Chine: Xi Jinping appelle à “surmonter” les défis pour fabriquer des puces IA

Le dirigeant chinois Xi Jinping a appelé la Chine à “surmonter” les défis liés au développement des technologies clés en intelligence artificielle (IA), dont les puces et les logiciels, sur fond de tensions commerciales exacerbées avec Washington.La deuxième puissance économique mondiale a pour ambition de dominer le secteur de l’IA, un objectif compliqué par le bras de fer commercial avec Washington qui pourrait priver encore davantage l’industrie chinoise de certaines technologies clés.Sous Joe Biden et à présent sous Donald Trump, Washington a interdit ou restreint les exportations vers la Chine des processeurs de pointe conçus pour alimenter les modèles d’IA haut de gamme.Face à ces défis, “la Chine doit continuer à renforcer la recherche fondamentale, concentrer (ses) efforts pour surmonter les défis liés aux technologies clés telles que les puces avancées et les logiciels fondamentaux, et construire un système d’IA autonome”, a affirmé le dirigeant chinois Xi Jinping, selon des propos relayés par l’agence officielle Chine nouvelle.M. Xi a tenu ces propos dans le cadre d’une réunion trimestrielle du Bureau politique du Parti communiste (PCC), le cercle restreint des plus hauts dirigeants chinois.Depuis le lancement de ChatGPT en novembre 2022, les modèles d’IA générative se sont multipliés aux Etats-Unis et en Chine.La start-up chinoise DeepSeek, fondée en 2023, a chamboulé le monde de l’IA en janvier avec son robot conversationnel R1, égalant à moindre coût les performances de ses concurrents américains.Mais le dirigeant chinois a reconnu vendredi que l’industrie chinoise avait encore des “lacunes”, selon Chine nouvelle.Il est “essentiel” de “promouvoir l’autosuffisance” dans le domaine, a-t-il ajouté.Pour ce faire, un “soutien politique” est indispensable, a souligné M. Xi, citant notamment “une combinaison de politiques telles que les droits de propriété intellectuelle, la fiscalité, les achats publics et l’ouverture des infrastructures”.- Rivalité technologique -Le président américain Donald Trump a mis en place des droits de douane allant jusqu’à 145% sur les produits chinois, en plus des taxes existant avant son retour à la Maison Blanche.En réponse, Pékin impose 125% de surtaxes sur les marchandises en provenance des Etats-Unis.Mais ce bras de fer ne se résume pas aux seules surtaxes douanières.Le gouvernement de Donald Trump a imposé plus tôt ce mois-ci de nouvelles autorisations à obtenir pour exporter vers la Chine certains semi-conducteurs de pointe utilisés par l’IA.Les groupes américains de puces avancées Nvidia et AMD ont confirmé dans la foulée que ces restrictions toucheraient durement leurs exportations.Ce type de contrôles, déjà utilisé durant le mandat de Joe Biden, visent officiellement à empêcher la Chine de développer des technologies militaires – mais ils permettent également aux Etats-Unis de conserver leur avance technologique. Plus tôt ce mois-ci, le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a déclaré lors d’une visite à Pékin vouloir “continuer à être très présent sur le marché chinois” et “jouer un rôle positif dans la promotion de la coopération commerciale entre les Etats-Unis et la Chine”, selon Chine nouvelle. Les ambitions mondiales de l’IA chinoise suscitent l’inquiétude de nombreux pays concernant la gestion des données personnelles, et notamment la crainte de transmission aux autorités chinoises.DeepSeeek a reconnu auprès des autorités sud-coréennes avoir transmis les données de ses utilisateurs à une société chinoise sans leur consentement, a affirmé jeudi l’autorité de régulation de Séoul.La firme a expliqué ces transferts par le besoin de répondre à des “vulnérabilités de sécurité” et d'”améliorer l’interface utilisateur”.

Chine: Xi Jinping appelle à “surmonter” les défis pour fabriquer des puces IA

Le dirigeant chinois Xi Jinping a appelé la Chine à “surmonter” les défis liés au développement des technologies clés en intelligence artificielle (IA), dont les puces et les logiciels, sur fond de tensions commerciales exacerbées avec Washington.La deuxième puissance économique mondiale a pour ambition de dominer le secteur de l’IA, un objectif compliqué par le bras de fer commercial avec Washington qui pourrait priver encore davantage l’industrie chinoise de certaines technologies clés.Sous Joe Biden et à présent sous Donald Trump, Washington a interdit ou restreint les exportations vers la Chine des processeurs de pointe conçus pour alimenter les modèles d’IA haut de gamme.Face à ces défis, “la Chine doit continuer à renforcer la recherche fondamentale, concentrer (ses) efforts pour surmonter les défis liés aux technologies clés telles que les puces avancées et les logiciels fondamentaux, et construire un système d’IA autonome”, a affirmé le dirigeant chinois Xi Jinping, selon des propos relayés par l’agence officielle Chine nouvelle.M. Xi a tenu ces propos dans le cadre d’une réunion trimestrielle du Bureau politique du Parti communiste (PCC), le cercle restreint des plus hauts dirigeants chinois.Depuis le lancement de ChatGPT en novembre 2022, les modèles d’IA générative se sont multipliés aux Etats-Unis et en Chine.La start-up chinoise DeepSeek, fondée en 2023, a chamboulé le monde de l’IA en janvier avec son robot conversationnel R1, égalant à moindre coût les performances de ses concurrents américains.Mais le dirigeant chinois a reconnu vendredi que l’industrie chinoise avait encore des “lacunes”, selon Chine nouvelle.Il est “essentiel” de “promouvoir l’autosuffisance” dans le domaine, a-t-il ajouté.Pour ce faire, un “soutien politique” est indispensable, a souligné M. Xi, citant notamment “une combinaison de politiques telles que les droits de propriété intellectuelle, la fiscalité, les achats publics et l’ouverture des infrastructures”.- Rivalité technologique -Le président américain Donald Trump a mis en place des droits de douane allant jusqu’à 145% sur les produits chinois, en plus des taxes existant avant son retour à la Maison Blanche.En réponse, Pékin impose 125% de surtaxes sur les marchandises en provenance des Etats-Unis.Mais ce bras de fer ne se résume pas aux seules surtaxes douanières.Le gouvernement de Donald Trump a imposé plus tôt ce mois-ci de nouvelles autorisations à obtenir pour exporter vers la Chine certains semi-conducteurs de pointe utilisés par l’IA.Les groupes américains de puces avancées Nvidia et AMD ont confirmé dans la foulée que ces restrictions toucheraient durement leurs exportations.Ce type de contrôles, déjà utilisé durant le mandat de Joe Biden, visent officiellement à empêcher la Chine de développer des technologies militaires – mais ils permettent également aux Etats-Unis de conserver leur avance technologique. Plus tôt ce mois-ci, le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a déclaré lors d’une visite à Pékin vouloir “continuer à être très présent sur le marché chinois” et “jouer un rôle positif dans la promotion de la coopération commerciale entre les Etats-Unis et la Chine”, selon Chine nouvelle. Les ambitions mondiales de l’IA chinoise suscitent l’inquiétude de nombreux pays concernant la gestion des données personnelles, et notamment la crainte de transmission aux autorités chinoises.DeepSeeek a reconnu auprès des autorités sud-coréennes avoir transmis les données de ses utilisateurs à une société chinoise sans leur consentement, a affirmé jeudi l’autorité de régulation de Séoul.La firme a expliqué ces transferts par le besoin de répondre à des “vulnérabilités de sécurité” et d'”améliorer l’interface utilisateur”.

Chine: Xi Jinping appelle à “surmonter” les défis pour fabriquer des puces IA

Le dirigeant chinois Xi Jinping a appelé la Chine à “surmonter” les défis liés au développement des technologies clés en intelligence artificielle (IA), dont les puces et les logiciels, sur fond de tensions commerciales exacerbées avec Washington.La deuxième puissance économique mondiale a pour ambition de dominer le secteur de l’IA, un objectif compliqué par le bras de fer commercial avec Washington qui pourrait priver encore davantage l’industrie chinoise de certaines technologies clés.Sous Joe Biden et à présent sous Donald Trump, Washington a interdit ou restreint les exportations vers la Chine des processeurs de pointe conçus pour alimenter les modèles d’IA haut de gamme.Face à ces défis, “la Chine doit continuer à renforcer la recherche fondamentale, concentrer (ses) efforts pour surmonter les défis liés aux technologies clés telles que les puces avancées et les logiciels fondamentaux, et construire un système d’IA autonome”, a affirmé le dirigeant chinois Xi Jinping, selon des propos relayés par l’agence officielle Chine nouvelle.M. Xi a tenu ces propos dans le cadre d’une réunion trimestrielle du Bureau politique du Parti communiste (PCC), le cercle restreint des plus hauts dirigeants chinois.Depuis le lancement de ChatGPT en novembre 2022, les modèles d’IA générative se sont multipliés aux Etats-Unis et en Chine.La start-up chinoise DeepSeek, fondée en 2023, a chamboulé le monde de l’IA en janvier avec son robot conversationnel R1, égalant à moindre coût les performances de ses concurrents américains.Mais le dirigeant chinois a reconnu vendredi que l’industrie chinoise avait encore des “lacunes”, selon Chine nouvelle.Il est “essentiel” de “promouvoir l’autosuffisance” dans le domaine, a-t-il ajouté.Pour ce faire, un “soutien politique” est indispensable, a souligné M. Xi, citant notamment “une combinaison de politiques telles que les droits de propriété intellectuelle, la fiscalité, les achats publics et l’ouverture des infrastructures”.- Rivalité technologique -Le président américain Donald Trump a mis en place des droits de douane allant jusqu’à 145% sur les produits chinois, en plus des taxes existant avant son retour à la Maison Blanche.En réponse, Pékin impose 125% de surtaxes sur les marchandises en provenance des Etats-Unis.Mais ce bras de fer ne se résume pas aux seules surtaxes douanières.Le gouvernement de Donald Trump a imposé plus tôt ce mois-ci de nouvelles autorisations à obtenir pour exporter vers la Chine certains semi-conducteurs de pointe utilisés par l’IA.Les groupes américains de puces avancées Nvidia et AMD ont confirmé dans la foulée que ces restrictions toucheraient durement leurs exportations.Ce type de contrôles, déjà utilisé durant le mandat de Joe Biden, visent officiellement à empêcher la Chine de développer des technologies militaires – mais ils permettent également aux Etats-Unis de conserver leur avance technologique. Plus tôt ce mois-ci, le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a déclaré lors d’une visite à Pékin vouloir “continuer à être très présent sur le marché chinois” et “jouer un rôle positif dans la promotion de la coopération commerciale entre les Etats-Unis et la Chine”, selon Chine nouvelle. Les ambitions mondiales de l’IA chinoise suscitent l’inquiétude de nombreux pays concernant la gestion des données personnelles, et notamment la crainte de transmission aux autorités chinoises.DeepSeeek a reconnu auprès des autorités sud-coréennes avoir transmis les données de ses utilisateurs à une société chinoise sans leur consentement, a affirmé jeudi l’autorité de régulation de Séoul.La firme a expliqué ces transferts par le besoin de répondre à des “vulnérabilités de sécurité” et d'”améliorer l’interface utilisateur”.

Cérémonial grandiose et ferveur populaire aux funérailles de François

François, “le pape des pauvres”, va avoir droit samedi à des funérailles grandioses dans une ferveur populaire place Saint-Pierre, où sont attendus plus de 200.000 fidèles, une cinquantaine de chefs d’Etat et une dizaine de têtes couronnées.Dés l’aube, des milliers de personnes ont convergé dans les rues menant à la place, encadrés par des centaines d’agents de sécurité en tenue jaune et orange fluorescents équipés de talkies-walkies. “On voit énormément de monde. Des jeunes ont passé la nuit à l’extérieur. Ça montre combien de fois le pape François a marqué”, a confié à l’AFP Jean-Roger Mounguengui, Gabonais de 64 ans venu avec son épouse.”C’est une journée vraiment historique”, ajoute l’homme en costume sombre et cravate prune.A l’ouverture des accès à la place peu après 06H00 (04H00 GMT), nombre de fidèles ont couru pour tenter d’avoir une place assise. Plusieurs ont des drapeaux de leur pays sur le dos. D’autres exhibent une photo du pape François sur des banderoles. “Oh mon Dieu, je n’arrive pas y croire”, lance une jeune américaine en arrivant sur la place. La mort, lundi de Pâques, d’un AVC à l’âge de 88 ans du premier pape sud-américain qui avait été élu en 2013, a suscité une émotion et des hommages planétaires.Le président américain, accompagné de son épouse Melania, est arrivé à Rome vendredi soir et pourrait avoir des entrevues bilatérales en marge de la cérémonie, avec par exemple la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, à propos de la hausse des droits de douane que M. Trump a imposée.En revanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi soir qu’il n’était pas certain d'”avoir le temps” de faire le déplacement.La messe au rituel très solennelle doit débuter à 08H00 GMT dans le cadre majestueux de la place Saint-Pierre, un écrin posé face à la basilique et enchâssé dans la colonnade du Bernin.Elle sera présidée par le doyen du collège des cardinaux, l’Italien Giovanni Battista Re. Des écrans géants ont été installés tout le long de la Via della Conciliazione, la grande artère reliant le Vatican aux rives du Tibre, pour permettre à la foule de la suivre.Cette semaine, plus de 250.000 personnes ont patienté pendant des heures pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre. Face à cet afflux, le Vatican a même été contraint de laisser ouvertes les portes de la basilique jusqu’au bout de la nuit.- Rois et reines -Un élan reflétant la popularité de ce défenseur inlassable de la paix, des migrants et des laissés pour compte, devenu au fil des ans une boussole morale dans un monde toujours plus instable. Sa simplicité, sa bonhomie et son franc-parler, parfois abrasif, ont aussi contribué à élargir son audience au-delà des catholiques.Le cercueil a été fermé vendredi soir lors d’une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l’Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu’au conclave qui élira le successeur de François. Sa date n’est pas encore connue mais il devrait débuter autour du 5 mai.Des milliers de chaises ont été alignées pour accueillir 224 cardinaux vêtus de pourpre, plus de 750 évêques et prêtres, mais aussi des représentants d’autres confessions venus rendre hommage à cet avocat du dialogue inter-religieux.Comme pour Jean-Paul II en 2005, plus de 160 délégations de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront à ces funérailles en mondovision.Outre le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, seront aussi présents pour l’Europe le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.L’Amérique du Sud, continent d’origine de Jorge Bergoglio, sera représentée par son compatriote, le président argentin Javier Milei, et son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.Ainsi que quelques têtes couronnées: le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique, le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, le prince de Galles William représentant son père Charles III, le roi du Lesotho Letsie III, le roi Abdallah II et la reine Rania de Jordanie, ainsi que le prince Albert II de Monaco et son épouse Charlène.- Tireurs d’élite -Les mesures de sécurité sont draconiennes. La gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens sont sur les dents et surveillent les accès au Vatican, dotés de contrôles de sécurité semblables à ceux d’un aéroport, dont des scanners à rayons X.Une zone d’exclusion aérienne au-dessus de Rome est en place et des unités antidrones ont été déployées avec des brouilleurs d’ondes. Des avions de chasse sont aussi prêts à décoller et des tireurs d’élite sont positionnés sur les toits.Au terme de la messe, le cercueil sera escorté de l’autre côté du Tibre dans le centre de la Ville éternelle, jusqu’à la basilique Sainte-Marie-Majeure. C’est dans cet imposant sanctuaire du Ve siècle abritant déjà les tombeaux de sept papes que François a choisi d’être inhumé.Un groupe de personnes démunies sera présent à son arrivée sur les marches de la basilique, a annoncé le Vatican, rappelant que les pauvres avaient une place privilégiée “dans le coeur et le magistère du Saint-Père, qui avait choisi le nom François pour ne jamais les oublier”.Située justement dans une petite niche près de l’autel dédié à saint François, la sobre tombe en marbre portera comme seule inscription “Franciscus”, François en latin. Jorge Bergoglio, très attaché au culte de la Vierge Marie, avait l’habitude de se recueillir dans cette basilique, qui fait partie du territoire du Vatican, à la veille et au retour de ses visites à l’étranger. Il y a donc une certaine logique à ce que ce soit la destination de son ultime voyage.

Cérémonial grandiose et ferveur populaire aux funérailles de François

François, “le pape des pauvres”, va avoir droit samedi à des funérailles grandioses dans une ferveur populaire place Saint-Pierre, où sont attendus plus de 200.000 fidèles, une cinquantaine de chefs d’Etat et une dizaine de têtes couronnées.Dés l’aube, des milliers de personnes ont convergé dans les rues menant à la place, encadrés par des centaines d’agents de sécurité en tenue jaune et orange fluorescents équipés de talkies-walkies. “On voit énormément de monde. Des jeunes ont passé la nuit à l’extérieur. Ça montre combien de fois le pape François a marqué”, a confié à l’AFP Jean-Roger Mounguengui, Gabonais de 64 ans venu avec son épouse.”C’est une journée vraiment historique”, ajoute l’homme en costume sombre et cravate prune.A l’ouverture des accès à la place peu après 06H00 (04H00 GMT), nombre de fidèles ont couru pour tenter d’avoir une place assise. Plusieurs ont des drapeaux de leur pays sur le dos. D’autres exhibent une photo du pape François sur des banderoles. “Oh mon Dieu, je n’arrive pas y croire”, lance une jeune américaine en arrivant sur la place. La mort, lundi de Pâques, d’un AVC à l’âge de 88 ans du premier pape sud-américain qui avait été élu en 2013, a suscité une émotion et des hommages planétaires.Le président américain, accompagné de son épouse Melania, est arrivé à Rome vendredi soir et pourrait avoir des entrevues bilatérales en marge de la cérémonie, avec par exemple la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, à propos de la hausse des droits de douane que M. Trump a imposée.En revanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi soir qu’il n’était pas certain d'”avoir le temps” de faire le déplacement.La messe au rituel très solennelle doit débuter à 08H00 GMT dans le cadre majestueux de la place Saint-Pierre, un écrin posé face à la basilique et enchâssé dans la colonnade du Bernin.Elle sera présidée par le doyen du collège des cardinaux, l’Italien Giovanni Battista Re. Des écrans géants ont été installés tout le long de la Via della Conciliazione, la grande artère reliant le Vatican aux rives du Tibre, pour permettre à la foule de la suivre.Cette semaine, plus de 250.000 personnes ont patienté pendant des heures pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre. Face à cet afflux, le Vatican a même été contraint de laisser ouvertes les portes de la basilique jusqu’au bout de la nuit.- Rois et reines -Un élan reflétant la popularité de ce défenseur inlassable de la paix, des migrants et des laissés pour compte, devenu au fil des ans une boussole morale dans un monde toujours plus instable. Sa simplicité, sa bonhomie et son franc-parler, parfois abrasif, ont aussi contribué à élargir son audience au-delà des catholiques.Le cercueil a été fermé vendredi soir lors d’une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l’Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu’au conclave qui élira le successeur de François. Sa date n’est pas encore connue mais il devrait débuter autour du 5 mai.Des milliers de chaises ont été alignées pour accueillir 224 cardinaux vêtus de pourpre, plus de 750 évêques et prêtres, mais aussi des représentants d’autres confessions venus rendre hommage à cet avocat du dialogue inter-religieux.Comme pour Jean-Paul II en 2005, plus de 160 délégations de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront à ces funérailles en mondovision.Outre le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, seront aussi présents pour l’Europe le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.L’Amérique du Sud, continent d’origine de Jorge Bergoglio, sera représentée par son compatriote, le président argentin Javier Milei, et son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.Ainsi que quelques têtes couronnées: le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique, le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, le prince de Galles William représentant son père Charles III, le roi du Lesotho Letsie III, le roi Abdallah II et la reine Rania de Jordanie, ainsi que le prince Albert II de Monaco et son épouse Charlène.- Tireurs d’élite -Les mesures de sécurité sont draconiennes. La gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens sont sur les dents et surveillent les accès au Vatican, dotés de contrôles de sécurité semblables à ceux d’un aéroport, dont des scanners à rayons X.Une zone d’exclusion aérienne au-dessus de Rome est en place et des unités antidrones ont été déployées avec des brouilleurs d’ondes. Des avions de chasse sont aussi prêts à décoller et des tireurs d’élite sont positionnés sur les toits.Au terme de la messe, le cercueil sera escorté de l’autre côté du Tibre dans le centre de la Ville éternelle, jusqu’à la basilique Sainte-Marie-Majeure. C’est dans cet imposant sanctuaire du Ve siècle abritant déjà les tombeaux de sept papes que François a choisi d’être inhumé.Un groupe de personnes démunies sera présent à son arrivée sur les marches de la basilique, a annoncé le Vatican, rappelant que les pauvres avaient une place privilégiée “dans le coeur et le magistère du Saint-Père, qui avait choisi le nom François pour ne jamais les oublier”.Située justement dans une petite niche près de l’autel dédié à saint François, la sobre tombe en marbre portera comme seule inscription “Franciscus”, François en latin. Jorge Bergoglio, très attaché au culte de la Vierge Marie, avait l’habitude de se recueillir dans cette basilique, qui fait partie du territoire du Vatican, à la veille et au retour de ses visites à l’étranger. Il y a donc une certaine logique à ce que ce soit la destination de son ultime voyage.

Virginia Giuffre, principale voix des victimes d’Epstein, s’est suicidée en Australie

Virginia Giuffre, principale plaignante de l’affaire Jeffrey Epstein, financier américain qui était accusé d’exploitation sexuelle de mineures, s’est suicidée chez elle en Australie à l’âge de 41 ans, a annoncé samedi sa famille.Mme Giuffre avait accusé le milliardaire américain Jeffrey Epstein, qui s’était donné la mort en détention à New York en 2019, de l’avoir utilisée comme “esclave sexuelle” au tournant des années 2000.L’Américano-australienne avait conclu en 2022 un accord de plusieurs millions de dollars avec le prince Andrew, frère du roi Charles III d’Angleterre, qu’elle accusait d’agression sexuelle quand elle était mineure dans cette affaire.”C’est avec le coeur brisé que nous annonçons que Virginia est décédée la nuit dernière dans sa ferme en Australie occidentale”, a déclaré la famille dans un communiqué transmis à l’AFP par son agent.”Elle s’est suicidée après avoir souffert tout au long de sa vie des agressions sexuelles et du trafic sexuel” dont elle a été victime.”Il n’y a pas de mots qui puissent exprimer la grave perte que nous ressentons aujourd’hui avec le décès de notre douce Virginia”, a déclaré la famille, se souvenant de son “incroyable courage et de son esprit aimant”.”En fin de compte (…) il est devenu insupportable pour Virginia de supporter le poids des agressions” subies.Les services d’urgence sont intervenus après avoir été alertés vendredi soir en Australie qu’une femme avait été retrouvée inerte dans une maison au nord de Perth. “Malheureusement, la femme de 41 ans a été déclarée décédée sur place”, a déclaré dans un communiqué la police qui ne confirme pas les identités dans ce cas.- Rencontre à 16 ans -Mme Giuffre avait publié en mars des images la montrant blessée et hospitalisée après un accident de voiture en Australie occidentale, affirmant n’avoir plus que quelques jours à vivre.La police avait indiqué qu’il y avait eu un “accident mineur” entre un bus scolaire et un autre véhicule. Son agente a précisé par la suite que Virginia Giuffre n’avait pas réalisé que ses messages avaient été rendus publics.Née Virginia Roberts, elle était la principale voix des victimes des crimes sexuels commis par le financier américain et ami du prince Andrew, Jeffrey Epstein.Selon Virginia Giuffre, sa rencontre avec Ghislaine Maxwell, alors compagne de Jeffrey Epstein, a lieu à l’été 2000, à l’âge de 16 ans, pendant un job d’été à la résidence Mar-a-Lago, propriété de Donald Trump en Floride.Mme Maxwell, elle-même condamnée à 20 ans de prison en 2022 à New York, l’aurait appâtée en lui parlant d’un homme riche qui cherchait une masseuse. Mais une fois à la résidence de Jeffrey Epstein, toujours en Floride, les massages avaient pris un tour sexuel.Dans un récit similaire à d’autres victimes, Virginia Giuffre avait expliqué qu’elle était trop fragile pour s’opposer, elle qui avait déjà été victime d’agressions sexuelles et avait fugué plusieurs fois dans son enfance.Elle avait engagé des poursuites en 2021 contre le prince Andrew, rencontré par l’intermédiaire de Jeffrey Epstein, qu’elle a accusé d’agressions sexuelles alors qu’elle était mineure. Andrew a toujours nié les accusations d’agression sexuelle et a évité un procès à New York en versant plusieurs millions de dollars. – Disgrâce d’Andrew -Dans le cadre de cet accord avec Mme Giuffre en 2022, il aurait versé de l’argent à une organisation caritative pour les victimes d’exploitation sexuelle, selon les médias britanniques.Les accusations de Virginia Giuffre avaient néanmoins précipité la disgrâce du prince, retiré de la vie publique.Virginia Giuffre vivait en Australie où elle avait fondé une famille ainsi qu’une association de soutien à la parole des victimes d’agression et de trafic sexuels (“Speak out, Act, Reclaim”).Mme Giuffre laisse trois enfants, Christian, Noah et Emily, a précisé sa famille.Son avocate, Sigrid McCawley, pour qui Mme Giuffre avait été une “amie très chère” a souligné qu’elle avait contribué à défendre d’autres victimes dans cette affaire.”Son courage m’a poussé à me battre plus fort, et sa force était impressionnante”.L’agente new-yorkaise Dini von Mueffling a décrit sa cliente comme “l’un des êtres humains les plus extraordinaires” qu’elle ait connus.”Profondément aimante, sage et drôle, elle était un phare pour les autres survivants et victimes”, a-t-elle déclaré.

Virginia Giuffre, principale voix des victimes d’Epstein, s’est suicidée en Australie

Virginia Giuffre, principale plaignante de l’affaire Jeffrey Epstein, financier américain qui était accusé d’exploitation sexuelle de mineures, s’est suicidée chez elle en Australie à l’âge de 41 ans, a annoncé samedi sa famille.Mme Giuffre avait accusé le milliardaire américain Jeffrey Epstein, qui s’était donné la mort en détention à New York en 2019, de l’avoir utilisée comme “esclave sexuelle” au tournant des années 2000.L’Américano-australienne avait conclu en 2022 un accord de plusieurs millions de dollars avec le prince Andrew, frère du roi Charles III d’Angleterre, qu’elle accusait d’agression sexuelle quand elle était mineure dans cette affaire.”C’est avec le coeur brisé que nous annonçons que Virginia est décédée la nuit dernière dans sa ferme en Australie occidentale”, a déclaré la famille dans un communiqué transmis à l’AFP par son agent.”Elle s’est suicidée après avoir souffert tout au long de sa vie des agressions sexuelles et du trafic sexuel” dont elle a été victime.”Il n’y a pas de mots qui puissent exprimer la grave perte que nous ressentons aujourd’hui avec le décès de notre douce Virginia”, a déclaré la famille, se souvenant de son “incroyable courage et de son esprit aimant”.”En fin de compte (…) il est devenu insupportable pour Virginia de supporter le poids des agressions” subies.Les services d’urgence sont intervenus après avoir été alertés vendredi soir en Australie qu’une femme avait été retrouvée inerte dans une maison au nord de Perth. “Malheureusement, la femme de 41 ans a été déclarée décédée sur place”, a déclaré dans un communiqué la police qui ne confirme pas les identités dans ce cas.- Rencontre à 16 ans -Mme Giuffre avait publié en mars des images la montrant blessée et hospitalisée après un accident de voiture en Australie occidentale, affirmant n’avoir plus que quelques jours à vivre.La police avait indiqué qu’il y avait eu un “accident mineur” entre un bus scolaire et un autre véhicule. Son agente a précisé par la suite que Virginia Giuffre n’avait pas réalisé que ses messages avaient été rendus publics.Née Virginia Roberts, elle était la principale voix des victimes des crimes sexuels commis par le financier américain et ami du prince Andrew, Jeffrey Epstein.Selon Virginia Giuffre, sa rencontre avec Ghislaine Maxwell, alors compagne de Jeffrey Epstein, a lieu à l’été 2000, à l’âge de 16 ans, pendant un job d’été à la résidence Mar-a-Lago, propriété de Donald Trump en Floride.Mme Maxwell, elle-même condamnée à 20 ans de prison en 2022 à New York, l’aurait appâtée en lui parlant d’un homme riche qui cherchait une masseuse. Mais une fois à la résidence de Jeffrey Epstein, toujours en Floride, les massages avaient pris un tour sexuel.Dans un récit similaire à d’autres victimes, Virginia Giuffre avait expliqué qu’elle était trop fragile pour s’opposer, elle qui avait déjà été victime d’agressions sexuelles et avait fugué plusieurs fois dans son enfance.Elle avait engagé des poursuites en 2021 contre le prince Andrew, rencontré par l’intermédiaire de Jeffrey Epstein, qu’elle a accusé d’agressions sexuelles alors qu’elle était mineure. Andrew a toujours nié les accusations d’agression sexuelle et a évité un procès à New York en versant plusieurs millions de dollars. – Disgrâce d’Andrew -Dans le cadre de cet accord avec Mme Giuffre en 2022, il aurait versé de l’argent à une organisation caritative pour les victimes d’exploitation sexuelle, selon les médias britanniques.Les accusations de Virginia Giuffre avaient néanmoins précipité la disgrâce du prince, retiré de la vie publique.Virginia Giuffre vivait en Australie où elle avait fondé une famille ainsi qu’une association de soutien à la parole des victimes d’agression et de trafic sexuels (“Speak out, Act, Reclaim”).Mme Giuffre laisse trois enfants, Christian, Noah et Emily, a précisé sa famille.Son avocate, Sigrid McCawley, pour qui Mme Giuffre avait été une “amie très chère” a souligné qu’elle avait contribué à défendre d’autres victimes dans cette affaire.”Son courage m’a poussé à me battre plus fort, et sa force était impressionnante”.L’agente new-yorkaise Dini von Mueffling a décrit sa cliente comme “l’un des êtres humains les plus extraordinaires” qu’elle ait connus.”Profondément aimante, sage et drôle, elle était un phare pour les autres survivants et victimes”, a-t-elle déclaré.

Indian army says new exchange of gunfire with Pakistan

Indian and Pakistani troops exchanged gunfire overnight in contested Kashmir for a second day running, the Indian army said Saturday, following a deadly shooting that New Delhi blames its arch-rival.Relations have plunged to their lowest level in years, with India accusing Pakistan of supporting “cross-border terrorism” after gunmen carried out the worst attack on civilians in contested Muslim-majority Kashmir for a quarter of a century.Islamabad denies involvement, and calls attempts to link Pakistan to the attack at Pahalgam “frivolous”.India’s army said “unprovoked” small arms firing was carried out by “multiple” Pakistan army posts “all across the Line of Control in Kashmir” overnight from Friday to Saturday.”Indian troops responded appropriately with small arms,” it said in a statement. “No casualties reported.”There was no immediate confirmation from Pakistan, but the two sides had confirmed gunfire between their respective forces the previous night.The United Nations has urged the neighbours, who have fought multiple wars in the past, to show “maximum restraint”.US President Donald Trump has downplayed the tensions, saying that the dispute will get “figured out, one way or another”.- ‘Reciprocal measures’ -Kashmir has been divided between India and Pakistan since their independence in 1947. Both claim the territory in full but govern separate portions of it.Rebel groups have waged an insurgency in Indian-controlled Kashmir since 1989, demanding independence or a merger with Pakistan.Indian security forces have launched a giant manhunt for those responsible for killing 26 men at the tourist hotspot of Pahalgam on Tuesday, with police naming two Pakistani nationals among the fugitive gunmen.Indian police say three of the gunmen are members of the Pakistan-based Lashkar-e-Taiba group, a UN-designated terrorist organisation, and issued a bounty for their arrest.On Friday Indian troops blew up homes in Kashmir in their search and issued wanted posters with sketches of three men.Indian Prime Minister Narendra Modi on Thursday said his country would “track and punish every terrorist and their backer”, vowing “We will pursue them to the ends of the Earth.”A day later, Pakistan’s Senate passed a resolution condemning a “campaign by the Indian government to malign the Pakistan government”.Islamabad has warned that “any threat to Pakistan’s sovereignty and to the security of its people will be met with firm reciprocal measures”.A day after the attack, New Delhi suspended a water-sharing treaty, announced the closure of the main land border crossing with Pakistan, downgraded diplomatic ties, and withdrew visas for Pakistanis.Islamabad in response ordered the expulsion of Indian diplomats and military advisers, cancelling visas for Indian nationals — with the exception of Sikh pilgrims — and closing the main border crossing from its side.Pakistan also warned that any attempt by India to stop water supply from the Indus River would be an “act of war”.At the frontier, created at the end of British rule when the sub-continent was partitioned into Hindu-majority India and Muslim-majority Pakistan, distraught citizens crossed.The measures have abruptly ended rare visits to see relatives separated for generations by the border.Among those at the Wagah border leaving Pakistan was 39-year-old Ghaffar Musafir, who was returning to his home in Indian-administered Kashmir.”I’m Indian, I love India, but my family is here”, he said. “And it’s not like I hate Pakistan — I love Pakistan too”.Pahalgam marks a dramatic shift in recent Kashmiri rebel attacks, which typically target Indian security forces.Experts say that an Indian military response may still be in the pipeline.In 2019, a suicide attack killed 41 Indian troops in Kashmir and triggered Indian air strikes inside Pakistan, bringing the countries to the brink of all-out war.