Suspendue à Trump, l’Otan lui déroule le tapis rouge
Tout a été fait pour ne pas contrarier Donald Trump qui participe au sommet de l’Otan à La Haye mercredi. Mais jouera-t-il le jeu? Suspendus aux réactions de l’imprévisible président américain, les pays de l’Alliance atlantique doivent confirmer une augmentation inédite de leurs dépenses militaires à cette occasion.Rarement les retrouvailles annuelles des 32 membres de l’Otan se seront tenues au carrefour de tant de conflits: guerre en Ukraine, à Gaza, et fragile cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.Trois jours après le bombardement américain des sites nucléaires iraniens, Donald Trump a atterri mardi soir à La Haye, casquette USA blanche vissée sur le crâne.Le président américain a rejoint un dîner de gala, à l’invitation du roi des Pays-Bas, puis participera mercredi matin à une séance de travail entre chefs d’Etat et de gouvernement, condensée en moins de trois heures.Afin d’éviter les déconvenues, ce court sommet se résume à un message simple, attendu dans une déclaration finale de quelques paragraphes seulement. Aiguillonnés par Donald Trump, les membres de l’Otan vont s’engager à augmenter drastiquement leurs dépenses en matière de défense, pour atteindre au moins 5% de leur PIB à l’horizon 2035 – 3,5% de dépenses militaires stricto sensu, et 1,5% supplémentaire pour la sécurité au sens large.Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur la menace de la Russie, capable selon lui de “réussir une attaque” contre un pays de l’Alliance dans les cinq ans à venir.Le Kremlin dénonce pour sa part la “militarisation effrénée” de l’Otan.- “Ce sera votre victoire” -Afin de s’attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui a adressé juste avant le sommet un message dithyrambique, que Donald Trump n’a pas manqué de diffuser sur ses réseaux sociaux.Les bombardements américains en Iran ? Une “action décisive”, “vraiment extraordinaire” et que “personne d’autre n’avait osé faire”, a lancé le patron de l’Otan.Après le sommet de La Haye, “l’Europe va payer un prix ENORME” pour financer sa défense “comme elle le devait” et “ce sera votre victoire”, a encore écrit Mark Rutte à Trump, qui critique si souvent les “mauvais payeurs” européens.”L’Europe de la défense s’est enfin réveillée”, a aussi affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Suffisant pour éviter un coup de semonce du président américain ?”Trump voudra-t-il un clash ? C’est une inconnue totale”, reconnaît Camille Grand, ancien responsable de l’Otan et expert de questions de défense.A bord d’Air Force One, en direction de La Haye, Donald Trump a de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l’attitude des Etats-Unis en cas d’attaque d’un des membres de l’Alliance.L’article 5 du traité de l’Otan peut “se définir de plusieurs façons”, a-t-il lâché à des journalistes, à propos de la pierre angulaire de l’Alliance. Cet article pose le principe de défense mutuelle: si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Mardi soir, Mark Rutte s’est voulu rassurant: “je n’ai pas de doute sur l’engagement” des Américains au sein de l’Otan.- Zelensky “dans une situation difficile” -Au cœur de ce grand raout international, la “probable” rencontre de Donald Trump avec le président ukrainien va focaliser l’attention, quatre mois après l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le bureau ovale.Quel message veut-il lui faire passer ? “Je lui dirai +comment ça va?+. Il est dans une situation difficile, il n’aurait jamais dû se trouver là”, a souligné Donald Trump dont les relations avec M. Zelensky sont compliquées.Au Canada, le récent sommet du G7 – le club des grandes démocraties industrialisées – avait été marqué par le départ anticipé du locataire de la Maison Blanche et l’absence de déclaration commune dénonçant l'”agression russe” en Ukraine. Contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.En quittant la Maison Blanche mardi, Donald Trump s’est en outre montré très en colère après la rupture du cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.Le secrétaire général de l’Alliance, Mark Rutte, espère néanmoins que la situation au Moyen-Orient ne chamboulera pas complètement la chorégraphie du sommet qu’il a déjà qualifié d'”historique”, grâce aux investissements promis en matière de défense.En dépit des critiques de l’Espagne qui juge “déraisonnable” cette hausse des dépenses militaires.
Suspendue à Trump, l’Otan lui déroule le tapis rouge
Tout a été fait pour ne pas contrarier Donald Trump qui participe au sommet de l’Otan à La Haye mercredi. Mais jouera-t-il le jeu? Suspendus aux réactions de l’imprévisible président américain, les pays de l’Alliance atlantique doivent confirmer une augmentation inédite de leurs dépenses militaires à cette occasion.Rarement les retrouvailles annuelles des 32 membres de l’Otan se seront tenues au carrefour de tant de conflits: guerre en Ukraine, à Gaza, et fragile cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.Trois jours après le bombardement américain des sites nucléaires iraniens, Donald Trump a atterri mardi soir à La Haye, casquette USA blanche vissée sur le crâne.Le président américain a rejoint un dîner de gala, à l’invitation du roi des Pays-Bas, puis participera mercredi matin à une séance de travail entre chefs d’Etat et de gouvernement, condensée en moins de trois heures.Afin d’éviter les déconvenues, ce court sommet se résume à un message simple, attendu dans une déclaration finale de quelques paragraphes seulement. Aiguillonnés par Donald Trump, les membres de l’Otan vont s’engager à augmenter drastiquement leurs dépenses en matière de défense, pour atteindre au moins 5% de leur PIB à l’horizon 2035 – 3,5% de dépenses militaires stricto sensu, et 1,5% supplémentaire pour la sécurité au sens large.Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur la menace de la Russie, capable selon lui de “réussir une attaque” contre un pays de l’Alliance dans les cinq ans à venir.Le Kremlin dénonce pour sa part la “militarisation effrénée” de l’Otan.- “Ce sera votre victoire” -Afin de s’attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui a adressé juste avant le sommet un message dithyrambique, que Donald Trump n’a pas manqué de diffuser sur ses réseaux sociaux.Les bombardements américains en Iran ? Une “action décisive”, “vraiment extraordinaire” et que “personne d’autre n’avait osé faire”, a lancé le patron de l’Otan.Après le sommet de La Haye, “l’Europe va payer un prix ENORME” pour financer sa défense “comme elle le devait” et “ce sera votre victoire”, a encore écrit Mark Rutte à Trump, qui critique si souvent les “mauvais payeurs” européens.”L’Europe de la défense s’est enfin réveillée”, a aussi affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Suffisant pour éviter un coup de semonce du président américain ?”Trump voudra-t-il un clash ? C’est une inconnue totale”, reconnaît Camille Grand, ancien responsable de l’Otan et expert de questions de défense.A bord d’Air Force One, en direction de La Haye, Donald Trump a de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l’attitude des Etats-Unis en cas d’attaque d’un des membres de l’Alliance.L’article 5 du traité de l’Otan peut “se définir de plusieurs façons”, a-t-il lâché à des journalistes, à propos de la pierre angulaire de l’Alliance. Cet article pose le principe de défense mutuelle: si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Mardi soir, Mark Rutte s’est voulu rassurant: “je n’ai pas de doute sur l’engagement” des Américains au sein de l’Otan.- Zelensky “dans une situation difficile” -Au cœur de ce grand raout international, la “probable” rencontre de Donald Trump avec le président ukrainien va focaliser l’attention, quatre mois après l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le bureau ovale.Quel message veut-il lui faire passer ? “Je lui dirai +comment ça va?+. Il est dans une situation difficile, il n’aurait jamais dû se trouver là”, a souligné Donald Trump dont les relations avec M. Zelensky sont compliquées.Au Canada, le récent sommet du G7 – le club des grandes démocraties industrialisées – avait été marqué par le départ anticipé du locataire de la Maison Blanche et l’absence de déclaration commune dénonçant l'”agression russe” en Ukraine. Contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.En quittant la Maison Blanche mardi, Donald Trump s’est en outre montré très en colère après la rupture du cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.Le secrétaire général de l’Alliance, Mark Rutte, espère néanmoins que la situation au Moyen-Orient ne chamboulera pas complètement la chorégraphie du sommet qu’il a déjà qualifié d'”historique”, grâce aux investissements promis en matière de défense.En dépit des critiques de l’Espagne qui juge “déraisonnable” cette hausse des dépenses militaires.
Suspendue à Trump, l’Otan lui déroule le tapis rouge
Tout a été fait pour ne pas contrarier Donald Trump qui participe au sommet de l’Otan à La Haye mercredi. Mais jouera-t-il le jeu? Suspendus aux réactions de l’imprévisible président américain, les pays de l’Alliance atlantique doivent confirmer une augmentation inédite de leurs dépenses militaires à cette occasion.Rarement les retrouvailles annuelles des 32 membres de l’Otan se seront tenues au carrefour de tant de conflits: guerre en Ukraine, à Gaza, et fragile cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.Trois jours après le bombardement américain des sites nucléaires iraniens, Donald Trump a atterri mardi soir à La Haye, casquette USA blanche vissée sur le crâne.Le président américain a rejoint un dîner de gala, à l’invitation du roi des Pays-Bas, puis participera mercredi matin à une séance de travail entre chefs d’Etat et de gouvernement, condensée en moins de trois heures.Afin d’éviter les déconvenues, ce court sommet se résume à un message simple, attendu dans une déclaration finale de quelques paragraphes seulement. Aiguillonnés par Donald Trump, les membres de l’Otan vont s’engager à augmenter drastiquement leurs dépenses en matière de défense, pour atteindre au moins 5% de leur PIB à l’horizon 2035 – 3,5% de dépenses militaires stricto sensu, et 1,5% supplémentaire pour la sécurité au sens large.Le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur la menace de la Russie, capable selon lui de “réussir une attaque” contre un pays de l’Alliance dans les cinq ans à venir.Le Kremlin dénonce pour sa part la “militarisation effrénée” de l’Otan.- “Ce sera votre victoire” -Afin de s’attirer les bonnes grâces du président américain, Mark Rutte lui a adressé juste avant le sommet un message dithyrambique, que Donald Trump n’a pas manqué de diffuser sur ses réseaux sociaux.Les bombardements américains en Iran ? Une “action décisive”, “vraiment extraordinaire” et que “personne d’autre n’avait osé faire”, a lancé le patron de l’Otan.Après le sommet de La Haye, “l’Europe va payer un prix ENORME” pour financer sa défense “comme elle le devait” et “ce sera votre victoire”, a encore écrit Mark Rutte à Trump, qui critique si souvent les “mauvais payeurs” européens.”L’Europe de la défense s’est enfin réveillée”, a aussi affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Suffisant pour éviter un coup de semonce du président américain ?”Trump voudra-t-il un clash ? C’est une inconnue totale”, reconnaît Camille Grand, ancien responsable de l’Otan et expert de questions de défense.A bord d’Air Force One, en direction de La Haye, Donald Trump a de nouveau déconcerté ses alliés, en restant évasif sur l’attitude des Etats-Unis en cas d’attaque d’un des membres de l’Alliance.L’article 5 du traité de l’Otan peut “se définir de plusieurs façons”, a-t-il lâché à des journalistes, à propos de la pierre angulaire de l’Alliance. Cet article pose le principe de défense mutuelle: si un pays membre est attaqué, tous les autres se portent à son secours.Mardi soir, Mark Rutte s’est voulu rassurant: “je n’ai pas de doute sur l’engagement” des Américains au sein de l’Otan.- Zelensky “dans une situation difficile” -Au cœur de ce grand raout international, la “probable” rencontre de Donald Trump avec le président ukrainien va focaliser l’attention, quatre mois après l’humiliation subie par Volodymyr Zelensky dans le bureau ovale.Quel message veut-il lui faire passer ? “Je lui dirai +comment ça va?+. Il est dans une situation difficile, il n’aurait jamais dû se trouver là”, a souligné Donald Trump dont les relations avec M. Zelensky sont compliquées.Au Canada, le récent sommet du G7 – le club des grandes démocraties industrialisées – avait été marqué par le départ anticipé du locataire de la Maison Blanche et l’absence de déclaration commune dénonçant l'”agression russe” en Ukraine. Contrairement aux années précédentes quand Joe Biden était à la tête des Etats-Unis.En quittant la Maison Blanche mardi, Donald Trump s’est en outre montré très en colère après la rupture du cessez-le-feu entre l’Iran et Israël.Le secrétaire général de l’Alliance, Mark Rutte, espère néanmoins que la situation au Moyen-Orient ne chamboulera pas complètement la chorégraphie du sommet qu’il a déjà qualifié d'”historique”, grâce aux investissements promis en matière de défense.En dépit des critiques de l’Espagne qui juge “déraisonnable” cette hausse des dépenses militaires.
Première réunion des nouveaux experts en vaccination de RFK Jr
Un groupe consultatif d’experts nommés par le ministre américain de la Santé Robert Kennedy Jr, connu pour ses positions vaccinosceptiques, va réexaminer à partir de mercredi des pratiques vaccinales bien établies, faisant craindre la propagation de positions sans fondement scientifique.Le Comité consultatif sur les pratiques de vaccination (ACIP), est un organe clé qui conseille les CDC, principale agence sanitaire du pays.Le ministre de la Santé avait récemment renvoyé les 17 membres de ce comité consultatif en les accusant de conflits d’intérêts financiers et avait annoncé la nomination de huit nouvelles têtes, dont plusieurs décriées, comme un biochimiste coqueluche des antivax.Ils se réunissent pour la première fois mercredi et doivent notamment débattre des vaccins contenant du thiomersal.- Mercure -Le thiomersal, conservateur composé de mercure utilisé de longue date dans les vaccins, a été retiré en 1999 en réponse aux inquiétudes mais reste présent dans certains vaccins contre la grippe.Son danger n’a pas été démontré à faible dose. Pour autant, lors de cette réunion, Lyn Redwood, infirmière et ancienne patronne de l’organisation Children’s Health Defense, cofondée par RFK Jr, viendra plaider contre son utilisation. Elle attribue l’autisme de son fils aux vaccins, un lien qui n’a jamais été prouvé. “Etude après étude, il a été prouvé que l’éthylmercure (présent dans le thiomersal) contenu dans ces vaccins n’a jamais contribué de manière significative à la grande quantité de mercure à laquelle nous sommes exposés en vivant sur cette planète”, a déclaré à l’AFP Paul Offit, expert en vaccins du Children’s Hospital de Philadelphie.Les CDC, qui supervisent la réunion, défendront que le thiomersal est sûr et n’a pas d’effet sur le développement neurologique.- Epidémie de rougeole -Le comité se penchera également sur les vaccins infantiles contre la rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicelle.Aux Etats-Unis, les parents peuvent choisir un vaccin combiné contre les quatre maladies ou bien deux injections distinctes: une pour les trois premières et une spécifiquement pour la varicelle. Si le vaccin combiné permet d’éviter une piqûre supplémentaire, il comporte un risque légèrement plus élevé de convulsions fébriles, un effet secondaire rare et généralement anodin.Deux injections distinctes sont déjà recommandées pour les nourrissons, laissant les experts perplexes quant à l’intérêt d’en débattre mercredi. Par ailleurs, le comité ne semble pas vouloir examiner les avantages des vaccins contre la rougeole, qui ont pourtant permis d’éviter des millions d’hospitalisations.Les Etats-Unis, qui avaient déclaré avoir éliminé la rougeole en 2000, connaissent actuellement leur pire épidémie depuis des dizaines d’années, avec plus de 1.200 cas et trois décès confirmés.Les discussions autour des vaccins “essentiels contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle, doivent être fondées sur la science et pas l’idéologie”, a déclaré Syra Madad, épidémiologiste aux NYC Health + Hospitals.”ACIP va devenir un exutoire pour la propagande antivaccin et sera de moins en moins pertinent pour la pratique de la médecine”, a averti Amesh Adalja, infectiologue à l’université Johns Hopkins.Néanmoins, les recommandations du comité peuvent avoir de grandes conséquences, notamment concernant les obligations de vaccination dans les écoles et les remboursements par les assurances santé.RFK Jr s’est fait ces dernières années le relais de nombreuses théories du complot sur les vaccins contre le Covid-19 comme sur de prétendus liens entre vaccination et autisme, notamment par le biais de l’organisation Children’s Health Defense. Depuis son arrivée à la tête du ministère de la Santé américain en février, il a amorcé une profonde refonte des autorités sanitaires.
Israel claims victory as US intel says Iran nuclear sites not destroyed
Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu declared a “historic victory” against Iran despite a US intelligence report concluding that American strikes set back Tehran’s nuclear program by just a few months.Iran and Israel agreed a ceasefire on Tuesday ending 12 days of tit-for-tat strikes, after US President Donald Trump joined the conflict with bunker-busting bombs at the weekend that he said destroyed key Iranian nuclear sites.A classified preliminary US intelligence report, however, concluded that American strikes on Iran set back its nuclear program by just a few months.Trump rebuffed that claim on Tuesday, posting on his Truth Social account that “THE NUCLEAR SITES IN IRAN ARE COMPLETELY DESTROYED!”White House Press Secretary Karoline Leavitt had previously confirmed the authenticity of the assessment but said it was “flat-out wrong”.Netanyahu, in an address to the nation after the ceasefire, announced that “we have thwarted Iran’s nuclear project”.”And if anyone in Iran tries to rebuild it, we will act with the same determination, with the same intensity, to foil any attempt,” he said.Israel had said its bombing campaign, which began on June 13, was aimed at preventing Iran from acquiring a nuclear weapon, an ambition Tehran has consistently denied.Israel’s military said that its strikes had set back Iran’s nuclear programme “by years”.After Trump angrily berated both sides for early violations of the truce on Tuesday, Tehran announced it would respect the terms of the deal if Israel did the same, while Israel said it had refrained from further strikes.Iranian President Masoud Pezeshkian said his country was willing to return to negotiations over its nuclear programme, but that his country would continue to “assert its legitimate rights” to the peaceful use of atomic energy.- Leaked intel -US media on Tuesday cited people familiar with the Defense Intelligence Agency findings as saying the American strikes did not fully eliminate Iran’s centrifuges or stockpile of enriched uranium.The strikes sealed off entrances to some facilities without destroying underground buildings, according to the report.White House Press Secretary Leavitt responded on social media: “The leaking of this alleged assessment is a clear attempt to demean President Trump, and discredit the brave fighter pilots who conducted a perfectly executed mission to obliterate Iran’s nuclear program.”While Iran and Israel have been locked in a shadow war for decades, their 12-day conflict was by far the most destructive confrontation between them.Israeli strikes hit nuclear and military targets — killing scientists and senior military figures — as well as residential areas, prompting waves of Iranian missile fire on Israel.The war culminated in US strikes on underground Iranian nuclear sites using bunker-busting bombs — which Israel lacks — followed by an Iranian reprisal targeting the largest US military facility in the Middle East.Trump shrugged off that response as “weak”, thanking Tehran for giving advance notice and announcing the contours of the ceasefire just hours later. – ‘Everyone is tired’ -Some Israelis welcomed the prospect of a truce.”Everyone is tired. We just want to have some peace of mind,” said Tel Aviv resident Tammy Shel. “For us, for the Iranian people, for the Palestinians, for everyone in the region.”In Iran, people remained uncertain whether the peace would hold. Amir, 28, fled from Tehran to the Caspian Sea coast and told AFP by phone, “I really don’t know… about the ceasefire but honestly, I don’t think things will return to normal.”Israeli strikes on Iran killed at least 610 civilians and wounded more than 4,700, according to the health ministry.Iran’s attacks on Israel have killed 28 people, according to official figures and rescuers.The international community reacted with cautious optimism to the truce.Saudi Arabia and the European Union welcomed Trump’s announcement, while Kremlin spokesman Dmitry Peskov said Russia hoped “that this will be a sustainable ceasefire”.But French President Emmanuel Macron warned there was an “increased” risk that Iran would attempt to enrich uranium secretly following the strikes on its nuclear sites.After the truce was announced, Israel’s military chief Eyal Zamir said Israel’s focus would now shift back to Gaza.The Israeli opposition, the Palestinian Authority and the main group representing the families of Israeli hostages all called for a Gaza truce to complement the Iran ceasefire. burs-dcp/mjw/ecl
Israel claims victory as US intel says Iran nuclear sites not destroyed
Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu declared a “historic victory” against Iran despite a US intelligence report concluding that American strikes set back Tehran’s nuclear program by just a few months.Iran and Israel agreed a ceasefire on Tuesday ending 12 days of tit-for-tat strikes, after US President Donald Trump joined the conflict with bunker-busting bombs at the weekend that he said destroyed key Iranian nuclear sites.A classified preliminary US intelligence report, however, concluded that American strikes on Iran set back its nuclear program by just a few months.Trump rebuffed that claim on Tuesday, posting on his Truth Social account that “THE NUCLEAR SITES IN IRAN ARE COMPLETELY DESTROYED!”White House Press Secretary Karoline Leavitt had previously confirmed the authenticity of the assessment but said it was “flat-out wrong”.Netanyahu, in an address to the nation after the ceasefire, announced that “we have thwarted Iran’s nuclear project”.”And if anyone in Iran tries to rebuild it, we will act with the same determination, with the same intensity, to foil any attempt,” he said.Israel had said its bombing campaign, which began on June 13, was aimed at preventing Iran from acquiring a nuclear weapon, an ambition Tehran has consistently denied.Israel’s military said that its strikes had set back Iran’s nuclear programme “by years”.After Trump angrily berated both sides for early violations of the truce on Tuesday, Tehran announced it would respect the terms of the deal if Israel did the same, while Israel said it had refrained from further strikes.Iranian President Masoud Pezeshkian said his country was willing to return to negotiations over its nuclear programme, but that his country would continue to “assert its legitimate rights” to the peaceful use of atomic energy.- Leaked intel -US media on Tuesday cited people familiar with the Defense Intelligence Agency findings as saying the American strikes did not fully eliminate Iran’s centrifuges or stockpile of enriched uranium.The strikes sealed off entrances to some facilities without destroying underground buildings, according to the report.White House Press Secretary Leavitt responded on social media: “The leaking of this alleged assessment is a clear attempt to demean President Trump, and discredit the brave fighter pilots who conducted a perfectly executed mission to obliterate Iran’s nuclear program.”While Iran and Israel have been locked in a shadow war for decades, their 12-day conflict was by far the most destructive confrontation between them.Israeli strikes hit nuclear and military targets — killing scientists and senior military figures — as well as residential areas, prompting waves of Iranian missile fire on Israel.The war culminated in US strikes on underground Iranian nuclear sites using bunker-busting bombs — which Israel lacks — followed by an Iranian reprisal targeting the largest US military facility in the Middle East.Trump shrugged off that response as “weak”, thanking Tehran for giving advance notice and announcing the contours of the ceasefire just hours later. – ‘Everyone is tired’ -Some Israelis welcomed the prospect of a truce.”Everyone is tired. We just want to have some peace of mind,” said Tel Aviv resident Tammy Shel. “For us, for the Iranian people, for the Palestinians, for everyone in the region.”In Iran, people remained uncertain whether the peace would hold. Amir, 28, fled from Tehran to the Caspian Sea coast and told AFP by phone, “I really don’t know… about the ceasefire but honestly, I don’t think things will return to normal.”Israeli strikes on Iran killed at least 610 civilians and wounded more than 4,700, according to the health ministry.Iran’s attacks on Israel have killed 28 people, according to official figures and rescuers.The international community reacted with cautious optimism to the truce.Saudi Arabia and the European Union welcomed Trump’s announcement, while Kremlin spokesman Dmitry Peskov said Russia hoped “that this will be a sustainable ceasefire”.But French President Emmanuel Macron warned there was an “increased” risk that Iran would attempt to enrich uranium secretly following the strikes on its nuclear sites.After the truce was announced, Israel’s military chief Eyal Zamir said Israel’s focus would now shift back to Gaza.The Israeli opposition, the Palestinian Authority and the main group representing the families of Israeli hostages all called for a Gaza truce to complement the Iran ceasefire. burs-dcp/mjw/ecl
US intel says strikes did not destroy Iran nuclear program
A classified preliminary US intelligence report has concluded that American strikes on Iran set back Tehran’s nuclear program by just a few months — rather than destroying it as claimed by President Donald Trump.US media on Tuesday cited people familiar with the Defense Intelligence Agency (DIA) findings as saying the weekend strikes did not fully eliminate Iran’s centrifuges or stockpile of enriched uranium.The aerial bombardments and missile strikes sealed off entrances to some facilities without destroying underground buildings, according to the report.US media coverage of the DIA assessment appeared to anger Trump, who insisted news outlets like CNN and The New York Times were out to “demean” the military strike by saying it only set back Iran’s nuclear program by a few months.”THE NUCLEAR SITES IN IRAN ARE COMPLETELY DESTROYED!” Trump posted in all caps on his Truth Social platform.White House Press Secretary Karoline Leavitt confirmed the authenticity of the DIA assessment but said it was “flat-out wrong and was classified as ‘top secret’ but was still leaked” in an attempt to undermine Trump and discredit the military operation.”Everyone knows what happens when you drop fourteen 30,000 pound bombs perfectly on their targets: total obliteration,” Leavitt posted on X.Trump’s special envoy to the Middle East, Steven Witkoff, appeared on Fox News to trumpet the White House version. “The reporting out there that in some ways suggests that we did not achieve the objective is just completely preposterous,” he said Tuesday. Witkoff repeated the assertion that the nuclear facilities at Natanz, Isfahan and Fordo had been “obliterated.””All three of those had most if not all of the centrifuges damaged or destroyed,” he said. “In a way it will be almost impossible for them to resurrect that program for — in my view and in many other experts’ views who have seen the raw data, it will take a period of years.”US B-2 bombers hit two Iranian nuclear sites with massive GBU-57 bunker-buster bombs over the weekend, while a guided missile submarine struck a third with Tomahawk cruise missiles.Trump called the strikes a “spectacular military success” and said they had “obliterated” the nuclear sites, while Defense Secretary Pete Hegseth said Washington’s forces had “devastated the Iranian nuclear program.”General Dan Caine, the top US military officer, has offered a more cautious tone, saying the strikes caused “extremely severe damage” to the Iranian facilities.Iran’s government said Tuesday it had “taken the necessary measures” to ensure the continuation of its nuclear program.”Plans for restarting (the facilities) have been prepared in advance, and our strategy is to ensure that production and services are not disrupted,” the head of the Atomic Energy Organization of Iran, Mohammad Eslami, said in a statement aired on state television.An adviser to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei meanwhile said his country still had stocks of enriched uranium and that “the game is not over.”Israel launched an unprecedented air campaign targeting Iranian nuclear sites, scientists and top military brass on June 13 in a bid to set back Tehran’s nuclear efforts.Trump had spent weeks pursuing a diplomatic path to replace the nuclear deal with Tehran that he tore up during his first term in 2018, but he ultimately decided to take military action.The US operation was massive, with Caine saying it involved more than 125 US aircraft including stealth bombers, fighters, aerial refueling tankers, a guided missile submarine and intelligence, surveillance and reconnaissance aircraft.
US intel says strikes did not destroy Iran nuclear program
A classified preliminary US intelligence report has concluded that American strikes on Iran set back Tehran’s nuclear program by just a few months — rather than destroying it as claimed by President Donald Trump.US media on Tuesday cited people familiar with the Defense Intelligence Agency (DIA) findings as saying the weekend strikes did not fully eliminate Iran’s centrifuges or stockpile of enriched uranium.The aerial bombardments and missile strikes sealed off entrances to some facilities without destroying underground buildings, according to the report.US media coverage of the DIA assessment appeared to anger Trump, who insisted news outlets like CNN and The New York Times were out to “demean” the military strike by saying it only set back Iran’s nuclear program by a few months.”THE NUCLEAR SITES IN IRAN ARE COMPLETELY DESTROYED!” Trump posted in all caps on his Truth Social platform.White House Press Secretary Karoline Leavitt confirmed the authenticity of the DIA assessment but said it was “flat-out wrong and was classified as ‘top secret’ but was still leaked” in an attempt to undermine Trump and discredit the military operation.”Everyone knows what happens when you drop fourteen 30,000 pound bombs perfectly on their targets: total obliteration,” Leavitt posted on X.Trump’s special envoy to the Middle East, Steven Witkoff, appeared on Fox News to trumpet the White House version. “The reporting out there that in some ways suggests that we did not achieve the objective is just completely preposterous,” he said Tuesday. Witkoff repeated the assertion that the nuclear facilities at Natanz, Isfahan and Fordo had been “obliterated.””All three of those had most if not all of the centrifuges damaged or destroyed,” he said. “In a way it will be almost impossible for them to resurrect that program for — in my view and in many other experts’ views who have seen the raw data, it will take a period of years.”US B-2 bombers hit two Iranian nuclear sites with massive GBU-57 bunker-buster bombs over the weekend, while a guided missile submarine struck a third with Tomahawk cruise missiles.Trump called the strikes a “spectacular military success” and said they had “obliterated” the nuclear sites, while Defense Secretary Pete Hegseth said Washington’s forces had “devastated the Iranian nuclear program.”General Dan Caine, the top US military officer, has offered a more cautious tone, saying the strikes caused “extremely severe damage” to the Iranian facilities.Iran’s government said Tuesday it had “taken the necessary measures” to ensure the continuation of its nuclear program.”Plans for restarting (the facilities) have been prepared in advance, and our strategy is to ensure that production and services are not disrupted,” the head of the Atomic Energy Organization of Iran, Mohammad Eslami, said in a statement aired on state television.An adviser to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei meanwhile said his country still had stocks of enriched uranium and that “the game is not over.”Israel launched an unprecedented air campaign targeting Iranian nuclear sites, scientists and top military brass on June 13 in a bid to set back Tehran’s nuclear efforts.Trump had spent weeks pursuing a diplomatic path to replace the nuclear deal with Tehran that he tore up during his first term in 2018, but he ultimately decided to take military action.The US operation was massive, with Caine saying it involved more than 125 US aircraft including stealth bombers, fighters, aerial refueling tankers, a guided missile submarine and intelligence, surveillance and reconnaissance aircraft.







