La canicule s’Ă©tend dans le sud de la France, avant le reste du pays

Avec 14 dĂ©partements en vigilance orange, l’Ă©pisode de canicule se poursuit sur le sud de la France samedi pour la deuxième journĂ©e consĂ©cutive, avant une extension vers le nord du pays, entraĂ®nant notamment des risques d’incendies multipliĂ©s.L’Aude, le Vaucluse, le Var, les Alpes-Maritimes, la Haute-Corse, les Alpes-de-Haute-Provence, l’Ardèche, la DrĂ´me, l’Isère et le RhĂ´ne rejoignent, Ă  partir de midi, les Bouches-du-RhĂ´ne, le Gard, l’HĂ©rault et les PyrĂ©nĂ©es-Orientales, concernĂ©es depuis vendredi par cet “Ă©pisode caniculaire prĂ©coce”.Lequel doit s’Ă©tendre progressivement au nord et gagner en intensitĂ© dans certains dĂ©partements dimanche: 53 dĂ©partements au total seront alors placĂ©s en vigilance orange, de l’Ile-de-France Ă  l’Arc mĂ©diterranĂ©en, et de la VendĂ©e au Doubs, a annoncĂ© MĂ©tĂ©o-France samedi matin.Le phĂ©nomène doit durer au moins jusqu’Ă  mardi.”Les tempĂ©ratures minimales sont souvent comprises entres 19 et 23°C, et jusqu’Ă  26 degrĂ©s près de la MĂ©diterranĂ©e”, prĂ©vient MĂ©tĂ©o-France, qui s’attend Ă  ce que les tempĂ©ratures atteignent 34 Ă  38°C samedi après-midi sur les dĂ©partements concernĂ©s par la vigilance orange, et qu’elles approchent “ponctuellement les 40°C près de la MĂ©diterranĂ©e”.La vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placĂ©es en alerte. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prĂ©vus Ă  Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu Ă  partir de dimanche avec un mercure au-delĂ  des 40°C sur une grande partie du territoire.En France, le numĂ©ro vert canicule, qui permet d’obtenir des conseils “pour se protĂ©ger et protĂ©ger son entourage”, sera rĂ©activĂ© Ă  partir de 08H00, a annoncĂ© le ministère de la SantĂ©.Dimanche et lundi, le thermomètre affichera 35°C au moins sur les deux tiers du pays, promettant des nuits “très dĂ©sagrĂ©ables” lors desquelles le mercure ne devrait pas descendre en dessous de 20 degrĂ©s, selon Tristan Amm, prĂ©visionniste chez MĂ©tĂ©o-France.”On sera souvent de 12 Ă  15 degrĂ©s au-dessus des normales et il est possible que des niveaux proches des records soient atteints localement sur les tempĂ©ratures minimales”, ajoute-t-il.La cause de ce nouveau pic est un “dĂ´me de chaleur”: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empĂŞchant l’entrĂ©e de perturbations, tout en le rĂ©chauffant progressivement.Depuis le 19 juin, la France traverse sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, et sa 33e du XXIe siècle, consĂ©quence du rĂ©chauffement climatique qui augmente l’intensitĂ© et la frĂ©quence des canicules.Et impossible d’en prĂ©voir la fin avec certitude: elle va durer “au moins jusqu’Ă  mardi”, mais pour la fin, “est-ce que ce sera mercredi, jeudi ou vendredi, c’est trop tĂ´t pour le dire”, prĂ©cise M. Amm.- Ecoles en surchauffe -Pour y faire face, mairies, prĂ©fectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Des massifs forestiers sont interdits par crainte d’incendies, des locaux climatisĂ©s restent ouverts malgrĂ© le week-end, des distributions d’eau sont organisĂ©es…A Marseille, oĂą certains habitants ont trouvĂ© refuge vendredi dans les centres commerciaux climatisĂ©s, la mairie a annoncĂ© la gratuitĂ© des piscines municipales et publiĂ© une cartographie des lieux publics disposant de la climatisation.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur a mis ces derniers jours les Ă©coliers Ă  rude Ă©preuve, obligeant parfois parents et enseignants Ă  fournir eux-mĂŞmes des ventilateurs.Alors qu’il reste une semaine de cours, l’association de parents FCPE a demandĂ© vendredi Ă  la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne de donner, d'”urgence”, “des consignes claires” aux personnels des Ă©tablissements scolaires afin d’adapter l’accueil des Ă©lèves.La ville de Nice assure pour sa part que près de 250 ventilateurs portables d’appoint “ont Ă©tĂ© livrĂ©s ces deux dernières semaines” Ă  la demande des chefs d’Ă©tablissement et qu’une distribution de ventilateurs aux personnes âgĂ©es isolĂ©es a Ă©galement Ă©tĂ© mise en place.

La canicule s’Ă©tend dans le sud de la France, avant le reste du pays

Avec 14 dĂ©partements en vigilance orange, l’Ă©pisode de canicule se poursuit sur le sud de la France samedi pour la deuxième journĂ©e consĂ©cutive, avant une extension vers le nord du pays, entraĂ®nant notamment des risques d’incendies multipliĂ©s.L’Aude, le Vaucluse, le Var, les Alpes-Maritimes, la Haute-Corse, les Alpes-de-Haute-Provence, l’Ardèche, la DrĂ´me, l’Isère et le RhĂ´ne rejoignent, Ă  partir de midi, les Bouches-du-RhĂ´ne, le Gard, l’HĂ©rault et les PyrĂ©nĂ©es-Orientales, concernĂ©es depuis vendredi par cet “Ă©pisode caniculaire prĂ©coce”.Lequel doit s’Ă©tendre progressivement au nord et gagner en intensitĂ© dans certains dĂ©partements dimanche: 53 dĂ©partements au total seront alors placĂ©s en vigilance orange, de l’Ile-de-France Ă  l’Arc mĂ©diterranĂ©en, et de la VendĂ©e au Doubs, a annoncĂ© MĂ©tĂ©o-France samedi matin.Le phĂ©nomène doit durer au moins jusqu’Ă  mardi.”Les tempĂ©ratures minimales sont souvent comprises entres 19 et 23°C, et jusqu’Ă  26 degrĂ©s près de la MĂ©diterranĂ©e”, prĂ©vient MĂ©tĂ©o-France, qui s’attend Ă  ce que les tempĂ©ratures atteignent 34 Ă  38°C samedi après-midi sur les dĂ©partements concernĂ©s par la vigilance orange, et qu’elles approchent “ponctuellement les 40°C près de la MĂ©diterranĂ©e”.La vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, avec une vingtaine de villes d’Italie, dont Rome et Venise, placĂ©es en alerte. Au Portugal, les deux tiers du pays seront en alerte orange dimanche, avec 42°C prĂ©vus Ă  Lisbonne et un risque maximal d’incendie. En Espagne, le pic de chaleur est attendu Ă  partir de dimanche avec un mercure au-delĂ  des 40°C sur une grande partie du territoire.En France, le numĂ©ro vert canicule, qui permet d’obtenir des conseils “pour se protĂ©ger et protĂ©ger son entourage”, sera rĂ©activĂ© Ă  partir de 08H00, a annoncĂ© le ministère de la SantĂ©.Dimanche et lundi, le thermomètre affichera 35°C au moins sur les deux tiers du pays, promettant des nuits “très dĂ©sagrĂ©ables” lors desquelles le mercure ne devrait pas descendre en dessous de 20 degrĂ©s, selon Tristan Amm, prĂ©visionniste chez MĂ©tĂ©o-France.”On sera souvent de 12 Ă  15 degrĂ©s au-dessus des normales et il est possible que des niveaux proches des records soient atteints localement sur les tempĂ©ratures minimales”, ajoute-t-il.La cause de ce nouveau pic est un “dĂ´me de chaleur”: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui vient bloquer l’air en basses couches, empĂŞchant l’entrĂ©e de perturbations, tout en le rĂ©chauffant progressivement.Depuis le 19 juin, la France traverse sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, et sa 33e du XXIe siècle, consĂ©quence du rĂ©chauffement climatique qui augmente l’intensitĂ© et la frĂ©quence des canicules.Et impossible d’en prĂ©voir la fin avec certitude: elle va durer “au moins jusqu’Ă  mardi”, mais pour la fin, “est-ce que ce sera mercredi, jeudi ou vendredi, c’est trop tĂ´t pour le dire”, prĂ©cise M. Amm.- Ecoles en surchauffe -Pour y faire face, mairies, prĂ©fectures et pompiers multiplient mises en garde et recommandations.Des massifs forestiers sont interdits par crainte d’incendies, des locaux climatisĂ©s restent ouverts malgrĂ© le week-end, des distributions d’eau sont organisĂ©es…A Marseille, oĂą certains habitants ont trouvĂ© refuge vendredi dans les centres commerciaux climatisĂ©s, la mairie a annoncĂ© la gratuitĂ© des piscines municipales et publiĂ© une cartographie des lieux publics disposant de la climatisation.Dans la deuxième ville de France, au bâti scolaire souvent ancien, la chaleur a mis ces derniers jours les Ă©coliers Ă  rude Ă©preuve, obligeant parfois parents et enseignants Ă  fournir eux-mĂŞmes des ventilateurs.Alors qu’il reste une semaine de cours, l’association de parents FCPE a demandĂ© vendredi Ă  la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne de donner, d'”urgence”, “des consignes claires” aux personnels des Ă©tablissements scolaires afin d’adapter l’accueil des Ă©lèves.La ville de Nice assure pour sa part que près de 250 ventilateurs portables d’appoint “ont Ă©tĂ© livrĂ©s ces deux dernières semaines” Ă  la demande des chefs d’Ă©tablissement et qu’une distribution de ventilateurs aux personnes âgĂ©es isolĂ©es a Ă©galement Ă©tĂ© mise en place.

Funérailles nationales en Iran pour les morts de la guerre des 12 jours

L’Iran organise samedi des funĂ©railles nationales pour une soixantaine de hauts gradĂ©s et de scientifiques nuclĂ©aires tuĂ©s pendant la guerre de 12 jours dĂ©clenchĂ©e par IsraĂ«l, au quatrième jour d’un fragile cessez-le-feu et alors que Donald Trump menace d’attaquer Ă  nouveau le pays.Vendredi, le prĂ©sident amĂ©ricain a affirmĂ© que les Etats-Unis mèneraient “sans aucun doute” de nouvelles frappes en Iran si le pays enrichissait l’uranium Ă  des niveaux lui permettant d’obtenir des armes nuclĂ©aires. Il a aussi accusĂ© le guide suprĂŞme iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, de manquer de reconnaissance, affirmant lui avoir Ă©vitĂ© “une mort affreuse et ignominieuse”.”Je savais exactement oĂą il s’abritait, et je n’ai pas voulu laisser IsraĂ«l ni les forces armĂ©es amĂ©ricaines, de loin les plus puissantes et les plus grandes du monde, mettre fin Ă  sa vie”, a martelĂ© Donald Trump dans un message extraordinairement virulent sur son rĂ©seau Truth social, se vantant d’avoir infligĂ© “une raclĂ©e” Ă  l’Iran.Les Etats-Unis ont bombardĂ© trois sites nuclĂ©aires en Iran dans la nuit du 21 au 22 juin, se joignant Ă  l’offensive dĂ©clenchĂ©e par IsraĂ«l le 13 juin dans le but affichĂ© d’empĂŞcher le pays de se doter de la bombe atomique.”IsraĂ«l a agi au dernier moment possible face Ă  une menace imminente contre lui, la rĂ©gion et la communautĂ© internationale”, a encore affirmĂ© vendredi sur X le chef de la diplomatie israĂ©lienne, Gideon Saar.L’Iran, de son cĂ´tĂ©, a toujours niĂ© vouloir construire la bombe atomique et revendique le droit de mener un programme nuclĂ©aire civil. TĂ©hĂ©ran a aussi dĂ©menti qu’il allait reprendre les nĂ©gociations avec les Etats-Unis sur son programme nuclĂ©aire, comme l’avait soutenu Donald Trump Ă  La Haye lors d’un sommet de l’Otan.- “Irrespectueux et inacceptable” -“Si le prĂ©sident Trump souhaite rĂ©ellement conclure un accord, il devrait mettre de cĂ´tĂ© son ton irrespectueux et inacceptable Ă  l’Ă©gard du guide suprĂŞme iranien, le grand ayatollah Khamenei, et cesser de blesser ses millions de partisans sincères”, a Ă©crit sur X le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi.”Le grand et puissant peuple iranien, qui a montrĂ© au monde que le rĂ©gime israĂ©lien n’avait PAS D’AUTRE CHOIX que de courir vers +papa+ pour Ă©viter d’ĂŞtre anĂ©anti par nos missiles, n’apprĂ©cie guère les menaces et les insultes”, a-t-il dĂ©clarĂ©. “La bonne volontĂ© engendre la bonne volontĂ©, et le respect engendre le respect”.Plusieurs importants commandants des forces armĂ©es iraniennes, dont les Gardiens de la RĂ©volution, l’armĂ©e idĂ©ologique de la RĂ©publique islamique, ainsi qu’une dizaine de scientifiques nuclĂ©aires, ont Ă©tĂ© tuĂ©s par les bombardements israĂ©liens. Les autoritĂ©s iraniennes leur rendent hommage samedi matin au cours de funĂ©railles nationales.Samedi “sera un jour historique pour l’Iran islamique et l’histoire de la rĂ©volution”, a dĂ©clarĂ© vendredi Ă  la tĂ©lĂ©vision d’Etat Mohsen Mahmoudi, un responsable religieux pour la province de TĂ©hĂ©ran.Les mĂ©dias iraniens ont diffusĂ© tĂ´t dans la matinĂ©e les premières images des cortèges funĂ©raires des “martyrs de la guerre imposĂ©e par le rĂ©gime sioniste”. Des photos montrent des cercueils drapĂ©s dans des drapeaux iraniens et portant des portraits des commandants tuĂ©s en uniforme. Dans une vidĂ©o, les vĂ©hicules, en provenance de l’UniversitĂ© de TĂ©hĂ©ran, sont entourĂ©s par une foule sur la place Enghelab (RĂ©volution), toute proche, oĂą doit avoir lieu une brève cĂ©rĂ©monie. Le cortège funèbre se rendra ensuite place Azadi (LibertĂ©), distante de 11 kilomètres, a prĂ©cisĂ© M. Mahmoudi.Mohammad Bagheri, puissant gĂ©nĂ©ral des forces armĂ©es iraniennes et tuĂ© au premier jour de la guerre, sera enterrĂ© avec sa femme et sa fille, selon Mohsen Mahmoudi.M. Bagheri Ă©tait le plus haut gradĂ© des forces iraniennes, responsable Ă  la fois de l’armĂ©e, du Corps des Gardiens de la RĂ©volution mais aussi du programme balistique du pays. Il travaillait directement sous l’autoritĂ© du guide suprĂŞme, l’ayatollah Ali Khamenei, ultime dĂ©cisionnaire et commandant en chef des forces armĂ©es.Ali Khamenei, au pouvoir depuis 1989, a dans le passĂ© prĂ©sidĂ© les funĂ©railles nationales, notamment l’an dernier après la mort dans un accident d’hĂ©licoptère du prĂ©sident Ebrahim RaĂŻssi. Sa prĂ©sence samedi n’a toutefois pas Ă©tĂ© confirmĂ©e.Selon le ministère iranien de la SantĂ©, au moins 627 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es et près de 4.900 blessĂ©es parmi la population civile durant les 12 jours de guerre.Les tirs iraniens de reprĂ©sailles vers IsraĂ«l ont fait 28 morts, selon les autoritĂ©s israĂ©liennes.

Funérailles nationales en Iran pour les morts de la guerre des 12 jours

L’Iran organise samedi des funĂ©railles nationales pour une soixantaine de hauts gradĂ©s et de scientifiques nuclĂ©aires tuĂ©s pendant la guerre de 12 jours dĂ©clenchĂ©e par IsraĂ«l, au quatrième jour d’un fragile cessez-le-feu et alors que Donald Trump menace d’attaquer Ă  nouveau le pays.Vendredi, le prĂ©sident amĂ©ricain a affirmĂ© que les Etats-Unis mèneraient “sans aucun doute” de nouvelles frappes en Iran si le pays enrichissait l’uranium Ă  des niveaux lui permettant d’obtenir des armes nuclĂ©aires. Il a aussi accusĂ© le guide suprĂŞme iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, de manquer de reconnaissance, affirmant lui avoir Ă©vitĂ© “une mort affreuse et ignominieuse”.”Je savais exactement oĂą il s’abritait, et je n’ai pas voulu laisser IsraĂ«l ni les forces armĂ©es amĂ©ricaines, de loin les plus puissantes et les plus grandes du monde, mettre fin Ă  sa vie”, a martelĂ© Donald Trump dans un message extraordinairement virulent sur son rĂ©seau Truth social, se vantant d’avoir infligĂ© “une raclĂ©e” Ă  l’Iran.Les Etats-Unis ont bombardĂ© trois sites nuclĂ©aires en Iran dans la nuit du 21 au 22 juin, se joignant Ă  l’offensive dĂ©clenchĂ©e par IsraĂ«l le 13 juin dans le but affichĂ© d’empĂŞcher le pays de se doter de la bombe atomique.”IsraĂ«l a agi au dernier moment possible face Ă  une menace imminente contre lui, la rĂ©gion et la communautĂ© internationale”, a encore affirmĂ© vendredi sur X le chef de la diplomatie israĂ©lienne, Gideon Saar.L’Iran, de son cĂ´tĂ©, a toujours niĂ© vouloir construire la bombe atomique et revendique le droit de mener un programme nuclĂ©aire civil. TĂ©hĂ©ran a aussi dĂ©menti qu’il allait reprendre les nĂ©gociations avec les Etats-Unis sur son programme nuclĂ©aire, comme l’avait soutenu Donald Trump Ă  La Haye lors d’un sommet de l’Otan.- “Irrespectueux et inacceptable” -“Si le prĂ©sident Trump souhaite rĂ©ellement conclure un accord, il devrait mettre de cĂ´tĂ© son ton irrespectueux et inacceptable Ă  l’Ă©gard du guide suprĂŞme iranien, le grand ayatollah Khamenei, et cesser de blesser ses millions de partisans sincères”, a Ă©crit sur X le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi.”Le grand et puissant peuple iranien, qui a montrĂ© au monde que le rĂ©gime israĂ©lien n’avait PAS D’AUTRE CHOIX que de courir vers +papa+ pour Ă©viter d’ĂŞtre anĂ©anti par nos missiles, n’apprĂ©cie guère les menaces et les insultes”, a-t-il dĂ©clarĂ©. “La bonne volontĂ© engendre la bonne volontĂ©, et le respect engendre le respect”.Plusieurs importants commandants des forces armĂ©es iraniennes, dont les Gardiens de la RĂ©volution, l’armĂ©e idĂ©ologique de la RĂ©publique islamique, ainsi qu’une dizaine de scientifiques nuclĂ©aires, ont Ă©tĂ© tuĂ©s par les bombardements israĂ©liens. Les autoritĂ©s iraniennes leur rendent hommage samedi matin au cours de funĂ©railles nationales.Samedi “sera un jour historique pour l’Iran islamique et l’histoire de la rĂ©volution”, a dĂ©clarĂ© vendredi Ă  la tĂ©lĂ©vision d’Etat Mohsen Mahmoudi, un responsable religieux pour la province de TĂ©hĂ©ran.Les mĂ©dias iraniens ont diffusĂ© tĂ´t dans la matinĂ©e les premières images des cortèges funĂ©raires des “martyrs de la guerre imposĂ©e par le rĂ©gime sioniste”. Des photos montrent des cercueils drapĂ©s dans des drapeaux iraniens et portant des portraits des commandants tuĂ©s en uniforme. Dans une vidĂ©o, les vĂ©hicules, en provenance de l’UniversitĂ© de TĂ©hĂ©ran, sont entourĂ©s par une foule sur la place Enghelab (RĂ©volution), toute proche, oĂą doit avoir lieu une brève cĂ©rĂ©monie. Le cortège funèbre se rendra ensuite place Azadi (LibertĂ©), distante de 11 kilomètres, a prĂ©cisĂ© M. Mahmoudi.Mohammad Bagheri, puissant gĂ©nĂ©ral des forces armĂ©es iraniennes et tuĂ© au premier jour de la guerre, sera enterrĂ© avec sa femme et sa fille, selon Mohsen Mahmoudi.M. Bagheri Ă©tait le plus haut gradĂ© des forces iraniennes, responsable Ă  la fois de l’armĂ©e, du Corps des Gardiens de la RĂ©volution mais aussi du programme balistique du pays. Il travaillait directement sous l’autoritĂ© du guide suprĂŞme, l’ayatollah Ali Khamenei, ultime dĂ©cisionnaire et commandant en chef des forces armĂ©es.Ali Khamenei, au pouvoir depuis 1989, a dans le passĂ© prĂ©sidĂ© les funĂ©railles nationales, notamment l’an dernier après la mort dans un accident d’hĂ©licoptère du prĂ©sident Ebrahim RaĂŻssi. Sa prĂ©sence samedi n’a toutefois pas Ă©tĂ© confirmĂ©e.Selon le ministère iranien de la SantĂ©, au moins 627 personnes ont Ă©tĂ© tuĂ©es et près de 4.900 blessĂ©es parmi la population civile durant les 12 jours de guerre.Les tirs iraniens de reprĂ©sailles vers IsraĂ«l ont fait 28 morts, selon les autoritĂ©s israĂ©liennes.

‘We must help them’: Morocco students get peers back in schoolSat, 28 Jun 2025 02:58:59 GMT

Moroccan student Said Rifai, 15, is on a mission to help his peers pursue education in a country where an estimated 270,000 children drop out of school each year.”We must help them come back,” said Rifai, who goes to middle school in Tiflet, a town east of the capital Rabat, and has already helped several …

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‘We must help them’: Morocco students get peers back in school

Moroccan student Said Rifai, 15, is on a mission to help his peers pursue education in a country where an estimated 270,000 children drop out of school each year.”We must help them come back,” said Rifai, who goes to middle school in Tiflet, a town east of the capital Rabat, and has already helped several of his friends back to school as part of a national youth-led effort.To tackle the problem, which educators and officials warn exacerbates social inequalities and drives poverty, Moroccan authorities offer dropouts a chance back in with support from fellow students.One of Rifai’s classmates, Doha El Ghazouli, who is also 15, said that together they had helped several friends return to school “before they abandoned their future”.Huda Enebcha, 16, told AFP how she and her friend Ghazouli managed to convince a neighbour to resume her studies.”We helped her review the most difficult subjects, and we showed her videos of some school activities”, said Enebcha.”She finally agreed after a lot of effort.”To ease the transition back into the education system, the “second chance school” scheme offers some teenagers vocational training alongside remedial classes, with an emphasis on giving former dropouts agency and choice.Hssain Oujour, who leads the national programme, said 70 percent of the teenagers enrolled in it have taken up vocational training that could help them enter the labour force, with another 20 percent returning to the traditional school system.Across Morocco, a country of 37 million people, classrooms are often overcrowded, and the public education system is generally viewed as inferior to private institutions, which charge fees that can be prohibitive for many families.- ‘Lend a hand’ -Around 250 million children worldwide lack basic literacy skills, and in Morocco, nearly one in four inhabitants — around nine million people — are illiterate, according to the UN children’s agency UNICEF. Dropout rates tend to be higher in rural and impoverished areas, said Said Tamouh, the principal of the Jawhara School in Tiflet that the students interviewed by AFP attend.An NGO-run “second chance school” nearby has some 110 students, who can sign up for art classes, hairdressing training or classical Arabic language courses.Sanae Sami, 17, who took up a make-up class, said she was “truly” given another shot at pursuing education.”When you leave school, there’s nothing for you,” she said.”That’s why I decided to come back, especially thanks to the teachers at this centre.”Hafida El Fakir, who heads the Salam association which runs the school, said that “support and guidance” were key in helping students “succeed and go far”.Amine Othmane, a student who had re-entered the system last year with encouragement from his friends, is now helping others.To convince dropouts, he said, “they first have to regret leaving and want to return”.Back in school, 18-year-old Aya Benzaki now hopes to achieve her dream of graduating with a diploma, and Jihane Errafii, 17, said she was grateful for the friends who had supported her journey.”I just needed someone to lend me a hand.”

L’AssemblĂ©e vote pour aligner les droits sociaux entre Mayotte et l’Hexagone d’ici 2031

Un mĂŞme RSA Ă  Mayotte que dans l’Hexagone: les dĂ©putĂ©s ont votĂ© vendredi pour inscrire dans la loi la convergence sociale de l’archipel Ă  l’horizon de 2031, une mesure “d’Ă©galitĂ©” rĂ©clamĂ©e depuis des annĂ©es par les Mahorais.L’examen du projet de loi du gouvernement pour “refonder” Mayotte, dĂ©jĂ  adoptĂ© au SĂ©nat, s’est achevĂ© Ă  l’AssemblĂ©e vers 01H00 du matin. “Ce projet de loi d’une ambition inĂ©dite marque l’entrĂ©e dans la phase dĂ©cisive de refondation de Mayotte. Grâce Ă  ce texte, nous avançons rĂ©solument vers l’Ă©galitĂ© rĂ©elle pour les Mahorais”, a dĂ©clarĂ© le ministre des Outre-mer Manuel Valls dans un communiquĂ©.Un vote solennel sur l’ensemble du texte doit se tenir mardi Ă  l’AssemblĂ©e. DĂ©putĂ©s et sĂ©nateurs chercheront ensuite Ă  s’entendre sur une version commune, avant une possible adoption dĂ©finitive dès juillet. Quelques heures avant la fin de l’examen, les dĂ©putĂ©s ont adoptĂ© Ă  l’unanimitĂ© un article prĂ©voyant la convergence sociale d’ici cinq ans, c’est-Ă -dire une harmonisation du niveau de prestations sociales entre Mayotte et la mĂ©tropole.Dans le dĂ©partement le plus pauvre de France, les montants des droits sociaux ne sont pas les mĂŞmes que dans le reste du pays. Le RSA, par exemple, y est encore deux fois plus bas que dans l’Hexagone.L’AssemblĂ©e a inscrit dans la loi un premier objectif d’atteindre “87,5%” du Smic dès le 1er janvier 2026. Avec la volontĂ©, selon Manuel Valls, de “prioriser le travail”. Plusieurs dĂ©putĂ©s ont rappelĂ© que les promesses de convergence ne sont pas nouvelles mais n’ont jamais Ă©tĂ© tenues. Le ministre a tentĂ© de les rassurer, affirmant que c’est la première fois que cette convergence est gravĂ©e dans la loi. D’autres ont dĂ©noncĂ© l’horizon de cinq ans, Ă  l’image du dĂ©putĂ© de Guyane Davy Rimane (LFI) qui “n’arrive pas Ă  comprendre qu’on puisse dire Ă  nos compatriotes de Mayotte d’attendre encore”. “Cinq ans permettent de mettre en Ĺ“uvre cette convergence sociale dans les meilleures conditions possibles”, a rĂ©pondu M. Valls, afin, notamment, de ne “pas fragiliser les entreprises”.Les dĂ©putĂ©s ont dĂ©cidĂ© d’exclure l’aide mĂ©dicale d’Etat (AME) de ce champ, en adoptant un amendement du Rassemblement national, avec le soutien du gouvernement.Mayotte est le seul dĂ©partement français oĂą l’AME, dispositif permettant aux Ă©trangers en situation irrĂ©gulière de bĂ©nĂ©ficier d’un accès Ă  certains soins sans avance de frais, ne s’applique pas.- Nouvelles victoires pour le RN -Le groupe d’extrĂŞme droite a remportĂ© d’autres victoires, comme la limitation aux seuls Français de la prise en charge par l’Etat d’un billet aller-retour annuel pour les lycĂ©ens poursuivant leurs Ă©tudes en dehors de l’archipel. “C’est l’absence” du “socle commun” dans l’hĂ©micycle qui a permis Ă  des mesures “scandaleuses” et “totalement inconstitutionnelles” d’ĂŞtre adoptĂ©es, a accusĂ© Manuel Valls après le vote de cette mesure.Dans la soirĂ©e, les dĂ©putĂ©s ont adoptĂ© un rapport annexĂ© au projet de loi qui recense les prioritĂ©s de l’Etat pour Mayotte et les investissements publics prĂ©vus entre 2025 et 2031, flĂ©chĂ©s vers l’eau, l’Ă©ducation, la santĂ©, les infrastructures ou la sĂ©curitĂ©. Près de 4 milliards d’euros sont prĂ©vus d’ici 6 ans. LĂ  encore, le volet programmatique, bien que non contraignant (car n’ayant pas de valeur normative) a Ă©tĂ© largement réécrit par le RN. Une quarantaine de ses amendements ont Ă©tĂ© adoptĂ©s grâce Ă  une mobilisation importante des dĂ©putĂ©s du groupe de Marine Le Pen et face aux bancs quasi vides de la plupart des autres groupes.”Tous ces dĂ©putĂ©s auront Ă©tĂ© très très absents durant ces plusieurs jours de dĂ©bats, ce qui dĂ©montre leur Ă©tat d’esprit vis-Ă -vis de nos territoires ultra-marins”, a accusĂ© le dĂ©putĂ© RN Yoann Gillet, se fĂ©licitant d’avoir rĂ©ussi Ă  remanier un texte initialement “trop timide”. Plus tĂ´t dans la journĂ©e, les dĂ©putĂ©s ont supprimĂ© une mesure particulièrement irritante pour les Mahorais, qui facilite les expropriations afin de permettre la construction de certaines infrastructures.L’AssemblĂ©e a inscrit dans la loi le recensement exhaustif de la population Ă  Mayotte dès 2025, une disposition très attendue sur l’Ă®le.Depuis des annĂ©es, les Ă©lus locaux affirment que la population est sous-estimĂ©e avec pour consĂ©quence des collectivitĂ©s moins bien dotĂ©es qu’elles ne devraient l’ĂŞtre et des services publics saturĂ©s.L’AssemblĂ©e a Ă©galement donnĂ© son feu vert Ă  plusieurs modifications institutionnelles, avec la transformation du conseil dĂ©partemental de Mayotte en une vĂ©ritable AssemblĂ©e.Plus tĂ´t dans la semaine, les dĂ©putĂ©s s’Ă©taient attaquĂ©s aux mesures les plus controversĂ©es visant Ă  “redĂ©finir” l’archipel près de six mois après le cyclone Chido: celles pour lutter contre l’immigration, notamment venant des Comores voisines, et l’habitat informel, deux “flĂ©aux” Ă©rigĂ©es en prioritĂ© par le gouvernement.Une mesure pour faciliter la destruction des bidonvilles a Ă©tĂ© adoptĂ©e. Ses opposants ont alertĂ© sur le risque d’aggravation du nombre d’enfants Ă  la rue. Une autre permet de placer dans une zone de rĂ©tention des mineurs accompagnant un majeur faisant l’objet d’une mesure d’Ă©loignement.Plus consensuelle, l’AssemblĂ©e a aussi validĂ© la suppression, Ă  l’horizon 2030, des visas territorialisĂ©s Ă  Mayotte, qui empĂŞchent les dĂ©tenteurs d’un titre de sĂ©jour mahorais de venir dans l’Hexagone.

L’AssemblĂ©e vote pour aligner les droits sociaux entre Mayotte et l’Hexagone d’ici 2031

Un mĂŞme RSA Ă  Mayotte que dans l’Hexagone: les dĂ©putĂ©s ont votĂ© vendredi pour inscrire dans la loi la convergence sociale de l’archipel Ă  l’horizon de 2031, une mesure “d’Ă©galitĂ©” rĂ©clamĂ©e depuis des annĂ©es par les Mahorais.L’examen du projet de loi du gouvernement pour “refonder” Mayotte, dĂ©jĂ  adoptĂ© au SĂ©nat, s’est achevĂ© Ă  l’AssemblĂ©e vers 01H00 du matin. “Ce projet de loi d’une ambition inĂ©dite marque l’entrĂ©e dans la phase dĂ©cisive de refondation de Mayotte. Grâce Ă  ce texte, nous avançons rĂ©solument vers l’Ă©galitĂ© rĂ©elle pour les Mahorais”, a dĂ©clarĂ© le ministre des Outre-mer Manuel Valls dans un communiquĂ©.Un vote solennel sur l’ensemble du texte doit se tenir mardi Ă  l’AssemblĂ©e. DĂ©putĂ©s et sĂ©nateurs chercheront ensuite Ă  s’entendre sur une version commune, avant une possible adoption dĂ©finitive dès juillet. Quelques heures avant la fin de l’examen, les dĂ©putĂ©s ont adoptĂ© Ă  l’unanimitĂ© un article prĂ©voyant la convergence sociale d’ici cinq ans, c’est-Ă -dire une harmonisation du niveau de prestations sociales entre Mayotte et la mĂ©tropole.Dans le dĂ©partement le plus pauvre de France, les montants des droits sociaux ne sont pas les mĂŞmes que dans le reste du pays. Le RSA, par exemple, y est encore deux fois plus bas que dans l’Hexagone.L’AssemblĂ©e a inscrit dans la loi un premier objectif d’atteindre “87,5%” du Smic dès le 1er janvier 2026. Avec la volontĂ©, selon Manuel Valls, de “prioriser le travail”. Plusieurs dĂ©putĂ©s ont rappelĂ© que les promesses de convergence ne sont pas nouvelles mais n’ont jamais Ă©tĂ© tenues. Le ministre a tentĂ© de les rassurer, affirmant que c’est la première fois que cette convergence est gravĂ©e dans la loi. D’autres ont dĂ©noncĂ© l’horizon de cinq ans, Ă  l’image du dĂ©putĂ© de Guyane Davy Rimane (LFI) qui “n’arrive pas Ă  comprendre qu’on puisse dire Ă  nos compatriotes de Mayotte d’attendre encore”. “Cinq ans permettent de mettre en Ĺ“uvre cette convergence sociale dans les meilleures conditions possibles”, a rĂ©pondu M. Valls, afin, notamment, de ne “pas fragiliser les entreprises”.Les dĂ©putĂ©s ont dĂ©cidĂ© d’exclure l’aide mĂ©dicale d’Etat (AME) de ce champ, en adoptant un amendement du Rassemblement national, avec le soutien du gouvernement.Mayotte est le seul dĂ©partement français oĂą l’AME, dispositif permettant aux Ă©trangers en situation irrĂ©gulière de bĂ©nĂ©ficier d’un accès Ă  certains soins sans avance de frais, ne s’applique pas.- Nouvelles victoires pour le RN -Le groupe d’extrĂŞme droite a remportĂ© d’autres victoires, comme la limitation aux seuls Français de la prise en charge par l’Etat d’un billet aller-retour annuel pour les lycĂ©ens poursuivant leurs Ă©tudes en dehors de l’archipel. “C’est l’absence” du “socle commun” dans l’hĂ©micycle qui a permis Ă  des mesures “scandaleuses” et “totalement inconstitutionnelles” d’ĂŞtre adoptĂ©es, a accusĂ© Manuel Valls après le vote de cette mesure.Dans la soirĂ©e, les dĂ©putĂ©s ont adoptĂ© un rapport annexĂ© au projet de loi qui recense les prioritĂ©s de l’Etat pour Mayotte et les investissements publics prĂ©vus entre 2025 et 2031, flĂ©chĂ©s vers l’eau, l’Ă©ducation, la santĂ©, les infrastructures ou la sĂ©curitĂ©. Près de 4 milliards d’euros sont prĂ©vus d’ici 6 ans. LĂ  encore, le volet programmatique, bien que non contraignant (car n’ayant pas de valeur normative) a Ă©tĂ© largement réécrit par le RN. Une quarantaine de ses amendements ont Ă©tĂ© adoptĂ©s grâce Ă  une mobilisation importante des dĂ©putĂ©s du groupe de Marine Le Pen et face aux bancs quasi vides de la plupart des autres groupes.”Tous ces dĂ©putĂ©s auront Ă©tĂ© très très absents durant ces plusieurs jours de dĂ©bats, ce qui dĂ©montre leur Ă©tat d’esprit vis-Ă -vis de nos territoires ultra-marins”, a accusĂ© le dĂ©putĂ© RN Yoann Gillet, se fĂ©licitant d’avoir rĂ©ussi Ă  remanier un texte initialement “trop timide”. Plus tĂ´t dans la journĂ©e, les dĂ©putĂ©s ont supprimĂ© une mesure particulièrement irritante pour les Mahorais, qui facilite les expropriations afin de permettre la construction de certaines infrastructures.L’AssemblĂ©e a inscrit dans la loi le recensement exhaustif de la population Ă  Mayotte dès 2025, une disposition très attendue sur l’Ă®le.Depuis des annĂ©es, les Ă©lus locaux affirment que la population est sous-estimĂ©e avec pour consĂ©quence des collectivitĂ©s moins bien dotĂ©es qu’elles ne devraient l’ĂŞtre et des services publics saturĂ©s.L’AssemblĂ©e a Ă©galement donnĂ© son feu vert Ă  plusieurs modifications institutionnelles, avec la transformation du conseil dĂ©partemental de Mayotte en une vĂ©ritable AssemblĂ©e.Plus tĂ´t dans la semaine, les dĂ©putĂ©s s’Ă©taient attaquĂ©s aux mesures les plus controversĂ©es visant Ă  “redĂ©finir” l’archipel près de six mois après le cyclone Chido: celles pour lutter contre l’immigration, notamment venant des Comores voisines, et l’habitat informel, deux “flĂ©aux” Ă©rigĂ©es en prioritĂ© par le gouvernement.Une mesure pour faciliter la destruction des bidonvilles a Ă©tĂ© adoptĂ©e. Ses opposants ont alertĂ© sur le risque d’aggravation du nombre d’enfants Ă  la rue. Une autre permet de placer dans une zone de rĂ©tention des mineurs accompagnant un majeur faisant l’objet d’une mesure d’Ă©loignement.Plus consensuelle, l’AssemblĂ©e a aussi validĂ© la suppression, Ă  l’horizon 2030, des visas territorialisĂ©s Ă  Mayotte, qui empĂŞchent les dĂ©tenteurs d’un titre de sĂ©jour mahorais de venir dans l’Hexagone.

US university leader resigns amid pressure over diversity programs

The head of a prestigious US public university resigned Friday amid pressure over his alleged failure to curb diversity programs, the latest salvo in the Trump administration’s war on academia.The Department of Justice had privately pressured the University of Virginia to fire its president to help resolve a probe of its diversity, equity and inclusion efforts, according to the New York Times, which broke the story late Thursday. It had reportedly threatened to withhold hundreds of millions of dollars in federal funding. “I cannot make a unilateral decision to fight the federal government in order to save my own job,” UVA President Jim Ryan said in a statement Friday.Ryan wrote that risking federal funding cuts by staying in his role “would not only be quixotic but appear selfish and self-centered to the hundreds of employees who would lose their jobs, the researchers who would lose their funding, and the hundreds of students who could lose financial aid or have their visas withheld.”Ryan took the helm of the elite University of Virginia in 2018, a year after white supremacists marched with flaming torches through its campus amid heated debate over the removal of some Confederate monuments in southern states.Ryan’s efforts to make the school more diverse and increase the number of first-generation university students reportedly rankled some conservative alumni.”It is outrageous that officials in the Trump Department of Justice demanded the Commonwealth’s globally recognized university remove President Ryan — a strong leader who has served UVA honorably and moved the university forward — over ridiculous ‘culture war’ traps,” Virginia’s two Democratic senators, Mark Warner and Tim Kaine, said in statement.Trump is attacking US universities and other sources of what he sees as left-leaning power in the country as he moves to exert unprecedented presidential control over life in America. A top area of conflict has been “diversity, equity and inclusion,” or DEI, programs that sought to correct historic demographic inequity in admissions and funding, but have been criticized as unfair to otherwise well-qualified candidates.Trump notably piled pressure on Harvard University, seeking to ban it from having foreign students, slashing more than $3 billion in grants and contracts, and challenging its tax-free status.Some observers said Friday’s developments were an alarming sign for public universities, which are particularly reliant on state and federal funding.”Ryan’s resignation portends a future in which all public university presidents must conform to the political views of their state’s leadership or be kicked out of office,” wrote Inside Higher Ed, an online publication about education.

A Budapest, une marche des fiertés qui tourne au bras de fer avec Orban

Y aller ou pas? Un nombre record de participants est attendu samedi après-midi dans les rues de Budapest pour braver l’interdiction par la police hongroise de la marche des fiertĂ©s, une rĂ©gression inĂ©dite des droits LGBT+ dans l’UE.Plus de 35.000 personnes sont attendues au point de rassemblement Ă  14H00 heure locale (12H00 GMT) près de l’hĂ´tel de ville de Budapest, une heure avant le dĂ©part du cortège.Le dirigeant nationaliste Viktor Orban veut Ă©viter les images de rĂ©pression violentes: vendredi, il a Ă©cartĂ© toute intervention des forces de l’ordre, tout en menaçant les gays, lesbiennes et transgenres de consĂ©quences lĂ©gales a posteriori.Car dans toute l’Europe, les yeux seront braquĂ©s sur ce pays de 9,6 millions d’habitants qui s’est attirĂ© les foudres de la Commission europĂ©enne avec cette mesure.La Commissaire Ă  l’Ă©galitĂ© Hadja Lahbib a fait le dĂ©placement vendredi Ă  Budapest, estimant qu’il Ă©tait de son “devoir” de soutenir les personnes LGBT+ après ce bannissement, qui rappelle ceux de Moscou en 2006 et d’Istanbul en 2015.Elle s’est affichĂ©e aux cĂ´tĂ©s des organisateurs et du maire Ă©cologiste de Budapest Gergely Karacsony, qui a dĂ©cidĂ© de maintenir la Pride, estimant qu’un tel Ă©vĂ©nement municipal ne nĂ©cessitait pas d’autorisation officielle.- CamĂ©ras installĂ©es -Slovaquie, Roumanie, Bulgarie… La prĂ©sidente de la Pride, Viktoria Radvanyi, craint un effet domino dans d’autres pays de la rĂ©gion, oĂą les droits de la communautĂ© LGBT+ restent fragiles.”Cette annĂ©e, la Budapest Pride n’est pas seulement une fĂŞte, c’est une prise de position internationale forte”, estime-t-elle.Après le soutien affichĂ© par 33 pays au rassemblement, le ministre de la Justice a prĂ©venu les diplomates en poste Ă  Budapest que s’ils participaient Ă  cet Ă©vĂ©nement interdit, ils devraient en assumer les consĂ©quences. Au moins 70 eurodĂ©putĂ©s ont annoncĂ© leur prĂ©sence.Des camĂ©ras ont Ă©tĂ© installĂ©es le long du parcours et la reconnaissance faciale pourrait permettre aux autoritĂ©s de distribuer des amendes pouvant aller jusqu’Ă  500 euros, tandis qu’organiser ou appeler Ă  y participer est passible d’un an de prison.Cette procĂ©dure est faite pour “intimider les gens”, selon l’analyste politique Daniel Mikecz, alors que sur un plan juridique, l’interdiction viole les traitĂ©s europĂ©ens signĂ©s par la Hongrie lors de son adhĂ©sion Ă  l’UE en 2004.Selon le gouvernement, il ne faut pas exposer les mineurs Ă  l’homosexualitĂ© et Ă  la transidentitĂ©, et encore moins Ă  des scènes de “dĂ©bauche”.Outre la loi adoptĂ©e mi-mars visant Ă  bannir de tels rassemblements, il est allĂ© jusqu’Ă  modifier la Constitution pour assurer ses arrières. Il y affirme l’intĂ©rĂŞt supĂ©rieur de l’enfant pour justifier sa remise en cause de la libertĂ© de manifester. – “Polariser la sociĂ©tĂ©” -Et comme des contre-manifestants d’extrĂŞme droite ont eux obtenu l’autorisation de dĂ©filer au mĂŞme endroit, il a fallu adapter cette 30e Ă©dition, entre conseils de sĂ©curitĂ©, formation aux questions juridiques et aide de dizaines d’ONG.EncouragĂ© par l’offensive de Donald Trump contre les programmes de promotion de la diversitĂ©, “Viktor Orban utilise avant les lĂ©gislatives de l’an prochain une recette Ă©prouvĂ©e en gĂ©nĂ©rant un conflit”, avance M. Mikecz. “Polariser la sociĂ©tĂ© sur les questions migratoires a bien fonctionnĂ©” par le passĂ©, rappelle-t-il.Ce mois-ci, une enquĂŞte Ipsos dans 26 pays a dĂ©montrĂ© que seulement 30% des rĂ©pondants hongrois soutiennent l’idĂ©e que les personnes LGBT+ puissent assumer leur orientation sexuelle ou leur identitĂ© de genre en toute circonstance.Pourtant, avant le retour au pouvoir de Viktor Orban en 2010, la Hongrie Ă©tait l’un des pays les plus progressistes de la rĂ©gion: l’homosexualitĂ© y avait Ă©tĂ© dĂ©pĂ©nalisĂ©e dès le dĂ©but des annĂ©es 1960 et l’union civile entre conjoints de mĂŞme sexe reconnue dès 1996.Mais le chef de gouvernement, chantre de “l’illibĂ©ralisme”, a petit Ă  petit changĂ© la donne.Les marches des fiertĂ©s sont organisĂ©es par des associations souvent en juin, en lien avec les Ă©meutes de Stonewall, mobilisation fondatrice du mouvement LGBT+, qui a eu lieu dans la nuit du 27 au 28 juin 1969, Ă  New York, après une descente de police dans un bar gay. Un cortège arc-en-ciel traversera aussi Paris samedi.