Modi pushes further India-Africa cooperation on Ghana visit

Indian Prime Minister Narendra Modi on Thursday outlined plans for deeper ties between his country and Africa, as New Delhi increasingly vies for a stronger economic presence on the continent along with China and Russia.In a speech to Ghana’s parliament, Modi highlighted a major rail project that opened in the west African nation last year, financed by the India Export-Import Bank.He also underlined his country’s expanding diplomatic development and business footprint in Africa.”Over 200 projects across the continent enhance connectivity, infrastructure and Industrial capacity,” Modi said. On the political front he welcomed “the establishment of Ghana-India Parliamentary Friendship Society in your parliament”.Modi’s visit is the first to Ghana by an Indian leader in three decades.But India’s rival China remains the most important backer of infrastructure across the continent, a position only strengthened as the United States and other Western powers slash aid programmes.In a meeting Wednesday, Modi and Ghanaian President John Mahama agreed to deepen security and mining ties.In November 2024, the Indian prime minister visited Nigeria, discussing trade and security at a time when Indian companies had expressed interest in investing in Nigerian industries including steel.The Indian prime minister also on Thursday called for a greater global diplomatic role for both his country and Africa, warning that “the world order created after the Second World War is changing fast”.- Global South’s voice -Modi noted that the African Union had been admitted as a permanent member to the G20 while India held the rotating presidency of the bloc.Progress on worldwide challenges including climate change, diplomacy, “terrorism” and pandemics “cannot come without giving voice to the Global South”, he added.India, the world’s most populous country and a nuclear-armed power, has close ties with Russia but is often in rivalry with China.Resource-rich Ghana is Modi’s first stop in a tour that will take the Indian premier to four other countries in Africa, the Caribbean and South America.The visit to Accra came as he made his way to Brazil for a summit of the BRICS group of emerging economies on Sunday and Monday.Highlighting his own country’s economic development aspirations to become a “developed nation by 2047,” Modi said “India remains a committed partner in Africa’s development journey.”

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Loup: Macron plaide pour davantage de prélèvements pour protéger le pastoralisme

Au chevet des éleveurs, Emmanuel Macron a plaidé jeudi pour empêcher l’implantation du loup là “où il y a du pastoralisme”, quitte à autoriser qu’un plus grand nombre de canidés soient abattus, une décision saluée par le premier syndicat agricole mais décriée par les défenseurs de la biodiversité.”On ne va pas laisser le loup se développer et qu’il aille dans des massifs où il est en compétition avec des activités qui sont les nôtres”, a ajouté le chef de l’Etat en marge d’un déplacement dans l’Aveyron.”Et donc ça veut dire qu’il faut, comme on dit pudiquement, le prélever davantage”, a-t-il insisté.Selon un décompte de la préfète coordinatrice sur le loup publié fin juin, 64 loups ont été “détruits légalement” en 2025, le plafond autorisé étant 192, et 11 illégalement.Le chef de l’Etat a notamment argué que la présence de l’ours, du loup “et même du vautour” conduisait les éleveurs à laisser leurs bêtes “en bas”. “Et donc on a des terres qui redeviennent de la friche, de la broussaille et du coup qu’est ce qui se passe: je vous le parie, dans quatre ans on aura des incendies”, a-t-il appuyé.Le chef de l’Etat “reconnait la situation intenables des éleveurs face à la prédation”, a salué le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, qui a déploré “à mi-2025”, un “nombre de victimes (…) doublé par rapport à l’année 2024, atteignant des niveaux inédits”, sur le réseau social X.”Il faut passer de la parole aux actes, Monsieur le Président”, a ajouté M. Rousseau, qui a notamment appelé à “lever la décision” prise récemment de restreindre “aux seules exploitations ayant subi au moins deux prédations dans les quatre derniers mois”, l’envoi des louvetiers, bénévoles agréés par l’Etat pour abattre les loups.”Tous les gens qui inventent des règles et qui ne vivent pas avec des bêtes dans des endroits où il y a l’ours qui redéboule ou le loup, qu’ils aillent y passer deux nuits”, a encore lancé le chef de l’Etat, assurant connaître “l’angoisse que ça représente” et fustigeant l’accumulation des règles imposées aux éleveurs.- Une loi envisagée -Le président se fonde notamment sur la récente décision au niveau européen de déclasser le statut du loup, devenu une espèce “protégée” et non plus “strictement protégée”. Cette évolution avait d’ailleurs été dénoncée par des défenseurs de la biodiversité.”Et donc là, comme ce n’est plus une espèce très protégée, il ne faut pas qu’on attende qu’il se soit installé, que vous ayez fait tous les investissements, pour pouvoir prélever”, c’est à dire abattre, des animaux.La prise de position présidentielle a fait bondir l’association de défense des animaux One Voice, qui a qualifié le chef de l’Etat de “fossoyeur des loups et de tous les animaux sauvages pour mieux flatter les lobbies de l’élevage et de la chasse”.Fin juin, le gouvernement avait déjà pris un arrêté permettant aux éleveurs bovins et équins d’opérer des tirs de défense contre les loups pour protéger leur troupeau même lorsque celui-ci n’aura pas été déjà attaqué. La ministre de l’Agriculture Annie Genevard avait notamment indiqué le 28 mai devant le Sénat qu’à la date du 12 mai, “ce sont déjà 759 attaques et 2.617 bêtes prédatées”, causant des “préjudices considérables”.Cette fois, Emmanuel Macron a jugé “vraisemblable qu’il faille une loi” pour parvenir à ses fins, se tournant vers les parlementaires présents lors de sa visite à Roquefort-sur-Soulzon qui, selon lui, “auront des alliés dans beaucoup de départements”.”Exclure les loups des zones d’élevage n’est pas réaliste et ne relève d’aucun fondement scientifique. Les loups vivent dans de grands territoires qu’il est impossible de diviser”, a fait valoir auprès de l’AFP Cédric Marteau, de l’association de défense de l’environnement LPO. “L’enjeu est de poursuivre le travail entrepris avec les éleveurs et de procéder au renforcement des mesures permettant de limiter les interactions avec les troupeaux”, a-t-il martelé.Ces derniers mois, les attaques se sont multipliées, touchant les zones pastorales, mais aussi des zones d’élevages dispersés dans des champs en basse altitude, poussant les éleveurs à réclamer un assouplissement des tirs de défense.vl-jmt-jmi-ngu/mdz/jum/gvy

Loup: Macron plaide pour davantage de prélèvements pour protéger le pastoralisme

Au chevet des éleveurs, Emmanuel Macron a plaidé jeudi pour empêcher l’implantation du loup là “où il y a du pastoralisme”, quitte à autoriser qu’un plus grand nombre de canidés soient abattus, une décision saluée par le premier syndicat agricole mais décriée par les défenseurs de la biodiversité.”On ne va pas laisser le loup se développer et qu’il aille dans des massifs où il est en compétition avec des activités qui sont les nôtres”, a ajouté le chef de l’Etat en marge d’un déplacement dans l’Aveyron.”Et donc ça veut dire qu’il faut, comme on dit pudiquement, le prélever davantage”, a-t-il insisté.Selon un décompte de la préfète coordinatrice sur le loup publié fin juin, 64 loups ont été “détruits légalement” en 2025, le plafond autorisé étant 192, et 11 illégalement.Le chef de l’Etat a notamment argué que la présence de l’ours, du loup “et même du vautour” conduisait les éleveurs à laisser leurs bêtes “en bas”. “Et donc on a des terres qui redeviennent de la friche, de la broussaille et du coup qu’est ce qui se passe: je vous le parie, dans quatre ans on aura des incendies”, a-t-il appuyé.Le chef de l’Etat “reconnait la situation intenables des éleveurs face à la prédation”, a salué le président de la FNSEA Arnaud Rousseau, qui a déploré “à mi-2025”, un “nombre de victimes (…) doublé par rapport à l’année 2024, atteignant des niveaux inédits”, sur le réseau social X.”Il faut passer de la parole aux actes, Monsieur le Président”, a ajouté M. Rousseau, qui a notamment appelé à “lever la décision” prise récemment de restreindre “aux seules exploitations ayant subi au moins deux prédations dans les quatre derniers mois”, l’envoi des louvetiers, bénévoles agréés par l’Etat pour abattre les loups.”Tous les gens qui inventent des règles et qui ne vivent pas avec des bêtes dans des endroits où il y a l’ours qui redéboule ou le loup, qu’ils aillent y passer deux nuits”, a encore lancé le chef de l’Etat, assurant connaître “l’angoisse que ça représente” et fustigeant l’accumulation des règles imposées aux éleveurs.- Une loi envisagée -Le président se fonde notamment sur la récente décision au niveau européen de déclasser le statut du loup, devenu une espèce “protégée” et non plus “strictement protégée”. Cette évolution avait d’ailleurs été dénoncée par des défenseurs de la biodiversité.”Et donc là, comme ce n’est plus une espèce très protégée, il ne faut pas qu’on attende qu’il se soit installé, que vous ayez fait tous les investissements, pour pouvoir prélever”, c’est à dire abattre, des animaux.La prise de position présidentielle a fait bondir l’association de défense des animaux One Voice, qui a qualifié le chef de l’Etat de “fossoyeur des loups et de tous les animaux sauvages pour mieux flatter les lobbies de l’élevage et de la chasse”.Fin juin, le gouvernement avait déjà pris un arrêté permettant aux éleveurs bovins et équins d’opérer des tirs de défense contre les loups pour protéger leur troupeau même lorsque celui-ci n’aura pas été déjà attaqué. La ministre de l’Agriculture Annie Genevard avait notamment indiqué le 28 mai devant le Sénat qu’à la date du 12 mai, “ce sont déjà 759 attaques et 2.617 bêtes prédatées”, causant des “préjudices considérables”.Cette fois, Emmanuel Macron a jugé “vraisemblable qu’il faille une loi” pour parvenir à ses fins, se tournant vers les parlementaires présents lors de sa visite à Roquefort-sur-Soulzon qui, selon lui, “auront des alliés dans beaucoup de départements”.”Exclure les loups des zones d’élevage n’est pas réaliste et ne relève d’aucun fondement scientifique. Les loups vivent dans de grands territoires qu’il est impossible de diviser”, a fait valoir auprès de l’AFP Cédric Marteau, de l’association de défense de l’environnement LPO. “L’enjeu est de poursuivre le travail entrepris avec les éleveurs et de procéder au renforcement des mesures permettant de limiter les interactions avec les troupeaux”, a-t-il martelé.Ces derniers mois, les attaques se sont multipliées, touchant les zones pastorales, mais aussi des zones d’élevages dispersés dans des champs en basse altitude, poussant les éleveurs à réclamer un assouplissement des tirs de défense.vl-jmt-jmi-ngu/mdz/jum/gvy

Incendies: le 4e régiment de sécurité civile inauguré avant la “saison de tous les dangers”

Le 4e régiment de la sécurité civile a été inauguré jeudi à Libourne (Gironde) par les ministres de l’Intérieur Bruno Retailleau et des Armées Sébastien Lecornu, à l’aube de la “saison de tous les dangers” pour la menace incendie.Le projet d’ouverture de cette caserne de spécialistes de la gestion de catastrophes naturelles, d’un coût de 400 millions d’euros, a été lancé en 2022 par l’exécutif, quelques mois après les mégafeux qui ont détruit 30.000 hectares de forêts en Gironde.”J’ai vu concrètement ce à quoi nous expose la multiplication des risques climatiques et la récurrence de ces épisodes nous oblige à une plus grande résilience”, a dit lors de la cérémonie d’installation le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, justifiant “l’effort très important sur le plan budgétaire” décidé par le gouvernement.”Nous sommes le 3 juillet, c’est-à-dire au seuil de la saison de tous les dangers. Vous le savez, le risque de feu est plus que jamais présent, avec les chaleurs caniculaires” a-t-il également mis en garde.Ce 4e Régiment d’instruction et d’intervention de la Sécurité civile (RIISC), après ceux de Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loire), Corte (Corse) et Brignoles (Var), doit être doté à terme d’un effectif permanent de 650 sapeurs-sauveteurs.Près de 200 de ces militaires du Génie, spécialistes des catastrophes naturelles et affectés au sein du ministère de l’Intérieur, sont actuellement installés sur cette base, implantée sur les 11 hectares d’une ancienne caserne militaire de Libourne fermée il y a une quinzaine d’années.Pour le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, qui a rappelé qu’en 2022 “des moyens” et “unités” militaires avaient été mobilisés pour répondre au “défi” des mégafeux, cette nouvelle unité doit permettre de se préparer à un potentiel “scenario noir” de “concomitance de crises graves, tantôt intérieures, tantôt extérieures”.”Remettre un drapeau à une unité régimentaire, c’est quelque chose que nous faisons rarement. (…) Ces vingt dernières années, il y a eu plus de décisions de dissolution de régiment qui ont été prises que de décisions de constitution de régiment”, a-t-il rappelé.

Wall Street termine en hausse, nouveaux records pour le S&P 500 et le Nasdaq

La Bourse de New York a terminé en hausse jeudi, à l’issue d’une séance tronquée à la veille d’un jour férié aux Etats-Unis, les indices Nasdaq et S&P 500 atteignant de nouveaux sommets en clôture poussés par des indicateurs meilleurs qu’attendu.L’indice Nasdaq a pris 1,02% à 20.601 points et l’indice élargi S&P 500 a gagné 0,83% à 6.279 points. Le Dow Jones a progressé de 0,77%.La séance a été écourtée de trois heures à cause de la fête nationale du 4 juillet, vendredi, lors de laquelle Wall Street sera fermée.”La publication de données économiques positives a été l’un des principaux moteurs de la bonne performance de cette journée”, résument dans une note les analystes de Briefing.com.”C’est une belle progression en raison de chiffres de l’emploi meilleurs que prévu”, précise auprès de l’AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities. La première économie mondiale a créé 147.000 emplois en juin, soit davantage que ce qui était envisagé par les acteurs de la finance (110.000, selon le consensus publié par MarketWatch), et autant qu’en mai (144.000, après révision en hausse), selon le rapport mensuel du ministère du Travail.Le taux de chômage a lui légèrement reculé, passant de 4,2% à 4,1%, un niveau considéré comme proche du plein emploi.De quoi conforter la Fed dans l’idée qu’il n’y a pas d’urgence à baisser ses taux d’intérêt.Seulement 4,65% des acteurs du marché s’attendent désormais à une baisse des taux en juillet, selon l’outil de suivi de CME FedWatch, alors qu’ils étaient plus de 20% la veille.”Le rapport comportait (…) quelques points faibles”, avance toutefois Patrick O’Hare, de Briefing.com. “50% de la hausse est attribuée aux embauches par le gouvernement. Ainsi, si l’on soustrait ce facteur, l’augmentation n’est pas aussi positive que le marché ne le pense”, détaille M. Cardillo.Toujours côté indicateurs, l’activité dans les services est repartie à la hausse en juin aux Etats-Unis, faisant un peu mieux qu’attendu par les analystes, selon un indice publié jeudi (50,8%, contre 49,9% le mois précédent).Les premières demandes d’allocation chômage sont pour leur part ressorties en baisse par rapport à la semaine passée et en deçà des attentes du marché (233.000).Sur le marché obligataire, le rendement de l’emprunt américain à dix ans se tendait à 4,34% vers 17H15 GMT, contre 4,28% à la clôture mercredi. Wall Street garde également un oeil sur le vaste projet de loi budgétaire de Donald Trump, clé de voûte de son programme économique, qui doit repasser par la Chambre des représentants. “Les investisseurs partent du principe que cette loi sera adoptée”, commente auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.Certains experts pointent du doigt l’explosion attendue du déficit public: le Bureau budgétaire du Congrès, chargé d’évaluer de manière non partisane l’impact des projets de loi sur les finances publiques, a estimé mardi que le texte augmenterait la dette de plus de 3.400 milliards de dollars d’ici 2034.Le site de voyages Tripadvisor s’est envolé (+16,74% à 17,50 dollars) après que le fonds d’investissement alternatif Starboard Value a annoncé une participation de plus de 9% dans l’entreprise.La société d’informatique Datadog a brillé (+14,92% à 155,15 dollars) après l’annonce de son intégration au sein de l’indice S&P 500 le 9 juillet, remplaçant l’équipementier en télécommunications Juniper Networks.Le titre du spécialiste de la cybersécurité CrowdStrike en hausse de 3,63% a atteint un nouveau record à 514,10 dollars après une évaluation à la hausse par les analystes de Wedbush Securities.

Médias: Bernard Arnault (LVMH) a racheté L’Opinion et L’Agefi

Bernard Arnault, PDG du numéro un mondial du luxe LVMH, qui contrôle le groupe de presse Les Echos-Le Parisien et Paris Match, a racheté le quotidien libéral L’Opinion ainsi que le site d’actualité financière L’Agefi, ont indiqué jeudi des sources proches du dossier, confirmant une information du Figaro.Le groupe LVMH, déjà actionnaire minoritaire de Bey Médias, structure qui chapeaute L’Opinion et L’Agefi, en a acquis la totalité. Il entend “donner les moyens aux titres de se développer”, selon ces sources. Le montant de la transaction n’a pas été précisé. Les parts des autres actionnaires, notamment celles de la holding Thétys de la famille Bettencourt, celles de l’Américain Ken Fisher et du groupe Dow Jones, propriété du magnat des médias Rupert Murdoch, ont également été cédées à LVMH. Bey Médias va être autonome au sein du groupe de luxe et la gouvernance des titres demeure inchangée: Nicolas Beytout, qui était premier actionnaire de Bey Médias, garde la présidence. Les rédacteurs en chef Rémi Godeau pour L’Opinion et Alexandre Garabedian pour L’Agefi restent aux manettes.Ces annonces ont été faites en comité social et économique (CSE) jeudi.Selon Le Figaro, le PDG de LVMH avait participé au financement de L’Opinion dès sa création en 2013 par Nicolas Beytout, pour défendre une ligne résolument libérale et pro-européenne.L’Opinion est en déficit chronique, à l’inverse de L’Agefi, poids lourd de l’information financière en France. Les titres comptent au total quelque 150 salariés dont 90 journalistes, et les emplois sont conservés.   “Pour un fondateur, savoir que l’entreprise va perdurer est un élément important”, a indiqué à l’AFP Nicolas Beytout, qui a été auparavant PDG du groupe Les Echos.En 2024, ce dernier était entré en négociations exclusives pour ouvrir le capital du groupe au milliardaire tchèque Daniel Kretinsky et sa filiale médias CMI France. Mais ces discussions n’avaient pas abouti.En 2023, d’autres négociations pour une refinanciarisation avaient également été lancées avec le concurrent de Kretinsky, Rodolphe Saadé (CMA CGM), sans succès non plus.Fin 2024, LVMH, déjà propriétaire du groupe de presse Les Echos-Le Parisien, a racheté Paris Match au groupe Lagardère, dans le giron d’un autre milliardaire, Vincent Bolloré.

Médias: Bernard Arnault (LVMH) a racheté L’Opinion et L’Agefi

Bernard Arnault, PDG du numéro un mondial du luxe LVMH, qui contrôle le groupe de presse Les Echos-Le Parisien et Paris Match, a racheté le quotidien libéral L’Opinion ainsi que le site d’actualité financière L’Agefi, ont indiqué jeudi des sources proches du dossier, confirmant une information du Figaro.Le groupe LVMH, déjà actionnaire minoritaire de Bey Médias, structure qui chapeaute L’Opinion et L’Agefi, en a acquis la totalité. Il entend “donner les moyens aux titres de se développer”, selon ces sources. Le montant de la transaction n’a pas été précisé. Les parts des autres actionnaires, notamment celles de la holding Thétys de la famille Bettencourt, celles de l’Américain Ken Fisher et du groupe Dow Jones, propriété du magnat des médias Rupert Murdoch, ont également été cédées à LVMH. Bey Médias va être autonome au sein du groupe de luxe et la gouvernance des titres demeure inchangée: Nicolas Beytout, qui était premier actionnaire de Bey Médias, garde la présidence. Les rédacteurs en chef Rémi Godeau pour L’Opinion et Alexandre Garabedian pour L’Agefi restent aux manettes.Ces annonces ont été faites en comité social et économique (CSE) jeudi.Selon Le Figaro, le PDG de LVMH avait participé au financement de L’Opinion dès sa création en 2013 par Nicolas Beytout, pour défendre une ligne résolument libérale et pro-européenne.L’Opinion est en déficit chronique, à l’inverse de L’Agefi, poids lourd de l’information financière en France. Les titres comptent au total quelque 150 salariés dont 90 journalistes, et les emplois sont conservés.   “Pour un fondateur, savoir que l’entreprise va perdurer est un élément important”, a indiqué à l’AFP Nicolas Beytout, qui a été auparavant PDG du groupe Les Echos.En 2024, ce dernier était entré en négociations exclusives pour ouvrir le capital du groupe au milliardaire tchèque Daniel Kretinsky et sa filiale médias CMI France. Mais ces discussions n’avaient pas abouti.En 2023, d’autres négociations pour une refinanciarisation avaient également été lancées avec le concurrent de Kretinsky, Rodolphe Saadé (CMA CGM), sans succès non plus.Fin 2024, LVMH, déjà propriétaire du groupe de presse Les Echos-Le Parisien, a racheté Paris Match au groupe Lagardère, dans le giron d’un autre milliardaire, Vincent Bolloré.

Français détenus en Iran : Paris brandit la menace de “mesures de rétorsion”

Le président français Emmanuel Macron a menacé jeudi l’Iran de “mesures de rétorsion”, s’il maintient l’inculpation d’espionnage pour Israël à l’encontre des deux Français détenus depuis plus de trois ans par Téhéran et qui encourent la peine de mort.”La réponse ne se fera pas attendre”, a-t-il prévenu, annonçant son intention d’en parler prochainement avec son homologue iranien Massoud Pezeshkian.Arrêtés en mai 2022 au dernier jour d’un voyage touristique, Cécile Kohler et Jacques Paris sont visés par des accusations d'”espionnage pour le Mossad”, le service de renseignement extérieur israélien, de “complot pour renverser le régime” et de “corruption sur Terre”, a appris mercredi l’AFP auprès d’une source diplomatique occidentale et de l’entourage des détenus.Jusqu’à présent, l’Iran indiquait seulement que les deux Français étaient accusés d’espionnage, sans jamais préciser pour quel pays. Téhéran n’a pas encore confirmé si de nouvelles accusations ont été portées contre eux.De tels chefs d’accusation sont une “provocation à l’égard de la France” et un “choix inacceptable d’agressivité”, a fustigé Emmanuel Macron. “Je pourrais dire simplement que c’est fantaisiste si ce n’était pas criminel”. M. Macron n’a pas précisé la nature des “mesures de rétorsion” envisagées.Plus tôt, le ministre français des Affaires étrangères avait rappelé l’existence d’un levier que Paris pouvait activer.”Nous l’avons toujours dit à nos interlocuteurs du régime iranien: la question de décisions éventuelles sur des sanctions sera conditionnée au règlement de ce problème, de ce différend majeur”, a déclaré Jean-Noël Barrot.- “Snapback” -Face à la politique iranienne d’enrichissement d’uranium, les pays occidentaux menacent régulièrement Téhéran d’un “snapback”, mécanisme qui permet de réimposer des sanctions internationales, allégées dans le cadre d’un accord conclu en 2015. Cet accord signé à Vienne avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (France, Allemagne, Royaume-Uni, Chine, Russie, Etats-Unis) prévoyait d’encadrer le programme nucléaire iranien, en contrepartie d’un allègement des sanctions internationales.En 2018, Donald Trump avait retiré unilatéralement les Etats-Unis de l’accord – auquel se conformait Téhéran, selon l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA).En représailles, Téhéran a considérablement augmenté ses réserves de matières enrichies et porté le seuil à 60%, inférieur aux 90% nécessaires à la fabrication de l’arme atomique, mais très loin du plafond de 3,67% fixé par l’accord de Vienne.La résolution 2231 du Conseil de sécurité, qui endosse cet accord, prévoit une clause appelée “snapback” permettant de réimposer les sanctions en cas de violation de l’accord. Ce texte expire le 18 octobre 2025.Selon cette résolution, tout “État participant” à l’accord peut déclencher ce mécanisme s’il juge qu’il y un cas de “non-respect notable d’engagements d’un autre participant”.Dans les 30 jours suivants, le Conseil doit se prononcer par vote sur un projet de résolution visant à confirmer la levée des sanctions: si l’État plaignant veut au contraire les rétablir, il peut opposer son veto à cette résolution, rendant le “snapback” automatique.L’option est de nouveau évoquée par Paris au lendemain de la décision iranienne de suspendre sa coopération avec l’AIEA.- “Double péril” -Le sort de Cécile Kohler, professeure de lettres de 40 ans originaire de l’est de la France, et de son compagnon Jacques Paris, 72 ans, inquiète.Ils étaient encore récemment détenus dans la prison d’Evine, touchée le 23 juin par des frappes israéliennes. La Française a été transférée à la hâte avec d’autres prisonniers, sans pouvoir emmener d’affaires personnelles, à la prison de Qarchak, où elle est restée 24 heures, a indiqué mercredi à l’AFP sa soeur Noémie, en se basant sur le compte-rendu d’une visite consulaire d’un diplomate français mardi au pénitencier de Bozorg, dans le sud de Téhéran.Puis, “on lui a bandé les yeux et on l’a emmenée dans un autre lieu de détention qu’on ne connaît pas”.”Cécile ne dort plus depuis les bombardements”, a poursuivi Noémie Kohler, dont le dernier contact téléphonique avec sa sœur remonte au 28 mai.Jacques Paris a, lui, été transféré dans un lieu également inconnu, “tout seul dans une cellule”. “Il n’a pas de meubles. Donc il continue à dormir à même le sol”, a ajouté Noémie Kohler.La jeune femme s’est dite “extrêmement inquiète sur leur état psychique”, sur “ce double péril de mort (…) la reprise des bombardements et cette condamnation à mort qui leur pend au-dessus de la tête”.

Français détenus en Iran : Paris brandit la menace de “mesures de rétorsion”

Le président français Emmanuel Macron a menacé jeudi l’Iran de “mesures de rétorsion”, s’il maintient l’inculpation d’espionnage pour Israël à l’encontre des deux Français détenus depuis plus de trois ans par Téhéran et qui encourent la peine de mort.”La réponse ne se fera pas attendre”, a-t-il prévenu, annonçant son intention d’en parler prochainement avec son homologue iranien Massoud Pezeshkian.Arrêtés en mai 2022 au dernier jour d’un voyage touristique, Cécile Kohler et Jacques Paris sont visés par des accusations d'”espionnage pour le Mossad”, le service de renseignement extérieur israélien, de “complot pour renverser le régime” et de “corruption sur Terre”, a appris mercredi l’AFP auprès d’une source diplomatique occidentale et de l’entourage des détenus.Jusqu’à présent, l’Iran indiquait seulement que les deux Français étaient accusés d’espionnage, sans jamais préciser pour quel pays. Téhéran n’a pas encore confirmé si de nouvelles accusations ont été portées contre eux.De tels chefs d’accusation sont une “provocation à l’égard de la France” et un “choix inacceptable d’agressivité”, a fustigé Emmanuel Macron. “Je pourrais dire simplement que c’est fantaisiste si ce n’était pas criminel”. M. Macron n’a pas précisé la nature des “mesures de rétorsion” envisagées.Plus tôt, le ministre français des Affaires étrangères avait rappelé l’existence d’un levier que Paris pouvait activer.”Nous l’avons toujours dit à nos interlocuteurs du régime iranien: la question de décisions éventuelles sur des sanctions sera conditionnée au règlement de ce problème, de ce différend majeur”, a déclaré Jean-Noël Barrot.- “Snapback” -Face à la politique iranienne d’enrichissement d’uranium, les pays occidentaux menacent régulièrement Téhéran d’un “snapback”, mécanisme qui permet de réimposer des sanctions internationales, allégées dans le cadre d’un accord conclu en 2015. Cet accord signé à Vienne avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (France, Allemagne, Royaume-Uni, Chine, Russie, Etats-Unis) prévoyait d’encadrer le programme nucléaire iranien, en contrepartie d’un allègement des sanctions internationales.En 2018, Donald Trump avait retiré unilatéralement les Etats-Unis de l’accord – auquel se conformait Téhéran, selon l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA).En représailles, Téhéran a considérablement augmenté ses réserves de matières enrichies et porté le seuil à 60%, inférieur aux 90% nécessaires à la fabrication de l’arme atomique, mais très loin du plafond de 3,67% fixé par l’accord de Vienne.La résolution 2231 du Conseil de sécurité, qui endosse cet accord, prévoit une clause appelée “snapback” permettant de réimposer les sanctions en cas de violation de l’accord. Ce texte expire le 18 octobre 2025.Selon cette résolution, tout “État participant” à l’accord peut déclencher ce mécanisme s’il juge qu’il y un cas de “non-respect notable d’engagements d’un autre participant”.Dans les 30 jours suivants, le Conseil doit se prononcer par vote sur un projet de résolution visant à confirmer la levée des sanctions: si l’État plaignant veut au contraire les rétablir, il peut opposer son veto à cette résolution, rendant le “snapback” automatique.L’option est de nouveau évoquée par Paris au lendemain de la décision iranienne de suspendre sa coopération avec l’AIEA.- “Double péril” -Le sort de Cécile Kohler, professeure de lettres de 40 ans originaire de l’est de la France, et de son compagnon Jacques Paris, 72 ans, inquiète.Ils étaient encore récemment détenus dans la prison d’Evine, touchée le 23 juin par des frappes israéliennes. La Française a été transférée à la hâte avec d’autres prisonniers, sans pouvoir emmener d’affaires personnelles, à la prison de Qarchak, où elle est restée 24 heures, a indiqué mercredi à l’AFP sa soeur Noémie, en se basant sur le compte-rendu d’une visite consulaire d’un diplomate français mardi au pénitencier de Bozorg, dans le sud de Téhéran.Puis, “on lui a bandé les yeux et on l’a emmenée dans un autre lieu de détention qu’on ne connaît pas”.”Cécile ne dort plus depuis les bombardements”, a poursuivi Noémie Kohler, dont le dernier contact téléphonique avec sa sœur remonte au 28 mai.Jacques Paris a, lui, été transféré dans un lieu également inconnu, “tout seul dans une cellule”. “Il n’a pas de meubles. Donc il continue à dormir à même le sol”, a ajouté Noémie Kohler.La jeune femme s’est dite “extrêmement inquiète sur leur état psychique”, sur “ce double péril de mort (…) la reprise des bombardements et cette condamnation à mort qui leur pend au-dessus de la tête”.

Français détenus en Iran : Paris brandit la menace de “mesures de rétorsion”

Le président français Emmanuel Macron a menacé jeudi l’Iran de “mesures de rétorsion”, s’il maintient l’inculpation d’espionnage pour Israël à l’encontre des deux Français détenus depuis plus de trois ans par Téhéran et qui encourent la peine de mort.”La réponse ne se fera pas attendre”, a-t-il prévenu, annonçant son intention d’en parler prochainement avec son homologue iranien Massoud Pezeshkian.Arrêtés en mai 2022 au dernier jour d’un voyage touristique, Cécile Kohler et Jacques Paris sont visés par des accusations d'”espionnage pour le Mossad”, le service de renseignement extérieur israélien, de “complot pour renverser le régime” et de “corruption sur Terre”, a appris mercredi l’AFP auprès d’une source diplomatique occidentale et de l’entourage des détenus.Jusqu’à présent, l’Iran indiquait seulement que les deux Français étaient accusés d’espionnage, sans jamais préciser pour quel pays. Téhéran n’a pas encore confirmé si de nouvelles accusations ont été portées contre eux.De tels chefs d’accusation sont une “provocation à l’égard de la France” et un “choix inacceptable d’agressivité”, a fustigé Emmanuel Macron. “Je pourrais dire simplement que c’est fantaisiste si ce n’était pas criminel”. M. Macron n’a pas précisé la nature des “mesures de rétorsion” envisagées.Plus tôt, le ministre français des Affaires étrangères avait rappelé l’existence d’un levier que Paris pouvait activer.”Nous l’avons toujours dit à nos interlocuteurs du régime iranien: la question de décisions éventuelles sur des sanctions sera conditionnée au règlement de ce problème, de ce différend majeur”, a déclaré Jean-Noël Barrot.- “Snapback” -Face à la politique iranienne d’enrichissement d’uranium, les pays occidentaux menacent régulièrement Téhéran d’un “snapback”, mécanisme qui permet de réimposer des sanctions internationales, allégées dans le cadre d’un accord conclu en 2015. Cet accord signé à Vienne avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU (France, Allemagne, Royaume-Uni, Chine, Russie, Etats-Unis) prévoyait d’encadrer le programme nucléaire iranien, en contrepartie d’un allègement des sanctions internationales.En 2018, Donald Trump avait retiré unilatéralement les Etats-Unis de l’accord – auquel se conformait Téhéran, selon l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA).En représailles, Téhéran a considérablement augmenté ses réserves de matières enrichies et porté le seuil à 60%, inférieur aux 90% nécessaires à la fabrication de l’arme atomique, mais très loin du plafond de 3,67% fixé par l’accord de Vienne.La résolution 2231 du Conseil de sécurité, qui endosse cet accord, prévoit une clause appelée “snapback” permettant de réimposer les sanctions en cas de violation de l’accord. Ce texte expire le 18 octobre 2025.Selon cette résolution, tout “État participant” à l’accord peut déclencher ce mécanisme s’il juge qu’il y un cas de “non-respect notable d’engagements d’un autre participant”.Dans les 30 jours suivants, le Conseil doit se prononcer par vote sur un projet de résolution visant à confirmer la levée des sanctions: si l’État plaignant veut au contraire les rétablir, il peut opposer son veto à cette résolution, rendant le “snapback” automatique.L’option est de nouveau évoquée par Paris au lendemain de la décision iranienne de suspendre sa coopération avec l’AIEA.- “Double péril” -Le sort de Cécile Kohler, professeure de lettres de 40 ans originaire de l’est de la France, et de son compagnon Jacques Paris, 72 ans, inquiète.Ils étaient encore récemment détenus dans la prison d’Evine, touchée le 23 juin par des frappes israéliennes. La Française a été transférée à la hâte avec d’autres prisonniers, sans pouvoir emmener d’affaires personnelles, à la prison de Qarchak, où elle est restée 24 heures, a indiqué mercredi à l’AFP sa soeur Noémie, en se basant sur le compte-rendu d’une visite consulaire d’un diplomate français mardi au pénitencier de Bozorg, dans le sud de Téhéran.Puis, “on lui a bandé les yeux et on l’a emmenée dans un autre lieu de détention qu’on ne connaît pas”.”Cécile ne dort plus depuis les bombardements”, a poursuivi Noémie Kohler, dont le dernier contact téléphonique avec sa sœur remonte au 28 mai.Jacques Paris a, lui, été transféré dans un lieu également inconnu, “tout seul dans une cellule”. “Il n’a pas de meubles. Donc il continue à dormir à même le sol”, a ajouté Noémie Kohler.La jeune femme s’est dite “extrêmement inquiète sur leur état psychique”, sur “ce double péril de mort (…) la reprise des bombardements et cette condamnation à mort qui leur pend au-dessus de la tête”.