US giant to buy stake in cash-short Australian casino group

Troubled Australian casino operator Star Entertainment says it has been thrown an 11th hour multi-million dollar lifeline by US-based casino giant Bally’s Corporation.Star’s business — including casinos, bars, restaurants and hotels at resorts in Sydney, Brisbane and the Gold Coast — has been hovering close to entering administration for months.Bally’s has agreed to inject Aus$300 million (US$187 million) for a 56.7-percent stake in Star, the two firms said in separate statements late Monday.The US group is to make an initial payment of Aus$100 million on Wednesday, with the rest due after the approval of shareholders and regulators.”This transaction provides Bally’s the opportunity to infuse The Star with what it needs to regain its  position as Australia’s preeminent gaming destination,” Bally’s chairman Soo Kim said.Star said it was also talking to its biggest shareholder, Investment Holding, about joining the deal with an Aus$100 million injection.If that deal went ahead, Bally’s participation would drop to Aus$200 million.Shares in Star, which employs more than 8,000 people, have been suspended from trading since March 3 after it failed to post half-year financial results citing liquidity woes.The casino said in a statement late Monday it intended to “unanimously recommend” the deal to shareholders in the absence of a better offer.Bally’s manages 19 casinos across the United States, a golf course in New York and a horse racing track in Colorado.Star Entertainment last traded at Aus$0.11 a share with a market capitalisation of Aus$316 million — a far cry from its Aus$5 billion-plus value of seven years ago.Its finances were squeezed by the cost of developing its Brisbane resort, the threat of an anti-money laundering fine, and stricter regulation in the industry, according to the Australian Financial Review.The company has previously been accused of not adequately policing criminal infiltration and doing little to vet the sources of money coming into the business.

Record du nombre d’exécutions dans le monde depuis 2015, selon Amnesty

Le nombre d’exécutions recensées dans le monde a atteint son plus haut niveau depuis près d’une décennie, avec une hausse particulièrement observée en Iran, en Irak et Arabie saoudite, selon le rapport annuel d’Amnesty International publié mardi.L’organisation de défense des droits humains basée à Londres a dénombré 1.518 exécutions en 2024, mais ce chiffre ne comprend pas “les milliers de personnes très probablement exécutées en Chine, qui reste le pays ayant procédé au plus grand nombre d’exécutions au monde”, précise-t-elle.Selon le rapport sur la peine de mort de l’ONG, le nombre de personnes exécutées en 2024 est en hausse de 32% par rapport à 2023, et a atteint un record depuis 2015, année au cours de laquelle 1.634 exécutions avaient été comptabilisées.En revanche, pour la deuxième année consécutive, le nombre de pays ayant mené des exécutions s’élève à quinze, soit le plus bas jamais enregistré.Comme pour la Chine, les chiffres de la Corée du Nord et du Vietnam ne sont pas inclus dans le rapport, faute d’informations suffisantes disponibles.”Même si le secret entourant ce châtiment continue d’empêcher le recensement dans certains pays que nous pensons responsables de milliers d’exécutions, il est évident que les États qui maintiennent la peine capitale sont une minorité isolée”, a déclaré la secrétaire générale d’Amnesty, Agnès Callamard.- “Museler la dissidence” -Selon l’ONG, l’Iran, l’Irak et l’Arabie saoudite ont été responsables l’an dernier de 91% des exécutions recensées. Elles sont en hausse dans les trois pays.L’Iran à lui seul compte pour 64% des exécutions connues. Au moins 972 personnes y ont été mises à mort, soit 119 de plus que l’année précédente.En Arabie saoudite, où ont lieu des décapitations, les exécutions ont doublé, passant de 172 à au moins 345. Elles ont presque quadruplé en Irak, d’au moins 16 à au moins 63, selon Amnesty.L’ONG accuse en particulier l’Iran et l’Arabie saoudite d’utiliser la peine de mort pour réduire au silence manifestants et opposants politiques.”L’Iran a persisté dans son recours à la peine de mort pour punir” des participants au mouvement “Femme, vie, liberté” de 2022, y compris un jeune atteint d’un handicap mental, dénonce l’ONG.”Les autorités saoudiennes ont continué d’utiliser la peine de mort pour museler la dissidence politique et sanctionner des (…) membres de la minorité chiite ayant soutenu les manifestations ‘antigouvernementales’ entre 2011 et 2013″, ajoute Amnesty.Selon le rapport, 25 personnes ont été exécutées aux États-Unis l’année dernière, soit une de plus qu’en 2023.Les infractions liées à la drogue représentent plus de 40% des exécutions dans le monde, souligne l’ONG, notant qu’elles sont nombreuses en Chine, en Iran, en Arabie saoudite et à Singapour.Ces exécutions sont illégales en vertu du droit international, qui considère que le recours à la peine de mort doit être limité aux crimes les plus graves, dont ne fait pas partie le trafic de stupéfiants, indique Amnesty.À l’heure actuelle, 145 pays ont soit aboli la peine de mort, soit ne l’appliquent plus, selon l’ONG.

Trump assure que les Etats-Unis sont en discussion “directe” avec l’Iran sur le nucléaire

Donald Trump a créé la surprise en annonçant que Washington menait des discussions “directes” avec l’Iran sur son programme nucléaire, en recevant lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lequel est reparti sans les concessions commerciales qu’il espérait obtenir.”Nous avons des discussions directes avec l’Iran. Elles ont commencé, elles se poursuivront samedi, nous aurons une très grande réunion”, a déclaré à la presse le président américain.Il a ensuite assuré que cette rencontre samedi, dont le lieu n’est pas connu, se tiendrait “à très haut niveau” et même “quasiment au plus haut niveau”.Il s’agit d’une annonce spectaculaire de la part du président américain, notoirement peu friand de tractations diplomatiques complexes impliquant plus de deux parties, alors que l’Iran avait rejeté dimanche tout dialogue direct avec Washington.Après l’annonce de Donald Trump, Téhéran a confirmé sa position. Des “discussions de haut niveau indirectes” auront lieu samedi à Oman, a fait savoir le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi. “Il s’agit autant d’une opportunité que d’un test. La balle est dans le camp de l’Amérique”, a-t-il écrit sur X.Proches alliés durant la monarchie Pahlavi, les deux pays n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980 et la prise d’otages de diplomates américains dans leur ambassade à Téhéran, dans la foulée de la Révolution islamique. Mais ils échangent indirectement par le biais de l’ambassade de Suisse à Téhéran. Le sultanat d’Oman a plusieurs fois joué un rôle de médiateur, et le Qatar dans une moindre mesure. – “Grand danger” -“Nous traitons directement avec eux. Et peut-être que nous aurons un accord”, a dit lundi le président américain, qui avait retiré avec fracas les Etats-Unis d’un accord international avec l’Iran lors de son premier mandat, en 2018.Cet accord, conclu en 2015, prévoyait la levée de certaines sanctions en échange d’un encadrement des activités nucléaires iraniennes.Donald Trump a dit lundi que si un nouvel accord était trouvé, il serait “différent et peut-être beaucoup plus robuste.” Mais il a ajouté que l’Iran serait “en grand danger” si les discussions n’aboutissaient pas.En attendant, l’Iran doit mener mardi à Moscou des consultations sur ce même dossier avec ses proches partenaires, la Russie et la Chine.Benjamin Netanyahu, tenant d’une ligne dure face à Téhéran, a appelé à ce que l’Iran ne produise “jamais” d’arme nucléaire. Il a plaidé pour que les tractations diplomatiques débouchent sur un démantèlement “complet”, évoquant l’exemple de la Libye.Concernant les droits de douane, autre enjeu de sa visite, le Premier ministre israélien a promis d'”éliminer le déficit commercial des Etats-Unis” vis-à-vis d’Israël.Il est le premier dirigeant étranger reçu par le président américain depuis l’annonce la semaine dernière des nouveaux droits de douane, qui ont provoqué un coup de tabac sur les places financières mondiales.- “Un autre cessez-le-feu” -Le dirigeant israélien est reparti sans promesse d’exemption ou de réduction des droits de douane de 17%, qui seront imposés sur les importations en provenance de son pays à compter de mercredi.Un journaliste a demandé à Donald Trump s’il comptait revenir sur cette taxe, et il a répondu: “Peut-être pas. N’oubliez pas que nous aidons beaucoup Israël”.Israël avait tenté en vain d’échapper aux nouvelles taxes en levant mardi la totalité des droits de douane restants sur les 1% de marchandises américaines encore concernées.Benjamin Netanyahu a par ailleurs déclaré qu’Israël oeuvrait à un nouvel “accord” sur la libération des otages retenus par le Hamas à Gaza.”Nous faisons tout notre possible pour faire sortir les otages. Nous envisageons un autre cessez-le-feu, nous verrons bien ce qui se passera”, a renchéri Donald Trump.Après deux mois d’une trêve fragile, l’armée israélienne a repris le 18 mars son offensive militaire dans la bande de Gaza, d’où le mouvement palestinien avait lancé une attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël.La récente trêve a permis le retour de 33 otages israéliens, dont huit décédés, en échange de la libération de quelque 1.800 Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes.Sur les 251 otages enlevés lors de l’attaque du Hamas en octobre 2023, 58 sont toujours retenus dans le territoire palestinien, dont 34 morts selon l’armée israélienne.

Trump assure que les Etats-Unis sont en discussion “directe” avec l’Iran sur le nucléaire

Donald Trump a créé la surprise en annonçant que Washington menait des discussions “directes” avec l’Iran sur son programme nucléaire, en recevant lundi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, lequel est reparti sans les concessions commerciales qu’il espérait obtenir.”Nous avons des discussions directes avec l’Iran. Elles ont commencé, elles se poursuivront samedi, nous aurons une très grande réunion”, a déclaré à la presse le président américain.Il a ensuite assuré que cette rencontre samedi, dont le lieu n’est pas connu, se tiendrait “à très haut niveau” et même “quasiment au plus haut niveau”.Il s’agit d’une annonce spectaculaire de la part du président américain, notoirement peu friand de tractations diplomatiques complexes impliquant plus de deux parties, alors que l’Iran avait rejeté dimanche tout dialogue direct avec Washington.Après l’annonce de Donald Trump, Téhéran a confirmé sa position. Des “discussions de haut niveau indirectes” auront lieu samedi à Oman, a fait savoir le ministre iranien des Affaires étrangères Abbas Araghchi. “Il s’agit autant d’une opportunité que d’un test. La balle est dans le camp de l’Amérique”, a-t-il écrit sur X.Proches alliés durant la monarchie Pahlavi, les deux pays n’ont plus de relations diplomatiques depuis 1980 et la prise d’otages de diplomates américains dans leur ambassade à Téhéran, dans la foulée de la Révolution islamique. Mais ils échangent indirectement par le biais de l’ambassade de Suisse à Téhéran. Le sultanat d’Oman a plusieurs fois joué un rôle de médiateur, et le Qatar dans une moindre mesure. – “Grand danger” -“Nous traitons directement avec eux. Et peut-être que nous aurons un accord”, a dit lundi le président américain, qui avait retiré avec fracas les Etats-Unis d’un accord international avec l’Iran lors de son premier mandat, en 2018.Cet accord, conclu en 2015, prévoyait la levée de certaines sanctions en échange d’un encadrement des activités nucléaires iraniennes.Donald Trump a dit lundi que si un nouvel accord était trouvé, il serait “différent et peut-être beaucoup plus robuste.” Mais il a ajouté que l’Iran serait “en grand danger” si les discussions n’aboutissaient pas.En attendant, l’Iran doit mener mardi à Moscou des consultations sur ce même dossier avec ses proches partenaires, la Russie et la Chine.Benjamin Netanyahu, tenant d’une ligne dure face à Téhéran, a appelé à ce que l’Iran ne produise “jamais” d’arme nucléaire. Il a plaidé pour que les tractations diplomatiques débouchent sur un démantèlement “complet”, évoquant l’exemple de la Libye.Concernant les droits de douane, autre enjeu de sa visite, le Premier ministre israélien a promis d'”éliminer le déficit commercial des Etats-Unis” vis-à-vis d’Israël.Il est le premier dirigeant étranger reçu par le président américain depuis l’annonce la semaine dernière des nouveaux droits de douane, qui ont provoqué un coup de tabac sur les places financières mondiales.- “Un autre cessez-le-feu” -Le dirigeant israélien est reparti sans promesse d’exemption ou de réduction des droits de douane de 17%, qui seront imposés sur les importations en provenance de son pays à compter de mercredi.Un journaliste a demandé à Donald Trump s’il comptait revenir sur cette taxe, et il a répondu: “Peut-être pas. N’oubliez pas que nous aidons beaucoup Israël”.Israël avait tenté en vain d’échapper aux nouvelles taxes en levant mardi la totalité des droits de douane restants sur les 1% de marchandises américaines encore concernées.Benjamin Netanyahu a par ailleurs déclaré qu’Israël oeuvrait à un nouvel “accord” sur la libération des otages retenus par le Hamas à Gaza.”Nous faisons tout notre possible pour faire sortir les otages. Nous envisageons un autre cessez-le-feu, nous verrons bien ce qui se passera”, a renchéri Donald Trump.Après deux mois d’une trêve fragile, l’armée israélienne a repris le 18 mars son offensive militaire dans la bande de Gaza, d’où le mouvement palestinien avait lancé une attaque sans précédent le 7 octobre 2023 contre Israël.La récente trêve a permis le retour de 33 otages israéliens, dont huit décédés, en échange de la libération de quelque 1.800 Palestiniens détenus dans des prisons israéliennes.Sur les 251 otages enlevés lors de l’attaque du Hamas en octobre 2023, 58 sont toujours retenus dans le territoire palestinien, dont 34 morts selon l’armée israélienne.

Trump to undergo annual physical this week

US President Donald Trump said Monday that he will undergo his “long scheduled Annual Physical Examination” on Friday at a military hospital near Washington. “I have never felt better, but nevertheless, these things must be done!” he wrote in a post on Truth Social.Trump, 78, is a prolific golfer who abstains from alcohol and cigarettes, but he is known to indulge in fast food and famously enjoys his steaks well-done.His earlier physical exams at Walter Reed Medical Center raised questions about the specifics of his health data and about the transparency of results.A physical during his first term, in 2018, suggested the president should aim to lose 10 to 15 pounds but was generally in “excellent health.” His doctor said there were no signs of “any cognitive issues,” and that with a healthier diet, he could “live to be 200 years old.”A year later, an exam found the 6-foot-3 (1.9 meter) Trump weighed 243 pounds (110 kilograms), up seven pounds since shortly before taking office, making him technically obese. It said he was taking medication to treat high cholesterol.In 2020, he told Fox News that he aced a test for cognitive impairment by repeating the phrase “person, woman, man, camera, TV.”  During Trump’s presidential campaign in 2015, his doctor, Harold Bornstein, released a letter saying the candidate’s blood pressure was “astonishingly excellent” and that if elected, “Mr. Trump, I can state unequivocally, will be the healthiest individual ever elected to the presidency.”Bornstein later told CNN that Trump himself “dictated that whole letter. I didn’t write that letter.”

Saint-Avold: l’Assemblée approuve définitivement la conversion de la centrale

L’Assemblée a approuvé définitivement lundi un texte de loi pour permettre la conversion au biogaz de la centrale à charbon de Saint-Avold (Moselle), une des deux dernières centrales à charbon en activité en France, occasion pour le gouvernement de renouveler sa promesse d’un débat au Parlement sur la trajectoire énergétique du pays.Les députés ont adopté à l’unanimité, et à l’identique, un texte approuvé par le Sénat le 25 mars, très attendus par les élus locaux et les salariés dépendant de la centrale, dont certains étaient présents en tribune. En tout, quelque 500 emplois directs et indirects sont concernés.Les écologistes se sont abstenus, soulignant que voter pour un projet qui continue d’utiliser des énergies fossiles n’était “pas un exercice facile”.Le texte entend lever une barrière législative à un projet de conversion au gaz naturel et au biogaz, dans lequel le propriétaire du site, GazelEnergie, est prêt à s’engager. Cela viendrait concrétiser l’annonce d’Emmanuel Macron, qui avait promis en 2023 la conversion de cette centrale d’ici 2027.Grosse émettrice de gaz à effet de serre, la centrale de Saint-Avold est l’une des deux dernières centrales à charbon de France, avec celle de Cordemais (Loire-Atlantique), dont EDF a annoncé en septembre la fermeture sèche. Elle assure un rôle de sécurisation de l’approvisionnement en hiver lors des périodes de pointe.Le texte prévoit un “plan de conversion” de l’installation de Cordemais, après un travail transpartisan des sénateurs de Loire-Atlantique.Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci a salué dans son propos introductif une proposition de loi “indispensable au lancement du projet de conversion de la centrale de Saint-Avold”. Mais il a souligné au-delà de ce site “l’ardente nécessité” de donner une visibilité aux acteurs de la transition énergétique en promouvant la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE).”C’est la raison pour laquelle nous souhaitons adopter, publier rapidement la nouvelle PPE sous la forme d’un décret, comme il est prévu par la loi. Nous souhaitons également adopter ce texte en respectant le dialogue avec le Parlement”, a-t-il dit.”Ce dialogue, je m’y engage et le Premier ministre s’y est également engagé. Il nous permettra d’intégrer les ajustements nécessaires qui feront suite aux débats que nous aurons ici au Parlement”, a-t-il ajouté.La présidente de la commission des Affaires économiques, Aurélie Trouvé (LFI), a pour sa part redit la nécessité pour que les choix énergétiques soient “acceptables” qu’ils soient “débattus, votés par le Parlement”.”Nous avons besoin d’une loi votée par les représentants du peuple pour fixer notre vision”, a également estimé le communiste Julien Brugerolles.

Saint-Avold: l’Assemblée approuve définitivement la conversion de la centrale

L’Assemblée a approuvé définitivement lundi un texte de loi pour permettre la conversion au biogaz de la centrale à charbon de Saint-Avold (Moselle), une des deux dernières centrales à charbon en activité en France, occasion pour le gouvernement de renouveler sa promesse d’un débat au Parlement sur la trajectoire énergétique du pays.Les députés ont adopté à l’unanimité, et à l’identique, un texte approuvé par le Sénat le 25 mars, très attendus par les élus locaux et les salariés dépendant de la centrale, dont certains étaient présents en tribune. En tout, quelque 500 emplois directs et indirects sont concernés.Les écologistes se sont abstenus, soulignant que voter pour un projet qui continue d’utiliser des énergies fossiles n’était “pas un exercice facile”.Le texte entend lever une barrière législative à un projet de conversion au gaz naturel et au biogaz, dans lequel le propriétaire du site, GazelEnergie, est prêt à s’engager. Cela viendrait concrétiser l’annonce d’Emmanuel Macron, qui avait promis en 2023 la conversion de cette centrale d’ici 2027.Grosse émettrice de gaz à effet de serre, la centrale de Saint-Avold est l’une des deux dernières centrales à charbon de France, avec celle de Cordemais (Loire-Atlantique), dont EDF a annoncé en septembre la fermeture sèche. Elle assure un rôle de sécurisation de l’approvisionnement en hiver lors des périodes de pointe.Le texte prévoit un “plan de conversion” de l’installation de Cordemais, après un travail transpartisan des sénateurs de Loire-Atlantique.Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci a salué dans son propos introductif une proposition de loi “indispensable au lancement du projet de conversion de la centrale de Saint-Avold”. Mais il a souligné au-delà de ce site “l’ardente nécessité” de donner une visibilité aux acteurs de la transition énergétique en promouvant la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE).”C’est la raison pour laquelle nous souhaitons adopter, publier rapidement la nouvelle PPE sous la forme d’un décret, comme il est prévu par la loi. Nous souhaitons également adopter ce texte en respectant le dialogue avec le Parlement”, a-t-il dit.”Ce dialogue, je m’y engage et le Premier ministre s’y est également engagé. Il nous permettra d’intégrer les ajustements nécessaires qui feront suite aux débats que nous aurons ici au Parlement”, a-t-il ajouté.La présidente de la commission des Affaires économiques, Aurélie Trouvé (LFI), a pour sa part redit la nécessité pour que les choix énergétiques soient “acceptables” qu’ils soient “débattus, votés par le Parlement”.”Nous avons besoin d’une loi votée par les représentants du peuple pour fixer notre vision”, a également estimé le communiste Julien Brugerolles.

Saint-Avold: l’Assemblée approuve définitivement la conversion de la centrale

L’Assemblée a approuvé définitivement lundi un texte de loi pour permettre la conversion au biogaz de la centrale à charbon de Saint-Avold (Moselle), une des deux dernières centrales à charbon en activité en France, occasion pour le gouvernement de renouveler sa promesse d’un débat au Parlement sur la trajectoire énergétique du pays.Les députés ont adopté à l’unanimité, et à l’identique, un texte approuvé par le Sénat le 25 mars, très attendus par les élus locaux et les salariés dépendant de la centrale, dont certains étaient présents en tribune. En tout, quelque 500 emplois directs et indirects sont concernés.Les écologistes se sont abstenus, soulignant que voter pour un projet qui continue d’utiliser des énergies fossiles n’était “pas un exercice facile”.Le texte entend lever une barrière législative à un projet de conversion au gaz naturel et au biogaz, dans lequel le propriétaire du site, GazelEnergie, est prêt à s’engager. Cela viendrait concrétiser l’annonce d’Emmanuel Macron, qui avait promis en 2023 la conversion de cette centrale d’ici 2027.Grosse émettrice de gaz à effet de serre, la centrale de Saint-Avold est l’une des deux dernières centrales à charbon de France, avec celle de Cordemais (Loire-Atlantique), dont EDF a annoncé en septembre la fermeture sèche. Elle assure un rôle de sécurisation de l’approvisionnement en hiver lors des périodes de pointe.Le texte prévoit un “plan de conversion” de l’installation de Cordemais, après un travail transpartisan des sénateurs de Loire-Atlantique.Le ministre de l’Industrie Marc Ferracci a salué dans son propos introductif une proposition de loi “indispensable au lancement du projet de conversion de la centrale de Saint-Avold”. Mais il a souligné au-delà de ce site “l’ardente nécessité” de donner une visibilité aux acteurs de la transition énergétique en promouvant la nouvelle programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE).”C’est la raison pour laquelle nous souhaitons adopter, publier rapidement la nouvelle PPE sous la forme d’un décret, comme il est prévu par la loi. Nous souhaitons également adopter ce texte en respectant le dialogue avec le Parlement”, a-t-il dit.”Ce dialogue, je m’y engage et le Premier ministre s’y est également engagé. Il nous permettra d’intégrer les ajustements nécessaires qui feront suite aux débats que nous aurons ici au Parlement”, a-t-il ajouté.La présidente de la commission des Affaires économiques, Aurélie Trouvé (LFI), a pour sa part redit la nécessité pour que les choix énergétiques soient “acceptables” qu’ils soient “débattus, votés par le Parlement”.”Nous avons besoin d’une loi votée par les représentants du peuple pour fixer notre vision”, a également estimé le communiste Julien Brugerolles.