Trump plants ‘MAGAnolia’ to replace 200-year-old tree

US President Donald Trump planted a new sapling on Tuesday to replace a nearly 200-year-old tree at the White House — dubbing it a “MAGAnolia” after his “Make America Great Again” slogan.The historic “Jackson Magnolia”, believed to have been planted by president Andrew Jackson in the 19th century, was chopped down for safety reasons on Monday.The tree had shaded the White House’s South Portico for the majority of US presidencies. But it had been in bad shape since a small plane landed on the South Lawn and crashed into it in 1994, killing the pilot.The White House said in a post on X that Trump had “planted a new MAGAnolia sapling at the White House — a direct descendant of the historic “Jackson Magnolia.”‘Reporters were not given access to the planting ceremony but the White House posted a video on social media of Trump digging into the ground with a gold-plated shovel and posing with a gardener.The new, 12-year-old sapling is descended from the original tree which, according to tradition, Jackson planted to honor his wife, who died just before his swearing-in in 1829.The old tree was itself purportedly a sapling brought from his home in Tennessee.The tree was the oldest on the White House grounds, according to the National Park Service, which notes that starting in the 1870s most presidents began planting their own commemorative trees.”The bad news is that everything must come to an end,” Trump wrote on his Truth Social platform in March as he announced that the tree would have to be chopped down.He said the magnolia was “in terrible condition, a very dangerous safety hazard, at the White House Entrance, no less, and must now be removed.”Trump added that some of its wood would be preserved “and may be used for other high and noble purposes.”A report by arborists said the tree could cause  harm because of a “risk of structural failure.”The White House gardens already made headlines this year when Trump said he was planning to pave over the grass of the famed Rose Garden, to give it the patio-like feel of his Mar-a-Lago estate in Florida.

Municipales: les maires toujours enclins à se représenter, malgré les obstacles

Malgré le sentiment d’un manque de reconnaissance de l’État et l’exigence croissante de leurs concitoyens, les maires sortants n’envisagent pas de ranger l’écharpe aux élections municipales de 2026, à l’exception des élus des petites communes, plus indécis.Selon l’enquête présentée mardi sur “les intentions des maires sortants”, réalisée auprès de plus de 5.000 d’entre eux, 42% souhaitent se représenter en mars 2026, un taux “conforme aux mandats précédents” à la même période, tandis que 28% renoncent et que 30% sont indécis.”Le climat autour des démissions aurait pu laisser penser qu’il y a un mouvement de ras-le-bol. Ce mouvement n’est pas à écarter (…) mais l’enquête montre qu’au-delà des difficultés, il y a vraiment l’envie de servir, d’être utile”, explique à l’AFP l’auteur de l’étude Martial Foucault, professeur à Sciences Po.”Depuis 2014, nous avons un renouvellement des municipalités à hauteur de 40%, donc nous aurons très certainement en mars prochain 65% ou 66% de maires qui vont se représenter, 5 à 6% d’entre eux qui vont perdre les élections et 60% qui seront élus”, a-t-il détaillé lors d’une conférence de presse.S’il n’y a pas de “renoncement généralisé”, il règne en revanche un “climat d’incertitude, accentué par les crises”, les élus de 2020 ayant été confrontés tour à tour à la pandémie de Covid-19, à la crise énergétique consécutive à la guerre en Ukraine puis à une rare instabilité politique doublée d’une crise budgétaire.”Les élus locaux font preuve d’un réel mérite civique face à leurs responsabilités, quitte à y laisser un peu de leur santé (physique et morale)”, souligne néanmoins la note.Moins la commune est grande et moins la volonté de se réengager est importante: seuls 37% des maires des communes de moins de 500 habitants souhaitent ainsi se représenter contre 70% des maires de communes de plus de 9.000 habitants.Un écart “révélateur de moyens inégaux, de charges administratives vécues comme écrasantes, mais aussi d’un isolement plus pesant dans les petites communes”, selon la synthèse, qui évoque aussi l’âge avancé de certains élus comme facteur de renoncement.   – “Fragilité” -Si près d’un maire sur deux est aujourd’hui retraité, seuls 33% des maires retraités envisagent de se représenter, contre 53% des actifs.Un “signal d’alerte”, selon le politologue, “compte tenu des contraintes fortes liées à la conciliation d’une vie professionnelle et d’un mandat de maire”.Parmi les causes de renoncement, les maires “heureux” sont presque trois fois plus nombreux à se déclarer être candidats que les maires “malheureux”.Les raisons institutionnelles les plus citées sont le manque de ressources financières (17%) et l’exigence trop forte des citoyens (15%), tandis que le “sens du devoir accompli” (20%) et le “sentiment d’insécurité personnelle et de surexposition face aux comportements des citoyens” (19%) arrivent en tête des raisons personnelles évoquées.”La relation avec les concitoyens est plus tendue, c’est-à-dire que la discussion, les remarques, la manière de se comporter est plus violente symboliquement que par le passé”, souligne Martial Foucault.Quelque 61% des répondants déclarent avoir subi des incivilités, un chiffre en baisse de huit points par rapport à 2023, tandis que les agressions physiques sont stables (7%) et que les attaques sur les réseaux sociaux concernent 25% d’entre eux.Jean-Claude Girard, maire d’Ouges (Côte-d’Or), a témoigné avoir été “attaqué à coups de barre de fer” en mai 2021. “J’attends toujours la date du procès en appel”, a-t-il déploré en évoquant un “sentiment d’abandon”.En moyenne, les maires disent travailler 32 heures par semaine, contre 27 heures en 2023. Les dossiers jugés “les plus ardus” concernent l’urbanisme.Les cérémonies font partie des moments les plus agréables (84%) mais le mandat reste malgré tout “usant”, les maires souffrant notamment d’un “manque de reconnaissance ou de considération de la part de l’exécutif”.”Nous ne sommes pas au bord du gouffre, c’est une surprise, mais il y a quand même une fragilité”, a réagi Guy Geoffroy, vice-président de l’Association des maires de France.”On doit pouvoir améliorer la situation en donnant encore plus envie à des jeunes de s’engager”, a relevé le ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen, promettant l’inscription du texte sur le statut de l’élu “fin mai début juin” à l’Assemblée nationale.L’enquête, réalisée en partenariat avec le ministère de l’Aménagement du territoire et six associations d’élus, a été administrée en ligne auprès de plus de 5.200 maires entre le 3 et le 31 mars. 

Municipales: les maires toujours enclins à se représenter, malgré les obstacles

Malgré le sentiment d’un manque de reconnaissance de l’État et l’exigence croissante de leurs concitoyens, les maires sortants n’envisagent pas de ranger l’écharpe aux élections municipales de 2026, à l’exception des élus des petites communes, plus indécis.Selon l’enquête présentée mardi sur “les intentions des maires sortants”, réalisée auprès de plus de 5.000 d’entre eux, 42% souhaitent se représenter en mars 2026, un taux “conforme aux mandats précédents” à la même période, tandis que 28% renoncent et que 30% sont indécis.”Le climat autour des démissions aurait pu laisser penser qu’il y a un mouvement de ras-le-bol. Ce mouvement n’est pas à écarter (…) mais l’enquête montre qu’au-delà des difficultés, il y a vraiment l’envie de servir, d’être utile”, explique à l’AFP l’auteur de l’étude Martial Foucault, professeur à Sciences Po.”Depuis 2014, nous avons un renouvellement des municipalités à hauteur de 40%, donc nous aurons très certainement en mars prochain 65% ou 66% de maires qui vont se représenter, 5 à 6% d’entre eux qui vont perdre les élections et 60% qui seront élus”, a-t-il détaillé lors d’une conférence de presse.S’il n’y a pas de “renoncement généralisé”, il règne en revanche un “climat d’incertitude, accentué par les crises”, les élus de 2020 ayant été confrontés tour à tour à la pandémie de Covid-19, à la crise énergétique consécutive à la guerre en Ukraine puis à une rare instabilité politique doublée d’une crise budgétaire.”Les élus locaux font preuve d’un réel mérite civique face à leurs responsabilités, quitte à y laisser un peu de leur santé (physique et morale)”, souligne néanmoins la note.Moins la commune est grande et moins la volonté de se réengager est importante: seuls 37% des maires des communes de moins de 500 habitants souhaitent ainsi se représenter contre 70% des maires de communes de plus de 9.000 habitants.Un écart “révélateur de moyens inégaux, de charges administratives vécues comme écrasantes, mais aussi d’un isolement plus pesant dans les petites communes”, selon la synthèse, qui évoque aussi l’âge avancé de certains élus comme facteur de renoncement.   – “Fragilité” -Si près d’un maire sur deux est aujourd’hui retraité, seuls 33% des maires retraités envisagent de se représenter, contre 53% des actifs.Un “signal d’alerte”, selon le politologue, “compte tenu des contraintes fortes liées à la conciliation d’une vie professionnelle et d’un mandat de maire”.Parmi les causes de renoncement, les maires “heureux” sont presque trois fois plus nombreux à se déclarer être candidats que les maires “malheureux”.Les raisons institutionnelles les plus citées sont le manque de ressources financières (17%) et l’exigence trop forte des citoyens (15%), tandis que le “sens du devoir accompli” (20%) et le “sentiment d’insécurité personnelle et de surexposition face aux comportements des citoyens” (19%) arrivent en tête des raisons personnelles évoquées.”La relation avec les concitoyens est plus tendue, c’est-à-dire que la discussion, les remarques, la manière de se comporter est plus violente symboliquement que par le passé”, souligne Martial Foucault.Quelque 61% des répondants déclarent avoir subi des incivilités, un chiffre en baisse de huit points par rapport à 2023, tandis que les agressions physiques sont stables (7%) et que les attaques sur les réseaux sociaux concernent 25% d’entre eux.Jean-Claude Girard, maire d’Ouges (Côte-d’Or), a témoigné avoir été “attaqué à coups de barre de fer” en mai 2021. “J’attends toujours la date du procès en appel”, a-t-il déploré en évoquant un “sentiment d’abandon”.En moyenne, les maires disent travailler 32 heures par semaine, contre 27 heures en 2023. Les dossiers jugés “les plus ardus” concernent l’urbanisme.Les cérémonies font partie des moments les plus agréables (84%) mais le mandat reste malgré tout “usant”, les maires souffrant notamment d’un “manque de reconnaissance ou de considération de la part de l’exécutif”.”Nous ne sommes pas au bord du gouffre, c’est une surprise, mais il y a quand même une fragilité”, a réagi Guy Geoffroy, vice-président de l’Association des maires de France.”On doit pouvoir améliorer la situation en donnant encore plus envie à des jeunes de s’engager”, a relevé le ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen, promettant l’inscription du texte sur le statut de l’élu “fin mai début juin” à l’Assemblée nationale.L’enquête, réalisée en partenariat avec le ministère de l’Aménagement du territoire et six associations d’élus, a été administrée en ligne auprès de plus de 5.200 maires entre le 3 et le 31 mars. 

Commerce: tension maximale Chine-USA, mais les marchés remontent

Du simple au double: les Etats-Unis ont mis à exécution la dernière menace de Donald Trump en confirmant mardi une taxation supplémentaire des produits chinois de 104% au total, mais les marchés mondiaux ont repris leur souffle avec la perspective de négociations entre Washington et d’autres pays.Après leur plongeon de la semaine dernière dans la foulée des hausses de droits de douane annoncées par le président américain, les Bourses européennes ont terminé la séance en forte hausse, Paris prenant 2,50% et Londres +2,71%. L’Asie avait redressé la tête auparavant, Tokyo terminant en hausse de 6,02%. Mais la confirmation d’une hausse prohibitive des droits de douane américains sur les produits chinois a réduit les gains de Wall Street, où le Dow Jones ne gagnait plus que 0,55% vers 17h45 GMT, après avoir pris plus de 3% dans la matinée.Des milliers de milliards de dollars sont partis en fumée sur les marchés depuis mercredi dernier, jour de l’annonce par le président américain de droits de douane punitifs pour les importations de la plupart des pays dans le monde.Estimant que les Etats-Unis sont “pillés” par leurs partenaires commerciaux, Donald Trump impose depuis samedi un taux additionnel de 10% sur tous les produits importés aux États-Unis, avec quelques exceptions comme l’or et l’énergie.Ce taux doit être relevé dès mercredi pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’UE (à 20%) et le Vietnam (à 46%).- Négociations -L’administration américaine assure néanmoins rester ouverte à la négociation.Donald Trump a affirmé mardi sur sa plateforme Truth Social avoir eu une “très bonne conversation” avec le Premier ministre et président sud-coréen par intérim Han Duck-soo.Une délégation sud-coréenne est en route pour les Etats-Unis, a ajouté le milliardaire républicain, évoquant “un accord fantastique entre les deux pays”.Rien de tel en revanche en perspective dans les relations avec Pékin, même si Donald Trump a ajouté que “les Chinois veulent aussi arriver à un accord, désespérément”.”Ils ne savent pas par où commencer. Nous attendons leur appel. Ça finira par arriver”, veut croire le président américain.Mais pour l’heure, Pékin a fermé la porte de la négociation face aux menaces de Washington.La Chine refuse “la pression, les menaces et le chantage” américains, a dit un représentant du ministère des Affaires étrangères. “Si les États-Unis veulent vraiment dialoguer, alors ils devraient faire preuve d’une attitude basée sur l’égalité, le respect et la réciprocité”.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé à “éviter l’escalade”, lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre chinois Li Qiang. Elle a aussi plaidé pour “une résolution négociée”.- “Priorité aux alliés” -Washington semble jouer des divisions entre ses partenaires commerciaux.Le président Trump décidera “quand et si nous devons parler avec la Chine, mais pour l’instant, nous avons reçu l’instruction de donner la priorité à nos alliés et à nos partenaires commerciaux comme le Japon, la Corée et d’autres”, a commenté le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett, sur Fox News.Le ministre américain des Finances Scott Bessent avait, lui, indiqué que “peut-être près de 70 pays” auraient déjà contacté l’administration américaine pour discuter.L’UE prépare sa propre réponse, qui devrait être présentée “en début de semaine prochaine”, d’après un porte-parole de la Commission européenne. Mais selon une liste consultée par l’AFP, le bourbon ne sera pas concerné par la surtaxe de 25% que Bruxelles propose d’imposer sur des produits américains.”L’objectif est d’arriver à une situation où le président Trump revienne sur sa décision”, a déclaré le président français Emmanuel Macron. “Si ça doit passer par un moment où l’on doit expliquer qu’on est prêt à répondre, il faudra assumer de le faire”.- Tensions internes -Les tensions commerciales se répercutent au sein de l’administration américaine: Elon Musk, qui mène pour le compte du président américain une mission de réduction drastique de la dépense publique, a traité, sur son réseau X, le conseiller au commerce Peter Navarro de “crétin (…) bête comme ses pieds”.M. Musk, qui s’est déjà prononcé en vain en faveur d’une suppression des droits de douane entre l’Europe et les Etats-Unis, a mal pris des propos de M. Navarro sur le manque de pièces américaines dans les automobiles Tesla, dont il est propriétaire.Alors que le yuan “offshore”, la monnaie chinoise circulant hors de Chine, est tombée à son plus bas niveau depuis 2010, la guerre commerciale pourrait saper l’économie mondiale, avec des risques d’inflation, de chômage et de baisse de croissance, avertissent des analystes.bur-fz-mjw-lem/bar/bpe

Commerce: tension maximale Chine-USA, mais les marchés remontent

Du simple au double: les Etats-Unis ont mis à exécution la dernière menace de Donald Trump en confirmant mardi une taxation supplémentaire des produits chinois de 104% au total, mais les marchés mondiaux ont repris leur souffle avec la perspective de négociations entre Washington et d’autres pays.Après leur plongeon de la semaine dernière dans la foulée des hausses de droits de douane annoncées par le président américain, les Bourses européennes ont terminé la séance en forte hausse, Paris prenant 2,50% et Londres +2,71%. L’Asie avait redressé la tête auparavant, Tokyo terminant en hausse de 6,02%. Mais la confirmation d’une hausse prohibitive des droits de douane américains sur les produits chinois a réduit les gains de Wall Street, où le Dow Jones ne gagnait plus que 0,55% vers 17h45 GMT, après avoir pris plus de 3% dans la matinée.Des milliers de milliards de dollars sont partis en fumée sur les marchés depuis mercredi dernier, jour de l’annonce par le président américain de droits de douane punitifs pour les importations de la plupart des pays dans le monde.Estimant que les Etats-Unis sont “pillés” par leurs partenaires commerciaux, Donald Trump impose depuis samedi un taux additionnel de 10% sur tous les produits importés aux États-Unis, avec quelques exceptions comme l’or et l’énergie.Ce taux doit être relevé dès mercredi pour plusieurs dizaines de partenaires commerciaux majeurs, notamment l’UE (à 20%) et le Vietnam (à 46%).- Négociations -L’administration américaine assure néanmoins rester ouverte à la négociation.Donald Trump a affirmé mardi sur sa plateforme Truth Social avoir eu une “très bonne conversation” avec le Premier ministre et président sud-coréen par intérim Han Duck-soo.Une délégation sud-coréenne est en route pour les Etats-Unis, a ajouté le milliardaire républicain, évoquant “un accord fantastique entre les deux pays”.Rien de tel en revanche en perspective dans les relations avec Pékin, même si Donald Trump a ajouté que “les Chinois veulent aussi arriver à un accord, désespérément”.”Ils ne savent pas par où commencer. Nous attendons leur appel. Ça finira par arriver”, veut croire le président américain.Mais pour l’heure, Pékin a fermé la porte de la négociation face aux menaces de Washington.La Chine refuse “la pression, les menaces et le chantage” américains, a dit un représentant du ministère des Affaires étrangères. “Si les États-Unis veulent vraiment dialoguer, alors ils devraient faire preuve d’une attitude basée sur l’égalité, le respect et la réciprocité”.La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé à “éviter l’escalade”, lors d’un entretien téléphonique avec le Premier ministre chinois Li Qiang. Elle a aussi plaidé pour “une résolution négociée”.- “Priorité aux alliés” -Washington semble jouer des divisions entre ses partenaires commerciaux.Le président Trump décidera “quand et si nous devons parler avec la Chine, mais pour l’instant, nous avons reçu l’instruction de donner la priorité à nos alliés et à nos partenaires commerciaux comme le Japon, la Corée et d’autres”, a commenté le principal conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hassett, sur Fox News.Le ministre américain des Finances Scott Bessent avait, lui, indiqué que “peut-être près de 70 pays” auraient déjà contacté l’administration américaine pour discuter.L’UE prépare sa propre réponse, qui devrait être présentée “en début de semaine prochaine”, d’après un porte-parole de la Commission européenne. Mais selon une liste consultée par l’AFP, le bourbon ne sera pas concerné par la surtaxe de 25% que Bruxelles propose d’imposer sur des produits américains.”L’objectif est d’arriver à une situation où le président Trump revienne sur sa décision”, a déclaré le président français Emmanuel Macron. “Si ça doit passer par un moment où l’on doit expliquer qu’on est prêt à répondre, il faudra assumer de le faire”.- Tensions internes -Les tensions commerciales se répercutent au sein de l’administration américaine: Elon Musk, qui mène pour le compte du président américain une mission de réduction drastique de la dépense publique, a traité, sur son réseau X, le conseiller au commerce Peter Navarro de “crétin (…) bête comme ses pieds”.M. Musk, qui s’est déjà prononcé en vain en faveur d’une suppression des droits de douane entre l’Europe et les Etats-Unis, a mal pris des propos de M. Navarro sur le manque de pièces américaines dans les automobiles Tesla, dont il est propriétaire.Alors que le yuan “offshore”, la monnaie chinoise circulant hors de Chine, est tombée à son plus bas niveau depuis 2010, la guerre commerciale pourrait saper l’économie mondiale, avec des risques d’inflation, de chômage et de baisse de croissance, avertissent des analystes.bur-fz-mjw-lem/bar/bpe

“Crétin”: Musk insulte publiquement un autre conseiller de Trump

Le patron de Tesla, Elon Musk, s’en est pris mardi au conseiller américain au commerce, Peter Navarro, exposant pour la première fois publiquement des dissensions au sein de l’équipe de Donald Trump.L’homme le plus riche du monde, qui mène pour le compte du président américain une mission de réduction radicale de la dépense publique, a écrit, dans deux messages publiés mardi sur X, que Peter Navarro était un “crétin” et qu’il était “bête comme ses pieds”.”Les garçons sont comme ça, on ne les changera pas, nous les laisserons poursuivre leur duel publiquement”, a commenté lors d’un point-presse la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, visiblement décidée à traiter l’affaire à la légère.Elle a évoqué deux hommes avec des opinions “très différentes sur le commerce et les droits de douanes” et vanté la transparence du gouvernement Trump.Elon Musk, grand allié du président républicain dont il a généreusement financé la campagne électorale, a commenté une vidéo dans laquelle le conseiller au commerce estimait que le patron de Tesla n’est “pas un fabricant de voitures” mais seulement un “assembleur” travaillant avec des pièces importées d’Asie.”Ce que nous voulons, et c’est là que nous avons des vues différentes d’Elon, c’est que les pneus soient fabriqués” aux Etats-Unis, tout comme les “transmissions” et les “moteurs”, explique Peter Navarro dans cette vidéo, extraite d’une interview avec la chaîne CNBC.”Navarro est vraiment un crétin. Ce qu’il dit ici est faux et c’est facile à prouver”, a rétorqué Elon Musk, en ajoutant ensuite: “Navarro est bête comme ses pieds.”Il est revenu à la charge dans un troisième message furieux, ajoutant que de tous les constructeurs, Tesla était celui avec “le plus de contenu américain”, et en concluant: “Navarro devrait demander à ce faux expert qu’il a inventé, Ron Vara”.La presse américaine avait, pendant le premier mandat de Donald Trump (2017-2021), révélé que Peter Navarro citait dans des livres un expert apparemment inventé de toutes pièces, Ron Vara, dont le nom est un anagramme du sien.Elon Musk avait déjà signalé, mais plus discrètement, son opposition à la politique radicalement protectionniste dont Peter Navarro est l’un des grands architectes, et qui s’est traduite la semaine dernière par l’annonce de droits de douanes pour certains astronomiques contre les partenaires commerciaux des Etats-Unis.Les médias avaient déjà fait état de tensions entre le multimilliardaire et d’autres membres de l’administration Trump à propos de la manière dont Elon Musk démantèle des pans entiers de la bureaucratie fédérale.Donald Trump lui maintient jusqu’ici son soutien, mais a ces derniers temps plusieurs fois signalé que la mission de l’hyperactif homme d’affaires au sein de sa “commission à l’efficacité gouvernementale (Doge)” n’allait pas durer éternellement, et qu’il lui faudrait un jour reprendre les manettes de Tesla, dont les ventes et le cours de Bourse sont en baisse.D’autres grands noms des affaires, beaucoup moins proches du président américain, ont aussi fait part, avec prudence toutefois, de leurs doutes sur la politique commerciale de la Maison Blanche

Lawyer warns of threats to Prince Harry in UK security appeal

A lawyer for Britain’s Prince Harry on Tuesday slammed an “unjustified” decision to downgrade his police protection, telling a London court the prince had recently faced threats from paparazzi and even Al-Qaeda.Following Harry’s split with the royal family in 2020 and move to America with his wife Meghan, the government decided his security during visits to Britain would be decided on a case-by-case basis.King Charles III’s youngest son made a rare visit to London for the latest stage of the long-running legal saga, watching his appeal unfold from inside the Royal Courts of Justice.Dressed in a dark suit with a blue patterned tie, he looked on in the courtroom, occasionally whispering to his solicitor and wrote in a notebook.After Harry, 40, stopped being considered a working royal in 2020, the government decided he would not receive the “same degree” of publicly funded protection when in Britain.The prince took legal action against the interior ministry in 2021, and after his initial case was rejected last year, he brought a challenge before the Court of Appeal.Lawyer Shaheed Fatima told the court the prince had been “singled out for different, unjustified and inferior treatment.”In a written submission, his lawyers highlighted threats made against the prince.”Al-Qaeda recently called for (Harry) to be murdered,” and he and Meghan were “involved in a dangerous car pursuit with paparazzi in New York City” in May 2023, the submission said, without providing full details.Harry was widely criticised when in his autobiography “Spare” he claimed to have killed 25 people in Afghanistan, sparking ire from the Taliban.Harry has long been haunted by the death of his mother, Princess Diana, who was killed in a high-speed car crash in Paris in 1997 as she tried to escape paparazzi photographers.Harry and Meghan have started a new life in California and are now largely estranged from the royal family. But the prince has said security concerns have hampered his ability to visit Britain, and his trips have usually been fleeting. In a written submission, Harry’s lawyers said the prince and Meghan “felt forced to step back” from frontline royal duties because “they considered they were not being protected by the institution”. – Failure to assess risk -The prince’s legal battle centres on the February 2020 decision to downgrade his security, made by the interior ministry and a committee that deals with the protection of royals and public figures.In early 2024, the High Court ruled against Harry’s case, saying the government had acted lawfully. The prince’s initial bid to appeal was refused in April last year and he was ordered to pay about £1,000,000 ($1.27 million) in legal costs, according to The Times newspaper. However, the following month, a judge said Harry could challenge the decision at the Court of Appeal.On Tuesday, Harry’s lawyer argued the committee had failed to carry out an assessment of the risks to the prince and that the High Court had been wrong to overlook this.As a lawyer representing the interior ministry set out the government’s case, the prince shook his head.James Eadie said the basis for Harry’s security arrangements had been adjusted due to “his change of status and because he was now going to live abroad for the majority of his time.”In its written submission, the government insisted Harry’s security “would be considered depending on the circumstances.”The two-day hearing is to end on Wednesday with some parts held in private due to security concerns. A decision is expected in writing at a later date.

The Metals Company, l’entreprise qui courtise Donald Trump pour exploiter les fonds marins

L’entreprise canadienne The Metals Company (TMC), pionnière dans la prospection minière sous-marine, ne veut plus attendre pour lancer cette industrie décriée, tentant désormais sa chance auprès de Donald Trump qui convoite des minerais stratégiques à travers le monde.”Nous sommes prêts”, a proclamé fin mars son PDG, Gerard Barron.Espérant être la première à aller aspirer les “nodules polymétalliques”, sorte de galets riches en métaux sur les plaines abyssales du Pacifique, l’entreprise veut solliciter au deuxième trimestre le premier contrat d’extraction minière commerciale en haute mer, via l’administration américaine.Un changement de stratégie choc: initialement, la société voulait déposer sa demande en juin auprès de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), qui a juridiction sur les fonds marins des eaux internationales.Ce court-circuitage de l’AIFM provoque la colère de nombreux Etats et des ONG de défense des océans qui dénoncent le geste “désespéré” d’une industrie accusée de violer des écosystèmes sous-marins encore peu connus.Créée en 2011 sous le nom de DeepGreen Metals, elle a été rebaptisée en 2021 pour son introduction en Bourse à New York.Ses filiales explorent depuis plusieurs années des parcelles dans la zone de Clarion-Clipperton (CCZ) dans le Pacifique, via des contrats octroyés par l’AIFM et sponsorisés en particulier par le petit Etat insulaire Nauru.L’AIFM n’a pour l’instant accordé que des contrats d’exploration, qui permettent de tester les technologies. Mais après plus de dix ans de négociations, elle n’a toujours pas finalisé les règles pour l’extraction industrielle.Au grand dam de TMC qui a investi en dix ans “plus d’un demi-milliard de dollars”.”Nous avons montré que nous pouvons ramasser des nodules au fond de la mer, les remonter à la surface et les transformer sur terre en des produits raffinés, avec des impacts environnementaux minimaux et une dépense limitée en capital”, assure Gerard Barron.Lors de tests “historiques” en 2022, sa filiale NORI (Nauru Ocean Resources Inc.) a remonté plus de 3.000 tonnes de nodules, grâce à l’ancien navire de forage reconverti “Hidden Gem”, de son partenaire Allseas.- “Le plus destructeur” -La collecte se fait à plus de 4 kilomètres de profondeur avec un véhicule sous-marin monté sur chenilles qui envoie les nodules vers le navire par un tuyau géant.A l’autre bout de la chaîne, TMC et le fondeur japonais Pamco ont annoncé en février la transformation de nodules en un “alliage de haute qualité nickel-cuivre-cobalt”.Selon les estimations, la CCZ abrite 21 milliards de tonnes de nodules riches en cobalt, nickel, cuivre et manganèse: des métaux stratégiques pour l’électrification croissante du monde et notamment les batteries des voitures électriques.”Les nodules dans nos zones sous contrat représentent la plus grande ressource non exploitée au monde de ces minéraux critiques”, assure TMC.Une justification rejetée en bloc par les défenseurs de l’environnement qui plaident pour une baisse de la consommation et pour le recyclage.L’extraction sous-marine est “le pire moyen, le plus destructeur de l’environnement, et le plus cher (…), ce n’est pas l’avenir”, déclare à l’AFP Bobbi-Jo Dobush, de l’ONG The Ocean Foundation, qui doute de la viabilité du secteur et de TMC.L’entreprise a perdu l’an dernier 81,9 millions de dollars. Mais sans revenus, ce n’est pas inhabituel pour ce modèle d’entreprises, selon des experts du secteur.La situation actuelle laisse penser que “l’entreprise sera en mesure de respecter son engagement de commencer la production en 2026”, estime Dmitry Silversteyn, analyste chez Water Tower Research, pariant sur la volonté de l’administration Trump de libérer les Etats-Unis de la dépendance aux métaux chinois.TMC joue d’ailleurs sur cet argument pour séduire Washington, affirmant qu’à l’aune de la consommation américaine actuelle, un milliard de tonnes de nodules assureront “456 années de manganèse, 165 ans de cobalt, 81 ans de nickel et 4 ans de cuivre”.Les nodules “sont la pièce manquante critique de la réindustrialisation américaine”, plaide le directeur financier de TMC, Craig Shesky, soulignant que les Etats-Unis, qui ne sont pas membres de l’AIFM, ont la législation nécessaire pour autoriser l’extraction.”Il manquait un appétit politique aux Etats-Unis pour en tirer partie. Et c’est le changement principal de cette nouvelle administration”.