Russes et Ukrainiens vont échanger tous leurs prisonniers jeunes ou blessés

Russes et Ukrainiens ont convenu lundi, à l’issue de nouveaux pourparlers à Istanbul, d’échanger tous leurs prisonniers de guerre de moins de 25 ans ou grièvement blessés, ainsi que des milliers de corps de soldats tués, sans parvenir à s’accorder sur un cessez-le-feu.Cette deuxième session de négociations directes entre Kiev et Moscou intervenait au lendemain d’une attaque ukrainienne de drones d’une ampleur inédite contre l’aviation militaire russe, et l’explosion de deux ponts en Russie, qui ont provoqué des accidents de trains, dont l’un a fait sept morts.Ces discussions sous médiation turque n’ont duré qu’une heure au palais Ciragan d’Istanbul, mais l’Ukraine a proposé une nouvelle rencontre à la Russie “entre le 20 et le 30 juin”, a précisé le négociateur en chef ukrainien, le ministre de la Défense Roustem Oumerov.Résultat des pourparlers: les deux belligérants ont “convenu d’échanger tous les prisonniers de guerre grièvement blessés et gravement malades”, ainsi que “les jeunes soldats âgés de 18 à 25 ans”, a-t-il ajouté.M. Oumerov a aussi indiqué que Moscou et Kiev échangeront “6.000 contre 6.000” corps de soldats tués au combat, ce qui a été confirmé par le négociateur russe Vladimir Medinski, qui a cependant dit ne pas savoir combien de dépouilles détenaient les Ukrainiens.La Russie a en revanche une nouvelle fois rejeté la proposition d’un cessez-le-feu inconditionnel, selon Kiev. Moscou estime qu’une telle initiative permettrait à l’Ukraine de se réarmer grâce aux livraisons d’armes occidentales avant de nouvelles hostilités.M. Medinski a, en revanche, indiqué avoir proposé à l’Ukraine un cessez-le-feu partiel de “2-3 jours” sur certaines portions du front.- “Avoir du répit” -La délégation russe a aussi remis aux Ukrainiens un mémorandum sur “les moyens d’instaurer une paix durable” et “les mesures à prendre pour parvenir à un cessez-le-feu complet”, a-t-il précisé.Enfin, l’Ukraine a indiqué avoir transmis à Moscou une liste de centaines d’enfants ukrainiens qui, selon Kiev, ont été “déportés” par la Russie et dont elle exige le rapatriement.Une première séance de pourparlers en Turquie le 16 mai avait déjà mené à un échange de prisonniers de 1.000 personnes dans chaque camp, sans aboutir à un cessez-le-feu, après plus de trois ans d’invasion russe de l’Ukraine.Près du front dans l’est de l’Ukraine, dans la ville de Dobropillia, les habitants interrogés par l’AFP avaient confié n’avoir aucun espoir que les négociations d’Istanbul aboutissent à la paix.Volodymyr, 53 ans, n’aurait de toute façon nulle part où aller, son village situé près de Tchassiv Iar — une ville au coeur des combats depuis des mois — ayant été “réduit en cendres”.”Nous pensions que tout allait s’arrêter. Et maintenant, il n’y a plus rien à attendre. Nous n’avons plus de maison, plus rien. Nous avons failli être tués par des drones”, dit-il.A Kramatorsk, grande ville régionale, un militaire ukrainien pense aussi que la guerre “va continuer encore et encore”.”Ce serait formidable s’ils pouvaient se mettre d’accord pour arrêter, pour avoir une sorte de répit, afin que nous puissions récupérer nos gars, ceux qui sont morts, et que les gars cessent de mourir”, ajoute ce soldat, sous couvert d’anonymat lui aussi.- Positions inconciliables -Ces pourparlers interviennent au lendemain d’une attaque inédite de drones ukrainiens contre quatre aérodromes militaires russes. Lors de cette opération ingénieuse, les Ukrainiens ont introduit clandestinement des drones explosifs en Russie avant de les lancer, détruisant ou endommageant de nombreux avions, y compris à des milliers de kilomètres du front.Dans certains secteurs du front en revanche, Kiev est à la peine, les troupes de Moscou ayant progressé ces derniers jours, notamment dans la région ukrainienne de Soumy (nord).Les deux parties sont très loin d’un accord, que ce soit une trêve ou un règlement à plus long terme.Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a martelé lundi que Vladimir Poutine ne devait “rien obtenir” de son invasion. Il souhaite également une rencontre directe avec son homologue russe, perspective que le Kremlin a repoussée à plusieurs fois.La Russie insiste de son côté pour régler les “causes profondes” du conflit. Elle exige notamment que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan et lui cède les cinq régions dont elle revendique l’annexion.Ces conditions sont inacceptables pour Kiev, qui veut un retrait pur et simple des troupes russes de son territoire, ainsi que des garanties de sécurité concrètes, appuyées par les Occidentaux, comme la protection de l’Otan ou la présence de troupes occidentales sur le terrain, ce que Moscou exclut.

Russes et Ukrainiens vont échanger tous leurs prisonniers jeunes ou blessés

Russes et Ukrainiens ont convenu lundi, à l’issue de nouveaux pourparlers à Istanbul, d’échanger tous leurs prisonniers de guerre de moins de 25 ans ou grièvement blessés, ainsi que des milliers de corps de soldats tués, sans parvenir à s’accorder sur un cessez-le-feu.Cette deuxième session de négociations directes entre Kiev et Moscou intervenait au lendemain d’une attaque ukrainienne de drones d’une ampleur inédite contre l’aviation militaire russe, et l’explosion de deux ponts en Russie, qui ont provoqué des accidents de trains, dont l’un a fait sept morts.Ces discussions sous médiation turque n’ont duré qu’une heure au palais Ciragan d’Istanbul, mais l’Ukraine a proposé une nouvelle rencontre à la Russie “entre le 20 et le 30 juin”, a précisé le négociateur en chef ukrainien, le ministre de la Défense Roustem Oumerov.Résultat des pourparlers: les deux belligérants ont “convenu d’échanger tous les prisonniers de guerre grièvement blessés et gravement malades”, ainsi que “les jeunes soldats âgés de 18 à 25 ans”, a-t-il ajouté.M. Oumerov a aussi indiqué que Moscou et Kiev échangeront “6.000 contre 6.000” corps de soldats tués au combat, ce qui a été confirmé par le négociateur russe Vladimir Medinski, qui a cependant dit ne pas savoir combien de dépouilles détenaient les Ukrainiens.La Russie a en revanche une nouvelle fois rejeté la proposition d’un cessez-le-feu inconditionnel, selon Kiev. Moscou estime qu’une telle initiative permettrait à l’Ukraine de se réarmer grâce aux livraisons d’armes occidentales avant de nouvelles hostilités.M. Medinski a, en revanche, indiqué avoir proposé à l’Ukraine un cessez-le-feu partiel de “2-3 jours” sur certaines portions du front.- “Avoir du répit” -La délégation russe a aussi remis aux Ukrainiens un mémorandum sur “les moyens d’instaurer une paix durable” et “les mesures à prendre pour parvenir à un cessez-le-feu complet”, a-t-il précisé.Enfin, l’Ukraine a indiqué avoir transmis à Moscou une liste de centaines d’enfants ukrainiens qui, selon Kiev, ont été “déportés” par la Russie et dont elle exige le rapatriement.Une première séance de pourparlers en Turquie le 16 mai avait déjà mené à un échange de prisonniers de 1.000 personnes dans chaque camp, sans aboutir à un cessez-le-feu, après plus de trois ans d’invasion russe de l’Ukraine.Près du front dans l’est de l’Ukraine, dans la ville de Dobropillia, les habitants interrogés par l’AFP avaient confié n’avoir aucun espoir que les négociations d’Istanbul aboutissent à la paix.Volodymyr, 53 ans, n’aurait de toute façon nulle part où aller, son village situé près de Tchassiv Iar — une ville au coeur des combats depuis des mois — ayant été “réduit en cendres”.”Nous pensions que tout allait s’arrêter. Et maintenant, il n’y a plus rien à attendre. Nous n’avons plus de maison, plus rien. Nous avons failli être tués par des drones”, dit-il.A Kramatorsk, grande ville régionale, un militaire ukrainien pense aussi que la guerre “va continuer encore et encore”.”Ce serait formidable s’ils pouvaient se mettre d’accord pour arrêter, pour avoir une sorte de répit, afin que nous puissions récupérer nos gars, ceux qui sont morts, et que les gars cessent de mourir”, ajoute ce soldat, sous couvert d’anonymat lui aussi.- Positions inconciliables -Ces pourparlers interviennent au lendemain d’une attaque inédite de drones ukrainiens contre quatre aérodromes militaires russes. Lors de cette opération ingénieuse, les Ukrainiens ont introduit clandestinement des drones explosifs en Russie avant de les lancer, détruisant ou endommageant de nombreux avions, y compris à des milliers de kilomètres du front.Dans certains secteurs du front en revanche, Kiev est à la peine, les troupes de Moscou ayant progressé ces derniers jours, notamment dans la région ukrainienne de Soumy (nord).Les deux parties sont très loin d’un accord, que ce soit une trêve ou un règlement à plus long terme.Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a martelé lundi que Vladimir Poutine ne devait “rien obtenir” de son invasion. Il souhaite également une rencontre directe avec son homologue russe, perspective que le Kremlin a repoussée à plusieurs fois.La Russie insiste de son côté pour régler les “causes profondes” du conflit. Elle exige notamment que l’Ukraine renonce à rejoindre l’Otan et lui cède les cinq régions dont elle revendique l’annexion.Ces conditions sont inacceptables pour Kiev, qui veut un retrait pur et simple des troupes russes de son territoire, ainsi que des garanties de sécurité concrètes, appuyées par les Occidentaux, comme la protection de l’Otan ou la présence de troupes occidentales sur le terrain, ce que Moscou exclut.

Israeli forces block journalists from Palestinian Oscar winner’s village

Israeli forces on Monday blocked an international media tour in the occupied West Bank, preventing journalists from entering the village of Oscar-winning Palestinian director Basel Adra who decried worsening Israeli violence.Adra’s film “No Other Land” chronicles the forced displacement of Palestinians by Israeli troops and settlers in Masafer Yatta, an area in the southern West Bank that Israel declared a restricted military zone in the 1980s.Journalists from AFP and other international media travelled to Tuwani at the invitation of Adra, who lives in the village, and co-director Yuval Abraham, seeking to draw attention to a spate of house demolitions and violent incidents in recent weeks.At the entrance to Tuwani, the journalists as well as a Palestinian Authority delegation were blocked by Israeli forces, who said they had a warrant to set up a one-day checkpoint.Abraham called the roadblock a “good example” of what he said was Israeli authorities’ involvement in attacks against Palestinians in Masafer Yatta.Adra said the violence was “getting worse and worse”.”Settler violence increased, the demolitions carried out by Israeli soldiers and authorities against our homes and schools and properties is increasing in very crazy and high numbers,” he told AFP.An Israeli officer who refused to give his name told AFP the force was at the entrance to Tuwani to “keep the public order”.”There were violent clashes between settlers, Jews, Arabs, journalists, and to prevent these violent clashes, we decided not to allow passage today,” the officer said.Adra said that last week, settlers had entered the nearby Palestinian hamlet of Khallet al-Dabaa, which was bulldozed by the Israeli army in early May, with the Israelis harassing the residents who remained despite the destruction.To Abraham, blocking the media tour was a “good example of the relationship between settler violence and the state”.”These police officers and soldiers that are here now to prevent the international media, not only do they not come to prevent the settler violence, often they partake in it,” the Israeli co-director told AFP.Israel has occupied the West Bank since 1967, and violence there has soared throughout the Gaza war, which broke out in October 2023.The West Bank is home to about three million Palestinians, but also some 500,000 Israelis living in settlements that are illegal under international law.Since the start of 2025, attacks by Israeli settlers have left at least 220 Palestinians injured, the UN’s humanitarian agency OCHA has said.According to the Palestinian health ministry, Israeli forces or settlers have killed at least 937 Palestinians in the West Bank since the Gaza war began.Attacks by Palestinians and clashes during military raids in the West Bank over the same period have killed 35 Israelis, including soldiers, according to official figures.Abraham said he had been trying to hold on to hope that the film’s success would bring change on the ground.”Unfortunately, the world now knows, but there is no action,” he said.

Greenpeace: la statue de Macron volée chez Grévin puis déposée devant l’ambassade de Russie

La statue en cire d’Emmanuel Macron a été dérobée au musée Grévin lundi par des militants de Greenpeace qui l’ont ensuite déposée devant l’ambassade de Russie en signe de protestation contre les liens économiques de la France avec la Russie.Selon une source policière, deux femmes et un homme sont entrés lundi matin dans le musée parisien, situé dans le IXe arrondissement (centre). Après s’être changés, se faisant passer pour des artisans ou des employés de l’établissement, ils ont réussi à dérober la statue, d’une valeur de 40.000 euros, en la dissimulant sous une couverture et en sortant par une issue de secours.D’après une porte-parole du musée, ils ont détourné l’attention du vigile en posant une question sur l’accès de l’ascenseur aux personnes handicapées pendant que d’autres revêtaient une blouse d’agent d’entretien. “Ils avaient manifestement fait des repérages très précis”, a-t-elle déclaré à l’AFP, ajoutant que les militants avaient rapidement appelé le musée pour leur garantir que la statue serait restituée “indemne”.La statue du président de la République française a ensuite été déposée dans l’après-midi devant l’ambassade de Russie, située dans le XVIe arrondissement (ouest) de la capitale, a constaté une journaliste présente sur les lieux.L’action devant l’ambassade n’a duré que quelques minutes: un drapeau russe a été déployé derrière la statue d’Emmanuel Macron et un militant de l’ONG a brandi une pancarte jaune fluo portant l’inscription “Business is business”. Des membres de Greenpeace ont lancé de faux billets de banque.- “Double jeu” -“Pour nous la France joue un double jeu” et “Emmanuel Macron incarne ce double discours: il soutient l’Ukraine mais encourage les entreprises françaises à continuer à faire commerce avec la Russie”, a déclaré Jean-Francois Julliard, directeur général de Greenpeace France.L’ONG veut protester contre les liens économiques entre la France et la Russie dans les secteurs du gaz, des engrais chimiques et du nucléaire. Greenpeace déplore notamment l’explosion des importations d’engrais russe dans l’UE entre 2021 et 2023 (de plus de 80% selon les fabricants français d’engrais, rassemblés au sein de l’Union des industries de la fertilisation, l’Unifa). L’Union européenne veut taxer les importations d’engrais russes, pour réduire cette dépendance. Les agriculteurs européens, eux, mettent en garde contre une mesure qui ne ferait que renchérir les prix des engrais et réclament d’abord la suppression des droits de douane sur les fertilisants en provenance du reste du monde. “On vise nommément Emmanuel Macron, parce qu’il a une responsabilité toute particulière dans cette situation là”, a ajouté Jean-Francois Julliard “C’est lui qui devrait être le premier dans les discussions européennes” pour mettre fin aux contrats commerciaux entre la Russie et les pays européens.L’effigie en cire de Jacques Chirac avait elle aussi été dérobée au musée Grévin, en décembre 1983, lorsqu’il était maire de Paris, avant d’être retrouvée quelques jours plus tard au zoo de Vincennes. Celle de Georges Marchais, secrétaire national du PCF, avait elle été dérobée par un groupe nationaliste en 1980 et retrouvée au Jardin des plantes à Paris.Enfin, pendant son mandat à l’Elysée (1974-1981), la statue de Valéry Giscard d’Estaing avait été subtilisée par des motards en colère.mca-sm-abe-fmp-sb-jt/abb/gvy

Greenpeace: la statue de Macron volée chez Grévin puis déposée devant l’ambassade de Russie

La statue en cire d’Emmanuel Macron a été dérobée au musée Grévin lundi par des militants de Greenpeace qui l’ont ensuite déposée devant l’ambassade de Russie en signe de protestation contre les liens économiques de la France avec la Russie.Selon une source policière, deux femmes et un homme sont entrés lundi matin dans le musée parisien, situé dans le IXe arrondissement (centre). Après s’être changés, se faisant passer pour des artisans ou des employés de l’établissement, ils ont réussi à dérober la statue, d’une valeur de 40.000 euros, en la dissimulant sous une couverture et en sortant par une issue de secours.D’après une porte-parole du musée, ils ont détourné l’attention du vigile en posant une question sur l’accès de l’ascenseur aux personnes handicapées pendant que d’autres revêtaient une blouse d’agent d’entretien. “Ils avaient manifestement fait des repérages très précis”, a-t-elle déclaré à l’AFP, ajoutant que les militants avaient rapidement appelé le musée pour leur garantir que la statue serait restituée “indemne”.La statue du président de la République française a ensuite été déposée dans l’après-midi devant l’ambassade de Russie, située dans le XVIe arrondissement (ouest) de la capitale, a constaté une journaliste présente sur les lieux.L’action devant l’ambassade n’a duré que quelques minutes: un drapeau russe a été déployé derrière la statue d’Emmanuel Macron et un militant de l’ONG a brandi une pancarte jaune fluo portant l’inscription “Business is business”. Des membres de Greenpeace ont lancé de faux billets de banque.- “Double jeu” -“Pour nous la France joue un double jeu” et “Emmanuel Macron incarne ce double discours: il soutient l’Ukraine mais encourage les entreprises françaises à continuer à faire commerce avec la Russie”, a déclaré Jean-Francois Julliard, directeur général de Greenpeace France.L’ONG veut protester contre les liens économiques entre la France et la Russie dans les secteurs du gaz, des engrais chimiques et du nucléaire. Greenpeace déplore notamment l’explosion des importations d’engrais russe dans l’UE entre 2021 et 2023 (de plus de 80% selon les fabricants français d’engrais, rassemblés au sein de l’Union des industries de la fertilisation, l’Unifa). L’Union européenne veut taxer les importations d’engrais russes, pour réduire cette dépendance. Les agriculteurs européens, eux, mettent en garde contre une mesure qui ne ferait que renchérir les prix des engrais et réclament d’abord la suppression des droits de douane sur les fertilisants en provenance du reste du monde. “On vise nommément Emmanuel Macron, parce qu’il a une responsabilité toute particulière dans cette situation là”, a ajouté Jean-Francois Julliard “C’est lui qui devrait être le premier dans les discussions européennes” pour mettre fin aux contrats commerciaux entre la Russie et les pays européens.L’effigie en cire de Jacques Chirac avait elle aussi été dérobée au musée Grévin, en décembre 1983, lorsqu’il était maire de Paris, avant d’être retrouvée quelques jours plus tard au zoo de Vincennes. Celle de Georges Marchais, secrétaire national du PCF, avait elle été dérobée par un groupe nationaliste en 1980 et retrouvée au Jardin des plantes à Paris.Enfin, pendant son mandat à l’Elysée (1974-1981), la statue de Valéry Giscard d’Estaing avait été subtilisée par des motards en colère.mca-sm-abe-fmp-sb-jt/abb/gvy

Greenpeace: la statue de Macron volée chez Grévin puis déposée devant l’ambassade de Russie

La statue en cire d’Emmanuel Macron a été dérobée au musée Grévin lundi par des militants de Greenpeace qui l’ont ensuite déposée devant l’ambassade de Russie en signe de protestation contre les liens économiques de la France avec la Russie.Selon une source policière, deux femmes et un homme sont entrés lundi matin dans le musée parisien, situé dans le IXe arrondissement (centre). Après s’être changés, se faisant passer pour des artisans ou des employés de l’établissement, ils ont réussi à dérober la statue, d’une valeur de 40.000 euros, en la dissimulant sous une couverture et en sortant par une issue de secours.D’après une porte-parole du musée, ils ont détourné l’attention du vigile en posant une question sur l’accès de l’ascenseur aux personnes handicapées pendant que d’autres revêtaient une blouse d’agent d’entretien. “Ils avaient manifestement fait des repérages très précis”, a-t-elle déclaré à l’AFP, ajoutant que les militants avaient rapidement appelé le musée pour leur garantir que la statue serait restituée “indemne”.La statue du président de la République française a ensuite été déposée dans l’après-midi devant l’ambassade de Russie, située dans le XVIe arrondissement (ouest) de la capitale, a constaté une journaliste présente sur les lieux.L’action devant l’ambassade n’a duré que quelques minutes: un drapeau russe a été déployé derrière la statue d’Emmanuel Macron et un militant de l’ONG a brandi une pancarte jaune fluo portant l’inscription “Business is business”. Des membres de Greenpeace ont lancé de faux billets de banque.- “Double jeu” -“Pour nous la France joue un double jeu” et “Emmanuel Macron incarne ce double discours: il soutient l’Ukraine mais encourage les entreprises françaises à continuer à faire commerce avec la Russie”, a déclaré Jean-Francois Julliard, directeur général de Greenpeace France.L’ONG veut protester contre les liens économiques entre la France et la Russie dans les secteurs du gaz, des engrais chimiques et du nucléaire. Greenpeace déplore notamment l’explosion des importations d’engrais russe dans l’UE entre 2021 et 2023 (de plus de 80% selon les fabricants français d’engrais, rassemblés au sein de l’Union des industries de la fertilisation, l’Unifa). L’Union européenne veut taxer les importations d’engrais russes, pour réduire cette dépendance. Les agriculteurs européens, eux, mettent en garde contre une mesure qui ne ferait que renchérir les prix des engrais et réclament d’abord la suppression des droits de douane sur les fertilisants en provenance du reste du monde. “On vise nommément Emmanuel Macron, parce qu’il a une responsabilité toute particulière dans cette situation là”, a ajouté Jean-Francois Julliard “C’est lui qui devrait être le premier dans les discussions européennes” pour mettre fin aux contrats commerciaux entre la Russie et les pays européens.L’effigie en cire de Jacques Chirac avait elle aussi été dérobée au musée Grévin, en décembre 1983, lorsqu’il était maire de Paris, avant d’être retrouvée quelques jours plus tard au zoo de Vincennes. Celle de Georges Marchais, secrétaire national du PCF, avait elle été dérobée par un groupe nationaliste en 1980 et retrouvée au Jardin des plantes à Paris.Enfin, pendant son mandat à l’Elysée (1974-1981), la statue de Valéry Giscard d’Estaing avait été subtilisée par des motards en colère.mca-sm-abe-fmp-sb-jt/abb/gvy

Deux tiers des Français se disent satisfaits de la qualité des services publics

Un peu plus des deux tiers des usagers se disent satisfaits de la qualité des services publics, avec des disparités selon les âges et les profils sociaux, d’après une étude présentée lundi par le ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli.Parmi les 94% de personnes indiquant avoir eu au moins une interaction avec un service public lors des 12 derniers mois, 69% se disent satisfaits de la qualité des services publics rendus et 20% adoptent plutôt un positionnement neutre: ni satisfaits, ni insatisfaits. Seuls 11% se disent insatisfaits de la qualité du service public, précise l’étude.”Ce baromètre est une preuve d’amour que nous apportons aux services publics, à condition d’en faire un moteur de transformation et d’action”, a commenté M. Marcangeli lors d’un déplacement à Quétigny (Côte-d’Or), près de Dijon, dans une gendarmerie, un service au taux de satisfaction de 78% selon le baromètre.”Une vérité s’impose: les Français aiment leurs services publics. C’est ce que démontre avec force le premier baromètre des services publics”, a-t-il assuré, promettant de le reconduire pour “évaluer chaque service, au moins une fois par an, avec des résultats à la maille nationale et locale”. La proportion d’usagers satisfaits est plus faible parmi les “populations plus vulnérables”, y compris celles déclarant éprouver des difficultés importantes avec l’utilisation d’internet, qui sont tout juste la moitié à se dire satisfaites (50%).C’est à peine mieux pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), qui se déclarent satisfaits à 57%, tandis que 63% des personnes en situation de handicap jugent favorablement leurs services publics, presque autant que les jeunes (18-24 ans et 25-34 ans), satisfaits à 62%.Certains services recueillent des taux de satisfaction très élevés, comme l’école (81%), les hôpitaux (80%) ou encore la gendarmerie nationale (78%) mais moins de la moitié des usagers jugent simples les démarches auprès de France rénov’, le service public chargé de rénovation de l’habitat (42%). Le ministre a reconnu qu'”à peine 63% de nos concitoyens estiment qu’il est simple de réaliser” leur démarches de services publics. “C’est encore trop peu et nous devons faire mieux. Depuis trop longtemps, l’action publique ressemble à une ordonnance du +Malade imaginaire+ : un enchaînement de prescriptions que plus personne ne comprend, mais que tout le monde subit”. “Il y a urgence à réduire le temps nécessaire pour effectuer certaines démarches”, a-t-il estimé.Interrogé en conférence de presse sur les économies budgétaires voulues par le gouvernement, M. Marcangeli a estimé qu’il fallait “faire mieux avec moins”. “La situation financière exige que nous prenions les mesures qui s’imposent mais sans détricoter les services publics”, a-t-il promis.L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de la population adulte (méthode des quotas) de près de 25.000 personnes.

Deux tiers des Français se disent satisfaits de la qualité des services publics

Un peu plus des deux tiers des usagers se disent satisfaits de la qualité des services publics, avec des disparités selon les âges et les profils sociaux, d’après une étude présentée lundi par le ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli.Parmi les 94% de personnes indiquant avoir eu au moins une interaction avec un service public lors des 12 derniers mois, 69% se disent satisfaits de la qualité des services publics rendus et 20% adoptent plutôt un positionnement neutre: ni satisfaits, ni insatisfaits. Seuls 11% se disent insatisfaits de la qualité du service public, précise l’étude.”Ce baromètre est une preuve d’amour que nous apportons aux services publics, à condition d’en faire un moteur de transformation et d’action”, a commenté M. Marcangeli lors d’un déplacement à Quétigny (Côte-d’Or), près de Dijon, dans une gendarmerie, un service au taux de satisfaction de 78% selon le baromètre.”Une vérité s’impose: les Français aiment leurs services publics. C’est ce que démontre avec force le premier baromètre des services publics”, a-t-il assuré, promettant de le reconduire pour “évaluer chaque service, au moins une fois par an, avec des résultats à la maille nationale et locale”. La proportion d’usagers satisfaits est plus faible parmi les “populations plus vulnérables”, y compris celles déclarant éprouver des difficultés importantes avec l’utilisation d’internet, qui sont tout juste la moitié à se dire satisfaites (50%).C’est à peine mieux pour les bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), qui se déclarent satisfaits à 57%, tandis que 63% des personnes en situation de handicap jugent favorablement leurs services publics, presque autant que les jeunes (18-24 ans et 25-34 ans), satisfaits à 62%.Certains services recueillent des taux de satisfaction très élevés, comme l’école (81%), les hôpitaux (80%) ou encore la gendarmerie nationale (78%) mais moins de la moitié des usagers jugent simples les démarches auprès de France rénov’, le service public chargé de rénovation de l’habitat (42%). Le ministre a reconnu qu'”à peine 63% de nos concitoyens estiment qu’il est simple de réaliser” leur démarches de services publics. “C’est encore trop peu et nous devons faire mieux. Depuis trop longtemps, l’action publique ressemble à une ordonnance du +Malade imaginaire+ : un enchaînement de prescriptions que plus personne ne comprend, mais que tout le monde subit”. “Il y a urgence à réduire le temps nécessaire pour effectuer certaines démarches”, a-t-il estimé.Interrogé en conférence de presse sur les économies budgétaires voulues par le gouvernement, M. Marcangeli a estimé qu’il fallait “faire mieux avec moins”. “La situation financière exige que nous prenions les mesures qui s’imposent mais sans détricoter les services publics”, a-t-il promis.L’étude a été réalisée auprès d’un échantillon représentatif de la population adulte (méthode des quotas) de près de 25.000 personnes.

Le Sénat face au défi de freiner l’essor de la “fast fashion”

Après avoir longtemps traîné au Parlement, une proposition de loi pour freiner la “fast fashion” est examinée lundi au Sénat, qui entend légiférer contre cette mode “éphémère” ou “jetable” expédiée à prix cassés depuis la Chine, avec le géant Shein dans le viseur.Peu coûteux, de piètre qualité, faciles à commander, souvent très polluants et constamment renouvelés, ces vêtements qui saturent le marché et concurrencent les acteurs historiques de l’industrie textile verront-ils leur afflux en France bientôt régulé ?C’est tout l’objet du texte examiné dans la soirée à la chambre haute. Portée par la députée Horizons Anne-Cécile Violland, la proposition de loi pour “réduire l’impact environnemental de l’industrie textile” a pris la poussière pendant plus d’un an sur le bureau du Sénat, après son adoption en mars 2024 à l’Assemblée nationale. Elle sera soumise à un vote solennel des sénateurs le mardi 10 juin.Le phénomène inquiète. Entre 2010 et 2023, les vêtements mis sur le marché en France sont passés de 2,3 milliards à 3,2 milliards; plus de 48 vêtements par habitant sont mis sur le marché chaque année en France et 35 sont jetés chaque seconde dans le pays, selon l’Ademe, l’agence de l’environnement.”Ces géants de la mode ultra éphémère envahissent le marché sans aucun contrôle. Il faut établir des règles, les frapper le mieux possible et le plus fort possible”, martèle pour l’AFP Sylvie Valente Le Hir, sénatrice Les Républicains chargée de rapporter le texte au Sénat.Dénonçant elle aussi une “invasion”, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a rappelé lors d’un déplacement lundi dans le Rhône que le secteur textile était “le plus polluant au monde”, notamment en émission de carbone.Face à cette “vague irrésistible” de produits “qui ne durent pas”, la ministre a salué une “loi très courageuse”, la “première en ce sens” en Europe mais qui ne pourra pas “tout résoudre”. – Viser “l’ultra” éphémère -Parmi les mesures phares, l’établissement d’une définition de la “fast fashion”, avec des critères basés sur les volumes fabriqués, la vitesse de renouvellement des collections ou encore la limitation de la “durée de vie” des produits et la “faible incitation” à les réparer.Les entreprises visées auraient ensuite des obligations, comme celle de sensibiliser les consommateurs à “l’impact environnemental” de leurs vêtements. La proposition de loi prévoit également des sanctions renforcées pour ces plateformes à travers un système revu de “bonus-malus” tenant compte des “coûts environnementaux” d’une production excessive.Sur ce dispositif, une divergence semble apparaître entre l’Assemblée nationale et le Sénat. Les députés souhaitent lier ces pénalités à “l’affichage environnemental” des produits, une méthode récente de notation. Mais le Sénat, en accord avec le gouvernement, a supprimé cette référence en commission, préférant des critères liés à la “durabilité” et aux “pratiques commerciales” des plateformes. Cette nouvelle rédaction entend viser davantage la mode “ultra express” des géants asiatiques, en premier lieu Shein, tout en préservant des entreprises européennes ou françaises qui auraient pu être concernées par le texte de l’Assemblée, comme Kiabi, Zara ou H&M. “Nous souhaitons vraiment préserver ces enseignes qui nous restent, qui sont des enseignes accessibles pour l’ensemble des Français, et qui sont surtout disponibles sur nos territoires”, assume Mme Valente Le Hir.- Publicité et lobbying -Ce recentrage du texte inquiète la coalition Stop Fast Fashion, qui rassemble 14 associations environnementales et des droits humains dont Emmaüs ou France Nature Environnement. Pour elles, l’initiative pourrait “ne devenir qu’une coquille vide, sans portée dissuasive”. Les discussions dans l’hémicycle tourneront également autour de l’interdiction de la publicité pour les entreprises de la “fast fashion”. La majorité sénatoriale, une alliance droite-centristes, s’y est opposée au motif qu’elle briderait la “liberté d’entreprendre” et serait fragile constitutionnellement. Elle a donc opté pour limiter l’interdiction aux seuls influenceurs. Mais le gouvernement est favorable à l’interdiction totale et tentera de la réintroduire, soutenu par la gauche. En toile de fond de ces débats sensibles, plusieurs parlementaires ont relevé le “lobbying” intense de certaines firmes et notamment de Shein, regrettant notamment le recrutement par cette entreprise de l’ancien ministre Christophe Castaner pour l’accompagner dans sa démarche de responsabilité sociétale (RSE) au sein d’un comité consultatif.”Cela fausse la donne et accrédite la thèse selon laquelle il suffirait d’avoir un ancien ministre de l’Intérieur pour influencer les parlementaires. C’est mal connaître le Sénat”, a balayé le sénateur LR Didier Mandelli lundi.

Le Sénat face au défi de freiner l’essor de la “fast fashion”

Après avoir longtemps traîné au Parlement, une proposition de loi pour freiner la “fast fashion” est examinée lundi au Sénat, qui entend légiférer contre cette mode “éphémère” ou “jetable” expédiée à prix cassés depuis la Chine, avec le géant Shein dans le viseur.Peu coûteux, de piètre qualité, faciles à commander, souvent très polluants et constamment renouvelés, ces vêtements qui saturent le marché et concurrencent les acteurs historiques de l’industrie textile verront-ils leur afflux en France bientôt régulé ?C’est tout l’objet du texte examiné dans la soirée à la chambre haute. Portée par la députée Horizons Anne-Cécile Violland, la proposition de loi pour “réduire l’impact environnemental de l’industrie textile” a pris la poussière pendant plus d’un an sur le bureau du Sénat, après son adoption en mars 2024 à l’Assemblée nationale. Elle sera soumise à un vote solennel des sénateurs le mardi 10 juin.Le phénomène inquiète. Entre 2010 et 2023, les vêtements mis sur le marché en France sont passés de 2,3 milliards à 3,2 milliards; plus de 48 vêtements par habitant sont mis sur le marché chaque année en France et 35 sont jetés chaque seconde dans le pays, selon l’Ademe, l’agence de l’environnement.”Ces géants de la mode ultra éphémère envahissent le marché sans aucun contrôle. Il faut établir des règles, les frapper le mieux possible et le plus fort possible”, martèle pour l’AFP Sylvie Valente Le Hir, sénatrice Les Républicains chargée de rapporter le texte au Sénat.Dénonçant elle aussi une “invasion”, la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a rappelé lors d’un déplacement lundi dans le Rhône que le secteur textile était “le plus polluant au monde”, notamment en émission de carbone.Face à cette “vague irrésistible” de produits “qui ne durent pas”, la ministre a salué une “loi très courageuse”, la “première en ce sens” en Europe mais qui ne pourra pas “tout résoudre”. – Viser “l’ultra” éphémère -Parmi les mesures phares, l’établissement d’une définition de la “fast fashion”, avec des critères basés sur les volumes fabriqués, la vitesse de renouvellement des collections ou encore la limitation de la “durée de vie” des produits et la “faible incitation” à les réparer.Les entreprises visées auraient ensuite des obligations, comme celle de sensibiliser les consommateurs à “l’impact environnemental” de leurs vêtements. La proposition de loi prévoit également des sanctions renforcées pour ces plateformes à travers un système revu de “bonus-malus” tenant compte des “coûts environnementaux” d’une production excessive.Sur ce dispositif, une divergence semble apparaître entre l’Assemblée nationale et le Sénat. Les députés souhaitent lier ces pénalités à “l’affichage environnemental” des produits, une méthode récente de notation. Mais le Sénat, en accord avec le gouvernement, a supprimé cette référence en commission, préférant des critères liés à la “durabilité” et aux “pratiques commerciales” des plateformes. Cette nouvelle rédaction entend viser davantage la mode “ultra express” des géants asiatiques, en premier lieu Shein, tout en préservant des entreprises européennes ou françaises qui auraient pu être concernées par le texte de l’Assemblée, comme Kiabi, Zara ou H&M. “Nous souhaitons vraiment préserver ces enseignes qui nous restent, qui sont des enseignes accessibles pour l’ensemble des Français, et qui sont surtout disponibles sur nos territoires”, assume Mme Valente Le Hir.- Publicité et lobbying -Ce recentrage du texte inquiète la coalition Stop Fast Fashion, qui rassemble 14 associations environnementales et des droits humains dont Emmaüs ou France Nature Environnement. Pour elles, l’initiative pourrait “ne devenir qu’une coquille vide, sans portée dissuasive”. Les discussions dans l’hémicycle tourneront également autour de l’interdiction de la publicité pour les entreprises de la “fast fashion”. La majorité sénatoriale, une alliance droite-centristes, s’y est opposée au motif qu’elle briderait la “liberté d’entreprendre” et serait fragile constitutionnellement. Elle a donc opté pour limiter l’interdiction aux seuls influenceurs. Mais le gouvernement est favorable à l’interdiction totale et tentera de la réintroduire, soutenu par la gauche. En toile de fond de ces débats sensibles, plusieurs parlementaires ont relevé le “lobbying” intense de certaines firmes et notamment de Shein, regrettant notamment le recrutement par cette entreprise de l’ancien ministre Christophe Castaner pour l’accompagner dans sa démarche de responsabilité sociétale (RSE) au sein d’un comité consultatif.”Cela fausse la donne et accrédite la thèse selon laquelle il suffirait d’avoir un ancien ministre de l’Intérieur pour influencer les parlementaires. C’est mal connaître le Sénat”, a balayé le sénateur LR Didier Mandelli lundi.