Tutelle du FMI: “nous n’en sommes pas là”, dit le gouverneur de la Banque de France

“Nous n’en sommes pas là”, a répondu jeudi le gouverneur de la Banque de France, interrogé sur le risque agité par le gouvernement d’une mise sous tutelle de la France par le FMI en cas de dérive des comptes, à quelques jours de l’annonce d’un grand plan d’économies par Matignon.Le Fonds monétaire international “intervient dans une situation extrême, quand un pays ne peut plus s’en sortir tout seul. Nous n’en sommes pas là, nous avons dans les mains notre destin, mais c’est maintenant qu’il faut agir”, a dit François Villeroy de Galhau en présentant devant la presse le rapport annuel de la balance des paiements à la Banque de France à Paris. “Je redis avec un peu de gravité, avec toute l’indépendance de la Banque de France, qu’il y a là un sujet d’intérêt national”, a affirmé le gouverneur, selon qui “il y a un lien très direct entre le niveau de notre dette et la liberté de la France”.”J’espère que nous n’avons pas besoin du FMI pour réaliser que le sujet est extrêmement sérieux”, a-t-il poursuivi, précisant qu’il n’avait lui-même “jamais employé cette expression”, à propos du mot tutelle.La ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin a de nouveau pointé mercredi le risque “qu’un jour, les institutions internationales décident pour nous”, après avoir à plusieurs reprises ces dernières semaines évoqué le risque d’une “tutelle” des institutions internationales, dont le FMI, en cas de dérive des comptes publics.Ces mises en garde surviennent avant que le gouvernement annonce, le 15 juillet, un grand plan d’économies qui doit représenter un effort budgétaire de 40 milliards d’euros.”Il faut évidemment tout faire pour éviter ça, notre destin budgétaire, il est entre nos mains”, a dit M. Villeroy de Galhau.Une intervention du FMI, comme en Grèce au tournant des années 2010, parait improbable, d’autant que l’Union européenne a depuis mis en place ses propres dispositifs d’intervention d’urgence, à travers le Mécanisme européen de stabilité (MES) et la Banque centrale européenne (BCE).L’économiste en chef de l’institution de Washington, interrogé mi-juin, avait affirmé que “la question pourrait se poser mais, j’ai envie de dire, ni demain ni après-demain. Si vraiment rien n’était fait (…), s’il n’y avait aucune volonté d’infléchir la trajectoire de la dette, évidemment qu’à un moment donné, la question se poserait”, avait estimé Pierre-Olivier Gourinchas.

En Chine, la canicule accélère les ventes des usines de glace

Dans un hangar à la périphérie de Hangzhou, dans l’est de la Chine, des ouvriers utilisent des pinces géantes pour faire glisser des blocs de glace blanche sur un rail métallique, direction le camion frigorifique.Les ventes de glace ont explosé ces dernières semaines, stimulées par les vagues de chaleur qui balayent tout le pays à mesure que l’été s’installe, explique à l’AFP Sun Chao, propriétaire de l’usine de glace Feichao.Dans le monde entier, les vagues de chaleur gagnent en fréquence et en intensité en raison du changement climatique, et la Chine ne fait pas exception. 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée dans le pays, et cette année s’annonce également caniculaire.La semaine dernière, les autorités chinoises ont mis en garde contre les risques pour la santé de la chaleur sur une grande partie du territoire de l’est de la Chine, dont la région de Zhejiang, où est située la ville de Hangzhou.”Au printemps, en automne et en hiver, une hausse de température de deux ou trois degrés n’a pas d’impact important sur nos ventes. Mais en été, lorsque les températures sont légèrement plus élevées, la différence est importante”, explique  Sun Chao.Feichao est une usine relativement petite qui vend de la glace à des marchés traditionnels, aux transporteurs de produits et aux organisateurs d’événements.Alors que le mercure a récemment dépassé les 40 degrés Celsius dans de nombreuses villes de Chine, de la glace comme celle de Feichao est utilisée pour refroidir d’immenses espaces en plein air.Dans la province voisine du Jiangsu, les organisateurs d’un match de football auquel assistait 60.000 spectateurs ont placé plus de 10.000 grands blocs de glace autour du stade, selon le quotidien d’Etat Global Times. – 300 à 400 tonnes par jour -Mercredi, au moment où l’AFP observait le chargement des camions de l’usine Feichao, un employé d’un magasin de fruits de mers avoisinant s’approche pour acheter deux blocs de glace – environ 3 euros chacun – et les transporter dans deux grands sacs en plastique.”En mai et juin, je peux vendre environ 100 tonnes par jour. En juillet, ce chiffre augmente et je peux vendre environ 300 à 400 tonnes”, relève Sun Chao.Cela fait plusieurs années que la Chine doit faire face en été à des conditions météorologiques extrêmes.En juin, les autorités ont émis des alertes à Pékin quand les températures dans la capitale ont atteint près de 40 degrés Celsius. Selon les médias d’État, 102 stations météorologiques à travers le pays avaient enregistré la journée de juin la plus chaude de leur histoire.Au cours du même mois, six personnes ont été tuées et plus de 80.000 évacuées en raison d’inondations dans la province de Guizhou, au sud. La Chine est le plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde, qui sont à l’origine du changement climatiques, de l’avis général des scientifiques. Toutefois, le pays mène également sur le plan des énergies renouvelables, développant ce secteur à un rythme plus rapide que n’importe quel autre pays.

En Chine, la canicule accélère les ventes des usines de glace

Dans un hangar à la périphérie de Hangzhou, dans l’est de la Chine, des ouvriers utilisent des pinces géantes pour faire glisser des blocs de glace blanche sur un rail métallique, direction le camion frigorifique.Les ventes de glace ont explosé ces dernières semaines, stimulées par les vagues de chaleur qui balayent tout le pays à mesure que l’été s’installe, explique à l’AFP Sun Chao, propriétaire de l’usine de glace Feichao.Dans le monde entier, les vagues de chaleur gagnent en fréquence et en intensité en raison du changement climatique, et la Chine ne fait pas exception. 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée dans le pays, et cette année s’annonce également caniculaire.La semaine dernière, les autorités chinoises ont mis en garde contre les risques pour la santé de la chaleur sur une grande partie du territoire de l’est de la Chine, dont la région de Zhejiang, où est située la ville de Hangzhou.”Au printemps, en automne et en hiver, une hausse de température de deux ou trois degrés n’a pas d’impact important sur nos ventes. Mais en été, lorsque les températures sont légèrement plus élevées, la différence est importante”, explique  Sun Chao.Feichao est une usine relativement petite qui vend de la glace à des marchés traditionnels, aux transporteurs de produits et aux organisateurs d’événements.Alors que le mercure a récemment dépassé les 40 degrés Celsius dans de nombreuses villes de Chine, de la glace comme celle de Feichao est utilisée pour refroidir d’immenses espaces en plein air.Dans la province voisine du Jiangsu, les organisateurs d’un match de football auquel assistait 60.000 spectateurs ont placé plus de 10.000 grands blocs de glace autour du stade, selon le quotidien d’Etat Global Times. – 300 à 400 tonnes par jour -Mercredi, au moment où l’AFP observait le chargement des camions de l’usine Feichao, un employé d’un magasin de fruits de mers avoisinant s’approche pour acheter deux blocs de glace – environ 3 euros chacun – et les transporter dans deux grands sacs en plastique.”En mai et juin, je peux vendre environ 100 tonnes par jour. En juillet, ce chiffre augmente et je peux vendre environ 300 à 400 tonnes”, relève Sun Chao.Cela fait plusieurs années que la Chine doit faire face en été à des conditions météorologiques extrêmes.En juin, les autorités ont émis des alertes à Pékin quand les températures dans la capitale ont atteint près de 40 degrés Celsius. Selon les médias d’État, 102 stations météorologiques à travers le pays avaient enregistré la journée de juin la plus chaude de leur histoire.Au cours du même mois, six personnes ont été tuées et plus de 80.000 évacuées en raison d’inondations dans la province de Guizhou, au sud. La Chine est le plus gros émetteur de gaz à effet de serre au monde, qui sont à l’origine du changement climatiques, de l’avis général des scientifiques. Toutefois, le pays mène également sur le plan des énergies renouvelables, développant ce secteur à un rythme plus rapide que n’importe quel autre pays.

Le Parlement adopte définitivement le projet de loi pour “refonder Mayotte”, sept mois après Chido

Sept mois après le passage de Chido, le Parlement a définitivement adopté jeudi le projet de loi pour “refonder” Mayotte, département le plus pauvre de France confronté avant même le cyclone à d’immenses défis.Un ultime vote favorable du Sénat, à 228 voix contre 16, a permis à ce texte d’aboutir. Il attend désormais sa promulgation par le président de la République.Ce texte constituera “une étape vers une meilleure protection des Mahorais, vers l’égalité réelle, vers un développement concret et puissant du territoire au service de la population”, a salué Manuel Valls, le ministre des Outre-merCette “loi-programme” décline notamment 4 milliards d’euros d’investissements publics sur six ans et inscrit pour la première fois dans la loi la convergence sociale, c’est-à-dire l’alignement des droits sociaux avec les montants de l’Hexagone, avec pour horizon 2031.A Mayotte, 77% de la population vit sous le seuil de pauvreté national, et le RSA, par exemple, y est encore deux fois plus bas.Dernier texte de loi à passer les griffes du Parlement avant la pause estivale, il vient clore une session parlementaire extraordinaire assez fructueuse pour le gouvernement, qui aura réussi à faire aboutir plusieurs textes malgré son absence de majorité à l’Assemblée nationale.Cette loi pour “refonder Mayotte”, fruit d’un compromis entre députés et sénateurs, avait été validée mercredi par les députés, avec le soutien de la coalition gouvernementale et de l’extrême droite. Le Rassemblement national, très mobilisé durant les débats, a même revendiqué “une victoire politique”.Mais la gauche, à l’Assemblée comme au Sénat, s’est partagée entre opposition et abstention, mettant notamment en cause “l’obsession” du projet de loi pour l’immigration, ont accusé plusieurs parlementaires.Le texte s’attaque en effet à deux “fléaux”, la lutte contre l’immigration clandestine et l’habitat illégal, “sans quoi” Mayotte risque d’être reconstruite sur du “sable”, selon les mots de Manuel Valls. Il prévoit par exemple de durcir les conditions d’obtention d’un titre de séjour alors que près de la moitié de la population y est étrangère. Plusieurs dispositions permettent de faciliter la destruction des bidonvilles, alors qu’un tiers de l’habitat est informel.Une mesure permet par exemple de déroger à l’obligation d’une offre de relogement au moment d’une évacuation.- Attentes des Mahorais -“À Mayotte, le droit commun ne s’applique plus. C’est devenu un laboratoire sécuritaire où l’on teste des lois que l’on n’oserait jamais appliquer ailleurs en France”, s’est indignée la sénatrice écologiste Antoinette Guhl.Le projet de loi prévoit en outre plusieurs mesures très attendues sur l’archipel. D’abord, la suppression d’ici 2030 du visa territorialisé, qui empêche un détenteur d’un titre de séjour mahorais de venir dans l’Hexagone. Les Mahorais y voient une injustice et un manque de solidarité de la France métropolitaine face à l’afflux massif d’immigrés clandestins venus notamment des Comores voisines.Le recensement exhaustif de la population à Mayotte dès 2025 est aussi inscrit dans la loi. Depuis des années, les élus locaux affirment que la population est sous-estimée avec pour conséquence des collectivités moins bien dotées qu’elles ne devraient l’être et des services publics saturés.Autre victoire pour les élus mahorais, la suppression de l’article facilitant les expropriations pour permettre la construction d’infrastructures dites essentielles. Cette mesure, ardemment défendue par le gouvernement et initialement votée par le Sénat, a provoqué une levée de boucliers sur l’archipel, les Mahorais s’inquiétant d’une mainmise de l’Etat sur le foncier.”Inédit”, “massif”, “historique”, les adjectifs laudateurs du gouvernement pour qualifier le texte ne manquent pas. Mais pour certains parlementaires, il passe à côté de nombreux enjeux de développement, notamment sur l’eau, la transition écologique et la santé. La députée mahoraise Anchya Bamana, qui siège au groupe RN, a par exemple rappelé que Mayotte vit toujours sous le régime des coupures d’eau, avant de lancer: “Comment justifier 1 milliard pour se baigner dans la Seine? Mais rien pour répondre à l’urgence de l’accès à l’eau potable pour les Mahorais”.

Le Parlement adopte définitivement le projet de loi pour “refonder Mayotte”, sept mois après Chido

Sept mois après le passage de Chido, le Parlement a définitivement adopté jeudi le projet de loi pour “refonder” Mayotte, département le plus pauvre de France confronté avant même le cyclone à d’immenses défis.Un ultime vote favorable du Sénat, à 228 voix contre 16, a permis à ce texte d’aboutir. Il attend désormais sa promulgation par le président de la République.Ce texte constituera “une étape vers une meilleure protection des Mahorais, vers l’égalité réelle, vers un développement concret et puissant du territoire au service de la population”, a salué Manuel Valls, le ministre des Outre-merCette “loi-programme” décline notamment 4 milliards d’euros d’investissements publics sur six ans et inscrit pour la première fois dans la loi la convergence sociale, c’est-à-dire l’alignement des droits sociaux avec les montants de l’Hexagone, avec pour horizon 2031.A Mayotte, 77% de la population vit sous le seuil de pauvreté national, et le RSA, par exemple, y est encore deux fois plus bas.Dernier texte de loi à passer les griffes du Parlement avant la pause estivale, il vient clore une session parlementaire extraordinaire assez fructueuse pour le gouvernement, qui aura réussi à faire aboutir plusieurs textes malgré son absence de majorité à l’Assemblée nationale.Cette loi pour “refonder Mayotte”, fruit d’un compromis entre députés et sénateurs, avait été validée mercredi par les députés, avec le soutien de la coalition gouvernementale et de l’extrême droite. Le Rassemblement national, très mobilisé durant les débats, a même revendiqué “une victoire politique”.Mais la gauche, à l’Assemblée comme au Sénat, s’est partagée entre opposition et abstention, mettant notamment en cause “l’obsession” du projet de loi pour l’immigration, ont accusé plusieurs parlementaires.Le texte s’attaque en effet à deux “fléaux”, la lutte contre l’immigration clandestine et l’habitat illégal, “sans quoi” Mayotte risque d’être reconstruite sur du “sable”, selon les mots de Manuel Valls. Il prévoit par exemple de durcir les conditions d’obtention d’un titre de séjour alors que près de la moitié de la population y est étrangère. Plusieurs dispositions permettent de faciliter la destruction des bidonvilles, alors qu’un tiers de l’habitat est informel.Une mesure permet par exemple de déroger à l’obligation d’une offre de relogement au moment d’une évacuation.- Attentes des Mahorais -“À Mayotte, le droit commun ne s’applique plus. C’est devenu un laboratoire sécuritaire où l’on teste des lois que l’on n’oserait jamais appliquer ailleurs en France”, s’est indignée la sénatrice écologiste Antoinette Guhl.Le projet de loi prévoit en outre plusieurs mesures très attendues sur l’archipel. D’abord, la suppression d’ici 2030 du visa territorialisé, qui empêche un détenteur d’un titre de séjour mahorais de venir dans l’Hexagone. Les Mahorais y voient une injustice et un manque de solidarité de la France métropolitaine face à l’afflux massif d’immigrés clandestins venus notamment des Comores voisines.Le recensement exhaustif de la population à Mayotte dès 2025 est aussi inscrit dans la loi. Depuis des années, les élus locaux affirment que la population est sous-estimée avec pour conséquence des collectivités moins bien dotées qu’elles ne devraient l’être et des services publics saturés.Autre victoire pour les élus mahorais, la suppression de l’article facilitant les expropriations pour permettre la construction d’infrastructures dites essentielles. Cette mesure, ardemment défendue par le gouvernement et initialement votée par le Sénat, a provoqué une levée de boucliers sur l’archipel, les Mahorais s’inquiétant d’une mainmise de l’Etat sur le foncier.”Inédit”, “massif”, “historique”, les adjectifs laudateurs du gouvernement pour qualifier le texte ne manquent pas. Mais pour certains parlementaires, il passe à côté de nombreux enjeux de développement, notamment sur l’eau, la transition écologique et la santé. La députée mahoraise Anchya Bamana, qui siège au groupe RN, a par exemple rappelé que Mayotte vit toujours sous le régime des coupures d’eau, avant de lancer: “Comment justifier 1 milliard pour se baigner dans la Seine? Mais rien pour répondre à l’urgence de l’accès à l’eau potable pour les Mahorais”.

Prêts: le RN dénonce le “flou” des règles et l’absence d’accès au système bancaire

Le Rassemblement national, visé mercredi par une perquisition pour financement illicite de ses récentes campagnes électorales, a dénoncé jeudi le “flou” des règles régissant les prêts de particuliers aux organisations politiques auxquels le parti a recours faute d’accès aux prêts bancaires. “Nous n’avons jamais considéré évidemment que ces prêteurs pouvaient se substituer à un financement bancaire qui, malheureusement, nous est interdit”, a assuré sur RMC-BFMTV le président délégué du groupe RN à l’Assemblée, Jean-Philippe Tanguy, estimant que le refus des banques françaises de prêter au parti de Marine Le Pen était “le problème de base”. La perquisition du siège du parti d’extrême droite a été menée simultanément à d’autres au siège de plusieurs sociétés et au domicile de leurs dirigeants dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en juillet 2024 pour escroquerie commise au préjudice d’une personne publique. En cause principalement, des prêts de particuliers pour financer la campagne présidentielle de Marine Le Pen en 2022 et les législatives qui ont suivi, ainsi que les européennes de 2024, a indiqué le parquet de Paris.Ces prêts autorisés par la loi dans un cadre précis ne doivent pas être “habituels” au risque de devenir des dons déguisés selon les règles de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Cette dernière précise qu’elle saisit le parquet “dès lors qu’un même prêteur a consenti au moins cinq prêts, répartis sur une ou plusieurs élections, d’un montant total égal ou supérieur à 75.000 euros”.”Le caractère habituel n’est pas défini (…) est-ce que c’est deux, trois, quatre fois? Comment voulez vous qu’on le sache? Comment voulez-vous que les partis politiques puissent deviner une disposition qui n’est même pas inscrite ni dans la loi ni dans le décret du Conseil d’État?”, s’est agacé Jean-Philippe Tanguy. “Nous avons posé la question et nous n’avons jamais eu de réponse”, a-t-il argué, critiquant “un flou dans le code électoral”.Les autres partis “ont des prêts, nous, aucune banque ne nous prête”, a insisté sur franceinfo le porte-parole du groupe RN à l’Assemblée Thomas Ménagé, rappelant la polémique sur l’emprunt réalisé auprès d’une banque tchéco-russe en 2014, faute d’en obtenir un dans un établissement français. “J’appelle solennellement François Bayrou à ouvrir de manière urgente (…) la banque de la démocratie pour que tous les partis puissent se présenter devant les Français, avoir un financement qui tient la route sans avoir la nécessité d’aller même demander à nos militants”, a-t-il complété.

Prêts: le RN dénonce le “flou” des règles et l’absence d’accès au système bancaire

Le Rassemblement national, visé mercredi par une perquisition pour financement illicite de ses récentes campagnes électorales, a dénoncé jeudi le “flou” des règles régissant les prêts de particuliers aux organisations politiques auxquels le parti a recours faute d’accès aux prêts bancaires. “Nous n’avons jamais considéré évidemment que ces prêteurs pouvaient se substituer à un financement bancaire qui, malheureusement, nous est interdit”, a assuré sur RMC-BFMTV le président délégué du groupe RN à l’Assemblée, Jean-Philippe Tanguy, estimant que le refus des banques françaises de prêter au parti de Marine Le Pen était “le problème de base”. La perquisition du siège du parti d’extrême droite a été menée simultanément à d’autres au siège de plusieurs sociétés et au domicile de leurs dirigeants dans le cadre d’une information judiciaire ouverte en juillet 2024 pour escroquerie commise au préjudice d’une personne publique. En cause principalement, des prêts de particuliers pour financer la campagne présidentielle de Marine Le Pen en 2022 et les législatives qui ont suivi, ainsi que les européennes de 2024, a indiqué le parquet de Paris.Ces prêts autorisés par la loi dans un cadre précis ne doivent pas être “habituels” au risque de devenir des dons déguisés selon les règles de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Cette dernière précise qu’elle saisit le parquet “dès lors qu’un même prêteur a consenti au moins cinq prêts, répartis sur une ou plusieurs élections, d’un montant total égal ou supérieur à 75.000 euros”.”Le caractère habituel n’est pas défini (…) est-ce que c’est deux, trois, quatre fois? Comment voulez vous qu’on le sache? Comment voulez-vous que les partis politiques puissent deviner une disposition qui n’est même pas inscrite ni dans la loi ni dans le décret du Conseil d’État?”, s’est agacé Jean-Philippe Tanguy. “Nous avons posé la question et nous n’avons jamais eu de réponse”, a-t-il argué, critiquant “un flou dans le code électoral”.Les autres partis “ont des prêts, nous, aucune banque ne nous prête”, a insisté sur franceinfo le porte-parole du groupe RN à l’Assemblée Thomas Ménagé, rappelant la polémique sur l’emprunt réalisé auprès d’une banque tchéco-russe en 2014, faute d’en obtenir un dans un établissement français. “J’appelle solennellement François Bayrou à ouvrir de manière urgente (…) la banque de la démocratie pour que tous les partis puissent se présenter devant les Français, avoir un financement qui tient la route sans avoir la nécessité d’aller même demander à nos militants”, a-t-il complété.

Trump annonce des droits de douane de 50% sur le cuivre et cible le Brésil

Le Brésil et le cuivre sont les deux nouvelles cibles de l’offensive douanière de Donald Trump, le premier au nom de la défense de l’ex-président Jair Bolsonaro, jugé pour tentative de coup d’Etat, et le deuxième en vue de protéger la “sécurité nationale”.”J’annonce une surtaxe de 50% sur le cuivre, qui entrera en vigueur le 1er août 2025, après avoir reçu une évaluation approfondie en matière de sécurité nationale”, a déclaré mercredi le président américain sur son réseau social, faisant apparemment référence à une enquête du département du Commerce.”Le cuivre est le deuxième matériau le plus utilisé par le ministère de la Défense!” a-t-il tempêté, évoquant les besoins du pays pour fabriquer semi-conducteurs, avions, navires, munitions, centres de données et systèmes de défense anti-missiles, entre autres.Au nom du rééquilibrage des relations commerciales au profit des Etats-Unis, Donald Trump a imposé en avril une surtaxe plancher de 10% sur les importations, y compris si elles ne peuvent être produites sur place, mais avec des exemptions, notamment pour l’or, le cuivre, le pétrole et les médicaments.Il est revenu mardi sur ces exceptions, envisageant notamment une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques et de 50% sur le cuivre. La menace a fait s’envoler le cours du métal de près de 10% à New York mardi, dépassant son sommet historique. Sur le marché de Londres en revanche, la réaction a été plus modérée, avec +0,43% jeudi vers 09H00 GMT pour le cours du cuivre.Si les droits de douane sur le cuivre entrent en vigueur, les prix des produits fabriqués avec ce métal (réfrigérateurs, voitures, etc.) pourraient grimper, comme pour les autres produits surtaxés à l’importation.Les marchés semblent cependant pour l’instant peu inquiets de ces annonces. Les deux principales Bourses européennes, Francfort et Londres, ont franchi de nouveaux records jeudi matin, apparemment optimistes quant à l’issue des négociations imposées par Washington à ses partenaires, notamment celles en cours avec l’Union européenne.- Brésil -Le président américain a aussi annoncé mercredi une surtaxe de 50% sur les produits brésiliens, jusqu’ici épargnés, car les Etats-Unis dégagent un excédent commercial dans leurs échanges avec le géant sud-américain. Dans un courrier adressé à son homologue Luiz Inacio Lula da Silva, M. Trump affirme que ces droits de douane seront imposés en réponse aux poursuites lancées contre Jair Bolsonaro, jugé dans son pays pour tentative de coup d’Etat.”La manière dont le Brésil a traité l’ancien président Bolsonaro (…) est une honte internationale”, écrit M. Trump dans son courrier, estimant que les poursuites contre l’ex-dirigeant brésilien d’extrême droite sont “une chasse aux sorcières (qui) doit cesser immédiatement”.”Toute mesure de hausse des droits de douane de manière unilatérale aura une réponse à la lumière de la Loi brésilienne de réciprocité économique”, a rétorqué le président Lula dans un communiqué.- “Arbitraire”La Chine a, elle, critiqué jeudi la décision “arbitraire” du président américain sur le cuivre.”Nous nous sommes toujours opposés à l’élargissement excessif du concept de sécurité nationale”, invoqué par M. Trump pour motiver sa décision, a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning, pour qui “l’imposition arbitraire de droits de douane ne sert les intérêts d’aucune partie”.Depuis lundi, une vingtaine de pays ont reçu un courrier annonçant la surtaxe qui s’appliquera à compter du 1er août sur leurs produits entrant aux Etats-Unis.Lundi, quatorze pays, principalement asiatiques, avaient reçu une lettre, annonçant des surtaxes allant de 25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à 40% (Laos, Birmanie) en passant par 36% (Cambodge, Thaïlande). S’y sont ajoutés depuis Algérie, Libye, Irak, Sri Lanka, Moldavie, Brunei et Philippines, avec des taux entre 20% et 30%. – Pause prolongée -Donald Trump avait affirmé mardi qu’il comptait envoyer d’autres lettres cette semaine, notamment à l’UE.Un porte-parole de la Commission européenne a assuré mercredi que Bruxelles comptait parvenir à un accord avec les États-Unis “dans les prochains jours”.Les Européens espèrent éviter toute surtaxe (au-delà du plancher de 10%), avec des exemptions pour des secteurs-clés comme l’aéronautique, les cosmétiques et les boissons alcoolisées.Après un premier report, les nouvelles surtaxes devaient entrer en vigueur le 9 juillet. Mais M. Trump a signé lundi un décret pour repousser au 1er août.Dans ses lettres, M. Trump assure que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.Le président américain avait annoncé début avril des droits de douane punitifs allant jusque 50% sur les produits des pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis, avant d’instaurer, face à la panique des marchés, une pause de 90 jours afin de négocier des accords bilatéraux.Pour l’heure, seuls deux ont été annoncés, avec le Royaume-Uni et le Vietnam, alors qu’un compromis a été paraphé avec la Chine.

Trump annonce des droits de douane de 50% sur le cuivre et cible le Brésil

Le Brésil et le cuivre sont les deux nouvelles cibles de l’offensive douanière de Donald Trump, le premier au nom de la défense de l’ex-président Jair Bolsonaro, jugé pour tentative de coup d’Etat, et le deuxième en vue de protéger la “sécurité nationale”.”J’annonce une surtaxe de 50% sur le cuivre, qui entrera en vigueur le 1er août 2025, après avoir reçu une évaluation approfondie en matière de sécurité nationale”, a déclaré mercredi le président américain sur son réseau social, faisant apparemment référence à une enquête du département du Commerce.”Le cuivre est le deuxième matériau le plus utilisé par le ministère de la Défense!” a-t-il tempêté, évoquant les besoins du pays pour fabriquer semi-conducteurs, avions, navires, munitions, centres de données et systèmes de défense anti-missiles, entre autres.Au nom du rééquilibrage des relations commerciales au profit des Etats-Unis, Donald Trump a imposé en avril une surtaxe plancher de 10% sur les importations, y compris si elles ne peuvent être produites sur place, mais avec des exemptions, notamment pour l’or, le cuivre, le pétrole et les médicaments.Il est revenu mardi sur ces exceptions, envisageant notamment une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques et de 50% sur le cuivre. La menace a fait s’envoler le cours du métal de près de 10% à New York mardi, dépassant son sommet historique. Sur le marché de Londres en revanche, la réaction a été plus modérée, avec +0,43% jeudi vers 09H00 GMT pour le cours du cuivre.Si les droits de douane sur le cuivre entrent en vigueur, les prix des produits fabriqués avec ce métal (réfrigérateurs, voitures, etc.) pourraient grimper, comme pour les autres produits surtaxés à l’importation.Les marchés semblent cependant pour l’instant peu inquiets de ces annonces. Les deux principales Bourses européennes, Francfort et Londres, ont franchi de nouveaux records jeudi matin, apparemment optimistes quant à l’issue des négociations imposées par Washington à ses partenaires, notamment celles en cours avec l’Union européenne.- Brésil -Le président américain a aussi annoncé mercredi une surtaxe de 50% sur les produits brésiliens, jusqu’ici épargnés, car les Etats-Unis dégagent un excédent commercial dans leurs échanges avec le géant sud-américain. Dans un courrier adressé à son homologue Luiz Inacio Lula da Silva, M. Trump affirme que ces droits de douane seront imposés en réponse aux poursuites lancées contre Jair Bolsonaro, jugé dans son pays pour tentative de coup d’Etat.”La manière dont le Brésil a traité l’ancien président Bolsonaro (…) est une honte internationale”, écrit M. Trump dans son courrier, estimant que les poursuites contre l’ex-dirigeant brésilien d’extrême droite sont “une chasse aux sorcières (qui) doit cesser immédiatement”.”Toute mesure de hausse des droits de douane de manière unilatérale aura une réponse à la lumière de la Loi brésilienne de réciprocité économique”, a rétorqué le président Lula dans un communiqué.- “Arbitraire”La Chine a, elle, critiqué jeudi la décision “arbitraire” du président américain sur le cuivre.”Nous nous sommes toujours opposés à l’élargissement excessif du concept de sécurité nationale”, invoqué par M. Trump pour motiver sa décision, a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning, pour qui “l’imposition arbitraire de droits de douane ne sert les intérêts d’aucune partie”.Depuis lundi, une vingtaine de pays ont reçu un courrier annonçant la surtaxe qui s’appliquera à compter du 1er août sur leurs produits entrant aux Etats-Unis.Lundi, quatorze pays, principalement asiatiques, avaient reçu une lettre, annonçant des surtaxes allant de 25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à 40% (Laos, Birmanie) en passant par 36% (Cambodge, Thaïlande). S’y sont ajoutés depuis Algérie, Libye, Irak, Sri Lanka, Moldavie, Brunei et Philippines, avec des taux entre 20% et 30%. – Pause prolongée -Donald Trump avait affirmé mardi qu’il comptait envoyer d’autres lettres cette semaine, notamment à l’UE.Un porte-parole de la Commission européenne a assuré mercredi que Bruxelles comptait parvenir à un accord avec les États-Unis “dans les prochains jours”.Les Européens espèrent éviter toute surtaxe (au-delà du plancher de 10%), avec des exemptions pour des secteurs-clés comme l’aéronautique, les cosmétiques et les boissons alcoolisées.Après un premier report, les nouvelles surtaxes devaient entrer en vigueur le 9 juillet. Mais M. Trump a signé lundi un décret pour repousser au 1er août.Dans ses lettres, M. Trump assure que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.Le président américain avait annoncé début avril des droits de douane punitifs allant jusque 50% sur les produits des pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis, avant d’instaurer, face à la panique des marchés, une pause de 90 jours afin de négocier des accords bilatéraux.Pour l’heure, seuls deux ont été annoncés, avec le Royaume-Uni et le Vietnam, alors qu’un compromis a été paraphé avec la Chine.

Trump annonce des droits de douane de 50% sur le cuivre et cible le Brésil

Le Brésil et le cuivre sont les deux nouvelles cibles de l’offensive douanière de Donald Trump, le premier au nom de la défense de l’ex-président Jair Bolsonaro, jugé pour tentative de coup d’Etat, et le deuxième en vue de protéger la “sécurité nationale”.”J’annonce une surtaxe de 50% sur le cuivre, qui entrera en vigueur le 1er août 2025, après avoir reçu une évaluation approfondie en matière de sécurité nationale”, a déclaré mercredi le président américain sur son réseau social, faisant apparemment référence à une enquête du département du Commerce.”Le cuivre est le deuxième matériau le plus utilisé par le ministère de la Défense!” a-t-il tempêté, évoquant les besoins du pays pour fabriquer semi-conducteurs, avions, navires, munitions, centres de données et systèmes de défense anti-missiles, entre autres.Au nom du rééquilibrage des relations commerciales au profit des Etats-Unis, Donald Trump a imposé en avril une surtaxe plancher de 10% sur les importations, y compris si elles ne peuvent être produites sur place, mais avec des exemptions, notamment pour l’or, le cuivre, le pétrole et les médicaments.Il est revenu mardi sur ces exceptions, envisageant notamment une surtaxe de 200% sur les produits pharmaceutiques et de 50% sur le cuivre. La menace a fait s’envoler le cours du métal de près de 10% à New York mardi, dépassant son sommet historique. Sur le marché de Londres en revanche, la réaction a été plus modérée, avec +0,43% jeudi vers 09H00 GMT pour le cours du cuivre.Si les droits de douane sur le cuivre entrent en vigueur, les prix des produits fabriqués avec ce métal (réfrigérateurs, voitures, etc.) pourraient grimper, comme pour les autres produits surtaxés à l’importation.Les marchés semblent cependant pour l’instant peu inquiets de ces annonces. Les deux principales Bourses européennes, Francfort et Londres, ont franchi de nouveaux records jeudi matin, apparemment optimistes quant à l’issue des négociations imposées par Washington à ses partenaires, notamment celles en cours avec l’Union européenne.- Brésil -Le président américain a aussi annoncé mercredi une surtaxe de 50% sur les produits brésiliens, jusqu’ici épargnés, car les Etats-Unis dégagent un excédent commercial dans leurs échanges avec le géant sud-américain. Dans un courrier adressé à son homologue Luiz Inacio Lula da Silva, M. Trump affirme que ces droits de douane seront imposés en réponse aux poursuites lancées contre Jair Bolsonaro, jugé dans son pays pour tentative de coup d’Etat.”La manière dont le Brésil a traité l’ancien président Bolsonaro (…) est une honte internationale”, écrit M. Trump dans son courrier, estimant que les poursuites contre l’ex-dirigeant brésilien d’extrême droite sont “une chasse aux sorcières (qui) doit cesser immédiatement”.”Toute mesure de hausse des droits de douane de manière unilatérale aura une réponse à la lumière de la Loi brésilienne de réciprocité économique”, a rétorqué le président Lula dans un communiqué.- “Arbitraire”La Chine a, elle, critiqué jeudi la décision “arbitraire” du président américain sur le cuivre.”Nous nous sommes toujours opposés à l’élargissement excessif du concept de sécurité nationale”, invoqué par M. Trump pour motiver sa décision, a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Mao Ning, pour qui “l’imposition arbitraire de droits de douane ne sert les intérêts d’aucune partie”.Depuis lundi, une vingtaine de pays ont reçu un courrier annonçant la surtaxe qui s’appliquera à compter du 1er août sur leurs produits entrant aux Etats-Unis.Lundi, quatorze pays, principalement asiatiques, avaient reçu une lettre, annonçant des surtaxes allant de 25% (Japon, Corée du Sud, Tunisie notamment) à 40% (Laos, Birmanie) en passant par 36% (Cambodge, Thaïlande). S’y sont ajoutés depuis Algérie, Libye, Irak, Sri Lanka, Moldavie, Brunei et Philippines, avec des taux entre 20% et 30%. – Pause prolongée -Donald Trump avait affirmé mardi qu’il comptait envoyer d’autres lettres cette semaine, notamment à l’UE.Un porte-parole de la Commission européenne a assuré mercredi que Bruxelles comptait parvenir à un accord avec les États-Unis “dans les prochains jours”.Les Européens espèrent éviter toute surtaxe (au-delà du plancher de 10%), avec des exemptions pour des secteurs-clés comme l’aéronautique, les cosmétiques et les boissons alcoolisées.Après un premier report, les nouvelles surtaxes devaient entrer en vigueur le 9 juillet. Mais M. Trump a signé lundi un décret pour repousser au 1er août.Dans ses lettres, M. Trump assure que toute riposte sera sanctionnée par une surtaxe additionnelle de même ampleur.Le président américain avait annoncé début avril des droits de douane punitifs allant jusque 50% sur les produits des pays ayant un excédent commercial avec les Etats-Unis, avant d’instaurer, face à la panique des marchés, une pause de 90 jours afin de négocier des accords bilatéraux.Pour l’heure, seuls deux ont été annoncés, avec le Royaume-Uni et le Vietnam, alors qu’un compromis a été paraphé avec la Chine.