Zimbabwe: une journaliste arrêtée pour avoir critiqué le président

Une journaliste zimbabwéenne a été arrêtée mercredi en raison de la publication d’un article satirique critiquant le président Emmerson Mnangagwa, une nouvelle attaque contre la liberté de la presse dénoncée par les médias et les défenseurs des droits humains.Les procureurs de ce pays d’Afrique australe ont déclaré que Faith Zaba, 55 ans, était responsable de la publication de l’article, titré “Lorsque vous devenez un Etat mafieux”, en tant que rédactrice en chef du journal Zimbabwe Independent.”Le contenu de l’article est matériellement faux et conçu pour susciter de l’hostilité à l’encontre du président chez les citoyens du Zimbabwe”, a déclaré le magistrat Takudzwa Jambawu.Un tribunal de la capitale, Harare, a ordonné la détention de Mme Zaba jusqu’à jeudi, date à laquelle il se prononcera sur une demande de libération sous caution.Son avocat a exprimé son désarroi de la voir passer une seconde nuit en détention en dépit de problèmes de santé. “Une prison n’est pas un endroit approprié pour des personnes malades”, a déclaré Chris Mhike.Mme Zaba est la dernière en date d’une liste de journalistes poursuivis en justice pour des propos que le gouvernement estime porter atteinte à l’autorité de M. Mnangagwa, âgé de 82 ans.Des défenseurs des droits humains et des médias affirment que le Zimbabwe, bien que formellement une démocratie pluraliste, a intensifié ces dernières années la répression contre la société civile et a instrumentalisé le droit pour faire taire les critiques du gouvernement.Une journaliste avait été arrêtée et détenue pendant plus de 70 jours, accusée d’incitation à la violence après avoir interviewé en février un opposant qui appelait à la démission de M. Mnangagwa.Le Syndicat des journalistes du Zimbabwe s’est dit “profondément préoccupé par la criminalisation du journalisme” et a réclamé la libération immédiate et inconditionnelle de Mme Zaba.”Les commentaires satiriques, qu’ils soient critiques ou humoristiques, sont protégés par la liberté d’expression et ne devraient pas être criminalisés”, a déploré le syndicat dans un communiqué.L’Alliance des médias du Zimbabwe a lancé un appel similaire, affirmant que cette arrestation témoigne d’un mépris grandissant pour la liberté de la presse.Cette arrestation s’inscrit dans une tendance du pouvoir zimbabwéen à instrumentaliser le système judiciaire pour museler la presse, a également estimé Amnesty International dans un communiqué.”Le journalisme n’est pas un crime. Les autorités doivent permettre aux journalistes d’exercer leur mission librement, en toute sécurité et sans crainte de harcèlement, d’intimidation ou de représailles”, a réagi Khanyo Farise, représentant de l’ONG pour l’Afrique australe.Le Zimbabwe est classé au 106e rang sur 180 pays dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières.

Euro-2025: l’incertitude grandit autour de Mbock avant l’Angleterre

La nouvelle capitaine de l’équipe de France, Griedge Mbock, touchée à un mollet, est de plus en plus incertaine pour l’entrée en lice des Bleues à l’Euro-2025 samedi contre l’Angleterre, championne d’Europe en titre, laissant planer les premiers doutes.Ce flou autour de l’état physique de la défenseuse et pilier du groupe jette un sérieux doute sur la défense centrale des Bleues.En cas de forfait de la capitaine, Laurent Bonadei aura le choix entre Alice Sombath (21 ans, 4 sélections) et Thiniba Samoura (21 ans, 7 sélections) pour jouer aux côtés de Maëlle Lakrar, qui est en phase de reprise après plusieurs matches d’absence. En manque de rythme, la joueuse du Real, 25 ans, a d’ailleurs été dépassée vendredi en première période contre le Brésil.Les deux autres joueuses – Sombath a joué contre la Belgique et Samoura contre le Brésil en amical – ont très peu d’expérience dans les grands rendez-vous, alors que le sélectionneur a fait le choix de la jeunesse en ne convoquant pas la défenseuse emblématique Wendie Renard, 34 ans. Estelle Cascarino, 28 ans, est absente en raison d’une grave blessure au genou.La latérale droite Elisa De Almeida peut aussi jouer en défense centrale mais n’a pas joué à ce poste avec le nouveau coach.Mardi dernier, lors d’une séance d’entrainement intense à Clairefontaine au cours du stage de préparation, Mbock, 30 ans, a ressenti une douleur et s’est blessée musculairement au mollet droit. Élongation ? Contracture ? Déchirure ? Aucun communiqué médical n’a été publié par la Fédération française. Malgré des “examens rassurants” selon les mots du coach la semaine dernière, elle a déclaré forfait contre le Brésil vendredi dernier (victoire 3-2) et n’a pas repris l’entrainement collectif.- “Surveillée au jour le jour” -Depuis une semaine, la Parisienne, “surveillée au jour le jour”, a été laissée au repos et a fait des soins en salle. Lundi au centre d’entrainement des Bleues en Suisse près du lac Constance, elle a fait quelques courses avec les crampons à l’écart du groupe et a touché un peu le ballon, tout comme mardi.Mais mercredi, elle ne s’est pas déplacée jusqu’aux terrains d’entrainement et est restée à l’hôtel de l’équipe de France pour faire quelques exercices en salle et pour avoir des soins, a indiqué à l’AFP une source proche du staff des Bleues.Pour l’instant, sa participation à l’Euro n’est pas du tout remise en question, a précisé la source, mais celle contre l’Angleterre samedi est très compromise.Ces précautions prises par le staff des Bleues et cette incertitude rappellent celles autour de Wendie Renard, touchée au mollet lors du Mondial en Australie, et Eugénie Le Sommer, blessée aux adducteurs lors des derniers JO.”C’est une joueuse qui a beaucoup d’expérience”, avait assuré la semaine dernière Laurent Bonadei, ne voulant pas prendre de risques d’une “récidive” ou d’une “rechute”, mais il gardait alors “espoir”.Contacté par l’AFP, l’entourage de Griedge Mbock n’avait pas répondu dans l’immédiat. En début de saison, une blessure à la cheville l’avait éloignée plusieurs mois des terrains: alors qu’elle venait de rejoindre le PSG, elle n’a pas joué de fin septembre jusqu’au 13 décembre, puis a été touchée aux ischio-jambiers, selon une source proche du club.A partir de cette date, elle n’a plus été gênée et a enchainé les matches avec son club et en sélection, avec laquelle elle a été nommée capitaine à la suite de la non-convocation de Wendie Renard.”C’est une grande joueuse, qui met beaucoup d’impact dans sa manière de défendre. C’est une capitaine très élégante et très calme, on aime notre capitaine et j’espère qu’elle sera au top de sa forme pour cet Euro”, a lancé mardi l’attaquante Melvine Malard.Toutes les autres joueuses étaient présentes à l’entraînement mercredi et donc disponibles samedi (21h) pour le choc contre l’Angleterre à Zurich: Amel Majri, touchée aussi au mollet, a repris lundi avec le groupe et Selma Bacha, victime d’une béquille vendredi contre le Brésil, est aussi complètement remise.

L’Ukraine appelle à une aide militaire “continue” des Etats-Unis, après l’arrêt de certaines livraisons d’armes

L’Ukraine a appelé mercredi les Etats-Unis à maintenir un soutien militaire “continu” après l’annonce surprise de l’arrêt de la livraison de certaines armes à Kiev, un coup dur au moment où la Russie intensifie ses frappes en l’absence d’avancées diplomatiques pour régler le conflit.Donald Trump s’est rapproché depuis janvier de son homologue russe Vladimir Poutine, mettant la pression pour obtenir un arrêt des combats, sans toutefois parvenir à des progrès concrets. Mardi, de façon inattendue, son gouvernement a annoncé avoir cessé de fournir certaines armes à Kiev, officiellement en raison d’une inquiétude quant à la baisse des stocks de munitions américains.Les Etats-Unis sont le premier soutien militaire de l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022. – Appel à un “soutien américain continu” -Leurs armes, leurs munitions et leurs équipements – en plus de leur renseignement – ont permis aux forces ukrainiennes de contenir les soldats russes, qui occupent toutefois près de 20% du territoire ukrainien.L’Ukraine reste “sérieusement dépendante” des livraisons militaires américaines, a dit à l’AFP un officier de haut rang de l’armée ukrainienne, sous couvert d’anonymat. “L’Europe fait du mieux qu’elle peut mais ce sera dur pour nous sans les munitions américaines”, a-t-il ajouté.La portée de cette décision américaine n’est toutefois pas limpide, pour l’heure.Mercredi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que Washington et Kiev travaillaient actuellement pour “clarifier tous les détails” concernant l’aide militaire toujours fournie par les Etats-Unis, “y compris des composants pour la défense antiaérienne”.”Le soutien américain continu à l’Ukraine, à notre défense et à notre peuple est dans notre intérêt commun”, a-t-il assuré.Plus tôt, le ministère ukrainien de la Défense avait dit ne pas s’être vu notifier “officiellement” cette décision par les Américains.La diplomatie ukrainienne avait quant à elle convoqué dans la matinée le chargé d’affaires américain, John Ginkel, pour lui rappeler que “tout retard ou délai dans le soutien aux capacités de défense de l’Ukraine ne ferait qu’encourager l’agresseur à poursuivre la guerre et la terreur”.- Le Patriot, “une arme essentielle” -D’après Politico et d’autres médias américains, les Etats-Unis veulent notamment mettre fin à la livraison des systèmes de défense antiaérienne Patriot, de pièces d’artillerie de précision et de missiles Hellfire.Or, Volodymyr Zelensky demandait justement ces dernières semaines à Donald Trump de lui vendre des Patriot (en plus de ceux déjà fournis) pour pouvoir contrer plus efficacement les attaques russes quotidiennes de missiles et de drones.Il s’en était une nouvelle fois ouvert à son homologue américain au cours de leur dernière entrevue, en marge du sommet de l’Otan à La Haye, le 25 juin, mais celui-ci s’était montré évasif sur le sujet, estimant que Washington “en a également besoin”.Le Patriot est “une arme essentielle” que l’Ukraine ne peut remplacer pour l’instant et, s’il vient à manquer, “les missiles russes détruiront les villes ukrainiennes”, a mis en garde Mykhailo Samus, le directeur du New Geopolitics Research Network, un groupe de réflexion à Kiev. Dans la soirée, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a à cet égard réaffirmé que son pays était prêt à “acheter ou louer” des systèmes de défense antiaérienne pour faire face “à la grande quantité de drones, bombes et missiles” russes dont il est la cible.Dans la population ukrainienne, l’annonce américaine a été accueillie avec une certaine appréhension.- Le Kremlin satisfait -“Ce sera encore plus effrayant, encore plus douloureux et encore plus de civils souffriront”, a ainsi commenté auprès de l’AFP Yevguenia Pryssiajna, une habitante de Kiev, dénonçant l’augmentation du nombre des frappes nocturnes russes. “L’Ukraine est livrée à Poutine”, a de son côté réagi Andriï Novitski, un ouvrier de 53 ans.Le Kremlin, sans surprise, s’est en revanche félicité de cette situation, considérant que cela rapprochait la Russie et l’Ukraine de la fin du conflit.”Moins il y a d’armes livrées à l’Ukraine, plus proche est la fin de l’opération militaire spéciale”, le nom officiellement donné par les autorités russes à l’invasion du territoire ukrainien, a lancé le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov. Pour Shashank Joshi, un expert de l’Institut RUSI à Londres, la décision américaine rend à l’inverse “de moins en moins probable que la Russie se donne la peine de négocier sérieusement”.Russes et Ukrainiens ont eu le 16 mai puis le 2 juin deux cycles de pourparlers en Turquie qui n’ont pas abouti à une percée majeure, tant les positions restent irréconciliables. Un troisième cycle n’a d’ailleurs toujours pas été annoncé.

L’Ukraine appelle à une aide militaire “continue” des Etats-Unis, après l’arrêt de certaines livraisons d’armes

L’Ukraine a appelé mercredi les Etats-Unis à maintenir un soutien militaire “continu” après l’annonce surprise de l’arrêt de la livraison de certaines armes à Kiev, un coup dur au moment où la Russie intensifie ses frappes en l’absence d’avancées diplomatiques pour régler le conflit.Donald Trump s’est rapproché depuis janvier de son homologue russe Vladimir Poutine, mettant la pression pour obtenir un arrêt des combats, sans toutefois parvenir à des progrès concrets. Mardi, de façon inattendue, son gouvernement a annoncé avoir cessé de fournir certaines armes à Kiev, officiellement en raison d’une inquiétude quant à la baisse des stocks de munitions américains.Les Etats-Unis sont le premier soutien militaire de l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022. – Appel à un “soutien américain continu” -Leurs armes, leurs munitions et leurs équipements – en plus de leur renseignement – ont permis aux forces ukrainiennes de contenir les soldats russes, qui occupent toutefois près de 20% du territoire ukrainien.L’Ukraine reste “sérieusement dépendante” des livraisons militaires américaines, a dit à l’AFP un officier de haut rang de l’armée ukrainienne, sous couvert d’anonymat. “L’Europe fait du mieux qu’elle peut mais ce sera dur pour nous sans les munitions américaines”, a-t-il ajouté.La portée de cette décision américaine n’est toutefois pas limpide, pour l’heure.Mercredi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que Washington et Kiev travaillaient actuellement pour “clarifier tous les détails” concernant l’aide militaire toujours fournie par les Etats-Unis, “y compris des composants pour la défense antiaérienne”.”Le soutien américain continu à l’Ukraine, à notre défense et à notre peuple est dans notre intérêt commun”, a-t-il assuré.Plus tôt, le ministère ukrainien de la Défense avait dit ne pas s’être vu notifier “officiellement” cette décision par les Américains.La diplomatie ukrainienne avait quant à elle convoqué dans la matinée le chargé d’affaires américain, John Ginkel, pour lui rappeler que “tout retard ou délai dans le soutien aux capacités de défense de l’Ukraine ne ferait qu’encourager l’agresseur à poursuivre la guerre et la terreur”.- Le Patriot, “une arme essentielle” -D’après Politico et d’autres médias américains, les Etats-Unis veulent notamment mettre fin à la livraison des systèmes de défense antiaérienne Patriot, de pièces d’artillerie de précision et de missiles Hellfire.Or, Volodymyr Zelensky demandait justement ces dernières semaines à Donald Trump de lui vendre des Patriot (en plus de ceux déjà fournis) pour pouvoir contrer plus efficacement les attaques russes quotidiennes de missiles et de drones.Il s’en était une nouvelle fois ouvert à son homologue américain au cours de leur dernière entrevue, en marge du sommet de l’Otan à La Haye, le 25 juin, mais celui-ci s’était montré évasif sur le sujet, estimant que Washington “en a également besoin”.Le Patriot est “une arme essentielle” que l’Ukraine ne peut remplacer pour l’instant et, s’il vient à manquer, “les missiles russes détruiront les villes ukrainiennes”, a mis en garde Mykhailo Samus, le directeur du New Geopolitics Research Network, un groupe de réflexion à Kiev. Dans la soirée, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a à cet égard réaffirmé que son pays était prêt à “acheter ou louer” des systèmes de défense antiaérienne pour faire face “à la grande quantité de drones, bombes et missiles” russes dont il est la cible.Dans la population ukrainienne, l’annonce américaine a été accueillie avec une certaine appréhension.- Le Kremlin satisfait -“Ce sera encore plus effrayant, encore plus douloureux et encore plus de civils souffriront”, a ainsi commenté auprès de l’AFP Yevguenia Pryssiajna, une habitante de Kiev, dénonçant l’augmentation du nombre des frappes nocturnes russes. “L’Ukraine est livrée à Poutine”, a de son côté réagi Andriï Novitski, un ouvrier de 53 ans.Le Kremlin, sans surprise, s’est en revanche félicité de cette situation, considérant que cela rapprochait la Russie et l’Ukraine de la fin du conflit.”Moins il y a d’armes livrées à l’Ukraine, plus proche est la fin de l’opération militaire spéciale”, le nom officiellement donné par les autorités russes à l’invasion du territoire ukrainien, a lancé le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov. Pour Shashank Joshi, un expert de l’Institut RUSI à Londres, la décision américaine rend à l’inverse “de moins en moins probable que la Russie se donne la peine de négocier sérieusement”.Russes et Ukrainiens ont eu le 16 mai puis le 2 juin deux cycles de pourparlers en Turquie qui n’ont pas abouti à une percée majeure, tant les positions restent irréconciliables. Un troisième cycle n’a d’ailleurs toujours pas été annoncé.

Sean ‘Diddy’ Combs acquitted of sex trafficking, convicted on lesser charge

Music mogul Sean “Diddy” Combs was found not guilty of racketeering and sex trafficking Wednesday but convicted of a less serious prostitution charge after a high-profile marathon trial in New York.The jury, after 13 hours of deliberation, found Combs guilty of two counts of transportation to engage in prostitution, each of which carries a maximum sentence of 10 years in prison.But the 55-year-old hip-hop pioneer was acquitted of a major racketeering charge and two sex trafficking charges that could have sent him to prison to life.Combs bowed his head, quietly pumping his fists in his lap and bringing his hands together in prayer as the verdicts were read out. At one point, he looked towards the ceiling, appearing to express deep relief.He shook hands with one of his lawyers, who embraced each other — two of them teared up in joy — and mouthed thanks to the eight-man, four-woman jury as they filed out of the courtroom.He later fell to his knees at the defense table, where he had spent two months wondering if he would live out his days in a cell.The relatively quick verdict came after seven weeks of at-times excruciating testimony, in which prosecutors had accused Combs of being the boss of a decades-long criminal enterprise, directing loyal employees and bodyguards to commit myriad offenses at his behest.Jurors announced they had reached a partial verdict late Tuesday and said they were deadlocked on the racketeering charge — but Judge Arun Subramanian instructed them to keep working.Combs, once one of the most powerful figures in the music industry, had vehemently denied all charges.- Family celebrate -Along with racketeering, Combs was charged with sex trafficking two women: singer Casandra Ventura and a woman who testified under the pseudonym Jane.Both were in long-term relationships with the entrepreneur, and they each testified about abuse, threats and coercive sex in graphic detail.They both said they felt obligated to participate in sexual marathons with hired men directed and sometimes filmed by Combs.Combs’s lawyers insisted the sex was consensual. They conceded domestic violence was a feature of his relationships — one harrowing example of him beating and dragging Ventura was caught on security footage that has been widely publicized.Yet while disturbing, his actions did not amount to sex trafficking, the defense said. Jurors ultimately agreed.Ventura’s lawyer, Douglas Wigdor, released a statement saying she had made an “indelible mark on both the entertainment industry and the fight for justice.””She displayed unquestionable strength and brought attention to the realities of powerful men in our orbit and the misconduct that has persisted for decades without repercussion,” read the statement.”We’re pleased that he’s finally been held responsible for two federal crimes, something that he’s never faced in his life,” Wigdor told journalists outside the courthouse.Combs’s family members, present throughout the trial that began in early May, clapped and cheered for him in court.His mother waved at cameras as she left the building with a smile. Influencers and YouTubers have scurried around the court complex throughout the trial, jumping on livestreams to offer hot takes and conspiracy theories.”The mainstream media is so mad right now that a Black man isn’t going down!” shouted one content creator.- Bail? -Combs has been incarcerated at a notorious Brooklyn prison since he was arrested in September 2024.The defense immediately requested that he be released on bond — they suggested $1 million — and be permitted to travel between Miami, Los Angeles, and New York while he awaits sentencing.They said they would hand over his passport to court officials.The judge is expected to rule on the matter during proceedings set to begin at 5:00 pm (2100 GMT). “He would be nothing short of a fool, which he is not, to violate any conditions the court set,” defense attorney Marc Agnifilo said, adding that Combs “treasures” the “opportunity he has been given.”The guilty findings confirm that Combs transported both Ventura and Jane for purposes of prostitution during the sometimes days-long sex parties.Lead prosecutor Maurene Comey opposed Agnifilo’s bond request on that basis, accusing the defense of trying to “downplay the seriousness” of the convictions.In a letter filed to the court, prosecutors calculated that he should serve at least four to just over five years in prison based on federal sentencing guidelines, a range that could increase after taking all evidence into account, they said.He should remain behind bars until his sentencing, they urged, calling him a flight risk with a history of violence and abuse against women and a “habitual drug user.”