Ligue 1: Aubameyang à l’OM, retour de flamme

Pierre-Emerick Aubameyang, le retour ! Un an seulement après avoir quitté l’OM pour l’Arabie saoudite, l’attaquant gabonais, attendu mercredi à Marseille, va signer un nouveau contrat avec le club phocéen, où le souvenir de sa saison à 30 buts est encore très vif.Si le retour d'”Aubame” était un secret de Polichinelle, annoncé depuis deux semaines par plusieurs médias spécialisés, l’OM s’était refusé au moindre commentaire. Jusqu’à ce communiqué laconique mardi, annonçant que le joueur de 36 ans “est attendu (mercredi) à 19h00 à l’aviation générale de l’aéroport de Marignane”. Restera à l’ancien attaquant d’Arsenal et du FC Barcelone à passer sa visite médicale et à signer officiellement son contrat, jeudi ou vendredi. Avant, pourquoi pas, une présentation officielle aux supporters, samedi soir, au stade Vélodrome, pour le match amical contre le Séville FC.Après une parenthèse d’un an sous le maillot du club saoudien d’Al-Qadsiah, Aubameyang va découvrir les méthodes de travail de Roberto De Zerbi, qui voudra profiter de la vitesse et de l’efficacité d’un attaquant qui avait su convaincre le Vélodrome, même en plein marasme.Lors de la saison 2023-2024, celle de toutes les crises et de toutes les déceptions, le Gabonais avait en effet été à peu près la seule raison de se réjouir et de s’enthousiasmer pour les supporters de l’OM.Le club n’avait fini que 8e du championnat et ni Marcelino, ni Gennaro Gattuso, ni Jean-Louis Gasset n’avaient trouvé les clés pour débloquer un groupe en échec, malgré un beau parcours en Ligue Europa (demi-finaliste).Mais Aubameyang, lui, avait répondu aux attentes, en dépit d’un début de saison sans éclat. Arrivé libre en provenance de Chelsea, pour remplacer un autre vétéran, le Chilien Alexis Sanchez, il avait fait bien mieux que ses jeunes acolytes d’attaque, notamment les deux Sénégalais Ismaïla Sarr et Iliman Ndiaye.- La concurrence Paixao ? -Au bout du compte, le buteur gabonais avait été le meilleur joueur du club, de très loin, et avait affiché de copieuses statistiques avec 30 buts et 11 passes décisives toutes compétitions confondues. Il avait même battu au passage le record historique de buts en Ligue Europa (34 buts) et avait été nommé meilleur joueur de la compétition.L’histoire, pourtant, s’était terminée au bout d’un an seulement, ce qui n’avait pas enchanté Pablo Longoria, qui aurait aimé garder son attaquant star un an de plus. Mais le dirigeant espagnol n’avait pas les moyens de lutter avec les pétrodollars saoudiens.Le véloce trentenaire avait donc choisi de rejoindre Al-Qadsiah, où il a réussi une nouvelle saison pleine avec 17 buts et trois passes décisives en 32 matches. Finalement, son absence n’aura donc duré qu’un an et, après avoir résilié son contrat avec Al-Qadsiah, Aubameyang va tenter de se bâtir de nouveaux souvenirs avec Marseille. Mais son statut a tout de même un peu évolué depuis et son retour soulève quelques questions, liées à son âge et à son escapade saoudienne. Titulaire indiscutable en 2023-2024, il arrive ainsi cette fois –a priori– en tant que doublure d’Amine Gouiri, qui, en six mois réussis, a gagné le droit de débuter la saison prochaine dans la peau de l’attaquant N.1. Et si l’ancien attaquant du Borussia Dortmund, de Chelsea ou encore de Saint-Etienne pourrait aussi dépanner à gauche, il devrait y trouver la concurrence d’Igor Paixao, l’attaquant brésilien de 25 ans du Feyenoord Rotterdam, annoncé dans les jours qui viennent, pour un transfert record de 35 millions d’euros. A 36 ans, ses jambes, qui vont encore vite, sont-elles toujours capables de multiplier les sprints ? Il y a un an, elles l’étaient, et son sens du but lui avait permis de faire beaucoup avec peu, en L1 et en C3. Mais cette saison le contexte sera plus relevé, avec la Ligue des champions au menu.

Incendie d’un gîte en Charente: un 5e et dernier corps découvert

Le corps d’une cinquième et dernière victime a été découvert mardi dans les décombres du gîte de Montmoreau, en Charente, qui avait pris feu la veille pour une raison encore indéterminée, alors qu’il accueillait huit adultes handicapés en vacances, a indiqué la préfecture.”Les opérations de recherche menées par les sapeurs-pompiers et les gendarmes ont permis de retrouver le corps” de la dernière personne portée disparue, a souligné la préfecture de la Charente dans un communiqué. “Cette découverte porte désormais à cinq le nombre de personnes décédées”, a-t-elle ajouté.Quatre personnes avaient déjà été retrouvées mortes lundi dans les décombres de cet ancien corps de ferme de Montmoreau, au sud d’Angoulême, dont la toiture s’est effondrée.Parmi elles, figurait la propriétaire des lieux “entrée volontairement” pour aller secourir des personnes bloquées à l’intérieur et trois adultes en situation de handicap, avait déclaré lundi la ministre chargée du Handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq.Seul un corps a toutefois pu être identifié jusqu’ici, celui d’une femme handicapée de 63 ans, a indiqué mardi Mathieu Auriol, vice-procureur au parquet d’Angoulême.Quatorze adultes âgés de 20 à 75 ans se trouvaient à l’intérieur du gîte: huit personnes souffrant d’un handicap mental, âgées de 55 à 73 ans et originaires de Nouvelle-Aquitaine selon le parquet, et quatre encadrants, présents pour un séjour d’une semaine, ainsi que le couple de propriétaires.Il a fallu jusqu’à 85 pompiers et 24 véhicules pour éteindre lundi en fin de matinée cet incendie, déclaré vers 04h30. Quatre autres personnes ont été blessées.Le parquet a ouvert une enquête de flagrance des chefs d’homicides et blessures involontaires contre X. “Nous restons très prudents sur les causes de l’incendie”, a déclaré M. Auriol en conférence de presse.Le secrétaire général de la préfecture et sous-préfet d’Angoulême, Jean-Charles Jobart, avait précisé lundi que ce gîte n’était “pas soumis à déclaration ni à contrôle de commission de sécurité”, puisqu’il recevait moins de 16 personnes handicapées, mais qu’il avait “reçu un avis favorable” après une visite des services de l’État il y a deux ans.Selon la ministre, le feu est parti “d’un autre bâtiment” “contigu”, “qui a fait l’objet d’une déclaration pour ce séjour (mais) n’avait pas été visité en 2023”.L’incendie est survenu un peu moins de deux ans après celui qui a fait 11 morts – 10 adultes handicapés et un accompagnateur – dans une ancienne grange transformée en gîte accueillant des personnes en situation de handicap à Wintzenheim (Haut-Rhin), près de Colmar. L’inspection générale des affaires sociales (Igas) avait été saisie après ce drame et avait recommandé, dans un rapport publié en juillet 2024, de revoir la réglementation des séjours collectifs pour personnes handicapées, estimant que les conditions destinées à favoriser la qualité et la sécurité n’étaient “pas réunies”. 

Netherlands bars two hardline Israeli ministers

The Netherlands has declared Israel’s finance and national security ministers persona non grata for inciting violence and urging ethnic cleansing in Gaza.In June, the Netherlands backed a failed Swedish proposal to impose EU sanctions on Finance Minister Bezalel Smotrich and National Security Minister Itamar Ben-Gvir.”They repeatedly incited settler violence against Palestinians, promoted illegal settlement expansion, and called for ethnic cleansing in Gaza,” Dutch Foreign Minister Caspar Veldkamp told parliament in a letter released late Monday.Smotrich responded on X, saying European leaders had succumbed to “the lies of radical Islam that is taking over” and “rising antisemitism”. Ben-Gvir said he would continue to act for Israel, even if he was banned from entering “all of Europe”.”In a place where terrorism is tolerated and terrorists are welcomed, a Jewish minister from Israel is unwanted, terrorists are free, and Jews are boycotted,” he wrote on X.  Veldkamp said the Netherlands wanted to “relieve the suffering of the population in Gaza” and was exploring further ways to contribute to humanitarian aid.”Airdrops of food are relatively expensive and risky,” he said. “This is why the Netherlands is also taking steps to further support land-based aid delivery.”Aid drops resumed in Gaza on Sunday as Israel announced temporary humanitarian pauses in parts of the besieged territory.Around 2.4 million Palestinians in Gaza are facing what UN aid agencies have warned is a deadly wave of starvation and malnutrition. The UN-backed Integrated Food Security Phase Classification Initiative (IPC) said on Tuesday that famine is unfolding across much of Gaza, with thresholds breached and over 20,000 children treated for acute malnutrition since April.Veldkamp said the Netherlands would push to suspend the trade element of the EU-Israel Association Agreement if Israel fails to meet its humanitarian obligations.”The summons will also be used to remind Israel to comply with its obligations under international humanitarian law,” he said.After speaking by phone with Israeli President Isaac Herzog, Dutch Prime Minister Dick Schoof said the government’s position was “crystal clear”. “The people of Gaza must be given immediate, unfettered, safe access to humanitarian aid,” he said.Israel’s Foreign Minister Gideon Sa’ar said he had held a formal reprimand with the Dutch ambassador Marriet Schuurman in Jerusalem on Tuesday afternoon.He said he told her that the Dutch government’s policy towards Israel “fuels antisemitism in the Netherlands”.”I said that Israel will not surrender to jihadist forces and, on this occasion, wished the Netherlands success in its future confrontation with radical Islamist elements that have established themselves in its territory,” he said on X.”The Netherlands’ intention to bring about a change in Israeli policy by applying pressure on it — is rejected outright and doomed to fail.”The war in Gaza was sparked by Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed 59,921 Palestinians, also mostly civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory.  

Le patron du Medef appelle à “corriger” les ruptures conventionnelles sans les interdire

Le patron du Medef Patrick Martin a appelé mardi à “corriger” le dispositif de rupture conventionnelle face aux “comportements déviants”, sans toutefois l’interdire, par exemple en réduisant la durée d’indemnisation chômage.”Il faut corriger le dispositif sans fondamentalement le remettre en cause”, a affirmé M. Martin, interrogé sur Franceinfo, en réaction à une question portant sur la volonté du gouvernement de s’y attaquer dans le cadre de la réforme de l’assurance chômage.Créée en 2018, la rupture conventionnelle est une forme de divorce à l’amiable entre un salarié et son employeur. Avant la création de ce dispositif, le salarié devait soit démissionner – et perdre ses droits au chômage -, soit être licencié, ce qui nécessite un motif et peut être stigmatisant. La rupture conventionnelle permet de mettre fin à un CDI d’un commun accord et ouvre donc droit aux indemnités chômage (sous réserve d’avoir été salarié au moins six mois). L’employeur verse par ailleurs une indemnité qui ne peut pas être inférieure à l’indemnité légale de licenciement.Le nombre de ruptures conventionnelles a bondi de 17% depuis 2019, passant d’environ 440.000 à 514.000 en 2024 (à comparer à quelque 2 millions de démissions en 2024, selon la Dares).Selon Patrick Martin, “il y a des comportements déviants je dirais mais comme il peut y en avoir sur l’assurance chômage, comme il peut y en avoir sur les arrêts de travail, ce sont des minorités de gens qui pénalisent en définitive la collectivité”.”Ne jetons pas le bébé avec l’eau du bain”, a-t-il toutefois affirmé en rappelant que ce dispositif “est une initiative du Medef” qui a permis d'”apaiser” le marché du travail: “on voit que le nombre de contentieux prud’homaux a beaucoup baissé grâce à ces ruptures conventionnelles”, a-t-il dit, proposant par exemple de “réduire la durée d’indemnisation”.Le président de l’U2P Michel Picon, interrogé sur RTL, a également jugé nécessaire mardi de “durcir” les conditions de la rupture conventionnelle, afin de la rendre “moins attrayante que ce qu’elle est aujourd’hui pour le salarié”. Mais “il faut garder les ruptures conventionnelles parce qu’elles répondent à un désengorgement des contentieux judiciaires, notamment dans les conseils de prud’hommes. Elle apaisent aussi des situations contentieuses dans le monde du travail”, a estimé le représentant des petites entreprises. 

Loi Duplomb “dangereuse”: scientifiques et associations de patients interpellent le Conseil constitutionnel

“La loi Duplomb ne passe pas” auprès des Français, des scientifiques et de “nombreux agriculteurs” car elle est “dangereuse pour la santé de nos concitoyens”, affirme mardi une tribune de sociétés savantes et d’associations de patients, appelant le Conseil constitutionnel à rejeter le texte.Alors que la pétition contre cette loi, qui permet la réintroduction sous conditions d’un pesticide interdit en France depuis 2018, a dépassé lundi la barre des deux millions de signatures, cette tribune publiée par Le Monde appelle les Sages à “répondre à l’exigence démocratique exprimée fortement par les citoyens français”.”Le Conseil constitutionnel doit constater l’incompatibilité de la loi Duplomb avec le principe de précaution inscrit dans la Charte de l’environnement” et ainsi “protéger les générations futures d’un texte qui compromet, sans l’ombre d’un doute raisonnable, la santé des jeunes, des enfants et de ceux à naître”, affirment les signataires.Parmi eux: Fleur Breteau, fondatrice du collectif Cancer Colère, Magali Leo, coordinatrice d’Action Patients, Agnès Linglart, présidente de la Société française de pédiatrie, Maxime Molina, président du directoire de la Fondation pour la recherche médicale, Olivier Coutard, président du conseil scientifique du CNRS ou Gérard Socié, président du conseil scientifique de l’Institut national du cancer.”Nos règles constitutionnelles peuvent et doivent être interprétées à la lumière des données de la science”, argumentent-ils.Or la loi a été élaborée “en ignorant ce que les professionnels de la santé et les scientifiques connaissent des effets de ces produits sur la santé humaine”, pointe la tribune, rappelant qu’en 2021, “l’Inserm a analysé plus de 5.000 articles scientifiques et retenu une présomption forte de lien entre l’exposition aux pesticides et la survenue de certains cancers, de troubles neurodégénératifs, pulmonaires, endocriniens”.”Parmi les 53 personnalités auditionnées” au Sénat, on ne trouve “aucun médecin, toxicologue, épidémiologiste”, “représentant de l’Inserm, du CNRS, du ministère de la Santé ou du Travail” alors que “les pesticides sont des facteurs reconnus de maladies professionnelles”, ni “de la Caisse nationale d’assurance-maladie ou de la Mutualité sociale agricole”, égrène la tribune.”La loi Duplomb est une loi qui ne passe pas” (…) “pour les Françaises et les Français victimes des maladies induites par les pesticides, “les scientifiques, qui, constatant les effets dévastateurs des pesticides sur le vivant, ont alerté les parlementaires des conséquences prévisibles de cette loi”, et “de nombreux agriculteurs (…) premières victimes des pesticides”, dit-elle. 

Loi Duplomb “dangereuse”: scientifiques et associations de patients interpellent le Conseil constitutionnel

“La loi Duplomb ne passe pas” auprès des Français, des scientifiques et de “nombreux agriculteurs” car elle est “dangereuse pour la santé de nos concitoyens”, affirme mardi une tribune de sociétés savantes et d’associations de patients, appelant le Conseil constitutionnel à rejeter le texte.Alors que la pétition contre cette loi, qui permet la réintroduction sous conditions d’un pesticide interdit en France depuis 2018, a dépassé lundi la barre des deux millions de signatures, cette tribune publiée par Le Monde appelle les Sages à “répondre à l’exigence démocratique exprimée fortement par les citoyens français”.”Le Conseil constitutionnel doit constater l’incompatibilité de la loi Duplomb avec le principe de précaution inscrit dans la Charte de l’environnement” et ainsi “protéger les générations futures d’un texte qui compromet, sans l’ombre d’un doute raisonnable, la santé des jeunes, des enfants et de ceux à naître”, affirment les signataires.Parmi eux: Fleur Breteau, fondatrice du collectif Cancer Colère, Magali Leo, coordinatrice d’Action Patients, Agnès Linglart, présidente de la Société française de pédiatrie, Maxime Molina, président du directoire de la Fondation pour la recherche médicale, Olivier Coutard, président du conseil scientifique du CNRS ou Gérard Socié, président du conseil scientifique de l’Institut national du cancer.”Nos règles constitutionnelles peuvent et doivent être interprétées à la lumière des données de la science”, argumentent-ils.Or la loi a été élaborée “en ignorant ce que les professionnels de la santé et les scientifiques connaissent des effets de ces produits sur la santé humaine”, pointe la tribune, rappelant qu’en 2021, “l’Inserm a analysé plus de 5.000 articles scientifiques et retenu une présomption forte de lien entre l’exposition aux pesticides et la survenue de certains cancers, de troubles neurodégénératifs, pulmonaires, endocriniens”.”Parmi les 53 personnalités auditionnées” au Sénat, on ne trouve “aucun médecin, toxicologue, épidémiologiste”, “représentant de l’Inserm, du CNRS, du ministère de la Santé ou du Travail” alors que “les pesticides sont des facteurs reconnus de maladies professionnelles”, ni “de la Caisse nationale d’assurance-maladie ou de la Mutualité sociale agricole”, égrène la tribune.”La loi Duplomb est une loi qui ne passe pas” (…) “pour les Françaises et les Français victimes des maladies induites par les pesticides, “les scientifiques, qui, constatant les effets dévastateurs des pesticides sur le vivant, ont alerté les parlementaires des conséquences prévisibles de cette loi”, et “de nombreux agriculteurs (…) premières victimes des pesticides”, dit-elle. 

Loi Duplomb “dangereuse”: scientifiques et associations de patients interpellent le Conseil constitutionnel

“La loi Duplomb ne passe pas” auprès des Français, des scientifiques et de “nombreux agriculteurs” car elle est “dangereuse pour la santé de nos concitoyens”, affirme mardi une tribune de sociétés savantes et d’associations de patients, appelant le Conseil constitutionnel à rejeter le texte.Alors que la pétition contre cette loi, qui permet la réintroduction sous conditions d’un pesticide interdit en France depuis 2018, a dépassé lundi la barre des deux millions de signatures, cette tribune publiée par Le Monde appelle les Sages à “répondre à l’exigence démocratique exprimée fortement par les citoyens français”.”Le Conseil constitutionnel doit constater l’incompatibilité de la loi Duplomb avec le principe de précaution inscrit dans la Charte de l’environnement” et ainsi “protéger les générations futures d’un texte qui compromet, sans l’ombre d’un doute raisonnable, la santé des jeunes, des enfants et de ceux à naître”, affirment les signataires.Parmi eux: Fleur Breteau, fondatrice du collectif Cancer Colère, Magali Leo, coordinatrice d’Action Patients, Agnès Linglart, présidente de la Société française de pédiatrie, Maxime Molina, président du directoire de la Fondation pour la recherche médicale, Olivier Coutard, président du conseil scientifique du CNRS ou Gérard Socié, président du conseil scientifique de l’Institut national du cancer.”Nos règles constitutionnelles peuvent et doivent être interprétées à la lumière des données de la science”, argumentent-ils.Or la loi a été élaborée “en ignorant ce que les professionnels de la santé et les scientifiques connaissent des effets de ces produits sur la santé humaine”, pointe la tribune, rappelant qu’en 2021, “l’Inserm a analysé plus de 5.000 articles scientifiques et retenu une présomption forte de lien entre l’exposition aux pesticides et la survenue de certains cancers, de troubles neurodégénératifs, pulmonaires, endocriniens”.”Parmi les 53 personnalités auditionnées” au Sénat, on ne trouve “aucun médecin, toxicologue, épidémiologiste”, “représentant de l’Inserm, du CNRS, du ministère de la Santé ou du Travail” alors que “les pesticides sont des facteurs reconnus de maladies professionnelles”, ni “de la Caisse nationale d’assurance-maladie ou de la Mutualité sociale agricole”, égrène la tribune.”La loi Duplomb est une loi qui ne passe pas” (…) “pour les Françaises et les Français victimes des maladies induites par les pesticides, “les scientifiques, qui, constatant les effets dévastateurs des pesticides sur le vivant, ont alerté les parlementaires des conséquences prévisibles de cette loi”, et “de nombreux agriculteurs (…) premières victimes des pesticides”, dit-elle. 

Présidentielle ivoirienne: Alassane Ouattara candidat à un quatrième mandat et grand favori

Le président ivoirien Alassane Ouattara, 83 ans, a annoncé mardi sa candidature à la présidentielle d’octobre, pour briguer un quatrième mandat, et fait figure de grand favori en l’absence des principaux leaders d’opposition. Quatre hommes politiques, dont l’ancien président et opposant Laurent Gbagbo, ont été exclus de l’élection par des décisions de justice, ce qu’ils contestent. Ces décisions judiciaires ont alimenté des tensions ces derniers mois, l’opposition estimant que le pouvoir choisit ses adversaires, tandis que les autorités nient toute intervention politique. En outre, l’opposition répète depuis plusieurs semaines, et encore mardi, qu’un quatrième mandat d’Alassane Ouattara serait “inconstitutionnel”.Les périodes électorales sont toujours tendues dans le pays francophone le plus riche d’Afrique subsaharienne, encore traumatisé par des violences meurtrières en 2010-2011. Même s’il est redevenu cette dernière décennie un pôle de stabilité dans une région secouée par les coups d’Etat militaires.La Côte d’Ivoire doit en outre composer avec des voisins dirigés par des juntes qui lui sont hostiles – en particulier le Burkina Faso – et dont les territoires sont infestés de jihadistes. Une menace qu’elle réussit pour l’heure à endiguer.”Après mûre réflexion et en toute conscience, je vous annonce aujourd’hui que j’ai décidé d’être candidat à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025″, a annoncé le président Ouattara, dans une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux.”Ce nouveau mandat sera celui de la transmission générationnelle avec l’équipe que je mettrai en place. Nous pourrons consolider les acquis et nous continuerons à améliorer le quotidien de nos compatriotes, notamment les plus vulnérables”, a-t-il poursuivi.”Je suis candidat parce que la Constitution de notre pays m’autorise à faire un autre mandat et ma santé le permet”, a ajouté M. Ouattara mardi.Son troisième mandat avait déjà été contesté. Lors de la dernière présidentielle, en 2020, Alassane Ouattara avait décidé de se présenter suite à la mort de son dauphin, Amadou Gon Coulibaly, et grâce à une nouvelle Constitution adoptée en 2016 qui remettait le compteur des mandats présidentiels à zéro.Au moins 85 personnes avaient été tuées dans des violences en marge de ce scrutin, qui avait abouti à la réélection du chef de l’État avec plus de 94% des voix.- Mandat “inconstitutionnel” -“L’annonce faite aujourd’hui par M. Ouattara constitue une violation de notre Constitution et une nouvelle attaque contre la démocratie”, a déclaré mardi Tidjane Thiam, président du principal parti d’opposition, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et candidat inéligible, dans un communiqué.”C’est un mandat inconstitutionnel”, a abondé lors d’un point de presse Damana Pickass, cadre du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, ajoutant que M. Gbagbo, lui aussi inéligible, se prononcerait “très prochainement”.”Une candidature aussi illégale que la troisième”, a réagi sur X Pascal Affi N’Guessan, candidat éligible de l’opposition et président du Front populaire ivoirien (FPI).M. Ouattara a été élu à la tête de la Côte d’Ivoire en 2010, succédant à Laurent Gbagbo (2000-2011) à l’issue d’une présidentielle émaillée de violences qui ont fait plus de 3.000 morts et qui ont abouti à l’arrestation du président sortant.Cette année, quatre figures de l’opposition sont écartées du scrutin. L’ex-président Laurent Gbagbo (2000-2011), son ancien bras droit Charles Blé Goudé et l’ancien Premier ministre en exil Guillaume Soro sont radiés de la liste électorale pour des condamnations en justice.Tidjane Thiam, leader du principal parti d’opposition, a lui aussi été écarté par la justice pour des problèmes de nationalité.Il est absent de la Côte d’Ivoire depuis plus de quatre mois, et le porte-parole de son parti, Soumaïla Bredoumy, dit avoir quitté Abidjan de peur d’être arrêté. Six responsables de jeunesse du parti ont été arrêtés ces dernières semaines et sont détenus en attente d’un procès, certains pour “troubles à l’ordre public”.Par ailleurs, une marche des partis de MM. Gbagbo et Thiam prévue samedi a été annulée par la préfecture, notamment pour manque d’effectif de police.La Coalition pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire (CAP-CI), qui réunit une vingtaine de partis d’opposition dont celui de Thiam, compte deux figures politiques, candidates déclarées et éligibles: l’ex-Première dame Simone Ehivet Gbagbo et l’ancien Premier ministre Pascal Affi N’Guessan.Â