Nouvelle nuit d’attaques aériennes massives en Ukraine et en Russie

L’Ukraine comme la Russie ont fait état mardi matin de frappes aériennes “massives” de l’ennemi sur leurs territoires, avec au moins trois morts dans la région russe de Rostov et au moins six côté ukrainien, où le secteur énergétique et la capitale Kiev ont encore une fois été visés.Ces nouvelles attaques aux missiles et aux drones interviennent alors que la Russie, qui a menacé d’intensifier les bombardements si Kiev n’acceptait pas le plan du président américain Donald Trump pour mettre fin au conflit, a rejeté lundi une contre-proposition européenne à ce projet considéré comme largement favorable à ses intérêts. Les pays de la “Coalition des volontaires” soutenant l’Ukraine doivent tenir mardi une nouvelle réunion en visio-conférence.En Russie, au moins trois personnes sont mortes et huit ont été blessées lors d’une attaque ukrainienne contre la ville portuaire de Taganrog et le district voisin de Neklinovsky, au bord de la mer d’Azov, dans la région de Rostov, a annoncé sur Telegram le gouverneur régional Iouri Slioussar.Les autorités de la région russe de Krasnodar, sur la mer Noire, ont également fait état d’une attaque aérienne ukrainienne d’ampleur contre plusieurs villes.”Cette nuit, le territoire de Krasnodar a subi une des attaques du régime de Kiev les plus soutenues et les plus massives. Six habitants de la région ont été blessés, et au moins 20 logements dans cinq municipalités ont été endommagés”, a écrit le gouverneur régional Veniamine Kondratiev sur Telegram.Le ministère russe de la Défense a affirmé que 249 drones ukrainiens avaient été abattus dans la nuit au-dessus du pays, un des chiffres les plus élevés depuis le début du conflit.En Ukraine, des frappes russes sur Kiev ont fait au moins six morts, selon les autorités. “Quatre personnes ont été tuées et au moins trois blessées” dans le quartier Sviatochynsky (ouest), a indiqué le chef de l’administration militaire de Kiev Timour Tkatchenko. Plus tôt, les secouristes avaient déjà fait état de deux habitants tués dans un immeuble résidentiel dans le quartier Dniprovsky (est). Le ministère de l’Energie a de son côté fait état d'”une attaque massive combinée de l’ennemi contre les infrastructures énergétiques”.A l’approche de l’hiver, la Russie attaque systématiquement les centrales et stations électriques de l’Ukraine depuis le lancement de son invasion en février 2022, provoquant d’incessantes coupures de courant. Cette année, les frappes se sont encore intensifiées et visent aussi les sites gaziers.L’Ukraine vise de son côté régulièrement des dépôts et raffineries de pétrole et d’autres installations en Russie.- Eau et électricité perturbées -Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a indiqué que la distribution de l’eau et de l’énergie était perturbée dans la capitale.Cette nouvelle nuit d’affrontements survient après que la Russie a rejeté lundi des propositions européennes pour amender le plan Trump sur l’Ukraine.”Nous avons appris l’existence d’un plan européen qui, à première vue, n’est pas du tout constructif et ne nous convient pas”, a déclaré le conseiller diplomatique du président russe Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, selon l’agence officielle Tass.Des discussions entre Ukrainiens, Américains et Européens avaient été convoquées dimanche dans l’urgence à Genève sur la base du plan présenté par le président américain, bien accueilli par Moscou, qui comprend notamment la cession de territoires ukrainiens et s’apparente à une capitulation de Kiev.Au cours de ces pourparlers, les Etats-Unis ont fait pression sur l’Ukraine pour qu’elle accepte leurs propositions, a déclaré à l’AFP un haut responsable informé des discussions. La porte-parole de la Maison Blanche a toutefois qualifié de “complètement fallacieuse” l’idée selon laquelle Donald Trump et son gouvernement favoriseraient la Russie.Les pays de la “Coalition des volontaires”, qui réunit les alliés de l’Ukraine, doivent reprendre mardi leurs discussions sur le plan américain. “On sait que s’il n’y a pas des éléments de la dissuasion” dans un plan de paix pour l’Ukraine, “les Russes reviendront et trahiront leur promesse”, a estimé samedi le président français Emmanuel Macron en annonçant cette réunion.Si le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué lundi des avancées, il a estimé qu’il fallait “beaucoup plus” pour parvenir à une “paix réelle” avec la Russie et mettre fin au conflit le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. 

Ligue des champions: Bruno Guimaraes, l’as de “coeur” de Newcastle

Le “coeur” de Newcastle, c’est lui: l’infatigable et très populaire milieu de terrain brésilien Bruno Guimaraes porte le brassard, les valeurs et les espoirs des Magpies, attendus mardi (21h00) à Marseille en Ligue des champions.L’ancien Lyonnais de 28 ans n’a pas encore sa statue devant St James’ Park, comme la légende Alan Shearer, mais le peuple Geordie (surnom des habitants de Newcastle) lui voue déjà un quasi-culte.”Il est fondamentalement comme les supporters: passionné, amoureux du football, amoureux du club”, résume Lee Ryder, suiveur de Newcastle pour le journal local The Chronicle. “C’est le coeur de l’équipe” (“heartbeat “en version originale), au premier degré.A son arrivée en janvier 2022, pourtant, “comme le football français ne passe pas beaucoup à la télé ici au Royaume-Uni, c’était un peu une inconnue pour nous”, prolonge-t-il auprès de l’AFP. “Mais il a vite montré aux fans de quoi il était capable, en marquant dès sa première titularisation, contre Southampton, d’une talonnade en volée spectaculaire”.- Guardiola l’adore -Le fonds souverain saoudien PIF, nouveau propriétaire, a eu le nez creux au moment de recruter le milieu de l’OL (2020-2022), une de ses premières prises de guerre, contre 50 millions d’euros, bonus compris.Le Brésilien a participé au maintien des Magpies la première saison, ramené le club en Ligue des champions en 2023 après vingt ans d’absence, et surtout soulevé comme capitaine la Coupe de la Ligue, leur premier trophée domestique en soixante-dix ans, en mars après une finale magnifique contre Liverpool à Wembley.”Quand il était à Lyon, déjà, on a commencé à réaliser qu’il était un joueur spécial. Newcastle a fait une incroyable acquisition, c’est une idole là-bas”, a déclaré vendredi l’entraîneur de Manchester City, Pep Guardiola, un “grand fan” du milieu.La masterclass livrée par Guimaraes contre les Citizens (2-1), le lendemain, n’a pu que conforter l’avis de l’Espagnol.Celui qui porte le N.39, en hommage au numéro du taxi que conduisait son père, a participé activement aux deux buts. Sur le premier, notamment, il échappe au pressing de deux adversaires, fait un une-deux avec Harvey Barnes, se rapproche de la surface et parvient, malgré le coup d’épaule d’un adversaire, à servir le buteur en tombant.- “Jouer comme un Geordie” -L’ancien milieu anglais Jamie Redknapp l’a trouvé “extraordinaire”, dans la construction du jeu et sa capacité à “éteindre les incendies” défensivement. Plus généralement, a assuré le consultant sur Sky News, “c’est l’un des meilleurs milieux de terrain au monde, car il sait absolument tout faire et il donne absolument tout sur le terrain”.”C’est un formidable leader et une personne très positive”, l’a aussi encensé son entraîneur, Eddie Howe, après la victoire.Le technicien a confié le brassard en 2024 à l’international auriverde, qu’il décrit souvent comme un “Geordie d’adoption”, et il ne l’a jamais regretté.”Bruno”, comme l’appelle le peuple des tribunes, est une boule d’énergie et d’émotions qui colle à l’image de ce club ancestral, fier et bagarreur. Il célèbre ses tacles comme des buts et les larmes lui montent aux yeux en cas de défaite.”Quand j’enfile le maillot, j’essaie toujours de jouer comme un Geordie, tout donner pour aider le club, la ville”, disait-il en conférence de presse, mi-septembre, à la veille du match perdu 2-1 contre Barcelone en Ligue des champions.Le natif de Rio de Janeiro l’avoue, son histoire d’amour avec le nord industriel de l’Angleterre était difficilement imaginable à son arrivée. “Les choses ont été encore meilleures que ce à quoi je m’attendais”, a-t-il dit, avec cette anecdote savoureuse: “je n’aurais pas pensé aller au restaurant sans jamais avoir à payer l’addition!”.

Ligue des champions: Mason Greenwood, sous les yeux de l’Angleterre

Marseille-Newcastle, match spécial pour Mason Greenwood: pour la première fois depuis son arrivée, l’ailier de l’OM, en grande forme, affronte une équipe de son pays, où il est persona non grata depuis les accusations de violences conjugales ayant entraîné son départ de Manchester United.Il y a deux autres Anglais à l’OM, Angel Gomes et CJ Egan-Riley, mais même si le premier nommé était sur l’estrade, les journalistes britanniques présents lundi matin en conférence de presse au Vélodrome ne se sont intéressés qu’à Greenwood.L’histoire est connue. Annoncé comme l’un des plus grands talents du foot anglais, international à 19 ans, Greenwood a été accusé en janvier 2022 de violences conjugales et de tentative de viol. Des charges qui ont depuis été abandonnées.Suspendu par son club, où il jouait depuis l’âge de six ans, Greenwood a finalement quitté MU et l’Angleterre en août 2023 après un an et demi sans jouer, avant de rebondir à Getafe puis à l’OM, où il brille depuis 16 mois (33 buts et neuf passes décisives en 52 matchs).A Marseille, Greenwood semble épanoui et vit discrètement, entouré d’un père omniprésent et de la jeune femme qui l’avait accusé et avec laquelle il vient d’avoir un deuxième enfant.- “Quelqu’un de différent” -Au plan sportif, il a donc retrouvé le très haut niveau mais l’Angleterre ne semble pas lui avoir rouvert ses portes. “Il n’est pas dans nos plans pour notre équipe”, a ainsi assuré en septembre Thomas Tuchel, l’entraîneur allemand de la sélection aux Trois Lions.A Marseille aussi, l’arrivée de Greenwood a été un sujet. Avant la signature du joueur, le maire de la ville, Benoît Payan, avait ainsi parlé d’un “comportement inqualifiable, inacceptable” et avait estimé que sa venue serait “une faute majeure”.Régulièrement interrogé sur le sujet, l’entraîneur marseillais Roberto De Zerbi a de son côté toujours présenté son attaquant comme “une bonne personne” et l’a répété lundi.”Je n’entre pas dans les vies privées. Je sais juste que Mason est un bon garçon. Il a payé de manière forte ce qui est arrivé et il a trouvé ici l’environnement qu’il lui fallait”, a déclaré De Zerbi.”Il a un caractère un peu fermé, discret, introverti. Je connais bien sa famille et ce sont de bonnes personnes. Je regrette ce qui est arrivé dans sa vie, parce que je connais quelqu’un de différent de ce qui est décrit, notamment en Angleterre”, a ajouté le technicien lombard.- Joueur complet -Lui aussi questionné sur le thème d’un possible retour du N.10 marseillais en sélection ou en Angleterre, Angel Gomes, formé à Manchester United avec Greenwood, est encore moins entré dans le vif du sujet.”Je ne parle pas de ça avec lui. On parle de Call of Duty, de Fifa ou de foot, mais pas de ses objectifs. Notre relation n’est pas celle là. C’est un équipier et un ami, je le connais depuis que j’ai six ans. C’est un gars sympa et il s’amuse sur le terrain, c’est super de le voir comme ça”, a-t-il résumé.Quand Greenwood s’amuse sur le terrain, cela donne ce que l’on voit depuis le début de saison: un attaquant à la vision du jeu précise, toujours décisif et imprévisible pour les défenseurs, incapables de prévoir s’il va partir sur son pied gauche ou sur son pied droit. Lui qui frappe tous ses penaltys du droit a d’ailleurs avoué vendredi au diffuseur Ligue 1 + qu’il était… gaucher.Mais en plus de ses qualités de toujours, le nonchalant Anglais est aussi de plus en plus impliqué dans le travail défensif.”Greenwood progresse. On ne peut pas toujours avoir la même intensité pendant 90 minutes. C’est à nous de l’accompagner mais surtout à lui de vouloir faire cet effort”, a expliqué De Zerbi vendredi à ce sujet.”Ne lui dites pas trop, ne l’écrivez pas trop, mais je crois surtout qu’il est vraiment en train de devenir un joueur complet”, a ajouté le coach marseillais.

Ligue des champions: pour l’OM, Newcastle vaut cher

A l’aise en championnat mais à la traîne en Ligue des champions, l’OM n’a plus beaucoup de cartes à abattre sur la scène européenne et a besoin d’une victoire mardi contre Newcastle, un match qui convoque les souvenirs de Didier Drogba et de l’épopée de 2004.”Maintenant, on doit prendre des points en Ligue des champions. On est un peu dans l’urgence, on ne va pas se mentir”, a lâché dans un sourire Pierre-Emerick Aubameyang dès vendredi soir et une victoire joliment emballée à Nice (5-1).En Ligue 1, l’OM est dans son élément, avec trois victoires d’affilée, la meilleure attaque et une solide deuxième place avec vue directe sur le leader parisien.Les choses sont plus compliquées en Ligue des champions, où Marseille a souvent été bon mais rarement récompensé. Les points perdus contre le Sporting Lisbonne (2-1) et l’Atalanta Bergame (1-0) risquent ainsi de manquer car l’OM se retrouve, avec trois points seulement, du mauvais côté de la ligne de flottaison, 25e et premier éliminé virtuel.”On a pris trop peu de points lors des quatre premiers matches. On méritait un peu plus. On a mal joué contre l’Atalanta, mais trois points en quatre matches, c’est peu pour ce qu’on a fait. Mais on peut prendre des points partout sur les quatre prochains”, a estimé l’entraîneur marseillais Roberto De Zerbi lundi.Avant d’aller deux fois en Belgique affronter l’Union Saint-Gilloise et le Club Bruges et d’accueillir Liverpool, l’OM commence donc mardi par la réception de Newcastle, une affiche qui a beaucoup fait pour la légende marseillaise de Didier Drogba.En 2004, lors d’une des plus grandes soirées européennes de l’histoire du club, l’Ivoirien avait envoyé l’OM en finale de la Coupe de l’UEFA d’un doublé et d’un dribble derrière la jambe d’appui entré dans la mythologie locale.- La forme de Greenwood -Mardi, comme il y a 21 ans, le Stade Vélodrome sera plein à craquer, avec notamment 3000 supporters des “Magpies”, réputés plutôt placides. Et le public marseillais sait qu’une victoire n’est pas loin d’être indispensable, même si José Mourinho, grand expert de la Ligue des champions, estime qu'”entre neuf et 11 points” pourraient suffire cette saison pour atteindre les barrages.”Je n’ai pas l’expérience de Mourinho pour faire ce genre de calculs mais je sais qu’on va devoir gagner quelques matches. Un ne suffira pas”, a reconnu De Zerbi.”On joue chaque match comme une finale. Celui-là sera dur mais on a besoin de points”, a de son côté jugé Angel Gomes. “On se prépare pour gagner et il y aura d’autres matches après. On ne sait pas ce qui peut se passer, on reste optimistes”, a ajouté le milieu de terrain anglais.L’affaire ne sera pas simple, tout de même, contre une formation très solide, bâtie autour d’un milieu de terrain Joelinton-Sandro Tonali-Bruno Guimaraes “du plus haut niveau mondial”, selon les mots de De Zerbi.Avec Newcastle, l’OM va se retrouver face à un adversaire au parcours inversé, irrégulier voire décevant en Premier League (14e après 12 journées), mais très performant en Ligue des champions avec une courte défaite initiale contre Barcelone puis trois victoires sans but encaissé.Capable de battre Manchester City samedi à domicile, Newcastle est en revanche moins performant à l’extérieur, avec un seul succès toutes compétitions confondues cette saison, sur la pelouse de l’Union Saint-Gilloise en Ligue des champions.La statistique offre à l’OM une raison d’y croire. La forme de Mason Greenwood, encore irrésistible vendredi contre Nice, en est une autre. Depuis son arrivée à l’OM, l’Anglais a déjà inscrit 33 buts, soit un de plus que… Didier Drogba.

Ligue des champions: Marseille au pied du mur, Paris SG à la relance

Marseille doit réagir mardi contre Newcastle pour préserver son avenir en Ligue des champions, et le Paris Saint-Germain veut se relancer mercredi contre Tottenham après sa première défaite de la saison contre le Bayern, lors de la 5e journée de la phase de ligue.En difficulté en Ligue 1, Monaco espère enchaîner une deuxième victoire contre un adversaire à sa portée, le débutant chypriote de Pafos FC, mercredi, lors d’une journée marquée par le grand choc entre les deux premiers du classement, Arsenal-Bayern Munich.Mémoire heureuse. Les deux vainqueurs français de la C1 retrouvent des adversaires qui leur laissent de bons souvenirs.Ceux de l’OM ont plus de vingt ans, une demi-finale retour de Coupe de l’UEFA remportée contre les Magpies (2-0) dans un Vélodrome incandescent avec un doublé mythique de Didier Drogba.Les Olympiens peuvent invoquer les mânes de cette campagne 2004 pour revenir dans la course à la qualification après trois défaites et une seule victoire en quatre journées. Pour l’heure, l’équipe de Roberto De Zerbi (25e) est juste en dessous de la barre de qualification (la 24e place).Attention toutefois à Newcastle (6e), qui revient en forme en Premier League après un début de saison raté, à l’image de sa victoire samedi contre Manchester City (2-1) avec un doublé de Harvey Barnes. En C1, le club anglais reste sur trois succès.- Une chance pour Monaco -Le bon souvenir anglais du PSG est bien plus récent: la Super Coupe d’Europe remportée contre Tottenham (2-2, 4 t.a.b. à 3) en août.Contrairement à l’OM, Paris (5e) fait la course dans le peloton de tête mais la défaite à domicile contre le Bayern Munich (2-1) a fait tâche et les champions d’Europe ont besoin d’un succès pour rester dans la course aux huit premières places, qui qualifient directement pour les 8e de finale.Les Spurs (10e) sont à la peine en Premier League, étourdis par leur grand rival Arsenal (4-1), dimanche, leur deuxième défaite de novembre contre un grand rival londonien après celle contre Chelsea (1-0).Monaco bénéficie d’un programme plus clément. Après sa première victoire européenne de la saison près du cercle polaire à Bodoe Glimt (1-0), l’ASM se rend chez un autre bizuth de la C1, Pafos.Le club de la Principauté est revenu dans les clous (19e) mais il traverse une crise sportive en L1, où il reste sur trois défaites consécutives et même deux 4-1, à domicile contre Lens et à Rennes. Et le PSG débarque à Louis II samedi…Les hommes de l’entraîneur belge Sébastien Pocognoli ne doivent pas sous-estimer Pafos, qui les suit au classement (20e) et vient de s’offrir la première victoire de son histoire en C1 contre Villarreal (1-0).- Choc Arsenal-Bayern -Au-delà des clubs français, le clou de la soirée reste Arsenal-Bayern, entre les deux rouleaux compresseurs qui règnent sur leur compétition nationale et l’Europe.Les Gunners n’ont perdu qu’un seule fois cette saison, fin août contre Liverpool (1-0), et le Rekordmeister n’a concédé qu’un seul nul de toute la saison. Les hommes en forme s’appellent Eberechi Eze côté Arsenal, auteur d’un triplé contre les Spurs, et Michael Olise côté munichois, qui a signé un doublé et trois passes décisives contre Fribourg (6-2).D’autres affiches alléchantes opposent Chelsea à Barcelone et l’Atlético Madrid à l’Inter Milan.Blues contre Blaugranas à Stamford Bridge, le duel réveille chaque fois le souvenir de l’arbitrage calamiteux du Norvégien Tom Henning Ovrebo de la demi-finale retour de 2009 (1-1, 0-0 à l’aller).Atlético-Inter oppose deux équipes réputées pour leur défense de fer, mais celle des Colchoneros a perdu un peu de sa superbe cette saison: les hommes de Diego Simeone ont encaissé neuf buts en C1 et 11 en Liga, et l’Inter, qui retrouve son international français Marcus Thuram après six semaines sur le flanc, un seul.Enfin, le Real Madrid de Kylian Mbappé est attendu dans l’ambiance électrique du Pirée par l’Olympiakos, et deux clubs de légende en crise s’affrontent, à savoir l’Ajax et le Benfica, toujours bloqués à zéro points aux deux dernières places de la ligue.

Ligue des champions: Marseille au pied du mur, Paris SG à la relance

Marseille doit réagir mardi contre Newcastle pour préserver son avenir en Ligue des champions, et le Paris Saint-Germain veut se relancer mercredi contre Tottenham après sa première défaite de la saison contre le Bayern, lors de la 5e journée de la phase de ligue.En difficulté en Ligue 1, Monaco espère enchaîner une deuxième victoire contre un adversaire à sa portée, le débutant chypriote de Pafos FC, mercredi, lors d’une journée marquée par le grand choc entre les deux premiers du classement, Arsenal-Bayern Munich.Mémoire heureuse. Les deux vainqueurs français de la C1 retrouvent des adversaires qui leur laissent de bons souvenirs.Ceux de l’OM ont plus de vingt ans, une demi-finale retour de Coupe de l’UEFA remportée contre les Magpies (2-0) dans un Vélodrome incandescent avec un doublé mythique de Didier Drogba.Les Olympiens peuvent invoquer les mânes de cette campagne 2004 pour revenir dans la course à la qualification après trois défaites et une seule victoire en quatre journées. Pour l’heure, l’équipe de Roberto De Zerbi (25e) est juste en dessous de la barre de qualification (la 24e place).Attention toutefois à Newcastle (6e), qui revient en forme en Premier League après un début de saison raté, à l’image de sa victoire samedi contre Manchester City (2-1) avec un doublé de Harvey Barnes. En C1, le club anglais reste sur trois succès.- Une chance pour Monaco -Le bon souvenir anglais du PSG est bien plus récent: la Super Coupe d’Europe remportée contre Tottenham (2-2, 4 t.a.b. à 3) en août.Contrairement à l’OM, Paris (5e) fait la course dans le peloton de tête mais la défaite à domicile contre le Bayern Munich (2-1) a fait tâche et les champions d’Europe ont besoin d’un succès pour rester dans la course aux huit premières places, qui qualifient directement pour les 8e de finale.Les Spurs (10e) sont à la peine en Premier League, étourdis par leur grand rival Arsenal (4-1), dimanche, leur deuxième défaite de novembre contre un grand rival londonien après celle contre Chelsea (1-0).Monaco bénéficie d’un programme plus clément. Après sa première victoire européenne de la saison près du cercle polaire à Bodoe Glimt (1-0), l’ASM se rend chez un autre bizuth de la C1, Pafos.Le club de la Principauté est revenu dans les clous (19e) mais il traverse une crise sportive en L1, où il reste sur trois défaites consécutives et même deux 4-1, à domicile contre Lens et à Rennes. Et le PSG débarque à Louis II samedi…Les hommes de l’entraîneur belge Sébastien Pocognoli ne doivent pas sous-estimer Pafos, qui les suit au classement (20e) et vient de s’offrir la première victoire de son histoire en C1 contre Villarreal (1-0).- Choc Arsenal-Bayern -Au-delà des clubs français, le clou de la soirée reste Arsenal-Bayern, entre les deux rouleaux compresseurs qui règnent sur leur compétition nationale et l’Europe.Les Gunners n’ont perdu qu’un seule fois cette saison, fin août contre Liverpool (1-0), et le Rekordmeister n’a concédé qu’un seul nul de toute la saison. Les hommes en forme s’appellent Eberechi Eze côté Arsenal, auteur d’un triplé contre les Spurs, et Michael Olise côté munichois, qui a signé un doublé et trois passes décisives contre Fribourg (6-2).D’autres affiches alléchantes opposent Chelsea à Barcelone et l’Atlético Madrid à l’Inter Milan.Blues contre Blaugranas à Stamford Bridge, le duel réveille chaque fois le souvenir de l’arbitrage calamiteux du Norvégien Tom Henning Ovrebo de la demi-finale retour de 2009 (1-1, 0-0 à l’aller).Atlético-Inter oppose deux équipes réputées pour leur défense de fer, mais celle des Colchoneros a perdu un peu de sa superbe cette saison: les hommes de Diego Simeone ont encaissé neuf buts en C1 et 11 en Liga, et l’Inter, qui retrouve son international français Marcus Thuram après six semaines sur le flanc, un seul.Enfin, le Real Madrid de Kylian Mbappé est attendu dans l’ambiance électrique du Pirée par l’Olympiakos, et deux clubs de légende en crise s’affrontent, à savoir l’Ajax et le Benfica, toujours bloqués à zéro points aux deux dernières places de la ligue.