Peter Navarro, “Mr. Droits de douane” de Trump vilipendé par Musk

L’économiste américain Peter Navarro, architecte de la guerre douanière lancée par la Maison Blanche et publiquement qualifié de “crétin” par Elon Musk, est un fidèle de Donald Trump, qu’il a défendu jusqu’en prison. L’un des rares conseillers du premier mandat du président républicain à faire toujours partie de son cercle rapproché, Peter Navarro a contribué à façonner la doctrine protectionniste de Washington, notamment vis-à-vis de la Chine.Dès 2006, cet économiste formé à Harvard avait rassemblé ses idées dans un livre au ton guerrier, “The Coming China Wars” (“Les prochaines guerres de Chine”, non traduit). En 2011, un autre ouvrage qu’il a co-signé, “Death by China” arguait que Pékin violait le principe du commerce équitable en subventionnant illégalement ses exportations et en manipulant sa monnaie. La presse américaine a révélé que Peter Navarro, également professeur émérite à l’Université de Californie à Irvine, citait dans des livres un expert apparemment inventé de toutes pièces, Ron Vara, dont le nom est un anagramme du sien. Ces révélations ont été reprises mardi par Elon Musk, furieux des propos de Navarro sur le manque de pièces américaines dans les automobiles Tesla, dont il est propriétaire. “Navarro devrait demander à ce faux expert qu’il a inventé, Ron Vara”, a posté Musk sur son réseau X, traitant le conseiller de “crétin” et affirmant que, de tous les constructeurs, Tesla était celui avec “le plus de contenu américain”.- “Tenace” -Conseiller au commerce de Donald Trump pendant la campagne présidentielle de 2016, puis directeur du Bureau du commerce et de la politique manufacturière du président républicain, Navarro penche depuis longtemps pour des droits de douane imposés à tous les pays sans distinction.Pourfendeur des traités de libre-échange, il a poussé M. Trump à renégocier notamment ceux entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique (Aléna, remplacé en 2020 par l’Aceum) et entre les Etats-Unis et la Corée du Sud.Il a également vigoureusement défendu les taxes imposées sur les importations américaines d’acier et d’aluminium sous le premier mandat du milliardaire, qui ont refait surface depuis son retour au pouvoir en janvier. “Au cours de mon premier mandat, rares sont ceux qui ont été plus efficaces ou tenaces que Peter pour faire respecter mes deux règles sacrées: achetez américain, embauchez américain”, a salué Donald Trump en décembre dernier.”Il m’a aidé à renégocier des accords commerciaux injustes […] et a mis en place chacune de mes actions douanières et commerciales RAPIDEMENT”, a-t-il ajouté au moment de renommer à ses côtés son fidèle conseiller économique, alors récemment sorti de prison.- Passage en prison -En janvier 2024, M. Navarro avait en effet été condamné à quatre mois d’emprisonnement pour avoir refusé de répondre à une convocation et de fournir des documents à la commission de la Chambre des représentants qui enquêtait sur l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021. Avant de se constituer prisonnier, il avait dénoncé “l’instrumentalisation partisane du système judiciaire”, fustigeant “des foutus démocrates et des gens qui détestent Trump”.”Ils m’ont condamné, ils m’ont emprisonné. Mais devinez quoi! Ils ne m’ont pas brisé. Et ils ne briseront jamais Donald Trump”, avait-il lancé après sa libération, en juillet dernier.Fils d’un père saxophoniste et d’une mère secrétaire, il a d’abord été affilié au Parti démocrate. En 1992, il brigue la mairie de San Diego (Californie), échouant de peu face à la candidate républicaine.En 1996, il tente de se faire élire à la Chambre des représentants, et s’incline à nouveau face à un concurrent républicain. 

Peter Navarro, “Mr. Droits de douane” de Trump vilipendé par Musk

L’économiste américain Peter Navarro, architecte de la guerre douanière lancée par la Maison Blanche et publiquement qualifié de “crétin” par Elon Musk, est un fidèle de Donald Trump, qu’il a défendu jusqu’en prison. L’un des rares conseillers du premier mandat du président républicain à faire toujours partie de son cercle rapproché, Peter Navarro a contribué à façonner la doctrine protectionniste de Washington, notamment vis-à-vis de la Chine.Dès 2006, cet économiste formé à Harvard avait rassemblé ses idées dans un livre au ton guerrier, “The Coming China Wars” (“Les prochaines guerres de Chine”, non traduit). En 2011, un autre ouvrage qu’il a co-signé, “Death by China” arguait que Pékin violait le principe du commerce équitable en subventionnant illégalement ses exportations et en manipulant sa monnaie. La presse américaine a révélé que Peter Navarro, également professeur émérite à l’Université de Californie à Irvine, citait dans des livres un expert apparemment inventé de toutes pièces, Ron Vara, dont le nom est un anagramme du sien. Ces révélations ont été reprises mardi par Elon Musk, furieux des propos de Navarro sur le manque de pièces américaines dans les automobiles Tesla, dont il est propriétaire. “Navarro devrait demander à ce faux expert qu’il a inventé, Ron Vara”, a posté Musk sur son réseau X, traitant le conseiller de “crétin” et affirmant que, de tous les constructeurs, Tesla était celui avec “le plus de contenu américain”.- “Tenace” -Conseiller au commerce de Donald Trump pendant la campagne présidentielle de 2016, puis directeur du Bureau du commerce et de la politique manufacturière du président républicain, Navarro penche depuis longtemps pour des droits de douane imposés à tous les pays sans distinction.Pourfendeur des traités de libre-échange, il a poussé M. Trump à renégocier notamment ceux entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique (Aléna, remplacé en 2020 par l’Aceum) et entre les Etats-Unis et la Corée du Sud.Il a également vigoureusement défendu les taxes imposées sur les importations américaines d’acier et d’aluminium sous le premier mandat du milliardaire, qui ont refait surface depuis son retour au pouvoir en janvier. “Au cours de mon premier mandat, rares sont ceux qui ont été plus efficaces ou tenaces que Peter pour faire respecter mes deux règles sacrées: achetez américain, embauchez américain”, a salué Donald Trump en décembre dernier.”Il m’a aidé à renégocier des accords commerciaux injustes […] et a mis en place chacune de mes actions douanières et commerciales RAPIDEMENT”, a-t-il ajouté au moment de renommer à ses côtés son fidèle conseiller économique, alors récemment sorti de prison.- Passage en prison -En janvier 2024, M. Navarro avait en effet été condamné à quatre mois d’emprisonnement pour avoir refusé de répondre à une convocation et de fournir des documents à la commission de la Chambre des représentants qui enquêtait sur l’assaut du Capitole du 6 janvier 2021. Avant de se constituer prisonnier, il avait dénoncé “l’instrumentalisation partisane du système judiciaire”, fustigeant “des foutus démocrates et des gens qui détestent Trump”.”Ils m’ont condamné, ils m’ont emprisonné. Mais devinez quoi! Ils ne m’ont pas brisé. Et ils ne briseront jamais Donald Trump”, avait-il lancé après sa libération, en juillet dernier.Fils d’un père saxophoniste et d’une mère secrétaire, il a d’abord été affilié au Parti démocrate. En 1992, il brigue la mairie de San Diego (Californie), échouant de peu face à la candidate républicaine.En 1996, il tente de se faire élire à la Chambre des représentants, et s’incline à nouveau face à un concurrent républicain. 

Le point sur la riposte de l’UE aux droits de douane de Trump

Elle espère toujours pouvoir négocier avec Washington, mais l’Union européenne a promis une réponse “ferme et proportionnée” aux différents droits de douane imposés par Donald Trump. Voici ce que l’on sait sur la riposte de Bruxelles, qui a adopté de premières mesures mercredi.Quelles mesures?A chaque salve, sa réponse. Au cours des derniers mois, l’Union européenne a été frappée à trois reprises par des droits de douane de l’administration du président américain: – 25% sur l’acier et l’aluminium, mi-mars- 25% sur les automobiles, début avril- 20% sur tous les autres produits européens, le 9 avrilLe Vieux continent a organisé sa riposte autour d’une logique similaire.L’UE propose de répliquer d’abord aux taxes sur les métaux par des droits de douane allant jusqu’à 25% sur des produits américains: les motos, le maquillage, la volaille, le soja… L’idée est notamment de cibler des produits provenant d’Etats républicains, le parti de Donald Trump.Les Etats membres ont approuvé cette liste lors d’un vote organisé mercredi. Après une première salve mi-avril, la plus grande partie de ces taxes entrera en vigueur mi-mai. D’autres, sur les amandes par exemple, en décembre.L’Union européenne a toutefois souligné être prête à suspendre ses droits de douane “à tout moment” en cas d’accord “juste et équilibré” avec Washington.La riposte européenne sur l’automobile et les 20% pourrait, elle, être présentée en début de semaine prochaine. Mais le ton diffère parmi les Vingt-Sept sur le niveau de fermeté de la réponse. Parmi les questions en débat: l’idée de cibler, ou non la “tech” américaine.Pour frapper fort, la France et l’Allemagne évoquent aussi l’idée d’employer un outil jamais utilisé auparavant. Surnommé “instrument anti-coercition”, il a été pensé comme un outil de dissuasion, à activer après épuisement des voies diplomatiques. Il permettrait notamment le gel de l’accès aux marchés publics européens ou le blocage de certains investissements.Mais là encore, les Etats membres sont divisés, certains craignant que cela ne provoque une escalade avec Washington.Quelles négociations?Bruxelles souhaite avant toute chose négocier avec les Etats-Unis.Le commissaire européen au Commerce Maros Sefcovic a été dépêché par l’UE pour échanger avec ses homologues américains. Il s’est rendu deux fois à Washington et a eu un échange “franc” de deux heures vendredi avec Howard Lutnick et Jamieson Greer, deux responsables de l’administration Trump.L’UE a d’ores et déjà proposé aux Etats-Unis que les voitures et d’autres biens industriels ne soient pas taxés de part et d’autre de l’Atlantique.”Pas suffisant” pour Donald Trump qui exige aussi que l’Europe s’engage à acheter davantage de gaz naturel liquéfié américain. A Bruxelles, certains craignent toutefois de ne pas frapper à la bonne porte dans ses négociations.Selon plusieurs observateurs, le conseiller de Trump au Commerce, Peter Navarro, serait bien plus à la manoeuvre sur le dossier que les deux responsables avec qui Maros Sefcovic échange. Or l’UE n’a fait publiquement état d’aucune conversation avec ce dernier.Quoi d’autre sur la table?Ce conseiller de Donald Trump se veut très critique des barrières dites “non tarifaires” en vigueur dans l’Union européenne: les réglementations sanitaires, les normes environnementales, des politiques de taux de change ou des mesures fiscales telles que la TVA.”Si vous voulez négocier, parlez-nous de comment vous allez faire baisser vos barrières non tarifaires”, a déclaré Peter Navarro dans une interview lundi. “L’Europe a une TVA de 19%, nous ne pouvons pas rivaliser face à cela”, a-t-il dénoncé.Interrogée à ce sujet, la Commission européenne a indiqué mardi “ne pas partager l’analyse des Etats-Unis sur ce qui constitue une barrière non tarifaire”, sans donner beaucoup plus de détails.Les tractations continuent.

Le point sur la riposte de l’UE aux droits de douane de Trump

Elle espère toujours pouvoir négocier avec Washington, mais l’Union européenne a promis une réponse “ferme et proportionnée” aux différents droits de douane imposés par Donald Trump. Voici ce que l’on sait sur la riposte de Bruxelles, qui a adopté de premières mesures mercredi.Quelles mesures?A chaque salve, sa réponse. Au cours des derniers mois, l’Union européenne a été frappée à trois reprises par des droits de douane de l’administration du président américain: – 25% sur l’acier et l’aluminium, mi-mars- 25% sur les automobiles, début avril- 20% sur tous les autres produits européens, le 9 avrilLe Vieux continent a organisé sa riposte autour d’une logique similaire.L’UE propose de répliquer d’abord aux taxes sur les métaux par des droits de douane allant jusqu’à 25% sur des produits américains: les motos, le maquillage, la volaille, le soja… L’idée est notamment de cibler des produits provenant d’Etats républicains, le parti de Donald Trump.Les Etats membres ont approuvé cette liste lors d’un vote organisé mercredi. Après une première salve mi-avril, la plus grande partie de ces taxes entrera en vigueur mi-mai. D’autres, sur les amandes par exemple, en décembre.L’Union européenne a toutefois souligné être prête à suspendre ses droits de douane “à tout moment” en cas d’accord “juste et équilibré” avec Washington.La riposte européenne sur l’automobile et les 20% pourrait, elle, être présentée en début de semaine prochaine. Mais le ton diffère parmi les Vingt-Sept sur le niveau de fermeté de la réponse. Parmi les questions en débat: l’idée de cibler, ou non la “tech” américaine.Pour frapper fort, la France et l’Allemagne évoquent aussi l’idée d’employer un outil jamais utilisé auparavant. Surnommé “instrument anti-coercition”, il a été pensé comme un outil de dissuasion, à activer après épuisement des voies diplomatiques. Il permettrait notamment le gel de l’accès aux marchés publics européens ou le blocage de certains investissements.Mais là encore, les Etats membres sont divisés, certains craignant que cela ne provoque une escalade avec Washington.Quelles négociations?Bruxelles souhaite avant toute chose négocier avec les Etats-Unis.Le commissaire européen au Commerce Maros Sefcovic a été dépêché par l’UE pour échanger avec ses homologues américains. Il s’est rendu deux fois à Washington et a eu un échange “franc” de deux heures vendredi avec Howard Lutnick et Jamieson Greer, deux responsables de l’administration Trump.L’UE a d’ores et déjà proposé aux Etats-Unis que les voitures et d’autres biens industriels ne soient pas taxés de part et d’autre de l’Atlantique.”Pas suffisant” pour Donald Trump qui exige aussi que l’Europe s’engage à acheter davantage de gaz naturel liquéfié américain. A Bruxelles, certains craignent toutefois de ne pas frapper à la bonne porte dans ses négociations.Selon plusieurs observateurs, le conseiller de Trump au Commerce, Peter Navarro, serait bien plus à la manoeuvre sur le dossier que les deux responsables avec qui Maros Sefcovic échange. Or l’UE n’a fait publiquement état d’aucune conversation avec ce dernier.Quoi d’autre sur la table?Ce conseiller de Donald Trump se veut très critique des barrières dites “non tarifaires” en vigueur dans l’Union européenne: les réglementations sanitaires, les normes environnementales, des politiques de taux de change ou des mesures fiscales telles que la TVA.”Si vous voulez négocier, parlez-nous de comment vous allez faire baisser vos barrières non tarifaires”, a déclaré Peter Navarro dans une interview lundi. “L’Europe a une TVA de 19%, nous ne pouvons pas rivaliser face à cela”, a-t-il dénoncé.Interrogée à ce sujet, la Commission européenne a indiqué mardi “ne pas partager l’analyse des Etats-Unis sur ce qui constitue une barrière non tarifaire”, sans donner beaucoup plus de détails.Les tractations continuent.

Droits de douane: une “guerre tarifaire néfaste pour tout le monde”, prévient le ministre français du Commerce extérieur

Une “guerre tarifaire” est “néfaste pour tout le monde”, a prévenu mercredi le ministre français délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin, en visite en Indonésie, appelant à “continuer le travail de la dialogue” avec Washington.”Nous n’avons jamais souhaité une escalade dans l’augmentation des droits de douane. Nous pensons qu’une guerre tarifaire est néfaste pour tout le monde”, a déclaré le ministre français lors d’un point presse à l’issue d’une visite de deux jours à Jakarta. Le ministre poursuivra sa tournée jeudi aux Philippines, au Vietnam et l’achèvera dimanche au Japon.”Nous devons continuer sous la compétence de la Commission européenne le travail de dialogue et de négociation avec l’administration américaine pour arriver vers l’agenda le plus posiifif possible”, a-t-il encore martelé.”C’est toujours ce que nous avons défendu tout en disant que s’il devait y avoir des mesures de riposte face à une non volonté de désescalade, l’Europe devra savoir le faire. Mais ça n’a jamais été notre agenda et cela ne le sera jamais”, a encore indiqué M. Saint-Martin.Mardi, le président français Emmanuel Macron avait émis l’espoir que son homologue américain, Donald Trump, “revienne sur sa décision” sur les droits de douane imposés au reste du monde, et notamment à l’Union européenne.Pour M. Saint-Martin, venu préparer la visite d’Etat d’Emmanuel Macron fin mai dans le vaste archipel, la France et l’Indonésie “ont un avenir en commun avec des visions stratégiques qui convergent, autour de grandes thématique comme l’énergie, les transports ou l’agriculture”.La France, a-t-il poursuivi, “démontre tout l’intérêt qu’elle porte à son partenaire indonésien, depuis des années” mais aussi tout rédemment “depuis l’arrivée du nouveau président” Prabowo Subianto, au pouvoir depuis octobre dernier.

Droits de douane: une “guerre tarifaire néfaste pour tout le monde”, prévient le ministre français du Commerce extérieur

Une “guerre tarifaire” est “néfaste pour tout le monde”, a prévenu mercredi le ministre français délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin, en visite en Indonésie, appelant à “continuer le travail de la dialogue” avec Washington.”Nous n’avons jamais souhaité une escalade dans l’augmentation des droits de douane. Nous pensons qu’une guerre tarifaire est néfaste pour tout le monde”, a déclaré le ministre français lors d’un point presse à l’issue d’une visite de deux jours à Jakarta. Le ministre poursuivra sa tournée jeudi aux Philippines, au Vietnam et l’achèvera dimanche au Japon.”Nous devons continuer sous la compétence de la Commission européenne le travail de dialogue et de négociation avec l’administration américaine pour arriver vers l’agenda le plus posiifif possible”, a-t-il encore martelé.”C’est toujours ce que nous avons défendu tout en disant que s’il devait y avoir des mesures de riposte face à une non volonté de désescalade, l’Europe devra savoir le faire. Mais ça n’a jamais été notre agenda et cela ne le sera jamais”, a encore indiqué M. Saint-Martin.Mardi, le président français Emmanuel Macron avait émis l’espoir que son homologue américain, Donald Trump, “revienne sur sa décision” sur les droits de douane imposés au reste du monde, et notamment à l’Union européenne.Pour M. Saint-Martin, venu préparer la visite d’Etat d’Emmanuel Macron fin mai dans le vaste archipel, la France et l’Indonésie “ont un avenir en commun avec des visions stratégiques qui convergent, autour de grandes thématique comme l’énergie, les transports ou l’agriculture”.La France, a-t-il poursuivi, “démontre tout l’intérêt qu’elle porte à son partenaire indonésien, depuis des années” mais aussi tout rédemment “depuis l’arrivée du nouveau président” Prabowo Subianto, au pouvoir depuis octobre dernier.

Tata Steel to cut jobs at Dutch plant by 15%

Indian-owned steelmaking giant Tata Steel announced Wednesday it was slashing around 1,600 of the 9,200 jobs at its plant in the Netherlands, sparking a furious reaction from union leaders.Tata blamed weak demand in Europe and global trade tensions, as US President Donald Trump’s punishing tariffs on dozens of countries — including European Union member states — took effect.The tariffs are part of an intensifying trade war that has sparked fresh market panic.”The challenging demand conditions in Europe driven by geo-political developments, trade and supply chain disruptions and escalating energy costs have affected the operating costs and financial performance,” said Tata, based in IJmuiden near Amsterdam.The cuts would fall on management and support roles, Tata added.”Tata Steel remains committed to ensuring that its Netherlands operation achieve their potential of being one of the most competitive, successful and efficient in Europe,” it said.  Dutch unions condemned the decision at the plant, which employs 9,200 workers. In all, Tata employs 11,500 people in The Netherlands.”This was a bolt out of the blue,” said Hans Korver, a negotiator with De Unie, a union that represents mainly white-collar employees at the plant.”We were particularly surprised by the scale of the cuts,” he told AFP.- ‘Chaos’ -The nation’s largest umbrella union federation FNV, said it “did not understand” Tata’s restructuring plan.”Even now there are no detailed plans. They only thing created now is chaos,” it said in a statement.Tata, in its statement, said “over the following weeks, an effective and comprehensive consultation process will be run on the proposed changes”.But the FNV said it would be discussing the announcement with its members on Monday to decide on further steps, with strike action “not excluded”.Tata Steel in November 2023 announced it was scrapping 800 jobs but in reality few jobs were slashed after the announcement.The plant has been facing hefty fines because of harmful emissions in the area.Dutch residents and the health authorities have accused it of being the main source of air, soil and water pollution in the area and of causing illnesses.A pollution watchdog last week gave Tata a few more weeks to ensure that emissions complied to legal norms, or face fines running into millions of euros, Dutch media reports said.Tata, in its statement Wednesday, said it was working towards more environmentally friendly and sustainable methods, such as changing from old blast furnaces to electric arc furnaces.It planned to replace one blast furnace by the end of the decade, which it said would cut five million tonnes a year in carbon dioxide emissions.

Foot: Fabio Cannavaro n’est plus l’entraîneur du Dinamo Zagreb

L’ex-international italien Fabio Cannavaro, vainqueur de la Coupe du monde et du Ballon d’or en 2006, a été limogé mercredi de son poste d’entraîneur du Dinamo Zagreb trois mois à peine après son arrivée, a annoncé le club croate.”Cannavaro n’est plus l’entraîneur de l’équipe première du Dinamo”, annonce le champion de Croatie en titre sur son site internet.L’ancien défenseur et capitaine de la sélection italienne était devenu fin décembre le troisième entraîneur placé à la tête du Dinamo cette saison.En dix matches de championnat joués depuis lors, son bilan est de cinq victoires, deux matches nuls et trois défaites. Insuffisant pour que le Dinamo revienne sur les deux clubs qui le devancent en championnat. Et à huit journées du terme de la saison, le club de la capitale reste troisième, à huit points du leader, l’Hadjuk Split.D’après les médias croates, la défaite 3-0 le week-end dernier sur le terrain de l’Istra 1961 a précipté son limogeage.L’intérim a été confié à Sandro Perkovic, qui était jusque-là entraîneur adjoint.Agé de 51 ans, l’ancien défenseur de Parme, de la Juventus Turin et du Real Madrid, sélectionné à 136 reprises en équipe d’Italie, a notamment entraîné le club de Serie A de l’Udinese (avril-juin 2024). Il est également passé par les championnats d’Arabie saoudite et de Chine, dont il fut très brièvement sélectionneur de l’équipe nationale en 2019.