosi, du seul fait qu’elle est son épouse, en dit long sur leur conception de la place et de l’indépendance des femmes qui travaillent!”, a ajouté l’avocate.La patronne de France Télévisions est également “ressortie libre et sans charges retenues contre elle”, a indiqué son entourage à l’AFP.Au total, une dizaine de personnes ont été convoquées lundi dans le cadre d’enquêtes initialement ouvertes à Nice puis transférées à la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, sur l’organisation de deux événements à l’automne 2023 à Nice.Il s’agit du concours de chant Eurovision Junior, organisé et retransmis par France Télévisions, et du colloque Nice Climate Summit, organisé par le média économique La Tribune, avait affirmé la semaine dernière à l’AFP une autre source proche, confirmant une information du site Mediapart.- Animation -Le président de La Tribune, Jean-Christophe Tortora, également directeur général de CMA Média, a lui aussi été convoqué lundi.Interrogé par l’AFP sur ce dossier, le parquet de Marseille a répondu qu’il “n’entend(ait) pas communiquer à ce stade de la procédure”.France Télévisions avait confirmé dès vendredi dans un communiqué “la convocation de sa présidente”, “ainsi que de salariés du groupe et d’une filiale, pour être entendus dans le cadre d’une enquête judiciaire portant sur l’organisation d’événements dans la ville de Nice”.Le groupe de télévision publique “collaborera pleinement à cette enquête (et) entend réserver ses explications aux autorités judiciaires”, avait ajouté France TV.Les enquêtes sont notamment ouvertes pour “détournement de fonds publics”, “prise illégale d’intérêts” ou encore “faux en écriture publique”, selon une source proche du dossier et Mediapart. Le site d’information assure qu’elles “vise(nt) directement” les époux Estrosi, mariés depuis 2016, “lesquels contestent avoir commis toute infraction”.Une première enquête avait été ouverte après un signalement d’élus écologistes niçois concernant le Nice Climate Summit. Chroniqueuse à Télématin sur France 2 et salariée du groupe France TV, Laura Tenoudji-Estrosi, qui collaborait aussi avec La Tribune, devait animer deux tables rondes, “à titre bénévole” selon la ville. Face à la polémique, elle y avait renoncé, mais l’opposition avait relevé que M. Estrosi ne s’était pas absenté, malgré le conflit d’intérêts potentiel, lors du vote d’une subvention de 20.000 euros à La Tribune pour ce colloque.Concernant l’Eurovision Junior, les doutes portaient en particulier sur le choix de confier à Laura Tenoudji la co-animation de la cérémonie d’ouverture, malgré un niveau d’anglais inférieur aux standards dans ce genre d’émissions internationales.La justice doit vérifier si ce choix relevait d’une décision interne à France Télévisions ou s’il avait fait l’objet d’un accord explicite ou implicite lors des négociations avec la ville.Nice a en effet versé une importante subvention – 605.000 euros selon Mediapart – pour l’organisation de ce concours de chant, au long duquel la ville et la métropole ont été particulièrement mises en valeur.sm-so-reb-mdv-fcc/ol/jnd/pta

Organisation d’événements à Nice: gardes à vue levées pour le couple Estrosi et Delphine Ernotte

Le maire de Nice Christian Estrosi (Horizons), son épouse Laura Tenoudji et la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, sont ressortis libres lundi soir après avoir été placés en garde à vue toute la journée dans le cadre d’une enquête sur l’organisation d’événements à Nice, dont l’Eurovision Junior.”A l’issue des réponses que Christian Estrosi a apportées, il a été décidé de lever la mesure sans lui notifier la moindre poursuite”, a déclaré son avocat, Me Mathias Chichportich.”S’il respecte le travail légitime des enquêteurs, mon client dénonce l’instrumentalisation politique de la justice à laquelle se livrent ses opposants. Il rappelle qu’une plainte en dénonciation calomnieuse a été déposée à leur encontre”, a-t-il souligné. “Cette mise en cause par des élus de l’opposition, à la veille d’une nouvelle échéance électorale, est particulièrement choquante”, a insisté Me Marie-Alix Canu-Bernard, avocate de Mme Tenoudji. M. Estrosi, qui doit fêter mardi ses 70 ans, a déjà annoncé qu’il serait candidat à sa réélection en 2026.”S’en prendre à la femme de M. Estrosi, du seul fait qu’elle est son épouse, en dit long sur leur conception de la place et de l’indépendance des femmes qui travaillent!”, a ajouté l’avocate.La patronne de France Télévisions est également “ressortie libre et sans charges retenues contre elle”, a indiqué son entourage à l’AFP.Au total, une dizaine de personnes ont été convoquées lundi dans le cadre d’enquêtes initialement ouvertes à Nice puis transférées à la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, sur l’organisation de deux événements à l’automne 2023 à Nice.Il s’agit du concours de chant Eurovision Junior, organisé et retransmis par France Télévisions, et du colloque Nice Climate Summit, organisé par le média économique La Tribune, avait affirmé la semaine dernière à l’AFP une autre source proche, confirmant une information du site Mediapart.- Animation -Le président de La Tribune, Jean-Christophe Tortora, également directeur général de CMA Média, a lui aussi été convoqué lundi.Interrogé par l’AFP sur ce dossier, le parquet de Marseille a répondu qu’il “n’entend(ait) pas communiquer à ce stade de la procédure”.France Télévisions avait confirmé dès vendredi dans un communiqué “la convocation de sa présidente”, “ainsi que de salariés du groupe et d’une filiale, pour être entendus dans le cadre d’une enquête judiciaire portant sur l’organisation d’événements dans la ville de Nice”.Le groupe de télévision publique “collaborera pleinement à cette enquête (et) entend réserver ses explications aux autorités judiciaires”, avait ajouté France TV.Les enquêtes sont notamment ouvertes pour “détournement de fonds publics”, “prise illégale d’intérêts” ou encore “faux en écriture publique”, selon une source proche du dossier et Mediapart. Le site d’information assure qu’elles “vise(nt) directement” les époux Estrosi, mariés depuis 2016, “lesquels contestent avoir commis toute infraction”.Une première enquête avait été ouverte après un signalement d’élus écologistes niçois concernant le Nice Climate Summit. Chroniqueuse à Télématin sur France 2 et salariée du groupe France TV, Laura Tenoudji-Estrosi, qui collaborait aussi avec La Tribune, devait animer deux tables rondes, “à titre bénévole” selon la ville. Face à la polémique, elle y avait renoncé, mais l’opposition avait relevé que M. Estrosi ne s’était pas absenté, malgré le conflit d’intérêts potentiel, lors du vote d’une subvention de 20.000 euros à La Tribune pour ce colloque.Concernant l’Eurovision Junior, les doutes portaient en particulier sur le choix de confier à Laura Tenoudji la co-animation de la cérémonie d’ouverture, malgré un niveau d’anglais inférieur aux standards dans ce genre d’émissions internationales.La justice doit vérifier si ce choix relevait d’une décision interne à France Télévisions ou s’il avait fait l’objet d’un accord explicite ou implicite lors des négociations avec la ville.Nice a en effet versé une importante subvention – 605.000 euros selon Mediapart – pour l’organisation de ce concours de chant, au long duquel la ville et la métropole ont été particulièrement mises en valeur.sm-so-reb-mdv-fcc/ol/jnd/pta

Organisation d’événements à Nice: gardes à vue levées pour le couple Estrosi et Delphine Ernotte

Le maire de Nice Christian Estrosi (Horizons), son épouse Laura Tenoudji et la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte Cunci, sont ressortis libres lundi soir après avoir été placés en garde à vue toute la journée dans le cadre d’une enquête sur l’organisation d’événements à Nice, dont l’Eurovision Junior.”A l’issue des réponses que Christian Estrosi a apportées, il a été décidé de lever la mesure sans lui notifier la moindre poursuite”, a déclaré son avocat, Me Mathias Chichportich.”S’il respecte le travail légitime des enquêteurs, mon client dénonce l’instrumentalisation politique de la justice à laquelle se livrent ses opposants. Il rappelle qu’une plainte en dénonciation calomnieuse a été déposée à leur encontre”, a-t-il souligné. “Cette mise en cause par des élus de l’opposition, à la veille d’une nouvelle échéance électorale, est particulièrement choquante”, a insisté Me Marie-Alix Canu-Bernard, avocate de Mme Tenoudji. M. Estrosi, qui doit fêter mardi ses 70 ans, a déjà annoncé qu’il serait candidat à sa réélection en 2026.”S’en prendre à la femme de M. Estrosi, du seul fait qu’elle est son épouse, en dit long sur leur conception de la place et de l’indépendance des femmes qui travaillent!”, a ajouté l’avocate.La patronne de France Télévisions est également “ressortie libre et sans charges retenues contre elle”, a indiqué son entourage à l’AFP.Au total, une dizaine de personnes ont été convoquées lundi dans le cadre d’enquêtes initialement ouvertes à Nice puis transférées à la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille, sur l’organisation de deux événements à l’automne 2023 à Nice.Il s’agit du concours de chant Eurovision Junior, organisé et retransmis par France Télévisions, et du colloque Nice Climate Summit, organisé par le média économique La Tribune, avait affirmé la semaine dernière à l’AFP une autre source proche, confirmant une information du site Mediapart.- Animation -Le président de La Tribune, Jean-Christophe Tortora, également directeur général de CMA Média, a lui aussi été convoqué lundi.Interrogé par l’AFP sur ce dossier, le parquet de Marseille a répondu qu’il “n’entend(ait) pas communiquer à ce stade de la procédure”.France Télévisions avait confirmé dès vendredi dans un communiqué “la convocation de sa présidente”, “ainsi que de salariés du groupe et d’une filiale, pour être entendus dans le cadre d’une enquête judiciaire portant sur l’organisation d’événements dans la ville de Nice”.Le groupe de télévision publique “collaborera pleinement à cette enquête (et) entend réserver ses explications aux autorités judiciaires”, avait ajouté France TV.Les enquêtes sont notamment ouvertes pour “détournement de fonds publics”, “prise illégale d’intérêts” ou encore “faux en écriture publique”, selon une source proche du dossier et Mediapart. Le site d’information assure qu’elles “vise(nt) directement” les époux Estrosi, mariés depuis 2016, “lesquels contestent avoir commis toute infraction”.Une première enquête avait été ouverte après un signalement d’élus écologistes niçois concernant le Nice Climate Summit. Chroniqueuse à Télématin sur France 2 et salariée du groupe France TV, Laura Tenoudji-Estrosi, qui collaborait aussi avec La Tribune, devait animer deux tables rondes, “à titre bénévole” selon la ville. Face à la polémique, elle y avait renoncé, mais l’opposition avait relevé que M. Estrosi ne s’était pas absenté, malgré le conflit d’intérêts potentiel, lors du vote d’une subvention de 20.000 euros à La Tribune pour ce colloque.Concernant l’Eurovision Junior, les doutes portaient en particulier sur le choix de confier à Laura Tenoudji la co-animation de la cérémonie d’ouverture, malgré un niveau d’anglais inférieur aux standards dans ce genre d’émissions internationales.La justice doit vérifier si ce choix relevait d’une décision interne à France Télévisions ou s’il avait fait l’objet d’un accord explicite ou implicite lors des négociations avec la ville.Nice a en effet versé une importante subvention – 605.000 euros selon Mediapart – pour l’organisation de ce concours de chant, au long duquel la ville et la métropole ont été particulièrement mises en valeur.sm-so-reb-mdv-fcc/ol/jnd/pta

Asian stocks rise on trade deal hopes, Tokyo hit by Trump warning

Asian stocks rose Tuesday amid optimism countries will strike US trade deals, but Tokyo’s Nikkei sank after Donald Trump threatened to impose a fresh tariff rate on Japan as he hit out at Japan over rice and autos.The dollar fell again as investors grow increasingly confident the Federal Reserve will cut rates at least twice this year, with keen interest in US jobs data due this week.Investors are also keeping an eye on the progress of the US president’s signature multi-trillion-dollar tax-cutting bill, which is being debated in the Senate.While few trade agreements have been reached as the White House’s July 9 deadline approaches, equity markets are enjoying a healthy run-up on expectations that breakthroughs will be made or the timeline will be pushed back.Comments from Trump and some of his top officials suggesting there could be some wiggle room have added to the positive mood, with National Economic Council director Kevin Hassett telling CNBC a “double digit” number of pacts, including frameworks, were near.News that Canada had rescinded a tax affecting US tech firms, which had prompted Trump to halt trade talks, and restarted negotiations fuelled optimism that other governments would make deals.All three main indexes on Wall Street rose again Monday, with the S&P 500 and Nasdaq each pushing to another record high, providing a springboard for Asia.Shanghai, Singapore, Seoul and Taipei led healthy gains across the region, while London, Paris and Frankfurt opened on the front foot.However, Tokyo, which has enjoyed a strong run in recent weeks, sank more than one percent after Trump threatened to impose a fresh levy on Japan over a row about the country accepting US rice exports.”I have great respect for Japan, they won’t take our RICE, and yet they have a massive rice shortage,” Trump wrote on his Truth Social platform. “In other words, we’ll just be sending them a letter, and we love having them as a Trading Partner for many years to come,” he added.Japan has seen rice prices double over the past year owing to supply issues caused by various factors, piling pressure on Prime Minister Shigeru Ishiba ahead of key elections this month.Trump’s outburst over the grain came after he had hit out at what he considered an unfair balance in the trade in cars between the two countries, and floated the idea of keeping 25 percent tariffs on autos in place.”Trump has been shaking things up by expressing dissatisfaction with issues such as automobiles and rice, signaling a stall in trade negotiations with Japan,” Hideyuki Ishiguro, at Nomura Asset Management, said.”If the negotiations with Japan were to be unilaterally terminated or break down, it could undermine the assumptions behind investing in Japanese stocks.”The Nikkei was also hit by a stronger yen as expectations for a series of Fed rate cuts weigh on the dollar.The greenback has been hammered by speculation Trump will install someone willing to reduce rates quickly when central bank boss Jerome Powell leaves his post next year.The prospect of lower borrowing costs has pushed the Dollar Index, which compares the greenback to a basket of major currencies, to its lowest level since February 2022. While most observers see the Fed moving in September or October, non-farm payrolls figures due Friday will be keenly watched, with a soft reading likely to boost the chances of an earlier cut.Gold prices rose more than one percent to sit around $3,330 as the cheaper dollar and prospect of lower rates make the commodity more attractive to investors.Senators continue to debate Trump’s so-called “Big Beautiful Bill”, with its passage on a knife’s edge owing to wavering Republicans amid warnings it will add more than $3 trillion to deficits.The president has called for lawmakers to get the mega-bill, which extends tax cuts and slashes spending on key entitlements, to his desk by July 4.- Key figures at around 0715 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.2 percent at 39,986.33 (close)Shanghai – Composite: UP 0.4 percent at 3,457.75 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.3 percent at 8,782.85Hong Kong – Hang Seng Index: Closed for holiday Euro/dollar: UP at $1.1788 from $1.1785 on MondayPound/dollar: UP at $1.3734 from $1.3732Dollar/yen: DOWN at 143.70 yen from 143.98 yenEuro/pound: DOWN at 85.70 pence from 85.82 penceWest Texas Intermediate: UP 0.2 percent at $65.25 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.3 percent at $66.92 per barrelNew York – Dow: UP 0.6 percent at 44,094.77 (close)Â