La présence d’un pesticide interdit en France sur un site BASF confirmée lors d’une inspection

Un insecticide interdit en France a été retrouvé sur le site du géant allemand de la chimie BASF à Genay, près de Lyon, lors d’une inspection initiée après l’intrusion de militants écologistes dans l’usine, a indiqué mercredi la préfecture du Rhône.”L’inspection proposera très prochainement à la Préfète du Rhône les suites administratives à cette inspection”, ajoutent les services de l’Etat.Le collectif de militants écologistes des “Faucheuses et faucheurs volontaires d’OGM” avait affirmé avoir découvert le 23 juin dans les locaux de BASF “un stock du pesticide Fastac, interdit en France, ainsi que sa substance active, l’alpha-cyperméthrine, interdite dans toute l’Union Européenne”.BASF avait assuré agir “toujours en conformité avec les réglementations européennes et nationales ainsi qu’avec les lois sur l’exportation”, notamment dans son site de Genay.Le ministère de la Transition écologique avait demandé une inspection du site pour vérifier les affirmations des écologistes. Le contrôle a été réalisé le 30 juin par l’inspection des installations classées de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL). “Cette inspection a permis de confirmer la production et la présence de stocks de produit phyto-pharmaceutique +Fastac+ contenant de l’alpha-cyperméthrine, destiné à l’export, ce qui est interdit par la loi EGALIM”, indique la préfecture du Rhône.Selon le ministère, cette loi interdit depuis 2022 “la production, le stockage et la circulation en France” de ce produit. Mais la fabrication ou l’importation de l’alpha-cyperméthrine seule “à des fins non phytosanitaires (par exemple biocides ou produits vétérinaires), reste possible, sous réserve du respect des réglementations applicables”.

A Rome, les fouilles archéologiques débutent dès l’aube pour éviter la canicule

Dans un chantier archéologique du Forum romain écrasé de chaleur, Giulio Varricchio, maçon, consulte son téléphone et surveille le niveau de risque pour la santé des travailleurs.Si le site “Worklimate”, mis en place par le gouvernement, affiche un risque “élevé” sur la capitale italienne, lui et ses collègues pourront quitter le chantier à midi et demi, explique cet ouvrier de 54 ans.Alors qu’une vague de chaleur touche actuellement le sud de l’Europe, quinze régions sur les vingt que compte l’Italie, dont le Latium, celle de Rome, ont imposé l’interruption du travail en extérieur entre 12h30 et 16h00 si les risques pour la santé dépassent un certain seuil, notamment dans les chantiers et les entreprises agricoles.Au total, trois millions de salariés sont potentiellement concernés, d’après le quotidien La Stampa.Mercredi, le site plaçait Rome dans la liste des villes où les chantiers devaient fermer quand le soleil atteint son zénith, colorant de rouge vif une grande partie de la carte de la région.Le chantier où travaille M. Varricchio est destiné à faire réémerger une partie du Forum de la Paix, construit sous l’empereur Vespasien, à environ six mètres de profondeur par rapport à la route adjacente.”Le grand problème c’est l’humidité, on ne respire pas”, explique M. Varricchio, “et en travaillant dans les fouilles archéologiques, en dessous du niveau du sol, c’est encore plus difficile”.Depuis l’entrée en vigueur de l’ordonnance régionale, les journées de travail débutent plus tôt, dès 5h30 du matin, sur ce chantier de fouilles, parsemé de rares points d’ombre improvisés et tout s’arrête à 12H3O, en fonction du niveau de risque.- “Organisme en souffrance” -Attaquer à l’aube n’apporte qu’un répit relatif dans la canicule de ces derniers jours, où dès le matin les températures dépassent les 30°C.Plusieurs grandes villes ont été placées en alerte rouge par les autorités, ce qui veut dire que la chaleur comporte des dangers même pour les individus en bonne santé.Elena Civitelli, archéologue dans ce chantier au pieds du marché de Trajan, ne se souvient pas “avoir autant souffert dès les premières heures du matin” en vingt ans d’expérience.”Dès 06h00, on n’a aucune fraîcheur”, dit-elle à l’AFP et “ici les ouvriers travaillent beaucoup à la main: à la pioche, à la brouette et à la pelle, donc heureusement qu’on termine à 12h30 parce que travailler l’après midi ne serait pas possible”.Autour des ruines, les touristes cherchent l’ombre, entassés au pied des arbres et le long des murs pour échapper au soleil, interpellés par les serveurs des restaurants voisins, qui malgré la chaleur, restent au milieu des trottoirs pour attirer les clients.”Ca te tue. (…) Ce matin déjà à 08h00, je transpirais beaucoup”, explique Emanuele, 38 ans, qui se réveille entre 02h00 et 03h00 du matin pour aller livrer des fruits et des légumes dans les restaurants de la capitale: “Tu sens tout ton organisme en souffrance”.La chaleur tue au sens propre et est cause d’accidents du travail. Lundi, le gérant d’une entreprise de construction est mort vers midi sur un chantier, pris de malaise.Les effets de la canicule se conjuguent à l’insuffisance de mesures pour prendre en compte la sécurité au travail en Italie, où 797 personnes ont perdu la vie des suites d’un accident professionnel en 2024, d’après un décompte officiel.Un ouvrier, qui a préféré rester anonyme, a confié à l’AFP mercredi que l’ordonnance de la région est loin d’être toujours respectée dans les chantiers romains. “Il suffit de marcher dans la ville, et tu les verras toujours travailler.” 

L’Ukraine surprise par l’arrêt de certaines livraisons d’armes américaines

L’Ukraine a appelé mercredi les Etats-Unis à maintenir un soutien militaire “constant” après l’annonce surprise de l’arrêt de livraison de certaines armes à Kiev, un coup dur au moment où la Russie intensifie ses frappes en l’absence d’avancée diplomatique pour régler le conflit.Donald Trump s’est rapproché depuis janvier de son homologue russe Vladimir Poutine, mettant la pression pour obtenir un arrêt des combats, sans toutefois parvenir à des avancées concrètes. Mardi, de façon inattendue, son administration a annoncé avoir cessé de livrer certaines armes à Kiev, officiellement en raison de l’inquiétude quant à la baisse des stocks de munitions américains.”Cette décision a été prise pour mettre les intérêts de l’Amérique en premier”, s’est justifié la Maison Blanche.Les Etats-Unis sont le premier soutien militaire de l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022. Ses armes, munitions et équipements – en plus de son renseignement – ont permis aux forces ukrainiennes de contenir l’armée russe, qui occupe toutefois près de 20% du territoire ukrainien.Le ministère ukrainien de la Défense a réagi en indiquant ne pas avoir été “notifié officiellement” par Washington de sa décision, et il a appelé son allié américain à maintenir un soutien “constant” et “clarifier” au plus vite sa position.Peu avant, la diplomatie ukrainienne avait convoqué dans la matinée le chargé d’affaires américain, John Ginkel, pour lui rappeler que “tout retard ou délai dans le soutien aux capacités de défense de l’Ukraine ne ferait qu’encourager l’agresseur à poursuivre la guerre et la terreur”.- “Livrée à Poutine” -D’après Politico et d’autres médias américains, l’arrêt des livraisons à Kiev concerne notamment les systèmes de défense aérienne Patriot, l’artillerie de précision et les missiles Hellfire.Or, Volodymyr Zelensky appelait justement ces dernières semaines Donald Trump à lui vendre des systèmes Patriot (en plus de ceux déjà fournis) pour pouvoir contrer plus efficacement les attaques russes quotidiennes de missiles et de drones.Il s’en était une nouvelle fois ouvert à son homologue américain lors de leur dernière entrevue en marge du sommet de l’Otan à La Haye, le 25 juin, mais celui-ci s’était montré évasif sur le sujet, estimant que Washington “en a également besoin”.Du côté des forces ukrainiennes, l’annonce américaine a été accueillie avec une certaine appréhension. Face à l’armée russe mieux équipée et plus nombreuse, “nous aurons du mal sans les munitions américaines”, a reconnu une source militaire.Même ton chez les habitants interrogés par l’AFP à Kiev: “C’est bien sûr une déception”, regrette Igor Stambol, un historien de 36 ans.Pour Andriï Novitski, un ouvrier de 53 ans, “on pouvait s’y attendre”, dit-il, avant d’ajouter, dépité: “L’Ukraine est livrée à Poutine”.”Ne pas nous soutenir, c’est se ranger du côté du mal, et ce n’est pas acceptable”, abonde, énervée, Evguénia Prissiajnaïa, chargée de communication.- Le Kremlin satisfait -De son côté, le Kremlin, sans surprise, s’est félicité de cette situation, estimant que cela rapprochait Moscou et Kiev de la fin du conflit, qui a déjà fait plusieurs dizaines de milliers de morts des deux côtés, civils et militaires compris.”Moins il y a d’armes livrées à l’Ukraine, plus proche est la fin de l’opération militaire spéciale” (nom officiel en Russie de l’invasion de l’Ukraine, ndlr), a affirmé le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov. Pour Shashank Joshi, expert à l’Institut RUSI à Londres, la décision américaine rend à l’inverse “de moins en moins probable que la Russie se donne la peine de négocier sérieusement”.Un rapport publié en mai par le think tank du CSIS (Center for Strategic and International Studies) alertait de son côté sur “la capacité”, notamment “à long terme”, de l’Ukraine “à lutter contre la Russie” en cas d’arrêt de l’aide américaine, un soutien que les Européens “ne peuvent remplacer”.Russes et Ukrainiens ont mené le 16 mai puis le 2 juin deux cycles de pourparlers en Turquie, les premiers en face-à-face sur l’issue du conflit depuis le printemps 2022. Ces discussions n’ont pas abouti à une percée majeure, tant les positions restent irréconciliables. Un troisième tour de négociations n’a d’ailleurs toujours pas été annoncé.

L’Ukraine surprise par l’arrêt de certaines livraisons d’armes américaines

L’Ukraine a appelé mercredi les Etats-Unis à maintenir un soutien militaire “constant” après l’annonce surprise de l’arrêt de livraison de certaines armes à Kiev, un coup dur au moment où la Russie intensifie ses frappes en l’absence d’avancée diplomatique pour régler le conflit.Donald Trump s’est rapproché depuis janvier de son homologue russe Vladimir Poutine, mettant la pression pour obtenir un arrêt des combats, sans toutefois parvenir à des avancées concrètes. Mardi, de façon inattendue, son administration a annoncé avoir cessé de livrer certaines armes à Kiev, officiellement en raison de l’inquiétude quant à la baisse des stocks de munitions américains.”Cette décision a été prise pour mettre les intérêts de l’Amérique en premier”, s’est justifié la Maison Blanche.Les Etats-Unis sont le premier soutien militaire de l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022. Ses armes, munitions et équipements – en plus de son renseignement – ont permis aux forces ukrainiennes de contenir l’armée russe, qui occupe toutefois près de 20% du territoire ukrainien.Le ministère ukrainien de la Défense a réagi en indiquant ne pas avoir été “notifié officiellement” par Washington de sa décision, et il a appelé son allié américain à maintenir un soutien “constant” et “clarifier” au plus vite sa position.Peu avant, la diplomatie ukrainienne avait convoqué dans la matinée le chargé d’affaires américain, John Ginkel, pour lui rappeler que “tout retard ou délai dans le soutien aux capacités de défense de l’Ukraine ne ferait qu’encourager l’agresseur à poursuivre la guerre et la terreur”.- “Livrée à Poutine” -D’après Politico et d’autres médias américains, l’arrêt des livraisons à Kiev concerne notamment les systèmes de défense aérienne Patriot, l’artillerie de précision et les missiles Hellfire.Or, Volodymyr Zelensky appelait justement ces dernières semaines Donald Trump à lui vendre des systèmes Patriot (en plus de ceux déjà fournis) pour pouvoir contrer plus efficacement les attaques russes quotidiennes de missiles et de drones.Il s’en était une nouvelle fois ouvert à son homologue américain lors de leur dernière entrevue en marge du sommet de l’Otan à La Haye, le 25 juin, mais celui-ci s’était montré évasif sur le sujet, estimant que Washington “en a également besoin”.Du côté des forces ukrainiennes, l’annonce américaine a été accueillie avec une certaine appréhension. Face à l’armée russe mieux équipée et plus nombreuse, “nous aurons du mal sans les munitions américaines”, a reconnu une source militaire.Même ton chez les habitants interrogés par l’AFP à Kiev: “C’est bien sûr une déception”, regrette Igor Stambol, un historien de 36 ans.Pour Andriï Novitski, un ouvrier de 53 ans, “on pouvait s’y attendre”, dit-il, avant d’ajouter, dépité: “L’Ukraine est livrée à Poutine”.”Ne pas nous soutenir, c’est se ranger du côté du mal, et ce n’est pas acceptable”, abonde, énervée, Evguénia Prissiajnaïa, chargée de communication.- Le Kremlin satisfait -De son côté, le Kremlin, sans surprise, s’est félicité de cette situation, estimant que cela rapprochait Moscou et Kiev de la fin du conflit, qui a déjà fait plusieurs dizaines de milliers de morts des deux côtés, civils et militaires compris.”Moins il y a d’armes livrées à l’Ukraine, plus proche est la fin de l’opération militaire spéciale” (nom officiel en Russie de l’invasion de l’Ukraine, ndlr), a affirmé le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov. Pour Shashank Joshi, expert à l’Institut RUSI à Londres, la décision américaine rend à l’inverse “de moins en moins probable que la Russie se donne la peine de négocier sérieusement”.Un rapport publié en mai par le think tank du CSIS (Center for Strategic and International Studies) alertait de son côté sur “la capacité”, notamment “à long terme”, de l’Ukraine “à lutter contre la Russie” en cas d’arrêt de l’aide américaine, un soutien que les Européens “ne peuvent remplacer”.Russes et Ukrainiens ont mené le 16 mai puis le 2 juin deux cycles de pourparlers en Turquie, les premiers en face-à-face sur l’issue du conflit depuis le printemps 2022. Ces discussions n’ont pas abouti à une percée majeure, tant les positions restent irréconciliables. Un troisième tour de négociations n’a d’ailleurs toujours pas été annoncé.

England captain Stokes makes Jaiswal breakthrough in second Test

England captain Ben Stokes again proved his worth as a Test-match partnership-breaker at Edgbaston on Wednesday by denying India dangerman Yashasvi Jaiswal his second hundred of the series.India were 182-3 at tea on the first day of the second Test after Jaiswal had fallen for 87, with the tourists looking to level the five-match series at 1-1 after last week’s five-wicket loss at Headingley. India captain Shubman Gill and Rishabh Pant, who between them scored three of the team’s five hundreds at Headingley — something no other losing side had achieved in more than 60,000 games of first-class cricket — were 42 and 14 not out respectively. Jaiswal was closing in on a century after another dazzling display of stroke-play when the left-handed opener cut flat-footedly at a short and wide ball from all-rounder Stokes, bowling from around the wicket, only to edge a poor delivery straight to wicketkeeper Jamie Smith.It was a tame end and meant Jaiswal was unable to match his excellent 101 at Headingley — a game England won as they made light of chasing 371 for victory.The 23-year-old’s exit also saw the end of a third wicket partnership of 66 with India captain Shubman Gill that had taken the tourists to 161-3.New batsman Pant, fresh from becoming just the second wicketkeeper in Test history to score hundreds in both innings of a match with 134 and 118 in Leeds, waited a relatively restrained 23 balls until he scored his first boundary Wednesday — a six over midwicket against off-spinner Shoaib Bashir.  Earlier Stokes, as he had done at Headingley, opted to field after winning the toss, with England having achieved their all-time record fourth innings victory chase of 378 at Edgbaston, against India three years ago. KL Rahul, fresh from a second-innings hundred at Headingley, rarely looked comfortable Wednesday as he took 26 balls to score two in an innings that ended when he played on to Chris Woakes, on his Warwickshire home ground.Brydon Carse kept things tight at the other end as India were held to 37-1 off 13 overs in the first hour of play.But there was a release of pressure when he was replaced by Tongue.Jaiswal went to his fifty with consecutive boundaries off Tongue, a hook followed by a rasping cut. It took him a mere 59 balls to reach the landmark, with 40 of his runs coming in fours.But shortly before lunch, Karun Nair (31) was undone by a lifting ball from the admirable Carse that lobbed gently to second slip.The most eye-catching of the three changes made by India saw Jasprit Bumrah rested after it was announced before the series he would only feature in three of the five Tests in order to protect his fitness following a back injury.The third Test at Lord’s starts just four days after the scheduled end of the game in Birmingham. Akash Deep was given the unenviable task of replacing Bumrah, the world’s number one-ranked Test bowler.India have yet to win a Test at Edgbaston following seven defeats and a draw at the Birmingham ground.They are also bidding for just a fourth series win in England following triumphs in 1971, 1986 and 2007.    

La Malaisie sévit contre les importations de déchets plastiques

La Malaisie a annoncé mercredi l’introduction d’une législation stricte visant à réduire les importations massives de déchets plastiques, une mesure supplémentaire pour ce pays en développement d’Asie du sud-est qui s’efforce de réduire sa pollution. Kuala Lumpur est “engagé à favoriser un environnement commercial légitime, responsable et respectueux de l’environnement afin de soutenir (…) des objectifs sociaux-économiques durables”, a affirmé le ministère de l’Investissement, du Commerce et de l’Industrie du pays.  Pour autant, la Malaisie “n’hésitera pas à agir fermement contre tout individu ou entreprise qui tenterait de contourner les contrôles sur les importations de déchets ou de s’engager dans des activités illicites d’importations de déchets”, a prévenu le ministère après l’entrée en vigueur des nouvelles lois mardi. En 2023, le pays a importé plus de 450.000 tonnes métriques de ces déchets – suffisamment pour remplir environ 162 piscines de taille olympique -, selon la plateforme de données en ligne Statista. La Malaisie a déclaré être disposée à délivrer des “certificats d’approbation” pour l’importation légale de déchets plastiques “à condition que les importateurs remplissent toutes les conditions prévues par la législation malaisienne et que les exportateurs appartiennent à ou soient originaires de pays qui ont signé et ratifié la convention de Bâle”.La plupart des déchets plastiques viennent des Etats-Unis, suivis par l’Allemagne et l’Espagne, selon Statista. Mais les Etats-Unis, comme le Timor oriental, Haïti ou le Soudan du Sud, ne font pas partie de la convention de Bâle, un traité des Nations Unies conclu en 1989 qui réglemente les mouvements de déchets dangereux. Depuis 2018, l’Asie du sud-est est inondée de déchets plastiques venant d’économies plus développées telles que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, notamment après que la Chine – qui possédait auparavant une industrie de recyclage massive – a stoppé la plupart des importations de déchets plastiques.De nombreuses entreprises de recyclage chinoises se sont installées en Malaisie, ce qui a entraîné l’acheminement d’énormes quantités de plastique sans autorisation.Dans le cadre d’efforts continus pour lutter contre le déversement de déchets plastiques et électroniques, la police malaisienne a saisi 106 conteneurs de déchets électroniques dangereux l’année dernière et a démantelé un réseau d’importation illégale de déchets.

La Malaisie sévit contre les importations de déchets plastiques

La Malaisie a annoncé mercredi l’introduction d’une législation stricte visant à réduire les importations massives de déchets plastiques, une mesure supplémentaire pour ce pays en développement d’Asie du sud-est qui s’efforce de réduire sa pollution. Kuala Lumpur est “engagé à favoriser un environnement commercial légitime, responsable et respectueux de l’environnement afin de soutenir (…) des objectifs sociaux-économiques durables”, a affirmé le ministère de l’Investissement, du Commerce et de l’Industrie du pays.  Pour autant, la Malaisie “n’hésitera pas à agir fermement contre tout individu ou entreprise qui tenterait de contourner les contrôles sur les importations de déchets ou de s’engager dans des activités illicites d’importations de déchets”, a prévenu le ministère après l’entrée en vigueur des nouvelles lois mardi. En 2023, le pays a importé plus de 450.000 tonnes métriques de ces déchets – suffisamment pour remplir environ 162 piscines de taille olympique -, selon la plateforme de données en ligne Statista. La Malaisie a déclaré être disposée à délivrer des “certificats d’approbation” pour l’importation légale de déchets plastiques “à condition que les importateurs remplissent toutes les conditions prévues par la législation malaisienne et que les exportateurs appartiennent à ou soient originaires de pays qui ont signé et ratifié la convention de Bâle”.La plupart des déchets plastiques viennent des Etats-Unis, suivis par l’Allemagne et l’Espagne, selon Statista. Mais les Etats-Unis, comme le Timor oriental, Haïti ou le Soudan du Sud, ne font pas partie de la convention de Bâle, un traité des Nations Unies conclu en 1989 qui réglemente les mouvements de déchets dangereux. Depuis 2018, l’Asie du sud-est est inondée de déchets plastiques venant d’économies plus développées telles que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, notamment après que la Chine – qui possédait auparavant une industrie de recyclage massive – a stoppé la plupart des importations de déchets plastiques.De nombreuses entreprises de recyclage chinoises se sont installées en Malaisie, ce qui a entraîné l’acheminement d’énormes quantités de plastique sans autorisation.Dans le cadre d’efforts continus pour lutter contre le déversement de déchets plastiques et électroniques, la police malaisienne a saisi 106 conteneurs de déchets électroniques dangereux l’année dernière et a démantelé un réseau d’importation illégale de déchets.

La Malaisie sévit contre les importations de déchets plastiques

La Malaisie a annoncé mercredi l’introduction d’une législation stricte visant à réduire les importations massives de déchets plastiques, une mesure supplémentaire pour ce pays en développement d’Asie du sud-est qui s’efforce de réduire sa pollution. Kuala Lumpur est “engagé à favoriser un environnement commercial légitime, responsable et respectueux de l’environnement afin de soutenir (…) des objectifs sociaux-économiques durables”, a affirmé le ministère de l’Investissement, du Commerce et de l’Industrie du pays.  Pour autant, la Malaisie “n’hésitera pas à agir fermement contre tout individu ou entreprise qui tenterait de contourner les contrôles sur les importations de déchets ou de s’engager dans des activités illicites d’importations de déchets”, a prévenu le ministère après l’entrée en vigueur des nouvelles lois mardi. En 2023, le pays a importé plus de 450.000 tonnes métriques de ces déchets – suffisamment pour remplir environ 162 piscines de taille olympique -, selon la plateforme de données en ligne Statista. La Malaisie a déclaré être disposée à délivrer des “certificats d’approbation” pour l’importation légale de déchets plastiques “à condition que les importateurs remplissent toutes les conditions prévues par la législation malaisienne et que les exportateurs appartiennent à ou soient originaires de pays qui ont signé et ratifié la convention de Bâle”.La plupart des déchets plastiques viennent des Etats-Unis, suivis par l’Allemagne et l’Espagne, selon Statista. Mais les Etats-Unis, comme le Timor oriental, Haïti ou le Soudan du Sud, ne font pas partie de la convention de Bâle, un traité des Nations Unies conclu en 1989 qui réglemente les mouvements de déchets dangereux. Depuis 2018, l’Asie du sud-est est inondée de déchets plastiques venant d’économies plus développées telles que les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, notamment après que la Chine – qui possédait auparavant une industrie de recyclage massive – a stoppé la plupart des importations de déchets plastiques.De nombreuses entreprises de recyclage chinoises se sont installées en Malaisie, ce qui a entraîné l’acheminement d’énormes quantités de plastique sans autorisation.Dans le cadre d’efforts continus pour lutter contre le déversement de déchets plastiques et électroniques, la police malaisienne a saisi 106 conteneurs de déchets électroniques dangereux l’année dernière et a démantelé un réseau d’importation illégale de déchets.

Harcèlement chez Ubisoft: jusqu’à trois ans avec sursis pour trois ex-cadres

Des années à rabaisser, insulter ou sexualiser des collègues sous couvert de ce qui était pour eux “la culture Ubisoft”: trois anciens cadres de la société de jeux vidéos ont été condamnés mercredi à Bobigny à jusqu’à trois ans de prison avec sursis.Figure de proue de l’entreprise avant d’être licencié pour faute grave après la révélation du scandale dans la presse, Thomas François a été condamné à la peine la plus lourde, soit trois ans de prison avec sursis et 30.000 euros d’amende, pour harcèlement moral, sexuel et une tentative d’agression sexuelle.Contraindre une jeune subalterne en jupe à faire le poirier au milieu de l’open space, lancer des “bitch” ou “morue” en guise de salut, jouer à chat-bite ou embrasser des collègues masculins par surprise… Telles étaient des habitudes de travail du vice-président du tout puissant service éditorial.La “culture Ubi” avait été un calvaire pour la poignée de jeunes ayant brisé le silence et porté plainte dans ce dossier qui fait figure d’un Me Too des jeux vidéos. L’ex-numéro 2 d’Ubisoft, Serge Hascoët, a été condamné par la justice à 18 mois de prison avec sursis et à 45.000 euros d’amende pour harcèlement moral et complicité de harcèlement sexuel. Un troisième cadre, Guillaume Patrux, a été condamné à 12 mois de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende.”C’est une très bonne décision aujourd’hui et également pour la suite. Pour toutes les sociétés, cela veut dire que quand on a un management toxique, les managers doivent être condamnés et les employeurs ne peuvent plus laisser passer”, s’est félicitée Me Maude Beckers, avocate de parties civiles.En se constituant parties civiles, un petit groupe solidaire s’est constitué et s’est renforcé au fil des douloureux témoignages et des interrogatoires recueillis par le tribunal correctionnel de Bobigny lors de l’audience du mois dernier.Thomas François, qui avait entre 38 et 46 ans au moment des faits retenus par la justice entre 2012 et 2020, a confessé à la barre avoir “manqué de recul” car il avait eu “à l’époque l’impression d’être dans le respect des gens”.Des propos sexistes, des bizutages dégradants qui se déroulaient à quelques mètres de son bureau vitré, Serge Hascoët a affirmé au tribunal n’en avoir jamais eu connaissance.- “Caprices” -Numéro 2 d’Ubisoft en sa qualité de directeur créatif, il avait démissionné à l’été 2020 dès que les enquêtes du quotidien Libération et du média en ligne Numérama avaient révélé la toxicité de cet univers de travail.Le tribunal a pu constater les difficultés que l’homme, aujourd’hui âgé de 60 ans, pouvait avoir à séparer vie privée et vie professionnelle, assignant ses employées à des tâches personnelles sans lien aucun avec leurs compétences.Aller chercher sa plus jeune fille de six ans à la sortie de l’école ou traverser Paris pour acheter des cacahuètes à coque…  malgré leur fonction d’assistantes de direction, elles ont été contraintes à ces “caprices” comme l’a qualifié le ministère public. “C’est aussi ce qu’on voit dans les films,” s’est défendu Serge Hascoët devant le tribunal dont la présidente, atterrée, a eu à lui signaler que “les films, ça n’est pas la réalité”. Dans son réquisitoire, le procureur avait précisé que les actes de harcèlement moral de M. Patrux avaient été “à une échelle plus réduite que Serge Hascoët et Thomas François, mais particulièrement intense pour son équipe”.Durant le procès, les avocats de la défense n’ont eu de cesse de répéter que leurs clients n’avaient jamais reçu “aucun avertissement disciplinaire, aucun entretien avec les RH”.  Au grand dam de toutes les parties, ni la personne morale Ubisoft, ni son PDG Yves Guillemot ni sa responsable des ressources humaines Marie Derain n’ont fait l’objet de poursuites dans ce dossier.Â