Dati commémore les 30 ans de la BnF, “gardienne de notre mémoire commune”
L’histoire de la Bibliothèque nationale de France (BnF) “démontre que la France, ça sera jamais fini”, a lancé dimanche à Paris Rachida Dati, ministre de la Culture, en commémorant les 30 ans du site François-Mitterrand, inauguré jour pour jour en 1995, a constaté une journaliste de l’AFP.”L”histoire de la Bibliothèque nationale de France c’est d’abord l’histoire d’une institution gardienne de notre mémoire commune, de notre patrimoine commun”, a déclaré la ministre devant un parterre d’invités dont plusieurs anciens ministres.”Cette histoire démontre que la France, ça sera jamais fini, bien au contraire et contrairement à tout ce que peuvent dire certains, y compris les oiseaux de mauvais augure”, a-t-elle ajouté, face aux critiques contre la politique gouvernementale et de l’Elysée sur le plan intérieur comme sur la scène internationale.Point d’orgue des grands travaux architecturaux réalisés sous la présidence de François Mitterrand, le site de la BnF qui porte le nom de l’ancien président socialiste et longe les bords de Seine, est constitué de quatre immenses tours de 80 mètres de hauteur se faisant face, sous forme de livres ouverts.Au coeur de cet espace de 200.000 m2, un vaste jardin, inspiré “de la forêt de Fontainebleau” et une immense esplanade, a rappelé son concepteur, l’architecte Dominique Perrault.”Institution unique au monde par la richesse et la diversité de ses collections”, le site François-Mitterrand de la BnF, abrite 14 millions de documents (sur les 40 millions conservés par la BnF dans son ensemble). Il a accueilli 23 millions de visiteurs depuis son ouverture en 1995. PLusieurs défis l’attendent, a-t-elle souligné, dont la réalisation de son futur pôle de conservation à Amiens et sa “transition énergétique” dans un bâtiment dont l’entretien “s’apparente à celui d’un site industriel”.Le futur pôle d’Amiens, qui abritera aussi le conservatoire national de la presse, vise à désengorger les réserves qui arrivent à “saturation”, selon la ministre. Ses travaux doivent débuter en 2026 pour une ouverture en 2029.Outre le site François-Mitterrand, la BnF gère d’autres sites majeurs dont celui de Richelieu, au coeur de Paris. Elle a numérisé des millions de documents accessibles aujourd’hui sur sa bibliothèque en ligne Gallica.
Gaza: Netanyahu appelle le Hamas à déposer les armes, propose l’exil à ses dirigeants
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé dimanche le Hamas à déposer les armes, assurant que ses dirigeants pourraient alors quitter Gaza, au moment où Israël poursuit ses bombardements meurtriers sur le territoire palestinien.Des frappes aériennes sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, ont tué au moins 17 personnes, “pour la plupart des enfants et des femmes”, selon l’hôpital Nasser.Une des frappes a visé une maison et une tente abritant des personnes déplacées dans le sud de la bande de Gaza, faisant huit morts, dont cinq enfants, au premier jour de l’Aïd al-Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du mois de jeûne de ramadan, selon Mahmoud Bassal, porte-parole du service de secours de Gaza. Une trêve fragile, entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre, s’est effondrée le 18 mars lorsque Israël a repris ses bombardements aériens et son offensive terrestre dans le territoire palestinien.Le Hamas et Israël ont tous deux indiqué samedi avoir reçu une nouvelle proposition de trêve de la part des médiateurs, visant à rétablir le cessez-le-feu à Gaza, où la guerre avait été déclenchée par l’attaque sans précédent du 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël.- La pression “fonctionne” -“En ce qui concerne le Hamas à Gaza, la pression militaire fonctionne (…) Nous pouvons voir des brèches commencer à apparaître” dans le cadre des négociations, a dit M. Netanyahu au début d’une réunion de son cabinet. “Le Hamas doit déposer les armes. Ses dirigeants seront (alors) autorisés à partir”, a-t-il ajouté.  Les médiateurs, Egypte, Qatar et Etats-Unis poursuivent leurs efforts pour rétablir le cessez-le-feu et obtenir la libération des otages israéliens toujours retenus à Gaza.Un haut responsable du Hamas, Khalil al-Haya, a indiqué samedi que le mouvement islamiste avait approuvé une nouvelle proposition de cessez-le-feu présentée par les médiateurs et a exhorté Israël à la soutenir. Il a affirmé toutefois que “les armes de résistance” étaient “une ligne rouge”.Le bureau du Premier ministre israélien a confirmé la réception de la proposition et a souligné qu’Israël avait soumis une contre-proposition en réponse, sans autre précision sur les détails de la médiation.En Israël, l’armée a indiqué avoir activé les sirènes d’alerte antiaériennes dans plusieurs régions du pays après le tir d’un missile depuis le Yémen, puis a annoncé l’avoir intercepté “avant de pénétrer en territoire israélien”.Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont revendiqué plus tard le lancement d’un “missile balistique” vers l’aéroport Ben Gourion.Rapidement après le début de la guerre à Gaza, les rebelles yéménites, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont mené des dizaines d’attaques de missiles contre Israël et, en mer Rouge – zone essentielle pour le commerce mondial – contre des navires auxquels ils reprochent des liens divers avec Israël.Ces attaques avaient cessé avec l’entrée en vigueur de la trêve, avant que les Houthis ne les reprennent lorsque le cessez-le-feu a volé en éclats.- Netanyahu attendu en Hongrie -A Gaza, la situation humanitaire est particulièrement dramatique depuis qu’Israël a fermé le 2 mars les points de passage pour l’aide humanitaire, espérant faire plier le Hamas pour qu’il rende les otages toujours entre ses mains. La quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du petit territoire côtier ont été déplacés.Visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des soupçons de crimes de guerre et contre l’humanité à Gaza, émis l’année dernière, M. Netanyahu doit se rendre en Hongrie le 2 avril, a annoncé dimanche son bureau.Au cours de sa visite, M. Netanyahu devrait s’entretenir avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban et d’autres hauts responsables hongrois avant de retourner en Israël le 6 avril.La guerre à Gaza a entraîné la mort de 1.218 personnes, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Au cours de l’attaque, des mouvements armés palestiniens ont également enlevé 251 personnes, dont 58 sont toujours retenues à Gaza, parmi lesquelles 34 sont décédées selon l’armée.La campagne militaire d’Israël contre le mouvement islamiste palestinien a tué au moins 50.277 personnes à Gaza, dont la majorité sont des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les données sont jugées fiables par l’ONU.Â
Gaza: Netanyahu appelle le Hamas à déposer les armes, propose l’exil à ses dirigeants
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a appelé dimanche le Hamas à déposer les armes, assurant que ses dirigeants pourraient alors quitter Gaza, au moment où Israël poursuit ses bombardements meurtriers sur le territoire palestinien.Des frappes aériennes sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, ont tué au moins 17 personnes, “pour la plupart des enfants et des femmes”, selon l’hôpital Nasser.Une des frappes a visé une maison et une tente abritant des personnes déplacées dans le sud de la bande de Gaza, faisant huit morts, dont cinq enfants, au premier jour de l’Aïd al-Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du mois de jeûne de ramadan, selon Mahmoud Bassal, porte-parole du service de secours de Gaza. Une trêve fragile, entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre, s’est effondrée le 18 mars lorsque Israël a repris ses bombardements aériens et son offensive terrestre dans le territoire palestinien.Le Hamas et Israël ont tous deux indiqué samedi avoir reçu une nouvelle proposition de trêve de la part des médiateurs, visant à rétablir le cessez-le-feu à Gaza, où la guerre avait été déclenchée par l’attaque sans précédent du 7 octobre 2023 du Hamas contre Israël.- La pression “fonctionne” -“En ce qui concerne le Hamas à Gaza, la pression militaire fonctionne (…) Nous pouvons voir des brèches commencer à apparaître” dans le cadre des négociations, a dit M. Netanyahu au début d’une réunion de son cabinet. “Le Hamas doit déposer les armes. Ses dirigeants seront (alors) autorisés à partir”, a-t-il ajouté.  Les médiateurs, Egypte, Qatar et Etats-Unis poursuivent leurs efforts pour rétablir le cessez-le-feu et obtenir la libération des otages israéliens toujours retenus à Gaza.Un haut responsable du Hamas, Khalil al-Haya, a indiqué samedi que le mouvement islamiste avait approuvé une nouvelle proposition de cessez-le-feu présentée par les médiateurs et a exhorté Israël à la soutenir. Il a affirmé toutefois que “les armes de résistance” étaient “une ligne rouge”.Le bureau du Premier ministre israélien a confirmé la réception de la proposition et a souligné qu’Israël avait soumis une contre-proposition en réponse, sans autre précision sur les détails de la médiation.En Israël, l’armée a indiqué avoir activé les sirènes d’alerte antiaériennes dans plusieurs régions du pays après le tir d’un missile depuis le Yémen, puis a annoncé l’avoir intercepté “avant de pénétrer en territoire israélien”.Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont revendiqué plus tard le lancement d’un “missile balistique” vers l’aéroport Ben Gourion.Rapidement après le début de la guerre à Gaza, les rebelles yéménites, affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont mené des dizaines d’attaques de missiles contre Israël et, en mer Rouge – zone essentielle pour le commerce mondial – contre des navires auxquels ils reprochent des liens divers avec Israël.Ces attaques avaient cessé avec l’entrée en vigueur de la trêve, avant que les Houthis ne les reprennent lorsque le cessez-le-feu a volé en éclats.- Netanyahu attendu en Hongrie -A Gaza, la situation humanitaire est particulièrement dramatique depuis qu’Israël a fermé le 2 mars les points de passage pour l’aide humanitaire, espérant faire plier le Hamas pour qu’il rende les otages toujours entre ses mains. La quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du petit territoire côtier ont été déplacés.Visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des soupçons de crimes de guerre et contre l’humanité à Gaza, émis l’année dernière, M. Netanyahu doit se rendre en Hongrie le 2 avril, a annoncé dimanche son bureau.Au cours de sa visite, M. Netanyahu devrait s’entretenir avec le Premier ministre hongrois Viktor Orban et d’autres hauts responsables hongrois avant de retourner en Israël le 6 avril.La guerre à Gaza a entraîné la mort de 1.218 personnes, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Au cours de l’attaque, des mouvements armés palestiniens ont également enlevé 251 personnes, dont 58 sont toujours retenues à Gaza, parmi lesquelles 34 sont décédées selon l’armée.La campagne militaire d’Israël contre le mouvement islamiste palestinien a tué au moins 50.277 personnes à Gaza, dont la majorité sont des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les données sont jugées fiables par l’ONU.Â
Chacarra claims Indian Open for first DP World Tour win
Spain’s Eugenio Chacarra overcame a rocky start to clinch the Hero Indian Open by two strokes on Sunday for his maiden DP World Tour title.Chacarra, 25, came into the final round as overnight leader but slipped after carding a double bogey on the first and a bogey at the third round at the DLF Golf and Country Club near New Delhi.But a burst of birdies at the sixth, ninth, 11th, 12th and 14th holes saw bounce back to open up a four-shot lead.Chacarra finished on four under par, two shots clear of Japan’s Keita Nakajima, who won the title last year, in second place. Joost Luiten of the Netherlands was another stroke back in third.”Man it was a tough day,” Chacarra said after the win. “We knew it was going to be a long day, going be a lot of pressure and I didn’t have the start that I really wanted.”Chacarra survived a late scare on the 17th hole when he found himself near the long grass after his second shot but escaped with a bogey.He closed his round with a par for a comfortable win in the end as he raised his hands to a cheering crowd.Chacarra was playing on a tournament invitation this week.”It means everything, I stayed patient,” he said. “I know when I play my best, I’m one of the best players in the world. I already proved that a million times.””I surround myself with good guys, have a good team. They trust me. My family probably didn’t sleep tonight. It’s just awesome. It is going to need to sink in, but really proud and I’m just, just happy.”Italy’s Andrea Pavan made Sunday a memorable day with a hole-in-one at the par-three 12th from 189 yards.
Sudan paramilitary chief admits withdrawal from capitalSun, 30 Mar 2025 12:56:32 GMT
The head of the Sudanese paramilitary Rapid Support Forces admitted in a speech to fighters on Sunday that the group had withdrawn from the capital Khartoum which rival army forces have retaken.The comment from RSF commander Mohamed Hamdan Daglo came three days after the group said there would be “no retreat and no surrender” and …
Sudan paramilitary chief admits withdrawal from capitalSun, 30 Mar 2025 12:56:32 GMT Read More »
Sudan paramilitary chief admits withdrawal from capital
The head of the Sudanese paramilitary Rapid Support Forces admitted in a speech to fighters on Sunday that the group had withdrawn from the capital Khartoum which rival army forces have retaken.The comment from RSF commander Mohamed Hamdan Daglo came three days after the group said there would be “no retreat and no surrender” and that its forces had “repositioned”, despite the army’s declaration on Thursday that “the last pockets” of the RSF had been eliminated from Khartoum after nearly two years of war. “I confirm to you that we have indeed left Khartoum, but… we will return with even stronger determination,” Daglo said in the speech posted on social media.The war has created what the United Nations describes as the world’s worst hunger and displacement crises. More than 12 million people have been uprooted, tens of thousands killed, and a UN-backed assessment declared famine in parts of the country.”All those who think that there are negotiations or agreements in process with this diabolical movement are mistaken,” Daglo said, in reference to the army.”We have neither agreement nor discussion with them — only the language of arms.”Army chief Abdel Fattah al-Burhan on Saturday also vowed not to back down, after a decisive blitz in which the army reclaimed the presidential palace, the war-damaged airport and other key sites in the city centre where buildings are burned and bullet-scarred.”We will neither forgive, nor compromise, nor negotiate,” Burhan said, adding that victory would only be complete when “the last rebel has been eradicated from the last corner of Sudan”.Despite the military’s reclaiming of Khartoum, Africa’s third-largest country remains essentially divided in two by the war. The army holds sway in the east and north while the RSF controls most of the vast Darfur region in the west, where it is rooted, and parts of the south.Pope Francis, recovering from a life-threatening bout of pneumonia, on Sunday issued written prayers and urged new negotiations as soon as possible in Sudan.- Appeal for new talks -Early in the war the United States and Saudi Arabia conducted mediation but multiple ceasefires collapsed.US Secretary of State Marco Rubio on Thursday said Washington hoped to do more diplomatically to end the war.Rubio said he was “engaged” on Sudan and had discussed the war with international players including Kenyan President William Ruto and Ethiopian Prime Minister Abiy Ahmed.Rubio’s predecessor Antony Blinken tried extensively to broker an end to the war but ultimately voiced disappointment at the failure to do so.The United States has imposed sanctions on both sides. It accused the army of attacks on civilians and said the RSF had “committed genocide” in Darfur.Following a year and a half of defeats to the RSF, the army late last year began pushing through central Sudan to Khartoum.Analysts have blamed the RSF’s losses on strategic blunders, internal rifts and dwindling supplies.On Thursday night, however, witnesses in the Blue Nile state capital Damazin reported that both its airport and the nearby Roseires Dam came under drone attack by the paramilitaries and their allies for the first time in the war.The army later said it had shot down the RSF drones.Almost 500 kilometres (310 miles) to the northwest in El-Obeid city, a medical source on Sunday told AFP that an RSF strike killed a child and wounded eight other people.It is the latest such attack reported by medical sources since the military in February said it had broken an RSF siege of the North Kordofan state capital.In a January report, a United Nations panel of experts tasked with monitoring an arms embargo on Darfur found “credible” accusations that the United Arab Emirates was funnelling “military support” to the RSF through neighbouring Chad.Abu Dhabi has denied the allegations.
A Gaza, la fête l’Aïd el-Fitr se transforme en jour de deuil
A Gaza, l’Aïd-el-Fitr “est devenu un jour d’adieux et de funérailles” sous les bombes israéliennes, déplore Nahla Abou Matar, une mère de famille, au premier jour de cette fête marquant la fin du mois de jeûne musulman du ramadan. “Au lieu de nous réveiller au son des takbirs (formule prononcée avant les prières, NDLR), nous nous sommes réveillés au bruit des frappes aériennes et des explosions”, décrit depuis Khan Younès (sud) cette femme de 28 ans, originaire du nord du territoire palestinien et déplacée par les combats, comme la plupart des Gazaouis. A l’aube, des milliers de personnes se sont rassemblées pour prier à travers toute la bande de Gaza, ravagée par la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sans précédent du Hamas dans le sud israélien. Certains ont déroulé leur tapis de prière dans les rues, au milieu des décombres, ou dans des mosquées, aux murs effondrés. D’autres se prosternent en bordure des tentes qui parsèment le territoire pour abriter les déplacés, dans des conditions humanitaires rendues encore plus difficiles par le blocage israélien depuis le 2 mars de l’entrée de l’aide internationale. “Guide-nous sur le droit chemin, le chemin de ceux qui ont reçu Ta grâce, non de ceux qui ont encouru Ta colère, ni des égarés”: les voix qui s’unissent dans les prières sont couvertes par des tirs d’artillerie, ou l’incessant  bourdonnement des drones militaires israéliens.”L’Aïd, qui était autrefois un jour de retrouvailles et de visites familiales, est devenu un jour d’adieux et de funérailles”, regrette Mme Abou Matar. “Les mosquées où nous priions ont été réduites à des piles de décombres par les bombardements, et les lieux où nous nous rassemblions sont jonchés de ruines et de cadavres”.Dans la morgue de l’hôpital Nasser de la ville, Mohamed al-Qadi pleure devant des sacs mortuaires de plastique blanc.  Selon les secours, huit habitants d’une maison et d’une tente, dont cinq enfants, ont été tués dans la nuit par une frappe israélienne. Mohamed al-Qadi dit avoir perdu sa soeur et son neveu dans ce bombardement. “Le monde entier profite de l’Aïd pendant que nous envoyons nos fils et nos enfants à la morgue. Combien de temps cette situation va-t-elle durer?”, interpelle-t-il les journalistes.- “Plus de joie” -A Nuseirat (centre), des familles se fraient un chemin entre les tombes et les herbes hautes d’un cimetière pour venir prier sur les sépultures de leurs proches. Ce dimanche, des regards fatigués se posent sur des stèles parfois couvertes de plusieurs noms récemment écrits à la hâte, au marqueur. La campagne militaire d’Israël contre le mouvement islamiste palestinien a tué au moins 50.277 personnes à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les données sont jugées fiables par l’ONU. L’attaque du Hamas du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennesAu nord du territoire, dans le quartier d’al-Rimal, à l’ouest de la ville de Gaza, Samir Dibb, 10 ans, respire la tristesse, assis devant la tente de sa famille, déplacée une fois de plus depuis la rupture par Israël, le 18 mars, de la fragile trêve entrée en vigueur deux mois auparavant. “La guerre m’a volé ce que j’avais de plus précieux, elle m’a volé ma mère, qui a été martyrisée le 2 janvier 2024, dit-il, “depuis cette date, je n’éprouve plus de joie”.”Ma mère m’achetait de nouveaux vêtements et des bonbons pour l’Aïd, et j’allais avec elle à la prière”, se souvient-il. Plusieurs parents ont affirmé aux correspondants de l’AFP ne pas pouvoir, cette année, offrir ces cadeaux traditionnels à leurs enfants. “Les gens ont peur de se rendre visite, car un missile peut tomber à tout moment et tous nous tuer”, constate un autre habitant de la ville, Ezzedine Moussa, 29 ans.
Turquie: l’opposition veut maintenir l’unité au lendemain de son méga-rassemblement
L’opposition turque cherche à poursuivre sa mobilisation au lendemain du rassemblement de centaines de milliers de personnes à Istanbul pour protester contre l’incarcération du maire, Ekrem Imamoglu.La Turquie marque néanmoins une pause dimanche dans la contestation en cours depuis le 19 mars pour célébrer le premier jour des fêtes de l’Aïd El Fitr, qui marquent la fin du ramadan.A cette occasion, Ekrem Imamoglu a appelé à l’unité depuis la prison de Silivri, dans l’ouest de la métropole, où il a été incarcéré le 23 mars.”Ceux qui pensent que nous ne pourrons pas célébrer cette fête se trompent lourdement parce que nous trouverons certainement un moyen d’être ensemble! Nous réussirons à être unis pour cette fête”, a-t-il assuré dans un message posté sur X par ses avocats.Les autorités turques ont par ailleurs confirmé la détention du journaliste suédois Joakim Medin, arrêté jeudi dès sa descente d’avion, pour “appartenance à une organisation terroriste armée et insulte au président”. Charges “absurdes” selon son journal, Dagens ETC, qui les nie catégoriquement.L’arrestation du maire pour corruption, puis son incarcération ont déclenché un vague de protestations sans précédent depuis le grand mouvement de Gezi, en 2013.M. Imamoglu devait être investi candidat de son parti, le CHP, à la prochaine présidentielle, prévue en 2028, le jour où il a été envoyé en prison.Le président du Parti républicain du peuple (CHP) özgür özel a annoncé qu’il lui rendrait visite dimanche en début d’après-midi ainsi qu’aux manifestants incarcérés dans cette même prison de Silivri.- Pétition -Samedi, des centaines de milliers de personnes – 2,2 millions selon le CHP – ont convergé vers la rive asiatique d’Istanbul pour exprimer leur soutien à l’édile.M. Özel, devenu le porte-voix de l’opposition au président Recep Tayyip Erdogan, a promis de maintenir la contestation tous les samedis dans une ville différente et tous les mercredis soirs à Istanbul.Il se trouvait dimanche à Trabzon sur la mer Noire, région d’origine de M. Imamoglu – et du chef de l’Etat. Il a initié une pétition appelant à la libération du maire et à des élections anticipées.”Dieu m’est témoin que le crime d’Ekrem Imamoglu est d’être le rival de Tayyip Erdogan”, a lancé M. Özel, rappelant que M. Imamoglu avait remporté Istanbul en 2019 puis de nouveau en 2024, ville de 16 milions d’habitants dont M. Erdogan fut le maire.Quarante-huit élus de la municipalité ou des alentours ont été emprisonnés dans le cadre de cette enquête. Parmi eux, un proche de M. Imamgolu, Mahir Polat, très investi dans la défense du patrimoine stambouliote, se trouvait dimanche hospitalisé pour un incident cardiaque, selon le quaofieitn Cumhuriyet.Au moins 2.000 personnes ont été interpellées et au moins 263 incarcérées depuis le début des manifestations, selon les chiffres officiels, mais les avocats qui se sont pressés chaque jour au Palais de justice estiment qu’ils sont bien davantage.- “Priorité absolue” -S’agissant du journaliste suédois Joakim Medin, les autorités ont précisé que “ce mandat d’arrêt n’a rien à voir avec des activités journalistiques”, alors qu’au moins dix journalistes ont été interpellés pour avoir couvert les manifestations et un journaliste de la BBC, Mark Lowen, a été expulsé.Le procureur d’Ankara reproche à M. Metin d’avoir pris part à une manifestation du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) en janvier 2023, à Stockholm, lors de laquelle une figurine représentant le chef de l’Etat turc a été promenée au bout d’un fil.Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par la Turquie et ses alliées occidentaux.Le gouvernement suédois fait de sa libération une “priorité absolue”, a réagi la cheffe de la diplomatie suédoise Maria Malmer Stenergard, précisant qu’elle se rendrait cette semaine à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Otan “pour faire part à mon collègue (turc) de l’extrême importance de cette affaire”.La manifestation évoquée s’était tenue lors des discussions sur l’entrée de la Suède dans l’Otan, à laquelle Ankara avait résisté en arguant de la mansuétude supposée de Stockholm envers les partisans du PKK.La Suède a finalement rejoint l’Alliance atlantique en mars 2024 après vingt mois de négociations pour lever le veto turc.
Turquie: l’opposition veut maintenir l’unité au lendemain de son méga-rassemblement
L’opposition turque cherche à poursuivre sa mobilisation au lendemain du rassemblement de centaines de milliers de personnes à Istanbul pour protester contre l’incarcération du maire, Ekrem Imamoglu.La Turquie marque néanmoins une pause dimanche dans la contestation en cours depuis le 19 mars pour célébrer le premier jour des fêtes de l’Aïd El Fitr, qui marquent la fin du ramadan.A cette occasion, Ekrem Imamoglu a appelé à l’unité depuis la prison de Silivri, dans l’ouest de la métropole, où il a été incarcéré le 23 mars.”Ceux qui pensent que nous ne pourrons pas célébrer cette fête se trompent lourdement parce que nous trouverons certainement un moyen d’être ensemble! Nous réussirons à être unis pour cette fête”, a-t-il assuré dans un message posté sur X par ses avocats.Les autorités turques ont par ailleurs confirmé la détention du journaliste suédois Joakim Medin, arrêté jeudi dès sa descente d’avion, pour “appartenance à une organisation terroriste armée et insulte au président”. Charges “absurdes” selon son journal, Dagens ETC, qui les nie catégoriquement.L’arrestation du maire pour corruption, puis son incarcération ont déclenché un vague de protestations sans précédent depuis le grand mouvement de Gezi, en 2013.M. Imamoglu devait être investi candidat de son parti, le CHP, à la prochaine présidentielle, prévue en 2028, le jour où il a été envoyé en prison.Le président du Parti républicain du peuple (CHP) özgür özel a annoncé qu’il lui rendrait visite dimanche en début d’après-midi ainsi qu’aux manifestants incarcérés dans cette même prison de Silivri.- Pétition -Samedi, des centaines de milliers de personnes – 2,2 millions selon le CHP – ont convergé vers la rive asiatique d’Istanbul pour exprimer leur soutien à l’édile.M. Özel, devenu le porte-voix de l’opposition au président Recep Tayyip Erdogan, a promis de maintenir la contestation tous les samedis dans une ville différente et tous les mercredis soirs à Istanbul.Il se trouvait dimanche à Trabzon sur la mer Noire, région d’origine de M. Imamoglu – et du chef de l’Etat. Il a initié une pétition appelant à la libération du maire et à des élections anticipées.”Dieu m’est témoin que le crime d’Ekrem Imamoglu est d’être le rival de Tayyip Erdogan”, a lancé M. Özel, rappelant que M. Imamoglu avait remporté Istanbul en 2019 puis de nouveau en 2024, ville de 16 milions d’habitants dont M. Erdogan fut le maire.Quarante-huit élus de la municipalité ou des alentours ont été emprisonnés dans le cadre de cette enquête. Parmi eux, un proche de M. Imamgolu, Mahir Polat, très investi dans la défense du patrimoine stambouliote, se trouvait dimanche hospitalisé pour un incident cardiaque, selon le quaofieitn Cumhuriyet.Au moins 2.000 personnes ont été interpellées et au moins 263 incarcérées depuis le début des manifestations, selon les chiffres officiels, mais les avocats qui se sont pressés chaque jour au Palais de justice estiment qu’ils sont bien davantage.- “Priorité absolue” -S’agissant du journaliste suédois Joakim Medin, les autorités ont précisé que “ce mandat d’arrêt n’a rien à voir avec des activités journalistiques”, alors qu’au moins dix journalistes ont été interpellés pour avoir couvert les manifestations et un journaliste de la BBC, Mark Lowen, a été expulsé.Le procureur d’Ankara reproche à M. Metin d’avoir pris part à une manifestation du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) en janvier 2023, à Stockholm, lors de laquelle une figurine représentant le chef de l’Etat turc a été promenée au bout d’un fil.Le PKK est considéré comme une organisation terroriste par la Turquie et ses alliées occidentaux.Le gouvernement suédois fait de sa libération une “priorité absolue”, a réagi la cheffe de la diplomatie suédoise Maria Malmer Stenergard, précisant qu’elle se rendrait cette semaine à la réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Otan “pour faire part à mon collègue (turc) de l’extrême importance de cette affaire”.La manifestation évoquée s’était tenue lors des discussions sur l’entrée de la Suède dans l’Otan, à laquelle Ankara avait résisté en arguant de la mansuétude supposée de Stockholm envers les partisans du PKK.La Suède a finalement rejoint l’Alliance atlantique en mars 2024 après vingt mois de négociations pour lever le veto turc.