In Jerusalem, Merz reaffirms Germany’s support for Israel

German Chancellor Friedrich Merz flew into Israel Saturday for his first visit since taking office, and reaffirmed Berlin’s support after traditionally solid ties between the countries were shaken by the Gaza war.Merz landed at Tel Aviv’s Ben Gurion airport just before 8:00 pm (1800 GMT) and was met by Israeli Foreign Minister Gideon Saar, who called him “a friend of Israel”. Germany, he added, was “an important partner”. Merz met Israeli President Isaac Herzog in Jerusalem later Saturday.”I consider it a great honour and a truly great distinction to be here and to reaffirm that standing by this country is and will remain the unchanging core principle of the Federal Republic of Germany’s policy,” said Merz.Earlier Saturday, Merz held talks with Jordan’s King Abdullah II during a brief stopover there. Their discussions focused largely on the fragile peace process in Israel and the Palestinian territories, he told reporters.Merz urged more humanitarian aid to flow into Gaza and for Hamas fighters to lay down their weapons, adding that both Jordan and Germany remained committed to a negotiated two-state solution.”There can be no place for terrorism and antisemitism in this shared future,” Merz said.Jordan’s royal palace said in a statement that Abdullah had stressed “the need to commit to implementing all stages of the agreement to end the war and deliver humanitarian aid to all areas of the Strip”.The king warned of “the danger of continued Israeli escalations in the West Bank”, which Israel has occupied since 1967.Hamas said Saturday it was ready to hand over its weapons in the Gaza Strip to a Palestinian authority governing the territory, provided the Israeli army’s occupation ended.”We accept the deployment of UN forces as a separation force, tasked with monitoring the borders and ensuring compliance with the ceasefire in Gaza,” Hamas chief negotiator and its Gaza chief Khalil al-Hayya added in a statement.But he rejected the deployment of any international force in the Strip whose mission would be to disarm it.- Ties shaken – In Jerusalem on Sunday, Merz is scheduled to visit the Yad Vashem Holocaust memorial before meeting Prime Minister Benjamin Netanyahu.Given the dark legacy of Nazi Germany’s industrial-scale murder of Jews, German leaders have long seen unflinching support for Israel as a bedrock of the country’s foreign policy.But Israeli-German ties were shaken during the Gaza war set off by the October 7, 2023 Hamas attack on Israel which resulted in the deaths of 1,221 people, mostly civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Merz, who took power in May, has repeatedly criticised Israel’s relentless military campaign, which has killed more than 69,000 Palestinians, according to the health ministry in the Hamas-run territory, figures the United Nations considers credible.In August, he also moved to restrict sales of weapons for use in Gaza.Since a fragile US-backed ceasefire and hostage deal ended full-scale fighting, Germany has lifted those export restrictions.Despite the ceasefire, more than 350 Palestinians have been killed in Gaza, according to local health authorities, as well as three Israeli soldiers. “The actions of the Israeli army in Gaza have posed some dilemmas for us (and) we have responded to them,” Merz said Saturday.But, he added: “Israel has the right to defend itself.”- Defence deals -Although Merz’s public criticism of Israel was unusual for a German leader, it was measured by international standards.Merz recently offered Israel full-throated support as European broadcasters considered whether to exclude the country from the annual Eurovision Song Contest, calling such a possibility “scandalous”.Thursday’s decision to include Israel in the upcoming Eurovision event was warmly welcomed in Berlin.Nevertheless, German officials have said there are currently no plans to invite Netanyahu to Berlin.The Israeli leader faces an arrest warrant for alleged war crimes in Gaza from the International Criminal Court (ICC).Earlier this year however, Merz vowed to invite the Israeli leader and told him he would not be arrested.Nor have any tensions disrupted key military ties. Germany last week put into operation the first phase of the Israeli-made Arrow missile defence shield.The $4.5-billion deal was reportedly the largest arms export agreement in Israeli history. Before leaving Berlin on Saturday, Merz spoke with Palestinian Authority (PA) president Mahmud Abbas. A spokesman said Merz underscored German support for a two-state solution but urged Abbas to push through “urgently necessary reforms” of the PA in order to play a “constructive role” in the postwar order.burs-jj/acb

Foot: Liverpool accroché à Leeds (3-3) et sonné par les propos de Salah

Accroché dans le temps additionnel samedi à Leeds (3-3), Liverpool, champion d’Angleterre en titre, a subi une nouvelle contre-performance suivie par une déclaration au lance-flammes de Mohamed Salah, qui s’interroge ouvertement sur son avenir chez les “Reds”.L’entraîneur Arne Slot avait fait le choix de laisser son attaquant vedette sur le banc au coup d’envoi pour la troisième fois d’affilée, une situation “pas acceptable, pas juste”, a estimé en zone mixte l’Egyptien, qui n’est pas entré en jeu de la partie. “J’ai l’impression que le club m’a jeté en pâture”, a déclaré l’ailier droit devant des journalistes. “Je ne suis pas le problème, j’ai fait tellement pour ce club. Je n’ai pas à me battre chaque jour pour ma position, parce que je l’ai méritée”, a-t-il ajouté.Salah a été un des principaux acteurs du titre de champion d’Angleterre conquis au printemps dernier, élu au passage meilleur joueur de la saison 2024-25. Mais depuis le début de la saison, le troisième meilleur buteur de l’histoire du club (250 buts en 420 matches), dont le contrat a été prolongé en avril, a perdu son statut de titulaire indiscutable au gré de performances individuelles décevantes.”J’ai dit à plusieurs reprises auparavant que j’avais une bonne relation avec l’entraîneur et tout d’un coup, nous n’avons plus aucune relation. Je ne sais pas pourquoi, mais il me semble, d’après ce que je vois, que quelqu’un ne veut pas de moi dans le club”, a-t-il insisté.L’international égyptien, 33 ans, a suggéré que le match de championnat le week-end prochain contre Brighton pourrait être son dernier avec Liverpool.”Je serai à Anfield pour dire au revoir aux supporters (…) avant d’aller à la Coupe d’Afrique des nations, parce que je ne sais pas ce qui se passera quand j’y serai”, a-t-il dit.En début de semaine, Arne Slot avait pourtant loué le professionnalisme et l’exemplarité de son attaquant. “Il n’était pas content de ne pas être titulaire, mais il n’était pas le seul. C’était une réaction normale de la part d’un joueur qui a le niveau pour jouer – et je le dis modestement car il a été si exceptionnel pour ce club et le sera encore à l’avenir”, disait-il.- Konaté à la faute -La sortie médiatique de Salah complique encore davantage la tâche du manager néerlandais, incapable de redresser la barre sportivement parlant.Liverpool, huitième de Premier League, n’a empoché que deux victoires dans ses dix derniers matches de championnat.A Leeds, elle lui a échappé sur un corner repris au second poteau par Ao Tanaka (90e+6) au bout du temps additionnel.Les “Reds” avaient pourtant pris le match par le bon bout grâce à un doublé de l’attaquant français Hugo Ekitiké (48e, 50e) juste après la mi-temps.Mais Leeds s’est relancé sur un pénalty concédé par Ibrahima Konaté, après un tacle aussi inutile que raté du défenseur dans un endroit très excentré de la surface de réparation.Les partenaires de Dominic Calvert-Lewis, le buteur (73e, 2-1), ont égalisé dans la foulée par Anton Stach (75e, 2-2), et ils n’ont pas baissé les bras après le but de Dominik Szoboszlai (80e, 3-2), titularisé sur l’aile droite à la place de Salah.Liverpool enchaîne un deuxième match nul de suite après celui contre Sunderland (1-1) à Anfield.

Espagne: le Barça garde la main, Bilbao fait plier l’Atlético avant de défier le PSG

Le Barça s’accroche à son trône: encore mené au score, le géant catalan est sorti vainqueur d’un choc spectaculaire samedi sur la pelouse du Betis Séville (5-3) pour conserver la première place de la Liga, grâce notamment à un triplé de l’attaquant espagnol Ferran Torres.Toujours leaders malgré de nouveaux trous d’airs en défense, les hommes d’Hansi Flick, qui avait notamment choisi de mettre au repos plusieurs joueurs clés, dont Raphinha et Robert Lewandowski, repoussent à quatre longueurs le Real Madrid (2e, 36 points), programmé dimanche contre le Celta Vigo (13e, 16 points).Les champions d’Espagne en titre, encore renversants, ont renoué avec l’une de leurs plus grandes vertus: la confiance en leur force collective pour marquer (presque) toujours un but de plus que l’adversaire.Débordé une première fois en début de match et puni par le Brésilien Antony (6e), le Barça (1er, 40 points) s’est rapidement relancé avec deux buts en deux minutes de Torres (11e, 13e), imité ensuite par le jeune suédois Roony Bardghji (31e), buteur pour la première fois de la saison.L’attaquant espagnol, surnommé le “Tiburon” (requin), a creusé un peu plus l’écart avant la mi-temps (40e) en s’offrant un triplé, confirmant son statut de meilleur buteur du club catalan avec désormais 11 réalisations en Liga et 13 toutes compétitions confondues.Le prodige blaugrana Lamine Yamal, maladroit devant le but, a enfoncé le clou sur pénalty en seconde période (59e, s.p), mais le Betis (5e, 24 points) a relancé le suspense en fin de partie grâce au défenseur Diego Llorente (85e) et à un pénalty concédé par Jules Koundé, transformé par le Colombien Cucho Hernandez (90e s.p).- Bilbao fait tomber l’Atlético avant le PSG -Futur adversaire du Paris Saint-Germain en Ligue des champions mercredi, l’Athletic Bilbao s’est offert un succès de prestige en punissant l’Atlético Madrid (1-0), apathique et à nouveau distancé dans la course au titre, à neuf points du Barça.Le club basque, corrigé en championnat par le Real Madrid (3-0) et le FC Barcelone (4-0), s’est peut-être donné quelques raisons d’espérer bousculer le champion d’Europe en titre en faisant tomber un autre grand d’Espagne, l’Atlético, grâce à une reprise du gauche de son ailier Alex Berenguer en fin de match (85e, 1-0).Cette victoire permet aussi à Bilbao (7e, 23 points) de se rapprocher des places européennes, après un début de saison en dents de scie.Déjà battu mardi par le FC Barcelone (3-1), l’Atlético (4e, 31 points), laisse lui filer trois nouveaux points dans la course au titre. Les Colchoneros ont gâché en une semaine leur belle remontée au classement malgré une série de sept victoires toutes compétitions confondues, finalement inutile.Plus tôt dans l’après-midi, Villarreal (3e, 35 points) avait prolongé sa bonne dynamique en décrochant un sixième succès consécutif en championnat (2-0) face à Getafe (8e, 20 points), avec un nouveau but de l’ancien attaquant lyonnais Georges Mikautadze.La Real Sociedad (12e, 16 points), reste elle bien loin de ses ambitions européennes, bloquée en deuxième partie de tableau, après une deuxième défaite de rang (1-0) contre Alavés (9e, 18 points).

Ligue 1: le PSG reprend des couleurs et reste au contact de Lens

Après le succès de Lens plus tôt samedi qui a conforté sa place de leader, le PSG se devait de rester au contact des Sang et or et cela a été chose faite avec un festival offensif contre Rennes (5-0).”Je trouve qu’en ce moment, le championnat est plus motivant, il y a Lens, Rennes, l’OM, Lille, Lyon, Strasbourg, Monaco, c’est une motivation”, affirmait vendredi l’entraîneur parisien Luis Enrique, qui a choisi samedi de ne pas monter dans les gradins en première période, comme il avait l’habitude de le faire cette saison.Résultat: ses joueurs ont montré de meilleures choses que d’ordinaire avant la mi-temps, même si le début était plutôt morne. Et ils ont été encore plus tranchants après la pause.Plus appliqués que ces derniers temps en championnat, les Parisiens n’ont jamais été embêtés par les Bretons (réduits à dix pendant un gros quart d’heure) et ont repris des couleurs offensivement, avec en plus une “clean sheet”.Après une première demi-heure ennuyante, Khvicha Kvaratskhelia, très en jambes, a réveillé le Parc des princes avec une jolie frappe du droit devant la surface, après un bon travail pour éliminer le défenseur rennais Frankowski (1-0, 28e).Mais le Parc avait déjà eu des frisson, quelques secondes avant quand Matvey Safonov avait repoussé un tir d’Estéban Lepaul sur son poteau (28e).- Doublé pour “Kvara” -Le Russe a connu sa première titularisation depuis le début de la saison, sa dernière remontant au 24 mai en finale de la Coupe de France face à Reims. Il remplaçait Lucas Chevalier, présent en tribunes mais pas encore suffisamment remis de sa blessure à une cheville samedi dernier à Monaco.Le défenseur ukrainien Illya Zabarnyi était lui aussi forfait: “Malade, il avait de la fièvre encore” samedi, a indiqué à l’AFP une source proche du vestiaire, précisant qu’il avait “déjà manqué l’entraînement vendredi”. Désiré Doué, qui semble remis de sa blessure à une cuisse et qui s’est aussi entraîné jeudi, était toujours absent du groupe, comme Achraf Hakimi (cheville).Vigilant tout au long du match, le gardien russe a été décisif deux fois (28e, 33e), tout comme Brice Samba. Le portier rennais a évité un score encore plus lourd en s’imposant à plusieurs reprises devant Bradley Barcola (58e, 72e), en forme mais toujours pas décisif ni assez précis.L’ailier français a fait beaucoup d’efforts dans ses courses et replis, se battant sur plusieurs ballons notamment deux à l’origine des deuxième et troisième buts.C’est grâce à son travail sur le côté droit que le jeune “titi” Senny Mayulu a marqué son deuxième but de la saison (2-0, 39e) et “Kvara” un doublé (3-0, 67e).Toujours pas titulaire, Ousmane Dembélé est entré en jeu une demi-heure mais ne s’est pas beaucoup montré, à la différence de deux autres remplaçants: Ibrahim Mbaye, auteur d’une frappe puissante en pleine lucarne (4-0, 88e) et de Gonçalo Ramos (5-0, 90e+1).Avant de se rendre sur le terrain de l’Athletic Bilbao en Ligue des champions mercredi, les Parisiens ont donc brillamment stoppé la série de quatre victoires des Rennais et ont repris quatre longueurs sur les Marseillais (3e), restant tout proches des Lensois, seulement un point devant.

Ligue 1: Lens garde la tête devant Paris, Strasbourg n’avance plus

Les Lensois, vainqueurs à Nantes samedi lors de la 15e journée de Ligue 1, ont conservé leur place de leader devant le Paris SG, bourreau de Rennes, tandis que Strasbourg, en manque d’inspiration offensive et battu par Toulouse, n’avance plus.Les Sang et Or avaient goûté avec joie la semaine dernière à leur place de leader, une première depuis 21 ans.Pas désarçonnés par ce nouveau statut, ils ont enchaîné un cinquième succès consécutif à Nantes (2-1), et maintiennent leur avance d’un point sur le PSG (2e, 33 points), tout en creusant l’écart avec l’OM (3e, 29 points), battu à Lille 1-0 vendredi soir. Deux buts de Florian Thauvin (34e), déjà auteur d’un doublé à Angers la semaine dernière, puis de Wesley Saïd (81e) ont récompensé la domination des joueurs de Pierre Sage, malgré les efforts d’Anthony Lopes dans les cages des Canaris.Toujours englué dans le bas de tableau (16e, 11 points), Nantes est sous la menace de Metz (17e, 11 points), qui joue chez la lanterne rouge Auxerre (9 points) dimanche. De quoi fragiliser un peu plus l’entraîneur nantais Luis Castro.Revanchard après sa défaite contre Monaco (1-0), le PSG a lui remis la marche avant en balayant Rennes (5-0) au Parc des Princes.Sans Lucas Chevalier, touché à la cheville, mais avec dans les cages un Matveï Safonov impeccable sur ses rares interventions, les Parisiens n’ont fait qu’une bouchée de l’équipe d’Habib Beye, qui glisse à la 6e place, stoppée net après une bonne série de quatre victoires.L’attaquant géorgien Khvicha Kvaratskhelia (28e, 67e), les jeunes Senny Mayulu (39e) et Ibrahim Mbaye (88e) puis Gonçalo Ramos (90e+1) ont mis sur orbite les joueurs de Luis Enrique, qui s’épargnent quelques doutes avant de se déplacer à Bilbao en Ligue des champions mercredi.Aux portes des places européennes, Strasbourg n’avance plus, battu par Toulouse 1-0, son troisième revers consécutif après ceux contre Lens et Brest.Privés de leur propre chef de leur capitaine et attaquant Emmanuel Emegha, suspendu un match pour des propos maladroits sur le club et la ville, les Strasbourgeois se sont montré particulièrement stériles offensivement dans un match cadenassé.Strasbourg stagne à la 8e place, à sept points du Losc (4e), tandis que Toulouse, solide et réaliste à l’image de son attaquant brésilien Emersonn, buteur en deux temps (18e), recolle sans bruit à deux points des Alsaciens.