Municipales Paris-Lyon-Marseille: le camp gouvernemental face à ses divisions internes

Risque de fracture ? Divisé sur la réforme du scrutin municipal à Paris, Lyon et Marseille, le camp gouvernemental va afficher mardi ses dissensions lors d’une commission mixte paritaire, réunion de parlementaires chargés d’aboutir à un compromis. Son issue est très incertaine.L’Assemblée nationale a voté pour, le Sénat a voté contre, mais François Bayrou y tient: à neuf mois des élections municipales, le Premier ministre espère toujours l’émergence in extremis d’un accord au Parlement sur cette réforme critiquée. C’est tout l’objet de la commission mixte paritaire (CMP) convoquée à 9h30 au Sénat. A huis clos, sept députés et sept sénateurs vont tenter d’aligner leurs positions sur cette proposition de loi d’origine macroniste.Le texte entend mettre fin au mode de scrutin mis en place en 1982 dans la loi PLM, en vertu duquel les électeurs à Paris, Lyon et Marseille votent dans chaque arrondissement pour une liste de conseillers, les élus du haut de la liste siégeant au conseil d’arrondissement et au conseil municipal.Dans sa version approuvée par les députés, elle prévoit à la place d’instaurer deux scrutins, l’un pour élire les conseillers d’arrondissement ou de secteur, l’autre pour élire ceux du conseil municipal, sur une circonscription unique. – “Concertation” -Avec une ambition: rendre le scrutin “plus lisible”, rapprocher les électeurs du choix de leur maire et faire en sorte “qu’un électeur égale une voix”.Mais derrière cette formule simple se cachent d’importants enjeux électoraux et de grandes divergences de vues.Y sont favorables: le parti présidentiel Renaissance, le MoDem du Premier ministre, le Rassemblement national, la France insoumise et le groupe Les Républicains (LR) de l’Assemblée nationale.A l’inverse, les socialistes et les sénateurs LR y sont quasi unanimement opposés, jugent la réforme bâclée et téléguidée par Rachida Dati, qui espère via ce texte être en meilleure posture pour ravir Paris à la gauche.Ce scénario est rarissime dans la configuration politique actuelle, où l’exécutif se repose énormément sur le Sénat pour faire cheminer les textes législatifs, là où il ne dispose d’aucune majorité à l’Assemblée nationale.L’influent président du Sénat, Gérard Larcher (LR), ne goûte guère cette obstination du locataire de Matignon. Il lui avait fait savoir par courrier, appelant à plus de “concertation” et obtenant du même coup un report d’une semaine de cette CMP.Ce délai a permis aux rapporteurs des deux chambres d’entrer en contact pour évoquer les contours d’un accord. Mais lundi après-midi, il n’y avait “pas d’accord”, selon une source parlementaire. Le même pessimisme régnait auprès de la plupart des parlementaires sollicités.- Rapport de force serré -Il faudra sortir la calculette: sur les 14 parlementaires disposant d’un droit de vote, sept sont favorables à la réforme quand six y sont défavorables… La position du 14e représentant, le sénateur Horizons Marc Laménie, sera très scrutée.Comme en séance publique, il devrait s’abstenir, a-t-on appris auprès de son groupe parlementaire Les Indépendants dans la soirée. Mais son choix “dépendra des propositions de rédaction nouvelles” soumises en CMP, a-t-on ajouté.Une abstention du parti d’Edouard Philippe offrirait logiquement une majorité aux “pro-réforme”, à sept voix contre six. Mais l’incertitude demeure.Qu’il y ait accord ou non, le texte devra de toute façon repasser par les deux chambres du Parlement avant d’aboutir, avec la possibilité pour le gouvernement de donner le dernier mot à l’Assemblée nationale, au risque de se mettre les sénateurs à dos.”Je n’imagine pas qu’un texte puisse être adopté sur ce sujet sans qu’il y ait accord de l’Assemblée nationale et du Sénat”, avait pourtant prévenu François Bayrou dès février. Les sénateurs n’ont pas oublié: “Le Premier ministre doit respecter sa parole. En cas de désaccord, la réforme ne peut pas aller plus loin”, martèle auprès de l’AFP la sénatrice LR Catherine Di Folco, membre de la CMP.Les répercussions de ce débat risquent aussi d’agiter le gouvernement, car le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau ne la voit pas d’un bon oeil.”Si François Bayrou fait voter cette loi sans le Sénat, c’est un petit accroc dans l’entente”, reconnaît une ministre. “En tout cas Gérard Larcher sera assez mécontent”. François Bayrou prendra-t-il ce risque ?

Millions in US sweat out first extreme heat wave of year

A potentially life-threatening heat wave enveloped the eastern third of the United States on Monday impacting nearly 160 million people, with temperatures this week expected to reach 102 degrees Fahrenheit (39 degrees Celsius) in the New York metropolitan area.The country’s first significant scorching heat of the year triggered health warnings as it arrived over the weekend. Dangerously high temperatures are forecast through Wednesday in Washington, Baltimore, Philadelphia, New York City and Boston.”This extreme heat will not just be uncomfortable and oppressive for New Yorkers,” warned Mayor Eric Adams, adding that each year heat claims the lives of 500 people in this city of eight million.”It’s going to be brutal and dangerous if you do not treat it with the understanding that we want you to,” he added.As sweltering heat baked the city, authorities urged seniors, people with health problems and those without air conditioning to stay hydrated and seek help at designated cooling centers such as libraries and recreation facilities. Heat records tumbled across parts of the US Northeast. In Central Park, known as the lungs of Manhattan, Monday’s temperature of 96F (36C) tied a record that has stood since 1888, according to the National Weather Service.”Extreme Heat Warnings and Heat Advisories across much of the eastern third of the country (are) affecting nearly 160 million people” across at least 29 states, the NWS reported. “This level of HeatRisk is known for being rare and/or long duration with little to no overnight relief, and affects anyone without effective cooling and/or adequate hydration,” the agency warned.Meteorologists are describing the intensifying weather pattern as a heat dome, a high-pressure system that traps air and leads to steadily rising thermal readings.Extreme heat is the deadliest weather-related hazard in the United States, leading to more fatalities than natural disasters like hurricanes or tornadoes.For many in the Big Apple, avoiding work in the searing heat was not an option.”We have to endure it, because otherwise what are we going to survive on?” Manuel, a manual worker repairing a building facade in New York’s Harlem neighborhood, told AFP.”Sometimes we stop because it’s a danger. We don’t all have the same energy, but you have to endure,” he added.In the Washington Heights neighborhood, authorities opened several fire hydrants so residents could seek relief with the gushing water.One of the local heroes was Ronald Marcelin, a 44-year-old air conditioning technician sweating profusely as he repaired a pizzeria’s AC unit.”I’m taking the heat so that everyone else can cool down,” Marcelin said with a grin.- Triple digits -The soaring temperatures come just as New Yorkers head to the polls Tuesday — with a forecast high of 102F (39C)  — for the Democratic primary that will decide the party’s mayoral candidate.It promises to be a tight race between Andrew Cuomo, who is seeking political resurrection after resigning in disgrace as state governor in 2021, and rising left-wing star Zohran Mamdani.Over the weekend, Cuomo urged residents to cast their votes even if the temperatures hit triple digits.In Washington, the heat index — what the temperature feels like with humidity factored in — was forecast to soar as high as 110F (43C) on Monday, and the mayor’s office urged residents to take advantage of cooling centers and public swimming pools.Scientists say extreme heat waves are a clear sign of global warming, and they are expected to become more frequent, longer, and more intense.Fueled by human-caused climate change, 2024 was the warmest year on record globally — and 2025 is projected to rank among the top three.

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Energie: l’Assemblée nationale prête à voter contre le texte “Gremillet”

“Un monstre”, “une chimère énergétique”. Les députés devraient rejeter mardi la proposition de loi “Gremillet” sur la trajectoire énergétique de la France, profondément remaniée par le RN et la droite lors de son examen dans l’hémicycle la semaine dernière.L’épisode est une nouvelle illustration du cheminement chaotique des textes à l’Assemblée, des divisions de la coalition gouvernementale, et du rapprochement de LR et du RN sur les questions environnementales, faisant dire à l’ancien Premier ministre Gabriel Attal qu’un “axe anti-écologie” s’est formé à l’Assemblée nationale.La proposition de loi d’origine sénatoriale a pour ambition de dessiner le futur énergétique de la France à l’horizon 2035. La version sortie de la chambre haute en octobre proposait une relance ambitieuse du nucléaire, et des objectifs en matière d’énergies renouvelables.Cette proposition de loi avait été rédigée par le sénateur Daniel Gremillet (LR) faute de loi de programmation énergétique soumise au Parlement par le gouvernement, alors même que la loi climat de 2019 fixait le “principe d’une loi quinquennale sur l’énergie” à partir de 2023.Pressé de publier le décret sur la programmation pluriannuelle de l’énergie, mais menacé dans le même temps par le RN de censure s’il ne soumettait pas la question au Parlement, le gouvernement a décidé en avril de repousser la publication du décret à la fin de l’été, et d’inscrire à l’agenda de l’Assemblée le texte du sénateur des Vosges.Les débats ayant pour fonction d’inspirer le fameux décret, sa publication devant intervenir avant la fin de la navette parlementaire, avait assumé le 14 juin le ministre de l’Industrie Marc Ferracci.- Casus belli -Las ! A l’Assemblée, l’examen a déraillé, en commission puis dans l’hémicycle.Après avoir voté lundi pour la “sortie des règles de fixation du prix du marché européen de l’énergie”, et mercredi pour la réouverture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), les députés ont approuvé jeudi à quelques voix près un moratoire sur les investissements dans le solaire et l’éolien, le RN venant apporter un soutien massif à un amendement LR, face aux bancs dégarnis de la gauche et des groupes macronistes (Ensemble pour la République, MoDem, Horizons).M. Ferracci a immédiatement dénoncé un vote “dévastateur”, et le rapporteur du texte Antoine Armand (Renaissance) une “catastrophe économique”. La filière des renouvelables, puis l’Union française de l’électricité (UFE), représentant l’ensemble de la filière, nucléaire inclus, a appelé les députés à rejeter le texte.Le premier syndicat agricole, la FNSEA a aussi jugé le moratoire “inacceptable pour les agriculteurs”, regrettant par ailleurs “la suppression des objectifs de production de biocarburants”.Dénonçant une “chimère énergétique”, le président du groupe MoDem Marc Fesneau a annoncé lundi matin que son groupe rejetterait le texte. Le groupe Horizons devrait faire de même, ainsi que le groupe EPR.”Ce nouveau recul, s’il venait à être confirmé, serait dramatique pour notre environnement, mettrait notre souveraineté énergétique en péril et anéantirait un secteur entier de notre économie”, a argué son président Gabriel Attal.”Mon groupe parlementaire, Ensemble pour la République, est celui de l’écologie, et il le restera”, a-t-il affirmé, alors que LR et le RN ont engrangé des victoires communes ces dernières semaines, contre les zones à faible émission (ZFE), le zéro artificialisation nette des sols (ZAN), ou en faveur de retour d’un pesticide.Sous couvert d’anonymat, un membre du groupe EPR reconnaît une difficulté à mobiliser les troupes, alors que le gouvernement a pris le pli d’inscrire à l’Assemblée des textes issus du Sénat. “Les députés en ont assez d’être la bande passante du groupe de (Bruno) Retailleau”, ancien chef de file de la droite au Sénat et nouvel homme fort du gouvernement.Le RN lui, était présent comme jamais sur le texte, dont il a fait une bataille emblématique. Il a continué de faire monter la pression ce week-end. “Si on voit que François Bayrou veut publier la PPE3 par décret, en contournant la représentation nationale, ce sera un casus belli” – et donc un motif de censure, a prévenu dans le JDD le député Jean-Philippe Tanguy.

Energie: l’Assemblée nationale prête à voter contre le texte “Gremillet”

“Un monstre”, “une chimère énergétique”. Les députés devraient rejeter mardi la proposition de loi “Gremillet” sur la trajectoire énergétique de la France, profondément remaniée par le RN et la droite lors de son examen dans l’hémicycle la semaine dernière.L’épisode est une nouvelle illustration du cheminement chaotique des textes à l’Assemblée, des divisions de la coalition gouvernementale, et du rapprochement de LR et du RN sur les questions environnementales, faisant dire à l’ancien Premier ministre Gabriel Attal qu’un “axe anti-écologie” s’est formé à l’Assemblée nationale.La proposition de loi d’origine sénatoriale a pour ambition de dessiner le futur énergétique de la France à l’horizon 2035. La version sortie de la chambre haute en octobre proposait une relance ambitieuse du nucléaire, et des objectifs en matière d’énergies renouvelables.Cette proposition de loi avait été rédigée par le sénateur Daniel Gremillet (LR) faute de loi de programmation énergétique soumise au Parlement par le gouvernement, alors même que la loi climat de 2019 fixait le “principe d’une loi quinquennale sur l’énergie” à partir de 2023.Pressé de publier le décret sur la programmation pluriannuelle de l’énergie, mais menacé dans le même temps par le RN de censure s’il ne soumettait pas la question au Parlement, le gouvernement a décidé en avril de repousser la publication du décret à la fin de l’été, et d’inscrire à l’agenda de l’Assemblée le texte du sénateur des Vosges.Les débats ayant pour fonction d’inspirer le fameux décret, sa publication devant intervenir avant la fin de la navette parlementaire, avait assumé le 14 juin le ministre de l’Industrie Marc Ferracci.- Casus belli -Las ! A l’Assemblée, l’examen a déraillé, en commission puis dans l’hémicycle.Après avoir voté lundi pour la “sortie des règles de fixation du prix du marché européen de l’énergie”, et mercredi pour la réouverture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), les députés ont approuvé jeudi à quelques voix près un moratoire sur les investissements dans le solaire et l’éolien, le RN venant apporter un soutien massif à un amendement LR, face aux bancs dégarnis de la gauche et des groupes macronistes (Ensemble pour la République, MoDem, Horizons).M. Ferracci a immédiatement dénoncé un vote “dévastateur”, et le rapporteur du texte Antoine Armand (Renaissance) une “catastrophe économique”. La filière des renouvelables, puis l’Union française de l’électricité (UFE), représentant l’ensemble de la filière, nucléaire inclus, a appelé les députés à rejeter le texte.Le premier syndicat agricole, la FNSEA a aussi jugé le moratoire “inacceptable pour les agriculteurs”, regrettant par ailleurs “la suppression des objectifs de production de biocarburants”.Dénonçant une “chimère énergétique”, le président du groupe MoDem Marc Fesneau a annoncé lundi matin que son groupe rejetterait le texte. Le groupe Horizons devrait faire de même, ainsi que le groupe EPR.”Ce nouveau recul, s’il venait à être confirmé, serait dramatique pour notre environnement, mettrait notre souveraineté énergétique en péril et anéantirait un secteur entier de notre économie”, a argué son président Gabriel Attal.”Mon groupe parlementaire, Ensemble pour la République, est celui de l’écologie, et il le restera”, a-t-il affirmé, alors que LR et le RN ont engrangé des victoires communes ces dernières semaines, contre les zones à faible émission (ZFE), le zéro artificialisation nette des sols (ZAN), ou en faveur de retour d’un pesticide.Sous couvert d’anonymat, un membre du groupe EPR reconnaît une difficulté à mobiliser les troupes, alors que le gouvernement a pris le pli d’inscrire à l’Assemblée des textes issus du Sénat. “Les députés en ont assez d’être la bande passante du groupe de (Bruno) Retailleau”, ancien chef de file de la droite au Sénat et nouvel homme fort du gouvernement.Le RN lui, était présent comme jamais sur le texte, dont il a fait une bataille emblématique. Il a continué de faire monter la pression ce week-end. “Si on voit que François Bayrou veut publier la PPE3 par décret, en contournant la représentation nationale, ce sera un casus belli” – et donc un motif de censure, a prévenu dans le JDD le député Jean-Philippe Tanguy.

Energie: l’Assemblée nationale prête à voter contre le texte “Gremillet”

“Un monstre”, “une chimère énergétique”. Les députés devraient rejeter mardi la proposition de loi “Gremillet” sur la trajectoire énergétique de la France, profondément remaniée par le RN et la droite lors de son examen dans l’hémicycle la semaine dernière.L’épisode est une nouvelle illustration du cheminement chaotique des textes à l’Assemblée, des divisions de la coalition gouvernementale, et du rapprochement de LR et du RN sur les questions environnementales, faisant dire à l’ancien Premier ministre Gabriel Attal qu’un “axe anti-écologie” s’est formé à l’Assemblée nationale.La proposition de loi d’origine sénatoriale a pour ambition de dessiner le futur énergétique de la France à l’horizon 2035. La version sortie de la chambre haute en octobre proposait une relance ambitieuse du nucléaire, et des objectifs en matière d’énergies renouvelables.Cette proposition de loi avait été rédigée par le sénateur Daniel Gremillet (LR) faute de loi de programmation énergétique soumise au Parlement par le gouvernement, alors même que la loi climat de 2019 fixait le “principe d’une loi quinquennale sur l’énergie” à partir de 2023.Pressé de publier le décret sur la programmation pluriannuelle de l’énergie, mais menacé dans le même temps par le RN de censure s’il ne soumettait pas la question au Parlement, le gouvernement a décidé en avril de repousser la publication du décret à la fin de l’été, et d’inscrire à l’agenda de l’Assemblée le texte du sénateur des Vosges.Les débats ayant pour fonction d’inspirer le fameux décret, sa publication devant intervenir avant la fin de la navette parlementaire, avait assumé le 14 juin le ministre de l’Industrie Marc Ferracci.- Casus belli -Las ! A l’Assemblée, l’examen a déraillé, en commission puis dans l’hémicycle.Après avoir voté lundi pour la “sortie des règles de fixation du prix du marché européen de l’énergie”, et mercredi pour la réouverture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), les députés ont approuvé jeudi à quelques voix près un moratoire sur les investissements dans le solaire et l’éolien, le RN venant apporter un soutien massif à un amendement LR, face aux bancs dégarnis de la gauche et des groupes macronistes (Ensemble pour la République, MoDem, Horizons).M. Ferracci a immédiatement dénoncé un vote “dévastateur”, et le rapporteur du texte Antoine Armand (Renaissance) une “catastrophe économique”. La filière des renouvelables, puis l’Union française de l’électricité (UFE), représentant l’ensemble de la filière, nucléaire inclus, a appelé les députés à rejeter le texte.Le premier syndicat agricole, la FNSEA a aussi jugé le moratoire “inacceptable pour les agriculteurs”, regrettant par ailleurs “la suppression des objectifs de production de biocarburants”.Dénonçant une “chimère énergétique”, le président du groupe MoDem Marc Fesneau a annoncé lundi matin que son groupe rejetterait le texte. Le groupe Horizons devrait faire de même, ainsi que le groupe EPR.”Ce nouveau recul, s’il venait à être confirmé, serait dramatique pour notre environnement, mettrait notre souveraineté énergétique en péril et anéantirait un secteur entier de notre économie”, a argué son président Gabriel Attal.”Mon groupe parlementaire, Ensemble pour la République, est celui de l’écologie, et il le restera”, a-t-il affirmé, alors que LR et le RN ont engrangé des victoires communes ces dernières semaines, contre les zones à faible émission (ZFE), le zéro artificialisation nette des sols (ZAN), ou en faveur de retour d’un pesticide.Sous couvert d’anonymat, un membre du groupe EPR reconnaît une difficulté à mobiliser les troupes, alors que le gouvernement a pris le pli d’inscrire à l’Assemblée des textes issus du Sénat. “Les députés en ont assez d’être la bande passante du groupe de (Bruno) Retailleau”, ancien chef de file de la droite au Sénat et nouvel homme fort du gouvernement.Le RN lui, était présent comme jamais sur le texte, dont il a fait une bataille emblématique. Il a continué de faire monter la pression ce week-end. “Si on voit que François Bayrou veut publier la PPE3 par décret, en contournant la représentation nationale, ce sera un casus belli” – et donc un motif de censure, a prévenu dans le JDD le député Jean-Philippe Tanguy.

Attentat à Damas: les autorités syriennes annoncent plusieurs arrestations

Les autorités syriennes ont annoncé lundi avoir arrêté six personnes “impliquées” dans l’attentat-suicide attribué à l’Etat islamique contre une église orthodoxe à Damas, qui a ravivé les inquiétudes des minorités dans le pays.Deux autres personnes “impliquées” ont été tuées, selon cette même source.L’annonce de ces arrestations intervient quelques heures après que le président intérimaire syrien Ahmad al-Chareh a promis de traduire en justice les personnes liées à cet attentat “odieux” qui a fait au moins 25 morts.Le ministère de l’Intérieur a déclaré que “plusieurs criminels impliqués dans l’attaque contre l’église Saint-Elie (avaient) été arrêtés”.Des “ceintures d’explosifs, des mines prêtes à être déclenchées et une moto piégée” ont été saisies “dans une cache lors d’une opération de sécurité ciblant des cellules de l’organisation terroriste Daech (acronyme arabe de l’Etat islamique)” dans la région de Damas, selon le ministère.”Ces opérations ont donné lieu à des affrontements au cours desquels le chef de la cellule et cinq membres ont été arrêtés, tandis que deux autres ont été tués: l’un était le principal planificateur de l’entrée du kamikaze dans l’église, l’autre préparait également une attaque terroriste dans un quartier de la capitale”, a ajouté le ministère.D’après les autorités, un assaillant du groupe jihadiste Etat islamique a fait irruption dimanche dans l’église Saint-Elie du quartier de Dwelaa, et a tiré sur les fidèles, avant d’activer sa ceinture d’explosifs.Le groupe Etat islamique (EI) n’a pas revendiqué l’attentat contre l’église orthodoxe.- “Crime odieux” -Depuis sa prise de pouvoir, le président Chareh tente de présenter un visage rassurant à la communauté internationale qui l’exhorte à respecter les libertés et protéger les minorités.”Nous travaillerons jour et nuit pour arrêter tous ceux qui ont participé ou planifié ce crime odieux, et les traduire en justice afin qu’ils reçoivent la peine qu’ils méritent”, a-t-il martelé dans un communiqué.L’attentat visant “des innocents en sécurité dans leurs lieux de culte nous rappelle l’importance de la solidarité et de l’unité — gouvernement et peuple — face à tout ce qui menace la sécurité et la stabilité de notre patrie”, a ajouté M. Chareh.”Gloire au Christ”, “Le sang des chrétiens est précieux”, ont scandé lundi soir des centaines de manifestants dans le quartier chrétien de Bab Touma à Damas, dénonçant l’attentat et réclamant justice, selon un correspondant de l’AFP.Cet attentat a été condamné par les Nations unies et nombre de pays, dont la Turquie, les Etats-Unis et l’Union européenne. Soutien des nouvelles autorités à Damas, la Turquie ne laissera pas la Syrie se faire “entraîner à nouveau dans l’instabilité”, a mis en garde son président Recep Tayyip Erdogan. Washington a dénoncé “un acte de lâcheté”, tandis que l’Union européenne a condamné une attaque “odieuse”, appelant à “intensifier les efforts contre la menace terroriste”.Le patriarche grec-orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient, Youhanna X, a annoncé lundi, lors d’une visite à l’église Saint-Elie, qu'”une cérémonie funèbre collective aura lieu mardi après-midi pour plusieurs des victimes de l’attentat”.Cette attaque est la première du genre depuis la chute le 8 décembre du président syrien d’alors Bachar al-Assad, renversé par une coalition de factions rebelles islamistes dirigée par M. Chareh.En mai, l’EI avait revendiqué sa première attaque contre les nouvelles forces gouvernementales syriennes, qui avaient ensuite arrêté des membres de cellules de l’EI à Alep dans le nord et près de Damas.La Syrie compte une minorité chrétienne dont le nombre est passé d’environ un million avant le début du conflit en 2011 à moins de 300.000, selon des experts, en raison de l’exode et de l’émigration.Durant les près de 14 ans de guerre civile, des églises ont été endommagées et des attaques ont eu lieu près de lieux de culte chrétiens mais aucun attentat suicide n’avait frappé à l’intérieur d’une église, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme.La sécurité reste l’un des plus grands défis pour les autorités syriennes, appelées par la communauté internationale à protéger les minorités et à les inclure dans le processus de transition.

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Attentat à Damas: les autorités syriennes annoncent plusieurs arrestations

Les autorités syriennes ont annoncé lundi avoir arrêté six personnes “impliquées” dans l’attentat-suicide attribué à l’Etat islamique contre une église orthodoxe à Damas, qui a ravivé les inquiétudes des minorités dans le pays.Deux autres personnes “impliquées” ont été tuées, selon cette même source.L’annonce de ces arrestations intervient quelques heures après que le président intérimaire syrien Ahmad al-Chareh a promis de traduire en justice les personnes liées à cet attentat “odieux” qui a fait au moins 25 morts.Le ministère de l’Intérieur a déclaré que “plusieurs criminels impliqués dans l’attaque contre l’église Saint-Elie (avaient) été arrêtés”.Des “ceintures d’explosifs, des mines prêtes à être déclenchées et une moto piégée” ont été saisies “dans une cache lors d’une opération de sécurité ciblant des cellules de l’organisation terroriste Daech (acronyme arabe de l’Etat islamique)” dans la région de Damas, selon le ministère.”Ces opérations ont donné lieu à des affrontements au cours desquels le chef de la cellule et cinq membres ont été arrêtés, tandis que deux autres ont été tués: l’un était le principal planificateur de l’entrée du kamikaze dans l’église, l’autre préparait également une attaque terroriste dans un quartier de la capitale”, a ajouté le ministère.D’après les autorités, un assaillant du groupe jihadiste Etat islamique a fait irruption dimanche dans l’église Saint-Elie du quartier de Dwelaa, et a tiré sur les fidèles, avant d’activer sa ceinture d’explosifs.Le groupe Etat islamique (EI) n’a pas revendiqué l’attentat contre l’église orthodoxe.- “Crime odieux” -Depuis sa prise de pouvoir, le président Chareh tente de présenter un visage rassurant à la communauté internationale qui l’exhorte à respecter les libertés et protéger les minorités.”Nous travaillerons jour et nuit pour arrêter tous ceux qui ont participé ou planifié ce crime odieux, et les traduire en justice afin qu’ils reçoivent la peine qu’ils méritent”, a-t-il martelé dans un communiqué.L’attentat visant “des innocents en sécurité dans leurs lieux de culte nous rappelle l’importance de la solidarité et de l’unité — gouvernement et peuple — face à tout ce qui menace la sécurité et la stabilité de notre patrie”, a ajouté M. Chareh.”Gloire au Christ”, “Le sang des chrétiens est précieux”, ont scandé lundi soir des centaines de manifestants dans le quartier chrétien de Bab Touma à Damas, dénonçant l’attentat et réclamant justice, selon un correspondant de l’AFP.Cet attentat a été condamné par les Nations unies et nombre de pays, dont la Turquie, les Etats-Unis et l’Union européenne. Soutien des nouvelles autorités à Damas, la Turquie ne laissera pas la Syrie se faire “entraîner à nouveau dans l’instabilité”, a mis en garde son président Recep Tayyip Erdogan. Washington a dénoncé “un acte de lâcheté”, tandis que l’Union européenne a condamné une attaque “odieuse”, appelant à “intensifier les efforts contre la menace terroriste”.Le patriarche grec-orthodoxe d’Antioche et de tout l’Orient, Youhanna X, a annoncé lundi, lors d’une visite à l’église Saint-Elie, qu'”une cérémonie funèbre collective aura lieu mardi après-midi pour plusieurs des victimes de l’attentat”.Cette attaque est la première du genre depuis la chute le 8 décembre du président syrien d’alors Bachar al-Assad, renversé par une coalition de factions rebelles islamistes dirigée par M. Chareh.En mai, l’EI avait revendiqué sa première attaque contre les nouvelles forces gouvernementales syriennes, qui avaient ensuite arrêté des membres de cellules de l’EI à Alep dans le nord et près de Damas.La Syrie compte une minorité chrétienne dont le nombre est passé d’environ un million avant le début du conflit en 2011 à moins de 300.000, selon des experts, en raison de l’exode et de l’émigration.Durant les près de 14 ans de guerre civile, des églises ont été endommagées et des attaques ont eu lieu près de lieux de culte chrétiens mais aucun attentat suicide n’avait frappé à l’intérieur d’une église, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme.La sécurité reste l’un des plus grands défis pour les autorités syriennes, appelées par la communauté internationale à protéger les minorités et à les inclure dans le processus de transition.

Trump annonce que l’Iran et Israël ont accepté un cessez-le-feu

Donald Trump a annoncé lundi que l’Iran et Israël, en guerre depuis le 13 juin, avaient accepté un cessez-le-feu qui doit déboucher sur “la fin officielle” de la guerre dans laquelle les Etats-Unis sont intervenus directement en bombardant des sites nucléaires iraniens.Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a réagi en précisant qu’il n’existait “pas d’accord” formel à ce stade, mais que Téhéran n’avait “pas l’intention” de poursuivre ses frappes si Israël “arrête” son agression.De son côté Israël n’a pas pour l’heure confirmé officiellement cette annonce, qui survient après des vagues successives de frappes réciproques, le but affiché par Israël étant la destruction des installations nucléaires de Téhéran accusé de vouloir se doter de l’arme nucléaire, ce qu’il dément.”Il a été pleinement convenu par et entre Israël et l’Iran qu’il y aurait un cessez-le-feu complet et total”, a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.Selon ce message, il semble que le cessez-le-feu doive entrer en vigueur mardi à 4H00 GMT et se dérouler sur 24 heures en deux temps, l’Iran arrêtant initialement toutes ses opérations avant qu’Israël ne fasse de même 12 heures plus tard.”A la 24e heure, la fin officielle de la guerre de 12 jours sera saluée par le monde”, a lancé Donald Trump, ajoutant que les deux parties avaient accepté d’être “pacifiques et respectueuses” lors de chaque phase du processus.Toute cessation des hostilités représenterait un soulagement énorme chez des dirigeants internationaux craignant une escalade du conflit.Quelques heures après le message du président américain, une série d’explosions a secoué Téhéran, selon des journalistes de l’AFP présents sur place. Elles sont parmi les plus violentes dans la capitale depuis le début de la guerre.L’annonce de Donald Trump est venue peu après que l’Iran a lancé des missiles sur la base militaire américaine d’Al-Udeid au Qatar en représailles aux raids américains menés samedi soir, à l’heure américaine, sur trois sites nucléaires iraniens.Riposte qualifiée de “très faible” par Donald Trump, qui a aussi tenu à “remercier l’Iran” d’avoir “prévenu” les Etats-Unis “à temps, ce qui a permis de ne pas perdre de vies et de ne blesser personne”.- Représailles calibrées -Le Conseil de sécurité nationale iranien a décrit son attaque comme une “réponse à l’action agressive” des Etats-Unis. L’Iran a utilisé autant de missiles “que le nombre de bombes” utilisées dans les raids américains, signalant une réponse dûment calibrée, selon la même source. Le Qatar a dit avoir intercepté les tirs iraniens.Mark, 29 ans, un citoyen américain en visite dans ce pays, a raconté à l’AFP avoir vu les tirs de missile. “Ensuite les roquettes de la base militaire sont arrivées et ont détruit les missiles (…) Ca m’a donné des frissons”.En Irak, une frappe de drone a visé dans la nuit de lundi à mardi une base militaire au nord de Bagdad, sans faire de blessés, d’après des responsables irakiens qui n’ont pas été en mesure d’identifier les responsables.Donald Trump s’était prévalu dimanche d’avoir infligé des “dommages monumentaux” au site d’enrichissement d’uranium de Fordo, au sud de Téhéran et aux installations nucléaires d’Ispahan et Natanz (centre). Pour Ali Vaez, du groupe de réflexion International Crisis Group, les représailles iraniennes après les raids américains “étaient calibrées et annoncées de manière à ne pas entraîner de victimes américaines, permettant ainsi une sortie de crise pour les deux parties”.La télévision d’Etat iranienne a montré en direct des manifestants en liesse à Téhéran, criant “mort à l’Amérique”.- La prison d’Evine ciblée-Lundi, des centres de commandements des Gardiens de la Révolution, ainsi que la prison d’Evine avaient été pris pour cible par Israël.La justice iranienne a fait état de dégâts dans certaines parties de la prison, où sont détenus des Occidentaux, prisonniers politiques et opposants.Les deux Français, Cécile Kohler et Jacques Paris, qui y sont détenus depuis plus de trois ans, “n’auraient pas été touchés”, selon la diplomatie française.Israël a aussi dit avoir mené des frappes pour “bloquer les voies d’accès” au site de Fordo enfoui sous une montagne, au sud de Téhéran. En Iran, la guerre a fait plus de 400 morts et 3.056 blessés, en majorité des civils, selon un bilan officiel. Les tirs iraniens sur Israël ont fait 24 morts, d’après les autorités.Israël a bombardé depuis le 13 juin des centaines de sites militaires et nucléaires, tuant les plus hauts gradés du pays ainsi que des scientifiques du nucléaire.L’Iran, qui riposte avec des tirs de missiles et de drones vers Israël, dément vouloir fabriquer l’arme atomique, mais défend son droit à un programme nucléaire civil.L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a jugé impossible à ce stade d’évaluer les dégâts, réclamant un accès aux sites iraniens. Des experts estiment que l’Iran pourrait en avoir évacué le matériel nucléaire, et Téhéran a affirmé toujours posséder des stocks d’uranium enrichi.L’AIEA a dit toutefois n’avoir décelé jusque-là aucun indice d’un “programme systématique” de fabrication d’une bombe atomique.