Lizzo sued over Sydney Sweeney jeans reference track

American pop star Lizzo is being sued in a California court over a snippet of an unreleased song that went viral because of a reference to Sydney Sweeney.The post blew up in August after a reference to the US actress whose appearance in a jeans advertisement had already set the internet ablaze.The social media post in question for the track “I’m goin’ in till October” has the four-time Grammy winner wearing not very much as she washes a car and says “I got good jeans like I’m Sydney.”But lawyers for a firm called GRC Trust say the clip of the track — which has never been sold — uses a sample of “Win or Lose (We Tried),” a ’70s soul ballad by American band Windy City, without permission.The firm, which owns the copyright for the track, wants Lizzo to compensate them because she “obtained profits they would not have realized but for their infringement” of the rights of the song.Lawyers say they tried to come to an informal agreement with Lizzo’s team, “but reached an impasse, necessitating the filing of this case.”The suit seeks an injunction to prevent the Lizzo song being distributed and money equal to the “defendants’ profits, plus all GRC’s losses.”A representative for Lizzo told AFP: “We are surprised that the GRC Trust filed this lawsuit.” “To be clear, the song has never been commercially released or monetized, and no decision has been made at this time regarding any future commercial release of the song.”The American Eagle ad starring the blonde-haired, blue-eyed star of “The White Lotus” and “Euphoria” sparked accusations it was a white supremacist dog whistle because of its word play in the tagline “Sydney Sweeney has great jeans.”While the outrage was confined to a small number of activists, senior Republicans like Ted Cruz lashed out at the “crazy Left” which the Texas senator said had “come out against beautiful women.” 

Gaza truce plan insufficient against ‘genocide’: UN’s Albanese

UN rights expert Francesca Albanese on Wednesday criticised a US-brokered ceasefire plan in Gaza as insufficient to address what she called a “genocide” of the Palestinian people by the United States and Israel.A fragile truce is in place as part of a deal to end two years of the Israel-Hamas war, which also involves the recovery of hostages, delivery of more aid to Gaza and eventual rebuilding of the devastated Palestinian territory.The plan is “absolutely inadequate and it doesn’t comply with international law”, said Albanese, the UN special rapporteur on human rights in the occupied Palestinian territories.There needed to be commitment to “ending the occupation, ending exploitation of Palestinian resources, ending colonisation”, Albanese told reporters.Israeli troops currently control around half of the coastal Palestinian territory. “It’s not a war, it’s a genocide where there is a determination to destroy a people as such,” said Albanese, who is mandated by the United Nations but does not speak on its behalf.UN investigators and several human rights groups, among them Amnesty International and Human Rights Watch, accuse Israel of committing genocide in Gaza,Israel has denied that charge as “distorted and false”, while accusing the authors of antisemitism.- ‘Genocidal apartheid state’ -Albanese was in South Africa — which has laid a case of genocide against Israel at the International Court of Justice — to deliver the annual Nelson Mandela Lecture on October 25. Under US sanctions since July for her outspoken criticism of Israel, she will also present her next report to the United Nations from South Africa in the coming days.In a first version of that report, published on the UN website, Albanese calls the Western support for Israel during the war with Hamas “the culmination of a long history of complicity”.”Even as the genocidal violence became visible, states, mostly Western ones, have provided, and continue to provide, Israel with military, diplomatic, economic and ideological support,” Albanese wrote.For helping Israel, which she brands a “genocidal apartheid state”, the UN rapporteur argues allied countries “could and should be held liable for aiding, assisting or jointly participating in internationally wrongful acts”.”The United States and Israel are leading not just the genocide in Gaza,” Albanese told Wednesday’s press conference. “They are leading to the erosion, the collapse of the multilateral system, threatening everyone who tries to advance justice and accountability,” she charged, mentioning four ICC judges also under US sanctions.Renewed discussions over the past months about a two-state solution to the Israel-Palestinian conflict have “been a pretence of doing something while the emergency was to discuss … how we stop the genocide”, she said.Those “who still have ties with Israel, diplomatic, but especially economic, political and military ties, are all responsible in some measure”, she said.

Cinq Français tués dans un accident de la route au Togo

Cinq Français, dont quatre originaires des Bouches-du-Rhône, ont été tués mardi dans un accident de la route au Togo, où ils voyageaient à l’occasion d’une mission caritative en Afrique de l’Ouest, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.Le gouvernement du Togo a confirmé dans un communiqué la mort de cinq personnes, sans préciser leur nationalité, et fait état de huit blessés dans un “grave accident de la circulation” mardi en début d’après-midi à Yomaboua, dans le centre du pays.”L’éclatement du pneu avant d’un minibus” a entraîné une “perte de contrôle” du véhicule qui a alors “basculé sous le pont de la rivière de Yomaboua”, précise encore le communiqué togolais.Parmi les victimes, trois sont originaires de La Ciotat (Bouches-du-Rhône), a indiqué à l’AFP le secrétaire du Lions Clubs de la ville, qui a demandé à être identifié par son seul prénom, Aurélien.Il a indiqué que les victimes “en moyenne avaient autour de 70-75 ans”.Parmi les victimes figurent également un membre du Lions Clubs du Pays de la Sainte Baume, dans les environs d’Aubagne (Bouches-du-Rhône), et un membre de l’antenne de Valenciennes (nord), a précisé ce responsable local de l’association caritative.”On a également des blessés”, a-t-il indiqué, sans pouvoir préciser immédiatement leur nombre ni la gravité de leur état.L’association, notamment via un de ses membres sur place, est en lien avec l’ambassade de France pour l’organisation du rapatriement des personnes décédées et blessées.Depuis le Togo, l’équipe caritative française devait se rendre au Bénin voisin pour y inaugurer une maternité. L’association avait “activement participé” au financement et au montage du projet “depuis une dizaine d’années”, a encore précisé le responsable.Le Lions Club, est une organisation caritative internationale, qui s’implique notamment dans des actions sociales dans les domaines de la santé, l’environnement, et vient en aide aux plus démunis.- “Extrême douleur” -“Trois habitants de notre ville ont tragiquement trouvé la mort et d’autres ont été blessés” a confirmé sur son compte X le maire de la Ciotat Alexandre Doriol, évoquant des membres des Lions Club qui “participaient à une action humanitaire au Bénin.””En ces moments d’extrême douleur, je pense à toutes les victimes de notre ville, françaises et béninoises”, a-t-il encore indiqué.”On a les informations au compte-goutte c’est ça aussi la vrai difficulté”, a indiqué à l’AFP la mairie de la Ciotat.L’accident s’est produit en saison pluvieuse, “où la pluie affecte les conditions de circulation”, a souligné le gouvernement togolais dans son communiqué.”Une enquête a été ouverte pour établir les causes exactes de ce drame”, poursuit le communiqué signé du ministre de la sécurité.Les routes dans de nombreux pays ouest-africains sont réputées pour leur dangerosité, en raison du mauvais état de la chaussée et de nombreux véhicules y circulant. La Banque mondiale soulignait en février que “chaque année, les accidents de la circulation tuent 1,19 million de personnes dans le monde”, notamment en raison d’un “déficit critique de financement”.”Ce sont les pays à revenu faible et intermédiaire qui paient le plus lourd tribut, avec 92% des décès dans le monde, alors même qu’ils ne possèdent que 60% environ du parc mondial de véhicules et 10% seulement du réseau routier interurbain asphalté”, déplorait encore l’institution internationale.

Rouler en chargeant sa batterie: deux solutions de “route électrique” testées en France

A quarante kilomètres au sud-ouest de Paris, sur l’autoroute A10, un panneau jaune annonce: “Ici, nous testons la recharge dynamique sur autoroute”, l’une des solutions qui pourrait permettre d’accélérer la décarbonation du transport routier.Hormis ce détail, difficile de deviner qu’un consortium mené par Vinci expérimente depuis septembre à Angervilliers (Essonne) la recharge par induction, sans contact, pour les véhicules électriques.Sur la voie de droite, seul un revêtement plus sombre suggérant une réfection récente trahit le tronçon test. Mais, dix centimètres sous la chaussée, 900 bobines de cuivre alimentées par le réseau électrique et générant un champ électromagnétique se succèdent, sur 1,5 kilomètre.Pour ces tests, quatre prototypes (poids lourd, bus, utilitaire et voiture) se mêlent au flot de véhicules empruntant cet axe. “C’est une première mondiale sur une autoroute” ouverte, indique à l’AFP Pierre Delaigue, responsable du projet chez Vinci Autoroutes. Au passage d’un véhicule équipé de bobines réceptrices, chaque dispositif enfoui “le détecte et lui envoie une impulsion”, ce qui “fournit de l’énergie régulièrement tout au long du trajet”, explique Guillaume Demond, chargé du projet chez Electreon, startup israélienne conceptrice du système de recharge.Les bobines réceptrices, des plaques d’une quarantaine de kilogrammes mesurant 1,3 mètre sur 80 centimètres, peuvent être installées sur des véhicules existants et à terme, elles pourront être intégrées dès la construction.Le couplage de ces bobines réceptrices avec les bobines émettrices placées dans la chaussée, – qui pourront être produites à l’échelle industrielle par Hutchinson – est suffisament puissant pour recharger des camions, avec une puissance transfére de 200 kW en moyenne selon les premières mesures de l’université Gustave-Eiffel. “Avec une telle puissance, la moitié va au moteur et la moitié va recharger la batterie. On gagne un kilomètre d’autonomie par kilomètre parcouru pour un poids lourd et deux à trois kilomètres d’autonomie par kilomètre parcouru pour un véhicule léger”, observe M. Delaigue.Un résultat encourageant puisque l’induction est l’une des trois technologies testées actuellement pour développer la “route électrique” (Electric Road System, ERS en anglais), un système de recharge de véhicules électriques en circulation qui devrait faciliter la décarbonation du transport routier, majoritairement effectué aujourd’hui par des camions à moteur diesel.- Conduction par le sol -Les deux autres solutions nécessitent un contact : la conduction aérienne par caténaire, inspirée du ferroviaire, et la conduction par le sol.Cette dernière est expérimentée à Saint-Maurice-de-Rémens (Ain), à près de 500 kilomètres de Paris, un ancien site militaire reconverti en centre d’essais routiers est ainsi le théâtre de tests d’une solution d’alimentation par le sol (APS).Les porteurs du projet “100% français” eRoadMontBlanc – la société d’autoroutes ATMB, Alstom, l’université Gustave-Eiffel et les PME Pronergy et Greenmot – mènent actuellement des essais sur une route aménagée sur 420 mètres avec “une piste d’alimentation qui s’intègre dans la chaussée”, précise Patrick Duprat, directeur de la R&D et de la compétitivité chez Alstom.Adapté d’une technologie développée dans les années 2000 par Alstom pour le tramway de Bordeaux, ce système utilise des “rails” moulés dans une résine pour s’intégrer au revêtement de la route sans aspérité.Pour capter le courant, un bras articulé installé sur le véhicule vient faire glisser un patin sur les courts segments conducteurs des rails, alimentés uniquement au passage d’un véhicule de façon automatique.Les tests doivent durer trois à six mois”, indique Florian Grange, chef de projet Innovation chez ATMB. Les résultats seront ensuite transmis au ministère des Transports qui devra valider un passage en “phase 2″.Au-delà des différences techniques et de leur degré d’avancement, l’objectif des deux projets – soutenus financièrement par Bpifrance et par le plan d’investissements d’avenir France 2030 – est d'”essayer de montrer qu’il y a un modèle économique rentable” pour les ERS, note Nicolas Hautière, de l’université Gustave-Eiffel, qui participe au projet alpin.”Le but c’est d’avoir des tarifs abordables à terme”, observe de son côté M. Demond en soulignant que l’induction “ce n’est pas une option (seulement) pour les Porsche”.

Rouler en chargeant sa batterie: deux solutions de “route électrique” testées en France

A quarante kilomètres au sud-ouest de Paris, sur l’autoroute A10, un panneau jaune annonce: “Ici, nous testons la recharge dynamique sur autoroute”, l’une des solutions qui pourrait permettre d’accélérer la décarbonation du transport routier.Hormis ce détail, difficile de deviner qu’un consortium mené par Vinci expérimente depuis septembre à Angervilliers (Essonne) la recharge par induction, sans contact, pour les véhicules électriques.Sur la voie de droite, seul un revêtement plus sombre suggérant une réfection récente trahit le tronçon test. Mais, dix centimètres sous la chaussée, 900 bobines de cuivre alimentées par le réseau électrique et générant un champ électromagnétique se succèdent, sur 1,5 kilomètre.Pour ces tests, quatre prototypes (poids lourd, bus, utilitaire et voiture) se mêlent au flot de véhicules empruntant cet axe. “C’est une première mondiale sur une autoroute” ouverte, indique à l’AFP Pierre Delaigue, responsable du projet chez Vinci Autoroutes. Au passage d’un véhicule équipé de bobines réceptrices, chaque dispositif enfoui “le détecte et lui envoie une impulsion”, ce qui “fournit de l’énergie régulièrement tout au long du trajet”, explique Guillaume Demond, chargé du projet chez Electreon, startup israélienne conceptrice du système de recharge.Les bobines réceptrices, des plaques d’une quarantaine de kilogrammes mesurant 1,3 mètre sur 80 centimètres, peuvent être installées sur des véhicules existants et à terme, elles pourront être intégrées dès la construction.Le couplage de ces bobines réceptrices avec les bobines émettrices placées dans la chaussée, – qui pourront être produites à l’échelle industrielle par Hutchinson – est suffisament puissant pour recharger des camions, avec une puissance transfére de 200 kW en moyenne selon les premières mesures de l’université Gustave-Eiffel. “Avec une telle puissance, la moitié va au moteur et la moitié va recharger la batterie. On gagne un kilomètre d’autonomie par kilomètre parcouru pour un poids lourd et deux à trois kilomètres d’autonomie par kilomètre parcouru pour un véhicule léger”, observe M. Delaigue.Un résultat encourageant puisque l’induction est l’une des trois technologies testées actuellement pour développer la “route électrique” (Electric Road System, ERS en anglais), un système de recharge de véhicules électriques en circulation qui devrait faciliter la décarbonation du transport routier, majoritairement effectué aujourd’hui par des camions à moteur diesel.- Conduction par le sol -Les deux autres solutions nécessitent un contact : la conduction aérienne par caténaire, inspirée du ferroviaire, et la conduction par le sol.Cette dernière est expérimentée à Saint-Maurice-de-Rémens (Ain), à près de 500 kilomètres de Paris, un ancien site militaire reconverti en centre d’essais routiers est ainsi le théâtre de tests d’une solution d’alimentation par le sol (APS).Les porteurs du projet “100% français” eRoadMontBlanc – la société d’autoroutes ATMB, Alstom, l’université Gustave-Eiffel et les PME Pronergy et Greenmot – mènent actuellement des essais sur une route aménagée sur 420 mètres avec “une piste d’alimentation qui s’intègre dans la chaussée”, précise Patrick Duprat, directeur de la R&D et de la compétitivité chez Alstom.Adapté d’une technologie développée dans les années 2000 par Alstom pour le tramway de Bordeaux, ce système utilise des “rails” moulés dans une résine pour s’intégrer au revêtement de la route sans aspérité.Pour capter le courant, un bras articulé installé sur le véhicule vient faire glisser un patin sur les courts segments conducteurs des rails, alimentés uniquement au passage d’un véhicule de façon automatique.Les tests doivent durer trois à six mois”, indique Florian Grange, chef de projet Innovation chez ATMB. Les résultats seront ensuite transmis au ministère des Transports qui devra valider un passage en “phase 2″.Au-delà des différences techniques et de leur degré d’avancement, l’objectif des deux projets – soutenus financièrement par Bpifrance et par le plan d’investissements d’avenir France 2030 – est d'”essayer de montrer qu’il y a un modèle économique rentable” pour les ERS, note Nicolas Hautière, de l’université Gustave-Eiffel, qui participe au projet alpin.”Le but c’est d’avoir des tarifs abordables à terme”, observe de son côté M. Demond en soulignant que l’induction “ce n’est pas une option (seulement) pour les Porsche”.

Foot: Mbock, capitaine des Bleues et étudiante en psychologie

La capitaine des Bleues, Griedge Mbock, 30 ans, a commencé en septembre une licence de psychologie en parallèle de sa saison au PSG pour pouvoir devenir psychologue du sport à la fin de sa carrière, a-t-elle raconté mercredi dans un entretien à l’AFP. Q: depuis quand êtes-vous intéressée à ces questions de santé mentale ?R: “Depuis 2020 quand je me suis blessée et j’ai découvert, à cause de ces blessures, ce domaine. Je me suis rendue compte que c’était dommage d’attendre d’avoir été blessée pour en entendre parler. J’ai continué à travailler avec des préparateurs mentaux et des psychologues du sport. Et en début de saison dernière, quand j’étais blessée au PSG (une syndesmose à la cheville), j’ai eu le temps de réfléchir à ce que je voulais faire et j’ai eu envie de me lancer dans des études de psychologie. J’ai rencontré des professionnels et j’ai tellement aimé leur approche et leur aide que je me suis dit que c’est ce que je voulais faire. Je voulais aussi être capable d’aider les autres dans leur développement personnel, dans leur carrière et leur après-carrière”.Q: selon vous, ce domaine n’est pas encore assez développé dans le football ?R: “Oui. Or, je pense que c’est un domaine qui est primordial et qui devrait être mis en lumière. En équipe de France, on a un préparateur mental mais ce n’est pas encore démocratisé dans tous les clubs. Aujourd’hui, il faut travailler davantage sur les questions de gestion des émotions, des gros événements aussi et l’après-carrière. Même si on est jeune, on ne sait jamais ce qui peut arriver, il peut y avoir des blessures. Je pense que c’est important d’y penser, que ce soit dans un coin de la tête, avant une grosse blessure. Il y a bien des préparateurs physiques, il faut donc des préparateurs mentaux”.Q: comment vous organisez-vous avec le PSG pour suivre cette licence ?R: “Je me suis inscrite à l’université Paris Cité en licence de psychologie. J’essaye d’y aller quand je peux, au moins trois fois par semaine. Je vais faire la première année de licence en deux ans pour que cela soit compatible avec ma saison. Comme je suis sportive de haut niveau, j’ai un calendrier aménagé avec huit heures de +TD+ par semaine en présentiel et des cours magistraux que je peux suivre à distance. Je fais de la statistique, de l’apprentissage par la recherche, de la +psychopathologie+ et de la +psychoclinique+. J’aurais aussi les partiels à passer en fin de semestres. Pour devenir psychologue du sport, je devrais faire ensuite un master de deux ans”. Q: quel cours vous plaît le plus pour l’instant ?R: “La psychopathologie, l’étude des pathologies. Cela permet de mettre des mots sur les troubles psy de chacun, de voir l’évolution de la psychologie jusqu’à maintenant et de comprendre le mécanisme psychique humain”.Q: le fait de faire ces études et de vous intéresser à ce sujet vous aide-t-il en tant que leader des Bleues ?R: “J’avais déjà cette appétence à vouloir comprendre les gens. Je suis beaucoup dans l’observation et je sais que j’aime voir comment fonctionnent les gens. J’avais déjà cette habitude avant de commencer ces études”. Q: comme capitaine et passionnée par ce sujet, discutez-vous davantage avec le préparateur mental des Bleues, Thomas Sammut ?R: “J’échange beaucoup avec lui forcément sur le groupe et sur le leadership, sur le fait de connecter les énergies et de faire en sorte que tout le monde soit sur la même longueur d’onde. L’idée est de faire ressortir le potentiel de tout le monde, pour que chacune puisse se sentir bien, à l’aise, et qu’on s’appuie sur les qualités de l’autre et qu’on puisse additionner ces qualités et être les plus performantes possible”.Q: Thomas Sammut dit notamment que vous ne vous dites pas assez de choses positives entre vous ?R: “C’est vrai qu’en France, on est un peu pudiques. Or, c’est important de pouvoir exprimer ce qu’on pense de quelqu’un. Et cela +booste+ aussi la confiance de la personne quand elle le sait, c’est gratifiant pour elle. Cela donne envie aussi de s’ouvrir encore un peu plus et d’aller vers l’autre. C’est un cercle vertueux”.Propos recueillis mercredi par Alice LEFEBVRE.

Au procès du meurtre de Lola, le récit “pas plausible” de l’accusée et les larmes de la famille

“Elle a dit: +madame, s’il vous plaît, ne me faites pas de mal+. Je lui ai dit: +non, t’inquiète pas, je te ferai pas de mal+”. L’interrogatoire de l’accusée du meurtre de Lola, mercredi devant la cour d’assises, n’a pas permis d’apporter de réponse plausible à une somme de questions.Il faut tout le tact, la précision des questions, la pertinence des silences laissés et, surtout, la patience du président de la cour d’assises de Paris, Julien Quéré, pour obtenir quelques bribes de récit de Dahbia Benkired.Mais lorsque celle qui est accusée des actes de torture, viol et meurtre de Lola, 12 ans, raconte les 90 minutes criminelles de l’après-midi du 14 octobre 2022, la salle d’audience est partagée entre consternation et indignation.”T’inquiète pas, je te ferai pas de mal”, lui aurait-elle donc lancé dans le hall de la résidence du XIXe arrondissement de Paris où elle vivait chez sa sœur – Lola était la fille des gardiens.Dahbia Benkired, au mépris de la vidéosurveillance, des témoins, de l’enquête, s’enferre dans des mensonges, tantôt futiles – elle persévère à dire qu’elle a abordé la fillette dans la cour, c’était à l’évidence devant le portillon -, tantôt invraisemblables.Elle aurait, selon son interrogatoire, convaincu Lola de l’attendre dans le hall pour l’aider à transporter des valises qu’elle allait rechercher dans l’appartement du 6e étage.Puis, cinq minutes plus tard, l’avoir finalement fait monter dans l’ascenseur pour l’emmener à l’appartement, toujours sans résistance. De lui avoir demandé de se déshabiller, prendre une douche, se laisser toucher la poitrine, faire un cunnilingus à sa ravisseuse. “Pour moi, vu qu’elle a pas dit non, c’est oui.”Près de quarante plaies de lames relevées par les légistes? Elle ne reconnaît qu’un seul coup, “claqué la tête contre le mur, mais très doucement”.Vient l’adhésif, posé tout autour des pieds et de la tête, notamment du nez et de la bouche, qui a provoqué l’asphyxie létale. “C’est pas que je voulais la tuer, c’est que je voulais faire du mal à quelqu’un. Et puis comme je l’ai violée, je me suis dit autant la tuer.”Quant aux “1” et “0” écrits sous chaque plante des pieds au vernis, c’est parce qu’elle a vu sa victime “comme un mouton qu’on égorge en Algérie quand elle a tremblé”, en fait convulsé pendant son agonie. Alors elle l’a marquée comme les ovins. Plus tôt, elle avait encore expliqué avoir confondu la fillette avec un “fantôme”.- “Compliqué d’essayer de comprendre” -Reste le mobile. “Se venger” de son ex-compagnon, Mustapha M.: “Tout ce que j’ai fait, on m’a fait la même chose”, croit pouvoir se dédouaner Dahbia Benkired. Lola aurait été une sorte de victime dérivative choisie “au hasard”, et surtout “moins forte” que son ancien amant.Le président Quéré soupire: “Juger, c’est aimer écouter, essayer de comprendre et vouloir décider. Essayer de comprendre, c’est compliqué avec vous”.”Ça n’est pas logique, ça n’est pas crédible, ça n’est pas plausible”, abonde l’une des avocates des parties civiles, Me Karine Bourdié.Avant l’interrogatoire de l’accusée, la cour d’assises avait écouté la famille de Lola. D’abord sa mère, Delphine Daviet, qui s’était interrogée en larmes à la barre: “Qui aurait pu imaginer que Lola (croiserait) cette chose, ce monstre?”, avant de réclamer que Dahbia Benkired “soit enfermée toute sa vie”.Après le récit des oncles, tantes, cousins, qui ont tous décrit leur chagrin d’avoir perdu cette fillette “joyeuse, solaire”, le grand frère de Lola, Thibault Daviet, a prévenu: “Je n’attends plus la vérité, avec tout ce qu’elle raconte… Je sais que je ne l’aurai pas”.Les trois juges professionnels et six jurés populaires doivent entendre jeudi deux experts psychiatres, dont les rapports ont conclu durant l’enquête que l’accusée n’avait pas son discernement aboli lors de son passage à l’acte – c’est-à-dire qu’elle peut être jugée, et condamnée.Mercredi matin, un expert psychologue avait déjà estimé que Dahbia Benkired ne souffrait “pas de pathologie psychiatrique”, mais que sa personnalité présente un “aspect psychopathique élevé”.Verdict vendredi. 

NATO chief brushes off concerns of Trump-Zelensky rift

NATO Secretary General Mark Rutte on Wednesday downplayed concerns about tensions between Donald Trump and Ukraine’s Volodymyr Zelensky, while reiterating his belief that “only” the US president could achieve peace between Moscow and Kyiv.Rutte, visiting Washington just days after Trump hosted Zelensky for tense talks, met with lawmakers on Capitol Hill before his own White House sit-down later in the day.Asked if his visit to Washington was a sign that the Trump-Zelensky talks last week were a “disaster,” Rutte said no, describing it as “a successful meeting.”Rather, his trip was planned beforehand and came about after he texted the US president seeking “to discuss how we now can deliver his vision on peace in Ukraine,” the NATO chief told reporters after meeting with senators.”I have total confidence in President Trump, and he’s the only one who can get this done,” Rutte said when asked if President Vladimir Putin had persuaded Trump to soften his stance on Russia.Trump’s “leadership here is crucial. He is clearly providing it and he has to dialogue with all the leaders. He has to dialogue with Putin, he has to dialogue with Zelensky,” he added.Republican Senator Thom Tillis, who spoke to reporters alongside Rutte, said discussions are still ongoing about the provision of long-range Tomahawk missiles to Ukraine — a weapon that Kyiv has sought to carry out precision strikes inside Russia.Providing the missiles “would be significant, if for no other reason than we all know what their capabilities are and what their reach are,” Tillis told AFP after the news conference.”There may be a strategic advantage that perhaps even goes beyond the tactical,” he said.Trump met Zelensky last Friday at the White House, but the meeting — which a senior Ukrainian official described as “tense” — ended without an announcement on providing Tomahawks to Kyiv.The talks were “not easy,” the Ukrainian official said, adding that diplomatic efforts to end the Russia-Ukraine war felt like they were being “dragged out” and “going in circles.”Trump was meanwhile due to meet with Putin in Budapest within weeks but shelved those plans on Tuesday, saying he did not want a “wasted” meeting.A White House official said that there were now “no plans for President Trump to meet with President Putin in the immediate future.”Trump has counted on personal chemistry with Putin to reach a Ukraine peace deal, but has found himself frustrated time and again by the Russian leader.