La capsule Crew Dragon transportant le premier Indien vers l’ISS s’arrime à la station spatiale

La capsule Crew Dragon transportant quatre astronautes, dont le premier Indien, le premier Polonais et le premier Hongrois à séjourner dans l’ISS, s’est arrimée jeudi à la station spatiale internationale.Le lanceur Falcon 9 de SpaceX avait décollé mercredi matin. La capsule Dragon a établi le contact avec la station à 10H31 GMT, selon des images diffusées en direct par l’entreprise privée Axiom, organisatrice de la mission Axiom-4, marquant une étape clé dans les ambitions spatiales de l’Inde.”Grace est heureuse d’être sur Harmony”, a commenté l’astronaute américaine Peggy Whitson, commandante de cette mission et ancienne de la Nasa, travaillant désormais pour Axiom Space, entreprise américaine proposant entre autres des vols spatiaux privés. Grace est le surnom de la capsule, Harmony celui du module de la station auquel ils se sont arrimés. “Nous sommes honorés d’être ici, merci”, a-t-elle ajouté.L’astronaute indien Shubhanshu Shukla a piloté cette mission aux côtés du Polonais Slawosz Uznanski-Wisniewski, du Hongrois Tibor Kapu et Mme Whitson, qui la commande.A leur arrivée, les astronautes ont été accueillis chaleureusement par l’équipe de l’ISS, les prenant tour à tour dans les bras, selon une vidéo diffusée sur X. Ils ont eu le droit à une brève cérémonie de bienvenue. L’équipage va commencer sa mission qui prévoit une soixantaine d’expériences, notamment sur les micro-algues et les tardigrades, des animaux microscopiques.Les derniers vols spatiaux auxquels ont participé l’Inde, la Pologne ou la Hongrie remontent à plus de 40 ans, avec des vaisseaux soviétiques à l’époque.- “Voyage fantastique” -Le géant asiatique indien nourrit de grandes ambitions spatiales et veut effectuer son premier vol habité en 2027.M. Shukla est le premier Indien à atteindre l’espace depuis Rakesh Sharma, qui s’était rendu sur la station Saliout 7 en 1984 dans le cadre d’une mission indo-soviétique. L’agence spatiale indienne, ISRO, considère ce vol comme une étape clé vers sa première mission habitée indépendante, prévue pour 2027 dans le cadre du programme Gaganyaan (“vaisseau céleste”). “Félicitations Axiom-4 ! Amarrage effectué. Shubhanshu se tient à l’entrée de la Station spatiale internationale… Attendant d’y entrer pour un séjour de 14 jours… Tandis que le monde regarde avec enthousiasme et attente”, a réagi sur X Jitendra Singh, le ministre indien des Sciences.”Quel voyage fantastique”, avait déclaré M. Shukla en hindi après le lancement. “Ce n’est pas seulement le début de mon voyage vers la Station spatiale internationale — c’est le début du programme spatial habité de l’Inde.”La mission Axiom-4, ou Ax-4, aurait dû décoller début juin, mais a été retardée en raison de problèmes techniques.Chaque pays a financé le voyage de son astronaute. La Pologne a dépensé 65 millions d’euros, selon l’agence spatiale polonaise. La Hongrie a annoncé un accord de 100 millions de dollars avec Axiom en 2022, selon le média spécialisé SpaceNews, tandis que l’Inde n’a pas officiellement commenté. Cette mission survient après la dispute spectaculaire survenue début juin entre Donald Trump et Elon Musk, au cours de laquelle le richissime entrepreneur a menacé de mettre hors service sa capsule Crew Dragon avant de rétropédaler.Utilisée par Axiom, Crew Dragon joue également un rôle crucial pour l’Agence spatiale américaine (Nasa) car c’est, à ce jour, le seul vaisseau américain habilité à acheminer des astronautes vers l’ISS.Le conflit entre les deux hommes a mis en lumière l’interdépendance du gouvernement américain et de cette société spatiale privée, la Nasa et le Pentagone ayant largement recours aux fusées et vaisseaux de SpaceX pour envoyer des équipages, cargaisons et satellites dans l’espace.

Benjamin Duhamel quitte BFMTV pour se consacrer à la matinale de France Inter

Le journaliste politique Benjamin Duhamel quitte finalement BMFTV pour se consacrer à la matinale de France Inter, où il avait été annoncé en parallèle de son émission sur la chaîne de télévision, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.Cette annonce intervient une semaine après celle du départ de Léa Salamé, présentatrice de la première matinale de France au côté de Nicolas Demorand, pour le 20H de France 2 à la rentrée.Début juin, France Inter avait indiqué que Benjamin Duhamel allait prendre “les commandes de l’interview de 7H50 du lundi au jeudi au sein du 7/10”, tout en restant à son poste à BFMTV.Selon Le Parisien, qui a révélé son départ de la chaîne jeudi, il aura “un rôle étendu” dans la matinale. Selon Le Monde, le journaliste de 30 ans va aussi assurer le grand entretien de 8H20.Sollicitée par l’AFP, la station n’était pas joignable, tandis que BFMTV n’a pas souhaité commenter ces informations.Début juin, la Société des journalistes de Radio France et six syndicats s’étaient élevés contre le cumul BFMTV-France Inter, sommant Benjamin Duhamel de choisir.BFMTV fait face à de nombreuses défections depuis son rachat par l’armateur CMA CGM mi-2024. Au total, le groupe RMC BFM a enregistré une centaine de départs de journalistes dans le cadre d’une clause de cession. Ce dispositif permet aux journalistes d’un média qui change de propriétaire de le quitter en empochant des indemnités.Interrogé sur cette clause de session, le groupe disait récemment avoir “sécurisé l’ensemble de ses talents et figures majeures de l’antenne: Apolline de Malherbe, Benjamin Duhamel, Christophe Delay, Maxime Switek, Alain Marschall, Olivier Truchot, Julie Hammett” notamment.Benjamin Duhamel est le fils de Patrice Duhamel, ancien directeur général de France Télévisions, et de Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique et temporairement directrice de la rédaction nationale de France Télévisions.

Cyril Hanouna fait ses adieux à Europe 1 avant de partir chez M6

“Un petit pincement au coeur”: quatre mois après la fin de la chaîne C8 et avant de rejoindre le groupe M6 à la rentrée, Cyril Hanouna a fait ses adieux jeudi à la radio Europe 1 et aux médias du milliardaire Vincent Bolloré.”J’ai passé des moments exceptionnels sur Europe 1″, a dit l’animateur à la fin du dernier numéro de son émission quotidienne “On marche sur la tête”.”On aimera toujours Europe 1, même sur l’autre radio (Fun Radio, ndlr) on dira qu’on est toujours sur Europe 1″, a-t-il plaisanté au début de l’émission.Cyril Hanouna avait rejoint Europe 1 en juin 2024, avant les élections législatives, pour une émission temporaire ensuite reconduite à la rentrée.Avant les législatives, cette émission avait été épinglée par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, qui avait pointé un traitement “largement univoque” de l’actualité électorale, avec une surreprésentation de l’extrême droite.A l’époque, Cyril Hanouna était la vedette de C8, qui appartenait au groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, comme Europe 1. C8 a arrêté d’émettre en mars car sa fréquence n’a pas été renouvelée par l’Arcom.Après cet arrêt, Cyril Hanouna avait annoncé qu’il rejoindrait à la rentrée le groupe M6, avec une émission télé sur la chaîne W9 (“Tout beau tout neuf”) et une autre sur Fun Radio (“Tout beau tout fun”). Pour la dernière d'”On marche sur la tête”, il a reçu plusieurs invités, dont Pascal Praud, qui le remplacera à cet horaire sur Europe 1 la saison prochaine.”Comme beaucoup de gens du groupe Canal, nous sommes tristes”, a dit M. Praud, en voyant en son collègue un animateur “qui marque son temps”.”Là où vas, je ne sais pas si tu auras la même liberté”, a-t-il ajouté.Le groupe M6 a demandé à sa recrue de se recentrer sur le divertissement et d’éviter les sujets politiques qui lui ont valu de retentissantes polémiques par le passé.”C’est un gros investissement pour eux, ils ont envie que ça réussisse, on va passer des bons moments”, a répondu Cyril Hanouna, avant d’assurer qu’il voulait parler d’un “investissement humain”.Pour ses nouvelles émissions, “l’équipe est faite”, a-t-il ajouté. On sait déjà qu’un de ses chroniqueurs d’Europe 1, Olivier Dartigolles, le suivra.Pour prendre le créneau 16h – 18h, Pascal Praud lâche le 11h – 13h, qui sera repris par Christine Kelly, a-t-il annoncé jeudi. Elle est comme lui l’une des vedettes de la chaîne télé CNews, également dans le giron de M. Bolloré.Autre invité de Cyril Hanouna, Jean-Pierre Foucault a indiqué qu’il ferait un intérim d’une quinzaine de jours sur le 11h – 13h mi-juillet.

“Beaucoup d’air” et “peu d’eau”: une nouvelle lance à incendie plus économe et plus légère pour les pompiers de Paris

La Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) a présenté jeudi à la presse sa nouvelle lance à incendie “révolutionnaire” qui fonctionne à partir d’une idée “contradictoire” devenue une “évidence”: propulser plus d’air que d’eau pour éteindre les feux.Cinq fois plus économe en eau qu’une lance traditionnelle, provoquant donc moins de dégâts et plus simple d’usage avec un poids réduit de 70%: le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a vanté dans la cour de la caserne Champerret (17e arrondissement) un “outil extrêmement performant”. Cette lance dite “diphasique”, qui brumise plus qu’elle n’arrose, fonctionne grâce à un tuyau doté d’une double membrane propulsant eau et air en même temps. Le sergent Hugo, qui teste la lance depuis un an, explique: “Le fait qu’il y ait moins d’eau rend le tuyau moins lourd donc ça permet d’économiser les équipes” et de “transporter le tuyau même avec de l’eau dedans (…) plus rapidement vers le sinistre”. Lors d’une intervention pour un feu d’appartement, en utilisant cette lance, il a pu “rester à l’extérieur” et “en 20-30 secondes le feu est déjà quasiment éteint”, louant un gain de “sécurité”.Si l’idée remonte à plus d’un siècle, elle n’avait jamais été mise en oeuvre jusqu’à présent du fait de “verrous technologiques”. Déjà armée sur quatre camions FPTL (fourgon pompe tonne léger), elle équipera les 52 camions “premiers secours et évacuation” de sixième génération que la BSPP doit recevoir d’ici à 2030, dont 10 seront opérationnels dès 2025, a détaillé à l’AFP le général de division Arnaud de Cacqueray. Les pompiers de la Seine-Maritime sont en train de s’équiper de cette lance, selon lui et les pompiers d’Ille-et-Vilaine, du Rhône et les marins-pompiers de Marseille ont “travaillé sur le projet”. “Plusieurs pays étrangers” seraient également intéressés par cette technologie et notamment par les économies d’eau qu’elle permet, a-t-il ajouté, sans préciser lesquels. 

La Bourse de Paris termine sans changement

La Bourse de Paris a terminé sans changement (-0,01%) jeudi, à l’issue d’une séance sans événement majeur pour donner une impulsion à la place financière française, dans un marché toutefois soulagé par l’accalmie des tensions géopolitiques.L’indice vedette CAC 40 a reculé de 0,85 point, clôturant presque inchangé par rapport à la veille, à 7.557,31 points. Mercredi, l’indice avait terminé en repli de 0,76% à 7.558,16 points.Le CAC 40 a fait moins bien jeudi que les indices américains, mais il y a eu “une assez longue sur-performance des marchés européens ces derniers mois” par rapport aux indices outre-Atlantique, commente Raphaël Thuin, directeur des stratégies de marchés de capitaux de Tikehau Capital.Jeudi, la séance a été marquée par “un sentiment de soulagement sur le dossier géopolitique”, après l’entrée en vigueur mardi d’un cessez-le-feu initié par Donald Trump entre l’Iran et Israël a-t-il poursuivi.L’optimisme sur la question commerciale a aussi pris le dessus, estime M. Thuin, à l’approche du 9 juillet, soit la date à laquelle les exemptions de droits de douane américains arriveront à leur fin.Le marché espère “que l’Union européenne conclura un accord commercial, comme ce que le Royaume-Uni a réussi à faire”, ajoute le stratégiste de Tikehau Capital.”L’autre sujet de satisfaction est que le marché retient qu’il y a une forme d’inflexion du côté de la Fed qui s’est manifestée ces derniers jours”, poussant les investisseurs à réviser à la hausse les probabilités de baisses des taux de la banque centrale américaine dans l’année, souligne Raphaël Thuin.Côté valeurs, l’action du groupe de grande distribution Carrefour a dégringolé de 7,81% à 11,75 euros après plusieurs révisions à la baisse par des analystes des estimations de ses résultats pour le premier semestre de l’année, attendus le 24 juillet.La société française de services prépayés Edenred, qui commercialise le Ticket Restaurant, a grimpé de 6,30% à 26,31 au lendemain de la présentation par le gouvernement de la réforme des titres-restaurant. Le point le plus marquant de la réforme est l’utilisation des tickets pour régler toutes les courses alimentaires en supermarché, un dispositif temporaire lancé en 2022 et prorogé chaque année depuis.Le laboratoire Valneva a avancé de 4,09% à 2,44 euros après avoir annoncé un accord avec CSL Seqirus, “l’une des plus grandes entreprises de vaccins antigrippaux au monde, pour le marketing et la distribution des trois vaccins commerciaux de Valneva en Allemagne”, selon un communiqué.

Souheil tué par un policier à Marseille: réapparition surprise des scellés disparus

L’enquête sur la mort de Souheil, un jeune homme tué en 2021 à Marseille par un tir policier, a connu un rebondissement rocambolesque jeudi avec l’annonce que des “pièces capitales” du dossier, données perdues début juin, avaient finalement été retrouvées… dans le bureau d’un juge.”Les neuf scellés égarés dans l’affaire Souheil El Khalfaoui ont été retrouvés ce jour dans le bureau du juge d’instruction initialement saisi”, a indiqué dans un communiqué le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, qui assure que “le tribunal judiciaire de Marseille poursuivra les investigations pour la manifestation de la vérité”.La famille s’est dite auprès de l’AFP “particulièrement inquiète du déroulement de l’instruction dans la mesure où c’est ce même juge (Patrick De Firmas, ndlr), qui avait fait la demande de recherche de scellés”.Dans son communiqué, transmis à l’AFP par Issam El Khalfaoui, le père de Souheil, la famille relève que “des recherches avaient déjà été faites dans ce même bureau”. Elle se dit néanmoins “soulagée que la mobilisation politique ait permis de retrouver ces scellés”.Souheil avait été tué dans le quartier de la Belle de Mai aux alentours de 19H30, le 4 août 2021, lors d’un contrôle auquel il aurait tenté de se soustraire en faisant marche arrière, percutant un policier, selon les forces de l’ordre. Une version que la famille réfute. – “désorganisation grave” -La nouvelle juge en charge de l’affaire avait annoncé le 4 juin dans un courrier adressé à la famille et à son conseil que neuf pièces capitales du dossier avaient été perdues, “après plusieurs mois de recherches”. Après leur sortie du service de stockage début 2022, “ils n’ont en effet jamais été restitués au greffe des scellés”. Or, parmi eux figurent des pièces à conviction capitales, comme une vidéo de caméra de surveillance d’une agence bancaire de la Caisse d’Epargne toute proche, l’enregistrement de l’audition filmée du policier mis en cause et la balle qui a tué Souheil.Après l’annonce de cette perte, la famille a porté plainte contre l’ancienne procureure de Marseille Dominique Laurens, l’accusant d’avoir “volontairement détourné les neuf scellés”.La famille de Souheil avait également organisé une conférence de presse, mardi à l’Assemblée nationale en présence d’élus et de députés de gauche.Dans le même temps, le ministre de la Justice Gérald Darmanin avait annoncé pendant les questions au gouvernement, à l’Assemblée nationale, saisir l’Inspection générale de la justice si ces pièces n’étaient pas retrouvées “d’ici mercredi” soir. “La famille est soulagée mais inquiète qu’il ait fallu une mobilisation nationale pour que les scellés réapparaissent”, a déclaré jeudi à l’AFP son avocat, Me Arié Alimi. “Compte tenu de la désorganisation grave et manifeste de la justice Marseillaise, une inspection générale de la justice est plus que jamais nécessaire”, a-t-il estimé.”Il est fréquent dans les affaires de violences policières que les pièces disparaissent, que les vidéos disparaissent”, avait pointé mardi l’avocat, ajoutant que “cela fait deux fois” que “les pièces disparaissent ou ne sont pas demandées” dans ce dossier.Les images d’une caméra de vidéosurveillance qui auraient pu filmer le tir du policier n’ont en effet pas été demandées au cours de l’enquête, avait-il relevé.cgc-edy-san-alc/so/ol/cbn

‘It’s not US standards’: Ex-marine recounts father’s detention in immigration raid

For Alejandro Barranco, a Marine veteran, it’s difficult to process the way his father, a Mexican gardener, was detained in a raid in California as part of President Donald Trump’s immigration crackdown in the United States.”They handled this situation in a very unprofessional manner. These are not the standards of the United States government,” Alejandro said in an interview with AFP.Narciso Barranco, father of three Marines, was intercepted by Immigration and Customs Enforcement agents Saturday while trimming a garden at a restaurant in Santa Ana, a city south of Los Angeles. The incident was captured by witnesses in videos that spread like wildfire on social media. From different angles, Barranco, 48, is seen running with a weed whacker in hand before several agents beat, subdue and pepper-spray him. “It’s very hard to watch,” said Alejandro, 25.Tricia McLaughlin, assistant secretary of the US Department of Homeland Security, said in a statement to AFP that Barranco tried to flee and “brandished a weed whacker directly at an officer’s face,” so officers took appropriate action. McLaughlin added that they used “the minimum amount of force necessary to resolve the situation in a way that prioritized the safety of the public and our officers.”But Alejandro disputes the claims. “The video shows (Narciso) moving the weed whacker. I think it’s natural instinct because he was sprayed with something seconds before…but he never brandished it directly at an officer,” he said. “There’s a guy holding his gun sideways, finger on the trigger pointing at a vehicle. I don’t see how that makes sense. The minimum amount of force doesn’t include restraining a man and repeatedly hitting him in the neck and face areas. I think that’s the maximum amount of force short of lethal force.” – ‘Swallowing orders’ -The case has sparked criticism in California, in part because Barranco’s three sons are in or have been in the United States Marine Corps. Alejandro has left the military, while two brothers are stationed at Camp Pendleton, also in Southern California.The arrest also occurred amid a tense climate in the Democratic state, with protests against the raids, and where Trump sent thousands of National Guard troops and 700 Marines to support immigration operations among other things. Alejandro says he knows these troops and understands that they are “swallowing orders” and doing their job. “I do feel that some of them are suffering. Some are confused because perhaps some of their relatives are undocumented and they see all this, and I think it’s hard for them.” Trump returned to the White House riding an anti-immigration wave and promising to deport millions of undocumented immigrants, whom he called “criminals” and “the worst of the worst.” However, under pressure from immigration authorities to increase daily arrests, street operations have shaken workplaces such as car washes, hardware stores and street vendors. Activists, non-governmental organizations and families denounce the detention of people without criminal records, identified for staying or entering the United States illegally. The case of Narciso Barranco, who emigrated from Mexico in the 1990s, follows that of the wife of another former Marine in Louisiana, who was detained in May after leaving an immigration appointment to process her legal status. – ‘There has to be a change’ -Alejandro saw his father for the first time on Tuesday at a detention center in downtown Los Angeles.He told AFP that his father is being held in a cell with at least 70 other people, with only one toilet, very little food, and “minimal water, like once a day.”Narciso, with wounds and bruises, received medical attention Tuesday night, Alejandro said, adding that his father hasn’t been able to wash and still has blood on his shirt, the same one he was wearing when he was arrested.”There needs to be a change,” Alejandro said in a calm but sad tone, referring to Trump ‘s immigration policy. “They’re taking away workers who came here to make this country even greater.”They came to give their children a good education and teach them to serve, to give back, and to be grateful for this country, as my brothers and I are.”  

“Une question de budget”: à Dijon, une boutique Shein attire la foule et les critiques

“C’est une question de budget”: à Dijon, plusieurs centaines de clients se sont rués jeudi dans la nouvelle boutique éphémère de la plateforme asiatique controversée Shein, opposant l’avantage de prix “trois fois moins chers” aux critiques sur l’ultra fast fashion.Preuve de la controverse entourant la marque, un service de nettoyage a dû s’empresser, juste avant l’ouverture à 10h, d’effacer toute trace de tags accusant en lettres rouges sur les vitrines du magasin : “Shein tue”, “Exploitation, travail forcé, esclavage, pollution”, selon des images de France3 Bourgogne-Franche Comté.Mais ce “non-événement”, comme l’a qualifié la communication de Shein, n’a pas empêché près de 200 personnes de faire la queue dès avant l’ouverture.”Je cherche à faire une bonne affaire”, explique Chayma Benamar, 18 ans, en attendant que s’ouvrent les portes de la boutique.Ces “pop-up store événements” – comme les nomme le groupe de Singapour dans une opération de communication bien huilée -, se pratiquent déjà depuis 2022. Mais, après Paris, Lille et Marseille, la marque a voulu “aller à la rencontre de ses clients” qui vivent à 95% hors de ces grandes villes, explique à l’AFP le porte-parole de Shein, Quentin Ruffat. Pendant 9 jours, la marque va “proposer une expérience immersive à ses clients autour d’un message fort: la mode doit être accessible à toutes et tous”, vante Shein.”Oui, c’est un bon prix”, confirme Chayma, déjà cliente de la plateforme. “C’est pas toujours de la qualité mais on a le prix”, ajoute-t-elle, avant d’assurer: “je ne le ferais pas si j’avais plus d’argent”.  Avec ses millions de produits importés de pays à bas coût de main-d’oeuvre, majoritairement de Chine, Shein est accusée par ses détracteurs de contribuer à la mode ultra éphémère, destructrice de la planète et d’emplois en France, à tel point qu’une proposition de “loi anti-Shein” vient d’être adoptée à l’unanimité par le Sénat.Le texte doit encore être avalisé à l’automne lors d’un accord députés-sénateurs. Il instaure notamment une taxe sur les petits colis importés dans l’Union européenne, comprise entre deux et quatre euros.- “Je préfèrerais acheter français”-L’objectif environnemental de la proposition de loi est “louable”, répond Shein, car l’industrie textile représente “10% des émissions de gaz à effet de serre” mais il faut une loi “collective” et non une “loi anti-Shein”, estime le porte-parole de Shein. Il rappelle que le groupe ne représente que “7% des ventes de vêtements en France”. Selon une étude Ifop datant de février 2025 et souvent citée par Shein, six Français sur 10 consacrent moins de 200 euros par an à l’achat de vêtements neufs. “On répond à ces besoins”, juge M. Ruffat.”Les produits français, c’est hors de prix. Ici, je viens avant tout pour le prix”, se justifie Léa, 26 ans, pressée de se ruer sur les portants de la petite boutique dijonnaise de 250 m2, bondée. Les tarifs de Shein battent “même les soldes” de 40 à 50% affichées juste à côté, assure-t-elle.”Oui, je préfèrerais acheter français, de loin”, confesse Colette Raydellet qui, du haut de ses 79 ans, est une des rares clientes dépassant la trentaine.”Mais c’est une question de budget: c’est trois fois moins cher ici et je n’ai pas une grosse retraite”, s’excuse la septuagénaire. Selon Shein, qui a mis en place un système d’inscription à l’entrée dans la boutique dijonnaise, l’ensemble des créneaux disponibles pour la journée de jeudi, soit environ 1.600 clients, ont été réservés.L’ouverture de la boutique n’a pas manqué de susciter la polémique. La branche locale de l’association de consommateurs et usagers CLCV (consommation, logement, cadre de vie) a “dénoncé” le pop-up store.”Derrière ses prix ultra-compétitifs et son marketing ciblant les jeunes consommateurs, Shein incarne un modèle économique incompatible avec les enjeux actuels de consommation responsable, de respect des droits humains et de préservation de l’environnement”, écrit l’association dans un communiqué.La mode ultra express est accusée d’avoir contribué aux déboires de nombreuses chaînes françaises, dont Camaïeu, Jennyfer ou autres Kookaï.

“Une question de budget”: à Dijon, une boutique Shein attire la foule et les critiques

“C’est une question de budget”: à Dijon, plusieurs centaines de clients se sont rués jeudi dans la nouvelle boutique éphémère de la plateforme asiatique controversée Shein, opposant l’avantage de prix “trois fois moins chers” aux critiques sur l’ultra fast fashion.Preuve de la controverse entourant la marque, un service de nettoyage a dû s’empresser, juste avant l’ouverture à 10h, d’effacer toute trace de tags accusant en lettres rouges sur les vitrines du magasin : “Shein tue”, “Exploitation, travail forcé, esclavage, pollution”, selon des images de France3 Bourgogne-Franche Comté.Mais ce “non-événement”, comme l’a qualifié la communication de Shein, n’a pas empêché près de 200 personnes de faire la queue dès avant l’ouverture.”Je cherche à faire une bonne affaire”, explique Chayma Benamar, 18 ans, en attendant que s’ouvrent les portes de la boutique.Ces “pop-up store événements” – comme les nomme le groupe de Singapour dans une opération de communication bien huilée -, se pratiquent déjà depuis 2022. Mais, après Paris, Lille et Marseille, la marque a voulu “aller à la rencontre de ses clients” qui vivent à 95% hors de ces grandes villes, explique à l’AFP le porte-parole de Shein, Quentin Ruffat. Pendant 9 jours, la marque va “proposer une expérience immersive à ses clients autour d’un message fort: la mode doit être accessible à toutes et tous”, vante Shein.”Oui, c’est un bon prix”, confirme Chayma, déjà cliente de la plateforme. “C’est pas toujours de la qualité mais on a le prix”, ajoute-t-elle, avant d’assurer: “je ne le ferais pas si j’avais plus d’argent”.  Avec ses millions de produits importés de pays à bas coût de main-d’oeuvre, majoritairement de Chine, Shein est accusée par ses détracteurs de contribuer à la mode ultra éphémère, destructrice de la planète et d’emplois en France, à tel point qu’une proposition de “loi anti-Shein” vient d’être adoptée à l’unanimité par le Sénat.Le texte doit encore être avalisé à l’automne lors d’un accord députés-sénateurs. Il instaure notamment une taxe sur les petits colis importés dans l’Union européenne, comprise entre deux et quatre euros.- “Je préfèrerais acheter français”-L’objectif environnemental de la proposition de loi est “louable”, répond Shein, car l’industrie textile représente “10% des émissions de gaz à effet de serre” mais il faut une loi “collective” et non une “loi anti-Shein”, estime le porte-parole de Shein. Il rappelle que le groupe ne représente que “7% des ventes de vêtements en France”. Selon une étude Ifop datant de février 2025 et souvent citée par Shein, six Français sur 10 consacrent moins de 200 euros par an à l’achat de vêtements neufs. “On répond à ces besoins”, juge M. Ruffat.”Les produits français, c’est hors de prix. Ici, je viens avant tout pour le prix”, se justifie Léa, 26 ans, pressée de se ruer sur les portants de la petite boutique dijonnaise de 250 m2, bondée. Les tarifs de Shein battent “même les soldes” de 40 à 50% affichées juste à côté, assure-t-elle.”Oui, je préfèrerais acheter français, de loin”, confesse Colette Raydellet qui, du haut de ses 79 ans, est une des rares clientes dépassant la trentaine.”Mais c’est une question de budget: c’est trois fois moins cher ici et je n’ai pas une grosse retraite”, s’excuse la septuagénaire. Selon Shein, qui a mis en place un système d’inscription à l’entrée dans la boutique dijonnaise, l’ensemble des créneaux disponibles pour la journée de jeudi, soit environ 1.600 clients, ont été réservés.L’ouverture de la boutique n’a pas manqué de susciter la polémique. La branche locale de l’association de consommateurs et usagers CLCV (consommation, logement, cadre de vie) a “dénoncé” le pop-up store.”Derrière ses prix ultra-compétitifs et son marketing ciblant les jeunes consommateurs, Shein incarne un modèle économique incompatible avec les enjeux actuels de consommation responsable, de respect des droits humains et de préservation de l’environnement”, écrit l’association dans un communiqué.La mode ultra express est accusée d’avoir contribué aux déboires de nombreuses chaînes françaises, dont Camaïeu, Jennyfer ou autres Kookaï.

M6 recrute La journaliste de BFMTV Ashley Chevalier pour ses JT du week-end

La journaliste Ashley Chevalier, actuellement aux manettes du “Dej Info” de 12h à 15h sur BFMTV, rejoindra M6 à la rentrée pour y présenter les JT du week-end, en remplacement de Dominique Tenza, a annoncé la chaîne à l’AFP jeudi.La nouvelle titulaire du “12:45” et du “19:45” sera “à la tête de toutes les éditions du vendredi soir au dimanche soir inclus, dès le vendredi 22 août 2025”, selon le communiqué de M6.Ashley Chevalier a débuté sa carrière en 2010 à I-Télé (devenue CNews en 2017) en tant qu’assistante éditoriale puis reporter, avant de rejoindre BFMTV en 2016.Elle anime la tranche du milieu de journée de la chaîne info depuis septembre 2023.Présentateur titulaire des JT du week-end depuis janvier 2023, Dominique Tenza a quant à lui fait ses adieux au “19:45” le 22 juin, après 17 ans au sein du groupe M6, dont la radio RTL. D’après La Lettre, le journaliste est pressenti pour succéder à Christophe Delay à la présentation de la matinale de BFMTV. Contactée par l’AFP, la chaîne d’information n’a pas commenté. BFMTV fait face à de nombreuses défections depuis son rachat par l’armateur CMA CGM mi-2024. Au total, le groupe RMC BFM a enregistré une centaine de départs de journalistes dans le cadre d’une clause de cession. Ce dispositif permet aux journalistes d’un média qui change de propriétaire de le quitter en empochant des indemnités.