US senator urges bribery probe over Trump-Paramount settlement

A US senator renewed calls Wednesday for a bribery investigation into Paramount following its $16 million settlement with President Donald Trump over a lawsuit the entertainment giant initially described as meritless.The president had sued the CBS News parent company for $20 billion, claiming the “60 Minutes” program had deceptively edited an interview with his 2024 election rival Kamala Harris in her favor.The suit is described by Trump’s critics as part of a broader assault on press freedom that has seen him bar The Associated Press from the Oval Office and sue other media organizations over their coverage.Paramount nevertheless entered into mediation in a bid to placate Trump, as it seeks to close its $8 billion merger with the entertainment company Skydance, which needs federal government approval.”With Paramount folding to Donald Trump at the same time the company needs his administration’s approval for its billion-dollar merger, this could be bribery in plain sight,” said Massachusetts Senator Elizabeth Warren, a Democrat.”Paramount has refused to provide answers to a congressional inquiry, so I’m calling for a full investigation into whether or not any anti-bribery laws were broken.”Warren was among three senators who wrote to Paramount Global Chair Shari Redstone in May with bribery concerns over the company’s efforts to settle the suit, calling for a congressional probe.Republicans control both chambers of Congress, limiting the power of Democrats to investigate or compel answers from witnesses.The senators’ letter came after CBS News head Wendy McMahon and “60 Minutes” executive producer Bill Owens quit over Paramount’s handling of the showdown with Trump. – ‘Surrender’ -The company initially called the suit “completely without merit” and sought to have it dismissed.It said in a statement to AFP the $16 million would go toward Trump’s future presidential library rather than to him personally, and added that the settlement did not include an apology. “Companies often settle litigation to avoid the high and somewhat unpredictable costs of legal defense, the risk of an adverse judgment that could result in significant financial or reputational damage, and the disruption to business operations that prolonged legal battles can cause,” it added.But US senator Bernie Sanders, a co-signatory of Warren’s letter to Paramount, accused the company of emboldening Trump in his attacks on the media for the sake of its bottom line.”It’s pretty obvious why Paramount chose to surrender to Trump,” he said in a statement. “The Redstone family is in line to receive $2.4 billion from the sale of Paramount to Skydance, but they can only receive this money if the Trump administration approves this deal.”Trump accused CBS of airing two different snippets from the same answer that Harris, then vice president, gave about Israel, to help her in her election campaign.Legal experts have argued that the lawsuit would have been an easy victory in court for CBS, which made public an unedited transcript of the Harris interview.And media watchers have pointed out that Trump routinely takes part in interviews that are edited for all manner of reasons, often in his favor. ABC News, owned by Disney, agreed to donate a similar amount to the Trump presidential library in its own settlement with the president late last year.Trump had contended that star ABC anchor George Stephanopoulos had defamed him by asserting that Trump had been found liable for rape in a civil lawsuit brought by writer E. Jean Carroll, when he was found liable for sexual abuse.Jameel Jaffer, executive director of the Knight First Amendment Institute at Columbia University, called the Paramount settlement “a sad day for press freedom.” “This was a frivolous lawsuit and the payment being described as a ‘settlement’ bears no relation to Paramount’s actual legal exposure in the case, which was negligible,” he said in a statement.”Paramount should have fought this extortionate lawsuit in court, and it would have prevailed.” 

Nucléaire: l’Iran suspend sa coopération avec l’AIEA, une décision “inquiétante” selon l’ONU

L’ONU a jugé “inquiétante” la décision de l’Iran mercredi de suspendre sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) après les bombardements israéliens et américains contre ses sites nucléaires.Le 25 juin, au lendemain du cessez-le-feu imposé par Donald Trump après 12 jours de guerre entre l’Iran et Israël, le Parlement iranien avait voté massivement un projet de loi suspendant la coopération avec cette agence de l’ONU chargée de la sûreté nucléaire, contre laquelle Téhéran a multiplié les accusations.Le texte est entré en vigueur mercredi après avoir été promulgué par le président iranien, Massoud Pezeshkian.”Nous avons vu la décision officielle, qui est évidemment inquiétante”, a réagi le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.Le département d’Etat l’a qualifiée d'”inacceptable”, regrettant que “l’Iran ait choisi de suspendre sa coopération avec l’AIEA à un moment où il a la possibilité de faire marche arrière et de choisir la voie de la paix et de la prospérité”. La décision de l’Iran a provoqué la colère d’Israël, son ennemi depuis la Révolution islamique de 1979, dont le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, a appelé le monde à “utiliser tous les moyens à sa disposition pour mettre fin aux ambitions nucléaires iraniennes”.Il a appelé l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, les trois pays européens signataires avec la Chine et les Etats-Unis de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, à “rétablir toutes les sanctions contre l’Iran”, “maintenant”. Cet accord était devenu caduc après le retrait unilatéral des Etats-Unis en 2018 et Téhéran avait alors commencé à s’affranchir de ses obligations. Berlin a qualifié de “signal désastreux” la décision iranienne.Affirmant que l’Iran était près de fabriquer l’arme nucléaire, Israël avait lancé le 13 juin une attaque massive contre ce pays, frappant des centaines de sites nucléaires et militaires. L’Iran, qui dément vouloir se doter de la bombe atomique mais défend son droit à enrichir de l’uranium à des fins civiles, a riposté avec des tirs de missiles et de drones sur Israël.- “Une obligation juridique” -Les attaques israéliennes ont fait au moins 935 morts en Iran, selon un bilan officiel. En Israël, 28 personnes ont été tuées par les tirs iraniens, selon les autorités.La loi promulguée mercredi vise à “assurer un plein soutien aux droits” de l’Iran, et “en particulier à l’enrichissement de l’uranium” en vertu du Traité de non prolifération (TNP), selon les médias iraniens.La question de l’enrichissement est au coeur des désaccords entre l’Iran et les Etats-Unis, qui avaient engagé en avril des pourparlers indirects, interrompus par la guerre. L’Iran a adhéré en 1970 au TNP, qui garantit l’usage pacifique de l’énergie atomique, mais a commencé à préparer le terrain d’un éventuel retrait durant l’offensive israélienne qui “a porté un coup irréparable” à ce pacte de non-prolifération, selon l’ambassadeur iranien à Vienne, Reza Najafi.Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, avait souligné le 26 juin que la coopération de l’Iran avec cette agence était “une obligation juridique”, pour autant que l’Iran reste un pays signataire” du TNP.Le texte de loi ne précise pas quelles mesures concrètes pourrait entraîner la suspension de la coopération avec l’AIEA, dont les inspecteurs n’ont pas eu accès aux stocks d’uranium iraniens depuis le 10 juin.L’ambassadeur iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, avait déclaré dimanche sur la chaîne américaine CBS que des inspecteurs se trouvaient “en sécurité” en Iran mais que “leurs activités ont été suspendues”.- “Quelques mois” -Des responsables iraniens avaient vivement dénoncé un “silence” de l’AIEA face aux bombardements israéliens et américains sur les sites nucléaires iraniens. Téhéran avait aussi critiqué l’agence pour une résolution adoptée le 12 juin, à la veille des premières frappes israéliennes, accusant l’Iran de non respect de ses obligations dans le domaine nucléaire.L’Iran a en outre rejeté une demande de Rafael Grossi de visiter ses installations nucléaires bombardées, afin de pouvoir établir ce qu’il est advenu de son stock d’uranium enrichi à un niveau proche du seuil de conception d’une bombe atomique.M. Grossi a estimé que l’Iran disposait des capacités techniques pour recommencer à enrichir de l’uranium d’ici “quelques mois”.Le 27 juin, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, avait dénoncé les “intentions malveillantes” du chef de l’AIEA. En soutien à l’offensive israélienne, le président américain, Donald Trump, avait envoyé dans la nuit du 21 au 22 juin des bombardiers frapper le site souterrain d’enrichissement d’uranium de Fordo, au sud de Téhéran, et les installations nucléaires à Ispahan et Natanz, dans le centre de l’Iran.L’étendue des dommages subis par ces installations reste incertaine.Après que Donald Trump a affirmé fin juin que le programme nucléaire iranien avait été “anéanti” et retardé pour des “décennies”, la presse américaine, citant un rapport confidentiel d’une agence de Renseignement américain avait évalué ce délai à seulement quelques mois.Le Pentagone l’a estimé mercredi à environ “deux ans”, invoquant une évaluation “des services de renseignement du ministère” de la Défense

Nucléaire: l’Iran suspend sa coopération avec l’AIEA, une décision “inquiétante” selon l’ONU

L’ONU a jugé “inquiétante” la décision de l’Iran mercredi de suspendre sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) après les bombardements israéliens et américains contre ses sites nucléaires.Le 25 juin, au lendemain du cessez-le-feu imposé par Donald Trump après 12 jours de guerre entre l’Iran et Israël, le Parlement iranien avait voté massivement un projet de loi suspendant la coopération avec cette agence de l’ONU chargée de la sûreté nucléaire, contre laquelle Téhéran a multiplié les accusations.Le texte est entré en vigueur mercredi après avoir été promulgué par le président iranien, Massoud Pezeshkian.”Nous avons vu la décision officielle, qui est évidemment inquiétante”, a réagi le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.Le département d’Etat l’a qualifiée d'”inacceptable”, regrettant que “l’Iran ait choisi de suspendre sa coopération avec l’AIEA à un moment où il a la possibilité de faire marche arrière et de choisir la voie de la paix et de la prospérité”. La décision de l’Iran a provoqué la colère d’Israël, son ennemi depuis la Révolution islamique de 1979, dont le ministre des Affaires étrangères, Gideon Saar, a appelé le monde à “utiliser tous les moyens à sa disposition pour mettre fin aux ambitions nucléaires iraniennes”.Il a appelé l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni, les trois pays européens signataires avec la Chine et les Etats-Unis de l’accord de 2015 sur le nucléaire iranien, à “rétablir toutes les sanctions contre l’Iran”, “maintenant”. Cet accord était devenu caduc après le retrait unilatéral des Etats-Unis en 2018 et Téhéran avait alors commencé à s’affranchir de ses obligations. Berlin a qualifié de “signal désastreux” la décision iranienne.Affirmant que l’Iran était près de fabriquer l’arme nucléaire, Israël avait lancé le 13 juin une attaque massive contre ce pays, frappant des centaines de sites nucléaires et militaires. L’Iran, qui dément vouloir se doter de la bombe atomique mais défend son droit à enrichir de l’uranium à des fins civiles, a riposté avec des tirs de missiles et de drones sur Israël.- “Une obligation juridique” -Les attaques israéliennes ont fait au moins 935 morts en Iran, selon un bilan officiel. En Israël, 28 personnes ont été tuées par les tirs iraniens, selon les autorités.La loi promulguée mercredi vise à “assurer un plein soutien aux droits” de l’Iran, et “en particulier à l’enrichissement de l’uranium” en vertu du Traité de non prolifération (TNP), selon les médias iraniens.La question de l’enrichissement est au coeur des désaccords entre l’Iran et les Etats-Unis, qui avaient engagé en avril des pourparlers indirects, interrompus par la guerre. L’Iran a adhéré en 1970 au TNP, qui garantit l’usage pacifique de l’énergie atomique, mais a commencé à préparer le terrain d’un éventuel retrait durant l’offensive israélienne qui “a porté un coup irréparable” à ce pacte de non-prolifération, selon l’ambassadeur iranien à Vienne, Reza Najafi.Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, avait souligné le 26 juin que la coopération de l’Iran avec cette agence était “une obligation juridique”, pour autant que l’Iran reste un pays signataire” du TNP.Le texte de loi ne précise pas quelles mesures concrètes pourrait entraîner la suspension de la coopération avec l’AIEA, dont les inspecteurs n’ont pas eu accès aux stocks d’uranium iraniens depuis le 10 juin.L’ambassadeur iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, avait déclaré dimanche sur la chaîne américaine CBS que des inspecteurs se trouvaient “en sécurité” en Iran mais que “leurs activités ont été suspendues”.- “Quelques mois” -Des responsables iraniens avaient vivement dénoncé un “silence” de l’AIEA face aux bombardements israéliens et américains sur les sites nucléaires iraniens. Téhéran avait aussi critiqué l’agence pour une résolution adoptée le 12 juin, à la veille des premières frappes israéliennes, accusant l’Iran de non respect de ses obligations dans le domaine nucléaire.L’Iran a en outre rejeté une demande de Rafael Grossi de visiter ses installations nucléaires bombardées, afin de pouvoir établir ce qu’il est advenu de son stock d’uranium enrichi à un niveau proche du seuil de conception d’une bombe atomique.M. Grossi a estimé que l’Iran disposait des capacités techniques pour recommencer à enrichir de l’uranium d’ici “quelques mois”.Le 27 juin, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, avait dénoncé les “intentions malveillantes” du chef de l’AIEA. En soutien à l’offensive israélienne, le président américain, Donald Trump, avait envoyé dans la nuit du 21 au 22 juin des bombardiers frapper le site souterrain d’enrichissement d’uranium de Fordo, au sud de Téhéran, et les installations nucléaires à Ispahan et Natanz, dans le centre de l’Iran.L’étendue des dommages subis par ces installations reste incertaine.Après que Donald Trump a affirmé fin juin que le programme nucléaire iranien avait été “anéanti” et retardé pour des “décennies”, la presse américaine, citant un rapport confidentiel d’une agence de Renseignement américain avait évalué ce délai à seulement quelques mois.Le Pentagone l’a estimé mercredi à environ “deux ans”, invoquant une évaluation “des services de renseignement du ministère” de la Défense

Zimbabwe: une journaliste arrêtée pour avoir critiqué le président

Une journaliste zimbabwéenne a été arrêtée mercredi en raison de la publication d’un article satirique critiquant le président Emmerson Mnangagwa, une nouvelle attaque contre la liberté de la presse dénoncée par les médias et les défenseurs des droits humains.Les procureurs de ce pays d’Afrique australe ont déclaré que Faith Zaba, 55 ans, était responsable de la publication de l’article, titré “Lorsque vous devenez un Etat mafieux”, en tant que rédactrice en chef du journal Zimbabwe Independent.”Le contenu de l’article est matériellement faux et conçu pour susciter de l’hostilité à l’encontre du président chez les citoyens du Zimbabwe”, a déclaré le magistrat Takudzwa Jambawu.Un tribunal de la capitale, Harare, a ordonné la détention de Mme Zaba jusqu’à jeudi, date à laquelle il se prononcera sur une demande de libération sous caution.Son avocat a exprimé son désarroi de la voir passer une seconde nuit en détention en dépit de problèmes de santé. “Une prison n’est pas un endroit approprié pour des personnes malades”, a déclaré Chris Mhike.Mme Zaba est la dernière en date d’une liste de journalistes poursuivis en justice pour des propos que le gouvernement estime porter atteinte à l’autorité de M. Mnangagwa, âgé de 82 ans.Des défenseurs des droits humains et des médias affirment que le Zimbabwe, bien que formellement une démocratie pluraliste, a intensifié ces dernières années la répression contre la société civile et a instrumentalisé le droit pour faire taire les critiques du gouvernement.Une journaliste avait été arrêtée et détenue pendant plus de 70 jours, accusée d’incitation à la violence après avoir interviewé en février un opposant qui appelait à la démission de M. Mnangagwa.Le Syndicat des journalistes du Zimbabwe s’est dit “profondément préoccupé par la criminalisation du journalisme” et a réclamé la libération immédiate et inconditionnelle de Mme Zaba.”Les commentaires satiriques, qu’ils soient critiques ou humoristiques, sont protégés par la liberté d’expression et ne devraient pas être criminalisés”, a déploré le syndicat dans un communiqué.L’Alliance des médias du Zimbabwe a lancé un appel similaire, affirmant que cette arrestation témoigne d’un mépris grandissant pour la liberté de la presse.Cette arrestation s’inscrit dans une tendance du pouvoir zimbabwéen à instrumentaliser le système judiciaire pour museler la presse, a également estimé Amnesty International dans un communiqué.”Le journalisme n’est pas un crime. Les autorités doivent permettre aux journalistes d’exercer leur mission librement, en toute sécurité et sans crainte de harcèlement, d’intimidation ou de représailles”, a réagi Khanyo Farise, représentant de l’ONG pour l’Afrique australe.Le Zimbabwe est classé au 106e rang sur 180 pays dans le classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières.

Euro-2025: l’incertitude grandit autour de Mbock avant l’Angleterre

La nouvelle capitaine de l’équipe de France, Griedge Mbock, touchée à un mollet, est de plus en plus incertaine pour l’entrée en lice des Bleues à l’Euro-2025 samedi contre l’Angleterre, championne d’Europe en titre, laissant planer les premiers doutes.Ce flou autour de l’état physique de la défenseuse et pilier du groupe jette un sérieux doute sur la défense centrale des Bleues.En cas de forfait de la capitaine, Laurent Bonadei aura le choix entre Alice Sombath (21 ans, 4 sélections) et Thiniba Samoura (21 ans, 7 sélections) pour jouer aux côtés de Maëlle Lakrar, qui est en phase de reprise après plusieurs matches d’absence. En manque de rythme, la joueuse du Real, 25 ans, a d’ailleurs été dépassée vendredi en première période contre le Brésil.Les deux autres joueuses – Sombath a joué contre la Belgique et Samoura contre le Brésil en amical – ont très peu d’expérience dans les grands rendez-vous, alors que le sélectionneur a fait le choix de la jeunesse en ne convoquant pas la défenseuse emblématique Wendie Renard, 34 ans. Estelle Cascarino, 28 ans, est absente en raison d’une grave blessure au genou.La latérale droite Elisa De Almeida peut aussi jouer en défense centrale mais n’a pas joué à ce poste avec le nouveau coach.Mardi dernier, lors d’une séance d’entrainement intense à Clairefontaine au cours du stage de préparation, Mbock, 30 ans, a ressenti une douleur et s’est blessée musculairement au mollet droit. Élongation ? Contracture ? Déchirure ? Aucun communiqué médical n’a été publié par la Fédération française. Malgré des “examens rassurants” selon les mots du coach la semaine dernière, elle a déclaré forfait contre le Brésil vendredi dernier (victoire 3-2) et n’a pas repris l’entrainement collectif.- “Surveillée au jour le jour” -Depuis une semaine, la Parisienne, “surveillée au jour le jour”, a été laissée au repos et a fait des soins en salle. Lundi au centre d’entrainement des Bleues en Suisse près du lac Constance, elle a fait quelques courses avec les crampons à l’écart du groupe et a touché un peu le ballon, tout comme mardi.Mais mercredi, elle ne s’est pas déplacée jusqu’aux terrains d’entrainement et est restée à l’hôtel de l’équipe de France pour faire quelques exercices en salle et pour avoir des soins, a indiqué à l’AFP une source proche du staff des Bleues.Pour l’instant, sa participation à l’Euro n’est pas du tout remise en question, a précisé la source, mais celle contre l’Angleterre samedi est très compromise.Ces précautions prises par le staff des Bleues et cette incertitude rappellent celles autour de Wendie Renard, touchée au mollet lors du Mondial en Australie, et Eugénie Le Sommer, blessée aux adducteurs lors des derniers JO.”C’est une joueuse qui a beaucoup d’expérience”, avait assuré la semaine dernière Laurent Bonadei, ne voulant pas prendre de risques d’une “récidive” ou d’une “rechute”, mais il gardait alors “espoir”.Contacté par l’AFP, l’entourage de Griedge Mbock n’avait pas répondu dans l’immédiat. En début de saison, une blessure à la cheville l’avait éloignée plusieurs mois des terrains: alors qu’elle venait de rejoindre le PSG, elle n’a pas joué de fin septembre jusqu’au 13 décembre, puis a été touchée aux ischio-jambiers, selon une source proche du club.A partir de cette date, elle n’a plus été gênée et a enchainé les matches avec son club et en sélection, avec laquelle elle a été nommée capitaine à la suite de la non-convocation de Wendie Renard.”C’est une grande joueuse, qui met beaucoup d’impact dans sa manière de défendre. C’est une capitaine très élégante et très calme, on aime notre capitaine et j’espère qu’elle sera au top de sa forme pour cet Euro”, a lancé mardi l’attaquante Melvine Malard.Toutes les autres joueuses étaient présentes à l’entraînement mercredi et donc disponibles samedi (21h) pour le choc contre l’Angleterre à Zurich: Amel Majri, touchée aussi au mollet, a repris lundi avec le groupe et Selma Bacha, victime d’une béquille vendredi contre le Brésil, est aussi complètement remise.

L’Ukraine appelle à une aide militaire “continue” des Etats-Unis, après l’arrêt de certaines livraisons d’armes

L’Ukraine a appelé mercredi les Etats-Unis à maintenir un soutien militaire “continu” après l’annonce surprise de l’arrêt de la livraison de certaines armes à Kiev, un coup dur au moment où la Russie intensifie ses frappes en l’absence d’avancées diplomatiques pour régler le conflit.Donald Trump s’est rapproché depuis janvier de son homologue russe Vladimir Poutine, mettant la pression pour obtenir un arrêt des combats, sans toutefois parvenir à des progrès concrets. Mardi, de façon inattendue, son gouvernement a annoncé avoir cessé de fournir certaines armes à Kiev, officiellement en raison d’une inquiétude quant à la baisse des stocks de munitions américains.Les Etats-Unis sont le premier soutien militaire de l’Ukraine depuis le début de l’invasion russe en février 2022. – Appel à un “soutien américain continu” -Leurs armes, leurs munitions et leurs équipements – en plus de leur renseignement – ont permis aux forces ukrainiennes de contenir les soldats russes, qui occupent toutefois près de 20% du territoire ukrainien.L’Ukraine reste “sérieusement dépendante” des livraisons militaires américaines, a dit à l’AFP un officier de haut rang de l’armée ukrainienne, sous couvert d’anonymat. “L’Europe fait du mieux qu’elle peut mais ce sera dur pour nous sans les munitions américaines”, a-t-il ajouté.La portée de cette décision américaine n’est toutefois pas limpide, pour l’heure.Mercredi soir, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que Washington et Kiev travaillaient actuellement pour “clarifier tous les détails” concernant l’aide militaire toujours fournie par les Etats-Unis, “y compris des composants pour la défense antiaérienne”.”Le soutien américain continu à l’Ukraine, à notre défense et à notre peuple est dans notre intérêt commun”, a-t-il assuré.Plus tôt, le ministère ukrainien de la Défense avait dit ne pas s’être vu notifier “officiellement” cette décision par les Américains.La diplomatie ukrainienne avait quant à elle convoqué dans la matinée le chargé d’affaires américain, John Ginkel, pour lui rappeler que “tout retard ou délai dans le soutien aux capacités de défense de l’Ukraine ne ferait qu’encourager l’agresseur à poursuivre la guerre et la terreur”.- Le Patriot, “une arme essentielle” -D’après Politico et d’autres médias américains, les Etats-Unis veulent notamment mettre fin à la livraison des systèmes de défense antiaérienne Patriot, de pièces d’artillerie de précision et de missiles Hellfire.Or, Volodymyr Zelensky demandait justement ces dernières semaines à Donald Trump de lui vendre des Patriot (en plus de ceux déjà fournis) pour pouvoir contrer plus efficacement les attaques russes quotidiennes de missiles et de drones.Il s’en était une nouvelle fois ouvert à son homologue américain au cours de leur dernière entrevue, en marge du sommet de l’Otan à La Haye, le 25 juin, mais celui-ci s’était montré évasif sur le sujet, estimant que Washington “en a également besoin”.Le Patriot est “une arme essentielle” que l’Ukraine ne peut remplacer pour l’instant et, s’il vient à manquer, “les missiles russes détruiront les villes ukrainiennes”, a mis en garde Mykhailo Samus, le directeur du New Geopolitics Research Network, un groupe de réflexion à Kiev. Dans la soirée, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a à cet égard réaffirmé que son pays était prêt à “acheter ou louer” des systèmes de défense antiaérienne pour faire face “à la grande quantité de drones, bombes et missiles” russes dont il est la cible.Dans la population ukrainienne, l’annonce américaine a été accueillie avec une certaine appréhension.- Le Kremlin satisfait -“Ce sera encore plus effrayant, encore plus douloureux et encore plus de civils souffriront”, a ainsi commenté auprès de l’AFP Yevguenia Pryssiajna, une habitante de Kiev, dénonçant l’augmentation du nombre des frappes nocturnes russes. “L’Ukraine est livrée à Poutine”, a de son côté réagi Andriï Novitski, un ouvrier de 53 ans.Le Kremlin, sans surprise, s’est en revanche félicité de cette situation, considérant que cela rapprochait la Russie et l’Ukraine de la fin du conflit.”Moins il y a d’armes livrées à l’Ukraine, plus proche est la fin de l’opération militaire spéciale”, le nom officiellement donné par les autorités russes à l’invasion du territoire ukrainien, a lancé le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov. Pour Shashank Joshi, un expert de l’Institut RUSI à Londres, la décision américaine rend à l’inverse “de moins en moins probable que la Russie se donne la peine de négocier sérieusement”.Russes et Ukrainiens ont eu le 16 mai puis le 2 juin deux cycles de pourparlers en Turquie qui n’ont pas abouti à une percée majeure, tant les positions restent irréconciliables. Un troisième cycle n’a d’ailleurs toujours pas été annoncé.